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Numerisation Methode Guyon Mass PDF
Numerisation Methode Guyon Mass PDF
Présenté par :
RABENANTOANDRO Andry Zaid
SOW Amadou
Encadré par :
M. Mohammed AIDI
M. Othmen Ben Mekki
Tout d’abord nous remercions les membres du jury qui ont accepté d’éva-
luer notre projet et nous leur présentons toute notre gratitude et nos plus
profonds respects.
nous tenons aussi a remercier l’élève ingénieur Jeanot Jonathan pour l’aide
et les conseils précieux qu’il nous a accordé.
Nos vifs remerciements à notre famille, nos amis et à tout ceux qui nous ont
aidé et inspiré au quotidien. Nos remerciements vont aussi corps professoral
de l’ENIT et aux gens sans lesquels ce projet n’aurait jamais été mené à bien
1
Résumé
REMERCIEMENT 1
Résumé 1
INTRODUCTION 1
2 Méthode de Guyon-Massonet 11
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.1 La théorie des plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.2 La méthode de Guyon-Massonnet . . . . . . . . . . . . 12
2.2 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.1 But . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.2 Paramètres fondamentaux . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3 La modélisation par les éléments finis . . . . . . . . . . . . . 17
3 Système de chargement 18
3.1 Présentation des charges routières . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.2 Le chargement A(l) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.3 Le chargement sur trottoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.4 Le chargement Bc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2
II Numérisation de la méthode Guyon-Massonet 22
4 Numérisation de la Méthode de Guyon-Massonnet 23
4.1 Choix du logiciel de programmation . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.1 Excel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.2 Matlab . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.2 Fonction programmée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.2.1 Fonction de calcul des paramètres fondamentaux et
d’identification de la poutre . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.2.2 Fonction de calcul du coefficient K(e) . . . . . . . . . . 24
4.2.3 Fonction d’étude des cas défavorable . . . . . . . . . . 25
5 Présentation du programme 26
5.1 Données entrées par l’utilisateur . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
5.2 Données calculées et fournies par le programme . . . . . . . . 27
5.3 Les limites du programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
A Code 37
3
Liste des tableaux
4
Table des figures
3.1 Chargements Bc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5
INTRODUCTION
6
Première partie
7
Chapitre 1
Méthode de Courbon
8
1.2 Détermination des réactions
– yi : abscisse de la poutre i
– Ii : l’inertie de la poutre i
– e : abscisse de la charge appliqué P
– P : charge appliquée sur une entretoise
– n : nombre de poutres
n
X
P+ Ri = 0 (1.1)
i=1
n
X
Pe + Ri ∗ yi = 0 (1.2)
i=1
Ri = Ii ∗ (γ + β ∗ yi )
9
Les équations donnent
X
yk ∗ Ik = 0 (1.3)
k
P
γ=P (1.4)
k Ik
Pe
δ=P 2
(1.5)
k Ik ∗ yk
P ∗ Ii
Ri = P ∗ ∆i (1.6)
k Ik
P
Ik
∆i = 1 + P k 2
∗ yi ∗ e (1.7)
k Ik ∗ yk
10
Chapitre 2
Méthode de Guyon-Massonet
2.1 Introduction
Pourquoi cette méthode ?
Dans les paragraphes qui suivent, nous allons expliciter les raisons qui
nous ont poussés à utiliser cette méthode. On distingue plusieurs méthodes
pour calculer les sollicitations dans une dalle :
∂ 4ω ∂ 4ω ∂ 4ω p(x, y)
4
+ 2 2 2
+ 4
=− (2.1)
∂x ∂x ∂y ∂y D
– ω est la fléche
– p la densité superficielle de charge
Eh3
– D = 12(1−ν 2 ) est la rigidité à la flexion de la plaque
11
Considérons une plaque rectangulaire de dimension a * b, avec a ≤ b. La
méthode de résolution se base sur la solution analytique associée au charge-
ment réparti de la forme :
mxπ nyπ
q(x, y) = q0 ∗ sin ∗ sin (2.2)
a b
La solution pour tout type de charge peut alors être obtenue en décom-
posant celle-ci sous la forme :
+∞
X +∞
X mxπ nyπ
q(x, y) = amn ∗ sin ∗ sin (2.3)
m=1 n=1 a b
X +∞
+∞ X mxπ nyπ
ω(x, y) = Amn ∗ sin ∗ sin (2.4)
m=1 n=1 a b
Et les coefficients Amn sont déterminées grâce aux conditions aux limites.[4]
Cette technique de résolution est seulement valable pour les plaques minces
élastiques. Elle est par conséquent très limitée. De plus, l’informatisation de
cette méthode est relativement lourde. En effet, il est nécessaire d’utiliser des
outils mathématiques complexes comme la résolution d’équations différen-
tielles... De nos jours, l’analyse numérique permet de contourner le problème
notamment avec la méthode des différences finies. Cette technique permet
de rechercher des solutions approchées d’équations aux dérivées partielles en
résolvant un système de relations liant les valeurs des fonctions inconnues en
certains points suffisamment proches les uns des autres.
12
Elle a beaucoup été employée avant les progrès informatiques des années
80 car elle offrait des moyens simples pour calculer les sollicitations et les
déformées dans les structures. C’est une solution de référence puisqu’elle
permet en toute simplicité et rapidité de vérifier ou de calculer des ouvrages
entièrement. Elle est d’autant plus performante que le nombre de poutres et
d’entretoises considéré est grand. Elle permet de résoudre les équations aux
dérivées partielles des plaques en passant par des décompositions en séries
de Fourier. Cependant elle repose sur des hypothèses fortes et la géométrie
de l’ouvrage n’est jamais complètement respectée. [2]
2.2 Principe
Le principe de cette méthode est, dans un premier temps, de substituer
au pont réel un pont à structure continue, qui a mêmes rigidités moyennes à
la flexion et à la torsion que l’ouvrage réel. Pour cela, un pavage a été réalisé
comme le montre la figure.
Dans un second temps, le principe est d’analyser de manière approchée
l’effet de répartition transversale des charges en admettant que cette répar-
tition est la même que si la distribution des charges selon l’axe du pont est
sinusoïdale et de la forme :
xπ
p0 = p ∗ sin( ) [2] (2.5)
L
– p est une charge constante
– L est la portée du pont
13
2.2.1 But
L’objectif de cette méthode est de déterminer les facteurs de répartition
transversale se trouvant dans les tables du document de Guyon-Massonet
pour ainsi obtenir les valeurs des moments fléchissant et des moments de
torsions dans le tablier du pont. Il est nécessaire de calculer deux paramètres
fondamentaux en amont : le paramètre de torsion et celui d’entretoisement.
Les sollicitations se trouvant dans la dalle du tablier sont obtenues en effec-
tuant des simples multiplications.
14
Pour les entretoises on a :
BE
ρE = (2.8)
l1
CE
γE = (2.9)
l1
Avec :
– BE = EE ∗ IE
– CE = GE ∗ JE
Ainsi les deux paramètres fondamentaux sont définis dans l’équation
(10)et (11). [2]
s
b ρp
θ= ∗ 4 (2.10)
λ ρE
γp + γE
α= √ (2.11)
2 ∗ ρp ∗ ρE
Avec :
– b la demi-largeur du tablier
– λ la portée d’une travée
Pn
i=1 pi ∗ Ki p ∗ Ki
P
K
η= Pn = = (2.12)
i=1 pi n∗p n
15
K dépend de :
1. La valeur du paramètre de torsion α
2. La valeur du paramètre d’entroisement θ
3. L’excentricité de la charge e
4. L’ordonnée de la poutre considérée y.
5. α=0 =⇒ K0
6. α=1 =⇒ K1
∀ α, l’interpolation de K est donnée par :
√
K = K0 + (K1 − K0 ) α (2.15)
R
K(e)de
η= (2.16)
n∗L
16
2.3 La modélisation par les éléments finis
Comme la plupart des méthodes numériques, la modélisation par éléments
finis permet de résoudre un problème dont la solution analytique ne peut
éventuellement pas être déterminée. Elle fournit une solution approchée de
la solution exacte. Le milieu étudié est discrétisé en plusieurs éléments. La
géométrie d’un élément est caractérisée par un nombre fini de nœuds sur son
périmètre.
Par conséquent, cette méthode de calcul peut être utilisée pour tous les
types d’ouvrage. Cependant, elle est d’autant plus compliquée à configurer
que le nombre de maillage est important.Des logiciels comme « Robot struc-
tural analysisprofessional » utilisent cette méthode de calcul.
17
Chapitre 3
Système de chargement
18
Les coefficients a1 et a2 dépendent de la classe du pont et du nombre de
voies chargées.
Les valeurs de a1 sont regroupées dans le tableau suivant :
On a :
V0
a2 =
V
Avec V la largeur d’une voie. Et les valeurs de V0 en mètre sont regroupées
dans le tableau suivant :
x
M (x) = ηA(l) ∗ ∗ (l − x) ∗ A(l) (3.2)
2
19
Les charges qui sont utilisées dans la justification des éléments de tabliers
prennent le nom de charges locales, celles qui servent à la justification des
fermes maîtresses sont appelées charges générales.
qtr = 450Kg.m−2
qtr = 150Kg.m−2
Pour obtenir des charges linéaires, on multiplie qtr par la largeur du trot-
toir.( Qtr = ltr ∗ qtr ) Le moment fléchissant est défini alors :
x
M (x) = ηQtr ∗ ∗ (l − x) ∗ Qtr (3.3)
2
3.4 Le chargement Bc
Suivant la classe du pont et le nombre de files de camions considérées, les
valeurs des charges du système Bc à prendre en compte sont multipliées par
un coefficient bc dont les valeurs sont indiquées dans le tableau suivant :
20
Figure 3.1 – Chargements Bc
[1]
X
M (x) = ηBc ∗ δbc ∗ bc ∗ (Pi ∗ yi ) (3.4)
21
Deuxième partie
Numérisation de la méthode
Guyon-Massonet
22
Chapitre 4
Numérisation de la Méthode de
Guyon-Massonnet
4.1.2 Matlab
MATLAB (matrix laboratory) est un langage de programmation de qua-
trième génération émulé par un environnement de développement du même
nom ; il est utilisé à des fins de calculs numériques. Développé par la société
The MathWorks, MATLAB permet de manipuler des matrices, d’afficher des
courbes et des données, de mettre en œuvre des algorithmes, de créer des
interfaces utilisateurs, et peut interfacer avec d’autres langages comme le C,
C++, Java, et Fortran. Les utilisateurs de MATLAB sont de milieux très
différents comme ingénierie, les sciences et l’économie dans un contexte aussi
bien industriel que pour la recherche. Matlab peut s’utiliser seul ou bien avec
des toolbox (boîte à outils).
23
Ce qui nous a amené à choisir ce langage vient du faite que l’ENIT nous
a disposé des cours de Matlab pour la résolution numérique pendant notre
première année, et le langage dispose d’une toolbox GUI (Graphical User
Interface) et Application Deployment qui permet de faire facilement des in-
terfaces graphiques et de créer un programme exécutable sur Windows.
√
K = K0 + (K1 − K0 ) α [2]
1 0 0
K0 = 2 ∗ λ ∗ b 2 2
∗ [a ∗ A + b ∗ (B1 + B2)]
sinh (2 ∗ λ ∗ b) − sin (2 ∗ λ ∗ b)
σ
K1 = ∗ [C − D + F + E] [4]
2 ∗ sinh2 (σ)
0 0
avec λ, a , b , A, B1, B2, C, D, E, F des constante définie en Annexe
24
4.2.3 Fonction d’étude des cas défavorable
charge Al
La détermination du CRT dépend beaucoup de l’étude des cas de charge-
ment défavorable appliqués sur la voie du pont. la fonction CRTA l permet de
faire l’étude des cas défavorables pour faire sortir le coefficient ηAl du pont
et le nombre de voie(s) chargée(s)
charge qtr
la fonction CRTA l nous donne le ηqtr en considérant que le cas le plus
défavorable étant les deux trottoirs chargés
Charge Bc
La fonction CRTB c permet l’étude des cas de chargement de file le plus
défavorable et fait sortir le coefficient ηBc du pont.
25
Chapitre 5
Présentation du programme
26
5.2 Données calculées et fournies par le pro-
gramme
– Le programme calcule les inerties, les rigidités de torsion et de flexion
et les paramètres fondamentaux du pont α (paramètre de torsion) et θ
(paramètre d’entretoise)
– Elle donne ensuite la ligne d’influence d’une poutre à une position don-
née par l’utilisateur et les coefficients de répartition ηAl , qtr , Bc et le cas
de chargement le plus défavorable.
– Elle offre aussi la possibilité de sortir une note de calcul qui donne les
différents coefficients des poutres.
27
Troisième partie
28
Chapitre 6
Présentation de l’ouvrage
29
Figure 6.2 – Section d’une poutre
– hd = 0.2
– ba = 0.4
– hp = 1.4
– b0 = 1.517
Ainsi on peut déterminer les moments d’inertie de flexion et de torsion
pour les poutres et entretoises.[4]
Moment d’inertie de flexion Ip =0.149 m4
30
6.2 Étude manuelle de la méthode Guyon-
Massonnet
6.2.1 Paramètres fondamentaux α et θ
s
b ρp
θ= ∗ 4 = 1.35
λ ρE
γp + γE
α= √ = 0.55
2 ∗ ρp ∗ ρE
Interpolation :
Chaque poutre i est repérée par sa position :
1−n
Yi = ∗ b0 + (i − 1) ∗ b0
2
– Donc une des poutres de rive sera repérée par Y9 ' 0.78 b
– Interpolation sur Y : K0.78b =0.88 K0.75b +0.12 Kb
– Interpolation sur α : K0.55 =0.25 K0 + 0.74 K1
– Interpolation suivant θ : Kθ = 21 (Kθ=1.3 +Kθ=1.4 )
31
Grâce aux tableaux de Massonnet [4] et les différentes interpolations,
nous avons eu le tableau suivant :
32
6.3 Résultats
Après les interpolations, nous avons tracé les lignes d’influence des deux
poutres (centrale et rive).
33
La classe du pont :
Largeur chargeable :
Elle est définie par la formule suivante :
Avec :
n le nombre de dispositifs de sécurité ; dans notre cas, on suppose que n=2
donc
Lch = Lr − 1 = 10.5m
Nombre de voies :
Par convention on a :
Lch 10.5
Nv = E( ) = E( )=3
3 3
Lch 11.5
V = = = 3.5m
Nv 3
34
6.4 Comparaison des CRT
Nous allons effectuer une comparaison des CRT(Poutre centrale et de
rive) pour les chargements A(l), Qtr et Bc .
avec les indice num = numérique et man = manuelle
Pour le calcul des CRT, nous avons utilisé la méthode des trapèzes pour
la détermination des aires sous les lignes d’influence. Or avec Matlab, nous
avons pris un pas de 0.01 et par contre dans la méthode manuelle, on a
considéré par obligation un pas de 0.25 assez important sur les erreurs due
au calcul d’intégrale.
35
CONCLUSION
Toutefois le logiciel que notre programme a généré reste encore limité sur
plusieurs aspects. Ainsi, on envisage d’améliorer notre logiciel en y ajoutant
plus de fonctionnalités.
36
Annexe A
Code
37
Bibliographie
52