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D’après Yan Hausner cité par Alain Buquet (2001:27, 28) , selon le projet deux
projectile ‘de l’arme à feu) in distingue:
- La balistique interne, qui décrit les mécanismes de l’accélération rotative du projectile
dans le canon d’une arme rayée. On peut donc, à l’examen, observer le nombre des
rayures, leurs orientation et leur largeur, ainsi que les traces laissées sur la douille;
- La balistique externe, c’est-à-dire la trajectoire de la balle au moment ou elle est sort
du canon et;
- La balistique terminale, qui analyse la décélération de l’ogive jusqu’au point d’impact
et la réaction du milieu atteint?
L
L’expertise balistique est un terme qui signifie en réalité
l’expertise d’armes à feu dont les constatations effectuées par
l’expert portent à la fois sur;
- l’identification de l’arme;
- L’identification de la munition et;
- les conditions de tir.
D’après Grégory Schmit (2018:30) la balistique interne
étudie ce qui se passe dans l’arme ; la balistique externe étudie le
comportement du projectile entre le canon de l’arme et l’entrée
dans la cible et la balistique lésionnelle, ce qui se passe dans le
corps humain une fois que le projectile a atteint le corps humain.
TYPES D’ARMES A FEU RENCONTREES
Il en existe ‘’5 ‘’sortes:
- Le revolver (tel que le revolver Magnum );
- Le pistolet semi-automatique (tel que le pistolet WALTER);
- Le pistolet automatique ou mitrailleur ou mitraillette (tel que
le pistolet UZI ):
- Les armes de guerre (fusil et carabines, tels que le
Kalashnikov) et;
- Les armes de chasse (tel que le fusil Remington ou calibre
12).
En bref, dans la balistique interne, il s’agit de
l’étude des armes ( revolver, pistolet, fusil; etc.)
des munitions (un projectile lié à une charge
propulsive) ; dans la balistique externe, c’est
l’étude des projectiles et dans la balistique
lésionnelle (sur le plan médico- légal).
Dans la balistique lésionnaire, il s’agit de déterminer le
nombre de projectiles ayant atteint la victime. Ce nombre
va dépendre de trois éléments:
- Le nombre de tirs;
- Le nombre de projectiles ayant traverser le corps de part
en part et;
- Le nombre de projectiles bloqué dans le corps.
N.B. A ce stade d’enseignement, la description des
lanceurs (armes), l’interaction entre le projectile et la cible
(victime) ne sont pas prévus dans les contenus du cours.
En pratique, le balistique lésionnelle représente
une part très importante dans l’activité médico-
légale essentiellement en raison de la fréquence
de l’utilisation d’armes à feu dans les suicides et
les homicides volontaires.
• MAIS ET COMME REMARQUES:
Les experts en balistique doivent répondre aux
questions génériques suivantes?
- 1. Quel est le type d’arme utilisée et quel est
son calibre?
- 2. Quel est le nombre de projectiles ayant
atteint la victime?
Concrètement, pour répondre à ces questions, il
s’agit de répondre aux questions suivantes:
- Quel est le nombre des coups de feu tirés?
- Quel est le nombre de projectiles ayant atteint
la victime en l’ayant traversé de part en part ?
et;
- Quel est le nombre de projectiles ayant atteint
la victime en s’étant arrêter dans le corps?
Schématiquement, il s’agit de:
Tireur ------- » Arme ------- » Victime « in » et
« out ».
A la question, quel est le nombre des coups de feu
tirés?
En balistique lésionnelle, la réponse à cette question
n’est pas pertinente (elle n’est pas inutile) car tout
coup de feu tiré n’atteint pas nécessairement la cible
(beaucoup d’éléments peuvent entrés en compte afin
de rater son tir tels que l’inexpérience, les vents, le
déplacement de la cible, la frousse même du tireur,
vêtements et cheveux denses ( du genre des
rastamen)de la cible, etc.).
A la question, quel est le nombre de projectiles
ayant atteint la victime en l’ayant traversé de
part en part ?
Le nombre de projectiles ayant touché la victime
est égale au nombre d’orifices d’entrée dans le
corps.
A la question, Quel est le nombre de projectiles
ayant atteint la victime en s’étant arrêter dans le
corps?
Le nombre de projectiles restés dans le corps (et
à rechercher par le pathologiste avec l’aide de
Rayons X en salle d’autopsie) est égal au
nombre d’orifices d’entrée moins nombre
d’orifices de sortie.
Par rapport à la scène de crime, l’intérêt de
l’exploration minutieuse des lieux lors de la
levée de corps, on peut découvrir une
pénétration balistique dans le sol, après
franchissement de la tète (cas de tir d’achement
sur place, par exemple); la projectile enfouie
dans le sol peut être découverte lors du tamisage
du sol.
N.B. dans les cas de tir à bout portant et tir à
bout touchant, alors la détection des traces se
fera autrement.
Cas de Tir à bout touchant. Cela se rencontre
souvent dans les cas de suicide:
- Avec un revolve.357 Magnum par exemple, le
bout du canon placé dans la bouche;
- Avec un fusil de chasse, le bout du canon est placé
dans la bouche ou sous le menton ou sur la trempe.
Dans tous ces cas, la pression des gaz est tellement
forte que la tête éclate, les débris étant projetés à
plusieurs mètres du lieu des faits.
Cas de tir à bout portant A l’orifice d’entrée du
projectile, il y aura les « déchets » noirâtres
(fumée et grains de poudre issus de gaz chaud
ayant propulsé le projectile). Au niveau de
l’orifice, ils y laissent des tatouages
caractéristique qui variera en fonction de la
distance du tir. Un tir à bout portant est
donc(caractérisé par la dispersion de grains de
poudre à l’orifice d’entrée du projectile).
5. LES EXPERTS EN ENTOMOLOGIE CRIMINELLE
Ponte au niveau d’orifices naturels
Larve
Larve
Marcel Leclercq (+) et al (2011:851)
montrent que « dès que sont écoulées les 24
heures premières qui suivent le décès, les
techniques habituelles basées sur
l’observation des lividités, des rigidités et
de la perte de température, ne sont plus
efficaces dans l’évaluation du moment du
décès.
Après 24 premières heures, apparaissent de
putréfaction dépendants de l’activité de la flore
microbienne qui ne permettent pas d’évaluer avec
précision le moment du décès.
Dès lors, le médecin légiste (s’il en a compétence) se
tourne vers l’étude de l’entomofaune, c’est-à-dire des
insectes nécrophages et nécrophiles dont le cadavre
devient le lieu privilégié d’existence et de
développement. Leur étude définit l’entomologie
légale.
Dit autrement, parmi les missions du médecin légiste,
il y a la détermination de l’heure ou du jour du décès
de la victime. Or, après un délai de 72 heures, il est
difficile pour un médecin légiste de donner une date
précise du décès. C’est sur des cadavres découverts
tardivement que les spécialistes de l’entomologie
criminelle entrent en scène (Alain Buquet, 2001: 203).
L’ entomologie est une science extraordinairement
variée, dont l’apport est considérable dans l’enquête
judiciaire. La faune nécrophage va en effet varier selon
les conditions d’abandon du cadavre (soit en surface
soit au contraire en inhumation). L’apparition de
l’entomofaune est fonction de l’état de décomposition
du corps (et donc de production de molécules
aromatiques spécifiques attirant l’arthropode) et par là,
du substrat alimentaire dans lequel peuvent puiser les
larves se développant suite à la ponte.
LA DEMARCHE a pour tâches, non seulement de mettre
à jour les restes humains mais aussi et surtout le repérage
éventuel et la préservation des indices de criminalité.
L’étude des insectes nécrophages (insectes qui recherchent
un organisme mort capables d’assurer leur subsistance
quel que soit le stade de leur maturité)qui est liée au
phénomène de putréfaction permet de déterminer avec
précision la date de la mort. Mais elle va au-delà car il y a
des insectes qui mangent même les cheveux, les poids, la
kératine, les os.
Si on n’est plus dans les premières 24 heures du décès,
cela devient quasiment impossible de déterminer avec
précision la date de la mort et parfois même de
renseigner les enquêteurs sur les circonstances du décès.
Cette putréfaction est due à la suite de deux
phénomènes principaux: l’autolyse et la putréfaction.
1. L’autolyse c’est-à-dire la dégradation des cellules et
des organes car en l’absence de l’oxygène du corps sans
vie, les enzymes intracellulaires décomposent les
organes;
• 2. La putréfaction, c’est-à-dire à la suite des
microorganismes parasites vivants (virus,
champignons mais surtout les bactéries) (virus,
champignons mais surtout les bactéries) avec
et dans le corps humain, il y a la dégradation
des matières organiques par fermentation qui
va produire le gaz.(signe du gonflement du
ventre du cadavre, par exemple).
Alors, suite à cette limite médicale à ce stade
d’intervention(48 à 72 heures après le décès),
l’expertise sur la scène de crime fait recours aux
entomologiste. Cette spécialité reprend les
arthropodes mais aussi les animaux domestiques.
(Ces derniers s’attaquent souvent au niveau du
visage car les tissus sont plus mous Cfr
prédateurs divers dans les démembrements du
cadavre).
• Ne pas confondre ARTHROPODES et
INSECTES. Les arthropodes, embranchement
renfermant 80 % de toutes les espèces
animales est constitué des animaux
invertébrés, à squelette externe recouvert de
chitine (carapace), corps segmenté et dont les
membres sont des formés d’articles.
• Cet embranchement est composé des
arthropodes marins tels que les crustacés
(crabes, écrevisses, crevettes, etc.), des
arthropodes terrestres tels que les myriapodes (
les millepattes, etc.); des arthropodes aériens
tels que les insectes (papillons, mouches,
moustiques, etc.; avec trois paires de pattes),
les arachnides (araignées, acariens, scorpion,
etc. avec plus de 3paires de pattes).
1. DETERMINATION DE LA DATE DE LA
MORT DU CADAVRE EXPOSE A L’AIR
Les divers arthropodes arrivent sur le cadavre
exposé à l’air libre, en 8 vagues successives
appelées les escouades suivantes:
1ère escouade
Arrivée de trois sortes de mouches dont deux
sortes d’insectes ou mouches grises ( musca,
curtaneva ) et les calliphora (n’est pas un insecte
mais un coléoptère dont le corps est revêtu en
chitine dite carapace). Donc, cadavre de 1 à 20
jours.
Adulte du genre Calliphora, in situ (1ère escouade)
Calliphora vicina (1ère escouade)
Adulte du genre Lucilia, in situ (1ère escouade)
2ème escouade
Dès qu’il y a apparition de l’odeur cadavérique,
atterrissent les mouches lucilia et sarcophaga
(coléoptère). Cadavre de 1mois et moins de 3
mois.
Larve de Lucilia, in situ.
Adulte du genre Lucilia, in situ (1ère et meme à la 2ème
escouade)
3ème escouade
Arrivée des Coléoptère Dermetes et des
lépidoptères (grande famille auxquels
appartiennent les papillons). Ces insectes sont
attirés par les acides gras volatiles dont
principalement l’acide butyrique (qui est à la
base de l’odeur rance du cadavre de 3 mois à 6
mois ou à 9 mois).
Dermetes frischii (3ème escouade)
4ème escouade
Arrivée des mouches Piophila et le coléoptère
corynetes à la suite de la transformation caséique
des protéines, 10 mois après le décès. Arrivent
aussi les arthropodes des familles suivantes
Sepsidae, Syrphidae, Necrobia, etc. Présents sur
le cadavre vers le 10 ème mois donc.
Septis fulgens (4ème escouade)
Stearibia nigriceps (4ème escouade des Piophilidae)
Erupium sp. (Syrphidae) (4ème escouade pour le genre Eristalis de
la même famille)
Necrobia violacea ( 4ème escouade)
5ème escouade
Arrivée des silphes et nécrophores à la suite de
la fermentation des graisses et des protéines
d’une part et fermentation ammoniacale avec
liquéfaction des tissus, 10 mois après le décès.
Mais généralement sur un cadavre d’un an à 3
ans (Idem pour le cadavre inhumé).
Ophyra capensis (5ème escouade)
Nicrophorus vespilloides (5ème escouade)
Silpha obscura (5 ème escouade)
Saprinus margarinotus ( 5ème escouade)
Ophyra aenescens, in situ (5 ème escouade)
Necrodes littoralis, in situ (5ème escouade)
6ème escouade
Arrivée des Acariens qui absorbent tous les liquides restants
(humeurs) du cadavre (qui sèche maintenant).On y retrouve
des chenilles de papillons de la famille des Tinéidés (Tineola
et Monopis) ainsi que des coléoptères Dermestidés
(Dermestes différents de ceux-là de la 3 ème escouade).Insectes
coléoptères gris ou noirâtre, il se nourrit de viande séchée, de
plumes et peaux, et peut causer d’importants dégâts dans les
entrepôts ,longueur maximum un centimètre,(LE PETIT
LAROUSSE illustré; 2010:308). Arthropodes présents dans
cette escouade, après une année et ou trois ans.
7ème escouade
Apparaissent les Tineola (insectes rongeurs de
tapis, de la laine, de livre et autres collections
naturelles d’histoire naturelle, etc.) qui mangent
les tissus parcheminés, les poils et les cheveux,
entre 2 ans et demi et 4 ans. Certains genres de
dermestidés tels que les Dermestes maculata
sont présents.
Dermetes maculatus (7ème escouade)
8ème escouade
Arrivée des Tenebrio obscurus et Ptinus
brunneus qui font disparaitre les tissus restants
( laissant les os seuls).leur présence atteste une
mort remontant à plus de trois ans.
N.B. Il ne faut pas retenir les noms des insectes ni
de coléoptères mais leur présence et la datation du
cadavre.
Tenebrio molitor (8ème escouade)
2. LE DEFILE DES ARTHROPODES SUR DES
CADAVRES INHUMES
Leur diversité permet de distinguer deux principales sortes de traces: les traces indeterminantes
et les traces déterminantes. Les traces indeterminantes sont surtout de nature chimique,
constituées par les taches et les débris.
Les traces indeterminantes peuvent avoir soit une origine biologique (humaine, animale,
végétale); soit une origine minérale ou organique. Elles sont qualifiées d’indéterminantes car
elles ne montrent pas la relation qui les lie à l’auteur. Si l’identification certaine se révèle
impossible, elles apportent cependant à l’enquête des renseignements d’orientation qui peuvent
être primordiaux.
Les traces déterminantes sont surtout de nature physique, c’est-à-dire sans dépôts de matière
ne se présentant qu’à une étude de surface.
Les traces déterminantes sont produite notamment par frottement, éraflure, arrachement, etc. Et
sont appelés déterminantes car elles conservent une relation interprétable avec l’homme ou
l’objet en permettant ainsi l’identification. Selon leur nature, les traces déterminantes se
repartissent en traces instrumentales, en traces vestimentaires et traces individuelles.
En criminalistique, les principaux produits qui font l’objet de traces à détecter sur la scène du
crime ou sur le meurtrier ou encore sur la victime sont:
- Les taches;
- Les débris biologiques;
- Les débris non biologiques et;
- Les empreintes.
N.B. Les TRACES vont nécessiter diverses étapes majeures: recherche, révelation, photographie
et ensuite prélevements, conditionnement et transport.
A. GRANDES RESERVES DE DETECTION DES TACHES
En criminalistique, on recourt sur les grands constituants des taches biologiques retrouvées sur la scène du crime
ou sur la victime ou encore sur le présumé meurtrier.
Il s’agit de la recherche et de l’identification du sang, le sperme, la salive , la sueur et les diverses sécrétions.
Les enquêteurs doivent impérativement faire quitter les lieux ou le terrain aux personnes se trouvant sur place
(témoins, curieux, passants; etc). Dès que le périmètre de la scène de crime est évacué, délimité et interdit au
public, les possibilités d’utilisation de la thermographie (TID), notamment pour les constatations sur les lieux
d’un crime commis avec usage d’armes à feu, se révèlent de plus en efficace car elles permettent:
- De détecter et de localiser les points chauds dans lesquels les balles ont pénétré (cas ou il serait difficile de
les découvrir à l’œil nu;
- De repérer sur des surfaces dures les zones sur lesquelles les projectiles ont ricoché (ricochets » chauds »;
- De retrouver dans des endroits difficiles (herbes, feuilles, buissons, etc.) les douilles éjectées récemment;
- De déterminer, parmi plusieurs armes à feu en présence (par exemple disposées sur leur support), celle qui a
tiré quelques minutes plus tôt;
- De découvrir sur les lieux du crime (surtout hors du contexte urbain) l’arme abandonnée par l’auteur du délit
pendant sa fuite, etc.
La caméra thermique est donc utilisée sur des terrains accidentés ou couvert de végétation haute. Cette technique
peut s’appliquer également à la recherche de cadavres enfouis car la modification de la consistance du sol,
lorsqu’il été bêché, modifie sa conductibilité thermique, et du même coup sa température t son pouvoir
d’émission qui se traduit par une augmentation de l’intensité du rayonnement différente de celle de
l’environnement.
B. GRANDES FORMES DE DETECTION DES DEBRIS BI0LOGIQUES
Les excréments, les poils et les cheveux sont des grands indicateurs sur les scènes de crime.
1. DETECTION DES EXCREMENTS HUMAINS
La composition des matières fécales dépend du régime alimentaires et de l'âge de l’individu. Ne pas confondre
l’aspect des taches de couleur brunâtre ou verdâtre des selles des adultes avec celles du méconium de nouveau-
bébé.
2. DETECTION DES POILS ET DES CHEVEUX
Les poils et les cheveux sont des indices fréquemment retrouvés sur les lieux de crime ou d’accident en raison
de leur grande résistance aux agents extérieurs. Les produits suivants peuvent porter confusion avec les poils et
les cheveux. Il s’agit des fibres textiles d’origine :
- animale (exemple la soie);
- végétale (exemple le coton, le lin);
- artificielle (exemple la viscose, l’acetate) ou;
- synthétique (Nylon, Rilsan, Tergal, etc.).
3. LES CHAIRS ET LES OS
On peut se retrouver devant des cas des débris organiques plus ou moins altérés, desséchés, soit à la suite
d’un dépeçage ou d’une incinération criminelle, soit sur les pièces mécaniques d’un véhicule à la suite
d’un accident de la route.
4. PRELEVEMENTS TOXICOLOGIQUES SUR LES CORPS EN DECOMPOSITION
Les débris divers sont principalement constitués des sols, des textiles; des matières plastiques et de
fragments de verre.
c) Les sols
Qu’il s’agisse de terre, de boue, de sable, de plâtre, etc., ces éléments pourront être retrouvés sur
des chaussures, des vêtements à l’occasion d’affaires diverses.
a) Les textiles
Les supports textiles découverts sur les lieux de crime, dans les véhicules, sur ou chez un suspect
peuvent être constitués par des tissus, étoffes, fibres et fils que les ficelles, cordes et câbles à
l’occasion:
- d’un homicide: par suffocation ou strangulation, le bâillon, les liens étant alors prélevés après
photographie;
- D’une lutte: bouton et fragment de tissus arrachés aux vêtements de l’auteur;
- De vol: au cours de l’escalade ou du cambriolage, l’auteur abandonne à son insu, par suite
d’un accroc, un fragment de ses vêtements;
- D’un accident de voie publique: où les parties saillantes d’un véhicule peuvent arracher
quelques fibres textiles aux vêtements de la victime.
N.B. Il parait intéressant de signaler que les tissus synthétiques recouvrant les sièges des voitures
ont une capacité à retenir les fibres d’un vêtement, des cheveux ou des poils isolés du conducteur
ou des passagers et des particules diverses qui sont autant d’indices qui peuvent faire avancer
l’enquete.
c) Les matières plastiques
Les matières plastiques se présente soit sous forme de matériaux simples soit sous forme de
composites en feuille.
a) Les fragments de verre
Dans la plupart des effractions et cambriolages ou dans les accidents de la circulation, il n’est pas
rare que les enquêteurs trouvent sur les lieux des petits morceaux de verre plat (vitres de
fenêtre) ou des éclats provenant du pare-brise, phares ou autres accessoires automobiles.
D.GRANDES FORMES DE DETECTION DES TRACES OU
EMPREINTES
Les traces qui sont en soi déterminantes ont des origines diverses. Elles
peuvent être produites par un être humain ou par un objet.
La nature de ces traces ou empruntes est diverse. Il peut s’agir des:
- Les traces d’outils;
- Les empreintes de semelles ou de pneumatiques;
- Les traces des peintures automobiles;
- La panoramique dentaire;
- Les dermatoglyphes palmaires et plantaires;
- les empreintes labiales ou;
- Les traces d’ongles.
DETECTION DES TRACES D’OUTILS
Les traces instrumentales peuvent être commodément
classées selon la nature de l’instrument qui les a produites:
elles résultent de l’action d’outils ou d’instruments
disjoints :
- par destination (pied-de-biche, levier; pince-
monseigneur);
- Par improvisation (tournevis, ciseau à bois, démonte-
pneus);
- Cisaillant (cisaille, sécateur);
- Térébrants (mèche à bois, foret, emporte-pièce);
- Percutants ( poinçons divers; gouge) ou;
Parfois même de machines-outils (perceuse, fraiseuse,
2.DETECTION DES EMPREINTES DE
SEMELLES OU DE PNEUMATIQUES
Les empreintes de pied fournissent généralement
des indices très sérieux qu’il ne faut en aucun
cas sous-estimer. D’emblée, chaque marque de
chaussures de sport de marque possède un dessin
de semelle qui lui est propre. Par ailleurs, chaque
porteur a une démarche différente qui témoigne
d’ne usure particulière. Dans certains cas;
l’usure peut jouer un rôle déterminant dans
l’identification d’un individu.
3. DETECTION DES TRACES DES
PEINTURES AUTOMOBILES
La criminalistique moderne s’interesse
également aux microtraces de peinture qui
peuvent être déterminantes dans les accident de
la circulation avec délits de fuite. Lorsqu’il y a
contact entre deux véhicules, il peut se produire
un transfert de peinture d’une voiture à l’autre
dont la quantité est souvent en rapport direct
avec l’intensité du contact.
2. DETECTION DE LA PARNORAMIQUE DENTAIRE
L’odontologie peut rendre de grans services dans
l’identification des victimes de catastrophes aériennes (crash
du Concorde), routière (tunnel du Mont-Blanc), ferroviaire
(funiculaire autrichien, etc.
La reconnaissance des cadavres qu’il soit carbonisés, anciens
ou disloqués, est d’abord un impératif sur le plan humain
lorsqu’il s’agit de répondre à l’attente des familles. C’est aussi
une opération capitale pour l’aboutissemeny de l’enquête
judiciaire.
Enfin, de l’identification incontestable dépendra la
responsabilité du transporteur et, par la suite, l’indemnisation
par les compagnies d’assurances.
Il faut savoir que la carbonisation, qui détruit en principe tous
les éléments morphologiques identifiables, épargne souvent
les dents qui résistent à des températures élevées, environ 300
3. DETECTION DERMATOGLYPHES
PALMAIRES ET PLANTAIRES
Le vocable « empreintes digitales » est connu de tous
mais assez imprécis. BEAUTHIER (2011:821) donne
certaines en donne certaines définitions (en vue de
bien comprendre les contenus). Quid des
dermatoglyphes? Empreintes papillaires? Traces
papillaires?
LES DERMATOGLYPHES
Sont les dessins visibles à la surface de la paume
des mains et de la plante des pieds ainsi que sur
la pulpe des doigts et des orteils, constitués par
les plis de la peau, les cretes et les sillons du
derme.
Le dessin de l’empreinte digitale (doigt) est
également appelé le dactylogramme.
LES EMPREINTES PAPILLAIRES
Sont des impresssions visibles des
dematoglyphes réalisés, à l’encre, par moulage
ou voie optique à partir d’un sujet vivant ou
décédé. Le desin est en principe complet? Les
dermatoglyphes des pieds ont rarement utilisés.
• LES TRACES PAPILLAIRES
Sont des impressions fragmentaires de
dermatoglyphes résultant d’un contact de
l’épiderme avec une surface quelconque. Le
dessin est généralement incomplet. La trace peut
être visible ou latente et dans ce cas, une
technique physique ou chimique s’avère
nécessaire afin de rendre la trace visible. On
parlera de traces digitales ou traces palmaires.
N.B. LA DACTYLOSCOPIE est l’ensemble des
techniques relatives à l’exploitation des dermatoglyphes.
En résumé, les dermatoglyphes sont stables, inaltérables,
codifiables et déterminants en ce y compris les vrais
jumeaux. Ils sont fixés dès avant les six mois de la vie
fœtale et ne subiront aucune altération naturelle jusqu’à
la mort. Ils sont fixés dans le derme de la peau et ne
disparaitront qu’avec la putréfaction du cadavre.
Alors, de telles caractéristiques en font un excellent outil
d’identification.
Les dessins des cretes dermo- épidermiques de la face palmaires de la
main et des doigts, et de la face plantaire du pied et des orteils sont des
dermatoglyphes immuables et tout à fait comparables aux empreintes
digitales. Il existe diffrentes sortes de dessins dans les aires interdigitales
et sur les éminences thénar (externe) et hypothénar (interne). A la base de
chaque doigt, il existe une étoile à trois branches (triradius), de laquelle
part une lettre (A, B, C, D et T). Chaquze crete se termine à la périphérie
de la main etd écrit un trajet variable.Enfin, on peut constater la formation
de boucless et de tourbillon dans les espaces interdigitaux….
Les dessins des dermatoglyphes palmaires présentent des particularités
morphologiques en fonction du sexte et de la race(blanche, jaune ou
noire).Les cretes peuvent avoir des trajets parallèles ou au contraire
dessiner des boucles tourbillons ou des figures complexes.
L’étude des dermatoglyphes palmaires (réseau papillaire et lignes) peut
utilement renseigner sur le sexe, l’origine de l’ethnie, sur les déformations
de la main (main contracturée, main succulente, etc.) et les vices de
confrontation (macrodactylie, syndactylie, polydactylie, etc) ainsi que sur
certaines maladies générales d’origine organique, nerveuse ou
psychosomatique.
Les empreintes plantaires (traces de pieds nus); elles sont forts rares;
qu’elles soient papillaires où simplement formelles, ou qu’il s’agisse de
traces latentes ou sanglantes. Elles peuvent, comme les empreintes
palmaires, fournir des indications sur le sexe, l’âge ou l’ethnie.
L’observation des zones d’hyperapui pour les pieds plats et leur absence
pour les pieds cambrés constitue un critère déterminant. Les déformations
les plus fréquentes du gros orteil, hallux valgus, hallux résidus, donnent une
empreinte caractéristique.
Enfin, certaines affectations ont une répercussion directe sur la démarche
qui peut être titubante ou en zigzag, provenant de passages alternatifs ou
simultanés des deux pieds de chaque coté de l’axe de déplacement.
DETECTION PAR LES EMPREINTES LABIALES
Les empreinte labiales sont parfois présentes au pied d’un
document, qu’il soit écrit, dactylographié ou qu’il s’agisse
d’une sortie informatique.
L’empreinte labiale qui est en général une pratique féminine
pet en quelque sorte être considérée comme une signature
comparable à la signature digitale par apposition de
l’empreinte de l’index. A cela s’ajoute une intimité partagée
entre l’expéditeur et le destinataire. L’empreint labiale est
généralement renforcée pau le rouge à lèvres de couleur plus
ou moins vive. Elles se rencontrent également sur les mégots et
sur les verres. Le dessin labial se présente sous la forme d’un
ensemble de sillons tenadant vers une direction verticale. Les
sillons sont variables en longueur et en position d’une lèvre à
l’autre.
DETECTION PAR LES TRACES
D’ONGLES
Les ongles peuvent laisser des traces sur le
corps d’un individu; qu’il soit victime ou
agresseur. Dans leur aspect typique, ces traces
se présentent sous forme semi-lunaires, mais il
est bien rare qu’elles soient identifiables en
raison de l’élasticité de la peau.
• Chapitre 5ème: LES TECNIQUES D’IDENTIFICATION DES TRACES SUR LES SCENES DU
CRIME
A. LES GRANDES TECHNIQUES D’IDENTIFICATION DES TACHES
c) LA SPECTROSCOPIE ULTRAVIOLETTE
En raison des difficultés liées à sa faible dimension, de sa couleur qui s’atténue avec le vieillissement et de la
teinte du support qui parfois le masque, l’identification du sang peut se faire par des réactions de certitude, telle
que la spectroscopie ultraviolette. La spectroscopie ultraviolette sur l’hémochromogène alcalin obtenu par
l’effet d’une réducteur sur le sang.
2.
. TECHNIQUE D’IDENTIFICATION DU SPERME
L’identification des taches de sperme comporte les mêmes stades que celle du sang et diverses
techniques sont mises à la disposition des laborantins dans la cas où la victime décédée ou en vie a
été violé ou agressée.
a) Le test à la lampe de Wood
Ce test permet de vérifier si le liquide retrouvé est bel et bien du sperme car avec la lampe de
Wood le sperme présente une fluorescence en Ultraviolet court (254nanomètres).
b) Le test par réactions cristallographiques
Comme de nombreuses substances fluorescent à la même longueur de 254nm, la certitude qu’on
est en présence du sperme peut être complétée avec des tests complémentaires dites:
- Les réactions cristallographiques (Barbero);
- Les réactions enzymatiques (aux phosphatases acides);
- La constatation, en place, des spermatozoïdes (qui sont visible au microscope après la
coloration du liquide au bleu de méthylène ou à l’erythrosine ammoniacale, par exemple);
etc.
N.B. Le regroupement de ces techniques permettent d’éviter le risque d’erreur et donc
d’augmenter la certitude.
b) La photographie
Dans le cas ou les informations dentaires manquent, on devra se contenter de superposer une photographie sur laquelle le disparu
sourit avec celle de la dentition à analyser. Un modèle de fiche dentaire a été proposé par divers auteurs. La plus connue est
l’odontogramme d’Interpol.
2. TECHNIQUES D’IDENTIFICATION DES DERMATOGLYPHES PALMAIRES ET PLANTAIRES
La biométrie
Le système de reconnaissance de la main s’effectue par photographie numérique en 3D pour capturer les données caractéristiques
(longueur et largeur des doigts; forme des articulations…). Une géométrie de la main est donc créée à partir des différentes
informations qui sont enregistrées en mémoire par l’intermédiaire d’un lecteur. Un fichier type exige 90 octets de mémoire.