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L’objectif de ce chapitre est de donner une vision générale sur les différentes sources de
financement à long terme permettant à l’entreprise (privée ou publique) de puiser les capitaux dont
elle a besoin afin de financer ses investissements.
Donc, la question qui se pose est de savoir comment l’entreprise va couvrir son besoin de
financement d’investissement.
Pour financer son investissement, on distingue deux grandes catégories de sources de financement :
les sources de financement internes à l’entreprise et les sources externes.
A cette distinction classique s’ajoute une troisième catégorie comprenant les modalités particulières
de financement comme les crédits fournisseurs, le crédit-bail ou leasing qui se rangent en général au
niveau des sources externes.
Nous détaillons ci-après les sources de financement internes, externes puis les modalités
particulières de financement.
1.1.Autofinancement :
L'autofinancement suppose la mise en réserve des résultats et c'est cette accumulation de réserves
qui permet d'autofinancer la croissance. Pour les actionnaires, il s'agit d'un arbitrage - raisonnement
par options - entre les revenus distribués et l'augmentation de la valeur de l'entreprise via
l'augmentation des fonds propres.
1.2.Cession d’Actif :
Elle s’agit d’une opération à titre exceptionnel et non courant qui consiste à céder des actifs,
généralement la cession d’un actif est traduite par l’achat le renouvelant.
Cette vente génère soit une moins-value ou une plus-value, dans ce cas (plus-value), l’entreprise
paye l’impôt.
Lorsqu’une firme est demandeur de liquidité pour financer son cycle d’investissement, elle se tourne
vers le marché financier.
L’entreprise peut émettre ses actions sur le marché financier est avoir immédiatement de liquidité.
Un emprunt sur le marché financier contracté par une firme signifie qu’un obligataire (entreprise)
prête des fonds (obligations) en contrepartie d’un revenu : intérêt, soit à taux fixe ou variable.
Marché des titres à court terme, appelé aussi marché des titres négociables, ouvre la possibilité aux
agents ont besoin de liquidité de se financer grâce à l’émission de certains titre : on parle de billets
de trésorerie pour les entreprises.
Le recours à la banque et aux crédits bancaires est le plus reconnu chez les agents, ils sont appelés
indivis parce qu’ils sont contractés auprès d’un seul prêteur. Ce type d’emprunt nécessite une
garantie et il est généralement spécialisé.
Notons que l’estimation du coût du capital est un coût qui n’est pas facile à déterminer, que le coût
de la dette étant donné que l’ensemble des données propre à une dette sont connus au préalable.
Or, il existe plusieurs visions (la vision théorique, la vision comptable et la vision financière) d’estimer
le coût d’un capital, nous les développons ci-après.
Vision théorique :
Sur le plan purement théorique, le coût des différentes sources de financement est le même.
Vision comptable
Le comptable considère que le coût de capital impact, implicitement, les comptes de la société :
Vision financière :
Dans cette rubrique, c’est l’agent financier qui estime le coût du capital en fonction du marché
financier :
En pratique, les entreprises se basent sur la vision comptable moyennant ce qu’on appelle le modèle
actuariel, et ce pour estimer le coût du capital.
Ce modèle est en principe actualise tous les flux avec un taux unique c-à-d qu’il rend une somme
actualisée de fonds égale à celle des sorties de fonds.
Taux d’actualisation :
t = 0 ;
V0 : sa valeur après prise en compte des frais ou d’une prime éventuelle ;
at : annuités ;
L’évaluation du coût des dettes (k’) (ex : emprunt bancaire, emprunt obligataire) est plus facile que
celui des capitaux propres car il s’agit d’un coût explicite que l’on peut approcher facilement avec le
modèle actuariel.
1. Coût de la dette :
Avec ce modèle actuariel, l’estimation du coût de la dette est plus facile ; tout ce qu’on a besoin
pour le calculer est la nature de l’échéancier de remboursements et le taux d’intérêt.
Les flux à considérer sont les annuités (a1........ aNF) et le crédit d’impôt annuel obtenu grâce aux
charges financières.
Pour estimer le coût des du capital social et arriver au coût des capitaux propres, on se réfère à la
relation suivante ;
Avec ,
Cas où les dividendes sont constants K=D/P0 mais en pratique on note K=D/P (avec P
le cours moyen de l’action).
Cas où les dividendes augmentent avec un taux K=(D1/P0)+g avec g, taux prévisible de
de croissance constant croissance annuel des dividendes (g < k), et on
peut remplacer P0 par P qui est toujours le
cours moyens de l’action.
A noter, pour les entreprises ne font pas appel à l’épargne publique, le coût des capitaux propres est
estimer en fonction du revenu des dirigeants, de la valeur de l’entreprise aussi bien du taux annuel
d’augmentation des revenus futurs.
In fine, on a commencé avec la vision théorique qui suppose que le coût des différentes sources est
le même. Pourtant, il n’est pas identique à cause de l’asymétrie de l’information (théorie de
Modigliani).
Bibliographie :