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Formation au code EPANET
I) Introduction
Fournir de l’ eau de bonne qualité, et à une pression suffisante aux
consommateurs, tel est le challenge quotidien des entreprises de
distribution de l’ eau. Une bonne gestion s’appuie aujourd’hui sur
des outils de modélisation qui permettent: (1) de préciser les
études diagnostiques, (2) d’étudier par anticipation les situations
critiques, (3) d’optimiser les paramètres de fonctionnement dans
une approche économique, et (4) de réaliser des schémas
directeurs.
Ce cours vise à sensibiliser les futurs techniciens et ingénieurs à la
problématique de la gestion des réseaux d’ eau potable à l’
échelle d’ une ou de plusieurs communes par une approche
concrète et pratique reposant sur le logiciel EPANET, aujourd’hui
très utilisé de part le monde.
Le Logiciel EPANET a été développé par l’agence Américaine de
protection de l’Environnement (EPA) représentée par Lewis A.
Rossman que nous remercions très sincèrement.
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I) Introduction
Application : test01-
nœuds-conduites et bache
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3) Consommation moyenne et Pompage
-Mettre sur chacun des 4x3=12 nœuds de consommation, la valeur suivante pour la
« base demand » (consommation moyenne) : 40 l/h= 0.67 l/min.
-Faire: View Options Flow arrows Style open, pour afficher les sens d’écoulement
dans les conduites.
-Lancer une simulation: Project Run Analysis (le bouton de raccourci c’est l’éclair
jaune). NB: A chaque que l’on fait des modifications, on doit relancer les calculs.
-Noter que les valeurs de débit lorsqu’on clique sur une conduite peuvent être positive
ou négative, selon une convention qui tient compte du nœud renseigné en premier.
Application : test02-bachehaute-consommation
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3) Consommation moyenne et Pompage
-Déplacer la bâche sur un point bas (-950, 1000), puis raccorder une pompe vers le
nœud (50, 1000). Il est important cette fois de respecter le sens de l’amont vers l’aval.
Double cliquer sur la pompe afin de renseigner le numéro d’une courbe de pompe (ex : n°1).
Faire: Data Pump curve pour renseigner la courbe de pompe n°1. Mettre un débit de
40x12=480 l/h =8 l/min, et une charge de 5m. Le logiciel proposera alors une courbe de
pompe passant par ce point de fonctionnement. Mais de façon générale, on peut renseigner
la courbe de pompe en introduisant plusieurs points (H, Q).
Le logiciel essaie par la suite de trouver un point de fonctionnement qui convienne à la
courbe de pompe, et aux besoins en charge et débit du réseau. Il arrive bien souvent que la
solution obtenu ne soit pas réaliste. Ce sera parfois dû à un mauvais jeu de
données/paramètres. Il ne faut pas perdre de vue que le nombre de paramètres (diamètres,
rugosité, altimetrie, etc….) est très élevé et que la résolution par itérations successives n’a
pas souvent une solution unique. Donc il faut en permanence vérifier la consistance des
données fournies.
-Lancer une simulation (le bouton de raccourci c’est l’éclair jaune).
-Refaire ensuite des simulations avec un débit insuffisant (ex : Q= 2 l/min) puis une charge
insuffisante (ex : H= 2 mCE) et noter vos observations. Reprendre avec un débit trop élevé
(ex : Q= 400 l/min) ou une charge trop importante (ex : H= 100 mCE). Ce qui permet d’avoir
un aperçu des messages transmis par le logiciel.
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4) Les profils de consommation
• On va faire une première extension en rajoutant 6 nouveaux nœuds aux points
(3050, 4000) (4050, 4000) …….. (8050, 4000)
•Puis un réservoir au point (7050, 4000)
•Sur les 6 nœuds, on met une consommation de 80l/h (1.33 l/mn). Le pattern n°1 leur
sera appliqué par défaut, mais on peut créer un pattern n°3.
•Elévation du réservoir : 16m ; Niv mini=0m ; Niv maxi=3m ; Niv initial=0m
•Pour le diamètre, on procèdera de la façon suivante : la consommation maxi est de
40x12+80x6=960 l/h, soit 23000 l/jour. Connaissant, la hauteur d’eau dans le reservoir
3m, on en déduit la section (circulaire) S=7.7m2, soit un diamètre de D=3,12m.
•Le reservoir est raccordé au nœud (7050, 4000) par une conduite D=320mm,
longueur=100m, Coef HW=150.
•Le débit pour la courbe de pompe était précédemment de 8 l/mn, mais compte tenu de
la nouvelle demande, on va devoir modifier cette courbe. Ainsi, on introduit un point
(H,Q) tel que H=5m, Q=16 l/mn .
•Vérifier que le réservoir se remplit comme il se doit sur la journée : flèche entrante,
puis courbe de niveau (ascendante) sur 24h.
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4) Les profils de consommation
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5) La gestion des réservoirs
Application : test05-bâchebasse-pompe-reservoir
Le système précédent n’est pas du tout optimisé
comme le montre les évolutions croissantes de la
pression sur 3 nœuds (y compris le réservoir),
ainsi que le débit en sortie de pompe dans la
conduite n°7. On a aussi représenté la courbe de
pompe. Il y a donc nécessité à recherche un
meilleur fonctionnement, avec une bonne gestion
de réservoir.
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www.Water-Soils-Training.Com A partir de l’application n°6 les altitudes sont prises x 10.
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5) La gestion des réservoirs
Application : test06-bâchebasse-pompe-reservoir-asservissement (temps)
On va ensuite prendre (H,Q)=(40m, 16l/mn) pour la courbe de pompe. Mais on
souhaite aussi remplir le réservoir, on va donc prendre (H,Q)=(40m, 48l/mn)
•Vérifier que le réservoir se remplit sur toute la journée et noter la hauteur max atteinte.
Ensuite faire : Data Controls Simple, et taper dans la fenêtre qui s’ouvre :
•LINK 14 CLOSED AT TIME 17
•Cela veut dire que l’organe hydraulique (pompe, vanne, etc…) qui se trouve sur la
conduite n°14 doit se fermer à 17 heures (temps compté depuis le début de la
simulation). NB : Il faut bien respecter la syntaxe.
•Puis observer les sens d’écoulement avant et après17h sur votre réseau. Vérifier
aussi la courbe de variation de niveau dans le réservoir.
On a donc fermer une
vanne dans la conduite
14 à 17h. On voit que
la pompe est arrêtée à
partir de cette heure.
Toutefois la demande
semble trop faible pour
amorcer une baisse
dans le réservoir. 16
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5) La gestion des réservoirs
•Application : test07-bâchebasse-pompe-reservoir-asservissement(niveau)
•Les instructions d’asservissement ont par exemple la syntaxe suivante:
•LINK 14 CLOSED IF NODE 22 ABOVE 2.4
•LINK 14 OPEN IF NODE 22 BELOW 2.3
•Cela veut dire que l’organe hydraulique (pompe, vanne, etc…) qui se trouve sur la
conduite n°14 doit :
se fermer si le réservoir (situé sur le nœud n°22) est au dessus du niveau 2.4m
s’ouvrir si le réservoir (situé sur le nœud n°22) est en dessous du niveau 2.3m
•Il faut penser à s’assurer que le niveau initial est compris dans la fourchette de
l’asservissement. Vérifier ensuite les cycles de marnage dans le réservoir, en réponse
à l’asservissement en niveau introduit.
Avec un asservissement en
niveau, on produit plus
facilement des marnages dans
le réservoir.
Dans le cas idéal, il faut marner
suffisamment en amplitude
avec peu de cycles, pour
réduire les coûts de pompage. 17
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6) Faibles et fortes pressions
• Application : test08-bâchebasse-pompe-reservoir-faibles pressions
•On fait une 2ème extension vers le nord en rajoutant 4 nœuds, (sans
consommation dans 1 premier temps). Les autres caractéristiques
(longueurs de conduite, diamètres, etc..) étant identiques à celles des
nœuds voisins. Les 4 points ayant un dénivelé de 40m. On doit donc
à nouveau modifier la courbe de pompe. On propose (H,Q)=(80m,
48l/mn). Lorsque les nœuds de l’extension « Est » consomment (de
0h à 12h) les points de la nouvelle extension n’ont pas assez de
pression. Puis de 13h à 24h, les nœuds du nord ont des pressions
suffisantes voire élevées (cf. figures en page suivante).
Les valeurs guides pour un fonctionnement correct sont les suivantes:
2 < P < 6 bars
0.1 < V < 3 m/s
0.1 < Cl mg/l (qualité).
Borne incendie : 60 m3/h (pendant 2 h) sous 1 bar de
pression. 18
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6) Faibles et fortes pressions
Illustration de pressions insuffisantes à 5h (gauche), et correctes à 20h (droite).
• Application : test09-bâchebasse-pompe-reservoir-Vanne-TOR
•On testera ensuite le fonctionnement d’une vanne TOR (tout ou rien)
qui pour le logiciel, n’est rien d’autre qu’un tronçon de conduite. On
casse une conduite, pour introduire un nœud (attention à mettre la
bonne altitude) et 2 conduites de part et d’autre ayant les mêmes
caractéristiques qu’auparavant. On pourra ensuite, mettre des
instructions d’asservissement temporelle (ou de contrôle) du type
ouverture-fermeture à une heure donnée.
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7) Les surpresseurs
• Application : test12b-bâchebasse-pompe-reservoir-Vanne-Surpresseur
• Les problèmes de pression de la zone Nord peuvent être résolus efficacement par
l’adjonction d’un surpresseur. On laisse en exercice, le soin de trouver les bons
paramètres pour un fonctionnement correct avec ce nouvel équipement.
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8) Les vannes de régulation
•Application : test10-bâchebasse-pompe-reservoir-Vanne-PRV
•Nous souhaitons à présent étudier le fonctionnement des vannes stabilisatrice aval
(PRV dans le logiciel Epanet). On doit renseigner une « Setting » pression de consigne
(Pcons dans les unités de pression utilisées). La vanne fonctionne de la façon
suivante selon les valeurs de la pression entre l’amont et l’aval:
•Pam > Pcons, c’est le mode actif de la vanne (en régulation afin d’ajuster la
pression sur le nœud aval à la valeur de la consigne, la vanne sera finalement dans un
état de fermeture partielle).
•Pam < Pcons, la vanne se met en ouverture totale.
•Pam < Paval, la vanne se met en fermeture totale (afin de s’opposer aux écoulements
en sens inverse).
•NB : Lorsque la valeur de la consigne est très élevée, la vanne a toute les chances
d’être en mode d’ouverture totale.
Nous avons placé 2 vannes PRV sur les zones Sud de notre exemple. Nous avons eu
quelques difficultés pour mettre en œuvre cet exemple. Comme pour de nombreux
logiciel, il ne faut pas s’étonner quand parfois les choses ne fonctionnent pas comme
elles devraient. Le grand conseil en modélisation porte sur la ténacité, et la
persévérance, en s’efforçant de contourner rationnellement le problème posé. Dans le
cas présent, l’exemple est devenu fonctionnel en changeant les unités de débit.
Passage de l/min à l/s. On peut étudier plus en détail les conséquences de ce
changement, et analyser aussi l’influence des valeurs de la consigne. 22
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8) Les vannes de régulation
On peut apprécier le rôle des vannes PRV (stabilisatrice aval) placées sur les conduites
n°28 et n°29. Lorsque la pression est inférieure à la consigne ici égale à 30m, les
vannes sont inactives (donc ouverture totale, figure de gauche). Pour des pressions
supérieures à 45m (en rouge sur la figure de droite) les vannes passent en mode actif
(ouverture partielle afin de stabiliser en aval à 30m, couleur jaune).
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8) Les vannes de régulation
• Application : test11-bâchebasse-pompe-reservoir-Vanne-PSV-Achat-d-Eau
•On a vu précédemment que les nœuds de la zone Nord avaient des problèmes de
pression entre 0h et 12h. On va leur mettre des demandes de 1 l/min sur cette plage
horaire (le problème devrait alors s’aggraver) puis simuler la situation d’un achat à un
syndicat voisin. Sur le nœud extrême, on va mettre une injection d’eau (par une
demande négative de -6 l/min), puis disposer un stabilisateur de pression amont
(Vanne PSV dans le logiciel Epanet). Précisons comment fonctionne cette vanne. On
doit renseigner une « Setting » pression de consigne (Pcons dans les unités de
pression utilisées).
•Pav < Pcons, c’est le mode actif de la vanne (en régulation afin d’ajuster la pression
sur le nœud amont à la valeur de la consigne, la vanne sera finalement dans un état
d’ouverture partielle).
•Pav > Pcons, la vanne se met en ouverture totale.
•Pav > Pamont, la vanne se met en fermeture totale (afin de s’opposer aux
écoulements en sens inverse).
•NB : Lorsque la valeur de la consigne est très basse, la vanne a toute les chances
d’être en mode d’ouverture totale.
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8) Les vannes de régulation
Après de nombreux essais, nous avons pu mettre en place une régulation à 4 bars
(couleur jaune) sur le nœud situé à l’extrême Nord.
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9) Interactions entre réservoirs
• Application : test13-bâchebasse-pompe-2reservoirs-2VannesTOR
•On considère à présent une extension sur la zone Nord, avec le rajout de 6 nœuds
qui vont demander chacun 1 l/min à toutes les heures de la journée (pattern ou profil
de consommation n°3). Cette demande supplémentaire, sur une zone où on a déjà des
problèmes de pression, justifie le rajout d’un 2ème réservoir. On prendra pour aller vite,
des caractéristiques proche du premier réservoir, et on simplifiera les calculs en
imposant une pression initiale de Pini=2mCE.
• Application : test14-bâchebasse-pompe-2reservoirs-2VannesTOR-Optimiz
•Les vannes TOR seront ensuite asservies en temps, pour améliorer la gestion du
réseau. De même, on doit aussi régler les plages de fonctionnement de la pompe, afin
de réaliser des économies d’énergie.
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10) La chloration
Application : test15-bâchebasse-pompe-2reservoirs-2VannesTOR-Qualité-age
•Il y a 3 options dans le module qualité : Chemical pour étudier par exemple la
chloration, Age pour les temps de séjour des particules d’eau dans le réseau, et
Trace, pour évaluer le rayon d’influence d’un réservoir. Pour l’option Age,
faire : Data Options Age. Il faut ensuite demander à visualiser la variable « age» sur
les nœuds et la vitesse dans les conduites. Logiquement, les eaux les plus
« récentes » sont celles situées près de la station de pompage.
•Pour l’option Trace, il faut préciser le nœud (réservoir) que l’on souhaite tracer (suivre).
Les résultats sont donnés pour un nœud, en pourcentage d’eau issu du point tracé.
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10) La chloration
Avant de poursuivre, nous donnons ci-après quelques fonctionnalités très utiles du logiciel
Epanet :
Pour faire défiler le temps de simulation, faire Browser Map puis le bouton PLAY.
Il est souvent utile de changer les paramètres de calcul sur toute une zone; faire :
Edit Select Region (fermer avec le clic droit) puis faire: Edit Group edit
Une option également très intéressante porte sur la possibilité de faire une requête, faire :
View Query Find Links with (diameter above 100 mm)
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10) La chloration
Il est conseillé de lancer l’option Trace avant la chloration afin d’avoir une idée claire de la zone
d’influence du futur point source. Ainsi, après avoir augmenté les consommations moyennes sur
les 3 zones d’un facteur 10, on peut voir les réservoirs Nord et Est ont encore peu d’influence, et
l’eau vient essentiellement de la zone Sud.
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10) La chloration
•Application : test17-bâchebasse-pompe-2reservoirs-2VannesTOR-Qualité-Chloration
•Pour injecter du chlore dans le réseau, il faut faire: Data Options Chemical. Puis
aller sur un réservoir (ou une bâche) et faire : Source Quality, puis dans la fenêtre qui
s’ouvre, mettre une valeur (exemple 10 mg/l) ainsi qu’un pattern (profil temporel) en cas
de besoin. Il faut également renseigner les constantes des réactions de disparition du
chlore dans les conduites et sur les parois. On prendra les valeurs suivantes :
Options Reactions Global bulk = -0.1 et Global wall = -0.5. Nous considérerons que
la dégradation du chlore est plus rapide sur les parois. En revenant sur le nœud
source, on peut aussi parfois renseigner « Initial quality », lorsqu’on souhaite gagner du
temps sur la mise en place du chlore dans le réseau.
•Enfin, on signalera encore des « buggs » possibles qui nous ont obligés à changer à
nouveau les unités de débit. l/s plutôt que l/min.
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EXERCICE
On souhaite simuler le comportement hydraulique d’un ensemble de trois petits villages, en
testant différentes conditions de fonctionnement. La distance d’un village à l’autre est d’environ
3 Km, et la consommation des habitants est de 200 l/hab/jour.
Il y a 2000 habitants dans le premier village situé le plus à l’Ouest. L’altitude moyenne est de
0m. On placera 15 nœuds de calcul, dont 1 pour le réservoir d’alimentation et un autre pour
une borne à incendie. On dispose d’un plan d’eau, et d’une station de pompage pour le service
en eau potable des habitants.
Pour le troisième village situé au nord, l’altitude moyenne est de 80m et les 1000 habitants sont
desservis par gravité à partir d’une source d’eau potable présente sur les hauteurs. On placera
10 nœuds de calcul dont un pour la réserve à incendie.
Scénario n°3: Sur le scénario précédent, on rajoute une option qualité en étudiant les
conditions d’une chloration satisfaisante.
Pour les 3 scénarii, il est demandé de tester le fonctionnement du réseau en condition
d’incendie. On imposera alors la demande appropriée sur le nœud prévu à cet effet, et on
étudiera les répercussions sur la courbe de pression en quelques points.
NB: Les solutions proposées doivent faire un bon compromis entre efficacité technique et
considérations économiques (coûts estimés).
NB: Le travail est à rendre sous la forme d’un compte rendu qui repose le problème à résoudre
et synthétise les résultats et observations (joindre les fichiers résultats après les avoir exportés
depuis Epanet, ou faire des copies écran pour illustrer l’argumentation). 32
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CONCLUSION
Pour ces raisons des compléments de cours et parfois un travail de longue durée
seront nécessaires pour atteindre un bon niveau de compétence.
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