Voltaire

Candide, III

Pièce d’anthologie de la littérature

Cf. programme de 1e

« Si » hyperbole : on est dans l’extrême

Effet de chute : « les deux armées »

Succession d’instruments/ chute avec l’antiphrase « harmonie telle… qu’en enfer ».

Problème estimation des chiffres. Indécence de l’imprécision (on parle de morts)

« du meilleur des mondes » : ironie

« raison suffisante » allusion philosophique
Détournement de la formule
Absurdité

Manque de précision indécente de nouveau

« boucherie héroïque » oxymore

« te Deum » les 2 : absurde

« selon les lois du droit public »

Image du 2e paragraphe : mamelles sanglantes cf. d’Aubigné

Renversement vie/mort

« besoin naturel des héros » : périphrase et euphémisme. Ironie par antiphrase : car le viol ce
n’est pas rien.

« théâtre de la guerre » : à la fois choquant (la guerre n’est pas un spectacle) et vrai (des
façons de faire rituelles, presque mécaniques de la guerre, qui est presque un jeu avec ses
règles et ses passages obligés).

Synthèse :
Le texte tout entier est une dénonciation de ce monde dont seuls les philosophes trouvent qu’il
est bien fait.
Dénonciation, blâme des intellectuels, blâme de cette opinion molle qui ne s’offusque de rien
ou qui excuse ou minimise tout.
La dénonciation est ici efficace car :
- narration,
- rire,
- surprise (oxymore) etc.