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REPUBLIQUE DU CAMEROUN MINISTERE DE LA DEFENSE

PAIX-TRAVAIL-PATRIE **********
********** ETAT-MAJOR DES ARMEES
**********
COMMANDEMENT DES ECOLES ET
CENTRES D’INSTRUCTION INTERARMES
**********
CENTRE SPECIALISE D’INSTRUCTION
D’APPLICATION ET DE
PERFECTIONNEMENT DU GENIE
**********

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EXPOSE DE FEXA

LE CHEF PEUT-IL SE PASSER D’EXPLIQUER SES


ORDRES ?

REDIGE ET PRESENTE PAR LE GROUPE 7 CONSTITUE DE :

Lt MANGA LANGO Franck Joël Lt NGOCK Bertrand Valery

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TABLE DES MATIERES :
TABLE DES MATIERES :----------------------------------------------------------------------------------------- 1
INTRODUCTION--------------------------------------------------------------------------------------------------- 2
SECTION 1: L’APPLICATION STRICTE DU RDG-------------------------------------------------------------2
SECTION 2: LE CARACTERE LEGAL DE L’ORDRE DU CHEF MILITAIRE--------------------------------2
SECTION 3: DEVOIR D’OBEISSANCE-------------------------------------------------------------------------- 2
SECTION 4: LES EXCEPTIONS AU PRINCIPE-----------------------------------------------------------------3
SECTION 5: LE STYLE DE COMMANDEMENT---------------------------------------------------------------3
SECTION 6: LE NIVEAU DE COMPREHENSION-------------------------------------------------------------3
CONCLUSION------------------------------------------------------------------------------------------------------ 4
INTRODUCTION

La discipline est la force maitresse des armées et peut se définir comme


l’obéissance absolue aux lois, aux règlements et aux chefs. Pour exercer son
autorité le chef militaire procède de plusieurs manières mais toujours en
donnant des ordres. Ces derniers peuvent être écrits, verbaux ou par geste
mais toujours est-il qu’ils sont sensés provoquer une exécution sans
hésitation ni murmures par les subordonnés qui les reçoivent. La relation de
communication qui s’instaure entre le chef et le subordonné implique une
certaine compréhension en fonction du niveau de problème qui se pose. Ce
qui nous conduit à nous interroger sur la nécessité de l’explication des
ordres par le chef au les donne aux entités subordonnées et par conséquent
nous allons dans un premier temps examiner les cas de figure soutenant
cette vision du chef qui ne trouve pas le besoin d’expliquer ses ordres et
dans un deuxième temps les exceptions à cette idéologie.

SECTION 1: L’APPLICATION STRICTE DU RDG

Conférée par la loi, l’autorité implique le pouvoir d’imposer


l’obéissance. Dans l’exercice de son commandement, le chef a le droit et le
devoir de donner des ordres et de veiller à leur exécution. L’ordre doit
toutefois respecter le cadre des lois et règlements en vigueur dans les forces
de défense

SECTION 2: LE CARACTERE LEGAL DE L’ORDRE DU CHEF


MILITAIRE

L’ordre doit obéir aux lois et règlements en vigueur dans les forces de
défense et sur les lois du pays. Le chef militaire est investi de ce pouvoir par
le texte qui le nomme et il est responsable de ses ordres et peut se passer de
les expliquer au subordonné au vu de l’article 15 du RDG.cette autorité
donne au chef le devoir de prendre des décisions et de les faire appliquer
par les subordonnés. Les décisions se traduisent par des ordres clairs
simples et précis aux ne nécessite pas forcément des explications

SECTION 3: DEVOIR D’OBEISSANCE

Tout chef détenant de la loi, l’autorité dont il est investi, l’obéissance qui lui
est due par ses subordonne ne saurait être qu’un acte de soumission à la loi,
l’expression de la volonté et de ce fait le chef peut ne pas expliquer ses
ordres aux subordonnés. ici le chef donne son ordre et le subordonné
s’exécute automatiquement pour que l’obéissance est le premier devoir du
subordonné et le chef , étant responsable de ces ordres qu’il donne, la
réclamation n’est permise au subordonné au lorsqu’il a obéi tel qu’il est
prescrit dans l’article 20 du RDG

SECTION 4: LES EXCEPTIONS AU PRINCIPE

L’application stricte du RDG telle que sus citée implique un


commandement direct du chef une centralisation des prises de décisions
sans explications aucune pour les subordonnes mais au vu du rapport
humains qui unissent les chefs et les éléments existe til des cas ou situations
ou le chef pourrait expliquer ses ordres ? Tout ceci repose sur le style de
commandement qu’il a choisi de mettre en pratique et du niveau de
compréhension des subordonnés

SECTION 5: LE STYLE DE COMMANDEMENT

Par moment le chef peut revêtir la qualité de communicateur ; de


superviseur et de conseiller tout en gardant son esprit critique et sa capacité
à concevoir. Il emploie donc un style de commandement participatif en
faisant jouer toutes les composantes majeures de son unité et en gardant son
autorité. Il explique et fait comprendre aux hommes le but et l’objectif des
missions et des ordres qu’il donne. Cela suscite une meilleure cohésion et
une implication de tous pour un rendement forcément meilleur dans les
unités opérationnelles ou techniaues.chaque élément se sent concerné et
participe du mieux qu’il peut parce qu’il a compris les intentions et la
volonté cachés dans les ordres du chef

SECTION 6: LE NIVEAU DE COMPREHENSION

L’unité étant constitué des personnes n’ayant pas toutes le même


niveau intellectuel et les mêmes aptitudes, il serait nécessaire pour le chef
qui donne l’ordre , dans un souci de contrôle de revenir, par des explications
détaillées et de se mettre au niveau du dernier soldat sous son
commandement pour éviter des incompréhensions ,des méprises ,des
erreurs dans l’exécution qui pourraient nuire à la bonne marche du
commandement ou à l’aboutissement d’une mission. Dans ce cas, le chef se
fait entourer ou appuyer par des subordonnés à qui il aurait au préalable
expliqué et /ou confié les grandes lignes de la mission ou desideratum du
chef. De ce fait il peut déléguer la prise de décisions et la résolution de
certains problèmes de faible importance au subordonné.

CONCLUSION

In fine, le chef par souci d’application stricte du rdg peut décider de se


passer d’explication d ses ordres mais étant donné que la gestion et le
commandement des hommes n’obéissent à aucune loi mathématique, il
conviendrait pour la bonne marche des unités et la réussite des misons du
haut commandement que le chef fasse adhérer tous ses éléments à son
idéologie et cela passe uniquement par des explications qui ne doivent pas
être répétitives.

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