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1- EQUATIONS D’EQUILIBRE(EDP)
2- LOI DE COMPORTEMENT ET CONDITIONS AUX
LIMITES
3- FORMULATION FAIBLE
4- DISCRETISATION
5- ASSEMBLAGE
6- RESOLUTION
7- ANALYSE DE LA SOLUTION
Formes forte et faible
Particularité de la méthode des éléments finis (MEF):
Discrétiser, non pas la relation
d’équilibre(EDP), mais une forme
« affaiblie » de cette équation.
Vocabulaire : cette forme est appelée sous des noms divers:
Forme faible
Forme intégrale
Forme variationnelle …
− ∆𝒖+𝒌 𝟐 𝒖= 𝒇
Un tel problème est appelé problème aux limites car la fonction
inconnue u doit satisfaire les conditions aux limites u = 0 posées à la
frontière de l’intervalle ouvert δΩ sur lequel l’équation différentielle doit
être satisfaite. Cette condition au bord s'appelle la condition de Dirichlet.
On démontre qu'il existe une solution unique à ce problème d'EDP à
l'aide du théorème de Lax-Milgram.
Dans cette formulation, v est nulle sur le bord (v ∈ V0) ce qui permet
d'obtenir la formulation faible du problème :
Si l'on note:
la matrice A ayant pour composantes les ,
le vecteur U ayant pour composantes les qui sont les
coordonnées de la solution approché sur la base b
le vecteur B ayant pour composantes les . Alors ce problème
revient à résoudre l'équation linéaire de n équations à n
inconnues : AU=B
La matrice A est appelée matrice de rigidité par analogie avec
certains problèmes de mécanique des solides(symétrique et
inversible). On obtient donc l'existence et l'unicité de U=A-1B.
Quand le maillage se resserre cette solution approchée va tendre
vers la vraie solution de l'équation aux dérivées partielles de
départ.
Fonctions de base
On doit après prendre une base de fonctions « adaptées »
au maillage. En général, les fonctions de base utilisées
pour les éléments finis sont interpolantes, c'est-à-dire que
les valeurs nodales sont les valeurs des grandeurs
inconnues aux nœuds.
Représentation élémentaire (ou locale) de variable u:
Le ue(x; t) dans l’ élément (e) a pour expression :
Représentation globale du variable u:
La variable u(x;t) a pour expression sur l'ensemble :
Où:
Les fonctions d'interpolation vérifient les relations :
est équivalent à
Nous obtenons
Pour des conditions aux limites en force aux extrémités en tenant compte
de la loi de comportement intégrée, nous avons :
D’où
avec
Efforts inconnus: D’une manière similaire, leur travail
virtuel élémentaire s’écrit :
Reportons dans la forme intégrale les résultats obtenus pour chaque élément,
Donc, on aura:
• Le travail virtuel élémentaire des efforts extérieurs:
cos 0 c2 cs c 2 cs
sin 2
2
0 EA 1 1 cos sin 0 0 EA cs s cs s
Ke 2
0 cos L 1 1 0 0 cos sin L c cs c 2 cs
2 2
0 sin cs s cs s
Phase d’assemblage
La phase d’assemblage consiste à « assembler » :
toutes les matrices élémentaires en une seule matrice globale [K]
tous les vecteurs élémentaires en un seul vecteur global {F}
L’ étape de l'assemblage consiste a prendre en compte les contributions de
tous les systèmes élémentaires pour construire un système linéaire
global que l'on devra résoudre. La clé de l'assemblage est le tableau
d'adressage des degrés de liberté qui permet de passer du système
élémentaire local (sur un élément K) au système global (sur tout le
domaine ) en fonction de la numérotation des degrés de liberté.
Phase d’assemblage
+
Chapitre 3: les portiques
1. Élément poutre : Flexion simple
De même que pour les treillis, les portiques peuvent être considérés
comme des structures constituées d'un nombre fini d'éléments
(systèmes discrets).
Mise en équations
Par le PFD
Utilisons alors la loi de comportement intégrée, pour obtenir
l'équation locale :
par le PTV
Le PTV appliqué à cet élément donne l’équation intégrale
suivante :
on aura donc a2 et a3 :
Déplacement du nœud 1:
Rotation du nœud 1 :
Déplacement du nœud 2:
Rotation du nœud 2
3.1.3 Matrices élémentaires
L'énergie de déformation associée à notre élément est
Avec
d’où
soit
3.1.3 Matrices élémentaires
La matrice masse de l’élément poutre est
3.1.4 Vecteur force généralisé
Soit un élément poutre sur lequel est appliqué une densité
linéique d'efforts transversaux f. Le travail virtuel de ces efforts
est
avec
3.1.5 Exemple
Cas d’une poutre encastrée-libre:
Une poutre en béton armé de masse volumique =2.5 tonnes/m3
et de module d’élasticité E = 32000 MPa est encastrée à l’une de
ses extrémités et chargée à l’autre extrémité d’une charge
concentrée Fy=-90KN et d’un moment M=60KN.m. Les
caractéristiques géométriques de la poutre sont :
longueur L = 150 cm, largeur b = 30cm, hauteur h = 40 cm
Donc, la matrice de rigidité exprimée dans le repère global:
pour la flexion simple:
Donc, la matrice de rigidité exprimée dans le repère global:
pour la flexion – traction:
Les forces nodales seront données par l’expression :
[Ke ]
où :
{Fe} = vecteur des forces nodales dans le système global d’axes ;
{fe} = vecteur des forces nodales dans le système local d’axes ;
[Ke] = matrice de rigidité dans le système global d’axes ;
[ke] = matrice de rigidité dans le système local d’axes ;
{Ue} = vecteur des déplacements nodaux dans le système global
d’axes ;
{ue} = vecteur des déplacements nodaux dans le système local
d’axes.
Chapitre 3: Élément poutre
3.3. torsion
Formulation d’un élément poutre en torsion (4 d.d.l.)
a. La matrice de rigidité
Considérons la poutre représentée à la figure (2.11) sollicitée par
un moment de torsion mx.
Soit :
Chapitre 3: Élément poutre
3.4. Flexion composée – Traction – Torsion
Pour calculer les portiques nous devons utiliser un élément poutre
tridimensionnel. Cet élément est obtenu par superposition de
trois modèles mathématiques : le modèle de traction, le modèle
de torsion, et le modèle de flexion. Pour la flexion, vous savez
que le problème se décompose en deux problèmes de flexion
plane dans les deux plans principaux de la section droite de la
poutre.