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SOMMAIRE
Identite Charismatique & Evangelisation
Introduction — 7
Considerations pour le travail en comite — 10
Bibliography — 12
Appendices
Appendix 1: Une description du Charime xavérien — 27
Appendix 2: — 33
~~ Communaute internationale : un village — 33
~~ Collaboration internationale (Proposition de l’equipe d’integra-
tion) — 36
~~ La Possibilite d’une communaute internationale, intentionnelle et intercul-
turelle — 38
Processus de Transformation
Rapport au 28ième Chapitre général : le processus de transformation — 41
~~ Introduction — 41
~~ La Belgique — 43
~~ Les Etats-Unis — 44
~~ RDC — 45
~~ Le Kenya — 46
Integration Team
What is it? — 56
Communications and Reports — 57
~~ June 2017 Rencontre de l’équipe d’intégration — 57
~~ February 2018 Rencontre de l’équipe d’intégration — 61
~~ June 2018 Rencontre de l’équipe d’intégration — 65
~~ January 2019 Rencontre de l’équipe d’intégration — 73
Core Teams
De quoi S’agit-il ? — 79
Equipe de base de la Republique du Congo — 80
~~ Communications et rapports — 80
Equipe de base du Kenya — 89
~~ Communications et rapports — 89
Equipe de base des Etats-unis — 98
~~ Communications et rapports — 98
Rapport d’Haïti — 108
~~ Les défis identifiés — 108
~~ Communauté missionnaire internationale — 111
Chapter Directives
Directives de la 27e Chapitre Général — 126
Directives de la 26e Chapitre Général — 132
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La vision de ton Fondateur était unique.
Il désirait instituer une communauté de laïcs
qui, en tant que religieux frères,
soient envoyés au monde comme missionnaires.
Membres du Peuple de Dieu, ayant fait profession
de ce qui était scellé dans leur baptême et confirmé par l’Esprit Saint,
ils prendralent part à la mission d’évangélisation de l’Eglise,
par une vie de service évangélique
caractérisée par la solidarité et la disponibilité
au milieu des gens.
La vision unique de Rijken d’une communauté de laïcs qui iraient en tant que frères
religieux profès vers tout pays et toute culture où ils serviraient au mieux la mission
d’évangélisation de l’Eglise est au cœur même de notre identité charismatique.
1. Vivre la vie consacrée dans des communautés centrées sur la Parole et le culte de
Dieu.
2. Choisir librement une vie ordinaire qui renonce aux privilèges et aux droits.
4. Toujours chercher à devenir de plus en plus une société de frères en contact avec
et responsables des dons qui sont les leurs et ce sous forme d’une communauté
internationale et interculturelle.
• Qui formeraient ceux qui vivent dans cette marge à découvrir leurs
propres dons.
1. A bien des égards nous commençons tout juste à nous approprier et à actualiser
notre charisme, en tant que frères individuels comme en tant que congrégation.
Comment sommes-nous appelés à servir plus clairement et plus pleinement
la formation initiale et continue de l’ensemble de nos frères à la lumière du
charisme ?
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Tu découvriras
que le charité et l’amitié et l’amitié fraternelle dans la communauté
est une des plus grandes joies
don’t le Seigneur te comble,
et un puissant moyen d’évangélisation.
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INTRODUCTION
Au cours de ces quelques dernières années, le processus de transformation nous a
fourni de nouvelles façons de se retrouver pour partager nos vies. Au Congo, les
Frères ont trouvé des façons de rassembler la région de façon à faire entendre la
voix de chacun des Frères. Aux Etats-Unis, les Frères se sont rencontrés chaque mois
depuis janvier 2018 pour une réflexion partagée. Au Kenya, les Frères ont exprimé le
désir de réexaminer leur engagement commun dans la vie religieuse. L’Equipe d’in-
tégration internationale s’est réunie tous les 6 mois pour discuter de questions con-
grégationnelles générales, développer de nouvelles formes de communication inter-
culturelle, et vivre notre identité charismatique partagée dans une optique d’avenir.
Nous écoles ont été et demeurent toujours le principal fruit de notre mission congré-
gationnelle qui consiste à exprimer l’amour vigilant et compatissant de Dieu envers
les autres. Et comme l’implore de nous notre Fondateur : en tant qu’éducateurs,
nous ne sommes pas limités aux murs de nos institutions, non, nous sommes appelés
à trouver d’autre moyens encore de vivre notre mission aux marges de la société.
1. Créer une structure qui mobilise les ressources humaines et financières de façon à
servir au mieux la Mission xavérienne aux marges de la société. Son objectif serait
de « générer des projets [apostolats] durables et efficaces » qui constituent des
réponses de notre charisme aux besoins du monde.
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LEADERSHIP PARTAGE COMME FRUIT DU
PROCESSUS DE TRANSFORMATION
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Unis comme des frères en une seule congrégation, nous sommes tous égaux devant
Dieu qui distribue charismes et ministerères au service de l’Eglise et de sa mission.
Un bon gouvernement dans las congrégation requiert une collaboration et une
participation à tous les niveaux. Tous les frères sont coresponsables de la vie et des
ouverts de la congrégation.
Constitutions, Article 46
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INTRODUCTION
C’est justement parce que la nature même de notre congrégation est d’être une fra-
ternité, un rassemblement de frères qui « sont tous égaux devant Dieu » que la force
et la vitalité de notre vie et de notre mission dépendent du degré auquel l’ensemble
des frères réalisent et concrétisent leur responsabilité « pour la vie et les œuvres de
la congrégation ». Le Processus de transformation a jusqu’à présent généré un plus
grand sens d’appartenance à la congrégation et a suscité ainsi une plus grande prise
de responsabilité envers l’ensemble de la congrégation. Ces expériences initiales sont
le résultat d’une lente croissance de la confiance mutuelle et de l’attention portée aux
autres grâce à une pratique plus cohérente de rencontres et de dialogue.
See: Statutes Articles 47, 66 [2, 7, 9, 11, 17, 18], 67, 68; Directives de la
27e Chapitre Général, Rapport au 28ième Chapitre général : le pro-
Nous, Frères xavériens, membres associés et collaborateurs, formons une réelle fa-
mille religieuse, qui s’efforce de réaliser les aspirations spirituelles de Théodore
Jacques Rijken pour sa Congrégation.1 En suivant la voie de notre Fondateur, nous
sommes appelés à vivre des vies ordinaires qui témoignent de l’amour incondition-
nel de Dieu. Nous croyons que la vocation xavérienne est une façon d’être remis à sa
place dans le monde,2 un lieu d’humilité et de simplicité, qui nous donne la grâce de
nous tourner vers Dieu, de tomber amoureux de Dieu, et de nous mettre au service
de Dieu comme disciples de Jésus Christ.3 Chaque choix que nous faisons dans notre
vie nous invite à être plus attentifs, à la simplicité, à la flexibilité et à être ouverts à la
vie commune et ordinaire de tous les jours.4 Nous nous unissons à Dieu par le biais
d’une vie intégrée de contemplation et de service.5 Grâce à la Voie xavérienne, l’Es-
prit de Dieu fait naître en nous la conscience de notre propre potentiel de grâce et
nous mettons librement ce don au service de l’évangile. Grâce à notre apostolat, no-
tamment parmi les pauvres et les marginalisés, nous aidons les autres à découvrir leur
propre moi pour que eux aussi puissent « partager l’amour de Dieu envers le monde
au moyen des dons qui sont les leurs ».6 Dans un esprit d’hospitalité, nous faisons de
notre mieux pour être accessibles et disponibles, comme de véritables frères et sœurs
qui accueillent les autres et les accompagnent dans les joies et les chagrins de leurs
vies.
En tant que laïcs consacrés nous faisons en tant que xavériens volontairement le choix
de vivre sans privilèges ni droits particuliers et « d’être formés par Dieu dans la voie
commune, ordinaire, et simple de la vie quotidienne ».7 Motivés pas le but noble que
notre Fondateur a proposé pour la Congrégation, nous choisissons comme voie pour
notre vie la vie intégrée de Marthe et de Marie.8 Comme Marie en présence de Jésus,
nous choisissons la « meilleure partie » en nous tournant vers et en tombant amou-
reux de Dieu. Comme Marthe, nous sommes transformés par cet amour et incités à
nous mettre humblement au service de Jésus par le biais de notre service aux autres.9
Nous aspirons à réaliser la vision de notre Fondateur : être « Une société de Frères
qui s’entr’aident, s’animent, s’édifient mutuellement et qui travaillent ensemble ».10
Nous nous efforçons d’intégrer la prière et la contemplation avec la croissance en
toute amitié au sein de la communauté par le biais d’un dialogue honnête et frater-
nel. Nous comprenons que la « voie de la perfection » envisagée pour nous par notre
Fondateur est une voie de formation constante.11 Cela se passe pour nous dans notre
_____________
1. Une allusion à l’Apologia que Rijken adressa à l’évêque Jan Baptist Malou,
1864. CFXGA, 3.5.1.4 : « Par conséquent ce que j’ai établi en 1839 doit
demeurer une société religieuse authentique … L’esprit que doit avoir
la Congrégation xavérienne est l’esprit religieux. C’est là la vocation de
l’ensemble de la communauté conformément à l’intention du fondateur
lui-même et de tous ceux qui désirent s’associer à lui. C’est donc la
vocation pour tous – et cela doit l’être ; personne ne doit oser rentrer
Si tu acceptes
D’être formé par Dieu
Dans la voie commune,
Ordinaire,
Et simple
De la vie quotidienne,
Tu expérimenteras pas à pas
Une libération et une liberté
Dont tu n’avais jamais eu idée auparavant.
Surtout,
Applique-toi à un partage toujours plus profond
Dans la foi et la prière avec tes frères ;
Cherche, de pair avec eux, comment trouver Dieu
Dans les expériences de la vie.
De cette façon
La communauté examine
Les besoins de notre époque
Et les désirs du Seigneur
À leur sujet.
Proposition de travail
4. les dons, les talents, l’expérience et les intérêts uniques des frères
Les frères congolais ont manifesté leur désir de renforcer la collaboration avec leurs
Frères au Kenya. Comme les deux régions avaient déjà collaboré dans le passé, l’Equi-
pe de base congolaise a eu des échanges avec les Frères congolais qui ont déjà connu
une expérience missionnaire au Kenya ; ils ont conclu qu’il n’y avait aucune difficulté
significative. Ils estiment qu’il y a des solutions pour tout problème qui pourrait se
poser et veulent aller de l’avant pour collaborer avec le Kenya. Puisqu’on a demandé
au comité de fournir des idées pour faire avancer le projet, nous recommandons
qu’un forum soit mis en place pour que les frères des deux régions puissent discuter
de leur collaboration conjointe.
Espérons que l’Esprit suscitera chez tous les Frères une conscience plus profonde
de notre identité missionnaire internationale. De plus, certains Frères ressentiront
peut-être le désir de vivre différemment une communauté intentionnelle et de
découvrir de nouveaux dons pour le service missionnaire. L’appel est que certains
Frères poursuivent une nouvelle forme de mission, quittent le familier pour une
communauté à un endroit inconnu.
Comme une nouvelle communauté missionnaire est tout à fait conforme à la vision
du fondateur, nous recommandons que chaque région de la congrégation discute
d’une telle communauté en tenant compte des autres réalités de la congrégation,
y compris le besoin de dialogue, de rencontre et d’unité. Ce travail devrait se faire
avant le chapitre général puisqu’il a le potentiel d’inspirer les Frères sur le chemin de
la transformation et d’une éventuelle refondation de la congrégation.
Brugge est notre place historique. C’est là que nous sommes nés comme Congréga-
tion. Y-a-t-il une autre place que nous pouvons garder pour l’histoire de la Congré-
gation comme Brugge ? Nous avons perdu la Maison Mère à Brugge comme l’ap-
pelait notre Fondateur. Le Généralat est une Maison Centrale en Amérique comme
l’appelait le Fondateur. Mais, la Maison Fondatrice est en Belgique. Nous ne pouvons
pas perdre Belgique comme la place où nous sommes nés. Tout le monde est con-
scient qu’il y avait une erreur de perdre cette Maison Mère. Belgique nous est encore
fondamentale pour notre histoire et même pour notre avenir. Cette maison doit être
une communauté internationale, intentionnelle et interculturelle. Ce sera une façon
de vivre le facto au milieu du people de différentes cultures.
La question fondamentale est comment nous pouvons faire revivre ce village ainsi
que ses membres pour vivre dans l’harmonie et la concorde le charisme Xavérien
dont nous sommes tributaires. Comment pouvons-nous promouvoir le charisme
Xavérien dans le monde ? Comme un village, nous réaffirmons notre engagement
pour nous solidariser avec les pauvres, les marginalisés et pour nous mettre au ser-
vice des immigrants. La question des immigrants est cruciale aujourd’hui en Europe.
Hier, c’était aux Etats-Unis et nous y sommes allés comme Congrégation. Comment
devrions-nous suivre aujourd’hui dans les pas de notre Fondateur ce domaine de
mission plus que hier ?
Bien que l’on puisse toujours faire confiance aux individus de bonne volonté, qui
ont l’humilité nécessaire pour être convertis et transformés, et qui ont le sens de la
vocation et de l’engagement à la vie religieuse et à la vocation xavérienne, pour « être
prêts » à la transformation et à la réforme personnelle, la transformation d’un groupe
pose nettement plus de problèmes. Antony Gittins nous rappelle que pour qu’il y ait
réellement un « projet commun », un déversement stimulé par le Saint Esprit de
l’identité charismatique et de la mission, les membres de ce groupe doivent tous être
engagés et responsables. Comme nous le lisons à l’article 46 de nos Constitutions :
« Tous les frères sont coresponsables de la vie et des œuvres de la congrégation. ».
Si nous voulons être honnêtes, nous devons reconnaître que l’une des manifestations
de la peur de notre Fondateur que nous perdions l’esprit religieux s’est manifestée
dans le fait qu’au fil des années un certain individualisme s’est développé (cf. Docu-
ment de travail sur le mode de vie xavérien), ce qui a fait que très peu de frères ont
vécu et réalisé cette responsabilité de façon concrète. Nous avons essentiellement eu
tendance à devenir un groupe de « mecs bons » qui s’engagent et servent tant que
leur santé le leur permet, mais qui ont très peu le sens d’être « une société de Frères
qui s’entr’aident, s’animent, s’édifient mutuellement, et qui travaillent ensemble ».
Depuis ses débuts, lorsque Ted Dunn a commencé à nous guider, le processus a été
lent, mais il a commencé, lentement mais sûrement, à stimuler chez de nombreux
frères la responsabilité dont parle notre Règle. Leur nombre pourra-t-il atteindre
la « masse critique » dont parle Gittins ? Rien n’est moins sûr. Former les cœurs
nécessite de la consistance, de la patience et de la détermination. La réforme et la
transformation sont des travaux de longue haleine – tout comme d’ailleurs toute for-
mation permanente. Pour la plupart d’entre nous au sein de la Congrégation le fait
de s’engager sérieusement dans une pratique cohérente et continue de formation
permanente est une expérience nouvelle. Ce travail est vraiment un processus con-
tinu et permanent. Ce n’est pas une solution à un problème imminent mais plutôt
un engagement au discernement des besoins toujours en évolution de notre monde
et l’appel de notre charisme à répondre de façon unique à ces besoins.
Nous avons perdu depuis longtemps la naïveté de nos précédentes déclarations que
nous sommes « une congrégation internationale » en sous-entendant que nous
étions déjà interculturels. Nous apprenons en expérimentant et en nous trompant
maintes fois que nous devons constamment et chaque fois à nouveau nous engager
à développer entre nous ce caractère interculturel qui nous est pourtant transmis
depuis nos débuts. Et cela exigera toujours beaucoup de temps, d’efforts, de con-
fiance croissante, d’ouverture et d’honnêteté qui ne nous viennent pas facilement.
Le temps et l’effort consentis peuvent nous paraître une distraction inutile de notre
mission, jusqu’à ce que nous réalisions que sans devenir, et donc être, de plus en plus
interculturels, nous échouons à exécuter et à être la mission qui est la nôtre.
LA BELGIQUE
Compte tenu de l’âge et de l’état de santé de nos Frères belges, leur engagement dans
le processus s’est essentiellement limité à la réflexion personnelle et à leur propre
formation continue. Bien que les frères congolais au sein de l’Equipe d’intégration
aient constamment exprimé leur préoccupation et demandé l’inclusion des Frères
belges, en fin de compte peu a été fait pour engager les Frères belges personnelle-
ment, exception faite d’une visite du Frère Ghislain au début du processus. C’est
peut-être eux qui ont subi le changement le plus dramatique de toute la Congréga-
LES ETATS-UNIS
L’équipe de base américaine a assez bien réussi à s’engager dans le processus aussi
bien personnellement que collectivement, et à coordonner les efforts dans l’ensem-
ble de la région américaine. Après une incertitude et une frustration compréhensible
au sujet de leur identité et de leur rôle, le groupe a grandi dans ses relations de con-
fiance, de fraternité et de collaboration. En tant que coordinateurs du groupe, nous
avons eu la puissante expérience de découvrir des profondeurs et des talents ainsi
qu’un puissant engagement pour la vie et la Congrégation auprès de frères que nous
ne connaissions pas vraiment auparavant et qui étaient restés largement en-dehors
des cercles d’autorité et d’influence de la Congrégation. L’expérience de l’équipe de
base américaine a fermement confirmé la possibilité d’atteindre l’engagement d’un
grand nombre de personnes à l’égard du projet commun dont parle Gittins.
Après avoir rencontré presque tous les frères aux Etats-Unis, l’équipe de base a démar-
ré une série de réunions mensuelles dans cinq zones géographiques différentes. Le
taux de participation à ces réunions a atteint un niveau incroyable : 85 % des mem-
bres américains. Les réunions ont été notamment l’occasion d’une réflexion et d’une
discussion partagées sur l’appel de Jésus au Jeune homme riche à vendre toutes ses
possessions pour le suivre, sur une lecture méditative et formative des Principes fon-
damentaux, et puis sur les sujets du Chapitre général : le leadership partagé, le car-
actère international et la communauté et mission. En mai et en juin tous les frères
seront invités à considérer et à partager ensemble sur notre identité charismatique en
tant que Congrégation et ce que le monde attend à l’heure actuelle de notre charisme.
L’équipe de base américaine s’est récemment rendu compte qu’elle doit devenir plus
un groupe de réflexion et de discernement si elle veut réussir à la fois à créer de bons
processus permettant l’inclusion de tous les Frères américains qui désirent partic-
iper et en même temps discerner une orientation sur la base des rapports des dis-
cussions dans les différentes régions géographiques de la région américaine. Elle est
aussi consciente du fait que ses membres devront établir leurs propres relations et
leur collaboration avec toute nouvelle structure de leadership régional qui pourrait
émerger pour les Etats-Unis.
On peut dire qu’en général les frères aux Etats-Unis ne sont pas habitués à être di-
rectement impliqués dans l’orientation de « la vie et des œuvres de la Congrégation
». Bien que la plupart soient prêts à y participer, ils doivent subir une transformation
de la conscience en termes d’identité internationale et interculturelle de la Con-
grégation et comme élément essentiel du charisme xavérien. Dans l’ensemble il se
dégage cependant parmi les frères aux Etats-Unis un sentiment de plus en plus pro-
noncé qu’ils ne se sont pas seulement engagés dans la préparation du Chapitre mais
qu’ils ont démarré un processus de rassemblement et de travail commun avec une
responsabilité partagée pour la vie et les œuvres de la Congrégation qui deviendra un
modèle permanent pour une nouvelle direction partagée et circulaire.
RDC
L’équipe de base pour le Congo déclare dans son rapport du 26 août 2017 : « Il est
urgent de clarifier les structures régionales … et d’organiser (un) type de leadership
qui collabore et unifie activement. ». Suite à cette recommandation, la région a or-
ganisé une assemblée le 3 février 2017 pour discerner le leadership pour les trois
prochaines années. En partenariat avec le Leadership général et le Conseil régional
un processus a été défini pour stimuler la transformation en cours d’un modèle de
leadership hiérarchique en un modèle plus collaboratif et discernant. Six conseillers
furent désignés et ce groupe s’est vu confier la tâche de désigner, par le biais d’un dis-
cernement accompagné d’un modérateur, les différents rôles de chacun de ses mem-
bres, p.ex. coordinateur régional, trésorier régional, ou encore représentant légal.
LE KENYA
Dans le rapport de l’Assemblée régionale kényane du 14 septembre 2017, les Frères
ont exprimé le vif désir de poursuivre en tant que région deux projets ministériels
au centre de leurs efforts de transformation : l’expansion de l’actuel Centre de se-
cours (Rescue Center) à Bungoma et le développement d’une école sur la propriété de
St. Joseph’s Centre. La construction d’une nouvelle infrastructure du Rescue Center est
actuellement en cours et l’école St. Xavier High School à Bungoma semble connaître une
croissance exponentielle. Il n’y a cependant pas encore de sens clair de l’engagement
réel des frères de la région par rapport à ces apostolats et il n’y a pas non plus de plan
de mission tourné vers l’avenir. L’aide et l’orientation de l’ensemble de la Congréga-
tion sont nécessaires.
Les frères de la région kényane se posent souvent entre eux la question de l’engage-
ment. La Congrégation est confrontée à une mise en question fondamentale de l’en-
gagement de la Congrégation et de son leadership vis-à-vis des frères kényans et,
réciproquement, l’engagement des frères de la région les uns vis-à-vis des autres,
envers la mission xavérienne partagée et envers la Congrégation dans son ensemble,
y compris le processus de transformation congrégationnel.
Le parcours a certes été parfois difficile. Mais comme indiqué ci-dessous, c’était
éminemment prévisible. Si un désir de « vie nouvelle » est éveillé, il entraînera tou-
jours un besoin de « changement profond et radical ». Et ceci entrera en conflit avec
l’éternel désir humain de garder les choses telles qu’elles sont, de rester somnolent
sur le plan émotionnel et spirituel. La véritable question est de savoir dans quelle
mesure nous arrivons à maintenir cette tension entre nos réalités actuelles et la trans-
formation désirée. Arrivons-nous à reconnaître, à vivre et à travailler la tension ?
Disposons-nous des compétences, de la détermination et de la discipline nécessaires
pour le faire ? Autant de questions qui demeurent essentiellement sans réponse à ce
stade du processus.
Ted Dunn :
Nous sommes au tout début d’un processus qui nous demande de changer notre
façon d’être frères les uns envers les autres et envers le monde, pour adopter une
façon plus cohérente et plus en accord avec le don de notre identité charismatique
comme disciples de Jésus et comme Frères xavériens. La conversion et la transforma-
tion ne sont pas un jeu d’enfant. Il y a de nombreuses façons de rationaliser notre
refus de relever ce défi. Il serait facile de ne voir ceci que comme une autre de nos
nombreuses tentatives de trouver une solution magique qui comblera notre vie et
notre destinée. Nous devons cependant être honnêtes envers nous-mêmes et prendre
la responsabilité de ce processus comme de notre Congrégation. Nous sommes à la
croisée des chemins, et c’est notre responsabilité de choisir une direction ; ce sera à
nous de rendre compte à Dieu de notre décision.
2. S’il est clair pour l’instant que la plupart des frères ont le désir et la volonté d’ac-
cepter plus pleinement leur propre responsabilité pour la vie et les œuvres de la
Congrégation, il est tout aussi clair que le passage d’une conscience hiérarchique
vers une plus grande responsabilité et force personnelles exigera une formation
personnelle et collective permanente.
3. Bien que la plupart des frères aient bien réagi aux nouvelles structures de collabo-
ration et de leadership partagé, il faut continuer le travail pour réaliser le passage
cognitif de l’individualisme au partage et la prise de décision en communauté.
4. Bien que nous utilisions assez facilement le terme ‘discernement’, il s’agit, en fait
7. Notre expérience jusqu’ici renforce notre conviction que les efforts de coordina-
tion et de formation nécessaires pour le Processus de transformation ne doivent
pas être confondus comme ayant un rôle d’autorité. Le mieux serait que le travail
de formation continue des membres au fur et à mesure qu’ils continuent à éla-
borer les implications du processus en cours soit fait par du personnel désigné à
cet effet qui servirait l’ensemble des membres dans le développement de la dispo-
sition de cœur et d’esprit qu’exige un tel modèle de responsabilité, d’engagement
et d’orientation communs.
8. Nous proposons dès lors que la Congrégation crée un Service de formation per-
manente afin de répondre à ce besoin permanent. Il servirait la formation continue
des dispositions de responsabilité, de collaboration et de discernement (comme
indiqué ci-dessus) mais collaborerait aussi avec chacun des groupes, y compris le
leadership de la Congrégation et le personnel du Généralat, au fur et à mesure
qu’ils continuent à définir leurs propres identités et rôles dans le Processus de
transformation et dans la vie de la Congrégation.
• Discern directions, plans, and processes at the general level emerging from the
members of the Congregation through the Core Teams.
Criteria
• Willingness and ability to represent faithfully and fully the work, spirit, and con-
cerns of thelir Core Team
• Desire and ability to prioritize the good of the Congregation as a whole over that
of their own region
• Capacity for honest self, regional, and congregational reflection and courage to
express it in the open sessions
• Ability to listen well and openness to thoughts, feelings, and views of others
Je viens de rentrer de Rome et avant que le début de la routine n’exige mon atten-
tion et mon énergie, je veux partager avec tous nos Frères, Associés et Collègues des
sentiments au sujet de la récente rencontre de l’équipe d’intégration. Comment
vous le savez, peut-être, à partir du mardi le 20 juin jusqu’au vendredi le 23 juin, les
représentants des « core teams » du Congo, du Kenya et des États-Unis se sont réunis
à Rome pour partager les uns avec les autres et avec les membres du Conseil Général
les résultats de leur travail. Je crois, sans exagérer, que les résultats de cette réunion
se révéleront comme un tournant dans la vie de notre congrégation.
Il y a quatre ans, de quelques frères qui étaient présents à cette récente réunion étaient
aussi présents au Chapitre général. Au fur et à mesure que le chapitre se terminait,
certains délégués ont exprimé le sentiment que « quelque chose de nouveau nous
arrivait. » Je crois que, au cours de ces derniers jours, nous avons approfondi notre
sens de « quelque chose de nouveau. » Nous savons de l’Évangile que l’on ne peut pas
verser le « nouveau vin » dans une vieille peux de vin. Au cours de ces quatre jours
nous avons pris des pas au long du chemin qui nous conduit à un engagement à notre
charisme qui est nouveau et plus profond. Notre fondateur nous a donné ce charisme
et il nous a laissé notre mode de vie comme les Principes Fondamentaux le décrivent.
De là nous dérivons la fraternité que nous partageons les uns avec les autres.
Nous nous sommes approchés de la réunion avec l’esprit et le cœur ouverts. Nous
avons mis de côté nos positions préconçues et nos points de vue sur la manière dans
laquelle l’on doit mener notre vie. Nous nous sommes engagés à nous écouter les uns
les autres. Nous nous sommes engagés à écouter le Saint Esprit. Nous nous sommes
écoutés avec respect. Et nous avons réglé nos différences.
La première journée nous avons partagé le travail que chaque ‘core team’ a fait dans sa
région en ce qui concerne la transformation nécessaire. L’un des frères a déclaré que
le processus de transformation nous appelle à une nouvelle direction. La nouvelle
direction exige que nous soyons honnêtes à propos de notre vie et notre mission. Il
faut aussi reconnaître comment nous avons été fidèles à notre appel en même temps
Au cours de la rencontre, ce qui est devenu évident est que nous sommes sur le point
d’une conscience « nouvelle » qui est aussi très profonde. En 1995, le Chapitre
général nous a appelés à cette conscience « nouvelle « : une orientation contempla-
tive dans le monde ; à la mission et le ministère parmi les pauvres et les marginalisés
; à une réaffirmation de notre caractère missionnaire ; et à la reconnaissance de l’in-
ternationalité comme au cœur même de notre identité. Moi j’étais à Carmen Pampa
quand j’ai reçu ces directives. En les listant, j’ai ressenti une grande exubérance et
espoir.
Au cours des vingt-deux dernières années, cette « nouvelle conscience » a pris racine
très lentement et parfois à la dérive. Lors de la réunion récente, il était clair que «la
nouvelle conscience » nous appelle à apprendre à se rapporter, malgré nos différenc-
es d’âge, de culture et de géographie, comme les égaux. Nous nous appelons à vivre
pratiquement en tant que vrais frères qui ont une voix dans la vie des uns et des au-
tres. Nous avons aussi éprouvé ensemble comment l’Esprit de Dieu nous convoque
pour avoir le courage de poser de bonnes questions. Donc la question est devenue
pour nous : « Comment osons-nous, en tant que Congrégation, répondre à ce que
notre monde et notre Église nous demandent ? »
Nous sommes appelés à répondre à ces questions comme « une société de frères »
qui a reçu un le don charismatique spécial du Frère Théodore Jacques Riehen et
aussi de nos ancêtres de la Congrégation. Nous sommes responsables de « donner
avec fidélité le don que nous avons reçu. » Pendant les huit prochaines semaines je
vais demander à des Frères qui ont participé à la rencontre de Rome de partager une
courte réflexion personnelle avec la Congrégation. Certains sujets seront :
• À quoi est-ce que «la nouvelle conscience » nous appelle en tant qu’une seule
compagnie internationale ou interculturelle ?
Avant les réunions à Rome je fais visite à nos Frères en Belgique pour les informer de
ce que nous faisons en ce qui concerne la transformation. Nous devons continuer à
rechercher avec nos Frères belges les moyens les plus appropriés pour qu’ils puissent
y participer.
Inspiré par les paroles de notre Fondateur, veuillez prier que nous laissions que le
Saint Esprit nous inspire et nous guide en sachant que « le Saint Esprit ne se laisse
lier ni par ces règles, ni par des modèles, mail Il agit où et comme Il veut. » (PF)
Amen
En Jésus-Christ,
_____________
After the June 2017 meeting and the emergence of the “One Village” image, the Brothers of the Integration
Team each wrote reflections on the theme over the course of the next several months. The reflections remain
on our website’s blog. The links are listed below.
Après avoir entendu présenter les rapports sur l’état du processus de transformation
et le travail de l’équipe de base de chaque région, l’équipe d’intégration a focalisé son
attention sur le travail des Frères au Kenya pour ouvrir une école secondaire et pour
élargir le ministère du centre de secours à Bungoma . L’expérience actuelle des Frères
au Kenya est malheureusement un sentiment d’aliénation vis-à-vis de la Congréga-
tion et aussi l’expérience d’être seuls dans ses luttes personnelles et ministérielles. Ils
se sentent sans le pouvoir d’établir d’une façon plus ferme la direction de la vie et de
la mission de la Congrégation au Kenya.
L’équipe d’intégration continue à lutter comme elle essaie de développer une con-
science véritablement internationale, c..-à-d,, le sens réel de notre «Un Seul Vil-
lage», à la fois comme l’Équipe d’Intégration et la Congrégation entière.
• Une assemblée pour tous les membres de la région à la fin avril. Les commu-
nautés serontt invitées à fournir leurs plans actuels et futurs pour la croissance
et le développement communaux. Un but est de donner une nouvelle vie aux
communautés actuelles. Il y aura ensuite une réunion sous-régionale à Likasi
et à Lubumbashi.
• L’équipe de base encourage le Frère Placide dans son œuvre continue sur le
développement d’une commission scolaire responsable de la formation des
facultés dans les écoles Xavériennes.
• L’espoir de tenir au Kenya, en juin, une réunion des membres des équipes
Dans une discussion de suivi avec Chris Irr et John Hamilton le 2 avril, Vital et Ghis-
lain ont mentionné que l’équipe de base avait entamé une discussion concernant
l’appel aux frères du Congo à contribuer aux besoins communaux et ministériels au
Kenya. Il devait y avoir une réunion de suivi avec tous les frères du Congo qui ont
vécu et servi au Kenya le samedi 7 mai.
TL’équipe de base du Kenya a défini les objectifs suivants pour les cinq prochains
mois:
• Nécessité d’une autonomisation complète de tous les Frères au Kenya pour mener
de nouvelles missions. Peut-être avec des Frères des autres régions de la Congré-
gation et / ou des bénévoles aussi?
• L’équipe de base doit organiser des réunions régulières avec le conseil régional.
Les rôles et la relation entre les deux groupes doivent être clarifiés. À certains
moments, on se demande «Qui dirige le processus de transformation?» On sem-
ble craindre que l’équipe de base remplace le conseil régional. En réponse, On
a souligné que la tâche de l’équipe de base est d’animer et de coordonner le dia-
logue régional et la formation continue pour une responsabilité et un leadership
partagés.
• Commencer une discussion dans la région sur le leadership partagé aux niveaux
des réunions communautaires et régionales.
Toute la région s’est réunie à Pâques à Nairobi pour célébrer le Triduum de Pâques
et se réunir.
• Certains frères veulent voir des résultats concrets immédiats, tels qu’exprimés
par les mots: «Faites quelque chose». Ils veulent dire par là qu’ils veulent
que le leadership fasse quelque chose. Ils fonctionnent à partir d’un modèle
hiérarchique de leadership. L’idée d’un style de leadership partagé n’est pas
comprise ou est perçue comme quelque chose d’étranger et d’inacceptable.
T’équipe de base a résumé: «En conclusion, on peut dire qu’avec ce processus, nous
sommes seulement au début de quelque chose de nouveau pour nous en tant que
Congrégation. Si, aux États-Unis, où la plupart des frères sont des hommes plus
âgés, nous pouvons grandir et développer notre volonté et notre capacité à partager
sur un plan plus personnel, il y a de l’espoir pour le discernement communautaire et
Les objectifs de l’équipe de base pour les cinq prochains mois sont de poursuivre le
processus entamé et de développer, à la lumière des retours d’expérience et de l’ex-
périence des frères, un autre processus de réflexion basé sur les Principes fondamen-
taux. L’objectif est de passer d’une réflexion personnelle et intérieure à une réflex-
ion basée sur notre mode de vie et notre identité charismatique. Nous commençons
ensemble à partager comment les vies sont formées individuellement et ensemble
par la Règle de Vie qui est notre façon spéciale de discipoler avec Jésus et de servir le
monde.
Il y aura aussi une réunion, au mois de mai, de ces frères qui désirent discerner en-
semble de nouvelles formes de vie, intentionnellement les Principes fondamentaux
en tant que communauté en mission.
Un objectif est une réorientation continue de notre conscience d’un modèle hiérar-
chique à un modèle de partage et de discernement communautaire. Apprendre le
discernement communautaire exigera d’abord un niveau plus profond de confiance
et de communication entre nous tous, si nous devons commencer à être capables
d’écouter profondément la voix de chaque frère pour l’inspiration du Saint-Esprit
pour la direction présente et future de notre vie et mission. Le Conseil Général se
réunira à la fin de la réunion élargie de Rome le 25 juin. Alors que nous essayons de
passer d’une direction hiérarchique à une forme plus inclusive, circulaire et collé-
À la lumière de l’appel que nous nous voyons en tant que Congrégation comme «Un
Seule Village», l’équipe de base au Congo a commencé à discerner comment aug-
menter la collaboration entre les régions du Kenya et du Congo. Il a commencé par
rassembler les frères congolais qui ont vécu et ont travaillé au Kenya et qui se mettront
ensuite, en collaboration avec l’équipe de base du Kenya, à initier un dialogue plus
approfondi entre les régions sur les conditions et les obstacles à une collaboration
plus fructueuse et intégrée . L’un des principaux points de l’agenda de l’équipe d’in-
tégration est d’être un dialogue honnête et ouvert sur ce que toutes les régions et
tous les frères doivent faire pour devenir plus fidèles à la vision du Fondateur d’une
Fraternité internationale unique au service de l’Église et le monde à travers le travail
d’évangélisation. Nous avons tous réalisé qu’une véritable harmonisation et intégra-
tion à travers des cultures aussi divergentes est beaucoup plus difficile que prévu par
les appels initiaux des chapitres précédents.
L’équipe de base du Congo a également été impliquée dans l’intégration de son rôle
avec celui du Conseil régional nouvellement reconnu et ratifié. Les Frères du Congo
sont dans les premières étapes de la tentative de redéfinir le leadership du modèle de
la hiérarchie vers un modèle plus transparent, collégial et responsable qui serait plus
fidèle à l’esprit de l’Article 46 de nos Constitutions:
Unis en tant que frères d’une congrégation, nous sommes tous égaux devant Dieu qui distribue
le charisme et les ministères afin que nous puissions servir l’Église et sa mission. Un bon gou-
vernement dans la Congrégation requiert une collaboration et une participation dans tous les
domaines. Tous les frères sont responsables de la vie et des œuvres de la congrégation.
Établir des modes de collaboration et de collégialité dans lesquels tous les frères
reconnaissent et réalisent leur responsabilité «pour la vie et l’œuvre des congréga-
tions» c’est une tâche difficile. La transformation de la conscience de la hiérarchie
à la collégialité et à la collaboration entre tous exige une réforme permanente basée
sur un dialogue et une réflexion partagés. Les efforts au Congo à cet égard serviront
d’expérience active continue pour ce que, dans le temps, nous espérons réaliser à
travers la Congrégation. Afin de travailler davantage à développer une nouvelle con-
L’équipe de base du Kenya s’est réunie à Lodwar les 18 et 19 mai. Ils ont discuté des
progrès réalisés dans la région depuis la dernière réunion de l’équipe d’intégration.
Ils ont noté que des progrès notables ont été accomplis dans l’incorporation des col-
laborateurs laïcs, en particulier dans les ministères de la congrégation nouvellement
ouverts. Il a été rapporté que le directeur récemment nommé à l’école secondaire
St. Xavier à Bungoma apporte des changements positifs dans l’école. Par exemple,
il travaille sur un plan stratégique de cinq ans. Le Centre Rijen a également fait du
progrès grâce auxquels trois enfants ont été intégrés avec succès à leurs familles et à
leurs besoins scolaires.
En plus de lutter pour soutenir les ministères nouvellement ouverts au Kenya, nous
continuons à adopter des ministères collaboratifs et un partenariat avec l’Église locale
comme la seule autre alternative viable à l’avenir. Par exemple, les frères sont actuel-
lement engagés à travailler dans le diocèse de Lodwar et d’autres avaient des expéri-
ences pastorales à court terme dans le diocèse de Kitale et dans le vicariat apostolique
d’Isiolo. Tous ces lieux seraient appropriés pour une collaboration et un partenariat
à long terme pour engager les frères dans le ministère.
Les animateurs communautaires ont été nommés dans chacune des communautés
pour faciliter une coordination efficace dans toute la région. Leur rôle est de com-
muniquer les préoccupations de la communauté au conseil régional et aussi de faci-
liter un environnement favorable à la vie de prière communautaire et personnelle et
à toute autre préoccupation pour le bien-être des frères.
Pour établir des structures d’organisation et de direction fiables qui peuvent le mieux
soutenir notre vie en communauté, les membres ont suggéré un leadership partic-
ipatif. Les dirigeants devraient être des partenaires et des accompagnateurs et non
autoritaires. Les leaders devraient être des individus qui peuvent favoriser le parte-
nariat et la collaboration. En outre, ils doivent montrer qu’ils sont prêts à consulter
les autres.
Lors de la prochaine assemblée régionale, les membres ont proposé que le niveau
d’engagement des Frères envers la vie commune dans la communauté soit un sujet de
discussion. Le niveau d’engagement actuel de chaque frère déterminerait en grande
partie l’avenir que nous voulons.
«Si aux États-Unis, où la plupart des frères sont des hommes plus âgés, nous pouvons grandir
et développer dans notre volonté et notre capacité à partager sur un plus niveau personnel,
il y a un espoir pour le discernement communautaire et leadership partagé. Cela pourrait
conduire à un nouveau départ.»
L’équipe de base peut rapporter que l’un des résultats du processus de réflexion de
quatre mois / quatre sessions qui ont été lancées en janvier 2018 est une volonté et
une capacité croissantes de partager à un niveau personnel. Les matériels de réflex-
ion contenus dans la brochure les Prochains pas, développée par le frère John Ham-
ilton et Chris Irr, sont un catalyseur de cette croissance du partage personnel de la
part des frères qui ont participé à ce processus. Une autre contribution importante
est la facilitation des réunions régionales fournies par les membres de l’équipe de
base. Leur préparation pour ce rôle comprenait plusieurs jours de prière, de réflex-
ion, de partage et de discernement tenus, à deux occasions distinctes, au cours du
processus de réflexion de quatre mois. En outre, les membres de l’équipe de base et
le leadership ont participé dans quelques téléconférences (sessions Zoom) et après
chacune des quatre sessions, afin d’écrire des rapports et des évaluations de chaque
session. Au cours de ces sessions ensemble, l’équipe de base a commencé à entrer
Plus de quatre-vingt-cinq pour cent (85%) des frères de la Région USA ont saisi
l’opportunité de participer au programme de réflexion. Le programme a eu lieu dans
cinq régions géographiques de la région: Baltimore, Maryland; Louisville, Kentucky;
Middletown, Connecticut; Danvers, Massachusetts et Westwood, Massachusetts. Au
cours de la dernière session, on a demandé aux frères s’ils souhaitaient poursuivre ce
processus de réflexion en participant à un deuxième programme de quatre sessions /
quatre mois. Plus de quatre-vingt-dix pour cent (90%) des participants ont répondu
par l’affirmative. À la suite d’une réponse aussi positive, exprimée par les frères, la
phase deux du programme de réflexion sera centrée sur nos Principes fondamen-
taux. Une fois de plus, frère John Hamilton et Chris Irr sont chargés de fournir aux
frères de la Région USA le matériel de réflexion pour ces sessions. Ils ont produit
une brochure intitulée Lectures dans les Principes fondamentaux. La première ses-
sion de la deuxième phase aura lieu au mois de juin.
_____________
On avait présenté les rapports des équipes de base aux États-Unis, au Congo et au
Deuxièmement, nous voulions que ce processus soit intégral. Nous voulions que les
Frères qui participent à ces réunions mettent à profit leurs expériences du proces-
sus de transformation dans leurs régions sur les décisions de la Congrégation pour
l’avenir. La présence du Conseil général au sein de l’équipe d’intégration permet au
groupe non seulement d’être un corps consultatif, mais également un corps collab-
oratif. «Le discernement,» a noté un Frère, «n’est pas un moyen d’acheter plus de
temps ou de rester immutable, mais un moyen d’embrasser la liberté et le courage
de risquer quelque chose de nouveau, de vivre, de répondre à l’appel pour plus» Le
processus que l’équipe d’intégration a subi est toujours provisoire, toujours sujet à
davantage de discernement et de rétroaction, mais nous espérons qu’il ne s’agira pas
d’une possibilité de se soustraire à la responsabilité ou de la possibilité d’un change-
ment.
Ce qui suit est un résumé, avec des documents supplémentaires, du travail et des ré-
flexions des “groupes de travail”.”
Comment résultat de leur travail sur la brève, les membres de ce groupe de travail ont
présenté la proposition écrite suivante: English » — Français ».
Après avoir reçu les commentaires du groupe de travail sur la composition des sec-
tions, ce groupe a proposé des amendements à leur proposition initiale, qui ont été
enregistrés comme notes lors de la discussion en grand groupe: English » — Français
»
Collaboration Internationale
A travers leur travail sur la brève, les membres de ce groupe de travail ont présenté
une proposition écrite au groupe de travail traitant la préparation du chapitre. Après
avoir reçu les commentaires du groupe traitant la préparation du chapitre et aussi
de toute l’équipe d’intégration, ce groupe chargé de la collaboration internationale a
présenté la proposition écrite finale: Collaboration internationale
Préparation du chapitre
Membres: Placide Ngoie, Michael McCarthy, Vital André Mwenge, Raphael Wangala
Après leur travail en commun, en partageant avec le groupe de travail sur la collabo-
ration internationale et en partageant avec toute l’équipe d’intégration, ce groupe de
travail a fait la proposition suivante: Français & English ».
Membres: Bernard Jumah, Ghislain Mukonkole Lembe, Larry Harvey, Paul Murray
Le comité de planification du chapitre a créé cette brève. C’est ainsi que les «14
leçons ou apprentissages» produits lors de la réunion du CPC ont été joints à ce rap-
port. Vous pouvez les revoir ici: English » — Français ».
Après des discussions au sein du groupe de travail, avec le groupe de travail sur le
leadership fraternel partagé et avec toute l’équipe d’intégration, le groupe de travail
a fait une proposition écrite: English » & Français ».
Évaluation
Pour guider ce processus, nous avons pourvu plusieurs moments pendant la réunion
de l’équipe d’intégration pour voir comment le travail s’intégrait au mouvement de
transformation. En particulier, nous avons demandé aux petits groupes de travail de
réfléchir à leur partage après le premier jour de travail ensemble. Ensuite, on a de-
mandé dans le grand groupe, que tout le monde a partagé ce qu’ils ont appris de l’ex-
périence dans leurs groupes de travail. À la fin de la réunion, les frères ont partagé de
nouveau leur expérience et leurs réflexions sur le travail et la conversation qu’ils ont
eue pendant le processus de quatre jours. À toutes les étapes, il y avait des tensions et
des difficultés, et les Frères ont également parlé des nombreuses grâces de travailler et
de partager de cette manière. Un Frère a commenté: «Nous devons continuer à créer
de l’espace et du temps pour communiquer les uns avec les autres de cette manière.»
Je vous remercie,
Déroulement du travail : Les points de vue partagés et les échanges à propos des
défis et des réponses possibles à suggérer au Chapitre se sont appuyés sur les 14 défis
identifiés et discernés par le Comité de Préparation du Chapitre (Nairobi, novembre
2018), à savoir :
Après réflexions et discussions en petits groupes de cinq, les Frères sont parvenus,
ensemble, à une reformulation plus enrichie des défis qui semblent se présenter
actuellement à l’ensemble de la Congrégation. En plus de cette reformulation, les
Frères sont parvenus à un consensus autour de quelques réponses spécifiques à pro-
poser au Chapitre, pour faire face à ces défis (cf. tableau ci-dessous).
(1) d’un processus de discernement plus élargi sur le choix et la désignation des par-
ticipants au Chapitre ; (2) d’une procédure plus allégée pour l’organisation des scru-
tins : l’élection discernée du Général et de trois Conseillers, sur la base d’un profil
Les Frères ont ensuite brièvement échangé autour de ces propositions, le Frère John
Hamilton a apporté les précisions nécessaires, qui doivent être encore affinées et
davantage précisées lors des prochains travaux du CPC (du 29 mars au 2 avril 2019),
avant l’étape du Chapitre proprement dit.
Page 2 sur 3
Communauté, mission et ressources (en Créer un « Bureau international d’intendance » qui se chargera
de mobiliser les ressources humaines et financières.
personnel et en finances) :
Propositions concrètes :
1) Stewardship : planification, fundraising pour
- Responsable : le Frère Général ; rencontre périodique (1 fois
initier les œuvres d’autofinancement. l’an à différents endroits diversifiés) ; transparence accrue de
2) Confiance et engagement les uns à l’égard des gestion avec audit interne régulier
autres, apprendre à se connaître réellement et - But : générer des projets durables et féconds
profondément les uns les autres. - Spécificités : un bureau assez spécifique et spécialisé,
distinct du « bureau d’avancement », distinct également du
3) Créer une Communauté interculturelle ouverte à « bureau de finances ».
tous, avec une préparation suffisante. - Recruter des experts fiables et sûrs, formés à la gestion des
projets et à la comptabilité moderne. Eviter l’amateurisme, qui
comporte beaucoup de risques d’échecs et de confusion.
Solution suggérée : Le CPC s’en charge, en mars, pour
formuler une résolution plus concrète à proposer au Chapitre.
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Responsabilités :
• Preneurs d’initiative
COMMUNICATIONS ET RAPPORTS
Rapport d’activités de la Région congolaise | 23 août 2017
Suite à l’assemblée, des réunions d’équipe ont été régulièrement organisées afin
d’approfondir nos propositions pour les Frères.
Nous avons aussi eu la retraite annuelle avec pour intention de démarrer le travail sur
le premier objectif relatif à la vie en communauté, malgré le fait que certains groupes
doivent encore participer (à la session d’introduction).
A la fin de la retraite annuelle, les Frères ont exprimé leurs désirs et leurs priorités.
En voici la synthèse :
Pour y parvenir, nous avons demandé à chaque membre de l’équipe de proposer une
formulation, nous produirons ensuite sur cette base un texte à soumettre aux Frères
de la région.
Nous avons aussi prévu une session de formation courant octobre avec un expert en
gestion financière – soit un expert de l’évêché, soit quelqu’un d’une autre congréga-
tion.
Pour le reste du rapport notons que les Frères réagissent de façon positive aux appels
que l’équipe a partagés et qu’ils s’impliquent dans le processus.
Nous pensons toutefois que pour que notre travail soit plus efficace, il serait bon que
vous nous mettiez au courant de ce qui se passe dans les autres régions afin de faire
avancer le travail des autres régions et vice-versa.
Il nous faut aussi un budget pour faciliter la communication et les déplacements des
membres qui assistent à nos réunions ainsi que pour payer d’éventuels animateurs.
Dans la mesure du possible pourriez-vous aussi organiser une réunion annuelle par
vidéoconférence avec Ted pour qu’il puisse aussi nous donner une orientation.
Nous voulons aussi que les Frères qui vont à Haïti soient impliqués dans le processus
selon les procédures établies par le Généralat.
_____________
L’Equipe de base du Congo stipule dans son rapport du 23 août 2017 que : « Il est
urgent de clarifier les structures régionales …. (et d’)organiser un type de leadership
qui collabore et unifie activement. ». Suite à cette recommandation, la région a
organisé une assemblée le 3 février 2018 dans le but de discerner le leadership pour
les trois années à venir. Un processus fut défini en collaboration avec le Leadership
général et le Conseil régional pour stimuler la transformation en cours d’un modèle
de leadership hiérarchique en un modèle plus collaboratif et discernant. Six con-
seillers ont été choisis et c’est à eux qu’il revient de désigner grâce à un discernement
facilité par un animateur les rôles de chacun d’entre eux, p.ex. coordinateur région-
al, trésorier régional et représentant légal.
_____________
The three reports from these discerment meetings were too lengthy to reprint here, but provides a quality
_____________
ITour à tour, les frères ont donné d’abord leur compréhension du pourvoir collégial
au sein du Conseil régional. De ces interventions, nous pouvons retenir en substance
ce qui suit :
Les membres du Conseil régional sont tous responsables de la vie des frères dans la
Région. Ils agissent ensemble, et au nom de tous ; ils impliquent le plus grand nom-
bre de frères dans le processus de prise d’importantes décisions. La coresponsabilité
étant le maître mot, aucun membre du Conseil ne devrait se considérer au-dessus des
autres, même si les rôles sont différents.
Pour y parvenir, la confiance devra être développée dans le petit groupe qu’est le
Conseil, et dans le grand groupe qu’est la Région. De la même manière, il faudra
développer l’estime de l’autre et le respect du travail qu’il fait. Aussi, la sollicitude,
l’écoute attentive à l’égard des frères ainsi que la compassion devront animer tous les
membres du Conseil. Mais puisque tout ne sera pas facile, il faut s’encourager mutu-
ellement et éviter de trop agir seul.
En effet, a-t-on renchéri, toutes ses valeurs nous les avons apprises dans nos familles
biologiques. C’est à chacun de garder sa conscience droite et active, pour faire ce qui
Cette manière de travail, dans la collégialité, c’est tout une école : nous apprenons à
vivre et à travailler d’une nouvelle manière, celle qui nous invite à une large ouver-
ture, les uns envers les autres, en vue de favoriser ce leadership participatif, un lead-
ership fraternel.
S’agissant des différents services au sein du Conseil Régional, nous nous som-
mes référés au document, résultat du processus de discernement mené par le Père
Philippe.
Nous avons fait la relecture dudit document, au regard des réalités de notre Région
et de nos Constitutions. C’est ainsi que, pour certains services, une certaine clarifi-
cation a été apportée. C’est notamment pour :
Note : Le Frère Joseph, en tant que Coordonnateur régional, ne devra plus servir com-
me Co-animateur du Core-team et membre de l’Equipe d’intégration. Il a été convenu que
lors de la prochaine réunion de l’équipe d’intégration, un autre membre du Core-team sera
désigné pour assumer cette tâche avec le Frère Ghislain.
Ici, le mot « COLLABORATION » a été inscrit en lettres d’or, comme pour inviter
les membres des deux structures à l’amélioration de la vie de la région (relations, ges-
tion, développement, transformation..). Nous sommes deux structures distinctes,
pour une seule cause, à savoir le développement de notre fraternité et la construction
de notre avenir commun.
Quant à la remise et reprise entre le conseil sortant et celui entrant, elle sera faite
aussitôt que le Supérieur Général rendra officielle la nomination du Conseil région-
al.
Tous les membres des deux structures régionales étaient présents, à l’exception du
Lubumbashi, le 06/05/2018
Rapporteur.
_____________
Frères Vital Mwenge, Ghislain Mukonkole, John Hamilton et monsieur Chris Irr.
L’Equipe de base pour le Congo s’est réunie la semaine dernière. Ghislain a présenté
un résumé de la réunion de l’Equipe d’intégration à Rome en février. L’Equipe s’est
ensuite intéressée à la planification des activités de l’Equipe de base et de la Région
pour la période de février à juin.
L’Equipe a entamé un débat sur la situation au Kenya, plus particulièrement les be-
soins de la nouvelle école et du centre de secours à Bungoma. Il y eut aussi une dis-
cussion sur l’appel aux Frères du Congo d’aider à répondre aux besoins du Kenya à
la lumière du constat congrégationnel que nous devons être « un seul village ».
Il y aura une réunion de l’Equipe de base et de l’ensemble des Frères qui ont servi au
Kenya le samedi 7 avril. Il y a plus de 10 Frères du Congo qui sont dans le cas. Le
but de cette réunion est d’encourager le service au Kenya. Les Frères qui y ont vécu
et servi partageront entre eux et avec l’Equipe de base leurs propres expériences,
tant positives que négatives. L’on espère que ce partage d’expériences dégagera des
schémas d’aspects positifs et négatifs qui peuvent stimuler une discussion sur la façon
de les résoudre. L’on discutera aussi de la question de savoir comment avoir un tel
dialogue entre les Frères du Congo et du Kenya.
Nous avons ensuite discuté de la relation entre le nouveau Conseil régional et l’Equi-
pe de base. Il n’y a pas eu jusqu’à présent de communication avec l’Equipe de base
ni avec l’ensemble de la région quant au processus de discernement auquel participe
le Conseil régional. Le Frère John et monsieur Chris Irr communiqueront par télé-
phone avec le Frère Patrick Fumbisha pour voir quelle est l’intention du Conseil par
rapport aux communications avec l’Equipe de base. L’importance d’une telle com-
munication a été soulignée puisqu’elle permettra aux deux groupes de commencer à
_____________
Résultat des réflexions régionales sur les deux premiers thèmes du processus de transformation
Lubumbashi, le 08/11/2018
Frères Vital Mwenge
Secrétaire de l’Equipe de Base
COMMUNICATIONS ET RAPPORTS
Assemblée régionale du Kenya sur la Transformation et le renouveau de la Congrégation | 14
septembre 2017
Après avoir écouté le partage profond des Frères, voici les points qui sont ressortis
comme les besoins pressants de la région et ce par ordre de priorité.
a) Mission
BLes Frères estiment que nous ne pouvons vivre notre identité qu’à travers la mis-
sion. Et notre mission est la mission de l’église que nous envisageons d’accomplir,
mais en même temps nous manquons à l’heure actuelle de mission bien définie et de
mission régionale.
Les Frères ont mis l’accent sur l’éducation que la majorité d’entre nous ont reçue et
reçoivent toujours et sur le programme des enfants des rues qui doit être notre fer de
lance pour stimuler une prise de conscience.
Les Frères désirent poursuivre la mission qui était en préparation déjà en 2011, en
suivant le plan existant, en le parcourant avec un expert avant de le présenter et de
s’engager à le voir progresser avec espoir et confiance en la providence du Seigneur et
en notre propre providence.
Les Frères on affirmé unanimement que la mise en place de « notre propre école »
serait primordiale et stimulerait l’apostolat auprès des enfants de la rue qui mobili-
sera les Frères après leur formation en la matière.
Nous voulons entrer dan le mystère de la prise de risque, d’autres l’ont fait avant nous.
Un voyage de mille kilomètres commence par un seul premier pas. Considérant le
peu de ressources et d’investissements dont nous disposons jusqu’à présent, en tant
que Frères déjà formés dans différents domaines notre devoir est de nous engager
dans tous les aspects de l’apostolat possible et de continuer à être suffisamment créa-
tifs pour chercher des moyens et des façons pour renforcer et soutenir nos apostolats
et nos missions, par exemple en faisant appel aux Frères qui savent comment rédiger
des propositions ou, si possible, en demandant au leadership général d’écrire des
Ainsi les Frères se sont mis d’accord pour démarrer en janvier 2019 une école xavéri-
enne à St Joseph’s Center à Bungoma en utilisant notre infrastructure existante. Les
Frères suivants ont accepté de porter ce processus :
En outre, les Frères suivants ont accepté de superviser le progrès du projet des en-
fants des rues à Bungoma :
1. Edmond Juma
2. Simon Wasike
3. Daniel Ongeso
4. Festus Kathuki
En ce qui concerne la mission, inviter les Frères à faire partie de l’appel à la mission,
p. ex. plus d’interaction avec les Frères belges.
b) Leadership
Les Frères attendent de voir les ajustements en matière de leadership régional suite
au départ de certains membres du conseil. Ils estiment qu’une lourde charge repose
sur les épaules d’une seule personne, sans un quelconque soutien, et que ceci pour-
rait limiter l’aspect de consultation et de collaboration et faciliter le travail d’équipe
et la prise de décision.
Le leadership inclusif facilitera une communication aisée et des visites régulières aux
différentes communautés pour connaître les expériences et les luttes des différents
membres de la communauté en question, p. ex. une retraite à Lodwar.
d) appel à l’unité
e) personnel
f) bonne intendance (« stewardship »)
Autres éléments
• Eviter les divisions, les alliances ou les mentalités divergentes comme facteurs
provoquant la discorde
N.B. Le compte rendu de la réunion régionale doit être envoyé à tous les Frères dans
la région.
_____________
ILes Frères ont exprimé dans le compte rendu de l’Assemblée régionale kenyane du
14 septembre 2017 le vif désir de la région de mener deux projets apostoliques au
centre de leurs efforts transformationnels : l’expansion de l’actuel Rescue Center à Bun-
goma et le développement d’une école sur la propriété de St. Joseph’s Centre. Le Rescue
Center a réussi sous le leadership de Francis Masicha et des Frères Dan Ongeso et
Edmund Juma à réunir dans le courant de l’année passée plusieurs enfants de la rue
Lors de leur retraite/assemblée du mois d’août, les Frères ont unanimement affirmé
que le démarrage « de notre propre école » et la stimulation de l’apostolat auprès des
enfants des rues seraient d’une importance capitale. Deux groupes ont été formés
pour stimuler le développement de ces apostolats. La question quant au rôle et aux
responsabilités de ces groupes dans le développement continu et le futur contrôle de
ces projets demeure. L’équipe de leadership général a par un manque de communi-
cation, de suivi et de compréhension déresponsabilisé au fil des années les membres
de la région, qui ressentent maintenant un sentiment d’isolation et d’abandon par la
Congrégation dans son ensemble. Comme exprimé dans leur rapport de septembre,
les Frères kenyans reconnaissent le besoin de leadership et de responsabilité partagés
mais n’offrent aucune vision concrète sur la manière d’y parvenir.
_____________
Les Frères ont partagé leurs sentiments sur la base des questions ci-dessus. Ci-des-
sous une synthèse de leur partage.
Bien que nous ayons des difficultés à soutenir les apostolats nouvellement lancés
au Kenya, nous continuons à fermement soutenir les ministères collaboratifs et les
partenariats avec l’Eglise locale comme seule autre alternative viable pour embrasser
un avenir. Ainsi, les Frères se sont actuellement engagés à travailler dans l’évêché de
Lodwar et d’autres ont eu de brèves expériences pastorales à l’évêché de Kitale et au
Vicariat apostolique d’Isiolo. Tous ces lieux seraient propices pour une collabora-
tion et un partenariat à plus long terme pour engager les Frères dans l’apostolat.
Des animateurs de communauté ont été désignés dans l’ensemble des communautés
afin de faciliter une coordination efficace à travers la région. Leur rôle est de com-
muniquer les préoccupations de la communauté au conseil et de stimuler un envi-
ronnement favorable à la vie de prière personnelle et communautaire ou toute autre
préoccupation de bien-être des Frères.
L’avenir semble encore incertain pour certains membres en raison du niveau d’en-
gagement inconnu des membres régionaux. La viabilité est également liée aux types
et niveaux de qualification et aux compétences des membres. Sur ce point la conclu-
sion était néanmoins que l’avenir dépend en premier lieu de l’acceptation du présent.
Les membres ont suggéré qu’il fallait un leadership participatif si on veut réaliser des
structures organisationnelles et de leadership qui soutiennent au mieux notre vie en
communauté. Les leaders devraient être des partenaires et des accompagnateurs et
ne devraient pas être autoritaires. Il soit s’agir d’individus capables de stimuler le
partenariat et la collaboration. Ils doivent, en outre, se montrer prêts à consulter les
autres.
Lors de l’assemblée régionale suivante, les membres ont proposé que le niveau d’en-
gagement des Frères dans la vie communautaire au sein de la communauté soit un
sujet de discussion. Le niveau d’engagement actuel de chaque Frère individuel dé-
terminerait en une large mesure l’avenir que nous désirons.
_____________
Leadership
Vocation et Formation
1. Il faut qu’on l’on se rende plus visibles et attrayants pour attirer des vocations.
6. Nous sommes tous des ‘promoteurs de vocations’, il faut collaborer avec différents
évêchés pour promouvoir les vocations.
7. Nous devons nous concentrer sur la formation initiale pour bien préparer les
Frères à des tâches spécifiques dans leur vie future de Frères, pour rester concen-
trés et pour que les Frères plus âgés puissent continuer à encourager et à soutenir
les Frères plus jeunes.
Communauté et engagement
1. Bien que l’engagement soit un effort personnel, il porte sur la manière dont je vis
ma vie de Frère religieux authentique qui reflètera et donnera un sens pertinent
à mon identité.
2. Notre engagement envers le mode de vie xavérien doit re-créer et donner la vie
aux autres alors même que nous aspirons à rester un d’esprit et de conviction.
3. Le fait même que les Frères peuvent regarder vers le passé et voir les pas qu’ils ont
franchis en tant que Frères xavériens en termes d’années et de service constitue
un signe d’engagement.
4. Il n’y a pas de niveau identifiant l’engagement des Frères, mais c’est un aspect de
la tradition des Frères xavériens quant à la manière de vivre les principes fonda-
mentaux dans notre vie en tant que Frères religieux.
5. Le respect de notre vie en communauté est basé sur notre engagement à affirmer
7. Puisque nous coexistons, nous devons être ‘le gardien de nos Frères’.
8. Nous devons être humbles nous-mêmes, nous avons besoin de Frères pleinement
impliqués dans les apostolats et qui collaborent à l’ensemble de nos missions.
Nous devons compter les uns sur les autres et nous faire mutuellement confiance
dans nos communautés.
Soutenir nos Frères avec des idées, des ressources et des moyens, surtout ceux qui
sont sur le terrain, dans les apostolats.
Être accompagnés par une personne qui nous aidera à identifier nos défis, préoccu-
pations et enjeux et à déterminer comment les relever.
COMMUNICATIONS ET RAPPORTS
Rapport des interviews assurés par l’Equipe de base américaine | 22 mai 2017
A l’attention de : Equipe de base USA (George, Mike, Jim, John, Bob, Paul et Rich)
De la part de : Rich Lunny
Concerne : Rapport interviews
Date : 22 mai 22 2017
1e remarque :
2e remarque :
Bob et moi avons reçu l’ensemble des comptes rendus de nos visites auprès des Frères
et nous avons décidé que tous les membres de l’équipe doivent les recevoir. Bob fera
des copies de tout ce matériel pour nous tous et nous les remettra quand on se voit.
Nous pensions que nous pouvions en tant que groupe faire remonter les principales
idées exprimées dans ces nombreuses conversations et que nous pourrons ensuite
dresser une liste de ces idées dans l’ordre que nous déciderons. Lorsque nous nous
verrons, il serait bien qu’on établisse une sorte d’ordre du jour pour le temps que
nous passerons ensemble !
* * * *
Exception faite de Cos (RIP), j’ai eu l’occasion de rencontrer tous les Frères qui
m’avaient été assignés.
Bob et moi avons pensé que je devrais attendre le bon moment, mais Cos était à
l’hospice avant même que je n’aie eu le temps de lui parler. Mes notes indiquent que
quelqu’un devait parler à Paul LeBelle en Floride mais ça n’a pas été fait. Je l’ai invité
Je dois vous dire que j’ai vraiment aimé parler avec les Frères ; c’était une telle inspi-
ration d’entendre « leur histoire », leurs idées et leurs suggestions pour l’avenir. J’ai
essayé de rester fidèle au scénario dont nous avions convenu, mais comme vous l’avez
peut-être aussi constaté, les conversations sont allées dans tous les sens. Chaque dis-
cussion de groupe était très différente. Pour rassurer les gens que j’écoutais vraiment
alors même que je ne prenais pas de notes, j’ai une ou deux fois répété ce que j’avais
entendu un Frère dire. Plusieurs Frères ont répété que ce genre de rencontres avec
des conversations ‘ouvertes’ devrait continuer à l’avenir !
Avec certains Frères j’ai commencé la réunion par la deuxième question : « Quand
vous êtes-vous senti le plus béni et nourri ou quand avez-vous eu des difficultés pour
réaliser vos objectifs ? ». La plupart des Frères ont beaucoup réfléchi à cette ques-
tion et ils étaient bien préparés pour en discuter. Certains Frères sont venus à notre
réunion avec des notes qu’ils avaient prises en réfléchissant à des communautés et
des écoles où ils avaient servi en mission dans le passé. Ils avaient eu le temps de se
rappeler des maisons où ils avaient vécu qui étaient formidables et d’autres qui ne
l’étaient pas du tout, en fonction de qui faisait partie de la communauté. La plupart
des Frères estimaient que le facteur décisif dans la vie de la communauté, c’est le
supérieur.
Il semblerait que les relations sont au cœur des bonnes communautés et des excel-
lentes communautés. Les gens se sont rendus compte que c’est dans la communi-
cation et l’ouverture entre et parmi les Frères que se forgent les véritables amitiés.
Les relations sont au cœur d’une bonne vie de communauté. Il est intéressant de
• Que faire s’il n’y a plus que quelques Frères qui seraient à Xaverian House ou qui
vivraient seuls ?
• Comment nous occuper les uns des autres si certains Frères vivent seuls et ont
peut-être besoin d’aide, même s’ils n’en sont pas conscients ?
• Quand faut-il intervenir pour aider un Frère qui estime ne pas avoir besoin d’aide
?
• Que pouvons-nous faire pour les Frères qui sont très proches de la mort, même si
nous vivons à une certaine distance d’eux ?
• Que pouvons-nous faire pour mieux impliquer les Associés dans les communautés
existantes, les petits groupes, Xaverian House et auprès de ceux qui vivent seuls ?
• Que pouvons-nous faire nous, ‘les Frères en général’, pour soutenir les Frères qui
s’occupent de nos Frères malades et âgés ?
Voilà, chers Frères, le résumé de mes visites. J’espère que vous allez bien et je me ré-
jouis de vous voir lundi matin (Condo’s).
Rich Lunny
_____________
DChers Frères,
Nous avons eu durant la première moitié du mois d’octobre une deuxième série de
réunions au sujet de notre transformation congrégationnelle. Vous avez exprimé
votre frustration et votre préoccupation quant au fait qu’on parlait en généralités et
que rien de concret ne se précise. En tant que Supérieur général, je comprends vos
sentiments. Nous nous sommes engagés dans un processus pour lequel nous n’avons
aucun réel précédent. Le Conseil général découvre que notre transformation con-
grégationnelle est un chantier en cours. Je tiens à vous remercier en mon nom per-
sonnelle et au nom du Leadership congrégationnel de votre ouverture d’esprit et de
votre volonté à continuer à œuvrer pour ce processus.
Au fur et à mesure que les deux groupes ont partagé les résultats des réunions précé-
dentes dans les différentes régions et communautés des Etats-Unis, les sujets suivants
sont remontés à la surface :
• Nous voulons nous engager à vivre ensemble pour affronter un avenir incon-
nu. Et nous cherchons à envisager ensemble un avenir basé sur notre réaction
commune aux Principes fondamentaux.
• Une transformation enracinée dans les Principes fondamentaux est une trans-
formation à la fois personnelle et communautaire.
• Nous recherchons une vision collaborative qui renforce notre sens de respons-
abilité partagée pour l’expression vécue de notre mission aujourd’hui.
Vous recevrez d’ici début décembre le matériel qui esquissera un plan général ainsi
qu’une nouvelle copie des Principes fondamentaux et la Description du charisme qui
constituent en réalité le contexte de notre transformation congrégationnelle. Com-
me je l’avais décrit dans ma récente lettre à la Congrégation, nos Frères au Congo et
au Kenya se sont engagés dans le développement de nouveaux projets d’apostolats.
Dans ces deux pays, les troubles politiques rendent les déplacements difficiles et dan-
gereux. Ces conditions limitent la capacité des Frères à assister aux réunions autant
qu’ils le souhaiteraient. Gardez-les dans vos prières.
_____________
Chers Frères,
Voice les dates des réunions en décembre ainsi que la personne de contact pour cha-
cune d’entre elles :
[...]
Merci de faire savoir à la personne de contact pour votre région si vous êtes en mesure
ou non d’assister à la réunion. Nous entrons dans la période de l’Avent, en attendant
la venue du Seigneur ; puisse notre partage durant les mois à venir renforcer notre
désir et notre volonté à :
[ Le livret et la série de réflexions que l’Equipe de base américaine a publiés de décembre à avril étaient
intitulés “Transformation | Next Steps”. Vous pouvez les consulter à l’adresse suivante : https://xavb.
ro/2YXPo7A ]
_____________
Dans leur rapport régional du 31 août 2017, les membres de l’Equipe de base des
Etats-Unis ont parlé de la création de « conversations qui s’attaquent à notre façon de
penser qui consiste à maintenir le « statu quo » et qui donnent aux Frères un meil-
leur sens de direction et de connexion avec les Frères d’autres régions. A partir du
mois de janvier, les Frères de la région américaine ont commencé un processus part-
agé de réflexion et de discernement qui est mis en œuvre et animé par les membres de
l’Equipe de base américaine et du Leadership général. Le processus se déroulera sur
une période de quatre mois (janvier – avril) ; en mai un groupe de Frères volontaires
Ces conversations ont été conçues pour favoriser une communication plus pro-
fonde, plus ouverte et en toute confiance parmi les Frères. Pendant de nombreuses
années, un grand nombre d’entre eux a ressenti un sentiment croissant de sépara-
tion et d’individualisme qui avait diminué le sentiment d’être une communauté en
mission. Donc bien que de nombreux Frères expriment de l’espoir et de la gratitude
en entrant dans ce partage mutuel plus personnel et plus confiant, il y a aussi une
résistance due au manque d’expérience de partage d’une vie commune. Les Frères
de la région expriment dans le rapport régional du mois d’août le désir d’être plus
proches de leurs Frères au Kenya et au Congo. L’Equipe de base doit garder à cœur
ce désir au fur et à mesure que les Frères progressent vers les prochaines étapes de la
transformation régionale.
Le désir des Frères d’une plus grande intimité et communauté a été évoqué. Com-
ment continuer à le stimuler, à y répondre et à l’étendre au niveau international ?
_____________
L’Equipe de base constate que l’un des résultats du processus de réflexion de quatre
mois/quatre sessions initié en janvier 2018 a été une volonté et une capacité crois-
santes à partager à un niveau personnel. Le matériel de réflexion du livret Next Steps
développé par le Frère John Hamilton et par Chris Irr a été un catalyseur pour cette
croissance dans le partage personnel des Frères qui ont participé au processus. Une
autre contribution importante est celle des membres de l’Equipe de base qui ont joué
Plus de quatre-vingt-cinq pour cent (85%) des Frères de la région américaine ont
saisi l’occasion de participer au programme de réflexion qui a été organisé à cinq en-
droits de la région : à Baltimore, Maryland ; à Louisville, Kentucky ; à Middletown,
Connecticut ; à Danvers, Massachusetts et à Westwood, Massachusetts. On a demandé
au cours de la dernière session aux Frères s’ils désiraient poursuivre ce processus de
réflexion en participant à un deuxième programme de quatre sessions/quatre mois.
Plus de nonante pour cent (90%) des participants ont répondu par l’affirmative. Vu
cette réaction positive des Frères, la phase deux de notre programme de réflexion sera
centrée sur nos Principes fondamentaux. Ce seront une fois de plus le Frère John
Hamilton et Chris Irr qui fourniront aux Frères de la région américaine le matériel
de réflexion pour ces sessions. Ils ont produit un livret intitulé Lectures des Princi-
pes fondamentaux. La première session de la phase deux se tiendra au mois de juin.
Nous espérons que cette réflexion individuelle et le partage en groupe nous per-
mettront de mieux apprécier non seulement nos Principes fondamentaux mais aussi
notre vocation unique, comme disciples de Jésus, à être Frères les uns pour les autres
et pour notre monde à travers le charisme de Théodore Jacques Rijken.
_____________
Un bulletin de vote avec les noms des délégués proposés et les descriptions des rai-
sons pour lesquelles ils ont été proposés, sera envoyé à l’ensemble des Frères de la
région des Etats-Unis. Ces bulletins de vote devront être renvoyés au plus tard pour
le 27 février 2019 et les résultats seront publiés le 28 février 2019.
Au total, neuf Frères seront élus comme délégués pour représenter la Région des
Etats-Unis au 28e Chapitre général.
D’abord nous voulons montrer que nous sommes très reconnaissants au frere
supérieur général, aux membres du conseil général et du comité préparatoire du
chapitre général pour nous avoir présenté au cours de leurs réunions la réalité de
notre congrégation avec ses forces et ses limites.
Durant nos réflexions et échanges, nous avons remarqué que les 14 défis discernes
sont une présentation des désirs des frères qui sont exprimés plusieurs fois dans
toutes nos régions. Ainsi nous croyons que ces 14 défis constituent pour chaque
frere de notre congrégation l’essentiel de ce qui doit être fait pour préparer notre
avenir.
En même temps ces défis sont une interpellation pour chacun d’entre nous dans
la mesure où ils nous invitent à mettre l’accent sur les choses sur lesquelles nous
n’avons pas suffisamment mis l’attention.
Dans le passé, des sessions furent organisées sur le charisme de notre congrégation.
Il est nécessaire que chaque région fasse une évaluation pour voir comment cette
étude de notre charisme a été actualisée, comment la concrétiser et la communiquer
aux générations futures des frères.
Bien que les régions n’ont pas de statut canonique, nous recommandons que beau-
coup de pouvoir leur soit confié pour la gestion des choses quotidiennes afin d’évit-
er des retards dans la prise des décisions. Ensuite pour ne pas avoir des conflits
unitiles entre les conseillers généraux et les coordinateurs régionaux, nous recom-
mandons le bon sens à tout le monde, que chacun sache ce qu’il est sensé de faire et
que le supérieur général précise davantage le rôle de chacun.
Notre engagement dans l’église locale devrait être fait dans un esprit de réciprocité
pour ne pas nous faire utiliser et profiter. Nous devons montrer aux diocèses que
nous avons aussi des difficultés financières et matérielles.
Bien que nous n’avons pas beaucoup de choses à dire en ce qui concerne ce défi,
nous insisterons assez sur la nécessité de savoir rendre compte pas seulement de fi-
nances, mais aussi de tout ce que nous faisons et aussi d’exprimer que nous sentons
le besoin d’être accompagné.
B) Sur le plan individuel, nous devons soutenir les frères dans leurs désirs et éviter
de décourager les bonnes volontés. Nous devons nous intéresser à ce que chaque
frere fait, améliorer les relations entre les frères et les dirigeants. Nous devons bien
maîtriser les procédures à adopter et éviter d’avoir des attitudes qui découragent et
manifestent parfois notre mauvaise foi.
D’abord nous devons être reconnaissants envers tout ce que les frères américains
ont fait. Cependant leur mission n’est pas encore terminée, nous les encourageons
à assurer encore leur contribution en étant plus présent dans nos communautés,
à nous apprendre à faire des décisions ensemble et non individuellement. Nous
souhaitons également qu’au cas où la vente d’une propriété en Amérique soit envis-
agée, que tous les frères de la congrégation soient consultés.
Il est difficile de trouver des leaders qui remplissent tous les critères, c’est pourquoi
nous éviterons d’être très rigides au risque de faire que ces critères deviennent des
obstacles pour trouver des leaders disponibles.
• nous devons être exigeants en confiant les œuvres de subsistance aux personnes
compétentes et disponibles.
• nous devons lutter pour que nos pays puissent avoir des structures politiques et
économiques viables étant donné que celles que nous avons actuellement sont la
cause de notre misère.
• nous devons éviter que toutes nos actions soient gratuites surtout en Haïti.
3. C’est un endroit central pour faciliter les liaisons avec les régions.
4. C’est facile d’obtenir les visas de la belgique tant au Congo qu’au Kenya.
• un dirigeant ayant une bonne santé physique et mentale qui permettra nos di-
rigeants d’être en mouvement.
• collaborateur qui accorde une grande importance à l’aide des autres en sachant
qu’il peut se tromper et commettre des erreurs.
Cette liste n’est pas exhaustive, nous avons seulement choisi les critères qui nous
paraissent importants. En plus, nous savons qu’il sera difficile de trouver des frères
capables de remplir tous les criteres. C’est pourquoi nous insistons sur le travail en
équipe à tous les niveaux, les lacunes d’un frere seront compensées par les capacités
des autres.
Nous, frères xaveriens, vivant et exerçant nos ministères en Haïti, selon les expéri-
ences vécues dans le passé, bien que limitées pour nous seulement à la région con-
golaise, nous recommandons à nos dirigeants et au comité préparatoire au chapitre
général de ne pas procéder à l’identification des frères qui feront parti du leader-
ship futur de notre congrégation. Nous faisons cette proposition pour des raisons
suivantes :
• d’abord l’annonce de cette idée risque de nous entraîner dans une campagne
précoce avec des accointances sentimentales qui risquent de nous détruire au
lieu de nous aider à bien servir notre congrégation.
• ensuite en ce qui concerne particulièrement le Congo, notre constat est que l’on
a souvent élu des leaders qu’on contestera après. La raison est que la sélection de
ces leaders a été faite selon les critères sans objectivité.
Nous souhaitons qu’en tout ce que nous faisons et disons, le bien de la congréga-
tion soit privilégié au lieu de nos intérêts personnels.
TLe comité de planification du 28e chapitre général s’est réuni à Casa Bonus Pastor
à Rome du 18 au 20 juin. Les membres du comité de planification du chapitre sont:
Les frères Vital Mwenge et Joseph Kibambe du Congo, les frères Bernard Jumah et
Peter Wanga du Kenya et le frère John Collins des États-Unis. Les confrères John
Hamilton et Chris Irr sont les coordinateurs du comité.
L’appel à un partage plus approfondi entre frères nous demandera la création d’une
«culture de confiance». Cela implique de reconnaître combien il est difficile pour
chacun d’entre nous d’exprimer ce qui est le plus important pour nous et de crain-
dre comment elle sera reçue. . Cela exigera également de nous que nous apprenions
mieux à garder la confiance lorsque les gens nous font confiance avec certains aspects
de leur vie.
La clé de ce chapitre et au-delà est que les voix des frères doivent être entendues et
assisté à. Le contexte dans lequel nous devons travailler comprend l’Évangile, les
principes fondamentaux et les écrits du fondateur.
Leçons
6. Nous devons apprendre du passé, qui nous montre que lorsque nous n’aban-
donnons pas, la vie est possible même en temps de crise ou avec des ressources
limitées, et dans la vieillesse. Nécessité d’une rencontre entre jeunes et moins
jeunes.
8. TIl y a des points de vue différents (divergents ?) sur la façon dont nous essay-
ons d’incarner le charisme aujourd’hui et dans le futur. Nous ferons face à des
difficultés à ce sujet au fur et à mesure que nous avancerons dans le Chapitre.
9. La rigidité dans le moment présent n’est pas encouragée. Acceptez que des
changements se profilent. Nos ministères nous empêchent-ils de suivre le
Christ plus profondément ?
Notre partage par congrégation devrait refléter notre sentiment d’être une fraternité
qui découvre sa direction pour un avenir auquel tout le monde participe et pour le-
quel tout le monde partage la responsabilité.
Ces leçons devraient informer notre façon de travailler et dans quel contexte nous
travaillons. Qui serait capable de faire ça?
Les leçons doivent être utilisés comme base de réflexion personnelle dans toutes les
régions de la Congrégation. Espérons que cela va commencer à nous amener tous
plus en harmonie avec l’approche partagée et collaborative.
Toutes les idées et les pensées des frères doivent être mises à profit, une véritable di-
Il doit y avoir des exemples vivants et puissants de ces leçons dans nos vies actuelles.
On s’inquiète du fait que lorsque ces leçons sont renvoyés dans les régions, le sen-
timent de “Un village” sera perdu. Comment prenons-nous en compte à la fois les
différences dans chaque région et la vérité plus profonde de notre unité en tant que
congrégation?
Nos Principes fondamentaux nous exhortent à “Etudier et réfléchir aussi sur l’histoire de la con-
grégation, car cette histoire est l’expression actuelle et le développement vivant du charisme de ton Fondateur.
Tu y découvriras les voies mystérieuses de Dieu dans le cycle de mort et de renaissance, qui a marqué la vie de
la congrégation. … Pendant que tu réfléchis, en prière, sur le passé, que tu jauges le présent, et que tu prépares
l’avenir avec tes frères, veuille donc tenir compte de cette histoire et de ce service apostolique (d’éducation
chrétienne). Mais, comme Rijken, sois aussi ouvert aux nécessités de l’Eglise et du monde, et sois prêt à suivre le
Christ là où Il te conduit.” Comme le Comité de planification du Chapitre étudie, réfléchit
et prie de la sorte, il entend l’Eglise et le monde en appeler à l’aspect fondamental de
notre charisme qui nous exhorte à être proches des pauvres.
Cela exigera une implication plus immédiate dans la vie et les besoins de l’église lo-
cale. Cela exige que nous soyons en syntonie avec les dons uniques de nos membres
et nécessite la volonté de répondre par ces dons à ce dont le monde a le plus besoin
de nous. Faire cela parmi les pauvres soulignera notre propre pauvreté, notre beso-
in de nous supporter les uns les autres dans nos faiblesses et de nous encourager et
nous soutenir mutuellement. Cela nous permettra de mieux comprendre que nous
ne pouvons répondre que en tant que communauté. Nous devons vivre ensemble en
pauvreté commune et partagée pour pouvoir ainsi subsister comme les pauvres parmi
lesquels nous vivons. Dans ce sens, la communauté est à la fois locale et congréga-
tionnelle.
Unis comme des frères en une seule congrégation, nous sommes tous égaux
devant Dieu qui distribue charismes et ministères au service de l’Eglise et de
sa mission. Un bon gouvernement dans la congrégation requiert une col-
laboration et une participation à tous les niveaux. Tous les frères sont core-
sponsables de la vie et des œuvres de la congrégation.
Le processus de transformation que nous avons entamé doit se poursuivre pour per-
mettre à chaque frère d’exercer cette responsabilité. Les structures de gouvernance
de la Congrégation doivent dès lors chercher à répondre à deux défis principaux :
(1) stimuler et approfondir les processus qui favorisent la croissance de la congréga-
[Le texte en rouge ci-dessous indique les modifications apportées à la proposition lors de la réunion du CPC
de mars 2019.]
Pour nous, le leadership général a pour mission d’accompagner les régions et les
frères dans leur croissance et leur développement - surtout sur le plan spirituel -
dans leur appropriation du charisme et dans l’application des directives du Chapitre
général. Mais il supervise aussi la gestion de la congrégation au niveau canonique
tout comme la gestion des biens, les missions, les apostolats et les questions de per-
sonnel. Il doit y avoir une relation dynamique entre le Conseil général, l’équipe
d’intégration et les équipes de base.
Nous avons conçu et nous proposons le modèle suivant en ce qui concerne le futur
Leadership congrégationnel :
Les délégués élisent pendant le Chapitre général le supérieur général et quatre con-
seillers. On désignera le premier des quatre conseillers comme Vicaire. Il faut veiller
à maintenir une représentation régionale équilibrée, avec au moins un conseiller de
chaque région.
Le rapport original comportait une annexe qui a été omise ici en raison de sa longueur. L’annexe contenait des
notes tirées de la conversation autour des défis, mentionnées ci-dessus. Voir la communication originale en
cliquant ici »
_____________
Tout au début du Chapitre, deux types de groupes seront constitués pour porter et
inspirer le cheminement intérieur (prière) et réflexif (conversation) du Chapitre :
sept groupes-de-partage et trois Commissions-préliminaires. Méthodologie: Les
sept groupes-de-partage et les trois Commissions- préliminaires fonctionnent de
manière indépendante, dans une écoute commune (c.-à-d. fraternelle, collégiale et
ouverte) et constante de l’Esprit-Saint, et dans la compréhension approfondie du
processus de transformation, dont le chapitre se veut un moment décisif et une étape
importante.
• Chaque frère est encouragé à trouver les pratiques qui nourrissent les disposi-
tions du cœur et de l’esprit qui nous amènent vers une plus grande intimité avec
soi- même, les autres – et particulièrement
• Le Service XBSS aux Etats-Unis réajustera la grille des cotisations pour ses ser-
vices et ses programmes en fonction des besoins, pour que ses activités contin-
uent à être financées par les cotisations de sponsoring et sa quote-part des reve-
nus d’investissement annuels du Van Gerwen Trust.
• L’administration générale :
Le 27e Chapitre général confirme que le Programme des Associés (le Xaverian
Brothers Associate Program) est un moyen d’accompagner les autres dans le dével-
oppement d’une vie intégrée de contemplation, de service, et de communication
avec les Frères dans la Voie xavérienne.
• Le 27e Chapitre général embrasse la « Description du Charisme tel qu’il est vécu
par les Associés » comme une expression fidèle de la Voie xavérienne pour ceux
qui ont été appelés à la vie célibataire, mariée ou de prêtre.
• Les membres du 27e Chapitre général recommandent que nos régions afric-
aines au Congo et au Kenya examinent l’établissement de programmes pour les
Associés moyennant des contacts avec et le soutien des Frères africains et de la
direction congrégationnelle. Les aspirations mondiales du Fondateur peuvent
nous encourager à explorer une expansion similaire de cette Association avec des
membres de notre famille xavérienne vivant en Belgique, en Angleterre et dans
d’autres régions missionnaires de la Congrégation.
• Les Frères xavérians s’efforcent de servir nos Associés dans leur formation con-
tinue par leur encadrement et en développant avec eux des relations person-
nelles mais aussi en leur fournissant des ressources spirituelles et de formation
découlant de la tradition de la Congrégation. Ces ressources peuvent prendre la
forme de prières et de services, de données historiques, de media audio-visuels,
ainsi que de guides apostoliques, de retraites et de journées de méditation et de
réflexion.
• Le Supérieur général doit apporter une présence pastorale appropriée pour tous
les Frères de la Congrégation.
• Dans la mesure du possible le Conseil général doit être représentatif des dif-
férentes cultures et expériences de la Congrégation.
FORMATION À LA MISSION
Nous sommes aussi invités à continuer à réfléchir au témoignage que nous apportons
en vivant notre mission en communauté.
Vers: une façon de vivre inclusive et fidèle qui épouse la mission de chaque
frère comme une réponse fondamentale à la vocation continuellement
émergeante de sa vie et le sens sans cesse renouvelé et en développement
du charisme de la Congrégation
COMMUNAUTÉ
Nous vivons actuellement, et cela depuis quelque temps, une crise de notre vie com-
munautaire. Il y a, par exemple, peu de communautés dans la Congrégation où les
jeunes frères peuvent être envoyés pour y continuer leur formation à la vie religieuse
xavérienne. Nous demandons avec insistance à la nouvelle administration générale et
à tous les frères de faire de la revitalization de notre vie communautaire une priorité.
Nous devons former des communautés de prière, leurs members devant être plus
présents les uns aux autres; ainsi la Congrégation deviendra la principale source de
vie pour chaque frère.
Nous demandons qu’une task force soit formée pour rechercher d’autres formes d’as-
sociation, y compris le bénévolat, les membres associés et les members temporaires.
• Que les relations entre nous jouent un rôle nettement plus central dans notre
conscience, nos activités et notre sens des responsabilités
ATTITUDE CONTEMPLATIVE
Le Chapitre Général rappelle à chaque frère qu’il est impossible de cultiver un regard
contemplatif sans consacrer chaque jour du temps à la prière personnelle et commu-
nautaire, à la méditation, à la lecture spirituelle et à d’autres pratiques, notamment
celles qui se trouvent dans les Statuts de notre Constitution et qui encouragent un
style de vie empreint de plus de prières.
Devenir des hommes de prière signifie aussi que nous permettons au Seigneur de
nous rendre de plus en plus présents et accueillants les uns envers les autres, ainsi
que pour ceux que nous servons et pour le monde qui nous entoure.
Vers: des vies plus méditatives en relation avec soi-même, les autres et Dieu,
plus pleinement disponibles et obéissant à la volonté de Dieu pour nous
et pour notre service au monde.
La directive relative à la Méditation contemplative demande que l’on passe d’une image de
la mission centrée sur nos plans, projets et capacités à une qui réalise que le point
central est celui de l’obéissance à la volonté de Dieu qui nous est révélée à tout mo-
ment « dans la voie commune, ordinaire et simple de la vie quotidienne ». Ce glisse-
ment a des conséquences très importantes pour :
Au cours des douze mois à venir, chaque frère et chaque communauté devront ex-
aminer en prière leur pratique personnelle de pauvreté et de simplicité. Ceci doit
passer par un examen du style de vie, de la propriété commune, de la dépendance, de
la disponibilité et de la responsabilisation vis-à-vis de la communauté ainsi que des
liens et des interactions avec le monde qui nous entoure.
• Est-ce que notre travail avec les pauvres leur permet de devenir les acteurs de
leur proper développement?
Nous demandons que la Congrégation tout entière identifie une question sociale
particulière et y apporte une solution après avoir entendu toutes les regions géo-
graphiques de la Congrégation.
De: le sentiment que nous exerçons notre mission depuis une position de
pouvoir, d’illumination ou de droit (que nous sommes d’une manière ou
d’une autre au centre et nous occupons d’autres qui sont marginalisés)
• notre relation avec les cultures et sociétés qui attachent beaucoup de valeur aux
revenus, à l’abondance et au statut social
CARACTÈRE INTERNATIONAL
Nous demandons que les frères africains soient de plus en plus impliqués dans la di-
rection congrégationnelle et régionale, par exemple dans l’administration générale,
le conseil général, les comités, etc.
Il doit y avoir un effort concerté (y compris une préparation, une facilitation et une
animation adéquates) pour créer des communautés réellement intentionnelles et
multiculturelles à travers la Congrégation.
• de sérieux efforts pour évaluer et mettre en œuvre dans notre vie de tous les
jours les éléments communs et fondamentaux de nos traditions congrégation-
nelles
DISCERNEMENT DE L’AVENIR