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SOMMAIRE
Introduction
Biographie
La sociologie wébérienne et la sociologie de Durkheim
La sociologie compréhensive
La science de la culture
La neutralité axiologique
L’ideal type
La causalité
La rationalisation
Le capitalisme
La sociologie de la religion
L’impact de la sociologie de weber sur le monde : ses
ouvrages
Conclusion
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INTRODUCTION
La diversité apparente des objets que Max Weber étudie et le
caractère déconcertant d’une pensée qui échappe aux alternatives
épistémologiques et philosophiques fixées par un siècle d’histoire des
sciences humaines. Écartant ces alternatives, le présent ouvrage
propose une lecture transversale qui éclaire les unes par les autres les
positions épistémologiques de Weber et ses études concrètes. Ce
chassé-croisé permet de dégager le programme de la « sociologie
compréhensive » : un comparatisme combinant les échelles
d’analyse, dont l’objectif est de distinguer les « conduites de vie » et
de peser l’importance relative des différentes « puissances » qui leur
donnent forme (logiques économiques et politiques, règles juridiques,
éthiques religieuses). Ce comparatisme est travaillé par une
ambivalence, que condense la notion de « rationalisation ».
Reconnaître et résoudre cette ambivalence permet d’adapter le projet
wébérien au traitement des questions de notre époque
BIOGRAPHIE
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Max Weber, de son vrai nom Karl Emile Maximilian Weber, né le 21
avril 1864 est un sociologue et économiste allemand initialement
formé en droit.
Alors de son enfance, il s’ennuyait à l’école et avait peu de contact
avec les enfants de son âge, il passait son temps à lire les auteurs
comme Kant, Cicéron, Machiavel… cela témoignait déjà de
l’intelligence qu’avait le petit Max. ainsi après l’obtention de son
baccalauréat, il s’inscrivit en droit à la faculté d’Heidelberg où il
suivait en plus des cours de droit, des cours en histoire, en théologie
et en philosophie.
En 1889, il obtint un doctorat en droit sous la direction du Pr Levin
Golchmitt avec pour thèse « le développement des sociétés
commerciales en nom collectif dans les cités italiennes au moyen
âge ». Deux ans plus tard c’est-à-dire en 1891, il achevât sa thèse
d’habilitation qui lui conférât la qualité de professeur d’université
sous le thème : l’importance de l’histoire agraire romaine pour le
droit public et privé.
En 1893 il fut nommé comme professeur d’histoire de droit romain et
de droit commercial à la faculté de Berlin. La même année il se mariât
avec Marianne Schnitger, une parente de sa mère. En 1994 il fut
nommé à une chaire d’économie politique à l’université de Fribourg
où il prononça sa leçon inaugurale en mai 1895 intitulée « l’Etat
national et la politique économique » qui fait sensation car Weber à
travers elle, exprima de façon enflammée son nationalisme soutenant
l’impérialisme allemand.
En 1897 quelques mois après le décès de son père avec qui il avait
auparavant rompu suite à une violente dispute, il fut atteint d’une
grave dépression nerveuse qui le conduira à arrêter ses activités
durant 5ans. Ainsi 1903, il réoriente ses recherches vers la sociologie.
En 1909 il fonda la 1ère société allemande de sociologie.
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En 1918 ayant refusé la défaite de l’Allemagne et appelant à la
résistance, Weber fit partie de la délégation allemande qui signa le
traité de Versailles. Egalement il fit partie du comité charger de
rédiger la nouvelle constitution du Reich allemand. La même année il
contracta une grippe qui le conduira à la mort 14 juin 1920. Ainsi
avec lui finit la 1ère génération philosophique puisque Emile Durkheim
et Georg Simmel s’en étaient allés bien avant lui.
LES FONDEMENTS DE THEORIE COMPREHENSIVE
-E. DURKHEIM ET WEBER : UNE DIFFERENCE D’APPROCHE
Avec Émile Durkheim, Max Weber est considéré comme le père fondateur de
la sociologie moderne. Chacun illustre une tradition sociologique opposée.
Max Weber arrive à rendre ses interprétations crédibles soit par opérations
rationnelles, soit en suscitant l’empathie.
Pour Weber, le social est constitué d’activités orientées significativement,
subjectivement et activement en fonction d’autrui. Lorsqu’une activité sociale
a un sens propre pour une personne singulière, il s’agit du sens subjectif de
l’activité. Pour comprendre la structure sociale, il faut dé substantifier les
institutions pour en dégager les agents singuliers.
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En deuxième lieu, La sociologie selon Weber doit comprendre, puis
expliquer, l’action sociale. Elle s’intéresse aux actions sociales et se demande
quel sens donnent les acteurs à leurs actions, pour ensuite expliquer pourquoi
tel sens a conduit à telle ou telle action. Weber parle d’action sociale pour
désigner un comportement humain orienté vers autrui, auquel l’acteur donne
un sens. La réalité sociale ne peut s'expliquer uniquement par des liens de
causalités comme c'est le cas dans le domaine des sciences naturelles. Weber
postule que la sociologie, l'histoire et l'économie sont des « sciences de la
culture ». Elles doivent être étudiées selon une méthode propre. Pour
Durkheim, à la différence de Weber, les faits sociaux doivent être analysés
comme des choses, c'est-à-dire sur le modèle des sciences de la nature
Une opposition classique entre Durkheim & Weber sur la méthode. Mais une
volonté commune d’établir la sociologie théorique et empirique qui permet
de réconcilier les approches.
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être comprise comme une démarche en trois étapes : la
compréhension, l’interprétation et l’explication du fait social.
Selon Weber, le monde social est une agrégation d’actions sociales,
qui représentent des comportements humains auxquels l’acteur
attribue un sens subjectif. Ces actions sont guidées par les intentions
et attentes de l’acteur. La dimension sociale d’une action implique
qu’un comportement doit être orienté vers un ou plusieurs autres
individus.
Phase compréhensive :
Phase interprétative :
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neutralité axiologique (second outil de distanciation), qui consiste à
ne pas émettre de jugement ni de hiérarchisation des valeurs.
Dès que l’extériorisation est effectuée grâce à ces deux outils de
distanciation, le chercheur va pouvoir élaborer des concepts tirés de
ses observations. Néanmoins, ces observations étant issues du monde
social, lui-même composé d’une infinité de faits, elles sont donc d’une
complexité difficilement déchiffrable. Weber recourt donc à un autre
principe méthodologique, l’idéal-type, pour faciliter la lecture du réel.
Il s’agit alors de concevoir des catégories d’analyse isolant les traits
les plus fondamentaux, distinctifs et significatifs d’un phénomène
social. Attention, il ne s’agit pas de faire des moyennes mais bel et
bien d’une exagération de certains traits significatifs d’un fait social,
de créer une utopie qui n’existera jamais à l’état pur dans le monde
réel mais qui aide le chercheur à désenchevêtrer le monde social.
Par exemple, dans ses travaux sur la formation de l’Etat, Weber
cherche à expliquer le rôle de la domination de l’Etat sur ses « sujets »
grâce à son outil bureaucratique. Pour expliquer cela, il définit trois
idéaux-types de domination : le premier idéal-type est celui de la
domination charismatique. Dans ce cas, la domination repose sur le
charisme d’une personne (et non sur les règles ou les lois), comme par
exemple Che Guevara ou Jésus. Le deuxième idéal-type de
domination est la domination traditionnelle, qui repose sur la
soumission et la croyance en la tradition. On peut retrouver celle-ci
notamment dans des communautés religieuses. Enfin, la domination
légale rationnelle, repose sur la croyance en la légitimité des
règlements et de ceux qui les exercent. Pour Weber, la forme la plus
pure de la domination légale-rationnelle serait la bureaucratie
étatique. En effet, les fonctionnaires
Leur permettent d’exercer des fonctions de domination. Le système
bureaucratique est hiérarchique, basé sur les qualifications et sur
l’impersonnalité de l’accomplissement de la tâche : n’importe quelle
personne compétente peut donc exercer cette tâche. L’Etat moderne
repose sur cette forme de domination. Il est important de rappeler
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que, bien que certains cas tendent vers l’idéal-type (on y retrouve des
caractéristiques marquantes), jamais un de ces trois types de
domination ne se manifeste sous sa forme la plus pure dans la réalité.
Phase explicative :
L’EPISTEMOLOGIE WEBERIENNE
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-LES SCIENCES DE LA CULTURE
Weber est un représentant important de la tradition allemande
dualiste et antipositiviste à partir de laquelle s'est construite la
sociologie allemande. À l'opposé de la tradition positiviste,
dominante alors en France, pour qui il y a unité des méthodes
scientifiques, la tradition allemande, dominée par l'herméneutique,
s'est construite sur l'opposition entre les sciences de nature et les
sciences de la culture, en insistant sur la spécificité de l'action
humaine. Ainsi, alors que pour Durkheim la sociologie doit s'établir
sur des méthodes propres, mais fondées sur les sciences de la nature,
Weber pense que la sociologie, tout comme l'histoire, fait partie des «
sciences de la culture ». Pour Weber, ces sciences sont trop éloignées
des sciences de la nature pour qu'elles puissent s'inspirer de leurs
méthodes. En revanche, l'économie politique, elle, se caractérise par
une méthodologie inspirée des sciences de la nature.
I) La neutralité axiologique :
-L’IDEAL TYPE
Qu’est-ce qu’un idéal type ?
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l’instar de Platon, l’idéal type est une concrétisation immanente au
monde des faits variables et éventuelles.
Le type idéal transcrit l’horizon de son penseur créateur. C’est un
modèle de clarté et d’évidence donc weber nous fournit un véritable
outil pour étendre le sujet de réflexion et améliorer sa compréhension
weber le prouve
« On obtient un idéal type en accentuant unilatéralement un ou
plusieurs points de vue et en enchaînant une multitude de
phénomènes isolés, diffus et discrets, que l'on trouve tantôt en
grand nombre, tantôt en petit nombre, par endroits pas du tout,
qu'on ordonne selon les précédents points de vue choisis
unilatéralement pour former un tableau de pensée homogène. »
-LA CAUSALITE
LA RATIONALISATION
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Dans l’’ouvrage qu’avait écrit Max Weber en 1905 et qui s’intitulait
« L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme » Il avait visé deux
thèmes, ceux due la religion et l’économie. Il essayait en tant que
sociologue d’expliquer l’effet qu’avait la religion sur l’économie.
D’abord, il faut évoquer un certain mot-clé, celui de l’Ethos, un mot
latin qui signifie la manière de d’être, que ce soit des sentiments, des
habitudes, tout ce qui définit la personne.
LE CAPITALISME
Pour Max Weber, le capitalisme moderne, c'est-à-dire le capitalisme
d'entreprises fondées sur l'utilisation rationnelle du travail libre (du
salariat), est apparu en Occident grâce à un ensemble de
préconditions structurelles : en particulier, la prés...
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Âge en Europe occidentale), mais aussi dans l'Antiquité et dans
d'autres civilisations. Pour Weber, l'action économique de type
capitaliste n'est pas le propre du monde moderne : le capitalisme se
retrouve à d'autres époques et dans plusieurs cultures.
Ce qui fait la spécificité des sociétés modernes selon Weber est
l'émergence d'un type particulier d'activité capitaliste : le capitalisme
moderne (industriel). Le propre du capitalisme moderne tient au fait
qu'il accumule les profits en exploitant le travail de salariés libres (ils
ont signé un contrat) au sein d'entreprises où ce travail est organisé
rationnellement. Le capitalisme moderne s'éloigne d'autres formes de
capitalisme dit traditionnels, comme la quête de butin par exemple.
Le capitalisme moderne est donc fondé sur le travail de salariés
dirigés, de façon rationnelle, par des entrepreneurs, au sein
d'entreprises qui sont organisées bureaucratiquement. C'est par
l'utilisation de ce travail que les entrepreneurs cherchent à dégager
un profit, et ainsi à accumuler du capital. Cette forme d'organisation
économique est, pour Weber, la forme spécifique de la production
économique de l'époque qu'il étudiait.
Il existe pour Weber plusieurs conditions à l'émergence de ce
capitalisme moderne, conditions qui en Occident sont arrivées à un
niveau jamais atteint ailleurs : la séparation de l'entreprise et du
ménage, l'organisation rationnelle de l'entreprise, la comptabilité
rationnelle et le travail libre.
En employant une approche sociologique, Weber tente de démontrer
qu'une conduite de vie religieuse spécifique a rendu possible
l'émergence du capitalisme moderne. Il utilisera entre autres
exemple, des maximes utilisées par Benjamin Franklin.
Alors que Marx considère que le capitalisme moderne résulte avant
tout de l'évolution des infrastructures (ou "modes de production"),
Weber estime qu'il découle d'une profonde mutation dans la
mentalité bourgeoise .
LA SOCIOLOGIE DE LA RELIGION
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Dans l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Confucianisme,
et Taoïsme, Hindouisme, bouddhisme, le judaïsme antique, Max W
développe une véritable sociologie De la religion. Le sociologue M
weber écrivant un recueil De texte sur ce thème, sociologie de la
religion.
Les trois thèmes au quels il s'intéresse sont :
- La portée des idées religieuses sur les activités économiques
- Le rapport entre hiérarchies sociales et idées religieuse.
- Les caractéristiques spécifiques de la civilisation occidentale.
Son objectif était de trouver une explication aux évolution différente
de culture occidentale et orientale.
Après ses recherches, M weber en vint à penser que Les idées
religieuse puritaines (est plus largement chrétiennes) avaient eu une
portée considérable sur le développement du système économique en
Europe et aux état unis, mais fit remarquer qu’elles n’avaient pas été
les seules causes du développement.
Les autres facteurs remarquables signalés par M weber sont :
- La rationalisation de la recherche sciatique.
- Les progrès conjoints de la mathématique, de l'enseignement
universitaire et du droit, et l'esprit de l'entreprise.
Et Le sociologue Max weber conclut en écrivant que l'étude de la
sociologie De la religion doit nous conduire à une meilleure
compréhension d'un des aspects de la civilisation occidentale
L’IMPACT DE LA SOCIOLOGIE WEBERIENNE SUR LE MONDE : SES
ŒUVRES
On propose une synthèse sur la définition par Max Weber des visions
du monde et sur les différentes manières dont selon lui elles influent
sur la formation des groupements sociaux. Il s’intéresse plus
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particulièrement à leur puissance de conservation ou d’évolution, à
l’évolution historique et au changement social. Il aborde, pour finir,
l’analyse que nous donne Weber d’une époque, la nôtre, dans
laquelle les visions du monde ont perdu une bonne partie de leur
importance première. Les sociétés sont-elles besoin de « visions du
monde » ? Et lorsque celles-ci s’étiolent massivement, en résulte-t-il
des conséquences significatives ?
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parti démocrate allemand récemment créé dans le sillage de la
révolution allemande et afficha alors des positions plus modérées, on
ne peut en faire un démocrate, un libéral, voire encore moins un
proche du socialisme, malgré son intérêt évident pour Karl Marx.
CONCLUSION
En définitive, il faut dire que Max weber fut un grand homme, un
sociologue avéré de son état. Toutes ses interrogations portaient
notamment sur les changements opérés au sein de la société. Il
aborda plusieurs thèmes parmi lesquels l’on peut citer la
bureaucratique, la religion, le capitalisme etc. on pourrait donc dire
qu’on doit à ce dernier une analyse complexe sur certains concepts de
la vie en société. Mais qui est ce dernier ? il s’agit de celui la même
qui disait : « ne peut s’interroger sur le sens de l’univers que celui qui
est capable de s’étonner devant la marche des évènements »
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