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CALCUL

CHAUFFAGE CENTRAL

PROJET :
SIEGE CNAS CHLEF
SOMMAIRE

1 OBJET
2 NORMES ET DOCUMENTS APPLICABLES
3 DONNÉES RELATIVES AU PROJET
4 ÉVALUATION DU BILAN THERMIQUE
5 DETERMINATION DES TEMPERATURES DES LOCAUX NON
CHAUFFES
6 DÉTERMINATION DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION
6.1 MUR EXTÉRIEUR 30 CM (EN BRIQUES)
6.2 MUR INTÉRIEUR 10 CM (EN BRIQUES)
6.3 PLANCHER TERRASSE
6.4 VITRAGE
6.5 PORTE DONNANT À L’EXTÉRIEUR
7 ESTIMATION DES DEPERDITION THERMIQUES
7.1 TABLEAU RECAPITULATIF DES BESOINS CALORIFIQUES
& / SELECTION DES RADIATEURS
7.2 CALCUL DES DEPERDITIONS THERMIQUES DE REFERENCE

8 DIMENSIONNEMENT DES ÉQUIPEMENTS DE CHAUFFERIE


8.1 CALCUL DE LA PUISSANCE TOTALE DU CHAUFFAGE
8.2 CALCUL DE LA SECTION DE LA CHEMINEE
8.3 DIMENSIONNEMENT DU RESEAU HYDRAULIQUE CHAUFFAGE
8.4 DETERMINATION DES POMPES CIRCULATRICES
8.5 CALCUL DU VASE D’EXPANSION

ANNEXE 1 : TABLEAU TABLEAU DE CALCUL DU BILAN THERMIQUE


HIVER
ANNEXE 2 : TABLEAU DE CALCUL DES DEPERDITIONS
THERMIQUES DE REFERENCE Dref

ANNEXE 3 : ISOMETRIE DU CIRCUIT LE PLUS DEFAVORISE

ANNEXE 4 : CALCUL DES PERTES DE CHARGE HYDRAULIQUE


1 OBJET

La présente note de calcul a pour objet de :


 Calculer le bilan thermique hiver,
 Dimensionner l’installation du chauffage central : chaudière,
ventilation, chaufferie, pompes calculateurs, vase d’expansion,
 Calcul du réseau hydraulique.
Et ce dans le cadre du projet ‘‘Etude et suivi pour la réalisation d'un GROUPE
SCOLAIRE A o-DAED -MEDEA

2 NORMES ET DOCUMENTS APPLICABLES

- Calcul du bilan thermique hiver : Documents Techniques Réglementaire


Algériennes notamment les fascicules du DTR_C3.2/4

- Calcul de la puissance optimale de la chaudière : DTR_C3.2/4

- Cheminée et ventilation : La norme NBN 61-001 et 61-002

- Calcul du réseau hydraulique : les fascicules du CSTC (Le Centre


scientifique et technique de la construction) notamment : « Dimensionner
les conduites de distribution hydraulique »

- Calcul du vase d’expansion :


 NF DTU 66.11 P1-2 (Tableau : Capacités des vases d'expansion
de circuit de chauffage en fonction du volume de l’installation)

 Guides technique du site EXPERT basés sur les normes AFNOR


(Méthode de calcul d'un vase d'expansion)

3 DONNÉES RELATIVES AU PROJET

Les valeurs indiquées ci-dessous sont extraits du DTRC 3.4 et du


DTR_C3.2/4
 Localisation géographique chlef
 Zone climatique :B
 Altitude : 200 m
 Température extérieure hiver: +3°C
 Température intérieure hiver: 20°C
4 ÉVALUATION DU BILAN THERMIQUE

Les besoins calorifiques d'un local se calculent de la manière suivante :


Les déperditions générales DG

DG = DT+DR
 (DT) (W/°C) représente les déperditions par transmission
 (DR) (W/°C) représente les déperditions par renouvellement d'air

DT=Ds+Dli+Dsol+Dlnc
 (Ds) représente les déperditions surfaciques à travers les parties
courantes des parois en contact avec l'extérieur
 (Dli) représente les déperditions à travers les liaisons
 (Dsol) représente les déperditions à travers les parois en contact
avec le sol.
 (Dlnc) représente les déperditions à travers les parois en contact
avec les locaux non chauffés

Ds=K.S.(Tint-Text)
 K : coefficient de transmission de chaleur global
 S : surface de transfert de chaleur
 Tint : température intérieure du local
 Text : température extérieure de base

Dli=kI x L
 kI représente le coefficient de transmission linéique de la liaison,
 L (en m) représente la longueur intérieure de la liaison
L’évaluation des déperditions par ponts thermiques (à travers les
liaisons) avec l’application de la règlementation en vigueur est un
exercice complexe et qui prend habituellement beaucoup de temps, ces
déperditions peuvent être évaluées à 20% des pertes surfaciques par
transmission à travers les parois, soit :

Dli=0.2 x Ds (chapitre IV DTR C3.2/4)

DR = 0,34 x (Qv + Qs)


 0,34 (en Wh/m3/°C) est la chaleur volumique de l'air
 QV (en m3/h) est le débit minimal d'air neuf (en cas de
fonctionnement normal des dispositifs de ventilation)
 Qs (en m3/h) est le débit supplémentaire par infiltrations dues au
vent

Qs = Ppi x evi
 PPi (m3/h) est la perméabilité à l'air de la paroi
 evi est le coefficient d'exposition au vent affecté à la paroi –tableau
8.6
La perméabilité d'une paroi PPi est donnée par la formule suivante :

PPi = (Poj x Aj)


 Poj est la perméabilité surfacique à l'air de l'ouvrant tableau 7.4
 Aj est la surface de l'ouvrant

5 DETERMINATION DES TEMPERATURES DES LOCAUX NON


CHAUFFES

La température d’un local non chauffé tlnc et calculée par la formule


suivante :
ti−tlnc
Tau =
ti−te

Où :
- ti (en °C) est la température intérieure

- tlnc (en °C) est la température de l'espace non chauffé

- te (en °C) est la température extérieure

- Tau coefficient de réduction de température dans le cas


général

Les valeurs forfaitaires de Tau sont données par les tableaux :


8.4, 8.5 et 8.6 du DTR_C3.2/4.

La valeur de Tau dans notre cas vaut : 0.4 (parois adjacent à


un local non isolé : coefficient K est supérieur à 1,2 W/m2.
°C).

6 DÉTERMINATION DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION

6.1 MUR EXTÉRIEUR 30 CM (EN BRIQUES)

- Enduit plâtre, λ1 = 0,35 W/m.°C r1 = e1 / λ1 = 0,02 / 0,35


= 0,057
- Briques creuses, e2 = 15 cm r2 = 0,30
- Lame d’air, e3 = 4 cm r3 = 0,16
- Briques creuses, e4 = 10 cm r4 = 0,20
- Enduit mortier, λ5 = 1,15 W/m.°C r5 = e5 / λ5 = 0,02 /
1,15 = 0,02
- Résistances superficielles 1/hi +1/he = 0,17

1/K = 0,86 m². °C/W

K = 1,166 arrondi à 1,17 W/m².°C

6.2 MUR INTÉRIEUR 10 CM (EN BRIQUES)

- Enduit plâtre, λ1 = 0,35 W/m.°C r1 = e1 / λ1 = 0,02 /


0,35 = 0,57
- Briques creuses, e2 = 16 cm r2 = 0,14
- Enduit plâtre, λ1 = 0,35 W/m. °C r1 = e1 / λ1 = 0,02 / 0,35
= 0,058
- Résistances superficielles 1/hi +1/he = 0,22

1/K = 0,47 m².°C/W

K = 2,1 W/m².°C

6.3 PLANCHER TERRASSE

- Enduit plâtre, λ1 = 0,35 W/m.°C r1 = e1 / λ1 = 0,02 / 0,35 =


0,057
- Hourdis, e2 = 10 cm r2 = 0,14 (annexe 3)
- Dalle en béton, λ2 = 0,046 W/m.°C r2 = e2 / λ2 = 0,04 /
0.046 = 0,87
- Polystyrène, λ3 = 1,75 W/m.°C r3 = e3 / λ3 = 0,05 / 1,75 =
0,03
- Forme de pente, λ4 = 1,4 W/m.°C r4 = e4 / λ4 = 0,06 / 1,4
= 0,043
- Gravillon, λ5 = 0,58 W/m.°C r5 = e5 / λ5 = 0,05 / 0,58 =
0,086
- Résistances superficielles 1/hi +1/he = 0,22

1/K = 0,963 m².°C/W

K = 0,69 arrondi à 0,7 W/m².°C

6.4 VITRAGE

K = 5,8 W/m².°C

6.5 PORTE DONNANT À L’EXTÉRIEUR


K = 5,8 W/m².°C C

DIMENSIONNEMENT DES ÉQUIPEMENTS DE CHAUFFERIE

8.1 CALCUL DE LA PUISSANCE TOTALE DU CHAUFFAGE

La puissance du chauffage Qdu bâtiment se calcule par la sommation de


toutes les quantités des déperditions de chaleurs des locaux ce qui nous
donne :

Cette puissance sera majorée de 20% puisque la construction du bloc


elle est de type « classe d’inertie forte » (structure en poteaux/poutre,
dalle en hourdis et maçonnerie en briques) ; aussi le réseau de
tuyauterie n’est pas calorifuge et ce selon le DTR_C3.2/4.

8.2 CALCUL DE LA SECTION DE LA CHEMINEE


La section de la cheminée se calcule d’après la hauteur de cette dernière
et la puissance de la chaudière, en utilisant l’abaque ci-dessous extrait
de la norme NBN B61-001 :
Avec une puissance des chaudières de 80.000kcal/h et une hauteur de
cheminée de 6m on aura un diamètre de cheminée de 20 cm.
8.3 DIMENSIONNEMENT DU RESEAU HYDRAULIQUE CHAUFFAGE

Quatre paramètres influencent le dimensionnement des conduites :

 La vitesse,
 Le diamètre,
 Le débit,
 Les pertes de charges.

Pour le dimensionnement, il est possible d'utiliser une méthode théorique


ou une méthode pratique, cette dernière étant basée sur l'utilisation de
tableaux ou d'abaques.

8.3.1Méthode théorique

 Détermination le débit hydraulique

Sur base de la puissance thermique P à véhiculer dans le circuit et de la


différence de température ∆T entre entrée et sortie eau, déterminer le
débit hydraulique Q par la formule suivante.

P = Q (te-ts) Avec P en [W] et Q en [l/h]

Les valeurs à prendre en compte pour les différences de température ∆T,


dépendent des émetteurs :

 radiateur, convecteur, ventilo-convecteur : ∆T = 20 °C


 chauffage surfacique : ∆T = 5 à 10 °C
 émetteurs de refroidissement : ∆T = 5 °C

 Déterminer le diamètre intérieur

Sur base du débit hydraulique Q et d'une vitesse de référence v,


déterminer le diamètre intérieur de la conduite d par la formule
suivante :

Avec d en [m], Q en [l/h] et v en [m/s]

La vitesse V de l’eau dans les conduites doit rester acceptable c’est-à-


dire qu’elle doit être comprise si possible entre 0,5m/s et 1,5m/s

Les valeurs recommandées pour les vitesses de référence v, seront


choisies en fonction du diamètre nominal de la conduite :
 v = 0,4 m/s pour diamètres ≤ DN20
 v = 1,0 m/s pour diamètres < DN100
 v = 1,5 m/s pour diamètres < DN150
 v = 2,0 m/s pour diamètres ≥ DN150

 Ajuster le diamètre en fonction des pertes de charge

Les tuyauteries pour eau de chauffage seront ajuster de manière à ce


que la perte de charge linéaire dans les différents tronçons du
réseau soit limitée à environ 20mm CE/m avec une vitesse limite
maximum de 1m/s.

On note que le type de matériaux influence la perte de charge via


son facteur de rugosité. Plus la rugosité est élevée, plus la perte de
charge est élevée. Dans l'ordre croissant de la rugosité, on retrouve les
matériaux suivants :

 le cuivre,
 le PER (polyéthylène réticulé haute densité)
 l'acier.

8.3.2Méthode pratique

En pratique, les bureaux d'études utilisent des abaques ou des tables


pour déterminer le diamètre de la conduite en fonction du débit et de la
différence de température.

Les valeurs à prendre en compte pour les différences de


température ∆T, dépendent des émetteurs :

 radiateur, convecteur, ventilo-convecteur : ∆T = 20 °C


 chauffage surfacique : ∆T = 5 à 10 °C
 émetteurs de refroidissement : ∆T = 5 °C

Les tableaux ci-dessous tirés les fascicules du CSTC (Le Centre


scientifique et technique de la construction - BELGIQUE) donnent à titre
indicatif les valeurs des diamètres pour des tuyauteries en acier et
synthétiques.
DIAMETRE V MAX [M/
NOMINAL S] PUISSANCE MAXIMUM (KW)

∆T=10K ∆T=15K ∆T=20K


DN10 0.40 2 3 4
DN15 0.40 3 5 7
DN20 0.42 6 9 13
DN25 0.49 12 18 23
DN32 0.60 25 37 50
DN40 0.66 37 56 74
DN50 0.79 76 113 151
DN65 0.80 127 191 255
DN80 0.80 175 263 351
DN100 0.80 296 443 591
DN125 0.80 447 670 894
DN150 0.80 654 981 1308
Tableau indicatif pour le choix du diamètre des conduits en acier

DIAMETRE V MAX [M/


NOMINAL S] PUISSANCE MAXIMUM (KW)

∆T=10K ∆T=15K ∆T=20K


DN12 0.51 1.0 1.6 2.1
DN14 0.51 1.6 2.5 3.3
DN16 0.66 3.1 4.6 8.1
DN17 0.70 3.8 6.7 7.6
DN18 0.72 4.5 8.8 9.1
DN20 0.76 8.3 9.4 12.5
DN26 0.86 11.1 18.6 22.2
DN32 0.92 20.0 30.0 40.0
Tableau indicatif pour le choix du diamètre des conduits synthétiques

On note que lorsqu’une tuyauterie alimente plusieurs corps de chauffe, il


suffit d’additionner les débits nécessaires à ces différents corps de
chauffe en partant du plus éloigné vers le plus rapproché de la chaudière
8.3.3Etapes de dimensionnements du circuit hydraulique
chauffage

Afin de déterminer le diamètre des tuyauteries à utiliser et les


pertes de charge correspondant à tous les circuits, nous suivrons la
méthode suivante :

 Réaliser le schéma isométrique de l’installation telle qu’elle est conçue


 Indiquer la puissance calorifique de chaque corps de chauffe après
correction suivant le ∆t et sélection dans les tables du fabricant
 Calculer pour chaque corps de chauffe le débit d’eau (q =
Q/∆t) et indiquer ces valeurs sur l’aperspective et dans un tableau
 Indiquer les longueurs de portion de tuyauteries (aller et retour)
et repérez ces portions par des lettres (une portion est
délimitée par des raccordements de tuyaux ou de corps de
chauffe). Il est utile de reporter sur le schéma et le tableau les débits
cumulés sur les divers tronçons de tuyauteries
 Déterminer les pertes de charges locales de chaque circuit en
travaillant d’abord avec les corps de chauffe les plus éloignés
par rapport à la chaudière
 Pour chaque circuit, la perte de charge totale correspond à la hauteur
manométrique (H en mmCE) du circuit
 Une fois le calcul terminé pour tous les circuits, il est nécessaire de les
équilibrer par rapport au plus défavorable (c.-à-d. celui qui
représente la plus grande perte de charge totale) en jouant sur le
diamètre des tuyauteries et/ou en prévoyant les vannes de réglage
de débit adéquates.
 Le débit total de l’installation ainsi que la perte de charge du circuit le
plus défavorisé va en sus nous permettre de dimensionner
correctement le circulateur nécessaire au bon fonctionnement de
notre installation
On note que la perte de charge d’un tronçon est la somme des pertes de
charges linéaires dues aux longueurs droites de tuyauteries et des pertes
de charges singulières dues aux incidents de parcours rencontrés

Les pertes de charge linéaires

La résistance à l'écoulement de l'eau dans un tuyau sera d'autant plus


grande que :

 son diamètre est petit.


 Sa rugosité intérieure est grande.
 Sa longueur est grande.
 La vitesse

L’abaque ci-dessous nous donne la valeur de la perte de charge R' pour


1m de tuyau suivant sa nature (acier, cuivre, P.V.C...), son diamètre, le
débit et la vitesse de l'eau
Il suffira de multiplier par la longueur L du tuyau pour obtenir la
perte de charge linéaire totale R. (Unité: mm CE.)
Calcul des pertes de charges singulières

Les pertes de charges singulières sont estimées par l’expression


suivante :

R = ζγv²/2g en mm CE
Avec :

 R : perte de charge en mm de colonne d’eau


 Ζ : Coefficient caractérisant la nature de la résistance locale
 ζγv²/2g : pression dynamique de l’eau en mm de colonne d’eau

Le tableau ci-dessous donne des coefficients ζ des pertes de charge


singulières les plus courants également annexé sera particulièrement
utile en vue d’une plus grande rapidité des calculs
8.3.4Estimation des pertes de charge

Le tableau : CALCUL DE PERTES CHARGE HYDRAULIQUE en annexe 2


résume les calculs des diamètres des tuyauteries à utiliser et les pertes
de charge linéaires et singulières correspondant à tous les circuits.

Le plan : ISOMETRIE DU CIRCUIT LE PLUS DEFAVORISE en annexe 3


indique les valeurs de puissance calorifique de chaque tronçon de circuit
ainsi que le débit et le diamètre adéquat.

8.4 DETERMINATION DES POMPES CIRCULATRICES

Il existe deux paramètres essentiels pour la sélection de la pompe :


 Le débit et
 La hauteur manométrique

 Le débit est calculé par la formule suivante :


Q= P / (te-ts)

Avec P en [W], Q en [l/h] et ∆T = 20°C (90°C-70°C).


8.5 CALCUL DU VASE D’EXPANSION

Calcule du volume d'eau de l’installation chauffage

Le choix du vase d'expansion est d'abord fonction du volume d'eau de


l'installation. Comme celui-ci est très difficile à calculer, une méthode
approximative existe en fonction de la puissance du générateur.

Letableau ci-dessous tiré des guides technique du site EXPERT basés sur
les normes AFNOR (Méthode de calcul d'un vase d'expansion) ; donne
les valeurs des volumes en eau/kw (vA) des installations de chauffage en
fonction de la performance de la surface de chauffe installée Q

90/7 80/6 70/5 60/4 50/4


tmax | tR °C 0 0 0 0 0
vA
Radiateurs fonte litre/kW 14 16,5 20,6 27,9 36,6
Radiateurs vA
panneaux acier litre/kW 9 10,1 11,9 15,1 20,1
vA
Convecteurs litre/kW 6,5 7 7,9 9,6 13,4
vA
Batteries litre/kW 5,8 6,1 6,6 7,6 10,8
vA
Chauffage au sol litre/kW 9,2 10,3 11,9 14,7 18
VA Volume en eau de l'installation : VA = vA x Q
Dans notre cas Q=100.000Kcal
Type de radiateurs en aluminium : vA = 14/KW
VA volume d’eau de l’installation vaut : 100 x 14 = 1400 litres.

Calcule de la Capacités du vase d’expansion

Le tableau ci-dessous (Tableau A.1 Capacités des vases d'expansion de


circuit de chauffage-NF DTU 66.11 P1-1/septembre 2007 ; donne
directement les capacités du vase d’expansion en fonction du :
 Volume d’eau de l’installation
 Pression de charge initiale en usine du vase d’expansion généralement
0.5bar
 Tarage de la soupape de sécurité : valeur maximale 2 bars puisque la
hauteur manométrique de la pompe vaut 12 mCE (1.2bars).
La
I-2 PUISSANCES INSTALLEES :

Pinst=Qtot= 100.000 kcal/h

2-Calcul de La Chaufferie :
1-Calcul de la Chaudière du Bloc :
La puissance de la chaudière se calcule par la sommation de toutes les quantités de chaleurs des
radiateurs des blocs alimentés par celle-ci, ce qui nous donne :
Qch = 100.000 kcal/h.
Les données de consommation sont :

La puissance totale de la chaudière sera :


Qch = 100000 kcal/h.
Cette puissance doit être majorée de 25% de sa valeur pour compenser toutes les pertes de chaleur dans les conduites du
réseau (5%), la mise en régime (10%) et bien d’autres pertes de chaleur incalculable (10%). Cette valeur sera donc :

On prend deux chaudieres de puissance chacune


La puissance nominale sera : Qn = 100.000 kcal/h
Diamètre de la buse de fumée d = 200mm

Vase d’expansion :
Le volume total du vase d’expansion se calcul par la formule suivante :
V = Vexp/ 1 – (P1/P2)
Vexp : volume d’expansion qui se calcul par Vexp = Vt . (Cr – Cm).
Vt : contenance totale en eau de l’installation, ce volume d’après une la conversion des kcal/h en litres (pour 1000 kcal/h
 12L).
Vt = ((100000/1000) . 12)
Vt = 1200l.
(Cr – Cm) : coefficient de dilatation de l’eau sa valeur est
(0.0288 – 0.0004) = 0.0284
P1 : pression absolue de gonflage égale à 1.7 bars
P2 : pression absolue d’ouverture de la soupape égale à 3 bars
V = 1200. 0.0284 / 1 – (1.7/ 3) = 79.25L
V vase d’exp =79.25 L

Cette valeur doit être majorée de 15%, donc on aura :


Vc = 79.25* 1.15 = 91.14 l
La valeur nominale du volume total du vase d’expansion est :
Vn 100 l

 Section de la Cheminée :

La section de la cheminée se calcule d’après le débit du gaz alimentant les appareils (chaudière), et on obtient ce débit
du gaz par la formule suivante :
D = Qtot / P.C.I . n
Q tot: puissance totale de la chaudière.
P.C.I : pouvoir calorifique inférieur du Gaz 8.45th/m3.
n : rendement de la chaudière 90%.
D =400000 / (8450. 0.9) = 52.6 m3/h
Débit de gaz = 52 m3/h
Du BOUIGE on aura une section :
Scirc =  . r2 = 3,14. (0,23/2)2 = 0.0415 m²
Section circulaire =0.0415 m²
Cette section circulaire doit être majorée de 5% pour la convertir à une section
rectangulaire :
Srect = Scirc . 1.05 = 0.0415. 1.05 = 0.0436 m²
D’après cette section on aura : une cheminée de dimensions :
SC=0,25*0.25 m².

 Les Pompes :
Le calcul de la puissance des pompes s’effectue de la manière suivante :
On calcul la longueur du tronçon le plus défavorisé aller et retour :
Lt= 200 m.
.
On multiplie chaque longueur de tronçon par la perte de charge linéaire unitaire moyenne Rmoy = 12 mCE /m
R moy . L = (300) *10=3000mm
Pour les pertes de charges singulières, on prend 33% des pertes de charges linéaire et on major le calcul par 10% on
aura :
La sommation des pertes de charge linéaire et pertes de charge singulière, nous donne la perte de charge totale que les
pompes doivent vaincre sur tous le circuit le plus défavorisé :
H=3990 mm CE
On prend : Hn=5 m CE

Avec un débit d’eau chaude :


D = Qtot/ 20 = 200000/ 20 =.
Dn= 8.00 m3 /h
La pompe sélectionné HMT = 12 mCE Débit = 8.00 m3 /h

 Choix de l’adoucisseur :

Le choix de l’adoucisseur se caractérise par la capacité d’échange C.E et qui se calcul à partir de Vt la contenance en
eau de l’installation et le degré de calcaire (quantité de calcaire par m3, on prend 30°) :
C.E = Vt. C = (1400/1000). 30 = 72°m3
On normalisant cette valeur on aura : C.E =80 °m3 ; avec un volume de V =16 L ; le premier chargement du bac à sel est
de 2.4 kg.

 Le Carneau :
Le diamètre du carneau est plus grand de 20% de la buse de fumée des chaudières ce qui nous donne : d = 170*1.2 =
204 mm

 Pompe de recyclage :
Le débit d’eau de la pompe de recyclage se calcul comme suit :
D = Qtot / (20 . 3) = 200000/(20 . 3)= 333.33 L/ h=3.33m3/h.
Une perte de charge à surmonter de 2 mCE .

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