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La relation entre le modelé dévaluation des actifs financiers et le cout

moyen pondère du capital


La Finance en tant que domaine d'étude se divise traditionnellement en deux
spécialités : la finance d'entreprise et la finance de marche. Bien qu'en partie
imbriquées, ces deux spécialités ont des orientations différentes. La finance
d'entreprise s'intéresse aux choix de financement et d'investissement des
entreprises. La finance de marché étudie les marchés financiers, en particulier ce
qui détermine les prix des actifs et la façon dont les investisseurs composent et
gèrent leur portefeuille d'actifs.
Existe-t-il une relation entre le finance d’entreprise et le finance de marche ? ce
projet a pour but de trouver la relation entre finance d’entreprise et finance de
marche en basant sur la relation entre la Medaf(capcm)et le cmpc(wacc).
1- le modelé dévaluation des actifs financiers (capital asset pricing model) :
développée a la fin des années 1950 et pendant les années 1960 a partir des
travaux de Harry Markowitz, William Sharpe, John Litner et jack Treynor.En
basant sur les hypothèses que les investisseurs :
1- sont rationnelles
2- bénéficient des mêmes informations sur les titres
3- cherchent pour un niveau de risque donné a maximise leurs rentabilités
4- détiennent la portefeuille du marché qui contient chaque titre en proportion
de la capitalisation boursière
Le capital Maret line (cml) indique la relation entre la rentabilité d’un portefeuille
et son risque. Le Medaf a pour objectif de transposer cette relation au niveau dun
titre individuel afin de connaitre la rémunération exige de ce titre en fonction de
son risque.
A l’équilibre l’investisseur ne sera rémunérer que pour le partie du risque
systémique qu’il ne peut pas L’éliminer par le diversification et pas pour le risque
total du titre. Et par suite la rentabilité exige d’un titre est égal au taux rf+prime de
risque en fonction du risque systémique, ou ci=rf+𝝱i*(r-rf)
Avec rf le taux sans risque (valeur temps de l’argent)
(r-rf)= prime du risque du marché ou la rentabilité excédentaire requis pour
compenser le risque systémique
𝝱i=cov(r,ri)/var(r) elle représente le rapport entre risque commun entre le titre i et
la portefeuille /risque totale du portefeuille c’est un mesure du risque systématique
du titre i
2- le cout moyen pondère du capital
a partir d’un arbitrage proposee par franco modigliani et merton miller en 1958 et
dans un marche parfait(pas couts des transactions ni taxes)il nexiste pas une
structure financier(la combinaison de la dette et du capital-actions sur le bilan
d’une entreprise.).optimale.
les propositions de MM :
1- dans un marché parfait le valeur d’une entreprise est égale a la valeur de
marche des flux de trésorerie de ces actifs
2- le cout des capitaux propres d’une entreprise endettée augmente avec le
levier de l’entreprise exprime en valeur du marche
Soit :
Vu= valeur d’une entreprise non endette (valeur de l’actif économique)
Vcp=valeur des capitaux propre d’une entreprise endette
Vd= valeur des dettes dune entreprise endette
ru=rentabilité des actifs économiques
rd=rentabilité des dettes
rcp=rentabilité des capitaux propres dune entreprise endette
1- vu=vcp+vd
𝑣𝑐𝑝 𝑣𝑑
2- 𝑟𝑢 = 𝑟𝑐𝑝 ∗ + 𝑟𝑑 ∗
𝑣𝑑+𝑣𝑐𝑝 𝑣𝑑+𝑣𝑐𝑝
𝑣𝑑
𝑟𝑢− 𝑟𝑢∗𝑣𝑑+𝑟𝑢∗𝑣𝑐𝑝−𝑟𝑑∗𝑣𝑑 𝑣𝑑
𝑣𝑐𝑝+𝑣𝑑
 𝑟𝑐𝑝 = 𝑣𝑐𝑝 = =𝑟𝑢 + ∗ (𝑟𝑢 − 𝑟𝑑)
𝑣𝑐𝑝 𝑣𝑐𝑝
𝑣𝑑+𝑣𝑐𝑝

3- Le cout moyen pondérée du capital est toujours constante est égale a la


rentabilité des capitaux propres d’une entreprise non endette
Limite des propositions mm:
Les résultats de Modigliani Miller signifient, réciproquement, que la
structure financière d’une entreprise influence sa valeur financière si les
marches financiers ne sont pas parfaits, en effet la déductibilité fiscale des
charges d’intérêts est un source des gains pour les actionnaires et les
créanciers
Economie d’impôt =taux d’imposition*charges d’intérêts
Et soit :
Rcmpc=cout moyen pondéré du capital
𝑣𝑐𝑝 𝑣𝑑
𝑟𝑐𝑚𝑝𝑐 = ∗ 𝑟𝑐𝑝 + ∗ 𝑟𝑑 ∗ (1 − 𝑡𝑖𝑠)
𝑣𝑐𝑝 + 𝑣𝑑 𝑣𝑑 + 𝑣𝑐𝑝
Et la valeur d’une entreprise endette sera égale a valeur d’une entreprise non
endette + valeur actuel des sommes des économies d’impôts liée aux charges
d’intérêts
3- la relation entre cout moyen pondéré du capital et le modèle d’évaluation des
actifs financiers
3-1 la validation des propositions mm par le Medaf
Pour faire face a la vision traditionnelle concernant la structure financier quelle
suppose qu’Ilya une structure financier optimale qui permet aux investisseurs de
bénéficier d’un différence entre le cout du capital et le cout de dette. Mm on
démontrer que cette différence n’est qu’une compensation d’un risque additionnel
supporter par les investisseurs, en effet le “gearing” introduce un risque additionnel
lie au financement. Les investisseurs donc supportent deux types de risque : le
risque lié a l’activité entrepreneuriale et le risque lié au financement.
La validation de cette proposition est due à le medaf
Soit 𝝱u= sensibilité de la rentabilité des actifs économiques au risques systémiques
𝝱cp=sensibilité de la rentabilité des capitaux propres au risques systématiques
𝝱d= sensibilité de la rentabilité des dettes au risques systématiques
Dans un marché parfait :
𝒗𝒄𝒑 𝒗𝒅
𝛽𝑢 = 𝞫𝒄𝒑 ∗ + 𝞫𝒅 ∗
𝒗𝒅 + 𝒗𝒄𝒑 𝒗𝒅 + 𝒗𝒄𝒑
𝒗𝒅
𝛽𝑐𝑝 = 𝞫𝒖 + ∗ (𝞫𝒖 − 𝞫𝒅)
𝒗𝒄𝒑
Et en présence d’impôt :

𝒗𝒄𝒑 𝒗𝒅
𝛽𝑢 = 𝞫𝒄𝒑 ∗ + 𝞫𝒅 ∗
𝒗𝒄𝒑 + 𝒗𝒅 ∗ (𝟏 − 𝒕𝒊𝒔) 𝒗𝒄𝒑 + 𝒗𝒅 ∗ (𝟏 − 𝒕𝒊𝒔)
3-2 le 𝝱 délévéragé
Lorsqu’une entreprise n’est pas cotée et que l’on cherche à déterminer son coût du
capital, soit pour l’évaluer, soit pour servir de taux de rentabilité minimum en
matière de choix d’investissement, on déterminera d’abord le ß d’entreprises
comparables. Celles-ci, situées dans le même secteur d’activité n’ont pas
nécessairement la même structure financière que celle de l’entreprise étudiée, d’où
un biais. Pour le neutraliser, on calcule des ß dits “ déléveragés ” qui correspondent
au ß de l’entreprise, hors impact de sa structure financière, il s’agit du ß de l’actif
économique.
Ce mode de calcul du ß de l’actif économique repose cependant sur deux
hypothèses très fortes, posées par Franco Modigliani et Merton Miller dans leur
article de 1963 :
L’entreprise s’endette au taux de l’argent sans risque, et ce quelle que soit sa
structure financière ;
La valeur de l’actif économique de l’entreprise endettée est égale à celle de
l’entreprise non endettée plus la valeur de l’économie d’impôt (due à la
déductibilité fiscale des intérêts) calculée comme le montant de l’endettement net
multiplié par le taux d’IS.
References: https://www.vernimmen.net/Lire/Lettre_Vernimmen/Lettre_23.html

https://www.pwc.com/mt/en/StudentMaterial/2018/Portfolio%20theory%2C%20C
APM%2C%20WACC%20and%20optimal%20capital%20structure_20072018.pdf
https://www.chegg.com/homework-help/questions-and-answers/explain-static-
theory-capital-structure-using-graph--describe-meaning-term-ru-re-wacc-rox--
q26142077
https://www.wallstreetprep.com/knowledge/wacc-weighted-average-cost-capital-
formula-real-examples/
bibliographies: Finance d'entreprise 2010 (8e édition)Pierre Vernimmen, Pascal
Quiry, Yann Le Fur,Dalloz 26 aout 2009

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