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Entomologie médico-légale

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L’entomologie médico-légale ou entomologie forensique1 ou
simplement entomologie légale2 est l'étude scientifique (et ses applications) des
interactions entre les arthropodes (insectes, araignées, crustacés, etc) et les affaires
de justice.
Cette branche de l'entomologie concerne typiquement l'étude des
insectes nécrophages pour la datation des cadavres dans les enquêtes criminelles.
Mais elle concerne également la détermination de l'origine géographique de
marchandises, la protection des animaux (indices de cruauté envers les animaux) et
la protection d'espèces protégées2.

Sommaire

 1Historique
 2Réalisation d’une enquête entomologique
o 2.1Les types d’arthropodes qu’on trouve sur les cadavres et leur utilité
o 2.2Méthode et condition des prélèvements d’insectes sur des cadavres
 3Les conditions ne sont pas les mêmes selon l’endroit où le corps est découvert
o 3.1La faune des cadavres à l’air libre
o 3.2La faune des cadavres inhumés
o 3.3La faune des cadavres immergés
 4De l’arrivée des insectes sur le cadavre et de leur prolifération
o 4.1Utilisation pratique
 4.1.1Détermination de la température dans l’évaluation de l’âge des insectes
 4.1.2Détermination de la date de ponte
 5Bibliographie
 6Notes et références
 7Articles connexes

Historique[modifier | modifier le code]
Il existe différents témoignages historiques de l'application ou de connaissances
entomologiques dans la résolution d'affaires légales. Par exemple, dans un traité
criminel du médecin et juge chinois Song Ci (1188-1251) ou les expériences du
médecin italien Francesco Redi (1626-1697), l'application à une affaire criminelle par
le médecin français Bergeret d’Arbois (vers 1850). Si le concept d'entomologie
criminelle remonte au XIIIe siècle, le recours systématique à l'entomologie dans les
enquêtes criminelles date seulement d'une trentaine d'années.
Les bases de l’entomologie médico-légale ont été posées en France à la fin
du XIX  siècle par le vétérinaire Jean Pierre Mégnin (1828-1905) qui publia en
e

1894 La Faune des cadavres. Dans cet ouvrage, il décrivait huit vagues d’insectes,
baptisées « escouades », dont la succession connue et immuable devait permettre
de dater le décès. Cette vision a depuis été largement remise en cause, et de
nouveaux outils de datation, plus précis et plus fiables, ont été développés 3.

Réalisation d’une enquête entomologique[modifier | modifier le


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La première étape d'une expertise entomologique a lieu sur le site de découverte du
corps. Il faut alors prélever des échantillons de l'entomofaune que l’on trouve sur le
cadavre et autour de celui-ci : insectes vivants, morts ainsi qu'à différents stades de
développement. La recherche de pupes (cocon dans lequel l'asticot se
métamorphose en mouche) doit absolument être faite sur place, car ces pupes ne se
trouvent pas sur le corps mais à proximité (dans la terre ou sur le sol). Ces
prélèvements doivent être accompagnés d'une fiche précisant l’emplacement, la
date, l’heure des prélèvements, l’état du cadavre, les conditions de
prélèvement… 4 Les insectes ainsi prélevés sont séparés en deux lots équitables :

 Une partie est conservée dans l’alcool.


 L'autre partie, conservée vivante, est destinée à l’élevage en laboratoire. Ces
élevages, réalisés en conditions contrôlées, permettent d'obtenir des insectes
adultes.

On identifie les insectes que l’on trouve, on détermine :

 L’âge des stades larvaires.


 La durée d’incubation des œufs.
 Le temps d'arrivée de ces insectes sur le cadavre.
En tenant compte des conditions environnementales, on peut ainsi estimer le
délai post mortem du cadavre.
Les types d’arthropodes qu’on trouve sur les cadavres et leur
utilité[modifier | modifier le code]
L’examen de la faune permet une estimation du délai post mortem, une éventuelle
mobilisation du corps ainsi qu’une identification du lieu du décès. Les meilleurs
indicateurs parmi les arthropodes sont les diptères. Plusieurs types d’arthropodes
peuvent se trouver sur un cadavre :

 Des arthropodes nécrophages qui se nourrissent du cadavre.


 Des arthropodes nécrophiles qui se nourrissent des autres espèces animales
précédentes c’est-à-dire les arthropodes nécrophages et de leurs larves (comme
les larves de Diptères ou asticots). Parmi ces arthropodes nécrophiles, les
coléoptères de la famille des Histeridae sont particulièrement abondants.
 Des arthropodes omnivores se nourrissant à la fois du cadavre et de la faune
présente sur le cadavre, comme c’est le cas de certains hyménoptères et de
certains coléoptères.
 Des arthropodes opportunistes dont la présence n’est pas systématique pour
tous les cadavres mais due au hasard comme les araignées par exemple. Ceux-
ci ne sont donc pas utiles pour l’estimation du délai post mortem.
Voir: Entomologie forensique en
Suisse :http://www.entomologieforensique.ch/ [archive]
Méthode et condition des prélèvements d’insectes sur des
cadavres[modifier | modifier le code]
Un minimum de matériel est indispensable aux prélèvements :

 Les insectes volants nécessitent un filet et du papier adhésif de type « attrape-


mouche ».
 Les autres insectes une pince à raquette, une pince souple d’entomologie, un
pinceau doux, des flacons, des étiquettes, des crayons, un thermomètre et
un hygromètre ainsi que des conservateurs.
Ce matériel spécifique complète le matériel de protection et de photographie. Le
développement des arthropodes dépend beaucoup des conditions du milieu dans
lequel on les trouve. On doit donc mesurer :

 L’état du corps.
 La température.
 L’hygrométrie.
 L’exposition.
 On étudie également le microclimat et l'environnement local.

Les conditions ne sont pas les mêmes selon l’endroit où


le corps est découvert[modifier | modifier le code]
La faune des cadavres à l’air libre[modifier | modifier le code]
Cette faune est notamment étudiée dans les fermes des morts.
On dénombre en tout et pour tout huit escouades différentes, mais seules les trois
premières permettent une datation précise. La ponte se fait le plus souvent de jour et
ne survient habituellement pas en dessous de 4 °C.

 La première escouade est essentiellement constituée


de diptères (mouches vertes, à damiers, bleues…). Elle arrive quelques heures à
peine après la mort, et à 20 °C les larves implantées dans le cadavre peuvent
atteindre l’âge adulte en deux semaines.
 La deuxième escouade arrive après un mois, attirée par la décomposition
des matières fécales. Elle est composée de sarcophagiens et disparaît
au 6e mois.
 La troisième escouade apparaît entre le 3e et le 9e mois et est constituée
de dermestes (petits coléoptères) et parfois de lépidoptères, attirés par l’odeur
de graisse rance.
Les autres escouades apparaissent successivement :
 Au 10e mois (escouade coryétienne).
 Vers deux ans (escouade silphienne).
 Lorsque le corps n’est plus que poussière, après deux ou trois ans, les
septième et huitième escouades achèvent le travail de leurs prédécesseurs.
La faune des cadavres inhumés[modifier | modifier le code]
La faune des cadavres inhumés est beaucoup moins abondante que celle d’un
cadavre laissé à l’air libre puisque les opportunités pour les mouches de pondre sur
ce cadavre sont beaucoup moins importantes. Dans ce cas, seules se développeront
des larves ayant pu entrer en contact avec le cadavre. Il y a ainsi trois cas possibles :

 Les larves ont été pondues dans la chambre mortuaire de l’individu.


 Les larves ont été pondues dans une région proche de celle dans laquelle
repose le cadavre.
 Les larves proviennent de la surface du sol, dans le cas où le cadavre a été
enterré à même le sol, ou du cercueil en bois dans lequel repose la dépouille.
L’apparition de larves sur le corps du défunt dépend également d’autres
circonstances :

 Intervalle de temps entre la mort et l’enterrement.


 Durée d’exposition du cadavre dans la chambre mortuaire.
 Présence d'un cercueil.
 Nature du cercueil (plomb ou bois).
 Profondeur de l’enfouissement.
La faune présente sur un cadavre inhumé est constituée de mouches et
de coléoptères en majorité. Ils apparaissent là aussi successivement sur le cadavre,
ce qui permet de dater la mort.
La faune des cadavres immergés[modifier | modifier le code]
On détermine approximativement le délai post mortem via la présence de
certaines espèces aquatiques et de certaines espèces présentes habituellement sur
le corps d’un cadavre trouvé à l’air libre 5. D’après une étude expérimentale faite
aux États-Unis et portant sur la succession des insectes et la décomposition des
cadavres de porcs immergés, l’eau limite le nombre d’espèces présentes sur le
cadavre, ainsi que les Arthropodes nécrophages sur le cadavre. On trouve
globalement un tiers des espèces présentes sur un cadavre à l’air libre.

De l’arrivée des insectes sur le cadavre et de leur


prolifération[modifier | modifier le code]
L’organisme humain, une fois mort, constitue une énorme réserve en nutriments pour
les bactéries ainsi que pour les insectes. Les cellules du corps n’étant plus protégées
par le système immunitaire, sont alors la proie d’insectes nécrophages voraces. Ces
derniers vont se servir du corps de l’individu décédé, afin de se nourrir, ou de nourrir
leurs progénitures. Quelques minutes après la mort de l’organisme, il se produit
des réactions d’autolyse qui sont des transformations fermentatives (qui s’observent
sans l’action de bactéries ou d’agents étrangers à l’organisme).
Les substrats produits lors de ces réactions dégagent des odeurs spécifiques (pas
forcément perceptibles par l’Homme), attirant ainsi les premiers insectes qui vont
pondre leurs œufs dans les orifices naturels (sphincters, pores de la peau) et dans
les blessures. La ponte se fait le plus souvent de jour et ne survient habituellement
pas en dessous de 4 °C. L'apparition des larves peut se faire en moins d'un quart
d'heure après la ponte. Au cours du temps, l’altération du cadavre se traduit par le
dégagement d’odeurs, spécifiques à une période donnée. En effet, à mesure que la
décomposition progresse, les réactions d’autolyse changent, ainsi que
les substrats produits et donc les odeurs dégagées. Ces nouvelles odeurs vont
repousser les femelles attirées par les premières odeurs. D’autres femelles viennent
ensuite, sélectivement, coloniser le cadavre, et constituent des escouades.
L’insecte est attiré sélectivement par ce qui lui convient et il évite le reste.
Utilisation pratique[modifier | modifier le code]
La composition des escouades, ainsi que leur « durée de travail », peuvent varier
suivant les facteurs qui influencent la faune entomologique locale et les processus
d’altération du cadavre :

 La région et sa zone géographique.


 Le type de localité (ville ou campagne).
 Le type d'emplacement (dans une habitation ou à l’extérieur).
 Des données climatiques et météorologiques (dont la saison).
 Les conditions de stockage du corps (à l'air libre, immergé, inhumé…).
 Le volume du cadavre.

La décomposition d’un cadavre réunit une faune très diverse d’insectes. On les
classe généralement en quatre catégories :

 Les insectes
nécrophages : diptères, coléoptères, lépidoptères, larves et acariens.
 Les insectes nécrophiles, dont :
o Des insectes prédateurs se nourrissant des nécrophages ;
o Des insectes parasitant les nécrophages.
 Les insectes omnivores, attaquant les tissus (hyménoptères).
 Les insectes opportunistes, utilisant le cadavre comme un refuge
(collemboles, araignées).
On dénombre en tout et pour tout huit escouades différentes, mais seules les trois
premières permettent une datation précise.

 La première escouade est essentiellement constituée


de diptères (mouches vertes, à damiers, bleues…). Elle arrive quelques heures à
peine après la mort, et à 20 °C les larves implantées dans le cadavre peuvent
atteindre l’âge adulte en deux semaines.
 La deuxième escouade arrive entre 48h et 72h, attirée par l'odeur du cadavre
liée au début de la décomposition du corps.
 La troisième escouade apparaît entre le troisième et le neuvième mois et est
constituée de dermestes (petits coléoptères) et parfois de lépidoptères, attirés par
l’odeur de graisse rance.
Les autres escouades apparaissent bien plus tardivement :

 La quatrième escouade, ou escouade coryétienne, arrive au dixième mois.


 La cinquième escouade, ou escouade silphienne, environ 2 ans après le
décès.
 Les sixième et septième escouades achèvent le travail de leurs
prédécesseurs au bout de deux ou trois ans, lorsque le corps n’est plus que
poussière.
Cependant cette méthode est loin d'être parfaite et pour de nombreux
entomologistes, tel Claude Wyss, elle doit être utilisée avec précaution. En effet,
selon l'endroit où une personne va mourir, les insectes présents ne seront pas les
mêmes et une espèce d'insecte pourra très bien être présente dans la première
escouade alors qu'elle n'est censée apparaître qu'à la quatrième parce que des
individus étaient proches du cadavre au moment de sa mort et auront donc pu le
sentir.
Développement des larves de quelques mouches en fonction du temps :
Mouche domestique Mouche bleue Mouche verte Mouche à damier
(Musca domestica) (Calliphora vicina) (Lucilia caesar) (Sarcophaga carnaria)
1
Œufs Œufs Œufs Larves
(ponte)
1 jours Éclosion (2 mm) Éclosion (2 mm) Éclosion (2 mm) Éclosion (2 mm)
2 jours Larve (3 mm) Larve (5 mm) Larve (3 mm) Larve (5 mm)
4 jours Larve (1 mm) Larve (7 mm) Larve (9 mm) Larve (11 mm)
5 jours Larve (4 mm) Larve (6 mm) Larve (9 mm) Larve (21 mm)
6 jours Larve (7 mm) Larve (13 mm) Larve (17 mm) Larve (19 mm)
7 jours Larve (8 mm) Larve (8 mm) Larve (9 mm) Larve (15 mm)
8 jours Pupaison (5 mm) Pupaison (10 mm) Pupaison (6 mm)
10
Pupaison (10 mm)
jours
14
Adulte
jours
20
Adulte
jours

Remarque :

 L’incubation des œufs dure entre 12 h et 24 h lorsque


la température ambiante avoisine 25 °C ; elle est inférieure à 12 h si elle vaut
environ 15 °C.
Remarques :

 Si un cadavre froid est découvert sans faune dans un lieu où


des arthropodes sont présents, cela indique que le corps a été conservé dans
un lieu isolé, d’autant plus si le corps se trouve en début d’autolyse.
 Si un cadavre ne comporte que des œufs, alors la phase post mortem est
inférieure à 48 h.
 Si le cadavre est en voie d’altération et comporte seulement des œufs, alors le
corps a été transporté ou déposé sur les lieux depuis moins de 48 h.
 Si un cadavre comporte des pupes vides, cela est une conséquence de
l'arrivée d'au moins un cycle de diptères dont la durée est de plus de 12 jours
à 22 °C, de plus de 14 jours à plus de 20 °C et de plus de 19 jours à 18 °C.
Détermination de la température dans l’évaluation de l’âge des
insectes[modifier | modifier le code]
Pour procéder à la détermination de l’âge des larves trouvées sur le cadavre (et
donc à la détermination du moment de la mort), il faut tout d’abord connaître
la température moyenne quotidienne du site sur lequel elles ont été trouvées 6: un
relevé des températures (effectué quotidiennement par Météo-France) est donc
nécessaire, si possible sur plusieurs stations météorologiques voisines du site.
Mais cela ne suffit toujours pas pour avoir une température moyenne du site,
celle-ci pouvant être différente de celle donnée par les stations : aussi prendra-t-
on soin de calculer la différence  de température en comparant celle du site et les
données météorologiques durant une vingtaine de jours.
Détermination de la date de ponte[modifier | modifier le code]
Pour qu’une espèce nécrophage puisse se développer de l’œuf à l’insecte parfait,
il lui faut une somme de température spécifique à l’espèce. Cette somme est
calculée en additionnant les moyennes de température par jour, moins l’indice
également spécifique à l’espèce. Lorsque la somme est atteinte, elle correspond
au jour de ponte de l’espèce.
Le travail de datation du décès est une tâche fastidieuse. Le problème de dater
l’instant à partir duquel commence la mort ne se résout pas à l’aide d’une
méthode miracle. La résolution de ce problème est l’œuvre de la concordance
entre plusieurs résultats apportés par des méthodes de datation distinctes. Ces
méthodes font à la fois appel à l’examen du corps en lui-même mais aussi à la
constatation de l’action de la faune sur celui-ci. Seule la mise en commun des
dates apportées par les différents types de datation permet une datation des plus
précises. Cette datation et sa précision dépendent de deux facteurs qui sont le
temps et le lieu de séjour du corps.
Cependant, toujours dans le cadre d’une enquête judiciaire, ce travail de datation
n’est parfois pas un travail suffisant. Il est nécessaire quelquefois de réaliser au
préalable une identification pour pouvoir replacer la victime dans le cadre de
l’enquête, (c’est-à-dire ne pas s’appuyer sur des preuves fausses pour juger un
homme), ce qui s’avère très souvent difficile. En effet, le corps est parfois dans
un état de difformité assez important (gonflé d’eau dans le cadre d’un noyé, ou
dans un état de décomposition extrême) qui rend ce travail d’identification
souvent difficile. La datation n’est alors d’aucune utilité si la victime n’est pas
identifiée. Ce problème de l’identification est un problème qui va de pair
totalement avec la datation, et c’est un sujet qu’il faudrait traiter afin de parfaire
les connaissances apportées par cet exposé.

Bibliographie[modifier | modifier le code]
 Marcel Leclercq (1978), Entomologie et Médecine légale. Datation de la
mort. Masson (Paris), Collection de médecine légale et de toxicologie
médicale : 100 p.
 Claude Wyss, Daniel Cherix, Traité d'entomologie forensique. Les insectes
sur la scène de crime [archive], Presses Polytechniques et Universitaires
Romandes.
 Damien CHARABIDZE, Entomologie médico-légale: Recherche Et Expertises,
Editions universitaires européennes, 180 p.
 Conférence expérimentale sur l'entomologie légale  [archive] de l'espace Pierre-
Gilles de Gennes de l'ESPCI ParisTech
 Jean-Pierre Mégnin (1894), La faune des cadavres, application de
l'entomologie à la médecine légale, Editions G.Masson, 185 p.
 Jean-Pierre Mégnin (1887), Faune des tombeaux, articles issus des Comptes
rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ De l'anglais forensic entomology
2. ↑ Revenir plus haut en :a et b https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/ircgn/L-Expertise-Decodee/Sciences-
Medico-Legales/L-entomologie-legale-les-insectes-au-service-de-l-enquete [archive]
3. ↑ Klotzbach H, Krettek R. et al., « The history of forensic entomology in German-speaking
countries », Forensic. Sci. Int., vol. 144, nos 2–3, 2004, p. 259–
263 (PMID 15364399, DOI 10.1016/j.forsciint.2004.04.062)
4. ↑ Greenberg, Bernard, and John C. Kunich. Entomology and the Law. United Kingdom: Cambridge
University Press, 2002.
5. ↑ González Medina A, Soriano Hernando Ó, Jiménez Ríos G, « The Use of the Developmental
Rate of the Aquatic Midge Chironomus riparius (Diptera, Chironomidae) in the Assessment of the
Postsubmersion Interval », J.Forensic.Sci, vol. 60, no 3, 2015, p. 822-826 (DOI 10.1111/1556-
4029.12707)
6. ↑ Villet MH, Amendt J, 2011. Advances in entomological methods for estimating time of death. In:
Turk EE, ed. Forensic Pathology Reviews. Heidelberg: Humana Press, pp. 213-238

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