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En trente ans, en matière de sexe, nous avons gagné un peu plus de deux
partenaires et dix années de vie sexuelle ! C'est ce que révèle l'enquête sur la
sexualité en France menée par l'Ined et l'Inserm en 2007. Réalisée auprès de 12
364 personnes âgées de 18 à 69 ans, elle fait permet de mesurer l'évolution des
pratiques.
> En 50 ans, l’âge du premier rapport sexuel a diminué, passant de 18,8 ans à
17,2 ans pour les garçons, et de 20,6 à 17,6 ans pour les filles.
> Le nombre de partenaires sexuels a augmenté pour les femmes : de 1,8
partenaire en 1970 à 4,4 en 2006. Les hommes, eux, ont en moyenne 11,6
partenaires sexuelles dans leur vie.
> L'allongement de la vie sexuelle : il y a 38 ans, les femmes en couple de plus
de 50 ans n’étaient que 53 % à déclarer une activité sexuelle dans les 12
derniers mois. Elles étaient 77 % il y a 15 ans et sont près de 90 % aujourd’hui,
d'autant que la fréquence des rapports sexuels a augmenté. Une évolution
considérable, en matière de sexe...
Le sexe féminin
Bien connaître son corps, c’est essentiel. Un petit point sur l’anatomie du sexe
féminin s’impose.
Les cycles
Le mode de fonctionnement des organes sexuels féminins est établi selon un
cycle bien défini qui se répète tous les 28 jours. La première phase voit les
ovaires produire des hormones afin de faire mûrir un ovule, et dure environ 12 à
14 jours. Pendant ce temps, l’utérus se prépare à recevoir l’arrivée d’un éventuel
embryon (c’est-à-dire un ovule fécondé par un spermatozoïde). A l’issue de cette
maturation, l’ovule est expulsé dans l’une des trompes : c’est ce qu’on appelle
l’ovulation. Sa durée de vie n’est que de quelques jours, et c’est à ce moment
seulement qu’il pourra être fécondé par un spermatozoïde. Il glissera alors jusque
dans l’utérus pour se développer et donner naissance à un fœtus. Si ce n’est pas
le cas, il meurt, et la paroi interne de l’utérus se désintègre progressivement. Le
sang qui la compose s’écoule alors via le vagin, ce sont les menstruations (les
règles), et les ovaires se remettent à produire des hormones pour un nouvel
ovule.
Son anatomie
Souvent confondu avec la vulve, qui est la partie externe de l’appareil génital, le
vagin, lui, est interne. Organe creux, il s’ouvre au niveau de la vulve et des
petites lèvres, et se termine au niveau du col de l’utérus. Il mesure en moyenne 8
cm. Plus étroit vers la vulve, il s’élargit vers le fond. A noter que le vagin est
fermé, du fait de ses deux parois rapprochées. Seul un orifice très étroit à
l’entrée de l’utérus permet au flux des règles ou aux spermatozoïdes de se frayer
un passage. De plus, ce n’est pas un tube vertical ; il a plutôt une forme coudée,
oblique dans la partie inférieure et presque horizontale dans sa partie supérieure.
L’hymen
C'est l'hymen qui sépare le vagin de la vulve. Symbole de virginité, il s’agit d’un
petit repli de muqueuse de forme et d’épaisseur variables, mais généralement
épais de moins d’un millimètre. Toutefois, il peut aussi être distendu par la
pratique de certains sports, ou par l’utilisation de tampons. En général, lors du
premier rapport sexuel, l'hymen est rompu, ce qui explique les saignements qui
peuvent se produire chez certaines femmes.
La flore vaginale
Ce terme désigne la population bactérienne située dans le liquide qui recouvre
les parois du vagin. Ces bactéries jouent un rôle protecteur essentiel. Elles
préservent un pH acide à l’intérieur du vagin, ce qui empêche le développement
de maladies comme les mycoses. Procéder à un nettoyage de l’intérieur du vagin
peut tuer ces bactéries protectrices.
Bien connaître son corps, c'est La clef pour maximiser son plaisir au lit. Ça permet
aussi de mieux comprendre son fonctionnement physique et de ne pas s'inquiéter
au moindre signe déroutant. Voilà pourquoi Auféminin vous a concocté une petite
leçon d'anatomie.
Le Sexe et vous
Faire l'amour, c'est une obligation sociale
Je n’ai jamais fait l’amour. Mais honnêtement, je n’y pense pas. Je ne vois pas ce que ça
peut avoir d’indispensable. Quand j’en parle avec mes copines, elles me disent que je ne
sais pas ce que je rate, et elles ne comprennent pas que je n’ai pas envie d’essayer.
Juste pour voir ce que ça fait. C’est l’argument le plus bête du monde ! Ça marche avec
tout : la coke ou le saut en parachute !
Faire l’amour, c’est comme avoir un GPS ou un téléphone portable dernier cri : une
obligation sociale. Moi, je dis non. Mais je ne dis pas jamais. Honnêtement, je n’ai pas
encore rencontré d’hommes avec qui j’ai envie de construire quelque chose. J’ai des
amis mecs, que j’adore, que je trouve très fins, très drôles et même très beaux, mais je
n’ai aucune attirance pour eux. Et je n’en ai pas non plus pour les filles. Je n’ai pas de
libido en fait.
L'avis de la psy
Quant à l’absence de libido, elle peut s’expliquer par le fait que si elle n’a jamais
été très active, elle peut s’éteindre. C’est le cas dans certains couples. Là, ça
peut poser un problème. Mais quand on est célibataire, on gère soi-même. Et
Muriel a l’air de le faire très bien. Il n’y a pas d’obligation à avoir une vie sexuelle.
Tous les mecs vous le diront : je suis un super coup ! Au lit, j’assure. Enfin, jusqu’à un
certain point… En fait, je mise tout sur les préliminaires. Caresses, massage, fellation, je
suis la reine. Mais pas de pénétration. Jamais. Ça me dégoûte… L’idée me dégoute. Le
mot aussi d’ailleurs. Je ne sais pas pourquoi. Mais jusqu’ici je le vivais plutôt bien. Enfin,
c’est paradoxal de dire ça, puisque j’ai quand même conscience qu’il s’agit d’un blocage.
L'avis de la psy
Je suis timide. Maladivement timide. Depuis toujours. A l'école, j’étais déjà celle qui
passait ses récrés toute seule au fond de la cour. Quand les gens venaient me parler,
j’avais tellement peur que souvent je ne répondais pas. Depuis, je me suis, un peu
soignée. Je réponds. Mais je le fais tellement bas, que personne ne m’entend.
"Je fais fuir les garçons"
Il parait que certains garçons trouvent ça mignon… Moi, je crois surtout que ça les fait
fuir. Quand un garçon me plaît, évidemment, je ne fais rien pour qu’il le sache. Je me tais
et j’attends que ça passe. Et souvent il ne se passe rien. C'est simple.
En revanche, quand je plais à un garçon, c’est beaucoup plus compliqué. Il vient me voir
et je suis tellement gênée qu’il pense que je suis idiote. Il n’y a que quand je suis un peu
pompette que je me lâche un peu. Une fois, j’ai en même laissé un m’embrasser. Mais
quand il m’a proposé de venir chez lui, je n’ai pas osé le suivre.
C’est un cercle vicieux. Je sais que coucher m’aiderait à surmonter ma timidité. Mais
pour coucher, il faudrait déjà que je sois un peu moins timide…
L'avis de la psy
L'avis de Magalie Favre, psychologue :
Le problème dépasse, bien sûr, le cadre de la sexualité. Et je ne suis pas certaine,
loin de là, comme semble le penser Clarisse, que "coucher" l’aidera à dépasser sa
timidité. Ce n’est pas une solution. Ce serait un pansement sur une jambe de
bois. Un placebo. Non, le traumatisme est plus profond.
Clarisse cherche à disparaître. Elle refuse d’exister. Elle cherche la transparence.
La première chose à faire, c’est donc d’apprendre à se connaître. Il faut qu’elle
prenne conscience d’elle-même. De son corps, de ses capacités.
Le problème n’est même pas qu’elle ne s’aime pas, c’est qu’elle ne se reconnaît
pas ! Il faut absolument qu’elle consulte. Ne serait-ce que de faire cette
démarche, ce serait déjà un grand pas en avant.
Avoir un problème, c’est être vivant. Ensuite, elle pourra travailler sur la
conscience et sur la confiance. Et là, je ne me fais aucun souci, les garçons qui
viennent la voir aujourd’hui, continueront de la solliciter. Sauf qu’elle pourra
répondre à leurs attentes. Et vivre, enfin, la vie qu’elle mérite.
L’EJACULATION FEMININE
Lors de vos ébats sexuels, au moment de l'orgasme, certaines femmes dites "femmes
fontaines" éjaculent mais pas toutes. C'est normal, ne vous en inquiétez pas. On vous dit
tout sur l'éjaculation afin de vivre une sexualité épanouie.
Très attendue et bien souvent appréhendée, la perte de la virginité est une étape
importante dans la vie d’une femme. Mais entre 15, 17 et 19 ans, quel est le
meilleur âge pour avoir son premier rapport sexuel ? Petits conseils pour savoir
quel est le moment idéal.
Perdre sa virginité, c'est-à dire ?
Techniquement, une femme est encore vierge lorsque son hymen (la membrane
souple située à l’entrée du vagin) est encore intacte. Lorsqu’il y a rapport sexuel,
et donc pénétration, le pénis de l'homme s'introduit dans le vagin et déchire
l'hymen. De légers saignements peuvent alors se produire. C’est ce que l’on
appelle la défloraison ou la perte de virginité.
De nombreuses idées reçues circulent néanmoins sur la perte de virginité. Une
petite mise au point s'impose : on ne peut pas perdre sa virginité en montant à
cheval. En revanche, la pratique d’un sport régulier comme la danse ou
l’équitation peuvent assouplir l'hymen, ce qui rendra la première pénétration
moins douloureuse.
L’âge idéal
Sur le plan légal, on considère la majorité sexuelle des filles et des garçons à
15 ans… Mais cela ne veut pas dire que si l'on est encore vierge à 16 ans, on
n'est pas dans la norme ! Concernant le premier rapport sexuel, il n’y a pas d’
"âge normal", tout dépend de sa maturité physique et psychologique… Et du
contexte.
Prête dans son corps... Et dans sa tête !
Avoir son premier rapport sexuel doit rimer d’abord avec envie. Vous devez être
suffisamment mature au niveau de votre sexualité et de vos désirs pour pouvoir
les assumer. Avec l’adolescence, le corps s’est métamorphosé, il a pris peu à peu
sa morphologie d’adulte et votre libido s’est réveillée. Vous avez découvert
comment vous donner du plaisir toute seule et vous vous sentez totalement
épanouie à ce niveau-là.
Vous avez donc atteint une relative maturité physique, mais pour l’instant, votre
rapport à la sexualité reste solitaire et de l’ordre du fantasme. Etes-vous prête
psychologiquement à dévoiler votre intimité et à partager votre plaisir avec
un homme ? Parfois, le corps se développe plus rapidement que la tête, mais
pour passer à l’acte, il faut que les deux soient en adéquation.
Le meilleur contexte
Une fois que vous êtes prête physiquement et psychologiquement, reste à
trouver la bonne personne. Il faut qu'il vous plaise vraiment, et vous
inspire suffisamment confiance pour que vous ayez envie de faire l’amour avec
lui. Le contexte a lui aussi son importance. Il Vous devez aussi vous sentir
totalement à l’aise avec lui, en sécurité. Surtout pour la première fois : si vous
êtes tendue, vos muscles vaginaux vont se contracter et la pénétration sera
douloureuse.
Attendez de rencontrer un homme avec lequel vous vous sentez bien pour
franchir le pas, même si cela peut vous sembler frustrant… La frustration fait
partie de la vie et pimente aussi la sexualité !
Dédramatiser
Certaines attendent d’être réellement amoureuses pour perdre leur virginité.
Et elles ont raison : c’est une étape essentielle dans la vie d’une femme, qu’il
ne faut surtout pas gâcher. Cette première expérience est déterminante
pour votre future vie sexuelle. Mal vécue, elle peut générer des blocages et
des traumatismes. Prenez votre temps, rien ne presse : la vie est bien faite et les
choses se feront lorsqu’elles devront se faire.
D’autres choisissent un homme plus expérimenté qui leur plaît mais dont elles
ne sont pas amoureuses. Elles veulent juste se débarrasser de ce qu’elles
considèrent comme un fardeau afin d’aller de l’avant dans leur vie sexuelle. Si
elles sont sûres d’assumer leur choix et qu’elles ne font pas l’amour pour faire
comme tout le monde, alors pourquoi pas ?
Dans les deux cas, le plus important est de se sentir prête, et de dédramatiser
la chose : la première fois n’est jamais sensationnelle, mais elle ouvre la porte
aux suivantes, bien plus agréables !
Les précautions indispensables
Peu importe votre âge, si vous décidez de perdre votre virginité, vous devez
absolument consulter un gynécologue afin qu'il vous prescrive une
contraception adaptée… N’oubliez pas non plus d’utiliser des préservatifs :
seules protections contre les MST, ils empêchent aussi les infections plus
bénignes et sont indispensables !
Quiz sur le clitoris
Où est-il ?
Question 1/12 :
Question 2/12 :
Un peu d'anatomie... ►
Question 3/12 :
• Le gland
• La vulve
Côté sensibilité
Question 4/12 :
Pour le plaisir
Question 5/12 :
Question 6/12 :
Question 7/12 :
• Non
Un peu d'histoire...
3 935 4910 /mag/couple/d305
Question 8/12 :
Vos pratiques
3 935 4935 /mag/couple/d305
Question 9/12 :
Attention danger ! ►
Question 10/12 :
On nous croit fragiles, sentimentales et moins portées sur le sexe que ces
messieurs. Stop aux idées reçues ! Pour vous, on lève le voile sur la sexualité
féminine.
3- Les femmes parlent plus de sexe entre elles que les hommes
Pas forcément. Les femmes parlent beaucoup de sexe entre elles. Une fois les
prémices romantiques de la rencontre racontés, elles passent sans difficultés aux
détails plus croustillants. Les hommes en parlent tout autant mais plus
globalement. Ils préfèrent se dire si c’était bien ou pas, sans nécessairement faire
de longs exposés très détaillés. Nous en parlons donc différemment, mais pas
plus !
Yasmine, 30 ans
Des débuts explosifs
Sur le plan sexuel, ma grossesse ne s’est vraiment pas passée comme je m' y
attendais. Au 1er trimestre, c’était le pied ! J’ai eu la chance de ne pas avoir de
symptômes trop forts (comme les nausées par exemple), et avec mon mari, nous
étions tellement heureux de cette bonne nouvelle que notre sexualité s’est
épanouie. En plus, je me sentais "femme", et encore plus désinhibée qu’avant !
Bouquet final
Et au 3e trimestre, tout est reparti comme en 40 ! J’étais plus à l'aise avec mon
ventre, plus disponible, très amoureuse, et ma libido était au top ! Je vais même
faire un aveu : j'ai eu recours à des orgasmes solitaires la nuit car je me suis
rendue compte que cela m'aidait parfaitement à me rendormir et à réguler mon
sommeil...
Laure : "Mon gros ventre lui faisait peur"
Laure, 29 ans
Situation inversée
Toutes mes amies m’avaient dit que ma libido allait flancher pendant ma
grossesse, qu’il fallait que je m’y prépare… Et bien contrairement à elles, moi
j’avais très envie ! Mais la panne de désir, ça a été du côté de mon chéri. Dès que
les 1ers changements physiques sont apparus, je l’ai senti plus distant, moins
tactile. Le soir venu, il disait qu’il était trop tard, qu’il était fatigué... il avait
toujours une bonne excuse ! Les rares fois où on commençait à se câliner, il
perdait rapidement tous ses moyens.
La discussion
J’ai alors essayé de faire des efforts, de bien m’habiller, de porter de la lingerie
sexy… mais rien n’y faisait ! Un soir, je lui ai demandé droit dans les yeux ce qu’il
avait, s’il voyait quelqu’un, s’il me trouvait moche. Et il m’a alors révélé qu’il
n’arrivait plus à me voir comme une femme, mais comme une future maman ! Il
m’a aussi dit qu’il avait peur de faire mal au bébé, ou à moi, peur de
"m’écraser"… J’ai donc tenté de le rassurer au maximum, mais en 9 mois, nos
câlins se sont comptés sur les doigts de la main !
Et après…
Heureusement, quelques mois après l’accouchement, tout est rentré dans l’ordre.
J’ai fait beaucoup d’efforts pour que mon chéri ne se sente pas lésé par rapport
au bébé, qu’il garde sa place d’homme et surtout, pour rester une femme et pas
seulement une mère.
Julie : "Je ne supportais plus qu’il m’embrasse"
Julie, 32 ans
Changement d'attitude
J’ai toujours aimé les câlins, j’étais même plutôt active de ce côté-là, mais dès les
1res semaines de grossesse, ça a été le néant total ! Dès que mon copain
s’approchait de moi, je le repoussais. Je ne supportais pas qu’il me touche, ni
même qu’il m’embrasse ! Au début, je mettais ça sur le compte des nausées,
mais quand elles ont fini par passer et que ma libido n’est pas revenue, j’ai dû me
rendre à l’évidence : ma grossesse m’avait rendue frigide !
Un corps sans désir
Je n’aimais pas voir mon corps changer, je ne me reconnaissais plus. Je me
trouvais grosse et moche ! Je me rendais bien compte que mon ami en souffrait,
alors parfois j’essayais de me forcer, mais c’était encore pire car il s’en rendait
compte ! Le pauvre, quand j’y pense... Il ne se plaignait pas, il est resté très à
l’écoute et ne s’est jamais lassé. Pourtant, avec lui je n’étais pas tendre : je ne lui
donnais plus aucune marque d’amour, plus de bisous, plus de câlins.
Avec le recul
Ce n’est qu’après l’accouchement, une fois que je me suis réapproprié mon
corps, que j’ai été plus disponible pour lui. Avec le recul, je me dis qu’il a
vraiment du mérite ! Car plus que de sexe, c'est de tendresse dont je l'ai privé
pendant presque 9 mois.
Véronique : "Je faisais constamment des rêves érotiques"
Véronique, 37 ans
Renaissance
Dès l’arrêt de la pilule, avant même d’être enceinte, j’ai senti que mon désir
sexuel grandissait. Puis, lorsque je suis tombée enceinte, ma sexualité s’est
totalement révélée. J’ai ressenti des choses que je n’avais jamais connues
auparavant, nous avons testé des positions inédites, et même l’intensité de mes
orgasmes s’en est trouvée changée.
Une libido au top
C’est comme si j’étais une nouvelle femme, aussi bien physiquement que
psychologiquement. Je me trouvais belle et désirable comme jamais !
A la fin de ma grossesse, il m’arrivait souvent de faire des rêves érotiques
tellement puissants que j’en étais réveillée ! Ça ne m’était jamais arrivé, et
j’avoue que c’est un peu déstabilisant, car mon partenaire ne faisait pas toujours
partie du rêve. Mais j’en ai discuté avec ma gynéco, et elle m’a appris que c’était
fréquent chez les femmes enceintes cette "poussée de désir".
Caroline, 30 ans
Prudence
Ma plus grosse hantise, tout au long de ma grossesse, a été de faire une fausse
couche. J’en avais malheureusement été victime quelques années auparavant, et
cette possibilité m’angoissait énormément. Je faisais tout pour éviter un
accident : plus de sport, plus de voyages en voiture…
Peur au ventre
Côté câlins, même si mon médecin m’avait rassurée en me disant que je ne
craignais rien, j’avais malgré tout très peur de déclencher un accouchement
prématuré. Du coup, à chaque fois que l’on faisait un câlin avec mon mari, je ne
pensais qu’à ça ! Je lui répétais de ne pas aller trop vite, ni trop fort… ce qui
brisait inévitablement la magie de l’instant. Il m’était devenu impossible de me
détendre et de ne penser à rien, donc les moments de tendresses sont devenus
rares.
Hors de danger
Plus les semaines passaient, plus je me sentais rassurée, jusqu’au 8e mois où je
savais que tout irait bien pour le bébé, même s’il se décidait à sortir avant
terme ! J’ai alors commencé à me détendre, et mon désir sexuel est revenu petit
à petit… et finalement, mon bébé est arrivé pile à l’heure !
Les conseils de la gynécologue
Le phénomène de l’orgasme
D’où vient cette vague de plaisir incommensurable ? Qu’est-ce qui se passe dans
notre corps pendant l’orgasme ? Retour sur ce phénomène physique que l’on
aime tant.
L’orgasme Feminin
Toutes les femmes en parlent, toutes souhaitent l'atteindre. D'où vient l'orgasme
féminin, comment se produit-il, pourquoi est-il si agréable ? Zoom sur les
mystères de ce phénomène que l'on aime tant.
Toutes les femmes en parlent, toutes souhaitent l'atteindre. D'où vient l'orgasme
féminin, comment se produit-il, pourquoi est-il si agréable ? Zoom sur les
mystères de ce phénomène que l'on aime tant.
Définition
L’orgasme vient du grec "orga" : bouillonner d’ardeur. C'est un plaisir intense,
foudroyant
qui survient brutalement après une période d'excitation. C'est la jouissance la
plus intense que peut ressentir un être humain. S'ensuit un moment de détente,
de bonheur et d'apaisement.
Questions Relations-Emotions
Mon partenaire arrive très vite au plaisir, mais moi, c’est
nettement plus lent. Pourquoi cette différence ?
Un homme arrive généralement plus vite au plaisir parce que c’est dans la nature
de son fonctionnement. Mais il faut savoir que plus son plaisir est rapide et plus il
est superficiel. Le plaisir féminin est généralement plus profond, mais plus lent à
venir. Et pour que lui aussi connaisse un plaisir profond, il doit apprendre à
prendre tout son temps. L’idéal est donc que vous lui appreniez à se ralentir, tant
pour votre plaisir que pour le sien.
La réponse du sexologue :
Deux éléments successifs ET subjectifs sont nécessaires pour
pouvoir qualifier d'orgasme la sensation éprouvée par la femme.
En premier lieu, celle-ci sent que quelque chose de très bref vient
de s'achever, après une poussée d'excitation. Ce "quelque chose"
est très subjectif, c'est pourquoi, je ne lui donne pas de nom. Ce
peut être une émotion très brève, qui peut être intérieure, muette
et totalement invisible de l'extérieur, sans cris ni gesticulations.
A cette sensation d'achèvement, succède un sentiment de satiété
et d'apaisement qui peut aussi être très bref. Car la femme -
toutes les femmes - a la possibilité physique d'avoir envie de
recommencer aussitôt après, plusieurs fois de suite... avant de se lever, de
s'habiller et de vaquer à ses occupations.
Et c'est bien ce que lui envie l'homme. La sexualité féminine le dépasse !
Chaque premier orgasme est unique, rapide ou lent, précoce ou tardif, explosif ou
profond, inattendu ou très recherché. Pardon à celles dont nous avons gardé les
témoignages pour nous. Nous en avions beaucoup et il a fallu choisir.
Mon plus
J'ai découvert l'orgasme multiple. Un homme et un seul a été capable de m'amener à ces
orgasmes multiples et violents… mon mari. Ce sont les plus fabuleux. Ils arrivent
généralement à un moment du cycle plus propice...et après une période d'excitation très
forte. Cela fait un effet de vagues successives qui sont divines, qui durent quelques
secondes, et cela semble toujours à la fois long et bien trop rapide.
Le secret
Le secret de l'orgasme, pour moi, c'est cet abandon à l'autre, cette confiance… et le
temps. Beaucoup d'hommes ne prennent pas le temps ou ne savent pas y amener leur
partenaire parce qu'ils sont pressés. Je pense que pour y parvenir à deux, il faut un
homme qui a décidé de donner du plaisir à sa partenaire avant de prendre le sien.
L'avis du spécialiste
C'est à l'adolescence que Leslie a découvert l'orgasme clitoridien. Il est venu d'abord du
mental, car elle décrit bien que c'est à partir de l'excitation mentale qu'elle a découvert
l'orgasme. Et puis, cela semble parfaitement naturel à Leslie d'avoir des orgasmes en
couple, ce qui est logique quand on connaît déjà ce plaisir seule. Le corps est entraîné au
plaisir et le retrouve dans un rapport de couple.
Comment
Nous nous embrassions, nous nous tenions enlacés l'un contre l'autre. Ensuite, quand il
entrait en érection, je faisais en sorte que son pénis touche mon clitoris. Et, par des
mouvements simultanés et à ces moments-là, je me sentais vraiment bien et j'arrivais au
septième ciel.
Ma déception
Après mon premier amant qui m'a fait découvrir le plaisir par des caresses, externes, j'ai
rencontré, deux ans après un autre type. J'ai eu des relations sexuelles avec lui, mais je
n'ai jamais eu d'orgasme parce qu'il ne voulait pas comprendre que c'est en touchant
mon clitoris et en le frottant par des mouvements simultanés que je pouvais avoir un
orgasme. J'ai été très malheureuse de cette incompréhension.
Ma difficulté à m'expliquer
J'ai expliqué à mes amis comment j'ai eu des orgasmes sans relations sexuelles de
pénétration, et ils refusaient de me croire. C'était pourtant vrai j'ai eu des orgasmes à
l'aide de mon clitoris !
L'avis du spécialiste
Il est étonnant de constater qu'au XXIème siècle, il y ait encore des personnes qui ne
croient pas à l'orgasme clitoridien ! C'est pourtant l'orgasme que connaissent la majorité
des femmes, et pour cet orgasme, la pénétration vaginale n'est pas nécessaire !
Comment
Cette fois-là, nous avions commencé en position du missionnaire, il y allait doucement,
très tendrement, toujours à me faire des papouilles en même temps, et surtout, il se
frottait bien sur moi. Il y avait donc le frottement sur le clitoris en plus de la pénétration,
et comme il y allait très doucement, cela a pris des heures. Et vers la fin, d'un coup, il y
est allé plus vite et plus violemment, et c'est arrivé !
Quel ressenti ?
Même si l'orgasme lui-même n'a duré que 10 secondes, ce fut le meilleur moment. Il m'a
fallu au moins 30 minutes avant que je m'en remette. Je ne pourrais même pas décrire la
sensation que j'ai eue.
Ma particularité
Je pense que, dans mon cas, la meilleure chose pour avoir du plaisir c'est la pénétration
par derrière, que ce soit à 4 pattes ou sur le ventre ? C'est toujours celle qui me fait
vraiment jouir, surtout si, de temps en temps, je reçois aussi quelques caresses sur le
clitoris…
L'avis du spécialiste
Pour de nombreuses femmes qui connaissent le plaisir vaginal, une stimulation associée
du clitoris sert d'accélérateur ! Et puis, peu d'hommes savent que ce qui fait jouir une
femme, c'est plutôt la douceur et la lenteur. Eux sont plutôt sensibles, pour atteindre
l'orgasme à la vitesse et l'énergie !
Carrément vaginal
Quand ?
J'ai beaucoup de chance, j'ai découvert l'orgasme à 18 ans. De chance oui, car
apparemment ce n'est pas si fréquent que cela. Beaucoup de femmes n'y accèdent pas
si rapidement. Ce n'était pas mon premier petit copain, mais un garçon que j'aimais
beaucoup.
Et ensuite ?
Pendant longtemps, je me suis sentie obligée de simuler pour lui prouver que je n'étais
pas indifférente dans les autres positions. A présent on en a discuté, il sait que l'orgasme
n'est pas systématique chez une femme, il ne cherche pas à "me forcer" et on se
retrouve souvent dans les positions qui me facilitent la jouissance. Et j'ose aussi lui dire
quand il "dure trop longtemps", ou je le lui fais comprendre.
L'avis du spécialiste
Pour avoir vraiment du plaisir l'un avec l'autre, il faut communiquer ! Hommes et
femmes, nous ne sommes pas faits pareil, et il est souvent difficile pour un homme
d'admettre que pour sa partenaire, l'orgasme n'est pas systématique ! Et qu'elle peut
tout de même éprouver beaucoup de plaisir.
Comment ?
Cet après-midi-là, il pleuvait. Il m'a proposé d'aller chez lui regarder TAXI 3 en DVD. Nous
nous sommes installés sur son lit l'un à côté de l'autre. Nous nous sommes rapprochés
petit à petit. Il me caressait le poignet, les cheveux, ses mains me faisaient frissonner de
plaisir… J'étais bien, je voulais qu'il ne cesse de me toucher, de faire glisser ses doigts
sur mon corps, il atteignait petit à petit mon intimité, je le laissais faire sans me
défendre. C’était trop bon et j'en avais énormément envie. Son souffle dans mon cou me
rendait hors de moi, j'avais chaud, j'étais en sueur.. Je lui disais d'arrêter, mais au fond
de moi je n'avais qu'une envie c'était qu'il me dénude. Il n'en fit rien !! J'avais encore sur
moi tout mes vêtements, il avait ses doigts entre mes cuisses, il caressait mon clitoris
avec tellement de douceur que finalement j'avais envie qu il me brutalise, qu'il me
déshabille et qu'il entre en moi. Il le savait, le sentait mais ne l'a pas fait.. La chaleur, le
désir, le plaisir, l'envie montait en moi, il ne voulait pas que je le touche, il me maîtrisait,
j'étais soumise à sa douceur, sa tendresse. Et sans comprendre ni voir venir quoique ce
soit, ce surplus de plaisir m'a fait exploser.
Mon ressenti
Je me rappelle que je criais de plaisir, j'en voulais encore, j'en voulais plus. Mais il n'est
jamais venu en moi. Et je n'ai pas pu résister plus longtemps à tous ces gestes. Dans ma
tête, je ne savais plus ou j'étais, j'avais chaud, je n'étais plus moi. Mon corps était sans
aucune réaction, comme mort mais c'était si bon. Voilà comment s'est passé mon
premier orgasme.
Et depuis ?
Et oui Nicolas était le premier homme à m'avoir emmené au septième ciel. Comment il a
fait ? Je me pose toujours cette question puisque je n'ai jamais réussi à avoir autant
d'extase. Une chose est sûre, c'est que mon homme se débrouille à merveille avec ses
doigts ! En effet, il n'a fait que me caresser aux endroits les plus propices au désir, (chez
moi le clitoris). Aujourd'hui il m'arrive de sentir de fortes sensations ressemblant à ce
premier orgasme, mais jamais je ne me suis lâchée suffisamment pour aller plus haut !!
Si vous avez la solution, je la veux bien !!!
L'avis du spécialiste
L'orgasme vient souvent quand on s'y attend le moins ! Il vient par surprise. Et quand le
corps l'expérimente, il apprend à trouver le chemin de son plaisir. Ainsi, il est fort
probable que Minnie retrouve à nouveau un orgasme un de ces jours, à condition qu'elle
se lâche comme elle le dit. Qu'elle profite des sensations de plaisir…
Comment ?
Ils disaient qu'il fallait se coucher dans une position confortable, soit sur le dos, soit sur le
ventre et masser son clitoris. Je ne sais pas comment, (ce doit être la nature), mais j'ai su
naturellement ce qui me faisait plaisir et comment me donner du plaisir sans que je ne
l'ai jamais fait avant.
Mon ressenti
Cela a été éblouissant et j'ai vu des étoiles. Je me dis que quand même, notre corps a à
peine besoin d'apprendre, quand on le fait, on voit bien qu'il est programmé pour ça !
C'est ainsi que j'ai eu mon premier orgasme et je m'en souviens comme si c'était hier.
Et ensuite ?
Bien qu'encore maintenant, je considère, le plaisir solo comme un péché, je ne rate pas
une occasion de me donner du plaisir. Mais je le fais avec mon petit ami et il sait bien
comment m'aider à y arriver !
L'avis du spécialiste
De manière étonnante, Josy cite quelque chose de totalement faux ! Le point G n'est
absolument pas situé au niveau du clitoris ! Il est à l'intérieur du vagin. Mais dans le
fond, cela n'a aucune importance, tant il est vrai que le clitoris est l'organe principal de
l'orgasme féminin. Et Josy signale à juste titre que lorsqu'une femme éprouve des
sensations de plaisir, elle trouve naturellement comment se donner ce plaisir, même si
elle ne l'a jamais fait auparavant.
Comment ?
Loin des techniques et des trucs, je pense que mon partenaire y est pour beaucoup. Cet
homme est avant tout préoccupé par ma jouissance ! Il est cérébral, ce qui favorise
beaucoup le fantasme. Il ne pense qu'à mon plaisir. Je crois qu'une part féminine en lui
développe sa sensualité à l'excès et vient compléter une grande virilité.
Et avant ?
Je n'étais pas bloquée, loin de là. Au contraire, j'ai réalisé pas mal de fantasmes et j'ai eu
des expériences très variées. D'ailleurs, je pense que la barre de mes tabous n'est pas
très élevée. Mais de là à ressentir un plaisir profond, c'est autre chose…
L'avis du spécialiste
Bien sûr, quand une femme est bloquée, elle a du mal à accéder à l'orgasme. Mais elle
peut aussi être très libérée, ressentir beaucoup de plaisir et ne pas rencontrer ce
septième ciel. Est-ce une question d'âge ? C'est possible. Mais peut-être qu'une femme
de 40 ans a des chances de rencontrer aussi un homme qui a plus d'expérience, et
d'intérêt pour le plaisir féminin…
Si les plaisirs masculin et féminin sont très différents, le plaisir de deux femmes
est souvent tout aussi différent. Car les réactions de notre corps dépendent de
nos émotions, de notre génétique, mais aussi de notre histoire et de nos
expériences vécues. C’est pourquoi il existe de telles divergences entre les
fonctionnements. Cela n’est pas une raison pour s’imaginer anormale.
Bien sûr, la plupart des femmes ont un orgasme environ une fois sur 2 quand
elles font l’amour. L’orgasme systématique est rare. C’est pourquoi, pour des
raisons variées, comme par exemple, la fatigue, un médicament, ou une
disposition d’esprit non favorable, l’orgasme ne vient pas.
Oui ! C’est le cas de la majorité des femmes. L’orgasme clitoridien est l’orgasme
féminin par excellence. Pourtant, même lorsqu’une femme estime connaître
seulement l’orgasme clitoridien, elle connaît aussi plus qu’elle ne pense
l’orgasme vaginal.
Car si le clitoris est souvent le déclencheur de l’orgasme, le vagin en est
obligatoirement l’effecteur : quelle que soit l’origine de cet orgasme (le clitoris, le
vagin, les seins, ou d’autres zones érogènes), il correspond toujours en des
contractions rythmiques et involontaires des muscles du vagin et de la région
génitale.
Ainsi le vagin est impliqué dans tous les orgasmes. Certaines sexologues
estiment même que tous les orgasmes sont vaginaux et parlent plutôt d’orgasme
à point de départ vaginal ou à point de départ clitoridien, sachant que
l’aboutissement, lui est toujours vaginal.
Oui, la plupart des femmes réussissent à obtenir un orgasme surtout dans une
position, voire exclusivement dans cette position. Il existe plusieurs raisons à ce
phénomène. La stimulation d’une zone particulière de l’intérieur du vagin peut
être indispensable au déclenchement de l’orgasme, cette zone étant
particulièrement sensible. On parle parfois de zone « gâchette » du plaisir : il faut
que cet endroit précis soit stimulé pendant la relation sexuelle pour que
l’orgasme se déclenche.
Et puis, une position peut être extrêmement excitante d’une manière plus
émotionnelle que physique : si elle permet un contact particulier des corps ou
une vision du corps de l’autre ressentie comme très érotique. Cette posture sera
alors plus propice à la jouissance.
Quand on communique son mode d’emploi à son partenaire, il peut faire mieux,
mais ne peut pas adapter instantanément une stimulation de manière à ce
qu’elle soit toujours la plus efficace.
Un grand nombre de femmes réagit plutôt avec ce que l’on appelle un désir de
réponse. C’est le désir de l’autre qui déclenche leur élan. C’est le sentiment
d’être désirée, aimée qui donne envie de faire l’amour. C’est un comportement
très féminin et tout à fait classique. Il est parfois considéré comme bizarre par
des personnes qui imaginent que le désir féminin devrait se calquer sur celui des
hommes, en être un reflet.
Or c’est faux… même s’il existe bien évidemment des femmes qui ressentent
elles aussi ce désir pulsionnel. Personne d’un peu informé ne peut considérer une
femme qui ressent son désir sous forme d’un désir de réponse comme une
personne anormale !
Quand une relation est très récente, quand on est dans l’élan amoureux de
début, on ne regarde personne d’autre que l’être aimé. Cela peut durer quelques
mois à quelques années, selon la puissance de l’attirance et les conditions de la
rencontre et de la relation. Puis, l’amour devient naturellement moins fusionnel.
Alors, tout à coup, le regard s’élargit et l’on se surprend à regarder avec intérêt
d’autres hommes que son partenaire.
C’est à ce moment qu’il faut apprendre à ne pas culpabiliser. Il est normal de
ressentir un élan, même s’il est sexuel. Il est absolument essentiel de l’accepter
pour ne pas en souffrir. Cela ne signifie pas avoir des relations sexuelles en
dehors de son couple, mais accepter de ressentir des élans qui sont tout
simplement des élans de vie.
À partir du moment où l’on est dans cette optique, on se sent libre de continuer à
aimer, même en sachant, ce qui est sage qu’il aurait existé d’autres possibles… Il
est donc normal, tout simplement humain de ressentir des attirances pour une
autre personne que son partenaire.
Ce qui se passe dans notre tête est ce qu’il y a de plus secret. Se l’avouer à soi
n’est déjà pas toujours si facile, et en parler aux autres encore moins. Du fait de
ce mystère, il est difficile de se situer, de savoir si notre imaginaire est normal ou
bien s’il est bizarre ou pervers !
En réalité, tout le monde a des fantasmes ! Si vous n’en avez pas, c’est que vous
vous faites une idée de ce que devraient, d’après vous, être les fantasmes. La
plupart des gens imaginent qu’il s’agit forcément de scénarios érotiques, comme
si on se faisait une sorte de film dans la tête. Et c’est vrai que ce type de
fantasme existe et qu’il est très répandu. Mais il n’est pas la seule manière de
fantasmer. Car un fantasme, c’est tout simplement une pensée susceptible de
provoquer un désir ou une excitation sexuelle.
Certaines personnes fantasment sur des sujets pas très « hards », sur par
exemple une cheville entrevue, sur une parole d’amour. Des choses très tendres
peuvent être pour certains d’entre nous, hommes ou femmes, extrêmement
excitants. De même voir un corps nu que l’on ne peut toucher peut suffire. Le
fantasme est alors tout simplement d’imaginer que dans quelques secondes, on
pourra aussi toucher.
Quand on fonctionne sur un imaginaire simple et sensible, on peut se trouver
étrange si l’on s’imagine que nos congénères fantasment tous à la manière des
films X. Mais il n’en est rien, chacun a un imaginaire érotique très personnel qu’il
soit simple ou très complexe !
Personne n’est obligé de regarder des films X, et encore moins d’aimer le faire.
Cela ne signifie absolument pas que l’on soit coincé, mais que cela ne correspond
pas à notre imaginaire érotique, que cela ne fait pas vibrer en nous ce que nous
avons envie de sentir vibrer dans la sexualité. En fait, même une personne qui
sait qu’un film X lui provoquera un effet d’excitation peut ne pas aimer cette
excitation !
Et cela n’est pas à cause d’un blocage, mais parce que chaque personne possède
un idéal sexuel qui peut ne pas correspondre à l’esprit du X ! On pourrait
d’ailleurs dire tant mieux tant la sexualité des films X est en dehors de la vie
réelle. Donc ne pas aimer regarder de films X est parfaitement normal et très
fréquent chez les femmes qui sont naturellement peu stimulées par le canal
visuel, c’est-à-dire par des images sexuelles.
Lire des romans sentimentaux de type Harlequin peut sembler n’avoir aucun
rapport avec le sexe. Pourtant il en existe un très important. Les histoires
émotionnelles amoureuses stimulent le désir et l’excitation sexuelle féminine
aussi bien que peuvent le faire des films X pour les hommes.
Lire de la littérature érotique, pour une femme, est donc un bon moyen de
stimuler sa sensualité et son désir… à condition que cela lui plaise. Il serait idiot
de se juger négativement si l’on aime un roman plutôt « bébête ».
En effet, le but de ce type de littérature n’est pas la culture (croyez-vous qu’un
homme qui regarde du X pense étendre sa culture cinématographique ?), mais de
stimuler les ressorts du désir. Et c’est une recherche parfaitement naturelle et
positive. D’autant plus que les romans n’ont jamais le côté sordide de ces films
qui utilisent des êtres humains à des fins mercantiles.
Si je ne veux pas réaliser ses fantasmes ?
Un fantasme, c’est très personnel et le type de fantasme qui nous stimule dépend
énormément de notre histoire et de nos expériences de vie. Il peut nous arriver
d’avoir nous-même du mal à comprendre nos propres fantasmes. De ce fait, il est
encore plus difficile d’entrer dans les fantasmes d’une personne s’ils ne
correspondent en rien aux nôtres. Soit nous sommes sur la même longueur
d’onde et réaliser un fantasme peut fonctionner. Soit nous ne le sommes pas et
cela risque de nous sembler ridicule, sordide ou tout simplement ennuyeux.
Cela dit, si l’excitation de l’autre est pour nous un puissant stimulant, nous
pouvons faire un essai d’entrer dans le jeu pour nous faire une idée de notre
réaction…. A condition de ne pas être rebutée d’emblée par une proposition.
Si j’aime faire l’amour pendant les règles ?
Si je suis très silencieuse pendant l’amour ?
Si j’ai commencé ma vie sexuelle après 20 ans ?
Si je n’apprécie pas les brèves aventures ?
Les désirs peuvent me sembler différents de ceux des autres femmes. Est-ce
vraiment parce que je suis différente ou est-ce parce que personne ne parle de ce
qui est le plus intime. Voici des réponses à quelques questions qui reviennent
régulièrement.
Deux bémols cependant : si votre partenaire se trouve rebuté par le sang des
règles, il vaut mieux ne pas insister ou alors lui proposer d’utiliser un préservatif
à ce moment du cycle. D’autres part, les Infections sexuellement transmissibles
sont encore plus contagieuses lors des règles à cause de la présence de sang. Il
est donc impératif d’utiliser des préservatifs si vous ne connaissez pas la
sérologie de votre partenaire en ce qui concerne le sida.
Crier pendant l’amour est souvent considéré comme une preuve irréfutable de
plaisir. Pourtant, c’est totalement faux, car nombreuses sont les femmes qui ont
du plaisir en silence ! Pourquoi cette idée fausse est-elle si répandue ?
Elle est simplement due à l’industrie du X. Dans un film, pour montrer que
quelqu’un éprouve du plaisir, des cris ou des gémissements sont le meilleur
signal. Le réalisateur ne cherche pas ici à être en phase avec la réalité, mais à
faire comprendre ce qui se passe. Dans la vie réelle, c’est tout autre chose.
On peut crier avant d’arriver à un plaisir orgasmique parce que l’on est surpris,
parce que l’on ressent une douleur ou parce que l’on ressent un pic de plaisir.
Donc si vous êtes silencieuse pendant l’amour, vous êtes tout simplement
normale. Et si vous ne l’êtes pas, si vous êtes bruyante, vous êtes tout aussi
normale. Il n’existe en effet aucune norme en la matière.
L’amour d’un soir peut être une belle histoire. Mais il ne l’est pas pour tout le
monde. Certaines personnes savent très bien faire la part des choses entre
l’amour et le désir purement sexuel, l’attirance physique. C’est souvent le cas des
hommes qui peuvent se trouver comblés par une brève histoire. D’autres ont
besoin de concilier amour et attirance physique, ce qui rend la sexualité
généralement d’autant plus agréable.
L’essentiel n’est pas d’être capable de vivre n’importe quelle expérience, mais de
savoir ce qui vous convient. Si vous ressentez que vous vous feriez du mal à vivre
des histoires brèves, surtout, ne vous forcez pas. Vous pourriez vous sentir
coupable, blessée, écoeurée.
Mais il se peut qu’un jour ou l’autre, vous changiez d’avis… ou non. Et si au
contraire, vous appréciez les aventures, cela ne signifie pas pour autant que vous
n’êtes pas capable d’attachement profond ou de fidélité. Il y a en effet un temps
pour tout dans la vie et il faut accepter d’agir en phase avec ce que l’on ressent
quitte à avoir l’impression d’être différent des autres.
A la une
Comment optimiser mon plaisir ?
Pour préparer votre prochaine nuit torride, découvrez vite les clefs de votre
bonheur sexuel en répondant aux questions de notre quiz !
Pourquoi attendre patiemment -et parfois en vain !- que l'orgasme vienne à soi ?
Il existe une foule de petits trucs capables de provoquer, voire d'intensifier, votre
jouissance. Profitons-en !
Attention, pas question néanmoins de partir dans une course à l'orgasme, il s'agit
simplement de prendre son plaisir en main. Alors pas une seconde à perdre. Pour
préparer votre prochaine nuit torride, découvrez vite les clefs de votre bonheur
sexuel en répondant aux questions de notre quiz !
Enfant, votre maman vous a appris à dire "bonjour madame", "merci monsieur"
et "s'il vous plaît". Ce qui fait de vous aujourd'hui une jeune femme bien élevée.
Ce qu'elle ne vous a sans doute pas expliqué, c'est qu'au lit aussi, il y a des
bonnes manières. Et oui, il ne suffit pas de maîtriser toutes les positions du
Kamasutra pour satisfaire un homme… Il faut aussi (surtout ?) connaître quelques
règles élémentaires du savoir-vivre ès intimité.
Petit cours de bonnes manières dans la chambre à coucher en huit leçons.
©Variance
"Le total look, guêpière, bas et porte-jarretelles, ma femme m'a fait la surprise
une fois. J'ai eu un fou rire ! Elle avait l'air déguisée", regrette Aurélien.
Steven souhaite tout de même nuancer : "il ne faut pas non plus que la fille sente
trop le savon, voire le détergent ! Cela la dénature quelque peu. Un minimum
d’odeurs intimes participe aussi à notre excitation. Il faut trouver le juste milieu".
"Je suis toujours étonné de voir des filles s’attaquer directement à mon
entrejambe comme si le reste n’existait pas. Comment réagiriez-vous, si on vous
faisait la même chose ?", nous rappelle avec raison Samir !
> On le guide
Pas facile de trouver tout de suite les bonnes combinaisons entre deux corps. On
ne se montre donc ni trop directive ni critique et on se transforme en un très sexy
GPS : "c’est bien ainsi, continue…", "un peu plus vite s’il te plaît", "j’aimais bien
ce que tu me faisais tout à l’heure…". Si l’on a du mal à verbaliser, quelques
gémissements de contentement font aussi très bien l’affaire.
> On s'exprime
Si le mâle s’engage vers une ouverture qui ne vous convient pas, il faut le lui dire
franchement mais avec douceur et un peu d’humour "ah, je crois que tu
empruntes l’entrée des artistes. Elle est fermée !". Et à l'inverse, on exprime son
plaisir au lieu de rester de marbre pendant que Monsieur nous offre une petite
gâterie.
Mais pas question de simuler pour autant : "Surtout arrêtez de feindre
l’orgasme ! Personne n'en sort gagnant. Vous êtes frustrées et nous, on ne
progresse pas. Je préfère qu’une fille soit honnête et directe en me disant ce
qu’elle aime, à une fille qui fait semblant de gémir, soi-disant pour me faire
plaisir !", nous supplie Brice.
Je réussis mon oral de passage
> On anticipe
Vous désirez lui offrir une petite gâterie buccale ? Faites-le avec un préservatif si
vous n’êtes pas encore passés par la case "dépistage du VIH".
Lors d’une fellation sans préservatif, prévenez gentiment votre partenaire de vos
intentions afin de ne pas le frustrer. Un : "ne va pas jusqu’au bout s’il te plaît…"
lui indiquera clairement que vous ne souhaitez pas qu’il éjacule dans votre
bouche. Cela vous épargnera une situation embarrassante pour tous les deux.
> On gère les fluides
Monsieur est allé jusqu’au bout et vous voilà recouverte de ce liquide si précieux
mais quelque peu gluant. Ne prenez surtout pas un air dégoûté, cela risquerait de
l’offenser. Utilisez le drap ou un mouchoir en papier pour vous essuyer
discrètement. Et Maxime d’ajouter : "Cela peut paraître étonnant, mais je suis
écœuré lorsque ma partenaire m’embrasse sur la bouche tout de suite après une
petite gâterie. Ma chérie actuelle a pris l’habitude de boire quelques gorgées
d’eau pour se 'rincer' et j’avoue beaucoup apprécier cette délicate attention."
> On range ses dents
"Si certaines femmes arrivent à maîtriser parfaitement l’art de la fellation en
utilisant avec douceur leurs dents, la grande majorité ne sait pas le faire et pense
nous procurer un grand plaisir en nous mordillant la bistouquette. Grave erreur !
On frissonne non pas de volupté mais de terreur !", confie Matt. Eh oui, les
hommes ont une peur bleue qu’on fasse mal à leur engin. On prend donc soin de
recouvrir nos quenottes de nos lèvres pour leur prodiguer une turlute mémorable
et toute en douceur.
Je gère avec élégance les couacs
Je réussis l'after
> On s'équipe
Ne comptez pas sur Monsieur pour avoir forcément un préservatif dans sa poche
ou son portefeuille. "Si l’on n’en a pas, vous râlez et si on en a, vous pensez
qu’on avait tout prémédité et que l’on était sûr de conclure ce soir-là !", s’énerve
Franck.
Ayez donc toujours sur vous et/ou chez vous un assortiment de condoms. Mais
soyez discrète et pratique : glissez-les dans votre table de chevet ou dans votre
sac afin qu’ils soient à portée de main. Il vous sera reconnaissant d’y avoir pensé
sans en avoir fait une affaire d’Etat.
Vous et le sexe
Vous avez été plus de 3 000 à répondre à notre grande enquête sexo ! Merci à
toutes les participantes qui nous ont dévoilés sans crainte leur intimité.
Pratiques, expériences, préférences... Vous nous avez confié ce qui se passe sous
votre couette. Pour décrypter les résultats de cette enquête, nous avons fait
appel à Carolle et Serge Vidal-Graf, tous deux psychothérapeutes de couple, et au
sexologue Gérard Leleu.
Alors, plutôt épanouies, frustrées, hésitantes : où en êtes-vous côté sexe ?
Découvrez-le ici !
Question 1/10 :
Un inconnu so sexy vous aborde dans un bar. Le courant passe plus que
bien et vous décidez d'en faire votre quatre-heures, mais où ?
• Dans une ruelle sombre à quelques mètres de là, comme au ciné.
• Là tout de suite, maintenant... dans les toilettes du bar. C'est tellement
rock'n'roll !
Rrrrrrrrrrrrr...
Question 2/10 :
Quel est le fantasme absolu pour lequel vous pourriez passer à l'acte ?
• Lui et le dernier cri en matière de bondage.
• Lui et son meilleur ami, là tout de suite maintenant !
• Lui et demain l'étalon de barman qui vous a fait de l'œil la veille.
Ce soir, il est à moi.
Question 3/10 :
• Cher Apollon, je vous laisse croire que c'est vous qui tenez les rennes, mais
sachez que je suis une cavalière émérite...
• Très cher, je suis la reine de la fellation et du poirier indien, autant dire vous
ne m'oublierez jamais.
Surprenante, ou pas ?
Question 4/10 :
Question 5/10 :
Ce soir c'est le grand soir, mais vous n'avez que 10 mn pour vous
préparer. Vous misez sur :
• Des dessous plus qu'affriolants. Avec le champagne au frais, c'est THE duo
gagnant.
• Le fameux CD Love to love prêt à démarrer et une dose sublite de parfum aux
endroits stratégiques.
L'heure de vérité
Question 6/10 :
Voilà le cunnilingus qui s'annonce, mais il s'y prend comme un manche.
Quelle est votre réaction ?
• Je vire en 69, au moins l'un des deux prendra son pied, ça s'annonce bien...
• Je bouillonne et lui lance : "Chéri, ça ne va pas être possible entre nous !"
• Je zappe les préliminaires et lui dit que je n'en peux plus, je le veux en moi
sans plus attendre.
Oups
Question 7/10 :
Selon vous, quel est le pire "bed faux-pas" que vous pourriez faire ?
• Prononcer le mauvais prénom au moment fatidique.
• Avoir "les Anglais" qui débarquent quand justement ça commence à chauffer.
• Sortir "Mister Rabbit" sans prévenir et passer toute seule à l'action.
En dessous
Question 8/10 :
Quand vous sortez le grand jeu côté lingerie, qu'est-ce que ça donne ?
• Cuissardes, corset et cravache, le tout en cuir s'il vous plaît.
• Porte-jarretelles, bas et guêpière, en mode coquine.
• Talons aiguilles, bas résille et combinaison rouge en dentelle transparente, la
pro attitude.
Silence, action !
Question 9/10 :
Aïe
10
Question 10/10 :
Quel est le sexe faux-pas suprême chez un mâle ? Vous fuyez si :
• Il fourre sa langue au fond de mon oreille, me mordille les orteils et me griffe
le dos. C'est cliché...
• Il dégrafe mon soutien-gorge d'une seule main et du premier coup ! Je n'aime
pas les experts.
• Je dois me déshabiller toute seule, et en plus lui retirer ses chaussettes... Tu
parles d'érotisme toi !
Vos expériences sexuelles
Commençons par les fameux préliminaires. Alors oui, vous l'avouez, vous aimez
ça. Cela fait monter le désir pour 28% d'entre vous, mais pas tout le temps... 47%
déclarent aussi adorer le "quickie" (petit coup vite fait), et toc ! Et quand monte
le désir, et que cela les titille, 58% s'adonnent de temps en temps à la
masturbation, contre 22% qui ne se touchent jamais.
Nos psychothérapeutes éclaircissent un point sur la masturbation : "Une vie
sexuelle tout à fait satisfaisante est judicieusement complétée par la
masturbation. Ce sont deux espaces différents et complémentaires : faire
l’amour avec un partenaire, c’est une rencontre, un échange, c’est donner-
recevoir. Se masturber, c’est faire l’amour à soi-même.
De nombreuses femmes -et aussi des hommes- disent avoir un plaisir plus
intense en se masturbant qu’en faisant l’amour avec un partenaire. Personne ne
nous connaîtra jamais aussi bien que nous-mêmes. Et attention ! Ne pas se
masturber n’est pas 'anormal'. Chacun ses goûts."
Maintenant, passons aux choses sérieuses, celles qui parfois fâchent des couples,
j'ai nommé la fellation et autres petites gâteries. 54% adorent (on a bien dit
"adorent") pratiquer la fellation, alors que 37% le font pour faire plaisir
(sympa !), contre 9% que cela dégoûte.
On l'aurait parié, la sodomie n'est pas la pratique préférée des femmes. 32%
n'acceptent pas d'ébat de ce côté-là, tandis que 23% trouvent que la sodomie
brise la routine. Même après avoir essayé, 28% ne sont pas des adeptes de cette
pratique, alors que 17% se laisseraient bien séduire... A bon entendeur !
Notre sexologue Gérard Leleu s'étonne que seulement 32% des femmes n'aiment
pas cette pratique : "Elles sont à mon avis beaucoup plus à ne pas apprécier la
sodomie. Et pour cause : c'est douloureux et que très relativement
agréable. Mais comme dire qu'on aime ça, c'est être à la page, et bien dans les
chiffres, elles se rangent à l'opinion des hommes pour ne pas passer pour des
prudes."
Maintenant que les premières étapes sont franchies, reste à savoir quelle vie
sexuelle trépidante vous menez.
Et avant tous les artifices qu'on peut utiliser pour pimenter nos ébats, un seul bon
baromètre existe : le temps passé sous la couette ! 12% de femmes y
passent d'ailleurs beaucoup de temps en y faisant l'amour tous les jours, alors
que la grande majorité, 48%, se consacre à l'acte sexuel de 2 à 3 fois par
semaine. 22% d'entre elles font l'amour une fois par semaine, contre 12% une
fois par mois. Et 6% qui ne font jamais l'amour.
Mais nos psychothérapeutes nous mettent en garde : "Dans le domaine de la
sexualité, tout ce qui tend à définir une normalité dans le rythme des rapports
est une catastrophe. Il n'y a pas de normalité, il n'y a que des statistiques, ce qui
n'est pas du tout la même chose !" Voilà qui devrait en rassurer certaines, on
l'espère.
Seulement 5% des sondées ont déjà mis un pied dans un club échangiste, dont
2% qui n'ont pas du tout aimé l'expérience. 79% d'entres elles trouvent ces
endroits glauques et 16%, tout de même, aimeraient essayer.
Hallucinant : 55% d'entre vous trouvent les sextoys vulgaires. A priori, vous ne
serez jamais copines avec Samantha Jones ! 22% en ont acheté un pour faire
comme tout le monde, mais ne s'en servent jamais, contre 24% d'utilisatrices
très satisfaites de leur "nouveau meilleur ami".
Et pour ce qui est du domaine des accessoires coquins, dont certains peuvent
être connotés SM (menottes, combinaison en latex, fouet...), c'est rédhibitoire
pour 43% d'internautes qui trouvent ça dégradant, contre 55% qui en utilisent de
temps en temps pour pimenter les jeux amoureux.
Alors, quid du décalage entre ce que l'on nous dit et la réalité ? "Cela s’explique
par l’énorme différence qui existe entre parler d’une sexualité débridée et la
vivre. C’est un peu comme les fantasmes : raconter un fantasme à son
partenaire ou s’en servir pour se masturber peut être très excitant ; le vivre par
contre se révèle souvent très décevant. Le passage du rêve à la réalité peut faire
mal…"
Pour celles qui ont trouvé le Graal, ce dernier serait vaginal (12%), clitoridien
pour 46 %, et les deux mon Capitaine pour 42 % d'entre elles, de sacrées
veinardes !
Selon nos experts la question de la source du plaisir risque de faire encore couler
beaucoup d'encre, mais ils mettent en avant une idée séduisante : "Une théorie
récente intéressante avance que le clitoris a des 'jambes' qui entourent la paroi
vaginale. L’orgasme vaginal ne serait donc qu’une extension de l’orgasme
clitoridien."
Pour ce qui est de l'orgasme multiple, il reste un mythe pour 34% d'entre vous,
une vérité qui se manifeste souvent pour 17%, et un jeu de hasard où il arrive de
gagner une fois l'an pour 49%. Reste plus qu'à avoir de la chance au jeu...
En même temps, si les 66% des sondées qui accordent plus d'attention au plaisir
de leur partenaire s'occupaient d'elles en premier, les stats pourraient, elles
aussi, grimper ! Mais Gérard Leleu trouve ce chiffre normal : "Quoi de plus
naturel quand on aime une personne que de penser d'abord à lui faire plaisir.
D'autant plus pour les femmes, qui naturellement font preuve d'un grand
altruisme. Et puis, elles y trouvent aussi leur compte. S'assurer du plaisir de son
partenaire est un moyen comme un autre de le retenir !"
C'est comme quand on lui demande 10 fois d'affilée si notre plat mijoté lui plaît ?!
Alors heureuses ?!
Oyez, oyez ! Voici THE réponse à LA question de l'année. Etes-vous
sexuellement satisfaites ? Et bien oui, au vu des résultats ! 27% estiment
avoir une vie sexuelle super épanouissante, 59% satisfaisante, et 14% la trouvent
décevante, aïe.
Mais entre le papier et les faits, c'est un tout autre opéra que nous jouent Carolle
et Serge Vidal-Graf : "Notre croyance est qu’il est beaucoup plus tentant de
répondre à une telle enquête lorsqu’on vit une sexualité satisfaisante.
Globalement, les conditions de vie de la majorité sont peu propices à une
sexualité épanouissante : la fatigue et le stress professionnel, les enfants dans
un espace de vie trop restreint, l’angoisse des fins de mois difficiles etc.
Il y a heureusement des améliorations remarquables des conditions nécessaires
au bonheur sexuel, comme par exemple la contraception qui a supprimé
l'obstacle majeur à l’accès au plaisir (comment avoir un orgasme quand une
femme était, avant tout, préoccupée de ne pas se retrouver enceinte ?), et aussi
grâce aux bons médias qui diffusent des infos enrichissantes."
Premier rendez-vous
Vous partez en vacances avec des amis. Parmi eux, un célibataire à qui vous ne
diriez pas non. Quel maillot de bain glissez-vous dans votre valise ?
• Un maillot une-pièce chocolat qui mettra bien en valeur mon bronzage et dont la
coupe ne révèlera que ce que je souhaite montrer.
• Un bikini of course ! Un soutien-gorge qui s’attache derrière la nuque et un slip bien
échancré pour dévoiler mon derrière ferme et rebondi.
• Un deux-pièces de style rétro. Une culotte un peu bouffante avec un nœud sur le côté
et un soutien-gorge push-up. Et avec des pois pour le côté baby doll !
Soirée pyjama
La nuit, en plein hiver et lorsque vous partagez votre lit avec un mâle, vous
dormez comment ?
• Qu’il fasse –15° ou +25 °, je dors nue. On est tellement plus à l’aise.
• Lorsque je suis accompagnée, petite nuisette en soie obligatoire !
• Le haut de pyjama de mon chéri. Je lui laisse le bas !
Pas ce soir ?
Comme chaque mois, la nature vous rappelle que vous êtes une femme. Bref,
vous êtes indisposée. Mais Monsieur semble avoir des envies de corps à
corps…
• Ne me sentant pas très sexy dans ces moments-là, je préfère qu’il ne me touche pas
mais cela me fait plaisir de m’occuper de lui.
• Il m’arrive souvent d’avoir aussi très envie même à cette période. Si cela ne dérange
pas mon partenaire, nous faisons l’amour malgré tout.
• Je ne supporte pas qu’on me touche à cette période du mois et je préfère qu’il me
laisse tranquille. Ceinture pour tous les deux pendant quelques jours !
Baisse de régime
Depuis quelque temps, vos rapports sexuels avec Darling sont aussi fréquents
que vos augmentations de salaire. Comment allez-vous régler cette baisse de
régime ?
• Je profite de ma pause déjeuner pour m’acheter une guêpière ultra sexy. Ce soir, il ne
pourra pas me résister !
• Je me fais livrer un bouquet de fleurs à la maison, "offert" par un certain Pedro. La
jalousie devrait agir tel un aphrodisiaque.
• Alors qu’il regarde un débat politique à la télé, je me glisse à ses genoux pour lui offrir
un grand plaisir buccal. Effet de surprise garanti !
• Je souris poliment et fais semblant de ne pas être trop gênée. Je suis habituée à
entendre ce genre de plaisanteries dans ma boîte…
• Je ris à gorge déployée ! Et j’arrive même à scotcher tout le monde en racontant des
blagues encore plus osées
• Par pure provocation, vous lui répondez : "Moi aussi ! D’ailleurs on devrait lui proposer
de faire un truc à quatre… Avec son mari, qui est pas mal non plus !"
• Après avoir avalé de travers, vous rétorquez très calmement : "Oui, elle est
ravissante. Dommage qu’elle préfère les femmes..."
Pensées intimes
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La Frigidité
Parce qu'on l'emploie souvent à tort et à travers, le terme "frigidité" est beaucoup
galvaudé. Que désigne-t-il ? Comment soigner ce trouble ? On fait le point pour vous.
Je me sens anormale
L'avis du sexologue
L'avis du sexologue
Pendant dix ans, j’ai vécu une grande histoire d’amour. MA grande histoire d’amour en
fait. Un truc à la fois passionnel - c'est-à-dire avec des hauts très hauts et des bas très
bas - et en même temps très satisfaisant. Notamment d’un point de vue sexuel. Il y avait
entre nous une sorte de symbiose extraordinaire. Jamais avant lui je n’avais connu de
plaisir comme ça…
L'avis du sexologue
Mais aujourd’hui, cette histoire est finie et Claire doit arrêter de comparer
systématiquement ses nouvelles relations à celle-ci. Elle doit chercher autre
chose que la passion.
Une autre porte d’entrée pour le plaisir, comme la confiance, la sécurité, la
complicité... Car heureusement, il n’y a pas que la passion qui permette
d'atteindre l’orgasme. Mais, en revanche, il faut peut-être qu’elle se fasse aider
pour faire le deuil de sa relation. En allant voir un psy, elle avancera dans sa vie,
et dans sa sexualité.
Pour aimer, il faut s’aimer. Ce n’est définitivement pas le cas d’Ophélie. Elle me
fait penser à ces personnes qui se sont fait amputer d’une jambe et qui
continuent à avoir mal au pied. Elle se voit encore négativement, comme quand
elle était obèse. Du coup, elle se punit. Elle ne peut éprouver aucun plaisir, parce
qu’elle se l’interdit. Et quand elle dit qu’elle le vit très bien, j’en doute. Elle doit
surtout imaginer qu’elle ne mérite pas le plaisir.
Je pense donc qu’Ophélie a un énorme travail à faire sur elle-même. Mais que le
problème n’est pas d’ordre sexuel. Il est avant tout d’ordre psychologique et
personnel. Il faut qu’elle aille consulter un psychologue ou un sexologue.
Quelqu’un qui pourra la faire travailler devant un miroir pour qu'elle apprenne à
apprécier son reflet et reprenne confiance en elle.
Mon homme est le plus gentil des hommes. Le plus beau aussi. En tout cas, c'est
mon avis, et je suis infiniment amoureuse de lui. Il est prévenant, attentionné,
amoureux… L’homme parfait quoi. A un détail près. Il est éjaculateur précoce. Et
mine de rien, c’est quand même un énorme problème dans notre relation. Parce
que du coup, je ne suis pas satisfaite au lit ! Ça fait deux ans que ça dure, et je
n'ai jamais réussi à jouir avec lui, ça va trop vite. Il s’efforce de me donner le
maximum de plaisir pendant les préliminaires, mais au moment de la
pénétration, il ne se passe rien. Ça dure une ou deux minutes et ça s’arrête. C’est
très frustrant.
L'avis du sexologue
L'avis du sexologue
L’avis du sexologue :
C’est normal que cette histoire de chômage rejaillisse sur la sexualité de Sylvie.
On ne peut pas différencier le sexe du reste de sa vie de couple, l'un a une
influence sur l'autre et réciproquement. Il ne faut donc pas que Sylvie néglige sa
sexualité car sinon, cela risque de rejaillir sur son histoire, en plus des soucis
d'argent et de chômage.
Le mieux, c'est qu’elle parle avec son partenaire de ses angoisses dues à leur
situation. Et qu’elle ne fasse pas l’amour si elle n’en a pas envie, mais qu’elle
l’explique à son mari. Il saura peut être trouver les mots pour lui faire
comprendre qu’elle a le droit, voire le devoir, de prendre du plaisir en ces temps
difficiles. Alors que là, visiblement, elle se l’interdit.
Comme si prendre du bon temps l’empêchait de trouver une solution à leur
problème. Or, effectivement ça ne les fera pas avancer de faire l’amour, mais ça
peut leur apporter un peu de légèreté. Il ne faut peut-être pas le négliger.
Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Je conseille l'usage d'un vibromasseur
(seule, ou en consultation) qui permet de découvrir, en les stimulant, les zones
érogènes du corps. Un corps de femme en est fait d'une multitude. Les
possibilités sont immenses et sa liberté est totale, à condition qu'elle se
l'autorise. Enfin, face à son partenaire, la femme doit adopter une attitude
foncièrement égoïste, penser à elle d'abord, à lui, ensuite.