Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Vu sur: http://conseils.xpair.com/
XPair.com - Page 1 / 40
SOMMAIRE
2 - FAQ........................................................................................................................... 11
Les cuisines professionnelles, désormais très spécialisées, sont devenues des locaux
de travail spécifiques pour lesquels les contraintes sont importantes et particulières
notamment en ce qui concerne le traitement de l'air.
La ventilation de ces locaux de travail et de production est d'une manière majeure car
elle influe directement sur le confort des utilisateurs et par voie de conséquence sur leur
efficacité et productivité. De plus, les systèmes de ventilation étant liés à des extractions
de zones chaudes ou polluantes, les consommations d'énergies sont importantes et
peuvent peser lourd en termes de bilan d'exploitation. Un bilan des besoins est donc
plus que nécessaire pour analyser la solution la plus appropriée en termes de coût
global : coût d'investissement + coût de fonctionnement, incluant énergie et impact sur
les utilisateurs.
Zoom sur la ventilation basse consommation : ventiler une cuisine demande une
quantité d‟air neuf importante, d‟où des besoins en chauffage prépondérants quand on
sait que le taux d‟air neuf peut atteindre 100 volumes/heures. L‟air chaud étant aussitôt
rejeté à l‟extérieur. La seconde avant son rejet extérieur cet air est encore plus chaud du
fait de la chaleur des équipements de cuisine, il est très humide et gras. La hotte à
induction et le plafond filtrant apporte déjà les premières réponses. Cependant eu égard
à la contrainte réglementaire (RT 2012, bâtiment BBC, …), il est néanmoins nécessaire
d‟investir dans des systèmes de récupération d‟énergie sur l‟air extrait ou autre, fiables
et désormais disponibles sur le marché.
Ensuite, le traitement d'air doit apporter un minimum de confort dans ces zones de
travail : courants d'air maîtrisés, zones chaudes bien extraites, …
Enfin, une conception experte de la solution de traitement d'air doit être pensée pour le
respect des conditions d'hygiène très souvent appelées " marche en avant " et qui
partent du principe simple que les zones dites chaudes et à polluants doivent être
extraites et que l'air frais doit être introduit dans les zones de préparations froides.
Le confort “Hygrothermique”
Il est considéré comme acceptable, dans une cuisine, les conditions de température
suivantes : 20 °C en hiver, 28 °C en été (un écart de 6 °C max. avec l‟extérieur).
Une humidité relative tolérée jusqu‟à 70 % avec une augmentation du poids d‟eau
dans l‟air de 5 g/kg d‟air sec entre l‟air introduit et l‟air ambiant.
Une introduction d‟air à faible vitesse < 0,5 m/s (0,3 m/s dans les zones froides).
La diffusion d‟air à basse vitesse ou laminaire est recommandée afin d‟éviter de
perturber l‟évacuation des polluants.
Un taux de renouvellement maximum conseillé de 40 à 50 Vol/h.
Niveau sonore dans l‟ambiance : l‟article R232.8.1 du code du travail considère comme
limite sonore un Lp = 85 dBA, il est conseillé de ne pas dépasser 65 dBA qui est déjà
une valeur élevée.
Conception type
1. Choix du capteur :
Hotte haute efficacité dite « triple flux » (hotte à extraction, induction et compensation).
6. Régulation et pilotage :
Il s‟agit d‟un poste primordial qui doit être pensé comme une offre système. De sa bonne
interaction avec le matériel de ventilation, dépendent la synchronisation des vitesses de
rotation des ventilateurs et la régulation des niveaux de température et d‟hygrométrie
nécessaires.
Les feux de cuisine dans les ERP à l‟aplomb des fourneaux sont imputables à des
surchauffes d‟huile qui s‟enflamme lors des cuissons. Ce système de détection et
d‟extinction apporte une solution simple. Le concept autonome d‟action est intéressant.
L‟obligation réglementaire dans les ERP est également à rappeler.
Le nettoyage des filtres est obligatoire une fois par semaine ; le nettoyage des conduits,
lui, est obligatoire une fois par an (article GC 18). Les filtres à chocs sont plus
recommandés que les filtres à tricot métallique, dans la mesure où l'encrassement est
moins important sur un filtre à chocs. La perte de charge sur les filtres à chocs reste
constante malgré leur encrassement (pour des questions d'équilibre des débits d'air). Le
filtre à choc se nettoie facilement au lave vaisselle. Le nettoyage des filtres à tricot se
fait avant tout par trempage pour désagréger les graisses.
Tout dépend de la classification du local, qui souvent est classé comme local de
production et non pas comme local de travail. Dans ce cas, la RT, ne s'applique pas.
Par contre, si le BE le classe comme local de travail, la RT s'applique et il faut prendre
en compte tous les termes de RT , comme par exemple la non occupation en périodes
creuses …
Ce système est particulièrement utilisé en plafond filtrant, mais peut être utilisé en hottes
à la condition que ces hottes soient fabriquées avec une étanchéité totale pour éviter
tous risques de fuite d'eau.
Le traitement des odeurs par filtres à charbons actifs est souvent limitatif. Quelles
autres solutions alternatives et efficaces existe-t-il ?
Il existe des systèmes dits OLFACTYS, dont le but est de supprimer et de détruire les
odeurs par diffusion et par micronisation d'un bio destructeur permettant le traitement à
la source des mauvaises odeurs issues des effluents gazeux.
Ces nouveaux systèmes sont particulièrement efficaces. Ils nécessitent un suivi des
produits destructeurs régulier et peu fréquent. Les produits à base de charbon actifs
quant à eux requièrent un renouvellement fréquent et très irréguliers dans le temps.
Est-ce exact que les coûts énergétiques liés au traitement de l'air dans une
cuisine professionnelle représentent 30% du coût global ?
Eu égard aux débits engagés dans une cuisine professionnelle, est-il intéressant de
refroidir l'air neuf pour le confort des occupants ? Et quelles températures de confort été
et hiver sont recommandées ?
Les critères de confort dans une cuisine professionnelle sont les suivants :
Dans une cuisine professionnelle, le confort passe par le confort des hommes. Le type
de matériel installé en traitement de l'air est déterminant dans l'atteinte ou non de ces
critères.
Ces critères de confort sont importants pour la qualité du service et des préparations.
Les rendements s'en trouvent donc fortement influencés, l'absentéisme est également
influencé par les conditions de travail.
L'installation d'une hotte à induction permet une économie de 30% sur les débits d'air
extraits.
De plus, elle permet de faire une compensation d'air (tempérer et réchauffer) au niveau
même de la hotte, ce qui procure des conditions de travail optimales pour le personnel.
Concernant le transfert, en effet, la hotte à induction favorisera un transfert mécanique
minimum entre les pièces nobles et les pièces techniques. Ces hottes à induction
permettent une compensation, directement en façade de hotte. En résumé, on peut se
satisfaire d'une hotte à induction pour régler les équilibres des flux. Pas nécessité de
recourir à un autre mode de compensation.
Quid des conduits après les filtres des hottes ? Quels sont les usages pour
assurer leur entretien ?
Les conduits doivent être munis de trappes d'accès tous les 3 ml maximum pour assurer
le nettoyage.
Ils sont obligatoirement nettoyables une fois l'an ; voir deux fois par an.
La méthode dite à plafond est une méthode qui permet de faire évoluer le plan de travail
sans avoir à modifier les points de captation. Le plafond amène en outre une qualité et
un très grand confort de travail pour le personnel (éclairage intégré, faible niveau sonore
et possibilité de système autonettoyant des filtres à graisse).
Quel système installer pour les applications spécifiques telles laveries ou four
multi-niveaux ?
Le plafond est vivement conseillé : il permet de capter en tout point de la laverie les
vapeurs d'eau dégagées par les machines industrielles à laver la vaisselle.
Il existe un plafond acoustique spécifique aux usages de laveries industrielles qui a les
mêmes pouvoirs de captation et de rétention de vapeurs d'eau qu'un plafond. Il est en
plus doté d'un matelas acoustique permettant de piéger les nuisances sonores. Cet
isolant est imputrescible.
Quelles sont les méthodes utilisées pour évacuer les polluants générés par la
cuisson ?
Juillet 2011 - XPair.com - Page 14 / 40
Il existe 3 méthodes :
Il existe des systèmes neutralisateurs d'odeurs, de type Olfactys. Ces systèmes peuvent
être utilisés pour tout type de système d'extraction ou de captation. Ils s'installent sur le
réseau d'extraction, compris entre la hotte de captation et le système de rejet à
l'extérieur. Ces systèmes sont composés de fibres végétales imputrescibles traitées et
imprégnées d'agents actifs issus de l'industrie de la parfumerie. Ils sont conformes aux
recommandations IFRA (International Fragrance Association)
Un système appelé Gestion'air permet d'asservir en simultanéité les débits d'air extraits
et compensés d'une cuisine professionnelle en fonction des variations de température
au dessus du plan de travail.
Ce système permet des économies d'énergie sur le débit d'air extrait et compensé. Il
permet l'amélioration du confort acoustique de la cuisine en simplifiant le
fonctionnement de la ventilation par une variation automatique du débit.
Il est conseillé d'utiliser ce principe sur des installations neuves. Il existe en courant
monophasé et triphasé.
3 - ASPECTS REGLEMENTAIRES
- L'article 64-2 révisé du 20 janvier 1983 prescrit les débits d'air neufs minimaux à
introduire en cuisine collective selon le nombre de repas servis simultanément.
La ventilation par portes, fenêtres ou autres ouvrants donnant sur l‟extérieur est admise
:
dans les cabinets d‟aisances si le volume de ces locaux est au moins égal à 5
mètres cubes par occupant potentiel ;
dans les autres locaux à pollution spécifique si, d‟une part, il n‟est pas nécessaire
de capter les polluants au voisinage de leur émission et si, d‟autre part, le débit
d‟air extrait correspondant aux valeurs de l‟article 64 est inférieur à 1
litre/seconde par mètre cube de local.
Section I
Dispositions Générales
Section II
Grandes Cuisines
Article GC 10 :
Ventilation des grandes cuisines isolées
§1. Le système de ventilation naturel ou mécanique doit permettre l‟amenée d‟air et
l‟évacuation de l‟air vicié, des buées et des graisses.
L‟amenée d‟air ne peut être mécanique que si l‟évacuation est mécanique.
§2. Le circuit d‟évacuation de l‟air vicié, des buées et des graisses doit présenter les
caractéristiques suivantes :
a) les hottes ou les dispositifs de captation sont placés au-dessus des appareils de
cuisson et construits en matériaux classé M0 ou A2-s1, d0,
b) les conduits d‟évacuation doivent être métalliques et rigides,
Article GC 11 :
Ventilation des grandes cuisines ouvertes
§1. Le système de ventilation doit permettre l‟amenée d‟air, l‟évacuation de l‟air vicié,
des buées et des graisses ainsi que l‟évacuation des fumées en cas d‟incendie.
Le dispositif d‟extraction doit être mécanique. Lorsque l‟amenée d‟air est mécanique,
son fonctionnement doit être asservi à celui de l‟extraction.
§2. Le système de ventilation doit présenter les caractéristiques décrites au §2 de
l‟article GC 10 complétées par les dispositions suivantes :
a) les ventilateurs d‟extraction doivent assurer leur fonction pendant au moins une heure
avec des fumées à 400 °C,
b) les liaisons entre le ventilateur d‟extraction et le conduit doivent être en matériaux
classés M0 ou A2-s1, d0.
c) les canalisations électriques alimentant les ventilateurs doivent être de catégorie CR
1, issues directement du tableau principal du bâtiment ou de l‟établissement et
sélectivement protégées de façon à ne pas être affectées par un incident survenant sur
un autre circuit.
d) pour assurer l‟évacuation des fumées en cas d‟incendie, le fonctionnement des
ventilateurs doit pouvoir être obtenu par un dispositif à commande manuelle, celle-ci
étant placée à un endroit facilement accessible dans la grande cuisine et correctement
identifiée par une plaque indélébile comprenant l‟inscription « évacuation de fumées ».
Section III
Section IV
Section VII
Entretien et vérifications
Article GC 21 : Entretien
§1. Les appareils de cuisson et de remise en température doivent être entretenus
régulièrement et maintenus en bon état de fonctionnement .
Tous les appareils et leurs accessoires doivent être livrés accompagnés d‟une notice
rédigée en langue française par le fabricant et fournie par l‟installateur à l‟exploitant de
l‟établissement. Cette notice doit contenir explicitement, outre les consignes
d‟installation et d‟entretien courant, la liste des vérifications nécessaires à un bon
fonctionnement de l‟appareil ou du système.
§2. Au moins une fois par an, il doit être procédé au ramonage des conduits
d‟évacuations et à la vérification de leur vacuité. Pendant les périodes d‟activité, les
appareils de cuisson et de remise en température, le circuit d‟extraction d‟air vicié, de
buées et de graisses y compris les ventilateurs et récupérateurs de chaleur éventuels,
doivent être nettoyés chaque fois qu‟il est nécessaire. Les filtres doivent être nettoyés
ou remplacés aussi souvent que nécessaire et, en tout cas, au minimum une fois par
semaine. §3. Un livret d‟entretien sur lequel l‟exploitant est tenu de noter les dates des
vérifications et des opérations d‟entretien effectuées sur les installations et appareils
visés aux § 1 et 2 ci-dessus doit être annexé au registre de sécurité de l‟établissement.
Arrêté du 22/12/1981 :
Arrêté du 22/12/1981
Les ventilateurs d'extraction doivent assurer leur fonction pendant 2 heures à 400°C.
Les canalisations électriques alimentant les ventilateurs doivent satisfaire aux exigences
de l'article EL3 §2.
Le dispositif d'arrêt d'urgence prévu à l'article GC14 ne doit pas interrompre le
fonctionnement des ventilateurs d'extraction.
4. Code du Travail
Décret du 7 décembre 1984
- Article 232.57 : les dispositifs d'entrée d'air compensant les volumes extraits doivent
être conçus et disposés de façon à ne pas réduire l'efficacité des systèmes de captation.
- Article 235.57 : les installations de ventilation doivent être réalisées de telle sorte que
les concentrations dans l'atmosphère ne soient pas dangereuses en aucun point pour la
santé et la sécurité des travailleurs et qu'elles restent inférieures aux valeurs limites
fixées à l'article R 232.55.
5. Arrêtés ministériels
- Arrêté du 12 mars 1976/ 25 juin 1980
Il concerne le renouvellement de l'air dans les locaux à pollution non spécifique (débit
exprimé en m³/h et par occupant). Locaux de restauration:
L'air neuf soufflé dans les locaux doit être pris à l'extérieur sans transiter par d'autres
locaux. Il peut être mélangé à de l'air repris mais sans que cela ne puisse réduire le
débit d'air neuf fixé ci-dessus.
Environnement législatif
Méthode préconisée :
2. La méthode officielle
réglementation RSDT 64-2 révisée le 20 janvier 1983
Cette méthode prescrit le débit d'air neuf minimum à introduire en cuisine suivant le
nombre de repas servis simultanément :
Cette méthode n'est en fait que peu utilisée malgré son caractère officiel.
3. La méthode traditionnelle
Ces hottes d'extraction dites "traditionnelles" utilisent la méthode de la vitesse
d'aspiration FRONTALE et LATERALE.
Cette méthode consiste à calculer le débit en fonction d'une vitesse de passage (V)
dans la surface libre comprise entre le bas de la hotte et le plan de cuisson. La vitesse
conseillée d'entraînement nécessaire à l'évaluation des polluants et notamment des
particules lourdes est de 0,25 m/s.
Cas d’application :
Hotte à extraction seule ou induction et éléments de cuisson à mettre en œuvre connus.
Paramètres et calcul :
- Le calcul du débit est établi à partir des deux formules sensibles et latentes qui
intègrent différents paramètres.
Conclusion :
Cette méthode est plus complexe, car elle nécessite la prise en compte de nombreux
paramètres. Cependant elle se révèle être particulièrement adaptée aux exigences de
performance énergétique. En effet, avec cette méthode, le calcul des débits est
optimisé, de manière à conserver une efficacité de captation, tout en réduisant la
consommation énergétique.
Attention, “Aucune méthode ne permet à elle seule de répondre parfaitement aux
exigences des cuisines professionnelles. Aujourd‟hui, la seule méthode réglementaire
est le RSD 64-2. Le guide VDI 2052 qui n‟a pas de caractère obligatoire est, pour la
profession, la méthode la plus pertinente. Elle nécessite cependant des aménagements
qui seront à prendre en compte par les experts du groupe européen de normalisation,
en cours de constitution lors de l‟édition de ce catalogue dans le cadre du CEN TC 156.
La présence d‟un spécialiste est fortement recommandée pour éviter toute
déconvenue”.
Méthode de calcul
Taux
Éléments Type
d‟induction
de piano de dégagement
conseillé
zone de cuisson peu sensible
Salamandres 50 % Très faibles dégagements
Plaques coup Faibles dégagements
50 %
de feu à induction de polluants et vapeurs
Feu nu 40 à 50 % Faibles dégagements
Marmites 40 à 50 % Dégagements moyens
zone de cuisson sensible
Dégagement
Fours à air pulsé* 20 %
de chaleur important
Fort dégagement
Grills et sauteuses 20 à 30 %
de polluants et chaleurs
Dégagement important
Friteuses 10 à 20 % de vapeur d‟eau, graisses,
odeurs, polluants et chaleur
Gros dégagement de vapeur
Fours vapeur* 10 % instantanée, proximité
du nez de la hotte
* Pour les fours, l‟adjonction d‟une hotte spéciale permettra d‟obtenir la meilleure
efficacité de traitement.
1. Les objectifs
2. L'environnement de la cuisine
3. Méthode de calcul
Cette nouvelle méthode puise ses fondements dans la norme VDI dans le sens où elle
prend en compte le dégagement de chaleur sensible et latente par type d'appareil.
Débit d'extraction :
Avec i le taux d'induction compris entre 10% et 50% défini en fonction de la nature des
appareils de cuisson.
Débit de compensation :
Confort du cuisinier :
Avantages
Rappel
L‟article GC 21 spécifie :
5 - PRODUITS RECOMMANDES
LUMISPACE ODORYS
PYROSAFE
PYROSAFE ODORYS
LAGO
Produit dimensionné jusqu‟à 1 000 repas/jour/ 5 000 litres d‟ECS). Cette solution
apporte 15 % d‟EnR dans le poste eau chaude sanitaire de la consommation
énergétique de la cuisine. Lago permet de réduire jusqu‟à 50 % la consommation
d‟énergie pour produire l‟eau chaude sanitaire et permet de réduire jusqu‟à 60 %
d‟émission de CO2 (relève de chaudière gaz).
KOOX