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islamiques au Maroc
Introduction :
Longtemps taboue, l'arrivée au Maroc des techniques bancaires conformes aux
préceptes de l'islam est désormais une réalité. Bank Al-Maghreb a enfin annoncé
l'introduction de nouveaux produits bancaires conformes à la Charia dés le mois
d'octobre 2007, cette annonce a été faite par le wali du Bank Al-Maghreb Abdellatif
Jouahri lors d'une conférence de presse tenue à Rabat mardi 23 Mars 2007.
L'introduction au Maroc, de ces trois techniques de financement qui sont parmi les
opérations islamiques les plus répondu dans le monde, vient d'une part dans un
contexte international dans le quelle la présence des techniques de financement
islamiques dans le marché est de plus en plus pesante, plus de 800 milliards de dollars
gérées selon la charia surtout après le boom pétrolier des années soixante-dix qui a
entraîner une grande disponibilité de pétrodollars et de ce fait la création du premier
grand établissement islamique de financement, et une croissance de plus de 25 % sur
six ans . La finance islamique, jusque-là laissé à quelques institutions financières du
Golfe du Pakistan ou de Malaisie, s'avère receler un énorme potentiel qui intéresse de
plus en plus les occidentaux notamment en grande Bretagne « l'Islamic Bank of
Britain » et les Etats-Unis dans laquelle le Dow jonce a par exemple créé un indice de
placement islamique. Et d'autre part ces techniques vont répondre à une demande
interne de plus en plus ascendante pour ce type de financement, par les citoyens
comme par les investisseurs venus du moyen orient, surtout après une vaste
renaissance de l'islam et de ces valeurs dans le monde musulmans.
-Interdiction de l'intérêt.
-Encouragement à la participation aux bénéfices et aux pertes dans les
investissements.
-Condamnation de la thésaurisation
-Valorisation du travail.
D'autres banques islamiques virent le jour au cour de la décennie 70 tel que le groupe
« DAR AL AMAL AL ISLAMI », « AL BARAKA », le rythme de la création va
s'accélérer dans beaucoup de pays arabes à savoir le KOWEÏT,
QUATAR,JORDANI... on voit naître également des guichets d'opérations bancaires
islamiques au sein de banques traditionnelles, notamment aux ETATS-UNIS et en
suisse. D'autre pays tel que l'Iran, et lors de la montée des islamistes au pouvoir, a
adopté intégralement un programme de restructuration de leurs institutions dans le
sens islamique en interdisant complètement aux banques de percevoir ou de verser des
intérêts.
L'opération "Mourabaha" est définie comme étant tout contrat par lequel un
établissement de crédit acquiert, à la demande d'un client, un bien meuble ou
immeuble en vue de le lui revendre moyennant une marge bénéficiaire convenue
d'avance, le règlement par le client se fait en un ou plusieurs versements, à une date
ultérieure, ne dépassant pas 48 mois.
Parmi les banques marocaines qui ont déjà commercialiser ces produits, c'est bien sûr
Attijariwafa bank qui a dévoilé ses deux premières formules depuis le 8 octobre 2007
dans ses agences. Baptisés «Miftah Al Kheir» et «Miftah Al Fath», les deux produits
sont la déclinaison du concept «Mourabaha» et «Ijara wa Iqtinaa».
La première formule est un contrat par lequel la banque acquiert, à la demande de son
client, un bien immobilier à usage d'habitation ou professionnel en vue de le lui
revendre, immédiatement, moyennant une marge bénéficiaire connue d'avance. Le
règlement par le client se fait en un ou plusieurs versements étalés sur une durée
convenue avec la banque, qui peut atteindre 25 ans, et le prix de vente au client est
calculé sur la base du coût de revient de l'immeuble que supporte la banque (prix,
frais, taxes...).
Quant à Miftah Al Fath, il s'agit d'un contrat selon lequel Attjariwafa bank met à la
disposition de son client, à titre locatif, un bien immobilier, assorti de l'engagement
ferme du client d'acquérir le bien au terme du contrat. Le produit s'adresse à la fois
aux particuliers et aux professionnels et peut également financer 100% du bien en
question. La durée du contrat varie entre 10 ans et 20 ans au maximum.
Dès lors, l'étude de ces nouveaux produits islamiques, présente un double intérêt,
d'une part un intérêt théorique, qui va nous permettre de cerner le contenu de ces
nouveaux produits, et d'autre part un intérêt pratique, qui réside dans la bonne
commercialisation de ces produits.
De ce fait, pour l'analyse de ce sujet, on va exposer dans une première partie, les
concepts et les principes généraux des produits alternatifs, alors que la seconde partie
on l'a consacrera pour l'analyse de ces produits après leur commercialisation au
Maroc.
Les nouveaux produits islamiques, sont des modes de financements qui émane et
respecte la théorie économique islamique(a) et ils se distinguent des produits
bancaires traditionnels sur plusieurs points(b).
Parmi les nombreuses techniques de finance islamiques le Maroc a choisi celles qui
ont plus d'envergure et de succès dans le monde financier à savoir Ijara",
"Moucharaka" et "Mourabaha" agrée par le fameux «The Accounting and Auditing
Organization for Islamic Financial Institutions», institution basée à Bahreïn, qui
compte 130 membres, représentant 29 pays, organisme à but non lucratif connu dans
le monde de la finance islamique, pour la consultation et l'orientation dans tous ce qui
est liée aux techniques bancaires et financières conforme aux préceptes de l'islam,
mais il faut aussi, signaler que les nouveaux techniques ont été approuvés par le
conseil des oulémas du Maroc. Avant d'aller plus loin dans ce sujet on doit au
préalable présenter ces produits alternatifs.
Les ventes dans la jurisprudence islamique se divisent en deux grandes catégories qui
sont les suivantes : 1- vente avec négociation (musawama) c'est la vente à un prix
établi d'un commun accord entre le vendeur et l'acheteur sans référence explicite au
prix de revient de la chose vendue. 2- vente fiduciaire (bai al amana): elle exige la
déclaration par le vendeur du prix d'achat ou de revient de la chose vendue. Elle peut
prendre trois formes : soit la tawliya ou vente au même fixe déclaré par le vendeur
sans bénéfice ni perte, soit la wadhi'ah ou vente avec un rabais sur le prix déclaré, soit
la mourabaha ou vente avec un bénéfice sur le prix déclaré.
La mourabaha est donc une vente fiduciaire basé sur la confiance de l'acheteur dans la
parole du vendeur. Elle rentre dans le cadre général de la vente dont la licéité est
approuvée par la Sunna du prophète (paix et salut soient sur lui) et par l'opinion
unanime des jurisconsultes.
La mourabaha est soumise aux conditions générales de la vente mais aussi à quelques
conditions spécifiques rompant la route aux mauvaises interprétations, qui peuvent
conduire à l'usure condamnée par le droit musulman, et ces conditions sont :
-Le prix de vente doit être connu par les deux parties.
Sur le plan juridique la morabaha telle que pratiquée par les banques est composée
d'une promesse d'achat et de vente et d'un contrat de vente morabaha. Tant que la
marchandise objet de la vente n'est pas en possession de la banque, l'opération reste
toujours dans le cadre d'une promesse de la part du client d'acheter aux conditions
arrêtées auparavant, et de la part de la banque de conclure cette vente aux mêmes
conditions.
« Ijara wa Iqtinaa »: parmi les modes de financement en vigueur dans les banques
islamiques et qui a été introduit récemment au Maroc, on trouve la formule « Ijara wa
Iqtinaa » qui correspond au terme anglais leasing. Le fiqh a prévu avec beaucoup de
détails le louage (ijar) qui est définis comme la vente de l'utilité d'une chose (bai al-
manfa).
Le code Ottoman (majalat al-ahkam al-adliah) qui est l'un des plus vieux codes dans
le monde musulman moderne a consacré au louage 93 articles (de 404 à 496). Mais
l'objet du louage ou de la location, tel qu'il est prévu dans le code Ottoman, ne visait
que les immeubles à usage d'habitation ou agricole, le louage d'animaux et le louage
de service ou de travail. La location d'équipement est quasiment absente et cela
s'explique par le contexte international qui n'avait pas encore connu l'usage du leasing.
Mais avec l'orientation des activités vers l'augmentation de la production à travers les
investissements productifs, il faut trouver de nouvelles techniques de financement tel
que le leasing. C'est une technique financière d'origine anglo-saxonne. Cette formule
apparue aux U.S.A. en 1952 fut introduite en Europe après les années soixante, puis
elle s'introduit lentement aux pays musulmans y compris le Maroc.
Au Maroc elle est nommée crédit bail, réglementé par l'article 4 de la nouvelle loi
bancaire qui dispose : « Les opérations de crédit-bail et de location avec option
d'achat visées à l'article 3 concernent :les opérations de location de biens meubles qui,
quelle que soit leur qualification, donnent au locataire la possibilité d'acquérir à une
date fixée avec le propri- étaire, tout ou partie des biens pris en location, moyennant
un prix convenu tenant compte, au moins pour partie ... »
Le nouveau produit qui présente cette technique, c'est le produit Miftah Al Fath, il
s'agit d'un contrat selon lequel Attjariwafa bank met à la disposition de son client, à
titre locatif, un bien immobilier, assorti de l'engagement ferme du client d'acquérir le
bien au terme du contrat. Le produit s'adresse à la fois aux particuliers et aux
professionnels et peut également financer 100% du bien en question. La durée du
contrat varie entre 10 ans et 20 ans au maximum. Enfin, une différence importante à
signaler entre les deux produits : à la différence de Miftah Al Keir, dans le quelle le
bien objet du financement est immédiatement inscrit au nom du client, Miftah Al Fath
(Ijara wa Iqtinaa), il reste dans la propriété de la banque jusqu'à la fin de la durée de
location.
La moucharaka en tant que mode de financement est basée sur la juste réparation des
risques entre les associés. Elle constitue l'une des modes de financement et de
participation, et qui peut être conçue de la façon suivante: un, deux ou plusieurs
entrepreneurs approche la banque pour lui demander de financer un projet sur la base
de La moucharaka. La banque avec le concours des autres partenaires procure le
financement total qu'exige le projet. Tous les associés, y compris la banque, ont droit
de regard sur la gestion du projet. Tous les associés y compris la banque se réservent
le droit de surveiller la bonne marche de l'opération et de se retirer si les perspectives
ne lui paraissent pas satisfaisantes.
Le partage des profits est fixé à l'avance indépendamment des apports initiaux, C'est-
à-dire que les bénéfices éventuels sont partagés selon les rapports fixé par le contrat et
qui ne sont pas forcément égaux aux rapports des apports de fondements initiaux.
Par contre les pertes éventuelles sont réparties exactement au prorata des apports. De
plus le manager reçoit une rémunération pour la gestion effective du projet avant la
répartition des bénéfices nets. Le manager peut être l'un des associés. D'une manière
générale, la banque n'intervient dans la gestion du projet proposé par le client que
pour s'assurer de son bon fonctionnement, car le client possède une meilleure maitrise
des opérations en raison de son expérience professionnelle.
Pour mieux comprendre le contenu de ces nouveaux produits bancaires, il vaut mieux
faire une petite comparaison, entre ces derniers et les autres produits dit traditionnels
assimilables :
1 : Il s'agit dans les deux cas de l'acquisition d'équipement au profit d'un client les
ressources financières ne lui permettent pas de faire face à un investissement
déterminé.
2 : Il s'agit aussi dans les deux cas d'un contrat de location, c'est-à-dire que le bien
reste propriété de la banque qui le donne en location au client pour un période
déterminée.
3 : Dans le ta'jir, comme dans le leasing le client a l'option d'achat du bien à la fin de
la durée du contrat pour une unité monétaire symbolique.
4 : Dans les banques islamiques, comme dans les banques classiques, il s'agit là de
l'un des plus chers modes de financement
En introduisant des produits bancaires islamiques, le Maroc voulait que ces derniers
contribuent au développement du pays, surtout au niveau social et économique, et
comme ça conserver l'équilibre social et économiques que l'Etat se batte depuis
toujours pour le stabiliser.
Comme beaucoup de pays du tiers monde le Maroc connaît une grande crise d'habitat,
que les crédits traditionnels, n'ont pas pu résoudre, et encore plus, les banques sont
même soupçonnés de l'accentuer notamment par la spéculation , et par des crédits qui
ne répondent pas aux demandes d'un grand nombre de clients, qui ont des convictions
religieuses contraires aux principes sur lesquelles ces crédit sont basées, surtout les
taux d'intérêts prohibés par les préceptes de la charia ( 42% de ceux qui refusent les
crédits bancaires au Maroc c'est pour des motifs religieux) selon une étude faite par
une association spécialisé dans la matière.
Selon Omar al katani l'expert économique marocain, les produits alternatifs auront un
impact positif sur l'économie marocaine, et cela va apparaitre dans plusieurs
domaines : tous d'abord et selon une étude faite par l'association de M. katanii 6% des
entreprises marocaine refuse de nouer des relations avec les banques pour des raisons
religieuses, et 20% veulent changer leurs modes de financement par un autre
islamique, donc c'est une grande partie d'entreprise qui ont maintenant ce qu'elles
cherchaient depuis longtemps pour leur épanouissement .
Il y a aussi l'intérêt financier du fait que ces produits ; vont certainement contribuer
dans le processus de bancarisation que le Maroc poursuit ces derniers années, car
d'une part les banques auront plus de produits à présenter, et d'autre part elles
cibleront une nouvelle catégorie de clients, qui' ont été négligé auparavant.
Il faut aussi signaler que les produits islamiques, vont aider beaucoup ceux qui
pratiquent des métiers libéraux, comme les médecins, les avocats, les notaires pour
équipier leurs bureaux, par ijara ou murabaha, notamment ceux qui ont des
convictions religieuses.
Il y' a aussi un autre intérêt de plus grande importance, qui est l'épanouissement du
secteur de l'immobilier, car en donnant plus de crédits conformes aux préceptes de
l'islam, en va encourager beaucoup de gens à acheter des logements ce qui va se
répercuter sur ce secteur qui est liée avec plusieurs secteurs économiques majores.
Enfin l'intérêt économique de ces produits réside aussi dans le fait, que c'est une
manière qui va attirer plus d'investisseurs des pays de golf, qui vont amener avec eux
plus de devises et créeront de ce fait plus d'emplois. Mais toutefois il reste de savoir si
tous ces apports sont palpables sur la pratique, ou seulement de simples spéculations
Des produits halals mais trop chère .... C'est la réflexion faite par les clients vis-à-vis
les nouveaux produits islamiques, alors qu'on attendait à des produits moins chères
que ceux des banques traditionnels. Cette cherté est due à des causes directes et des
causes indirectes.
Les causes directes : pour Miftah Al Keir la mensualité est plus élevée que dans le cas
d'un prêt immobilier conventionnels, par ex si l'immeuble coute 300000DH il doit
payer 8192DH par mois pendant une duré n'excédant pas 120mois, et donc le montant
de cette vente va être de 980000DH ce qui est énorme. Cela est expliqué par la double
transaction à faire dans le cadre du contrat, (achat de la banque puis revente au client,
ce qui va induire beaucoup de frais à savoir les honoraires de notaires, les taxes
d'enregistrement et d'inscription foncière...) et aussi par les frais d'assurance vie et
incendie.
Pour MIftah AL fath c'est la même chose, la mensualité est aussi trop supérieur par
rapport à un crédit logement conventionnel, parce que d'une part la duré est plus
courte, d'autre part les frais de la double transaction, et enfin les clients supportent la
TVA sur toute la mensualité, et non pas uniquement sur les intérêts comme dans les
crédits classique.
Les causes indirectes : comme on a dit c'est seulement attijari wafa bank, qui a osé à
commercialiser ces produits, alors que les autres banques sont soit des réticents, soit
des refusant à ces produits. Pour les premiers ils attendaient à voir le comportement
des clients, avant d'entrer pour commercialiser ces nouveaux produits, mais après ce
premier mauvais résultat ils n'ont pas pu s'aventurier, ce qui a contribuer au maintien
de cette hausse de prix, pour défaut de compétitivité entre les banques.
Par ailleurs il y'a d'autre causes, qui ont poussé ces banques à ne pas commercialiser
ces nouveaux modes de financement à savoir:
- des convictions politiques douteuses de tous ce qui est islamiques, surtout après la
montée en force du PJD, et les demandes qu'il a fait pour l'introduction de ces modes
de financement.
- la pression du lobby des banques, qui redoute le succès de ces produits, chose qui va
certainement encourager l'introduction de banques islamiques au Maroc.
- une mauvaise formation des personnels des banques sur la finance islamique.
- un marketing trop modeste qui n'a pas aidé à une bonne commercialisation de ces
produits bancaires.
- la non utilisation des personnalités religieuses, pour sensibiliser les clients et les
banques sur l'importance de ces produits alternatifs.
Par ailleurs aucune autre banque n'a eu le courage de concurrencer attijari wafa bank
dans ces produits, par ce qu'ils ont été découragé, dans un premier temps par le flou
de la fiscalité appliqué sur les produits alternatifs, selon une étude faite par
l'économiste, et aussi par le faible résultat réalisé après leur commercialisation. Il y'a
même des rumeurs qui parlent de mesures, visant à retirer ces produits du marché
marocain.
Mais malgré tout ça le Maroc, après avoir introduit ces nouveaux produits bancaires
islamiques ne semble pas se décourager pour autant, bien au contraire il compte
continuer à encourager les modes de financement islamiques qui ont fait le succès des
banques islamiques, notamment dans les pays du golf et en Europe. Mais pour le faire
il est nécessaire de prendre un certains nombre de dispositions.
Afin que les nouveaux modes de financement islamiques, réalisent leur but, il faut
prendre un certains nombres de mesures adéquates pour les rendre plus compétitifs
(a), et pourquoi pas autoriser l'entré des banques islamiques au Maroc pour une
meilleure gérance(b).
Tous d'abord il faut que les responsables marocains aient, une vraie volonté de
promouvoir ces nouveaux produits bancaire, en méconnaissant toutes sortes, de
conviction politiques contraires ou pression défavorable du lobby des banques, car
c'est une question qui intéresse tous les marocains qui veulent voir leur pays en plein
développement, et l'intérêt général bien sûr prévaut à l'intérêt privé de quelques
minorités.
Ensuite il faut prévoir une réglementation fiscale adéquate : premièrement il faut que
l'IS dans Ijara wa iqtinaa soit étalé sur la durée du contrat, deuxièmement la tva
appliquées aux acquisitions d'immeubles doit être diminué, en fin les taxes
d'enregistrement fiscales ne doivent pas être payé doublement, et ce en prévoyant des
mécanismes fiscales appropriés à cette situation.
Par ailleurs l'état doit encourager les banques réticentes, à servir les produits
alternatifs soit par des récompenses fiscales, soit par la pression et ne pas se contenter
de subir leur pression, car de cette manière on créera une concurrence entre ces
banque ce qui va certainement baisser le prix desdites produits. D'autre part il faut que
l'Etat incite les banques, pour envoyer leurs personnels à faire des séjours de
formation dans les banques islamiques du pays de golf, pour qu'ils puissent avoir plus
de compétence en la matière.
Il faut aussi faire des compagnes de sensibilisation, surtout par des personnalités
religieuses et économiques, dans les mosquées comme à la télévision sans ignorer, les
autres moyens de sensibilisation tel que les journaux et internet......Cette compagnes
de sensibilisation doit cibler à la fois les banques et les particuliers, pour les
sensibiliser sur l'importance des produits bancaire islamiques, pour l'économie
marocaine.
Enfin les banques doivent prendre, plusieurs mesures techniques comme par ex
l'adaptation de ces produits avec les demandes des clients, et aussi de faire un
marketing de taille, pour une meilleure commercialisation des nouveaux modes de
financement islamique.
Les banques islamiques sont les établissements financiers, les plus adaptés pour gérer
et commercialiser les nouveaux produits bancaires islamiques, surtout avec leurs
expériences en la matière dans plusieurs pays musulmans et occidentaux.
Ces banques peuvent être définies comme des institutions qui reçoivent des dépôts et
qui exerce toutes les activités bancaires, à l'exception de prêt et d'emprunt à intérêt, et
ce en application des règles du Coran, livre saint des musulmans.
Selon plusieurs experts économiques le Maroc doit avoir plus de courage, et autoriser
l'installation des banques islamiques non seulement pour qu'elles commercialisent eux
même lesdites produits, par une expérience dans ce domaine accumulé pendant
plusieurs années, mais aussi pour que l'économie du pays profite de ce grand succès
qu'elles réalisent, où elles s'installent soit dans les pays musulmans ou encore en
occident (grande Bretagne par ex).
Bibliographie
Ouvrages
Articles de journaux :
Attajdid 18/3/08
Attajdid 15/4/2008
Mémoires :
Études :
Introduction :
PARTIE I : NOUVEAUX PRODUITS ISLAMIQUES « CONCEPTS ET
PRINCIPES GENERAUX »
Bibliographie