Vous êtes sur la page 1sur 88

Sexe : les femmes s’émancipent !

En trente ans, en matière de sexe, nous avons gagné un peu plus de deux
partenaires et dix années de vie sexuelle ! C'est ce que révèle l'enquête sur la
sexualité en France menée par l'Ined et l'Inserm en 2007. Réalisée auprès de 12
364 personnes âgées de 18 à 69 ans, elle fait permet de mesurer l'évolution des
pratiques.
> En 50 ans, l’âge du premier rapport sexuel a diminué, passant de 18,8 ans à
17,2 ans pour les garçons, et de 20,6 à 17,6 ans pour les filles.
> Le nombre de partenaires sexuels a augmenté pour les femmes : de 1,8
partenaire en 1970 à 4,4 en 2006. Les hommes, eux, ont en moyenne 11,6
partenaires sexuelles dans leur vie.
> L'allongement de la vie sexuelle : il y a 38 ans, les femmes en couple de plus
de 50 ans n’étaient que 53 % à déclarer une activité sexuelle dans les 12
derniers mois. Elles étaient 77 % il y a 15 ans et sont près de 90 % aujourd’hui,
d'autant que la fréquence des rapports sexuels a augmenté. Une évolution
considérable, en matière de sexe...

Le sexe féminin
Bien connaître son corps, c’est essentiel. Un petit point sur l’anatomie du sexe
féminin s’impose.

 Les organes sexuels féminins  


Diabolisé, objet de péché ou de convoitise, le sexe de la femme fut longtemps
caché. S’il n’est plus tabou, a-t-il aujourd’hui vraiment perdu de son mystère ?
Petit tour d’horizon…
Diabolisé, objet de péché ou de convoitise, le sexe de la femme fut longtemps
caché. S’il n’est plus tabou, a-t-il aujourd’hui vraiment perdu de son mystère ?
Petit tour d’horizon…

Ce que l’on voit…


A la différence du sexe masculin, les organes sexuels de la femme se situent en
grande partie à l’intérieur de son corps.
- Affublée de termes souvent poétiques et imagés, la partie extérieure et visible,
qui regroupe les muqueuses, est appelée la vulve.
- On distingue tout d’abord le pubis, aussi appelé le mont de Vénus, qui prend la
forme d’un petit coussin de graisse et recouvre les os du bassin.
- On trouve ensuite les grandes lèvres, puis les petites lèvres, plus ou moins
visibles selon leur forme. En les écartant légèrement, on découvre, dans la zone
appelée le vestibule, l’orifice de l’urètre (par où s’écoule l’urine), et plus en
arrière l’entrée du vagin.
- Les petites lèvres se rejoignent à la base et forment un capuchon qui protège le
clitoris. Erectile, ce dernier a la forme d’un petit bourgeon. Extrêmement riche
en terminaisons nerveuses, le clitoris est source de plaisir chez la femme.

…et ce que l’on ne voit pas


C’est à l’intérieur du corps que se situent les organes sexuels à proprement
parler, destinés à assurer les fonctions reproductrices.
- On trouve, de chaque côté du bas ventre, les ovaires. C’est là que sont stockés
les ovules.
- On distingue ensuite les trompes, qui partent des ovaires pour rejoindre
l’utérus.
- L’utérus, lui, est destiné à accueillir un éventuel embryon. Sous l’influence des
hormones sécrétées par les ovaires, sa paroi interne se modifie, se préparant
ainsi à recevoir l’ovule fécondé.
- En forme d’entonnoir, le vagin est lui aussi très riche en vaisseaux sanguins.
D’une profondeur d’environ 8 cm, il présente la particularité d’être très élastique,
ce qui permet à l’homme de pouvoir y glisser son sexe lors des rapports sexuels,
mais également au bébé de pouvoir sortir lors de l’accouchement. On peut
trouver à l’entrée du vagin, une petite membrane plus ou moins épaisse :
l’hymen. Il est perforé en son centre pour permettre au sang des règles de
s’écouler, et est présent chez les jeunes filles encore vierges. C’est en général
lors du premier rapport sexuel qu’il se déchire (ce qui provoque parfois un léger
saignement), mais il peut aussi se déchirer avec la pratique de certains sports
(danse, gymnastique…).
Des organes sensibles au plaisir
Source de plaisir, le sexe féminin réagit à la stimulation. Certaines parties de son
anatomie vont alors subir des transformations temporaires. Pendant l’excitation,
le volume des petites lèvres va augmenter, elles vont se gonfler de sang et
rougir. Le clitoris, une fois stimulé, va lui aussi se gorger de sang et sortir de son
capuchon. A l’intérieur, le vagin va à son tour s’irriguer, et produire des
sécrétions destinées à faciliter la pénétration. A l’approche de l’orgasme, ses
muscles vont alors se contracter. Une fois l’excitation retombée, les organes
reprendront leur forme et leur taille normales.

Les cycles
Le mode de fonctionnement des organes sexuels féminins est établi selon un
cycle bien défini qui se répète tous les 28 jours. La première phase voit les
ovaires produire des hormones afin de faire mûrir un ovule, et dure environ 12 à
14 jours. Pendant ce temps, l’utérus se prépare à recevoir l’arrivée d’un éventuel
embryon (c’est-à-dire un ovule fécondé par un spermatozoïde). A l’issue de cette
maturation, l’ovule est expulsé dans l’une des trompes : c’est ce qu’on appelle
l’ovulation. Sa durée de vie n’est que de quelques jours, et c’est à ce moment
seulement qu’il pourra être fécondé par un spermatozoïde. Il glissera alors jusque
dans l’utérus pour se développer et donner naissance à un fœtus. Si ce n’est pas
le cas, il meurt, et la paroi interne de l’utérus se désintègre progressivement. Le
sang qui la compose s’écoule alors via le vagin, ce sont les menstruations (les
règles), et les ovaires se remettent à produire des hormones pour un nouvel
ovule.

Quand l’horloge biologique sonne


Une femme ne peut concevoir d’enfants que pendant une période déterminée de
sa vie, car elle ne possède qu’un stock limité d’ovules susceptibles d’être
fécondés. Cette quantité est définie à la naissance. Lorsque ce stock est épuisé,
les ovaires cessent rapidement de produire des hormones, et donc de
fonctionner. C’est ce qu’on appelle la ménopause, et cet arrêt est définitif. Il
existe des traitements pour compenser les désagréments dus à cette cessation
d’activité, mais rien ne peut « relancer » la machine. Toutefois, cela ne signifie
pas qu’une femme ne peut plus avoir de rapports sexuels.

Des organes sensibles aux infections et aux maladies


A l’instar de chacun des organes du corps humain, les organes sexuels sont eux
aussi susceptibles d’être contaminés par des germes, ou infectés par des virus.
Certains sont bénins (mycoses, infections urinaires…) et se soignent grâce à des
antibiotiques, d’autres sont plus graves. Certains, même, ne se soignent pas,
c’est le cas du sida. Mais tous sont contagieux, il faut donc être vigilant. Une
bonne hygiène (eau et gel intime doux, sans savon) permet ainsi de se prémunir
contre certaines infections, mais n’est pas suffisante contre les maladies
sexuellement transmissibles. Il est donc recommandé d’utiliser des moyens de
protection efficaces, car des organes sexuels sains sont des organes qui
fonctionnent bien, et garantissent une vie sexuelle épanouie pour tous.

 Sexe de la femme : anatomie du vagin  


Il est l’une des parties les plus connues de l’appareil génital féminin. Et pourtant,
parce qu’il est invisible, il suscite toujours de beaucoup de questions de la part
des hommes comme des femmes. De quoi est-il fait ? Quel rôle exact joue-t-il
dans le plaisir féminin ? Petit récapitulatif pour mieux connaître son corps.
Il est l’une des parties les plus connues de l’appareil génital féminin. Et pourtant,
parce qu’il est invisible, il suscite toujours de beaucoup de questions de la part
des hommes comme des femmes. De quoi est-il fait ? Quel rôle exact joue-t-il
dans le plaisir féminin ? Petit récapitulatif pour mieux connaître son corps.

Son anatomie
Souvent confondu avec la vulve, qui est la partie externe de l’appareil génital,  le
vagin, lui, est interne. Organe creux, il s’ouvre au niveau de la vulve et des
petites lèvres, et se termine au niveau du col de l’utérus. Il mesure en moyenne 8
cm. Plus étroit vers la vulve, il s’élargit vers le fond. A noter que le vagin est
fermé, du fait de ses deux parois rapprochées. Seul un orifice très étroit  à
l’entrée de l’utérus permet au flux des règles ou aux spermatozoïdes de se frayer
un passage. De plus, ce n’est pas un tube vertical ; il a plutôt une forme coudée,
oblique dans la partie inférieure et presque horizontale dans sa partie supérieure.

Comment est-il fait ?


Ses parois très élastiques permettent la pénétration du sexe masculin, quelle que
soit sa dimension. Lors de l’accouchement, cette élasticité atteint son maximum. 
Par ailleurs, de nombreux muscles entourent le vagin. On y trouve aussi  une
muqueuse riche en vaisseaux sanguins mais pauvre en terminaisons nerveuses,
sauf au niveau de la vulve. Ainsi, les 2/3 du vagin sont peu sensibles à la douleur.

L’hymen 
C'est l'hymen qui sépare le vagin de la vulve. Symbole de virginité, il s’agit d’un
petit repli de muqueuse de forme et d’épaisseur variables, mais généralement
épais de moins d’un millimètre. Toutefois, il peut aussi être distendu par la
pratique de certains sports, ou par l’utilisation de tampons. En général, lors du
premier rapport sexuel, l'hymen est rompu, ce qui explique les saignements qui
peuvent se produire chez certaines femmes.

La flore vaginale
Ce terme désigne la population bactérienne située dans le liquide qui recouvre
les parois du vagin. Ces bactéries jouent un rôle protecteur essentiel. Elles
préservent un pH acide à l’intérieur du vagin, ce qui empêche le développement
de maladies comme les mycoses. Procéder à un nettoyage de l’intérieur du vagin
peut tuer ces bactéries protectrices.

Lors du rapport sexuel


Lors du rapport sexuel, le vagin se gorge de sang,  et produit des sécrétions, sous
l’effet de l’excitation. A l’approche de l’orgasme, le vagin diminue de volume
d’environ 30 %. Les muscles de la vulve, eux, se contractent de manière 
saccadée. Certaines femmes peuvent les contracter volontairement, pour le plus
grand plaisir de leur partenaire masculin. Le pénis est ainsi comme "aspiré" dans
le vagin. Ces contractions se retrouvent  également au niveau de l’utérus, ce qui
va faciliter le passage des spermatozoïdes.

L’orgasme vaginal : info ou intox ?


Clitoridienne ou vaginale ? Le débat ne date pas d’hier. Cependant, il semble
aujourd’hui dépassé, dans la mesure où vagin et clitoris ont tous deux leur rôle à
jouer dans l’orgasme. Si le clitoris est considéré comme le point de départ de
l’orgasme, le vagin en est l’effecteur. Ainsi, un orgasme clitoridien est toujours
vaginal.
Qu’en est-il de l’orgasme vaginal pur ? Il serait provoqué par la seule stimulation
du vagin et non du clitoris. Il est très rare et signifie que les femmes concernées
par ce type d’orgasme ont un clitoris insensible.
Quant au fameux G, censé ouvrir les portes du septième ciel, il est situé à environ
6 cm de la vulve, vers l’avant du vagin. Certaines positions permettent une plus
grande pression du pénis contre ce point G.
En cas d’orgasme plus ou moins intense, un liquide clair peut être expulsé par
l’urètre, non par le vagin. C’est ce que l’on appelle l'éjaculation féminine.
Connaissez-vous votre corps ?

Bien connaître son corps, c'est La clef pour maximiser son plaisir au lit. Ça permet
aussi de mieux comprendre son fonctionnement physique et de ne pas s'inquiéter
au moindre signe déroutant. Voilà pourquoi Auféminin vous a concocté une petite
leçon d'anatomie.

Le Sexe et vous
Faire l'amour, c'est une obligation sociale

Muriel, 33 ans, bénévole dans une association

Je n’ai jamais fait l’amour. Mais honnêtement, je n’y pense pas. Je ne vois pas ce que ça
peut avoir d’indispensable. Quand j’en parle avec mes copines, elles me disent que je ne
sais pas ce que je rate, et elles ne comprennent pas que je n’ai pas envie d’essayer.
Juste pour voir ce que ça fait. C’est l’argument le plus bête du monde !  Ça marche avec
tout : la coke ou le saut en parachute !
Faire l’amour, c’est comme avoir un GPS ou un téléphone portable dernier cri : une
obligation sociale. Moi, je dis non. Mais je ne dis pas jamais. Honnêtement, je n’ai pas
encore rencontré d’hommes avec qui j’ai envie de construire quelque chose. J’ai des
amis mecs, que j’adore, que je trouve très fins, très drôles et même très beaux, mais je
n’ai aucune attirance pour eux. Et je n’en ai pas non plus pour les filles. Je n’ai pas de
libido en fait.

"Je m’en passe très bien"


J’ai une vie sociale parfaitement épanouie. Je sors, je vais au théâtre, au cinéma, j’ai un
boulot qui me plaît, je gravis les échelons dans la boîte, j’ai des amis que j’aime… je suis
heureuse. Je ne vois pas pourquoi je m’encombrerai la tête avec une vie sexuelle. De ce
que je sais de mes amis, c’est juste une source de problèmes. D’ailleurs, la plupart me
disent qu’ils aimeraient bien être comme moi. Même s’ils plaisantent, je crois qu’au fond
d’eux, ils le pensent un peu.

L'avis de la psy

L'avis de Magalie Favre, psychologue :

Et pourquoi pas ? Oui, le sexe est une source de plaisir et d’épanouissement,


mais est-ce vraiment la seule ? Chez Muriel, le fait d’être vierge ne semble pas
être un handicap. D’ailleurs, elle n’utilise jamais ce mot. Elle ne dit pas «je suis»,
mais «je n’ai pas». Vierge, ce n’est pas ce qui la définit.
Nous sommes la somme des choses que l’on fait, pas de celles qu’on ne fait pas.
Visiblement, Muriel a une vie bien remplie, socialement et professionnellement.
Elle n’a aucune gêne à parler de cette situation, qui est somme toute assez rare,
ce qui prouve qu’elle le vit bien.

Quant à l’absence de libido, elle peut s’expliquer par le fait que si elle n’a jamais
été très active, elle peut s’éteindre. C’est le cas dans certains couples. Là, ça
peut poser un problème. Mais quand on est célibataire, on gère soi-même. Et
Muriel a l’air de le faire très bien. Il n’y a pas d’obligation à avoir une vie sexuelle.

Je mise tout sur les préliminaires !


Liora, 32 ans, conseillère financière

Tous les mecs vous le diront : je suis un super coup ! Au lit, j’assure. Enfin, jusqu’à un
certain point… En fait, je mise tout sur les préliminaires. Caresses, massage, fellation, je
suis la reine. Mais pas de pénétration. Jamais. Ça me dégoûte… L’idée me dégoute. Le
mot aussi d’ailleurs. Je ne sais pas pourquoi. Mais jusqu’ici je le vivais plutôt bien. Enfin,
c’est paradoxal de dire ça, puisque j’ai quand même conscience qu’il s’agit d’un blocage.

"J'arrive à vivre avec"


J’ai eu des petits copains et une sexualité qui me convenait. Et, aucun homme ne s'en
est plaint.
Mais maintenant tout a changé… car j’ai rencontré un garçon il y a quelques mois et tout
se passe bien. Très bien. trop bien même. J’envisage sérieusement de faire ma vie avec
lui et d’avoir des enfants… Alors bien sûr, on peut aussi passer par l’adoption. Ou la
fécondation in vitro. Mais ce ne sont pas des solutions que j’ai réellement envie
d’envisager.
Je sens qu’il va falloir que je surmonte mon blocage. Mais je ne sais pas comment faire.
Je me dis que si seulement je n’étais plus vierge, si je ne l’avais ne serait-ce qu’une fois,
ça serait tellement plus simple...

L'avis de la psy

L'avis de Magalie Favre, psychologue :


Liora attend un miracle. Il n’arrivera pas. Ou alors en tout cas, pas tout seul.
Depuis des années, elle a construit, nourri et développé une phobie, un dégoût de
la pénétration. Et elle voudrait que, parce qu’elle a trouvé l’amour, tout s’envole. 
Alors la seule solution, c’est de consulter. Pour trouver l’origine et l’explication de
ce blocage. Pour faire sauter le verrou, il faut trouver la bonne clé. Et pour cela il
faut accepter de chercher.
Liora va devoir plonger en elle-même. Ça ne va pas être facile. Mais plus encore
que cela, il faut qu’elle se prépare à ce que ce soit long. La solution ne va pas
arriver en claquant des doigts. Mais elle vaut le coup.

Je n'ai eu aucune occasion

Clarisse, 30 ans, employée de mairie

Je suis timide. Maladivement timide. Depuis toujours. A l'école, j’étais déjà celle qui
passait ses récrés toute seule au fond de la cour. Quand les gens venaient me parler,
j’avais tellement peur que souvent je ne répondais pas. Depuis, je me suis, un peu
soignée. Je réponds. Mais je le fais tellement bas, que personne ne m’entend.
"Je fais fuir les garçons"
Il parait que certains garçons trouvent ça mignon… Moi, je crois surtout que ça les fait
fuir. Quand un garçon me plaît, évidemment, je ne fais rien pour qu’il le sache. Je me tais
et j’attends que ça passe. Et souvent il ne se passe rien. C'est simple.
En revanche, quand je plais à un garçon, c’est beaucoup plus compliqué. Il vient me voir
et je suis tellement gênée qu’il pense que je suis idiote. Il n’y a que quand je suis un peu
pompette que je me lâche un peu. Une fois, j’ai en même laissé un m’embrasser. Mais
quand il m’a proposé de venir chez lui, je n’ai pas osé le suivre.
C’est un cercle vicieux. Je sais que coucher m’aiderait à surmonter ma timidité. Mais
pour coucher, il faudrait déjà que je sois un peu moins timide…

L'avis de la psy
L'avis de Magalie Favre, psychologue :
Le problème dépasse, bien sûr, le cadre de la sexualité. Et je ne suis pas certaine,
loin de là, comme semble le penser Clarisse, que "coucher" l’aidera à dépasser sa
timidité. Ce n’est pas une solution. Ce serait un pansement sur une jambe de
bois. Un placebo. Non, le traumatisme est plus profond.
Clarisse cherche à disparaître. Elle refuse d’exister. Elle cherche la transparence.
La première chose à faire, c’est donc d’apprendre à se connaître. Il faut qu’elle
prenne conscience d’elle-même. De son corps, de ses capacités.
Le problème n’est même pas qu’elle ne s’aime pas, c’est qu’elle ne se reconnaît
pas ! Il faut absolument qu’elle consulte. Ne serait-ce que de faire cette
démarche, ce serait déjà un grand pas en avant.
Avoir un problème, c’est être vivant. Ensuite, elle pourra travailler sur la
conscience et sur la confiance. Et là, je ne me fais aucun souci, les garçons qui
viennent la voir aujourd’hui, continueront de la solliciter. Sauf qu’elle pourra
répondre à leurs attentes. Et vivre, enfin, la vie qu’elle mérite.

L’EJACULATION FEMININE
Lors de vos ébats sexuels, au moment de l'orgasme, certaines femmes dites "femmes
fontaines" éjaculent mais pas toutes. C'est normal, ne vous en inquiétez pas. On vous dit
tout sur l'éjaculation afin de vivre une sexualité épanouie.

D'où vient l'éjaculation féminine ?


Lorsque vous atteignez l'orgasme, les glandes de Skene (prostate féminine) et de
Bartholin sont impliquées dans l'éjaculation féminine. Pendant la phase d'excitation, ces
glandes qui sont présentes le long de l'urètre, se gorgent d'un liquide qui est expulsé par
le même orifice que l'urine. Il n'a pas l'apparence de l'urine ni l'odeur. Le volume émis
peut être faible ou important. Les femmes ont plus facilement tendance à éjaculer
lorsqu'elles font l'amour les jours précédant les menstruations. On utilise parfois le mot
"femmes fontaine" pour faire référence aux femmes qui éjaculent.

Si on n'éjacule pas, c'est inquiétant ?


Il est faux de penser que si l'on n'éjacule pas pendant un rapport sexuel, c'est que l'on
n'a pas atteint l'orgasme. On peut atteindre l'orgasme sans éjaculer. La plupart des
femmes qui éjaculent ne s'en rendent pas forcément compte.

Pour réussir à éjaculer...


Votre partenaire peut vous stimuler le clitoris et le point G avec deux doigts de la main.
D'un doigt, il stimule le clitoris tandis que l'autre effectue une pression sur le point G. Les
caresses sont aussi un bon moyen de procurer du plaisir et de faciliter une éjaculation.

Comment éviter d'éjaculer ?


On ne veut pas éjaculer parce que c'est simplement gênant d'abîmer les draps ou parce
que l'endroit où l'on pratique l'acte sexuel n'est pas approprié, ou encore vous souhaitez
seulement éjaculer au moment désiré, voici comment contrôler une éjaculation. Ne faites
pas l'amour dans les positions, qui d'habitude, facilitent l'éjaculation. Et si vous sentez
que vous allez éjaculer, arrêtez-vous de faire l'amour juste avant l'orgasme.

Pour avoir un orgasme sans éjaculer...


Si à l'avenir, on veut seulement avoir un orgasme sans éjaculer, il faut travailler le
muscle pelvien situé au niveau du vagin. Pour tonifier ce muscle, essayez la méthode,
efficace et simple, le "stop-pipi", mais sans trop en abuser sinon vous pourriez provoquer
une infection urinaire. Vous pouvez faire une petite série de contractions/relâchements
assise au bureau, dans la rue.

Quand perdre sa virginité ?


Très attendue et bien souvent appréhendée, la perte de la virginité est une étape
importante dans la vie d’une femme. Mais entre 15, 17 et 19 ans, quel est le meilleur
âge pour avoir son premier rapport sexuel ? Petits conseils pour savoir quel est le
moment idéal.

Très attendue et bien souvent appréhendée, la perte de la virginité est une étape
importante dans la vie d’une femme. Mais entre 15, 17 et 19 ans, quel est le
meilleur âge pour avoir son premier rapport sexuel ? Petits conseils pour savoir
quel est le moment idéal. 
Perdre sa virginité, c'est-à dire ?
Techniquement, une femme est encore vierge lorsque son hymen (la membrane
souple située à l’entrée du vagin) est encore intacte. Lorsqu’il y a rapport sexuel,
et donc pénétration, le pénis de l'homme s'introduit dans le vagin et déchire
l'hymen. De légers saignements peuvent alors se produire. C’est ce que l’on
appelle la défloraison ou la perte de virginité. 
De nombreuses idées reçues circulent néanmoins sur la perte de virginité. Une
petite mise au point s'impose : on ne peut pas perdre sa virginité en montant à
cheval. En revanche, la pratique d’un sport régulier comme la danse ou
l’équitation peuvent assouplir l'hymen, ce qui rendra la première pénétration
moins douloureuse.
L’âge idéal
Sur le plan légal, on considère la majorité sexuelle des filles et des garçons à
15 ans… Mais cela ne veut pas dire que si l'on est encore vierge à 16 ans, on
n'est pas dans la norme ! Concernant le premier rapport sexuel, il n’y a pas d’
"âge normal", tout dépend de sa maturité physique et psychologique… Et du
contexte.
Prête dans son corps... Et dans sa tête  !
Avoir son premier rapport sexuel doit rimer d’abord avec envie. Vous devez être
suffisamment mature au niveau de votre sexualité et de vos désirs pour pouvoir
les assumer. Avec l’adolescence, le corps s’est métamorphosé, il a pris peu à peu
sa morphologie d’adulte et votre libido s’est réveillée. Vous avez découvert
comment vous donner du plaisir toute seule et vous vous sentez totalement
épanouie à ce niveau-là.
Vous avez donc atteint une relative maturité physique, mais pour l’instant, votre
rapport à la sexualité reste solitaire et de l’ordre du fantasme. Etes-vous prête
psychologiquement à dévoiler votre intimité et à partager votre plaisir avec
un homme ? Parfois, le corps se développe plus rapidement que la tête, mais
pour passer à l’acte, il faut que les deux soient en adéquation.
Le meilleur contexte
Une fois que vous êtes prête physiquement et psychologiquement, reste à
trouver la bonne personne. Il faut qu'il vous plaise vraiment, et vous
inspire suffisamment confiance pour que vous ayez envie de faire l’amour avec
lui. Le contexte a lui aussi son importance. Il Vous devez aussi vous sentir
totalement à l’aise avec lui, en sécurité. Surtout pour la première fois : si vous
êtes tendue, vos muscles vaginaux vont se contracter et la pénétration sera
douloureuse.
Attendez de rencontrer un homme avec lequel vous vous sentez bien pour
franchir le pas, même si cela peut vous sembler frustrant… La frustration fait
partie de la vie et pimente aussi la sexualité !

Dédramatiser
Certaines attendent d’être réellement amoureuses pour perdre leur virginité.
Et elles ont raison : c’est une étape essentielle dans la vie d’une femme, qu’il
ne faut surtout pas gâcher. Cette première expérience est déterminante
pour votre future vie sexuelle. Mal vécue, elle peut générer des blocages et
des traumatismes. Prenez votre temps, rien ne presse : la vie est bien faite et les
choses se feront lorsqu’elles devront se faire.
D’autres choisissent un homme plus expérimenté qui leur plaît mais dont elles
ne sont pas amoureuses. Elles veulent juste se débarrasser de ce qu’elles
considèrent comme un fardeau afin d’aller de l’avant dans leur vie sexuelle. Si
elles sont sûres d’assumer leur choix et qu’elles ne font pas l’amour pour faire
comme tout le monde, alors pourquoi pas ?
Dans les deux cas, le plus important est de se sentir prête, et de dédramatiser
la chose : la première fois n’est jamais sensationnelle, mais elle ouvre la porte
aux suivantes, bien plus agréables !
 
Les précautions indispensables
Peu importe votre âge, si vous décidez de perdre votre virginité, vous devez
absolument consulter un gynécologue afin qu'il vous prescrive une
contraception adaptée… N’oubliez pas non plus d’utiliser des préservatifs :
seules protections contre les MST, ils empêchent aussi les infections plus
bénignes et sont indispensables !
Quiz sur le clitoris 
Où est-il ?

Question 1/12 :

Où se trouve le clitoris exactement ?


 •  A l’intersection des petites lèvres
 •  A côté de l'urètre
 •  A l'entrée du vagin
Question de taille

Question 2/12 :

En moyenne, quelle est la taille du clitoris ?


 •  De 0 à 3 millimètres
 •  De 3 millimètres à un centimètre
 •  De 5 millimètres à 1,5 centimètre

Un peu d'anatomie... ►
Question 3/12 :

Lequel de ces termes ne désigne pas une partie


du clitoris ?
 •  Le capuchon

 •  Le gland

 •  La vulve

Côté sensibilité

Question 4/12 :

Quelle est la partie du clitoris la plus sensible ?


 •  Le capuchon
 •  Le gland
 •  Les racines

Pour le plaisir
Question 5/12 :

Combien de capteurs de plaisirs compte le clitoris ?


 •  80
 •  800
 •  8000

3 935 4907 /mag/couple/d305 0

Sans lui, pas d'orgasme !


3 935 4908 /mag/couple/d305 0

Question 6/12 :

Quelle est la proportion de femmes qui disent avoir besoin d’une


stimulation clitoridienne pour jouir ?
 •  50%
 •  60%
 •  80%

Petit, mais costaud ►


3 935 4909 /mag/couple/d305 0

Question 7/12 :

Est-il possible d’avoir plusieurs orgasmes clitoridiens à la suite ?


 •  Oui

 •  Non
Un peu d'histoire...
3 935 4910 /mag/couple/d305

Question 8/12 :

La première fois que le clitoris a été décrit dans


un ouvrage, c’était :
 •  Au XXe siècle par Sigmund Freud, dans "Totem et
tabous"
 •  Au XVIIIe siècle par Denis Diderot, dans
l’"Encyclopédie"
 •  Au XVIe siècle par Realdo Colombo, dans "De Re Anatomia"

Vos pratiques
3 935 4935 /mag/couple/d305

Question 9/12 :

En France, quelle est la proportion des femmes


qui affirment se masturber ?
 •  45%
 •  60%
 •  85%

Attention danger ! ►

Question 10/12 :

En France, on dit que la masturbation rend


sourd, aux Etats-Unis, on dit qu’elle rend :
 •  Bête
 •  Muette
 •  Aveugle
SEXE : 10 IDEES RECUES SUR LES FEMMES

On nous croit fragiles, sentimentales et moins portées sur le sexe que ces
messieurs. Stop aux idées reçues ! Pour vous, on lève le voile sur la sexualité
féminine.

1- Les femmes auraient moins de désir que les hommes


Certes, les hommes sont plus pulsionnels, plus réactifs à l’excitation et plus
facilement aptes à la jouissance. C’est pourquoi les femmes ne peuvent  pas
vivre leur sexualité comme la gent masculine. Mais ce n’est pas pour autant
qu’elles ont moins de désir, c’est juste qu’il s’exprime autrement voire plus
discrètement. Car au-delà de l'excitation physique pure, les femmes ont surtout
besoin de se sentir désirées.

2- Pour les femmes, le sexe n'a pas d'importance


Il existe une idée reçue selon laquelle les femmes n’aiment pas le sexe, et
qu’elles préféreraient largement avoir une vie de couple ou une vie de famille
épanouies, quitte à avoir une vie sexuelle pauvre. Et bien non ! Les femmes aussi
aiment le sexe, mais ne privilégient pas un domaine plus qu’un autre. Elles
tentent simplement de tout concilier. L'émergence de nouvelles figures
féminines, telles que les héroïnes de Sex & the City, prouve bien que le sexe n'est
pas le dernier de nos soucis !

3- Les femmes parlent plus de sexe entre elles que les hommes
Pas forcément. Les femmes parlent beaucoup de sexe entre elles. Une fois les
prémices romantiques de la rencontre racontés, elles passent sans difficultés aux
détails plus croustillants. Les hommes en parlent tout autant mais plus
globalement. Ils préfèrent se dire si c’était bien ou pas, sans nécessairement faire
de longs exposés très détaillés. Nous en parlons donc différemment, mais pas
plus !

4- Les femmes ne se masturberaient pas ou peu


Difficile à dire car la masturbation féminine reste encore aujourd’hui tabou.
Pourtant, l'enquête Contexte de la Sexualité en France publiée par l'Ined et
l'Inserm en 2007 rapporte que En effet, seulement 60 % des femmes disent avoir
déjà pratiqué la masturbation. Une proportion loin d'être négligeable !

5- Elles adoreraient toutes le cunnilingus


Et bien non ! 75% des femmes ont déjà pratiqué le cunnilingus, mais selon une
enquête américaines, 45% des femmes éprouveraient des difficultés à recevoir
ces caresses buccales. par gêne ou tout simplement parce que nous trouvons
cette sensation désagréable, nous n'aimons pas toutes le cunnilungus.

6- Une femme dont le vagin ne se lubrifie pas naturellement est une


femme qui n’a pas envie
Pas nécessairement. Il existe d’autres causes à la sécheresse vaginale
occasionnelle. Il faut compter avec le stress, les modifications hormonales, le
manque d’activité sexuelle, voire les traitements médicaux. La plupart du temps,
le manque de lubrification vaginale n’a donc rien à voir avec le désir.

7- Les femmes sont des êtres bien trop romantiques


Oui, nous aimons les bouquets de fleurs, les petits cadeaux surprises, les petits
mots d’amour… mais pas uniquement. On aime aussi les hommes un peu
rebelles, qui ne cèdent pas à tous nos caprices, et qui nous résistent (un peu).

8- Les femmes aiment prendre leur temps


Oui, et non. S’il est de notoriété publique que les femmes aiment les
préliminaires, il est vrai également qu’elles apprécient de temps en temps les
rapports rapides, un peu à la hussarde. Car elles aiment l’effet de surprise et la
bestialité d'une étreinte. Les hommes peuvent donc de temps en temps mettre
au placard le cérémonial des caresses avant l'amour.

9- Elles ont besoin d’aimer pour faire l’amour


Il fut un temps où c’était vrai, mais dorénavant les femmes prennent exemple sur
les hommes. Aujourd’hui, elles différencient parfaitement le cœur et le sexe, et
n’éprouvent pas forcément de culpabilité par rapport à cela. Néanmoins, à leurs
yeux, le sexe ne pourra jamais se passer de respect.

10- Le plaisir de la femme dépendrait de la taille du pénis


C’est un énorme problème pour les hommes... qui pensent que l’orgasme féminin
et le plaisir tout simplement dépendent de la taille de leur pénis. C'est totalement
faux, puisque la profondeur du vagin est limitée, et que le point G ne se trouve
pas au fond de la cavité mais à 4 cm environ de l'entrée. Messieurs, les clefs du
plaisir féminin résident ailleurs : dans les préliminaires, les caresses, la
connaissance du corps de votre partenaire et votre habileté !

L’Amour pendant la grossesse


Le désir chez les femmes enceintes...
Il y a celles qui, sous le coup des hormones, ont une libido exacerbée pendant la
grossesse ; et celles qui, au contraire, ne supportent même pas qu'on les effleure.
D’autres encore doivent faire face aux réticences de leur partenaire…
 
Rien de plus normal ! La sexualité est naturellement bouleversée durant la
grossesse, et vécue différemment selon les couples. La preuve avec les
témoignages de nos internautes.

Découvrez-les puis retrouvez les conseils du Dr Joëlle Bensimhon,


gynécologue, pour bien vivre votre sexualité enceinte.
Yasmine : "Ma libido a fait les montagnes russes !"

Yasmine, 30 ans
Des débuts explosifs
Sur le plan sexuel, ma grossesse ne s’est vraiment pas passée comme je m' y
attendais. Au 1er trimestre, c’était le pied ! J’ai eu la chance de ne pas avoir de
symptômes trop forts (comme les nausées par exemple), et avec mon mari, nous
étions tellement heureux de cette bonne nouvelle que notre sexualité s’est
épanouie. En plus, je me sentais "femme", et encore plus désinhibée qu’avant !

Le 2e trimestre au point mort


Le 2e trimestre a été beaucoup moins "chaud". Même carrément glacial ! Je
travaillais beaucoup à cette période-là, j’étais très fatiguée. Mon corps aussi
changeait, et j’ai commencé à me poser des questions sur ce futur bébé, sur moi,
sur ma vie... Parfois j’angoissais complètement, je regrettais presque d’être
enceinte ! Je n’avais plus d’envie, plus de libido. Du coup, on en a beaucoup parlé
avec mon compagnon, qui s'est montré très patient et compréhensif.

Bouquet final
Et au 3e trimestre, tout est reparti comme en 40 ! J’étais plus à l'aise avec mon
ventre, plus disponible, très amoureuse, et ma libido était au top ! Je vais même
faire un aveu : j'ai eu recours à des orgasmes solitaires la nuit car je me suis
rendue compte que cela m'aidait parfaitement à me rendormir et à réguler mon
sommeil...
Laure : "Mon gros ventre lui faisait peur"

Laure, 29 ans

Situation inversée
Toutes mes amies m’avaient dit que ma libido allait flancher pendant ma
grossesse, qu’il fallait que je m’y prépare… Et bien contrairement à elles, moi
j’avais très envie ! Mais la panne de désir, ça a été du côté de mon chéri. Dès que
les 1ers changements physiques sont apparus, je l’ai senti plus distant, moins
tactile. Le soir venu, il disait qu’il était trop tard, qu’il était fatigué... il avait
toujours une bonne excuse ! Les rares fois où on commençait à se câliner, il
perdait rapidement tous ses moyens.
 
La discussion
J’ai alors essayé de faire des efforts, de bien m’habiller, de porter de la lingerie
sexy… mais rien n’y faisait ! Un soir, je lui ai demandé droit dans les yeux ce qu’il
avait, s’il voyait quelqu’un, s’il me trouvait moche. Et il m’a alors révélé qu’il
n’arrivait plus à me voir comme une femme, mais comme une future maman ! Il
m’a aussi dit qu’il avait peur de faire mal au bébé, ou à moi, peur de
"m’écraser"…  J’ai donc tenté de le rassurer au maximum, mais en 9 mois, nos
câlins se sont comptés sur les doigts de la main !
 
Et après…

Heureusement, quelques mois après l’accouchement, tout est rentré dans l’ordre.
J’ai fait beaucoup d’efforts pour que mon chéri ne se sente pas lésé par rapport
au bébé, qu’il garde sa place d’homme et surtout, pour rester une femme et pas
seulement une mère. 
Julie : "Je ne supportais plus qu’il m’embrasse"

Julie, 32 ans

Changement d'attitude
J’ai toujours aimé les câlins, j’étais même plutôt active de ce côté-là, mais dès les
1res semaines de grossesse, ça a été le néant total ! Dès que mon copain
s’approchait de moi, je le repoussais. Je ne supportais pas qu’il me touche, ni
même qu’il m’embrasse ! Au début, je mettais ça sur le compte des nausées,
mais quand elles ont fini par passer et que ma libido n’est pas revenue, j’ai dû me
rendre à l’évidence : ma grossesse m’avait rendue frigide !
 
Un corps sans désir
Je n’aimais pas voir mon corps changer, je ne me reconnaissais plus. Je me
trouvais grosse et moche ! Je me rendais bien compte que mon ami en souffrait,
alors parfois j’essayais de me forcer, mais c’était encore pire car il s’en rendait
compte ! Le pauvre, quand j’y pense... Il ne se plaignait pas, il est resté très à
l’écoute et ne s’est jamais lassé. Pourtant, avec lui je n’étais pas tendre : je ne lui
donnais plus aucune marque d’amour, plus de bisous, plus de câlins.
 
Avec le recul
Ce n’est qu’après l’accouchement, une fois que je me suis réapproprié mon
corps, que j’ai été plus disponible pour lui. Avec le recul, je me dis qu’il a
vraiment du mérite ! Car plus que de sexe, c'est de tendresse dont je l'ai privé
pendant presque 9 mois.
Véronique : "Je faisais constamment des rêves érotiques"
Véronique, 37 ans
Renaissance
Dès l’arrêt de la pilule, avant même d’être enceinte, j’ai senti que mon désir
sexuel grandissait. Puis, lorsque je suis tombée enceinte, ma sexualité s’est
totalement révélée. J’ai ressenti des choses que je n’avais jamais connues
auparavant, nous avons testé des positions inédites, et même l’intensité de mes
orgasmes s’en est trouvée changée.
 
Une libido au top
C’est comme si j’étais une nouvelle femme, aussi bien physiquement que
psychologiquement. Je me trouvais belle et désirable comme jamais !
A la fin de ma grossesse, il m’arrivait souvent de faire des rêves érotiques
tellement puissants que j’en étais réveillée ! Ça ne m’était jamais arrivé, et
j’avoue que c’est un peu déstabilisant, car mon partenaire ne faisait pas toujours
partie du rêve. Mais j’en ai discuté avec ma gynéco, et elle m’a appris que c’était
fréquent chez les femmes enceintes cette "poussée de désir".

 Une étape fondamentale


Je ne sais pas si c’est du ressort des hormones ou mon corps qui était un peu
différent, donc peut-être plus réceptif… Mais il y a vraiment eu, dans ma vie
intime,un avant et un après grossesse ! Pour ma 2e grossesse, ça n’a pas été
aussi évident que la 1re fois, mais j’étais également très demandeuse de câlins.

Lison : "Sentir mon bébé me déstabilisait"


Lison, 35 ans
Ça bouge !
Côté câlins, tout allait bien jusqu’au milieu de ma grossesse, où j’ai commencé à
sentir mon bébé bouger. Ça me perturbait beaucoup, car systématiquement, dès
que mon chéri et moi commencions nos ébats, bébé se réveillait et gigotait ! Du
coup, impossible pour moi de me concentrer et de continuer sur notre lancée.
 
Trouver des solutions
Mais petit à petit, je me suis rendu compte que certaines positions étaient
propices aux mouvements de mon bébé, alors que d’autres, au contraire, ne le
réveillaient même pas.
Nous avons donc dû adapter nos positions et être plus calmes au niveau du
rythme.
Heureusement, on a réussi à conserver une vie intime riche tout au long de ma
grossesse, car pour moi, c’était primordial. J’avais besoin de sentir que mon mari
me désirait toujours.
Une pause relaxante
Et puis, faire l’amour me permettait de me détendre, de me libérer des tensions
du quotidien, mieux que n’importe quel massage !

Caroline : "J’avais peur de déclencher l’accouchement"

Caroline, 30 ans

Prudence
Ma plus grosse hantise, tout au long de ma grossesse, a été de faire une fausse
couche. J’en avais malheureusement été victime quelques années auparavant, et
cette possibilité m’angoissait énormément. Je faisais tout pour éviter un
accident : plus de sport, plus de voyages en voiture…
 
Peur au ventre
Côté câlins, même si mon médecin m’avait rassurée en me disant que je ne
craignais rien, j’avais malgré tout très peur de déclencher un accouchement
prématuré. Du coup, à chaque fois que l’on faisait un câlin avec mon mari, je ne
pensais qu’à ça ! Je lui répétais de ne pas aller trop vite, ni trop fort… ce qui
brisait inévitablement la magie de l’instant. Il m’était devenu impossible de me
détendre et de ne penser à rien, donc les moments de tendresses sont devenus
rares.
 
Hors de danger
Plus les semaines passaient, plus je me sentais rassurée, jusqu’au 8e mois où je
savais que tout irait bien pour le bébé, même s’il se décidait à sortir avant
terme ! J’ai alors commencé à me détendre, et mon désir sexuel est revenu petit
à petit… et finalement, mon bébé est arrivé pile à l’heure !
Les conseils de la gynécologue

Entretien avec le Dr Joëlle Bensimhon, gynécologue qui exerce à l'hôpital Saint-


Vincent-de-Paul à Paris.

Comment expliquer les variations de libido durant la grossesse ?


Par les modifications physiques, qui peuvent être déstabilisantes.
Par exemple, les seins d’une femme enceinte deviennent petit à petit sensibles
voire douloureux. L’état d’esprit à cette période joue également un rôle important
dans les relations sexuelles. Certaines femmes se sentent moins désirables et
peuvent rencontrer quelques "blocages" pour faire l’amour. Le rôle des hormones
est également très important dans les fluctuations du désir.
Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas si votre désir sexuel n’est pas au rendez-
vous et compensez par une tendresse sensuelle !
 
Certaines femmes ont peur de faire mal au bébé ou de déclencher
l’accouchement...
La plupart des grossesses se déroulent sans risques. Les relations sexuelles ne
sont alors pas contre-indiquées, et peuvent être fréquentes. Si la grossesse se
déroule bien, vous pourrez donc avoir des rapports sexuels jusqu’en fin de
grossesse (tant que la poche des eaux n’est pas rompue), même si le col de
l’utérus est déjà un peu dilaté.
Cependant, pour les femmes qui présentent un risque d’accouchement avant
terme, il vaut mieux éviter l’acte sexuel en lui-même. En effet, cela pourrait
provoquer le développement d’une infection et le sperme contient en outre des
substances provoquant des contractions utérines. Il en va de même en cas de
problème de placenta recouvrant au 3e trimestre, de saignements ou d’anomalie
du col de l’utérus. En cas de doute, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin.

Les conseils de la gynécologue (suite)

Quels conseils donneriez-vous aux femmes enceintes pour vivre


pleinement leur sexualité ?
Au fil des mois, certaines positions peuvent devenir inconfortables, il faudra alors
que le couple fasse preuve d’imagination pour trouver celles qui conviennent le
mieux ! La position des petites cuillères par exemple, avec des mouvements
lents, est mieux adaptée à la grossesse. D’autres formes de relations
sexuelles vont également être privilégiées : préliminaires, caresses, massages...
L'important est de garder une complicité et un dialogue dans le couple. Pour ne
pas "tuer" votre libido, reposez-vous, prenez soin de votre corps, et apprenez à
l'accepter.
Et n’oubliez pas que votre grossesse, et cette éventuelle modification de votre
sexualité, n’est qu’une étape temporaire dans votre vie de couple !

Comment susciter le désir chez un futur papa réticent ?


La question des rapports sexuels pendant la grossesse préoccupe souvent les
futurs pères. Ils redoutent parfois que la pénétration ne blesse le fœtus ou ne
provoque un accouchement avant terme. Il est important de leur dire qu’ils ne
risquent pas d’écraser le bébé en s’allongeant sur leur compagne (surtout au
cours des premiers mois) si tout se déroule normalement. Le bébé baigne en
effet dans le liquide amniotique qui forme une sorte de coussin protecteur autour
de lui. N’hésitez pas à rassurer votre partenaire et à chercher ensemble comment
adapter au mieux votre vie sexuelle.
 

>  Pour connaître tout sur les zones érogènes

Le phénomène de l’orgasme

D’où vient cette vague de plaisir incommensurable ? Qu’est-ce qui se passe dans
notre corps pendant l’orgasme ? Retour sur ce phénomène physique que l’on
aime tant.

L'orgasme : un plaisir foudroyant


L’orgasme provient du grec « orga » : bouillonner d’ardeur. C’est le paroxysme
du plaisir sexuel, il survient brutalement, suite à une phase d’excitation, pour une
durée de quelques secondes. L’orgasme est le plaisir le plus intense que puisse
ressentir un être humain. Ce raz-de-marée sensuel est suivi d’une période de
détente, de satisfaction et d’apaisement.

L’orgasme Feminin
Toutes les femmes en parlent, toutes souhaitent l'atteindre. D'où vient l'orgasme
féminin, comment se produit-il, pourquoi est-il si agréable ? Zoom sur les
mystères de ce phénomène que l'on aime tant.

Toutes les femmes en parlent, toutes souhaitent l'atteindre. D'où vient l'orgasme
féminin, comment se produit-il, pourquoi est-il si agréable ? Zoom sur les
mystères de ce phénomène que l'on aime tant.

Définition
L’orgasme vient du grec "orga" : bouillonner d’ardeur. C'est un plaisir intense,
foudroyant
qui survient brutalement après une période d'excitation. C'est la jouissance la
plus intense que peut ressentir un être humain. S'ensuit un moment de détente,
de bonheur et d'apaisement.

Les manifestations physiques


Pendant l'orgasme, le clitoris se rétracte, le vagin, le périnée et l’utérus se
contractent par saccade et les tétons pointent.
En même temps, le coeur s'accélère et les vaisseaux sanguins se dilatent. Tout
est stimulé pendant ce plaisir suprême dont raffolent les femmes. Et c'est
normal : l'orgasme entraîne une secrétion d'endorphine, la molécule du bonheur,
qui procure une sensation de bien-être inégalée. Quelques rares femmes peuvent
aussi sécréter un liquide blanchâtre. On parle alors de femmes fontaines.
Comment l'atteindre ?
En général, c’est la stimulation des zones sexuelles qui déclenche l’orgasme chez
la femme : caresses préliminaires, cunnilingus, masturbation, pénétration. Mais le
meilleur moyen pour l'atteindre est de bien connaître son corps. Nous disposons
de différents points sensoriels qui sont capables de nous envoyer au septième
ciel. Encore faut-il savoir où ils se trouvent !
La solution : partir à la découverte de son corps, seule ou à deux, sex-toy ou pas,
afin de détecter vos zones les plus troublantes.
Les différents orgasmes :
- l'orgasme clitoridien : il se déclenche par le clitoris, petit bouton situé entre
les lèvres, à l'avant du sexe. Facilement accessible et très sensible, il peut
survenir grâce à de simples caresses.
- l'orgasme vaginal : il est déclenché par la stimulation du point de Gräfenberg,
plus communément appelé Point G, situé à environ 4 cm de l'entrée du vagin. Il a
la forme d'une petite boule palpable de moins d'un centimètre qui augmente de
taille lors d'une stimulation. Situé du côté de la vessie, il n'est pas rare d'aller
faire un tour aux toilettes après un orgasme vaginal. Pour le repérer, une
stimulation régulière par pressions répétées à l'aide de votre doigt ou d'un sex-
toy vous permettra de le sensibiliser.
En chiffre :
-L' orgasme clitoridien : 95 % des femmes l' atteignent par la masturbation et
moins de la moitié, 45 %, le partagent avec leur partenaire lorsque c'est lui qui
nous caresse.
-L'orgasme vaginal : peu de femmes arrivent à l'atteindre. 30 % d'entres nous
seulement connaissent ce plaisir.
Pourtant, nous avons toutes un Point G, il faut simplement arriver à le "reveiller".
Certaines positions favorisent son déclenchement : le missionnaire si la femme
met ses jambes sur les épaules de son partenaire ou la levrette qui permet une
pénétration profonde.
Les femmes multi-orgasmiques
Les orgasmes à répétition, c'est rare, mais ça existe. Environ 13 % des femmes
peuvent avoir plusieurs orgasmes pendant leurs ébats sexuels. Clitoridien,
vaginal, ils peuvent s'enchaîner pour un plaisir extrême.

Comment peut-on savoir qu’on a un orgasme ?


Un orgasme se manifeste par une sensation de tension très forte qui baisse
brutalement. Elle s’accompagne de contractions involontaires rythmiques des
muscles du vagin et d’une sensation de plaisir.
Le Plaisir Sexuelle
Combien de contractions doit-on ressentir au moment de
l’orgasme ?
Entre 3 et 12 contractions vaginales. Plus l’excitation de départ et plus le plaisir
est puissant, plus nombreuses sont ces contractions. Les premières sont fortes et
rapprochées puis elles diminuent d’intensité et s’espacent.

Est-ce vrai qu’il existe un plaisir vaginal et un plaisir


clitoridien ?
Le plaisir sexuel de l’orgasme est toujours vaginal, car un orgasme, qu’il soit
vaginal ou clitoridien s’exprime toujours au niveau du vagin par des contractions
involontaires et rythmiques. On parle donc aujourd’hui plutôt d’orgasme à point
de départ vaginal ou d’orgasme à point de départ clitoridien. Le plaisir qui vient
du clitoris est en général plus explosif, et celui qui vient du vagin plus diffus et
profond.
Est-ce vrai qu’il existe des points de plaisir comme le point G
par exemple ?
Plutôt que de points, on devrait parler de zones de plaisir. Le point G n’est  pas un
point, mais une région de plusieurs centimètres carrés. Le clitoris est bien sûr une
autre zone de plaisir, tout comme certains endroits de l’intérieur du vagin, assez
variables selon les femmes, pour certaines c’est tout au fond, pour d’autres près
de l’entrée, ou encore sur le côté. Nous ne sommes pas toutes faites sur le même
modèle !

Existe-t-il des positions plus propices au plaisir sexuel chez


les femmes?
Souvent, on constate que la position la plus pourvoyeuse de plaisir, est
l’amazone : l’homme est allongé sur le dos, et sa partenaire assise sur lui. Du
coup, c’est elle qui contrôle à la fois l’inclinaison, les mouvements, le rythme, la
profondeur… Elle peut alors choisir ce qui lui procure à elle le plus de sensations.
Mais attention pour que cela se passe ainsi, il faut qu’elle se sente parfaitement à
l’aise, ce qui n’est pas forcément le cas ! Car il n’y a pas que la mécanique !
Certaines positions sont excitantes car elles sont mentalement plus érotiques...

Une seule position sexuelle me permet d’atteindre l’orgasme.


Que faire ?
Vous n’avez rien de spécial à faire ! Il est extrêmement fréquent que l’orgasme
ne vienne que par un seul chemin. Cela dépend de ce que le corps a vécu comme
expériences de plaisir. Il est possible qu’il expérimente, au fil du temps d’autres
manière d’y arriver, d’autres positions le menant à l’orgasme, mais pas
forcément. Cela ne signifie nullement qu’il faille éviter les autres positions qui
permettent de découvrir d’autres plaisirs… qui peut être un jour pourront aller
jusqu’au septième ciel.

Est-ce que la pilule peut agir de manière négative sur le


plaisir ?
Généralement non, ou alors de manière indirecte. En effet, certaines pilules sont
néfastes pour le désir. De ce fait, quand une femme n’éprouve pas de désir, le
plaisir est forcément moins facile à obtenir ! Mais sur le réflexe de l’orgasme lui-
même, la pilule contraceptive n’a pas spécialement d’impact.

Le préservatif change-t-il le plaisir que l’on ressent ?


Oui. Surtout pour l’homme qui voit sa zone la plus sensible, le gland, plus isolée
de la sensation de frottement qui lui procurent beaucoup de plaisir. Et pour les
deux partenaires, le fait que les préservatifs soient lubrifiés est parfois gênant,
surtout quand la lubrification naturelle est de bonne qualité. Quand cela glisse
trop, les sensations peuvent être moins fortes ! Mais le préservatif rend aussi plus
détendu, plus confiant. Alors, malgré ces petits bémols, faire l’amour reste un
grand plaisir !

Pendant les règles, peut-on éprouver du plaisir à faire


l’amour, ou est-ce à éviter ?
Il n’y a pas de raisons médicales pour éviter l’amour pendant les règles. Le seul
bémol, c’est que les IST (infections sexuellement transmissibles) se transmettent
plus facilement, donc l’utilisation du préservatif est impératif si l’on n’a pas fait
de test de dépistage du sida ! Au moment des règles, le plaisir est tout aussi
possible qu’à une autre période du cycle. Certaines femmes ressentent même
plus de désir et de plaisir pendant leurs règles.

Une femme qui jouit crie-t-elle toujours ?


Absolument pas. Un orgasme très violent peut tout à fait être totalement muet !
Et une femme peut au contraire crier très fort sans être en plein orgasme. Donc
les décibels ne sont pas du tout significatifs de l’orgasme !

Questions Relations-Emotions
Mon partenaire arrive très vite au plaisir, mais moi, c’est
nettement plus lent. Pourquoi cette différence ?
Un homme arrive généralement plus vite au plaisir parce que c’est dans la nature
de son fonctionnement. Mais il faut savoir que plus son plaisir est rapide et plus il
est superficiel. Le plaisir féminin est généralement plus profond, mais plus lent à
venir. Et pour que lui aussi connaisse un plaisir profond, il doit apprendre à
prendre tout son temps. L’idéal est donc que vous lui appreniez à se ralentir, tant
pour votre plaisir que pour le sien.

J’arrive au plaisir seule par masturbation, mais pas avec mon


partenaire. Pourquoi ?
Que l’on soit homme ou femme, l’orgasme s’atteint toujours plus facilement et
plus vite par masturbation. En effet, chacun connaît les mouvements, les
pressions, la vitesse, la position… tous les facteurs susceptibles d’amener
rapidement à l’orgasme. Ainsi, il faut en moyenne moins de trois minutes pour
obtenir un orgasme par auto-érotisme et beaucoup plus en faisant l’amour.
Améliorer le plaisir à 2 s’apprend, surtout en communiquant. L’idéal est d’aider
son partenaire à découvrir « la recette » qui permettra de vous amener au
septième ciel !

Je ressens du plaisir, mais je ne trouve pas que c’est un


septième ciel extraordinaire comme on le raconte ! Suis-je
normale ?
Souvent, quand on commence sa vie sexuelle, on peut être déçue par le plaisir
ressenti. Car par rapport à ce qu’on voit dans les films, ça paraît un peu faible !
C’est normal car le plaisir se découvre, se développe au fil des expériences.
L’essentiel est d’apprendre à cultiver le plaisir que l’on ressent pour petit à petit
le laisser prendre de l’ampleur. De plus, si l’orgasme est parfois extraordinaire, il
peut aussi être un plaisir agréable, mais pas forcément incroyable. C’est
d’ailleurs ce qui fait son intérêt : il est toujours différent.

Est-ce que si j’ai plus de désir, j’aurai forcément plus de


plaisir ?
Peut-être, mais pas forcément ! Il est logique de penser que si le désir est fort, le
plaisir va monter très haut. Mais ces sentiments ou émotions sont très capricieux.
Vous pouvez un jour être étonnée de ressentir beaucoup de plaisir alors que votre
désir était assez faible. C’est en général que vous vous êtes plus abandonnée aux
sensations !

Faut-il être amoureuse pour avoir beaucoup plus de plaisir ?


Oui et non ! Oui parce que quand on est amoureux, l’intensité de toutes les
émotions est multipliée par 10 au moins ! Le plaisir tout comme la jalousie ou la
peur de ne plus être aimée par exemple. Non pourtant, car on peut très bien,
sans être amoureuse, se sentir très en confiance avec un homme. De ce fait,
comme il n’y a pas beaucoup d’enjeu (va-t-il m’aimer comme je l’aime, vais-je
être à la hauteur ?…) le plaisir est alors simple et naturel. Mais beaucoup de
femmes ressentent plutôt que « faire l’amour sans aimer », c’est impossible !

Pourquoi je suis obligée de fantasmer, d’imaginer des scènes


érotiques pour faire monter mon plaisir ?
Fantasmer est parfaitement normal. Le fantasme le plus répandu est d’ailleurs
tout simplement l’anticipation érotique : imaginer ce que vous pourrez faire avec
votre partenaire, les baisers, les caresses que vous pourrez échanger. Si vous
sentez le besoin de fantasmer, l’idéal est de faire appel à des choses que vous
avez déjà faites ensemble ou que vous avez envie de faire avec lui… Comme ça,
vos fantasmes vous rapprochent l’un de l’autre.

Orgasme et plaisir, est-ce pareil ?


Pas du tout. L’orgasme est un réflexe physique. Il s’accompagne généralement
de plaisir intense, mais pas forcément. À l’inverse, beaucoup de femmes
éprouvent un plaisir important sans qu’il les mène obligatoirement jusqu’à
l’orgasme.
J'ai du plaisir pendant l'acte sexuel mais je ne sais pas si c'est un
orgasme. Comment le reconnaît-on ?"

La réponse du sexologue :
Deux éléments successifs ET subjectifs sont nécessaires pour
pouvoir qualifier d'orgasme la sensation éprouvée par la femme.
En premier lieu, celle-ci sent que quelque chose de très bref vient
de s'achever, après une poussée d'excitation. Ce "quelque chose"
est très subjectif, c'est pourquoi, je ne lui donne pas de nom. Ce
peut être une émotion très brève, qui peut être intérieure, muette
et totalement invisible de l'extérieur, sans cris ni gesticulations.
A cette sensation d'achèvement, succède un sentiment de satiété
et d'apaisement qui peut aussi être très bref. Car la femme -
toutes les femmes - a la possibilité physique d'avoir envie de
recommencer aussitôt après, plusieurs fois de suite... avant de se lever, de
s'habiller et de vaquer à ses occupations.
Et c'est bien ce que lui envie l'homme. La sexualité féminine le dépasse !

Comment l’orgasme vient aux femmes ?


Tous ces témoignages viennent de lectrices de aufeminin.com qui ont eu la générosité
de partager leur expérience de vie. Vous verrez que c'est très émouvant d'être invitée
dans leur intimité, et de s'apercevoir qu'aucune femme ne ressemble à une autre.

Chaque premier orgasme est unique, rapide ou lent, précoce ou tardif, explosif ou
profond, inattendu ou très recherché. Pardon à celles dont nous avons gardé les
témoignages pour nous. Nous en avions beaucoup et il a fallu choisir.

Premier orgasme à l'adolescence


Quand ?
Mon premier orgasme, je l'ai découvert seule, par masturbation, à partir de caresses
clitoridiennes. C'est l'âge où j'ai découvert que certaines images, certains jeux étaient
excitants. J'avais 12 ans.

Ce qui m'est nécessaire


En couple, j'ai besoin de fantasmer, et donc de me laisser aller complètement, de me
concentrer, et de m'abandonner. Je trouve que c'est facile dans un couple établi, mais
non dans une relation récente car il est alors moins évident d'accepter cet abandon.

Mon plus
J'ai découvert l'orgasme multiple. Un homme et un seul a été capable de m'amener à ces
orgasmes multiples et violents… mon mari. Ce sont les plus fabuleux. Ils arrivent
généralement à un moment du cycle plus propice...et après une période d'excitation très
forte. Cela fait un effet de vagues successives qui sont divines, qui durent quelques
secondes, et cela semble toujours à la fois long et bien trop rapide.

Le secret
Le secret de l'orgasme, pour moi, c'est cet abandon à l'autre, cette confiance… et le
temps. Beaucoup d'hommes ne prennent pas le temps ou ne savent pas y amener leur
partenaire parce qu'ils sont pressés. Je pense que pour y parvenir à deux, il faut un
homme qui a décidé de donner du plaisir à sa partenaire avant de prendre le sien.

L'avis du spécialiste
C'est à l'adolescence que Leslie a découvert l'orgasme clitoridien. Il est venu d'abord du
mental, car elle décrit bien que c'est à partir de l'excitation mentale qu'elle a découvert
l'orgasme. Et puis, cela semble parfaitement naturel à Leslie d'avoir des orgasmes en
couple, ce qui est logique quand on connaît déjà ce plaisir seule. Le corps est entraîné au
plaisir et le retrouve dans un rapport de couple.

Premier orgasme lors de caresses avec mon ami


Quand
Mon premier orgasme, je l'ai eu à 24 ans avec mon premier amant. J'en parle comme
d'un amant, et pourtant, je n'ai pourtant jamais fait l'amour avec lui ! C'est seulement
par le contact et non par la pénétration que j'ai atteint le septième ciel.

Comment
Nous nous embrassions, nous nous tenions enlacés l'un contre l'autre. Ensuite, quand il
entrait en érection, je faisais en sorte que son pénis touche mon clitoris. Et, par des
mouvements simultanés et à ces moments-là, je me sentais vraiment bien et j'arrivais au
septième ciel.

Ma déception
Après mon premier amant qui m'a fait découvrir le plaisir par des caresses, externes, j'ai
rencontré, deux ans après un autre type. J'ai eu des relations sexuelles avec lui, mais je
n'ai jamais eu d'orgasme parce qu'il ne voulait pas comprendre que c'est en touchant
mon clitoris et en le frottant par des mouvements simultanés que je pouvais avoir un
orgasme. J'ai été très malheureuse de cette incompréhension.

Ma difficulté à m'expliquer
J'ai expliqué à mes amis comment j'ai eu des orgasmes sans relations sexuelles de
pénétration, et ils refusaient de me croire. C'était pourtant vrai j'ai eu des orgasmes à
l'aide de mon clitoris !

L'avis du spécialiste
Il est étonnant de constater qu'au XXIème siècle, il y ait encore des personnes qui ne
croient pas à l'orgasme clitoridien ! C'est pourtant l'orgasme que connaissent la majorité
des femmes, et pour cet orgasme, la pénétration vaginale n'est pas nécessaire !

Relation sexuelle et clitoris


Quand ?
J'ai eu mon premier orgasme à 18 ans. J'étais avec quelqu'un de plus âgé. Il avait 23 ans.
C'est avec lui que j'ai compris ce qu'était un orgasme. Il était très mature et très attentif
au plaisir que je prenais.

Comment
Cette fois-là, nous avions commencé en position du missionnaire, il y allait doucement,
très tendrement, toujours à me faire des papouilles en même temps, et surtout, il se
frottait bien sur moi. Il y avait donc le frottement sur le clitoris en plus de la pénétration,
et comme il y allait très doucement, cela a pris des heures. Et vers la fin, d'un coup, il y
est allé plus vite et plus violemment, et c'est arrivé !

Quel ressenti ?
Même si l'orgasme lui-même n'a duré que 10 secondes, ce fut le meilleur moment. Il m'a
fallu au moins 30 minutes avant que je m'en remette. Je ne pourrais même pas décrire la
sensation que j'ai eue.

Ma particularité
Je pense que, dans mon cas, la meilleure chose pour avoir du plaisir c'est la pénétration
par derrière, que ce soit à 4 pattes ou sur le ventre ? C'est toujours celle qui me fait
vraiment jouir, surtout si, de temps en temps, je reçois aussi quelques caresses sur le
clitoris…

L'avis du spécialiste
Pour de nombreuses femmes qui connaissent le plaisir vaginal, une stimulation associée
du clitoris sert d'accélérateur ! Et puis, peu d'hommes savent que ce qui fait jouir une
femme, c'est plutôt la douceur et la lenteur. Eux sont plutôt sensibles, pour atteindre
l'orgasme à la vitesse et l'énergie !

Carrément vaginal
Quand ?
J'ai beaucoup de chance, j'ai découvert l'orgasme à 18 ans. De chance oui, car
apparemment ce n'est pas si fréquent que cela. Beaucoup de femmes n'y accèdent pas
si rapidement. Ce n'était pas mon premier petit copain, mais un garçon que j'aimais
beaucoup.

Comment ça s'est passé ?


Je n'ai pas tout de suite compris ce qui m'arrivait en fait. Mais j'ai ressenti un frisson
énorme me parcourir le corps et je ne me sentais plus... J'étais à califourchon sur mon
partenaire, assis sur le bord du lit, légèrement penchée. C'était la pénétration et le
mouvement, et évidemment le copain et l'ambiance qui ont participé à la venue de
l'orgasme. J'ai eu un ce frisson énorme, cette décharge électrique qui me vidait
complètement.

Et ensuite ?
Pendant longtemps, je me suis sentie obligée de simuler pour lui prouver que je n'étais
pas indifférente dans les autres positions. A présent on en a discuté, il sait que l'orgasme
n'est pas systématique chez une femme, il ne cherche pas à "me forcer" et on se
retrouve souvent dans les positions qui me facilitent la jouissance. Et j'ose aussi lui dire
quand il "dure trop longtemps", ou je le lui fais comprendre.

Son désir de me voir jouir


il voulait tellement que j'arrive à jouir, qu'il se retenait très longtemps pour continuer à
faire des va-et-vient. Mais à la longue, j'attrapais des douleurs, et 2-3 jours après, des
cystites. C'était quasi systématique ! Alors je le lui fais comprendre, que même si je n'ai
pas d'orgasme j'ai beaucoup de plaisir et qu'il ne sert à rien de forcer pour le faire venir
et de continuer à "labourer" comme un forcené, car ça nous laisse de mauvais souvenirs
après !

L'avis du spécialiste
Pour avoir vraiment du plaisir l'un avec l'autre, il faut communiquer ! Hommes et
femmes, nous ne sommes pas faits pareil, et il est souvent difficile pour un homme
d'admettre que pour sa partenaire, l'orgasme n'est pas systématique ! Et qu'elle peut
tout de même éprouver beaucoup de plaisir.

Mon unique orgasme


Quand ?
J'ai 22 ans et j'ai eu mon premier et unique (je me répète!!) orgasme il y a à peu près 6
mois. C'était avec un homme avec qui je suis toujours. Je peux dire que c'est mon
premier grand amour.

Comment ?
Cet après-midi-là, il pleuvait. Il m'a proposé d'aller chez lui regarder TAXI 3 en DVD. Nous
nous sommes installés sur son lit l'un à côté de l'autre. Nous nous sommes rapprochés
petit à petit. Il me caressait le poignet, les cheveux, ses mains me faisaient frissonner de
plaisir… J'étais bien, je voulais qu'il ne cesse de me toucher, de faire glisser ses doigts
sur mon corps, il atteignait petit à petit mon intimité, je le laissais faire sans me
défendre. C’était trop bon et j'en avais énormément envie. Son souffle dans mon cou me
rendait hors de moi, j'avais chaud, j'étais en sueur.. Je lui disais d'arrêter, mais au fond
de moi je n'avais qu'une envie c'était qu'il me dénude. Il n'en fit rien !! J'avais encore sur
moi tout mes vêtements, il avait ses doigts entre mes cuisses, il caressait mon clitoris
avec tellement de douceur que finalement j'avais envie qu il me brutalise, qu'il me
déshabille et qu'il entre en moi. Il le savait, le sentait mais ne l'a pas fait.. La chaleur, le
désir, le plaisir, l'envie montait en moi, il ne voulait pas que je le touche, il me maîtrisait,
j'étais soumise à sa douceur, sa tendresse. Et sans comprendre ni voir venir quoique ce
soit, ce surplus de plaisir m'a fait exploser.

Mon ressenti
Je me rappelle que je criais de plaisir, j'en voulais encore, j'en voulais plus. Mais il n'est
jamais venu en moi. Et je n'ai pas pu résister plus longtemps à tous ces gestes. Dans ma
tête, je ne savais plus ou j'étais, j'avais chaud, je n'étais plus moi. Mon corps était sans
aucune réaction, comme mort mais c'était si bon. Voilà comment s'est passé mon
premier orgasme.

Et depuis ?
Et oui Nicolas était le premier homme à m'avoir emmené au septième ciel. Comment il a
fait ? Je me pose toujours cette question puisque je n'ai jamais réussi à avoir autant
d'extase. Une chose est sûre, c'est que mon homme se débrouille à merveille avec ses
doigts ! En effet, il n'a fait que me caresser aux endroits les plus propices au désir, (chez
moi le clitoris). Aujourd'hui il m'arrive de sentir de fortes sensations ressemblant à ce
premier orgasme, mais jamais je ne me suis lâchée suffisamment pour aller plus haut !!
Si vous avez la solution, je la veux bien !!!

L'avis du spécialiste
L'orgasme vient souvent quand on s'y attend le moins ! Il vient par surprise. Et quand le
corps l'expérimente, il apprend à trouver le chemin de son plaisir. Ainsi, il est fort
probable que Minnie retrouve à nouveau un orgasme un de ces jours, à condition qu'elle
se lâche comme elle le dit. Qu'elle profite des sensations de plaisir…

J'ai appris dans un magazine !


Quand ?
J'ai 23 ans, et c'était il y a un an. Je suis protestante et l'on m'a appris que la
masturbation était un péché. Je lisais dans Cosmopolitan un article qui a attiré mon
attention. C'était à propos du Point G. Je n'ai jamais été très curieuse à propos de sexe,
mais cet article m'a intéressée, je l'ai lu et je me suis dit : "pourquoi ne pas essayer pour
voir si ces gens du magazine ont raison et voir si ce fameux point G existe vraiment ?"

Comment ?
Ils disaient qu'il fallait se coucher dans une position confortable, soit sur le dos, soit sur le
ventre et masser son clitoris. Je ne sais pas comment, (ce doit être la nature), mais j'ai su
naturellement ce qui me faisait plaisir et comment me donner du plaisir sans que je ne
l'ai jamais fait avant.

Mon ressenti
Cela a été éblouissant et j'ai vu des étoiles. Je me dis que quand même, notre corps a à
peine besoin d'apprendre, quand on le fait, on voit bien qu'il est programmé pour ça !
C'est ainsi que j'ai eu mon premier orgasme et je m'en souviens comme si c'était hier.

Et ensuite ?
Bien qu'encore maintenant, je considère, le plaisir solo comme un péché, je ne rate pas
une occasion de me donner du plaisir. Mais je le fais avec mon petit ami et il sait bien
comment m'aider à y arriver !
L'avis du spécialiste
De manière étonnante, Josy cite quelque chose de totalement faux ! Le point G n'est
absolument pas situé au niveau du clitoris ! Il est à l'intérieur du vagin. Mais dans le
fond, cela n'a aucune importance, tant il est vrai que le clitoris est l'organe principal de
l'orgasme féminin. Et Josy signale à juste titre que lorsqu'une femme éprouve des
sensations de plaisir, elle trouve naturellement comment se donner ce plaisir, même si
elle ne l'a jamais fait auparavant.

J'ai connu l'orgasme à 40 ans !


Quand ?
C'est à l'approche des 40 ans que j'ai enfin trouvé le partenaire qui déclenche en moi
THE orgasme. On dit que la libido féminine arrive à son apogée à la quarantaine. Je ne
sais pas si c'est vraiment une question d'âge… ou de qualité de mon partenaire.

Comment ?
Loin des techniques et des trucs, je pense que mon partenaire y est pour beaucoup. Cet
homme est avant tout préoccupé par ma jouissance ! Il est cérébral, ce qui favorise
beaucoup le fantasme. Il ne pense qu'à mon plaisir. Je crois qu'une part féminine en lui
développe sa sensualité à l'excès et vient compléter une grande virilité.

Et avant ?
Je n'étais pas bloquée, loin de là. Au contraire, j'ai réalisé pas mal de fantasmes et j'ai eu
des expériences très variées. D'ailleurs, je pense que la barre de mes tabous n'est pas
très élevée. Mais de là à ressentir un plaisir profond, c'est autre chose…

L'avis du spécialiste
Bien sûr, quand une femme est bloquée, elle a du mal à accéder à l'orgasme. Mais elle
peut aussi être très libérée, ressentir beaucoup de plaisir et ne pas rencontrer ce
septième ciel. Est-ce une question d'âge ? C'est possible. Mais peut-être qu'une femme
de 40 ans a des chances de rencontrer aussi un homme qui a plus d'expérience, et
d'intérêt pour le plaisir féminin…

Suis-je Sexuellement Normal


Si j’ai du mal à parvenir à l’orgasme ? 
Si je n’ai que des orgasmes clitoridiens ? 
Si je jouis seulement dans une position ? 
Si je me donne plus rapidement du plaisir seule ?  

Si les plaisirs masculin et féminin sont très différents, le plaisir de deux femmes
est souvent tout aussi différent. Car les réactions de notre corps dépendent de
nos émotions, de notre génétique, mais aussi de notre histoire et de nos
expériences vécues. C’est pourquoi il existe de telles divergences entre les
fonctionnements. Cela n’est pas une raison pour s’imaginer anormale.

Si j’ai du mal à parvenir à l’orgasme ?

Bien sûr, la plupart des femmes ont un orgasme environ une fois sur 2 quand
elles font l’amour. L’orgasme systématique est rare. C’est pourquoi, pour des
raisons variées, comme par exemple, la fatigue, un médicament, ou une
disposition d’esprit non favorable, l’orgasme ne vient pas.

Il est d’ailleurs intéressant de savoir qu’une femme sait généralement, parce


qu’elle le ressent, que cette fois il ne sert à rien d’insister, l’orgasme ne viendra
pas. Les hommes ont parfois du mal à comprendre cette intuition car ils ne la
ressentent pas dans leur corps de la même manière. C’est peut-être une des
raisons pour lesquelles les femmes simulent parfois !

Si je n’ai que des orgasmes clitoridiens ?

Oui ! C’est le cas de la majorité des femmes. L’orgasme clitoridien est l’orgasme
féminin par excellence. Pourtant, même lorsqu’une femme estime connaître
seulement l’orgasme clitoridien, elle connaît aussi plus qu’elle ne pense
l’orgasme vaginal.
Car si le clitoris est souvent le déclencheur de l’orgasme, le vagin en est
obligatoirement l’effecteur : quelle que soit l’origine de cet orgasme (le clitoris, le
vagin, les seins, ou d’autres zones érogènes), il correspond toujours en des
contractions rythmiques et involontaires des muscles du vagin et de la région
génitale.
Ainsi le vagin est impliqué dans tous les orgasmes. Certaines sexologues
estiment même que tous les orgasmes sont vaginaux et parlent plutôt d’orgasme
à point de départ vaginal ou à point de départ clitoridien, sachant que
l’aboutissement, lui est toujours vaginal.

Si je jouis seulement dans une position ?

Oui, la plupart des femmes réussissent à obtenir un orgasme surtout dans une
position, voire exclusivement dans cette position. Il existe plusieurs raisons à ce
phénomène. La stimulation d’une zone particulière de l’intérieur du vagin peut
être indispensable au déclenchement de l’orgasme, cette zone étant
particulièrement sensible. On parle parfois de zone « gâchette » du plaisir : il faut
que cet endroit précis soit stimulé pendant la relation sexuelle pour que
l’orgasme se déclenche.

D’autre part, certaines femmes, parviennent à l’orgasme uniquement si leurs


jambes sont serrées. D’autres ont besoin de sentir leurs jambes écartées. Cela
dépend à la fois des insertions musculaires, de la tonicité des muscles qui peut
faciliter ou au contraire bloquer l’orgasme.

Et puis, une position peut être extrêmement excitante d’une manière plus
émotionnelle que physique : si elle permet un contact particulier des corps ou
une vision du corps de l’autre ressentie comme très érotique. Cette posture sera
alors plus propice à la jouissance.

Si je me donne plus rapidement du plaisir seule ?


C’est classique. En moyenne, une femme qui se connaît peut arriver à l’orgasme
par autoérotisme en trois minutes ! Lors d’une relation à deux, c’est presque
toujours plus long.

En effet, l’autre ne peut pas savoir exactement si la stimulation sexuelle est


exercée avec la bonne pression, le bon mouvement, la bonne vitesse ou la bonne
lenteur, si elle doit être constante ou variable, d’intensité croissante ou non…
Une femme est elle-même la mieux placée pour savoir ce qui lui fait le plus
d’effet.

Quand on communique son mode d’emploi à son partenaire, il peut faire mieux,
mais ne peut pas adapter instantanément une stimulation de manière à ce
qu’elle soit toujours la plus efficace.

Si je ne ressens du désir que quand il en a ?

Oui. Dans un couple, le désir ne peut absolument pas être systématiquement en


phase. Quand on est deux, on est forcément différents. La plupart des hommes
connaissent plutôt le désir pulsionnel, l’élan sexuel vers l’autre.

Un grand nombre de femmes réagit plutôt avec ce que l’on appelle un désir de
réponse. C’est le désir de l’autre qui déclenche leur élan. C’est le sentiment
d’être désirée, aimée qui donne envie de faire l’amour. C’est un comportement
très féminin et tout à fait classique. Il est parfois considéré comme bizarre par
des personnes qui imaginent que le désir féminin devrait se calquer sur celui des
hommes, en être un reflet.

Or c’est faux… même s’il existe bien évidemment des femmes qui ressentent
elles aussi ce désir pulsionnel. Personne d’un peu informé ne peut considérer une
femme qui ressent son désir sous forme d’un désir de réponse comme une
personne anormale !

Si j’ai besoin de tendresse pour faire l’amour ?


Pour éprouver du désir, il faut des conditions qui s’y prêtent. Pour certaines
femmes, il s’agira de trouver leur homme beau et séduisant, pour d’autres de se
sentir belles, ou encore de se sentir aimées. Mais la plupart des femmes sont
extrêmement sensibles aux paroles d’amour, de tendresses qui sont pour elles un
puissant déclencheur de désir dans un climat de tendresse.

C’est la raison pour laquelle la littérature « sentimentale » a du succès chez un


public féminin. Elle est tout simplement aphrodisiaque. Et cela est d’autant plus
vrai qu’une femme est jeune. Avec l’expérience sexuelle, elle peut aussi
développer une sexualité moins sentimentales alors que les hommes, eux,
développent au fil des années une sexualité plus sentimentale. C’est ainsi qu’ils
finissent par se trouver sur la même longueur d’onde ! Il est donc parfaitement
normal, surtout quand on est une jeune femme d’avoir besoin de tendresse pour
éprouver du désir sexuel.

Si je suis attirée par d’autres hommes ?

Quand une relation est très récente, quand on est dans l’élan amoureux de
début, on ne regarde personne d’autre que l’être aimé. Cela peut durer quelques
mois à quelques années, selon la puissance de l’attirance et les conditions de la
rencontre et de la relation. Puis, l’amour devient naturellement moins fusionnel.
Alors, tout à coup, le regard s’élargit et l’on se surprend à regarder avec intérêt
d’autres hommes que son partenaire.
C’est à ce moment qu’il faut apprendre à ne pas culpabiliser. Il est normal de
ressentir un élan, même s’il est sexuel. Il est absolument essentiel de l’accepter
pour ne pas en souffrir. Cela ne signifie pas avoir des relations sexuelles en
dehors de son couple, mais accepter de ressentir des élans qui sont tout
simplement des élans de vie.
À partir du moment où l’on est dans cette optique, on se sent libre de continuer à
aimer, même en sachant, ce qui est sage qu’il aurait existé d’autres possibles… Il
est donc normal, tout simplement humain de ressentir des attirances pour une
autre personne que son partenaire.

Si faire l’amour une fois tous les 15 jours me suffit ?

Le rythme "sexuel" est une donnée très personnelle. Certains, hommes ou


femmes, ont envie de faire l’amour tous les jours quand d’autres le ressentent
nettement moins souvent. Cela dépend de l’histoire de chacun, de la relation
avec l’autre, de l’environnement, de l’état de santé, de forme, de
l’investissement dans diverses activités…
Troubles de la sexualité

Si je n’ai pas de fantasmes ? 


Si je n’aime pas regarder de films X ? 
Si j’aime plutôt les histoires sentimentales ? 
Si je ne veux pas réaliser ses fantasmes ?  

Ce qui se passe dans notre tête est ce qu’il y a de plus secret. Se l’avouer à soi
n’est déjà pas toujours si facile, et en parler aux autres encore moins. Du fait de
ce mystère, il est difficile de se situer, de savoir si notre imaginaire est normal ou
bien s’il est bizarre ou pervers !

Si je n’ai pas de fantasmes ?

En réalité, tout le monde a des fantasmes ! Si vous n’en avez pas, c’est que vous
vous faites une idée de ce que devraient, d’après vous, être les fantasmes. La
plupart des gens imaginent qu’il s’agit forcément de scénarios érotiques, comme
si on se faisait une sorte de film dans la tête. Et c’est vrai que ce type de
fantasme existe et qu’il est très répandu. Mais il n’est pas la seule manière de
fantasmer. Car un fantasme, c’est tout simplement une pensée susceptible de
provoquer un désir ou une excitation sexuelle.
Certaines personnes fantasment sur des sujets pas très « hards », sur par
exemple une cheville entrevue, sur une parole d’amour. Des choses très tendres
peuvent être pour certains d’entre nous, hommes ou femmes, extrêmement
excitants. De même voir un corps nu que l’on ne peut toucher peut suffire. Le
fantasme est alors tout simplement d’imaginer que dans quelques secondes, on
pourra aussi toucher.
Quand on fonctionne sur un imaginaire simple et sensible, on peut se trouver
étrange si l’on s’imagine que nos congénères fantasment tous à la manière des
films X. Mais il n’en est rien, chacun a un imaginaire érotique très personnel qu’il
soit simple ou très complexe !

Si je n’aime pas regarder de films X ?

Personne n’est obligé de regarder des films X, et encore moins d’aimer le faire.
Cela ne signifie absolument pas que l’on soit coincé, mais que cela ne correspond
pas à notre imaginaire érotique, que cela ne fait pas vibrer en nous ce que nous
avons envie de sentir vibrer dans la sexualité. En fait, même une personne qui
sait qu’un film X lui provoquera un effet d’excitation peut ne pas aimer cette
excitation !
Et cela n’est pas à cause d’un blocage, mais parce que chaque personne possède
un idéal sexuel qui peut ne pas correspondre à l’esprit du X ! On pourrait
d’ailleurs dire tant mieux tant la sexualité des films X est en dehors de la vie
réelle. Donc ne pas aimer regarder de films X est parfaitement normal et très
fréquent chez les femmes qui sont naturellement peu stimulées par le canal
visuel, c’est-à-dire par des images sexuelles.

Si j’aime plutôt les histoires sentimentales ?

Lire des romans sentimentaux de type Harlequin peut sembler n’avoir aucun
rapport avec le sexe. Pourtant il en existe un très important. Les histoires
émotionnelles amoureuses stimulent le désir et l’excitation sexuelle féminine
aussi bien que peuvent le faire des films X pour les hommes.
Lire de la littérature érotique, pour une femme, est donc un bon moyen de
stimuler sa sensualité et son désir… à condition que cela lui plaise. Il serait idiot
de se juger négativement si l’on aime un roman plutôt « bébête ».
En effet, le but de ce type de littérature n’est pas la culture (croyez-vous qu’un
homme qui regarde du X pense étendre sa culture cinématographique ?), mais de
stimuler les ressorts du désir. Et c’est une recherche parfaitement naturelle et
positive. D’autant plus que les romans n’ont jamais le côté sordide de ces films
qui utilisent des êtres humains à des fins mercantiles.
Si je ne veux pas réaliser ses fantasmes ?

Un fantasme, c’est très personnel et le type de fantasme qui nous stimule dépend
énormément de notre histoire et de nos expériences de vie. Il peut nous arriver
d’avoir nous-même du mal à comprendre nos propres fantasmes. De ce fait, il est
encore plus difficile d’entrer dans les fantasmes d’une personne s’ils ne
correspondent en rien aux nôtres. Soit nous sommes sur la même longueur
d’onde et réaliser un fantasme peut fonctionner. Soit nous ne le sommes pas et
cela risque de nous sembler ridicule, sordide ou tout simplement ennuyeux.

Cela dit, si l’excitation de l’autre est pour nous un puissant stimulant, nous
pouvons faire un essai d’entrer dans le jeu pour nous faire une idée de notre
réaction…. A condition de ne pas être rebutée d’emblée par une proposition.
Si j’aime faire l’amour pendant les règles ? 
Si je suis très silencieuse pendant l’amour ? 
Si j’ai commencé ma vie sexuelle après 20 ans ? 
Si je n’apprécie pas les brèves aventures ? 

Les désirs peuvent me sembler différents de ceux des autres femmes. Est-ce
vraiment parce que je suis différente ou est-ce parce que personne ne parle de ce
qui est le plus intime. Voici des réponses à quelques questions qui reviennent
régulièrement.

Si j’aime faire l’amour pendant les règles ?


Est-ce bestial ? Pas du tout. Les hormones peuvent stimuler l’envie de faire
l’amour pendant les règles, tout comme cela se produit au moment de
l’ovulation. Faire l’amour pendant les règles est une pratique très répandue et qui
est naturelle.

Deux bémols cependant : si votre partenaire se trouve rebuté par le sang des
règles, il vaut mieux ne pas insister ou alors lui proposer d’utiliser un préservatif
à ce moment du cycle. D’autres part, les Infections sexuellement transmissibles
sont encore plus contagieuses lors des règles à cause de la présence de sang. Il
est donc impératif d’utiliser des préservatifs si vous ne connaissez pas la
sérologie de votre partenaire en ce qui concerne le sida.

Si je suis très silencieuse pendant l’amour ?

Crier pendant l’amour est souvent considéré comme une preuve irréfutable de
plaisir. Pourtant, c’est totalement faux, car nombreuses sont les femmes qui ont
du plaisir en silence ! Pourquoi cette idée fausse est-elle si répandue ?
Elle est simplement due à l’industrie du X. Dans un film, pour montrer que
quelqu’un éprouve du plaisir, des cris ou des gémissements sont le meilleur
signal. Le réalisateur ne cherche pas ici à être en phase avec la réalité, mais à
faire comprendre ce qui se passe. Dans la vie réelle, c’est tout autre chose.
On peut crier avant d’arriver à un plaisir orgasmique parce que l’on est surpris,
parce que l’on ressent une douleur ou parce que l’on ressent un pic de plaisir.
Donc si vous êtes silencieuse pendant l’amour, vous êtes tout simplement
normale. Et si vous ne l’êtes pas, si vous êtes bruyante, vous êtes tout aussi
normale. Il n’existe en effet aucune norme en la matière.

Si j’ai commencé ma vie sexuelle après 20 ans ?


L’envie de commencer une vie sexuelle correspond à une maturation nécessaire.
Il importe que chacun respecte son rythme. Certaines très jeunes filles se lancent
dans une vie sexuelle trop tôt et vont par la suite, après une première expérience
désastreuse rester très longtemps sans sexualité, marquées par cet épisode de
leur vie. Et puis, 90% des femmes sont déçues leur premier rapport sexuel.
C’est bien le signe que souvent, elles n’ont pas attendu le bon moment. Aussi, si
vous ne ressentez pas de blocage particulier, il est parfaitement normal de
commencer une vie sexuelle à plus de 20 ans.
L’âge moyen du premier rapport sexuel pour les femmes étant de 17 ans et 6
mois, cela signifie qu’environ la moitié des femmes n’ont pas encore fait l’amour
à cet âge. Et dans cette moitié, un certain nombre commence sa vie sexuelle
après 20 ans. Surtout que cela ne dépend pas seulement de la maturité affective
et sexuelle, mais bien sûr aussi des rencontres !

Si je n’apprécie pas les brèves aventures ?   

L’amour d’un soir peut être une belle histoire. Mais il ne l’est pas pour tout le
monde. Certaines personnes savent très bien faire la part des choses entre
l’amour et le désir purement sexuel, l’attirance physique. C’est souvent le cas des
hommes qui peuvent se trouver comblés par une brève histoire. D’autres ont
besoin de concilier amour et attirance physique, ce qui rend la sexualité
généralement d’autant plus agréable.
L’essentiel n’est pas d’être capable de vivre n’importe quelle expérience, mais de
savoir ce qui vous convient. Si vous ressentez que vous vous feriez du mal à vivre
des histoires brèves, surtout, ne vous forcez pas. Vous pourriez vous sentir
coupable, blessée, écoeurée.
Mais il se peut qu’un jour ou l’autre, vous changiez d’avis… ou non. Et si au
contraire, vous appréciez les aventures, cela ne signifie pas pour autant que vous
n’êtes pas capable d’attachement profond ou de fidélité. Il y a en effet un temps
pour tout dans la vie et il faut accepter d’agir en phase avec ce que l’on ressent
quitte à avoir l’impression d’être différent des autres.

Envie de mieux connaître votre corps et d’en profiter


à fond ? Faites le point sur vos zones érogènes !

A la une
Comment optimiser mon plaisir ?
Pour préparer votre prochaine nuit torride, découvrez vite les clefs de votre
bonheur sexuel en répondant aux questions de notre quiz !

Pourquoi attendre patiemment -et parfois en vain !- que l'orgasme vienne à soi ?
Il existe une foule de petits trucs capables de provoquer, voire d'intensifier, votre
jouissance. Profitons-en !

Les mécanismes du plaisir féminin ne sont pas si opaques et mystérieux qu'on


veut le croire, bien au contraire ! Le secret ? Bien connaître son corps, savoir ce
qui nous fait plaisir et maîtriser quelques techniques testées et approuvées par la
rédaction.

Attention, pas question néanmoins de partir dans une course à l'orgasme, il s'agit
simplement de prendre son plaisir en main. Alors pas une seconde à perdre. Pour
préparer votre prochaine nuit torride, découvrez vite les clefs de votre bonheur
sexuel en répondant aux questions de notre quiz !

Enfant, votre maman vous a appris à dire "bonjour madame", "merci monsieur"
et "s'il vous plaît". Ce qui fait de vous aujourd'hui une jeune femme bien élevée.
Ce qu'elle ne vous a sans doute pas expliqué, c'est qu'au lit aussi, il y a des
bonnes manières. Et oui, il ne suffit pas de maîtriser toutes les positions du
Kamasutra pour satisfaire un homme… Il faut aussi (surtout ?) connaître quelques
règles élémentaires du savoir-vivre ès intimité.
Petit cours de bonnes manières dans la chambre à coucher en huit leçons.

Je prends soin de moi

©Variance

> Une jolie lingerie


Pas la peine d’arborer une robe d'anthologie à 10 millions d’euros si vos dessous
ne suivent pas. Aux oubliettes les culottes grisâtres, à l’élastique fatigué et les
soutiens-gorge couleur chair. On mise sur un ensemble à la fois simple et féminin.
Coordonné ou pas, cela dépend de vos goûts. Mais n’en faites pas trop !

"Le total look, guêpière, bas et porte-jarretelles, ma femme m'a fait la surprise
une fois. J'ai eu un fou rire ! Elle avait l'air déguisée", regrette Aurélien.

> Une épilation nickel


L’idéal est de s’offrir une séance "dépoilage" régulièrement, histoire de ne pas
passer pour un yéti et d’exhiber des jambes douces comme la soie. Mais n’en
faites pas une maladie si vous avez quelques poils qui se battent en duel. Trop
excité et tout content d’être dans vos bras, il y a fort à parier que Monsieur ne les
remarquera même pas !

> Une hygiène intime irréprochable


Sujet tabou par excellence mais il faut pourtant le mentionner ! Après une
journée passée dans le métro, au bureau, serrée sans un slim ou moulée dans un
super top, on par la case "fraîcheur" avant son rendez-vous ou mieux juste avant
de passer à l’acte. Si le timing ne permet pas de prendre une douche : un pshitt
de déo, une lingette intime pour se rafraîchir et brossage de dents express dans
les toilettes du resto.

Steven souhaite tout de même nuancer : "il ne faut pas non plus que la fille sente
trop le savon, voire le détergent ! Cela la dénature quelque peu. Un minimum
d’odeurs intimes participe aussi à notre excitation. Il faut trouver le juste milieu".

Je respecte le corps de l'autre


Haro sur les critiques 
Notre partenaire, si élégant et élancé en costard-cravate, peut cacher quelques
défauts lorsqu'il se retrouve en -très- petite tenue. Au choix : un derrière tout
flasque, une bistouquette légèrement tordue, une poignée de poils au creux des
reins, un dos parsemé de petits boutons...
On se garde bien de faire la moindre remarque, quitte à se mordre la langue. Et
même si on se connaît bien ! Monsieur est aussi susceptible que nous et ce n’est
pas la peine de le mettre mal à l’aise en lui signifiant quelques défauts… qu’il
connaît forcément !

> On demande la permission ! 


"En pleine action et sans crier gare, ma copine a introduit dans mon derrière un
petit vibro ! Ce geste très intrusif m’a beaucoup choqué et m’a totalement
bloqué. Elle m’a ensuite expliqué que son ex adorait cela ! Oui, mais pas moi !",
confie Jérôme.

On n’impose donc pas - sans avoir préparé le terrain au préalable - certains


gestes qui peuvent choquer et mettre mal à l’aise. Tous les hommes ne
fonctionnent pas de la même manière. 

> Step by step


L’homme n’est pas seulement un sexe sur pattes ! On ne se jette pas d’office sur
sa zigounette sans avoir caressé les autres parties de son corps, extrêmement
sensibles aussi. Il est très important et agréable pour lui qu’on prenne le temps
de le mettre en appétit.

"Je suis toujours étonné de voir des filles s’attaquer directement à mon
entrejambe comme si le reste n’existait pas. Comment réagiriez-vous, si on vous
faisait la même chose ?", nous rappelle avec raison Samir !

Je maîtrise la parole au lit

> On ne raconte pas sa vie


Il faut enfin apprendre à apprécier le silence pour savourer le moment présent.
Sans oublier que Monsieur a besoin d’un minimum de concentration pour assurer.
Alors comment voulez-vous qu’il y arrive si vous n’arrêtez pas de bavarder ?
Surtout, évitez absoulment à ces moments-là les sujets "blacklist" :  "vos ex, les
questions sur nos sentiments, celles sur notre famille, vos envies de faire un
bébé, et surtout vos complexes… c'est rédhibitoire!" énumère Jocelyn. Donc on
évite aussi d'attitrer l'attention sur ses micro bourrelets avec des questions du
genre "Tu trouves pas que j'ai grossi ?".

> On le guide
Pas facile de trouver tout de suite les bonnes combinaisons entre deux corps. On
ne se montre donc ni trop directive ni critique et on se transforme en un très sexy
GPS : "c’est bien ainsi, continue…", "un peu plus vite s’il te plaît", "j’aimais bien
ce que tu me faisais tout à l’heure…". Si l’on a du mal à verbaliser, quelques
gémissements de contentement font aussi très bien l’affaire.

> On maîtrise ses cris de plaisir


"J’adore quand une femme hurle sa jouissance, quitte à en faire trembler les
murs… Mais l’une d’entre elles m’a carrément mis mal à l’aise lorsqu’elle s’est
mise à vociférer des mots très crus : 'défonce-moi comme une chienne', entre
autres ! Non seulement tout mon immeuble a dû l’entendre mais j’avais
l’impression d’être avec une star du porno !", avoue Pierre-Marie.
On retient la leçon : on ne se retient pas d’exprimer son plaisir, mais on n'est pas
obligée de décliner à tue-tête un champ lexical super cochon !  
Je participe

> On partage les plaisirs


Vous avez atteint l’orgasme avant lui ? Toutes nos félicitations ! Mais ne le laissez
pas pour autant sur le carreau en vous retournant dans le lit.  
"J’apprécie vraiment quand ma copine prend le temps de s’occuper de moi alors
qu’elle-même vient d’atteindre le nirvana. Je comprends que son corps ne soit
plus prêt à m’accueillir ; cette période réfractaire est normale. Elle trouve
toujours d’autres moyens pour me satisfaire avec ses mains ou sa bouche", se
félicite Patrick.

> On joue donnant-donnant 


Qu’on le veuille ou non, le deal tacite est souvent le suivant : une fellation contre
un cunnilingus. Et vice versa ! En effet, si Monsieur prend la peine de vous offrir
un tel plaisir buccal, il s’attend généralement à une réciprocité. Mais attention ! Il
ne faut  pas vous forcer, faites-le seulement si vous en avez envie. Après tout,
vous n’avez pas signé de contrat !

> On prend des initiatives


Rien de pire pour un homme qu’une femme qui, une fois dans un lit, se
transforme en planche de bois. On ne reste pas les bras ballants et on prend des
initiatives : on change de positions, on caresse, on embrasse, on montre
clairement ses envies et ses réticences en guidant ses mains.

> On s'exprime
Si le mâle s’engage vers une ouverture qui ne vous convient pas, il faut le lui dire
franchement mais avec douceur et un peu d’humour "ah, je crois que tu
empruntes l’entrée des artistes. Elle est fermée !". Et à l'inverse, on exprime son
plaisir au lieu de rester de marbre pendant que Monsieur nous offre une petite
gâterie.
Mais pas question de simuler pour autant : "Surtout arrêtez de feindre
l’orgasme ! Personne n'en sort gagnant. Vous êtes frustrées et nous, on ne
progresse pas. Je préfère qu’une fille soit honnête et directe en me disant ce
qu’elle aime, à une fille qui fait semblant de gémir, soi-disant pour me faire
plaisir !", nous supplie Brice. 
Je réussis mon oral de passage

> On anticipe
Vous désirez lui offrir une petite gâterie buccale ? Faites-le avec un préservatif si
vous n’êtes pas encore passés par la case "dépistage du VIH".
Lors d’une fellation sans préservatif, prévenez gentiment votre partenaire de vos
intentions afin de ne pas le frustrer. Un : "ne va pas jusqu’au bout s’il te plaît…"
lui indiquera clairement que vous ne souhaitez pas qu’il éjacule dans votre
bouche. Cela vous épargnera une situation embarrassante pour tous les deux.
> On gère les fluides
Monsieur est allé jusqu’au bout et vous voilà recouverte de ce liquide si précieux
mais quelque peu gluant. Ne prenez surtout pas un air dégoûté, cela risquerait de
l’offenser. Utilisez le drap ou un mouchoir en papier pour vous essuyer
discrètement. Et Maxime d’ajouter : "Cela peut paraître étonnant, mais je suis
écœuré lorsque ma partenaire m’embrasse sur la bouche tout de suite après une
petite gâterie. Ma chérie actuelle a pris l’habitude de boire quelques gorgées
d’eau pour se 'rincer' et j’avoue beaucoup apprécier cette délicate attention."
> On range ses dents
"Si certaines femmes arrivent à maîtriser parfaitement l’art de la fellation en
utilisant avec douceur leurs dents, la grande majorité ne sait pas le faire et pense
nous procurer un grand plaisir en nous mordillant la bistouquette. Grave erreur !
On frissonne non pas de volupté mais de terreur !", confie Matt. Eh oui, les
hommes ont une peur bleue qu’on fasse mal à leur engin. On prend donc soin de
recouvrir nos quenottes de nos lèvres pour leur prodiguer une turlute mémorable
et toute en douceur.
Je gère avec élégance les couacs

> Monsieur n’a pas assuré


Ejaculation précoce, dysfonctionnement érectile ou autre ? La situation est
délicate ! Deux options s’offrent à vous.
1- Attendre que lui en parle en premier pour ensuite le rassurer, le conseiller avec
tact et l’encourager à recommencer plus tard.
2- Ne rien dire et considérer qu’il s’agit d’un accident isolé et attendre la
prochaine fois pour mesurer l’étendue du problème et enfin en parler.
"Surtout ne nous dites pas : ce n’est pas grave. Parce que pour nous, ça l’est !
Parfois un simple : 'on fera mieux la prochaine fois' peut nous réconforter parce
que le 'on' ne nous stigmatise pas et annonce qu’il y aura d’autres tentatives,
d’autres chances pour se rattraper",  conseille Jean-Baptiste.

> C’était quoi ?


Deux corps qui se rencontrent et qui s’emboîtent peuvent provoquer des sons
étranges, parfois gênants. Inutile de les faire remarquer, ou alors avec un petit
rire soupiré et complice. L’autre est dans la même position que nous : un peu
embarrassé alors qu’il n’y a aucune raison de l’être, ces bruits sont naturels et
inévitables !
Comme nous le rappelle Alex : "En plein ébats, nos corps ont fait un bruit de
ventouse, et ma compagne du moment a dit en riant : 'c’est toi qui as fait ça ?'.
J’ai trouvé cela très vulgaire et complètement déplacé dans le contexte de
l’intimité. Il n’y avait vraiment rien à dire !"

> Accident de préservatif 


Le préservatif a craqué ou vous avez omis d’en mettre un ? Ces choses arrivent.
Au lieu d’insulter son partenaire, on se précipite à la pharmacie pour prendre le
plus rapidement possible la pilule du lendemain. Mieux encore, en femme
moderne et organisée, on en a toujours une de secours dans sa trousse à
pharmacie. Il est aussi vivement recommandé de faire un premier test de
dépistage du VIH dans les 15 à 30 jours. Si le résultat est négatif, il faudra tout de
même le confirmer par un autre test 3 mois après le dernier rapport à risque. On
en parle calmement avec son partenaire : on est deux à être dans cette galère ! 

Je réussis l'after

> Pas de debrief


Nous = femmes et eux = hommes ! Nous ne sommes pas pareils et n’avons pas
le même fonctionnement. Alors nul besoin de revenir en détail sur ce qui vient de
se passer et d’analyser le moindre mouvement ni de le questionner sur ses
éventuels sentiments. Un homme aime rarement parler après le sexe. C’est ainsi.
On respecte ainsi son silence et on attend un peu avant de le briser… avec
précaution !

> Ce n’est pas sale !


Ne vous précipitez pas dans la salle de bains juste après le bouquet final. Votre
partenaire aurait l’impression que vous cherchez à vous désinfecter, à effacer
toute trace de son passage et que vous éprouvez le besoin de vous nettoyer.
Quoi de plus vexant ? "Je ne sais pas si c’était un TOC mais l’une de mes amantes
avait le réflexe étrange de se lever tout se suite après la fin de nos ébats pour
retirer les draps du lit et les enfourner dans la machine à laver ! Comme si elle
n’assumait pas sa sexualité et encore moins ma présence", s’interroge encore
Théo.  

> Le repos du guerrier


On laisse l’homme se reposer et on se retient de lui toucher les parties sensibles !
Lui aussi a droit à sa période réfractaire ! On ne pousse pas non plus de gros
soupirs s'il s’endort et ne nous prend pas dans ses bras, c’est une réaction
biologique qui n’a rien à voir avec votre pouvoir de séduction ! Sébastien nous
confie : "Lorsque j’ai rencontré celle qui est devenue ma femme, cela n’a pas
loupé : j’ai sombré quelques secondes après avoir poussé mon dernier râle. Au
réveil, je lui ai présenté, tout penaud, mes excuses. Elle m’a alors répondu : 'cela
prouve que tu te sens bien à mes côtés et dans mes bras'. J’ai adoré !"  
 

J'ose aborder le préservatif

> On attend le bon moment


Ni trop tôt ni trop tard ! Telle est la formule magique. On évite de mentionner le
mot lors du dessert (beaucoup trop tôt : rien n’est encore gagné !) et on ne sort
pas dans un souffle "tu as un préservatif ?" alors qu’on est déjà dans la position
du missionnaire ! En revanche, lorsque les baisers se font plus pressants et que
l’on se dirige en titubant vers la chambre, on peut alors dégainer un : "j’ai très
envie de toi (pour le rassurer et maintenir son érection) mais il faut être prudent
(pour annoncer poétiquement  l’utilisation du petit morceau de latex)". 

> On l’impose en douceur 


"Je déteste les capotes. Je n’arrive pas à maintenir mon érection lorsque j’en
enfile une et je les trouve toujours trop serrées. Une petite amie, qui en avait
assez de mes faux prétextes pour ne pas en mettre, m’a alors suggéré d’utiliser
des modèles XL. Non seulement elle a flatté mon ego mais en plus elle m’a
permis de découvrir que je pouvais assurer même sous plastique. Cela a tout
changé !", se rappelle Nicolas.
On peut aussi lui proposer de le lui mettre, histoire de l’intégrer dans le jeu
amoureux. On aura pris soin de s’entraîner sur un concombre ou une banane
pour éviter tout fiasco au moment fatidique !

> On s'équipe
Ne comptez pas sur Monsieur pour avoir forcément un préservatif dans sa poche
ou son portefeuille. "Si l’on n’en a pas, vous râlez et si on en a, vous pensez
qu’on avait tout prémédité et que l’on était sûr de conclure ce soir-là !", s’énerve
Franck.
Ayez donc toujours sur vous et/ou chez vous un assortiment de condoms. Mais
soyez discrète et pratique : glissez-les dans votre table de chevet ou dans votre
sac afin qu’ils soient à portée de main. Il vous sera reconnaissant d’y avoir pensé
sans en avoir fait une affaire d’Etat.

Vous et le sexe
Vous avez été plus de 3 000 à répondre à notre grande enquête sexo ! Merci à
toutes les participantes qui nous ont dévoilés sans crainte leur intimité.

Pratiques, expériences, préférences... Vous nous avez confié ce qui se passe sous
votre couette. Pour décrypter les résultats de cette enquête, nous avons fait
appel à Carolle et Serge Vidal-Graf, tous deux psychothérapeutes de couple, et au
sexologue Gérard Leleu.
Alors, plutôt épanouies, frustrées, hésitantes : où en êtes-vous côté sexe ?
Découvrez-le ici !

Eviteriez-Vous le sexe, faut pas ?


Paroles maladroites, gestes inappropriés, désir non partagé... voilà des situations
qui dérapent et où le "sexe faux-pas" pourrait triompher. Oh my God !
Pour tester votre aptitude à faire face au "sexe faux pas", ou au contraire votre
fâcheuse tendance à plonger dedans comme dans un pot de Nutella, faites-vite le
quiz.
Votre prochain rendez-vous, c'est quand déjà ?!
La rencontre

3 2934 16820 /plaisir-sexuel/qu 0

Question 1/10 :

Un inconnu so sexy vous aborde dans un bar. Le courant passe plus que
bien et vous décidez d'en faire votre quatre-heures, mais où ?
 •  Dans une ruelle sombre à quelques mètres de là, comme au ciné.

 •  Là tout de suite, maintenant... dans les toilettes du bar. C'est tellement
rock'n'roll !

 •  Chez lui, à l'ancienne, rien ne vaut finalement un bon lit...

Rrrrrrrrrrrrr...

3 2934 16824 /plaisir-sexuel/qu 0

Question 2/10 :

Quel est le fantasme absolu pour lequel vous pourriez passer à l'acte ?
 •  Lui et le dernier cri en matière de bondage.
 •  Lui et son meilleur ami, là tout de suite maintenant !
 •  Lui et demain l'étalon de barman qui vous a fait de l'œil la veille.
Ce soir, il est à moi.

3 2934 16822 /plaisir-sexuel/qu 0

Question 3/10 :

Quand vous passez en mode "séduction" au lit, ça donne quoi ?


 •  Toi mon coco, je vais t'emmener au septième ciel ou je ne m'appelle pas Mlle
Bombasse !

 •  Cher Apollon, je vous laisse croire que c'est vous qui tenez les rennes, mais
sachez que je suis une cavalière émérite...

 •  Très cher, je suis la reine de la fellation et du poirier indien, autant dire vous
ne m'oublierez jamais.

Surprenante, ou pas ?

3 2934 16819 /plaisir-sexuel/qu 0

Question 4/10 :

Pour surprendre un mâle, que lui faites-vous ?


 •  Un jeu de jambes à la Sharon au resto du coin.

 •  Une totale à la Clara, vous aimez les défis !

 •  Un effeuillage à la Dicta, la sensualité c'est votre créneau...


Ding, dong !

3 2934 16818 /plaisir-sexuel/qu 0

Question 5/10 :

Ce soir c'est le grand soir, mais vous n'avez que 10 mn pour vous
préparer. Vous misez sur :
 •  Des dessous plus qu'affriolants. Avec le champagne au frais, c'est THE duo
gagnant.

 •  Une épilation au poil. Pour vous c'est le minimum syndical !

 •  Le fameux CD Love to love prêt à démarrer et une dose sublite de parfum aux
endroits stratégiques.

L'heure de vérité

Question 6/10 :
Voilà le cunnilingus qui s'annonce, mais il s'y prend comme un manche.
Quelle est votre réaction ?
 •  Je vire en 69, au moins l'un des deux prendra son pied, ça s'annonce bien...
 •  Je bouillonne et lui lance : "Chéri, ça ne va pas être possible entre nous !"
 •  Je zappe les préliminaires et lui dit que je n'en peux plus, je le veux en moi
sans plus attendre.
Oups

3 2934 16823 /plaisir-sexuel/qu 0

Question 7/10 :

Selon vous, quel est le pire "bed faux-pas" que vous pourriez faire ?
 •  Prononcer le mauvais prénom au moment fatidique.
 •  Avoir "les Anglais" qui débarquent quand justement ça commence à chauffer.
 •  Sortir "Mister Rabbit" sans prévenir et passer toute seule à l'action.

En dessous

Question 8/10 :

Quand vous sortez le grand jeu côté lingerie, qu'est-ce que ça donne ?
 •  Cuissardes, corset et cravache, le tout en cuir s'il vous plaît.
 •  Porte-jarretelles, bas et guêpière, en mode coquine.
 •  Talons aiguilles, bas résille et combinaison rouge en dentelle transparente, la
pro attitude.
Silence, action !

Question 9/10 :

En pleine action, vous êtes du genre à :


 •  Grimacer en poussant des bruits bizarres : "Raaaah, oh, hi, ohhhhhhhhhhhh..."
 •  Jurer comme jamais : "Je suis ta petite [biiiip], oh oui, mets-la moi grand fou !"
 •  Hurler de plaisir : "Que c'est bon Pablo, encore, encoore, encooore !"

Aïe

3 2934 16827 /plaisir-sexuel/qu 0 1

10

Question 10/10 :
Quel est le sexe faux-pas suprême chez un mâle ? Vous fuyez si :
 •  Il fourre sa langue au fond de mon oreille, me mordille les orteils et me griffe
le dos. C'est cliché...
 •  Il dégrafe mon soutien-gorge d'une seule main et du premier coup ! Je n'aime
pas les experts.
 •  Je dois me déshabiller toute seule, et en plus lui retirer ses chaussettes... Tu
parles d'érotisme toi !
Vos expériences sexuelles

Comme dans toute expérience, il faut bien une première fois !


Le premier rapport sexuel a lieu entre 15 et 20 ans pour 72% d'entre vous,
pour 7% des sondées avant 15 ans, et 5% après 25 ans.
Et c'est avec un certain soulagement que nos experts prennent connaissance des
chiffres mesurant le niveau de satisfaction quant à ces premiers ébats : 34% en
gardent un très bon souvenir, 46% un souvenir moyen (elles étaient mal à l'aise),
et 20 % un souvenir horrible, voire ne s'en souviennent pas du tout. Sympa pour
le jeune homme !
Selon Carole et Serge Vidal-Graf : "Les jeunes parlent de plus en plus de sexualité
entre eux, et n'ont plus peur de dire à leur premier partenaire qu'ils n'ont jamais
fait l'amour." Et quand on sait que la majorité des femmes, 39%, ont entre 2 à 5
partenaires sexuels dans leur vie, il est d'autant plus important de ne pas rater
sa première fois !
Alors que 33% d'internautes, plus chanceuses ou pas, pourront toujours se
rattraper avec leurs 5 à 10 autres partenaires. Et tout de même 27% de femmes
sont, on le suppose, archi satisfaites de "leur premier coup", car elles ne
connaissent que lui dans leur vie sexuelle.

Préliminaires et autres réjouissances


À écouter les hommes, les femmes ne se masturbent pas, n'aiment pas la
fellation, détestent le cunni, et c'est sans parler de la sodomie. En revanche, elles
raffolent des préliminaires, ça oui, ils en sont sûrs. Bah oui, c'est bien connu, nous
ce qu'on veut, c'est de la tendresse, pas du sexe ! Messieurs, en êtes-vous
vraiment sûrs ?

Commençons par les fameux préliminaires. Alors oui, vous l'avouez, vous aimez
ça. Cela fait monter le désir pour 28% d'entre vous, mais pas tout le temps... 47%
déclarent aussi adorer le "quickie" (petit coup vite fait), et toc ! Et quand monte
le désir, et que cela les titille, 58% s'adonnent de temps en temps à la
masturbation, contre 22% qui ne se touchent jamais.
Nos psychothérapeutes éclaircissent un point sur la masturbation : "Une vie
sexuelle tout à fait satisfaisante est judicieusement complétée par la
masturbation. Ce sont deux espaces différents et complémentaires : faire
l’amour avec un partenaire, c’est une rencontre, un échange, c’est donner-
recevoir. Se masturber, c’est faire l’amour à soi-même.
De nombreuses femmes -et aussi des hommes- disent avoir un plaisir plus
intense en se masturbant qu’en faisant l’amour avec un partenaire. Personne ne
nous connaîtra jamais aussi bien que nous-mêmes. Et attention ! Ne pas se
masturber n’est pas 'anormal'. Chacun ses goûts."

Préliminaires et autres réjouissances


(suite)

Maintenant, passons aux choses sérieuses, celles qui parfois fâchent des couples,
j'ai nommé la fellation et autres petites gâteries. 54% adorent (on a bien dit
"adorent") pratiquer la fellation, alors que 37% le font pour faire plaisir
(sympa !), contre 9% que cela dégoûte.

On l'aurait parié, la sodomie n'est pas la pratique préférée des femmes. 32%
n'acceptent pas d'ébat de ce côté-là, tandis que 23% trouvent que la sodomie
brise la routine. Même après avoir essayé, 28% ne sont pas des adeptes de cette
pratique, alors que 17% se laisseraient bien séduire... A bon entendeur !

Notre sexologue Gérard Leleu s'étonne que seulement 32% des femmes n'aiment
pas cette pratique : "Elles sont à mon avis beaucoup plus à ne pas apprécier la
sodomie. Et pour cause : c'est douloureux et que très relativement
agréable. Mais comme dire qu'on aime ça, c'est être à la page, et bien dans les
chiffres, elles se rangent à l'opinion des hommes pour ne pas passer pour des
prudes."

Et pour ce qui est du cunnilingus, 54% en raffolent... Seulement 13% de


femmes détestent (car elles estiment que leur partenaire s'y prend comme un
pied) ou n'ont jamais eu la chance d'y goûter. Et oui, ça existe !

Vos pratiques sexuelles

Maintenant que les premières étapes sont franchies, reste à savoir quelle vie
sexuelle trépidante vous menez.
Et avant tous les artifices qu'on peut utiliser pour pimenter nos ébats, un seul bon
baromètre existe : le temps passé sous la couette ! 12% de femmes y
passent d'ailleurs beaucoup de temps en y faisant l'amour tous les jours, alors
que la grande majorité, 48%, se consacre à l'acte sexuel de 2 à 3 fois par
semaine. 22% d'entre elles font l'amour une fois par semaine, contre 12% une
fois par mois. Et 6% qui ne font jamais l'amour.
Mais nos psychothérapeutes nous mettent en garde : "Dans le domaine de la
sexualité, tout ce qui tend à définir une normalité dans le rythme des rapports
est une catastrophe. Il n'y a pas de normalité, il n'y a que des statistiques, ce qui
n'est pas du tout la même chose !" Voilà qui devrait en rassurer certaines, on
l'espère.

Et maintenant passons à la technique : la position préférée des Françaises...


Roulement de tambours, mais pas trop quand même, car sans surprise c'est le
missionnaire qui remporte tous les suffrages (37%). Viennent ensuite la levrette
pour son côté bestial (35%), l'amazone pour la maîtrise des éléments (22%), et
enfin le 69 pour le plaisir partagé (6%). Rien de nouveau sous le soleil d'après nos
experts !

Vos pratiques sexuelles (suite)


La tendance sextoys, plan à 3, club échangistes and Co est tellement médiatique,
qu'on pourrait facilement imaginer des pourcentages gargantuesques quant à
l'utilisation de ces petits joujoux ou la fréquentation de certains lieux. Et bien que
nenni ! Vous n'êtes pas prudes, loin de là, mais pour sûr, bien loin des clichés
débridés qu'on veut nous imposer.

Seulement 5% des sondées ont déjà mis un pied dans un club échangiste, dont
2% qui n'ont pas du tout aimé l'expérience. 79% d'entres elles trouvent ces
endroits glauques et 16%, tout de même, aimeraient essayer.

Hallucinant : 55% d'entre vous trouvent les sextoys vulgaires. A priori, vous ne
serez jamais copines avec Samantha Jones ! 22% en ont acheté un pour faire
comme tout le monde, mais ne s'en servent jamais, contre 24% d'utilisatrices
très satisfaites de leur "nouveau meilleur ami".

Et pour ce qui est du domaine des accessoires coquins, dont certains peuvent
être connotés SM (menottes, combinaison en latex, fouet...), c'est rédhibitoire
pour 43% d'internautes qui trouvent ça dégradant, contre 55% qui en utilisent de
temps en temps pour pimenter les jeux amoureux.

Alors, quid du décalage entre ce que l'on nous dit et la réalité ? "Cela s’explique
par l’énorme différence qui existe entre parler d’une sexualité débridée et la
vivre. C’est un peu comme les fantasmes : raconter un fantasme à son
partenaire ou s’en servir pour se masturber peut être très excitant ; le vivre par
contre se révèle souvent très décevant. Le passage du rêve à la réalité peut faire
mal…"

L'orgasme ! L'or... quoi ?


Parlons peu mais parlons bien. Et l'orgasme dans tout ça ? Est-ce un vieil ami
perdu de vue, un acolyte de tous les instants intimes, un compagnon de passage
qui se fait trop rare ? Pour 10 % des votantes, il reste le cousin de l'Arlésienne,
pour 61 %, il pointe son nez seulement quand leur forme ou leur humeur le
permet, alors que 29% de chanceuses l'atteignent à chaque fois.

Pour celles qui ont trouvé le Graal, ce dernier serait vaginal (12%), clitoridien
pour 46 %, et les deux mon Capitaine pour 42 % d'entre elles, de sacrées
veinardes !
Selon nos experts la question de la source du plaisir risque de faire encore couler
beaucoup d'encre, mais ils mettent en avant une idée séduisante : "Une théorie
récente intéressante avance que le clitoris a des 'jambes' qui entourent la paroi
vaginale. L’orgasme vaginal ne serait donc qu’une extension de l’orgasme
clitoridien."

Pour ce qui est de l'orgasme multiple, il reste un mythe pour 34% d'entre vous,
une vérité qui se manifeste souvent pour 17%, et un jeu de hasard où il arrive de
gagner une fois l'an pour 49%. Reste plus qu'à avoir de la chance au jeu...

En même temps, si les 66% des sondées qui accordent plus d'attention au plaisir
de leur partenaire s'occupaient d'elles en premier, les stats pourraient, elles
aussi, grimper ! Mais Gérard Leleu trouve ce chiffre normal : "Quoi de plus
naturel quand on aime une personne que de penser d'abord à lui faire plaisir.
D'autant plus pour les femmes, qui naturellement font preuve d'un grand
altruisme. Et puis, elles y trouvent aussi leur compte. S'assurer du plaisir de son
partenaire est un moyen comme un autre de le retenir !"
C'est comme quand on lui demande 10 fois d'affilée si notre plat mijoté lui plaît ?!

Libido quand tu nous tiens


Jusque-là tout va bien. Mais que se passe t-il quand le désir se fait la malle ?
Le coquin peut effectivement parfois quitter le navire, et c'est bien souvent
quand le stress et la fatigue prennent le dessus, pour 66% des répondantes,
quand la routine s'installe avec le partenaire pour 14%, tandis que 21%
d'heureuses ne connaissent jamais de baisse de libido.
Ce problème, passager ou non, peut devenir assez embêtant quand on sait que
pour 49% des internautes, le sexe est indispensable à leur épanouissement
personnel. En revanche, il est certain que cela ne posera pas de souci aux
quelque 9% qui pensent que le sexe est secondaire. Cela pourrait même les
arranger. Chacun voit midi à sa porte !
Pour notre sexologue, ces chiffres sont encore trop bas : "Elles devraient être
100% à se sentir concernées et à apprécier le noyau sexuel de leur vie. La
relation sexuelle, c'est aussi une relation à part entière qu'il convient d'entretenir
comme la relation de couple. Parmi celles pour qui le sexe n'a pas d'importance,
il faut compter avec les mauvaises expériences, les mauvais souvenirs, la
frustration... En même temps, si les hommes se montraient plus souvent à la
hauteur, les femmes connaîtraient certainement moins de baisse de libido."
Et quand la libido fait défaut, et le plaisir aussi, la simulation peut parfois faire
son entrée. 8% de femmes simulent souvent, 46% quand elles sentent que leur
partenaire va être déçu (de vraies mères), et pour les 46% restant, c'est never
ever, niet, nada, que tchi, ja-mais !

Sexe et amour, un bon ménage ?


Les bras nous en tombent. Il paraît que les femmes revendiquent haut et fort le
droit au plaisir sans limite, mais apparemment, elles ne le prennent pas tant
que ça...
À l'heure où les spécialistes nous avancent que tout va beaucoup trop vite, entre
autres avec les rencontres sur Internet, que les femmes se conduisent comme
des hommes et n'ont plus besoin d'amour pour coucher ; et bien ce sont tout de
même 34% des sondées qui refuseraient de faire l'amour avec un homme pour
qui elles n'auraient pas de sentiments.
Elles se montrent moins réticentes si le garçon en question est très attirant (45%
de petites malignes), et 21% des votantes coucheraient sans problème avec un
homme sans en être amoureuses.
Pourtant, Carolle et Serge Vidal-Graf restent sceptiques : "Pour illustrer la rapidité
avec laquelle les mentalités évoluent, nous avons le souvenir d'une conférence
annoncée en 1964 sur un campus universitaire : Peut-on avoir des relations
sexuelles sans engagement affectif ? La conférence a été interdite !
Quelques décennies plus tard, une majorité de femmes qui ont répondu à votre
enquête coucheraient avec un homme dont elles ne sont pas amoureuses à
condition qu'il soit très attirant. Mais une majorité de femmes ont-elles
effectivement couché avec un homme pour lequel elles n'avaient pas de
sentiments ? Nous pensons que non. On retrouve à propos de cette question la
différence fondamentale entre la parole et l'acte.
Rêver d'un coup à la hussarde avec un beau mâle de passage, pourquoi pas ! Le
faire, est beaucoup plus difficile !
Ce qui change actuellement -et tant mieux- c'est une très grande liberté de
parole. Au niveau de la réalité vécue, le changement est plus lent."

Alors heureuses ?!
Oyez, oyez ! Voici THE réponse à LA question de l'année. Etes-vous
sexuellement satisfaites ? Et bien oui, au vu des résultats ! 27% estiment
avoir une vie sexuelle super épanouissante, 59% satisfaisante, et 14% la trouvent
décevante, aïe.

Mais entre le papier et les faits, c'est un tout autre opéra que nous jouent Carolle
et Serge Vidal-Graf : "Notre croyance est qu’il est beaucoup plus tentant de
répondre à une telle enquête lorsqu’on vit une sexualité satisfaisante.
Globalement, les conditions de vie de la majorité sont peu propices à une
sexualité épanouissante : la fatigue et le stress professionnel, les enfants dans
un espace de vie trop restreint, l’angoisse des fins de mois difficiles etc.
Il y a heureusement des améliorations remarquables des conditions nécessaires
au  bonheur sexuel, comme par exemple la contraception qui a supprimé
l'obstacle majeur à l’accès au plaisir (comment avoir un orgasme quand une
femme était, avant tout, préoccupée de ne pas se retrouver enceinte ?), et aussi
grâce aux bons médias qui diffusent des infos enrichissantes."

Quelle Bombe sexuelle êtes-vous  ?

Scarlett Johansson, Megan Fox, Angelina Jolie… Des sex-symbols unanimement


reconnus par la gente masculine à travers la Planète. Mais franchement, qu’en
savent-ils vraiment ? Leur image couchée sur papier glacé ou immortalisée sur
une pellicule suffit-elle à déterminer leur pouvoir érotique dans un lit ? Pas
forcément ! N’est pas une bombe sexuelle qui veut bien le prétendre, et il faut
souvent se méfier des apparences.
Peut-être bien qu'Ugly Betty est la plus torride de toutes ?! Et vous, comment
vous situez-vous ? Pour connaître votre potentiel explosif, répondez à 10
questions concoctées pour l’occasion.

Premier rendez-vous

1 2374 13034 /desir-sexuel/test 0


Premier rendez-
vous avec l’homme que vous convoitez depuis des lustres… Sur quel
atout physique allez-vous jouer ?
 •  Ma poitrine que je vais mettre en valeur dans une robe décolletée et
pigeonnante.
 •  Ma bouche que je vais habiller d’un rouge à lèvres vif et repulpant.
 •  Mes yeux que je vais souligner d’un trait de crayon noir pour l’effet mystère

C'est l'amour à la plage

1 2374 13035 /desir-sexuel/test 0

Vous partez en vacances avec des amis. Parmi eux, un célibataire à qui vous ne
diriez pas non. Quel maillot de bain glissez-vous dans votre valise ?
 •  Un maillot une-pièce chocolat qui mettra bien en valeur mon bronzage et dont la
coupe ne révèlera que ce que je souhaite montrer.
 •  Un bikini of course ! Un soutien-gorge qui s’attache derrière la nuque et un slip bien
échancré pour dévoiler mon derrière ferme et rebondi.

 •  Un deux-pièces de style rétro. Une culotte un peu bouffante avec un nœud sur le côté
et un soutien-gorge push-up. Et avec des pois pour le côté baby doll !

Let's talk about sex... toys !

1 2374 13036 /desir-sexuel/test 0

Si l’on vous dit "vibro", vous répondez…


 •  On m’en a offert un mais je ne l’ai jamais utilisé.
 •  Pourquoi pas ? De temps en temps, cela met un peu de piment.
 •  Cela ne vous regarde pas !

Soirée pyjama

1 2374 13037 /desir-sexuel/test 0

La nuit, en plein hiver et lorsque vous partagez votre lit avec un mâle, vous
dormez comment ?
 •  Qu’il fasse –15° ou +25 °, je dors nue. On est tellement plus à l’aise.
 •  Lorsque je suis accompagnée, petite nuisette en soie obligatoire !
 •  Le haut de pyjama de mon chéri. Je lui laisse le bas !

Pas ce soir ?
Comme chaque mois, la nature vous rappelle que vous êtes une femme. Bref,
vous êtes indisposée. Mais Monsieur semble avoir des envies de corps à
corps…
 •  Ne me sentant pas très sexy dans ces moments-là, je préfère qu’il ne me touche pas
mais cela me fait plaisir de m’occuper de lui.
 •  Il m’arrive souvent d’avoir aussi très envie même à cette période. Si cela ne dérange
pas mon partenaire, nous faisons l’amour malgré tout.
 •  Je ne supporte pas qu’on me touche à cette période du mois et je préfère qu’il me
laisse tranquille. Ceinture pour tous les deux pendant quelques jours !

Baisse de régime

1 2374 13039 /desir-sexuel/test 0

Depuis quelque temps, vos rapports sexuels avec Darling sont aussi fréquents
que vos augmentations de salaire. Comment allez-vous régler cette baisse de
régime ?
 •  Je profite de ma pause déjeuner pour m’acheter une guêpière ultra sexy. Ce soir, il ne
pourra pas me résister !
 •  Je me fais livrer un bouquet de fleurs à la maison, "offert" par un certain Pedro. La
jalousie devrait agir tel un aphrodisiaque.
 •  Alors qu’il regarde un débat politique à la télé, je me glisse à ses genoux pour lui offrir
un grand plaisir buccal. Effet de surprise garanti !

C'est l'histoire d'une fille...


1 2374 13040 /desir-sexuel/test 0

Autour de la machine à café, un collègue n’arrête pas de raconter des blagues


un peu coquines. Comment réagissez-vous ?
 •  Je ne dis rien et je tourne les talons. Mais je me précipite tout de suite sur mon blog,
écrit sous un pseudo, pour les retranscrire.

 •  Je souris poliment et fais semblant de ne pas être trop gênée. Je suis habituée à
entendre ce genre de plaisanteries dans ma boîte…

 •  Je ris à gorge déployée ! Et j’arrive même à scotcher tout le monde en racontant des
blagues encore plus osées

Même pas mal

1 2374 13042 /desir-sexuel/test 0

Entre votre compote de poires bio et son cheesecake au chocolat..., votre


homme vous avoue trouver votre copine Marla "plutôt bonne"… Comment
réagissez-vous ?
 •  Vous faites comme si vous n’aviez rien entendu, mais le lendemain, vous demandez à
votre coiffeur de vous couper les cheveux comme elle.

 •  Par pure provocation, vous lui répondez : "Moi aussi ! D’ailleurs on devrait lui proposer
de faire un truc à quatre… Avec son mari, qui est pas mal non plus !"

 •  Après avoir avalé de travers, vous rétorquez très calmement : "Oui, elle est
ravissante. Dommage qu’elle préfère les femmes..."

Pensées intimes
1 2374 13043 /desir-sexuel/test 0

Si vous deviez inventer les pensées de ces deux personnes, qu’imagineriez-


vous ?
 •  Lui : "Elle a bien caché son jeu. Elle m’a bluffée… je crois que je suis amoureux !". Elle
: "Je l’ai bien surpris : mission accomplie…"
 •  Lui : "Elle s’est endormie ! C’est incroyable, elle ne m’a même pas touché". Elle :
"Zzzzz… Zzzzzz… Il n’a pas été mauvais"
 •  Lui : "Quelle bombe ! C’était trop bon. J’espère avoir assuré". Elle : "C’était pas mal…
Mais c’est un peu grâce à moi…"
Sexy attitude

1 2374 13045 /desir-sexuel/test 0 1

10

Pour vous, être sexy, qu’est-ce que c’est ?


 •  Une nature.
 •  Une attitude.
 •  Une manière de penser.

Les troubles sexuels féminins

Manque de désir, douleurs, difficultés à atteindre l’orgasme… Les troubles de la


sexualité au féminin sont nombreux. Pourtant, ils sont encore souvent ignorés.
Voici un petit tour d’horizon des principaux dysfonctionnements, et quelques
conseils pour retrouver une sexualité épanouie.

 La sécheresse vaginale


Souvent passagère, elle est un vrai handicap pour la vie sexuelle. Il s’agit d’un
manque de lubrification au niveau du vagin, qui rend la pénétration
désagréable, voire douloureuse. Généralement due à des modifications
hormonales, elle peut toucher les jeunes filles, mais aussi les femmes pendant ou
après une grossesse, et bien sûr après la ménopause. Mais le stress, la prise de
certains médicaments, une hygiène intime trop agressive, ou bien l’alcool ou la
cigarette peuvent avoir des conséquences sur le mécanisme de lubrification de la
muqueuse.
Les solutions : dans un premier temps, un lubrifiant à base d’eau pourra être
utilisé pour soulager cet inconfort. Ensuite, selon le cas, un traitement hormonal
pourra être prescrit. Mais on constate souvent une précipitation des partenaires
lors de l’acte sexuel. Or le corps de la femme a besoin de temps. Soigner les
préliminaires est donc une manière agréable de faire monter le désir, et de
permettre au vagin de se lubrifier naturellement pour favoriser la pénétration.
La dyspareunie : une pénétration douloureuse
On parle de dyspareunie lorsque l’on ressent des douleurs, plus ou moins
intenses, au moment de la pénétration. L’origine de cette douleur peut être
organique (après un accouchement par exemple), infectieuse (mycose, cystite,
herpès, MST…) ou encore psychologique. Elle peut aussi résulter d’un
phénomène encore mal identifié qu’on appelle la vestibulite : il s’agit d’une
inflammation du vestibule, c’est-à-dire de la partie située à l’intérieur des petites
lèvres.
Les solutions : très pénalisantes pour la vie sexuelle du couples, ces douleurs
doivent d’abord être localisées (à l’intérieur ou à l’extérieur du vagin, plus ou
moins profondes…) et
identifiées. Des antibiotiques pourront être prescrits en cas d’infections, mais
souvent la peur d’avoir mal a, au fil du temps, entraîné une peur des rapports
sexuels, et causé des blocages plus profonds. Consulter un psychologue
permettra se surmonter ces appréhensions et retrouver une sexualité épanouie.

Le vaginisme ou le refus de la pénétration


Le vaginisme se traduit par une contraction involontaire des muscles du
périnée et du vagin. Bien que les organes génitaux soient normaux (ils
réagissent parfaitement à l’excitation et l’orgasme peut être atteint par
stimulation clitoridienne), par réflexe, l’orifice vaginal se referme, interdisant
ainsi toute pénétration. Le vaginisme rend également impossible l’examen
gynécologique, de même que l’utilisation de tampons pendant les règles.
Les solutions : dans 90% des cas, la cause du vaginisme est d’ordre
psychologique. Il peut résulter d’un traumatisme, d’une peur voire d’une phobie
de la sexualité, ou encore d’un blocage physiologique dû à une dyspareunie
sévère.Le but de la thérapie est avant tout de détendre les muscles du vagin. Il
s’agit ensuite pour la femme de se réapproprier son sexe, pour reprendre
progressivement une vie sexuelle normale.

L’anorgasmie : quand l’orgasme se fait attendre


Nombreuses sont les femmes qui se plaignent de ne pas connaître l’orgasme
vaginal. On ne parle pourtant d’anorgasmie totale – ou absence d’orgasme – que
chez celles qui ne connaissent ni l’orgasme clitoridien, ni l’orgasme vaginal.
L’anorgasmie peut survenir dès le début de la sexualité, mais elle peut aussi
toucher des femmes plus âgées au cours de leur vie sexuelle. Complexe,
l’anorgasmie se cantonne parfois même à certaines situations, ou certains
partenaires.
Les solutions : comme de nombreux troubles sexuels féminins, l’anorgasmie a
souvent une origine psychologique. C’est donc du côté des psychothérapies qu’il
faut se tourner. Après avoir trouvé l’origine du blocage psychique, elle devra
développer sa sensibilité sexuelle et s’approprier ces sensations érotiques.

La frigidité ou l’absence de plaisir


Bien au-delà de l’anorgasmie, la frigidité se définit par l’absence totale
de plaisir sexuel. Elle se traduit par une absence de pensées érotiques, tandis
que le corps ne réagit à aucune forme de stimulation : les organes génitaux ne
répondent pas aux caresses ni à l’excitation, le vagin reste sec. Les rapports
sexuels sont alors vécus comme un devoir, voire une corvée, et sont pratiqués
avec indifférence.
Les solutions : là encore, un travail psychologique est souvent la clé pour
débloquer la situation. Il s’agit pour la femme de comprendre pourquoi elle reste
insensible à toute forme de plaisir physique et sexuel, et pour le couple, de
réapprendre à communiquer. Le but du traitement est que la femme qui souffre
de frigidité découvre des sensations nouvelles (ou oubliées), et apprenne à
s’abandonner à ces sensations.

Absence d'orgasme : le point sur


l’anorgasmie
Toutes les femmes souhaitent atteindre l’orgasme, mais pour certaines, la jouissance
ultime ne se déclenche pas. Qu’est-ce que l’anorgasmie, quelles en sont les causes,
quels traitements faut-il envisager ? Explications.

> Quand l’orgasme ne se déclenche pas


L’anorgasmie signifie l’absence d’orgasme, aussi bien lors de la pénétration
vaginale que par stimulation clitoridienne. Après la phase d’excitation normale,
où la femme est capable de ressentir du plaisir, la phase de jouissance ne se
manifeste pas et l’orgasme ne se déclenche pas. Néanmoins, une femme
anorgasmique continue à avoir du désir.

> A ne pas confondre avec la frigidité


Cette pathologie ne doit pas être confondue avec la frigidité (l'absence de tout
plaisir), qui est généralement secondaire à l’anorgasmie. En effet, la femme qui
ne peut atteindre l’orgasme se démotive rapidement jusqu’à devenir frigide, et
ne plus ressentir de plaisir. La frigidité entraînera inévitablement une absence de
désir. Une femme frigide souffre d’anorgasmie, alors qu’une femme
anorgasmique continue à avoir du plaisir.
Selon les statistiques, près de 10% des femmes souffriraient d’anorgasmie ou de
frigidité, et une femme sur trois rencontrerait ce trouble au cours de sa vie.
> Deux types d’anorgasmie
Il existe deux types d’anorgasmie :
- Une anorgasmie dite primaire, lorsque la femme n’a jamais atteint d’orgasme ni
par pénétration vaginale ni par masturbation.
- Une anorgasmie dite secondaire, lorsque la femme a déjà connu, au cours de sa
sexualité, la jouissance d’un orgasme.
L’anorgasmie est considérée comme totale, lorsque la femme n’a pas d’orgasme
aussi bien vaginal que clitoridien. Elle est partielle, lorsque la femme parvient à
atteindre l’orgasme uniquement par pénétration ou par stimulation clitoridienne.

> Les causes


Les causes de l’anorgasmie sont multiples et peuvent être d’ordre organique,
comportemental ou psychologique :
- Education qui dévalorise la sexualité et qui est dépourvue d’apprentissage
érotique
- Mauvaise image de soi et de son corps, manque d’estime et de confiance en soi
- Stimulation, caresses maladroites ou brutalité du partenaire : inadaptation
érotique
- Installation d’une habitude sexuelle
- Rapports douloureux (vaginisme, dyspareunie...)
- Evènement traumatisant pendant l’enfance (abus sexuel, viol)
- Manque de désir envers son partenaire
- Doute sur les sentiments à l’égard du partenaire
- Peur de s’abandonner au plaisir et de lâcher prise
> Les solutions
Des solutions existent pour retrouver une jouissance sexuelle.
Lorsqu’il s’agit d’une cause organique, vous devez consulter votre médecin
traitant ou gynécologue qui vous conseillera et vous orientera pour venir à bout
de ce trouble. Si le dysfonctionnement provient d’une cause psycho-
comportementale, une consultation chez un sexothérapeute ou psychothérapeute
vous aidera à y voir plus clair. Généralement, une thérapie personnalisée vous y
sera proposée afin de découvrir, ou redécouvrir votre corps de façon érotique
pour atteindre le plaisir suprême.
Le problème peut relever du conjoint, dans ce cas, une communication de couple
s’impose afin d’améliorer la relation.

La Frigidité
Parce qu'on l'emploie souvent à tort et à travers, le terme "frigidité" est beaucoup
galvaudé. Que désigne-t-il ? Comment soigner ce trouble ? On fait le point pour vous.

> Une absence de plaisir


Contrairement à ce que l'on croit, le terme "frigidité" ne désigne pas l'impossibilité à jouir
ou le manque de désir, mais l'absence de tout plaisir lors des relations sexuelles. En clair
: lors de la pénétration, la personne frigide n'a pas de sensations voluptueuses. Il arrive
également que dans certains cas plus rares, la personne frigide n'arrive pas non plus à
jouir par la masturbation.
Cette frigidité peut exister dès le début de la vie sexuelle (frigidité primaire ou totale)  ou
bien survenir plus tard (frigidité secondaire ou partielle), et touche surtout les femmes.
La frigidité masculine existe, mais reste exceptionnelle, nous parlerons donc
exclusivement de la frigidité féminine.

> A ne pas confondre avec...


- Le vaginisme : la pénétration est difficile voire carrément impossible car les muscles
pelviens se contractent involontairement.
- La dyspareunie : les rapports sexuels sont douloureux en raison de cicatrices et autres
plaies.
- L'anorgasmie : la femme prend du plaisir mais ne parvient pas à atteindre l'orgasme.
C'est un problème beaucoup plus répandu que la frigidité, mais on les confond souvent.
- L'aphanisis : l'absence de désir sexuel. Néanmoins, la frigidité entraîne bien souvent
une absence de désir : pour avoir envie de faire l'amour, il faut aimer ça, donc en retirer
du plaisir. Aussi englobe-t-on souvent l'absence de désir lorsque l'on parle de frigidité.

> Les chiffres


10% des femmes souffriraient de frigidité et n'éprouveraient pas le moindre plaisir lors
de leurs relations sexuelles. En revanche, 30% des femmes se plaignent d'absence
d'orgasme pendant la pénétration, alors qu'elles arrivent à jouir en se masturbant. Un
chiffre qui soulève l'éternel débat de l'orgasme clitoridien ou vaginal.

> Les causes


Elles sont nombreuses, et peuvent être d'ordre psychologique ou physiologique :
- Evénement traumatisant durant l'enfance
- Conséquences d'une éducation stricte qui a dévalorisé la sexualité
- Manque de confiance en soi
- Maladresse ou brutalité du partenaire qui ne sait pas s'y prendre
- Absence de sentiments pour le partenaire sexuel
- Malformation ou dysfonctionnement génital
- Troubles hormonaux (dus à un dérèglement ou à la prise d'un contraceptif)
- Prise d'antidépresseurs, de somnifères...
- Certaines maladies (diabète, sclérose en plaques...)

> Les solutions


La réponse apportée doit être adaptée à l'origine du problème. N'hésitez pas à consulter
votre médecin traitant ou votre gynécologue, il saura vous conseiller, notamment en cas
de cause organique.
Si la frigidité est liée à un blocage psychologique (cas le plus fréquent), il faudra
envisager une thérapie personnelle pour identifier la cause du trouble puis apprendre à
le dépasser en découvrant son corps et sa sensualité.
En phytothérapie, certaines plantes sont utilisées en décoction ou en macération : c'est
le cas de la berce et de la sauge, censées relancer le circuit du plaisir.
Enfin, pour les femmes qui ont perdu toute sensibilité, on évoque la possibilité
d'injections d'acide hyaluronique. Une technique pour l'instant controversée, qui
permettrait de gonfler le point G et d'augmenter ainsi sa sensibilité.

Témoignages de Femmes Frigides


La course à la jouissance, l'extase obligatoire, on est bien d'accord, c'est dépassé.
Parfois, c'est comme ça, l'orgasme ne vient pas. Inutile de se mettre la pression,
ça ira mieux la prochaine fois. Le problème, c'est quand le plaisir ne vient
jamais...

Ce trouble, on l'appelle l'anorgasmie, ou l'impossibilité à atteindre l'orgasme. A


ne pas confondre avec la frigidité, qui désigne l'absence de tout plaisir lors du
rapport sexuel.
Six lectrices nous ont confié leur incapacité à jouir.

D'où vient le problème ? Comment le surmonter ? Le professeur Réné Corman,


président du syndicat national des médecins sexologues, décrypte leur
témoignages et nous éclaire sur les solutions à envisager.

Je me sens anormale

Clara 30 ans, assistante de direction


Je n’ai jamais connu l’orgasme. Jamais je n’ai ressenti ce qui est décrit dans les
magazines : les jambes qui tremblent, les frissons partout et les nerfs qui lâchent. J’ai eu
du plaisir oui, je ne m’ennuie pas non plus quand je fais l’amour, mais l’extase, la vraie,
ça reste pour moi un grand mystère. Et c’est finalement assez frustrant. Avec mes
copines, je fais comme si ça me passait au-dessus de la tête, j'explique ce n’est pas le
principal, mais au fond, j’ai quand même le sentiment d’être… différente. Anormale
même. J’ai essayé une fois de me masturber : sans effet. J'ai même trouvé ça ridicule. J’ai
parfois l’impression d’être Miou Miou dans les valseuses.

"Je n'arrive pas à rester avec un homme"


Du coup, à chaque fois que je rencontre un homme, je me demande : "est-ce que c’est le
bon ? Est-ce que c’est avec lui que je vais découvrir l'orgasme ?". Et à chaque fois, je suis
déçue. Mais pas question de simuler. Je ne jouis pas, un point c'est tout.  Ceci dit, comme
je ne leur en parle pas directement, ils ne se posent pas trop de question. Quand je sens
que je pourrais m’attacher à l'un d'eux, je le quitte sous un autre prétexte. Parce que je
ne me sens pas pleinement épanouie avec lui.
Résultat : j’enchaine les conquêtes et je n’ai jamais eu d’histoire sérieuse. Je ne vais
quand même pas faire ma vie avec un homme qui ne me donne pas d’orgasme.
Je ne peux pas jouir devant mon homme

Joséphine, 29 ans chargée de production


Quand je suis seule et que je me masturbe, j’arrive très rapidement à l’orgasme.
Le plus souvent, je pense à mon homme pour me stimuler. En revanche, quand je
fais l'amour avec lui, ça ne marche pas. Pourtant, ça fait quand même trois ans
qu’on est ensemble, on a eu le temps de s'entraîner... Mais il y a toujours un
moment où je me bloque. Quand je sens que le plaisir montre trop fort, je fais en
sorte que ça s’arrête. Psychologiquement, je me ferme. J’ai toujours fait ça avec
tous les mecs avec qui j’ai couché. Enfin, chaque fois en tout cas que j’aurais pu
atteindre l'orgasme.
"Je veux garder le contrôle"
Le problème, c’est que ça me gêne terriblement de jouir devant mon mec. Je ne
me vois pas me mettre à hurler de plaisir devant lui. C’est un abandon trop
bizarre pour que je le partage avec celui que j’aime. Je fais toujours en sorte qu’il
me voit séduisante, apprêtée, jolie... Alors l’idée de me montrer dans cet état, ça
me paralyse. Pourtant, j’aimerais bien dépasser ce blocage. Lui ne se rend
compte de rien, parce que je simule très bien. C'est vrai, c’est bizarre de faire
semblant de faire ce que je veux cacher, mais au moins dans ce cas-là, je
contrôle encore la situation. Et c’est le principal.

L'avis du sexologue

L’avis de René Corman, sexologue :


 
Le problème, c’est que Clara ne connaît pas l’orgasme, justement. Du coup, elle
s’en est peut-être fait une fausse idée. Elle l'a idéalisé, elle a imaginé un
phénomène quasi mystique. Alors qu'en fait, elle en a peut-être eu un sans le
savoir…
Pour résoudre son problème, il faudrait qu'elle explore son corps par la
masturbation. Cela lui permettrait de découvrir le plaisir. C’est extrêmement
important de se connaître soi-même pour pouvoir guider l’autre vers son plaisir.
Si on ne sait pas soi-même ce que l’on aime, comment l’autre pourrait-il le
deviner ?
Mais pour cela, elle doit accepter le fait que la masturbation n'a rien de ridicule et
qu'elle prend une part importante à la sexualité et à la vie à deux.
Dans un second temps, il faut que Clara arrête, même si c’est sans doute plus
facile à dire qu’à faire, d’être dans l’attente. Elle attend trop de chaque homme.
Cela crée chez elle l’anxiété de la performance qui empêche justement
l’orgasme. Elle se met la pression. Pendant le rapport, il faudrait que son cerveau
ne se focalise que sur le plaisir qu'elle reçoit au lieu de tergiverser.

L'avis du sexologue

L’avis de René Corman, sexologue :


Quand les hommes ont décrit pour la première fois l’orgasme féminin, ils l'ont
comparé à une crise d’épilepsie. Comme si c’était quelque chose de honteux ou
de maladif. Et c’est malheureusement une croyance qui est restée très ancrée
dans l’imaginaire populaire et dans celui de Joséphine. Elle a honte de jouir. Elle
reconnaît elle-même qu’elle fait attention à être toujours séduisante, toujours
jolie, toujours apprêtée... C’est assez bourgeois comme convention. On peut
même penser que son éducation lui a inculqué l’idée qu’une femme honnête n’a
pas de plaisir. C’est dommage. Car ce n’est évidemment pas le cas. Au contraire,
même.
Pour surmonter ce problème, il faut qu’elle essaie de se masturber devant son
partenaire. Elle verra ainsi qu'elle n'a pas besoin de cacher son plaisir, qu'il n'a
rien de honteux puisqu'il déclenche même le désir chez son partenaire.
C’est d'ailleurs un pouvoir de séduction très fort.
Il me connaissait si bien

Claire, 36 ans, designer

Pendant dix ans, j’ai vécu une grande histoire d’amour. MA grande histoire d’amour en
fait. Un truc à la fois passionnel - c'est-à-dire avec des hauts très hauts et des bas très
bas - et en même temps très satisfaisant. Notamment d’un point de vue sexuel. Il y avait
entre nous une sorte de symbiose extraordinaire. Jamais avant lui je n’avais connu de
plaisir comme ça…

"Je n'ai jamais retrouvé les mêmes sensations"


Le problème, c’est que depuis c'est terminé entre nous - il y a six ans quand même ! -, je
n’ai jamais retrouvé ce plaisir-là. J’ai eu beau avoir plusieurs amants, certains même
était très doués, je n’ai jamais eu d’orgasme depuis ma grande histoire. Aucun ne m’a
donné autant de plaisir que cet homme qui me connaissait si bien. D'ailleurs, je
remarque que c’est vrai pour le sexe comme pour le reste. Depuis qu’il m’a quittée, je
n’ai juste jamais retrouvé le bonheur. Et je me demande sans cesse si je le retrouverai un
jour.

L'avis du sexologue

L’avis de René Corman, sexologue :


Avec Claire, on constate l’importance de l’émotion dans l’orgasme féminin.
Comme une très grande peur peut causer un lâcher prise, comme une très
grande colère peut nous amener à tout casser autour de nous, un grand
sentiment d’amour peut faciliter l’orgasme. L’émotion nous aide à sortir de nous-
mêmes. Pour être capable de jouir, il faut se libérer émotionnellement. C’est ce
qu’elle a réussi à faire dans sa passion amoureuse et c’est très bien.

Mais aujourd’hui, cette histoire est finie et Claire doit arrêter de comparer
systématiquement ses nouvelles relations à celle-ci. Elle doit chercher autre
chose que la passion.
Une autre porte d’entrée pour le plaisir, comme la confiance, la sécurité, la
complicité... Car heureusement, il n’y a pas que la passion qui permette
d'atteindre l’orgasme. Mais, en revanche, il faut peut-être qu’elle se fasse aider
pour faire le deuil de sa relation. En allant voir un psy, elle avancera dans sa vie,
et dans sa sexualité.

Je n'aime pas mon corps

Ophélie, 30 ans, sans emploi


Quand j’étais adolescente, j’ai eu un problème de surpoids. Et ce n’est pas un
vague complexe. J’étais vraiment obèse. Puis à 20 ans, parce que j’ai compris que
ce serait un problème pour ma santé, j’ai décidé de maigrir. J’ai perdu trente
kilos. Et je n’ai pas bougé depuis. Chaque kilos pris est aussitôt reperdu. On
pourrait croire que je me sens mieux dans mon corps, que je me trouve plus jolie
ou je ne sais quoi… Mais c’est faux. Je ne supporte pas mon reflet. Je ne supporte
pas mon image. Je déteste mon corps. Et tout ce qu’y est lié. Comme le sexe.
"Je me force pour mon mari"
Je n’ai jamais eu de plaisir au lit. Je fais l’amour seulement pour satisfaire mon
mari. Il le sait très bien. C'est difficile pour lui d'accepter cette idée, mais il s'en
contente.
Ma seule condition : on le fait toujours dans le noir. Je refuse qu’il me regarde
nue. J’aurais trop peur qu’il prenne soudain conscience de ma laideur et qu’il me
quitte. Mais je ne prends aucun plaisir à coucher avec lui. J’essaie de penser à
autre chose. Et finalement, je pourrais très bien me passer du sexe et du plaisir.
L'avis du sexologue

L’avis de René Corman, sexologue :

Pour aimer, il faut s’aimer. Ce n’est définitivement pas le cas d’Ophélie. Elle me
fait penser à ces personnes qui se sont fait amputer d’une jambe et qui
continuent à avoir mal au pied. Elle se voit encore négativement, comme quand
elle était obèse. Du coup, elle se punit. Elle ne peut éprouver aucun plaisir, parce
qu’elle se l’interdit. Et quand elle dit qu’elle le vit très bien, j’en doute. Elle doit
surtout imaginer qu’elle ne mérite pas le plaisir.
Je pense donc qu’Ophélie a un énorme travail à faire sur elle-même. Mais que le
problème n’est pas d’ordre sexuel. Il est avant tout d’ordre psychologique et
personnel. Il faut qu’elle aille consulter un psychologue ou un sexologue.
Quelqu’un qui pourra la faire travailler devant un miroir pour qu'elle apprenne à
apprécier son reflet et reprenne confiance en elle.

Mon homme est éjaculateur précoce

Stéphanie, 28 ans étudiante

Mon homme est le plus gentil des hommes. Le plus beau aussi. En tout cas, c'est
mon avis, et je suis infiniment amoureuse de lui. Il est prévenant, attentionné,
amoureux… L’homme parfait quoi. A un détail près. Il est éjaculateur précoce. Et
mine de rien, c’est quand même un énorme problème dans notre relation. Parce
que du coup, je ne suis pas satisfaite au lit ! Ça fait deux ans que ça dure, et je
n'ai jamais réussi à jouir avec lui, ça va trop vite. Il s’efforce de me donner le
maximum de plaisir pendant les préliminaires, mais au moment de la
pénétration, il ne se passe rien. Ça dure une ou deux minutes et ça s’arrête. C’est
très frustrant.

"Je ne peux pas me résoudre à ne plus jouir"


J’ai pensé à le tromper plusieurs fois, je me suis dit que je pourrais peut-être aller
chercher chez un autre homme ce qui me manque chez lui, mais je n’y arrive pas.
C’est avec lui que j’ai envie de faire l'amour, et avec personne d’autre. Mais je ne
peux pas non plus me résoudre à ne plus avoir d’orgasme de toute ma vie… Je
dois reconnaître que je suis un peu perdue. J’ai essayé de compenser bien sûr par
la masturbation, mais le plaisir n’est pas le même. Et je n’arrive pas à en parler
avec mon homme. J’ai peur de le vexer.

L'avis du sexologue

L’avis de René Corman, sexologue :


Voilà la preuve que la sexualité se joue en couple ! Physiquement et
psychologiquement, Stéphanie n'a aucun problème pour atteindre l'orgasme. Le
dysfonctionnement vient du partenaire mais c’est tout le couple qui en pâtit. La
solution, ce n'est surtout pas la résignation ou l'adultère, c'est d’aller consulter à
deux. Car l'éjaculation précoce se soigne très bien. C'est le trouble le plus courant
chez les hommes. Il suffit que l'ami de Stéphanie apprenne à mieux ressentir les
signes de l’orgasme et ainsi à maîtriser son éjaculation.
Mais attention, il ne faut surtout pas que Stéphanie lui mette la pression. La
virilité est quelque chose de très sensible chez les hommes… Il faut qu’elle
l’amène à l’idée d’une consultation en douceur.

En lui expliquant par exemple qu’elle en a entendu parler dans un magazine, ou


qu'un couple d'amis a essayé. Et surtout qu’elle ne dramatise pas la situation
devant lui. Il faut qu’elle lui propose la chose comme une solution, une possibilité,
pas comme un ultimatum. En lui en parlant gentiment et en lui répétant qu’elle
l’aime. Enfin, c’est important qu’ils aillent ensemble au rendez-vous. Car encore
une fois, c’est un problème de couple.
Le sexe n'est pas notre priorité

Sylvie, 38 ans infirmière

Cela fait un an que les relations sexuelles avec mon mari tournent à la


catastrophe. Soit je m’effondre en larmes en plein milieu de l’acte, soit je me
bloque complètement. Et les rares fois où on a réussi à aller jusqu’au bout, je n’ai
jamais atteint l’orgasme ! Alors qu’avant, c'était quasiment systématique.
Le problème ? Je le connais. Il y a un an, mon mari a perdu son emploi.
Compression de personnel. Et il s’est donc retrouvé au chômage. Depuis, ça ne
marche plus entre nous. 

"Au lieu de faire l'amour, on devrait chercher des solutions"


Attention, je ne cherche pas à lui faire payer le fait qu'’il ne travaille plus. Je sais
qu'il n’y est pour rien et qu’il fait tout pour que les choses s’arrangent. Il ne se
laisse pas aller physiquement ni moralement, il court les entretiens… Mais
comme il apporche de la cinquantaine, il a du mal à retrouver un travail. Et notre
situation financière empire de jour en jour. Du coup, dès qu’on fait l’amour, je
n’arrive pas à me dire qu’on a le droit de le faire. J’ai l’impression que ça nous est
interdit, qu’au lieu de perdre du temps à des galipettes, on ferait mieux de
chercher des solutions à notre problème. Le sexe, ce n’est pas notre priorité. Et
que mon mari ne comprenne pas ça, ça me met hors de moi.

L'avis du sexologue

L’avis du sexologue :
C’est normal que cette histoire de chômage rejaillisse sur la sexualité de Sylvie.
On ne peut pas différencier le sexe du reste de sa vie de couple, l'un a une
influence sur l'autre et réciproquement. Il ne faut donc pas que Sylvie néglige sa
sexualité car sinon, cela risque de rejaillir sur son histoire, en plus des soucis
d'argent et de chômage.
Le mieux, c'est qu’elle parle avec son partenaire de ses angoisses dues à leur
situation. Et qu’elle ne fasse pas l’amour si elle n’en a pas envie, mais qu’elle
l’explique à son mari. Il saura peut être trouver les mots pour lui faire
comprendre qu’elle a le droit, voire le devoir, de prendre du plaisir en ces temps
difficiles. Alors que là, visiblement, elle se l’interdit.
Comme si prendre du bon temps l’empêchait de trouver une solution à leur
problème. Or, effectivement ça ne les fera pas avancer de faire l’amour, mais ça
peut leur apporter un peu de légèreté. Il ne faut peut-être pas le négliger.

"Je n'ai jamais eu d'orgasme. Est-ce dû à une


anomalie physique?"
La réponse du sexologue :
D'un point de vue physiologique, le plaisir féminin n'est ni
naturel, ni nécessaire, ni suffisant.
Le corps de la femme n'est pas programmé pour jouir. Sa
part de "singe" en elle, fait de son corps un outil de
procréation qui, pour ce faire, n'a pas besoin de jouir.
Alors que l'homme, pour se reproduire, doit jouir. La
jouissance féminine est donc un réflexe optionnel qui ne
sert à rien d'un point de vue biologique mais qui résulte
d'un apprentissage, d'une auto-découverte.
Autrement dit, la femme doit lutter contre son corps pour avoir un orgasme.
Celles qui y ont accès se sont d'abord découvertes en se regardant, en se
masturbant. Les autres ne l'ont pas fait, déléguant à l'homme ce pouvoir de les
faire jouir.

Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Je conseille l'usage d'un vibromasseur
(seule, ou en consultation) qui permet de découvrir, en les stimulant, les zones
érogènes du corps. Un corps de femme en est fait d'une multitude. Les
possibilités sont immenses et sa liberté est totale, à condition qu'elle se
l'autorise. Enfin, face à son partenaire, la femme doit adopter une attitude
foncièrement égoïste, penser à elle d'abord, à lui, ensuite.

Vous aimerez peut-être aussi