UN TRAVAIL REALISE PAR KANGA AUDE ET KONIN DAHISSIA

Le viol pour être mieux défini, est un acte sexuel commis sur une personne sans son consentement. Il
peut être exercé par la force, la surprise, la menace, la ruse et plus généralement par la contrainte.
Cet acte a toujours été fait de force sur les deux genres mais en majorité chez les femmes qui en plus
d’être des personnes vulnérables sont soumises à toute sorte de persécutions et de dangers.

Notre exposé sera en grande partie centrée sur le viol ses causes ainsi que ses conséquences.

I-DEFINITION

Dans l’antiquité, en temps de guerre, le viol était un moyen d’humilier le perdant ou de provoquer un
adversaire lorsque le conflit est latent. Selon Augustin d’Hippone le viol est une pratique habituelle
lors des pillages des villes au même titre que le massacre d’hommes. De nos jours et à notre époque
le viol est considéré comme un acte de pénétration sexuelle commis avec violence avec surprise. Il
peut être commis sur la victime ou sur l’acteur du viol lui-même.

II-LA LOI ET LE VIOL

Au terme du code pénal ivoirien, le viol est un crime puni par la loi. L’article 354 de ce code dispose
que ce crime est passible de 20 ans de prison, et de la prison à perpétuité si l’auteur a été aidé par
une ou plusieurs personnes ou si la victime est une mineur de moins de 15 ans , s’il a été commis
avec une arme, s’il a été commis en raison de l’orientation sexuelle de la victime(par homophobie,
lesbophobie, transphobie), il a été commis par un ascendant( parents, grands parents , oncles et
tantes) ou par toute autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait, s’il a été
commis par le partenaire de pacs , le conjoint , le concubin ou l’ex-conjoint.

Le viol incestueux et le viol conjugal constituent donc des viols avec situation aggravante punissable
d’une peine de prison de 20ans.

Le viol ayant entrainé le décès de la victime est puni d’une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Si
le viol a été précédé, accompagné ou suivi d’actes de torture ou de barbarie, il est puni de la
réclusion criminelle à perpétuité.

III- LA TOLERANCE DU VIOL DANS LA SOCIETE

Beaucoup de personnes défendent que le viol est un acte mérité car dans la majorité des cas ce sont
les femmes qui en sont victime. La société disons qu’elle prend le viol comme un acte banal mérité
envers les femmes sous prétexte que leur habillement n’était pas correcte ou du fait de leur trop
grande fierté ainsi les hommes de la société voient le viol comme une vengeance auprès des femmes
du fait de leur indépendance quotidienne car n’oublions pas le fait que les femmes ont lutté pour
obtenir certains leurs droits et leur importance dans la société. Cependant comme le dit un proverbe
africain un fruit ne pourri totalement mais partiellement cela dit que malgré ces vielles idéologies
certaines personnes ayant pour but que le monde change mènent encore des batailles pour que les
victimes aient la justice qu’elles méritent et que les criminels soient jugés.