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09 - Series Entieres Exercices Corriges Indispensables PDF
09 - Series Entieres Exercices Corriges Indispensables PDF
Donc la série numérique converge pour tout x suivant la règle de d'Alembert et : R = +∞.
n4 + n n4 + n n4
b. On pose de même : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ *, u n = .x n , et : .x n ~ .x n .
2 + n!
n
2 + n!
n +∞ n!
u n +1 (n + 1) n + 1
4 4
n! 1 u
Puis : ∀ n ∈ , = . .x = . . x , et : lim n +1 = 0 < 1 .
(n + 1)! n +1
4
un n n n → +∞ u
n
4. La valeur z0 n'est pas à l'intérieur du disque de convergence puisque dans cette zone, il y a absolue
convergence de la série entière.
De même, z0 ne peut être à l'extérieur du disque fermé de convergence puisque dans cette zone, il y a
divergence grossière de la série.
Conclusion : R = |z0|.
+∞
x k −1 xn 1
∀ n ∈ *, ∀ x ∈ [-1,+1], Rn ( x) = ∑
k = n +1 k
≤ ≤
n +1 n +1
,
1 1
7. a. Puisque : sin ~ , la règle de d'Alembert donne la rayon de convergence de la série entière
+∞
n n
définie avec les équivalents trouvés qui est 1 et le rayon de la série entière de départ est aussi 1.
1 1
Pour: x = 1, la série entière diverge puisqu'elle est à termes positifs et : sin ~ .
+∞
n n
Pour : x = -1, la série est alternée et vérifie le critère spécial puisque :
1
• la suite sin .(−1) n , est alternée,
n
1 1
• la suite sin .(−1) n = sin , tend vers 0 en décroissant car :
n
n
1
∀ n ≥ 1, 0 ≤ ≤ 1 , et sinus est croissante sur [0,1].
n
Donc la série entière converge en -1, et finalement : DS = [-1,+1[.
b. S est continue sur ]-1,+1[ comme série entière.
1 n
Puis pour : x ∈ [-1,0], la série
n ≥1
∑ sin
n
.x est convergente et vérifie le critère spécial des séries
+∞
1 k 1 n +1 1
alternées, donc : ∀ n ∈ *, Rn ( x) = ∑ sin .x ≤ sin .x ≤ sin ,
k = n +1 k n +1 n +1
ce qui donne la convergence uniforme de la série de fonctions sur [-1,0].
Comme de plus tous les monômes constituant la série sont continus sur [-1,0], la somme de la série
(c'est-à-dire S), est continue sur [-1,0], et donc finalement sur [-1,+1[.,
+∞
+∞
1 n +∞ 1 n 1 1 n
(1 − x).S ( x) = ∑ sin .x − ∑ sin .x = sin (1).x + ∑ sin − sin .x .
n =1 n n=2 n −1 n=2 n n − 1
d. La dernière série (entière) qui apparaît converge normalement sur [0,1], car :
1 1 n 1 1
∀ x ∈ [0,1], ∀ n ≥ 2, sin − sin .x ≤ sin − sin .
n n − 1 n n −1
La série majorante étant télescopique et convergente, on en déduit bien que la nouvelle série entière
(notons S1 sa somme) converge normalement sur [0,1], et donc y est continue, en particulier en 1.
+∞ 1 1
Finalement : lim(1 − x).S ( x) = sin (1) + lim S1 ( x) = sin (1) + S1 (1) = sin (1) + ∑ sin − sin .
x →1
<
x →1
< n=2 n n − 1
1 1
D'où : lim(1 − x).S ( x) = sin (1) + lim sin − sin = sin(1) − sin(1) = 0 .
x →1 n → +∞
< n 1
1
1 t p +1 q 1
8. a. Pour : (p,q) ∈ , q ≥ 1, on a : I ( p, q ) = ∫ t .(1 − t ) .dt =
2 p q
.(1 − t ) q + .∫ t p +1 .(1 − t ) q −1 .dt .
0
p +1 0 p +1 0
q
Donc : I ( p, q ) = .I ( p + 1, q − 1) , et par récurrence :
p +1
q! q! 1 q! p!.q!
I ( p, q ) = .I ( p + q ,0 ) = .∫ t p + q .dt = = ,
( p + 1)...( p + q ) ( p + 1)...( p + q ) 0 ( p + 1)...( p + q + 1) ( p + q + 1)!
formule valable aussi pour : q = 0.
n!2
b. On a donc en particulier : ∀ n ∈ , a n = I (n, n) = .
(2.n + 1)!
Soit maintenant : x ∈ *, et : ∀ n ∈ , u n = a n .x n .
u n +1 (2.n + 1)! (n + 1)!2 (n + 1) 2 x
Alors : ∀ n ∈ , = . . x = . x , qui tend vers .
un (2.n + 3)! n! 2
(2.n + 3).(2.n + 2) 4
Donc le rayon de convergence de la série entière proposée est : R = 4.
n!2 n 2.n .e −2.n .2.π .n.2 2.n π
c. La formule de Stirling montre que : .4 n ~ ~ ,
(2.n + 1)! + ∞ (2.n + 1) 2. n +1
.e − 2. n −1
. 2.π .(2.n + 1) + ∞ 2. n
et donc la série diverge en 4, puisqu'à termes positifs.
En -4, la série est alternée et son terme général tend vers 0 (avec l'(équivalent précéent).
u n +1 4.(n + 1) 2 (2.n + 2)
De plus, avec la notation de la question B, pour : x = 4, on a : = < 1 , et
u n (2.n + 3).(2.n + 2) (2.n + 3)
la série vérifie donc le critère spécial des séries alternées : elle est donc convergente.
Finalement : DS = [-4,+4[.
Enfin, la série ∑a n est à termes positifs et ses sommes partielles sont majorées, donc elle converge.
b. La fonction S, comme somme (même infinie) de fonctions croissantes, est croissante sur [0,1[.
De plus, S est majorée : donc S admet une limite finie en 1 qu'on notera L (et : L ≤ M).
Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -4-
c. On peut écrire :
n +∞
∀ x ∈ [0,1[, ∀ n ∈ , 0 ≤ ∑a
k =0
k .x k ≤ ∑ a k .x k = S ( x) , et donc quand x tend vers 1, on en déduit que :
k =0
n +∞
∀n∈ , 0≤ ∑ a k ≤ L , puis en faisant tendre n vers +∞, on conclut que :
k =0
∑a
n =0
n ≤ L.
+∞
Puis : ∀ x ∈ [0,1[, ∀ k ∈ , a k .x k ≤ a k , et puisque les deux séries sont convergentes : S ( x) ≤ ∑a
n =0
n .
+∞
Enfin, on peut faire tendre x vers 1 pour obtenir : L ≤ ∑a
n =0
n .
+∞
Finalement, par double inégalité que : L = ∑a
n=0
n .
+∞
1
11. a. Pour : t ∈ [0,1[, et : a > 0, on a : − t a < 1 , et donc :
1+ t a
= ∑
n =0
(−1) n .t a.n .
b. Notons : ∀ n ∈ , u n (t ) = ( −1) n .t a .n .
La série de fonctions converge normalement sur tout segment [0,x], pour : 0 ≤ x < 1.
n n
En effet : ∀ n ∈ , ∀ t ∈ [0,x], u n (t ) = t a ≤ x a , et comme : 0 ≤ x < 1 , la série majorante est bien
a
convergente.
dt +∞ x +∞
(−1) n a.n +1
∫0 1 + t a ∑ ∑
x
Donc : ∀ x ∈ [0,1[, = ∫0 − =
n a.n
( 1) .t .dt .x .
n =0 n = 0 1 + a.n
On constate bien que la fonction proposée admet une primitive sur [0,1[ qui s'exprime sous forme de
série de fonctions.
Montrons maintenant que cette série de fonctions (qu'on notera ∑
v n ) est en fait définie sur [0,1] et
n ≥0
qu'elle y converge uniformément.
Pour cela, pour tout : x ∈ [0,1], la série ∑v
n ≥0
n ( x) , est alternée et vérifie le critère spécial car :
(−1) n a.n +1
• la suite .x , est alternée et tend vers 0 (car : a > 0, et : 0 ≤ xa ≤ 1),
1 + a.n
x a.n +1
• la suite , est décroissante comme le produit de deux suites positives décroissantes.
1 + a.n
+∞ +∞
(−1) k a.k +1 x a.( n+1) +1 1
Donc : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ [0,1], ∑ v k ( x) =
k = n +1
∑
k = n +1 1 + a.k
. x ≤ ≤
1 + a.(n + 1) 1 + a.(n + 1)
,
ce qui garantit que la série converge uniformément sur [0,1] (donc en particulier simplement).
Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -5-
1
c. Notons : ∀ t ∈ [0,1[, f (t ) = , et F la primitive précédente, définie sur [0,1].
1+ ta
1 dt x dt +∞
(−1) n
Alors : ∫ = lim ∫ = lim F ( x) = F (1) = ∑ .
n = 0 1 + n.a
0 1+ ta x →1 0 1 + t a x →1
< <
+∞
(−1) n
1 dt π
• ∑ =∫ = [arctan(t )]10 = ,
n = 0 2.n + 1
0 1+ t 2
4
+∞
(−1) n 1 dt
• ∑
n = 0 3.n + 1
=∫
0 1+ t3
.
et puisque la dernière série diverge pour : x = ±1, son rayon de convergence est 1 et son intervalle de
convergence est ]-1,+1[.
b. Ici on commence par distinguer les valeurs de θ suivantes :
1 1
• θ = 0 (2.π), qui conduit à : = .
x − 2.x. cos(θ ) + 1 ( x − 1) 2
2
+∞ +∞
1 1
Cette fonction est la dérivée de
1− x
, et : ∀ x ∈ ]-1,+1[,
( x − 1) 2
= ∑n =1
n . x n −1
= ∑
n =0
(n + 1).x n .
1 1
• θ = π (2.π), qui conduit cette fois à : 2 = , et cette fonction est cette fois la
x − 2.x. cos(θ ) + 1 ( x + 1) 2
−1 1 +∞ +∞
dérivée de
1+ x
, donc : ∀ x ∈ ]-1,+1[,
( x + 1) 2
= − ∑
n =1
( − 1) n
.n . x n −1
= ∑
n =0
(−1) n .(n + 1).x n .
1 1 1 1
• Pour les autres valeurs, on va écrire : 2 = . − ,
x − 2.x. cos(θ ) + 1 2.i. sin(θ ) x − e i .θ
x − e −i.θ
1 −1 1 − 1 +∞ n −i.n.θ +∞
puis, pour : |x| < 1, on a : = . =
x − e i.θ e i.θ 1 − x.e −i.θ e i.θ n= 0
.∑ x .e = − ∑
n =0
x n .e −i.( n +1).θ ,
2. x + 1 1 1 1 1 1 1
On peut alors décomposer en : 2 = + =− . − 2. .
x + x +1 x − j x − j 2
j 1 − j . x j 1 − j. x
2
1 +∞ 1 +∞ +∞
Donc : ∀ x ∈ ]-1,+1[, f ' ( x) = − .∑ ( j 2 .x) n − 2 .∑ ( j.x) n = −∑ ( j 2.n + 2 + j n +1 ).x n .
j n =0 j n =0 n =0
2.π 2.π
i .( n +1). − i .( n +1). 2.π
Enfin : ∀ n ∈ , j n +1 + j 2.n + 2 = e 3
+e 3
= 2. cos (n + 1). .
3
+∞
2.π n +∞
2.π x n +1
Donc : f ' ( x) = −2. ∑
n =0
cos
( n + 1).
3
. x , puis : ∀ x ∈ ]-1,+1[, f ' ( x ) = 0 − 2.∑n =0
cos
( n + 1). .
3 n +1
.
2. tan(α ) sin(2.α )
b. Pour cette fonction g, on a : ∀ x ∈ ]-1,+1[, g ' ( x) = = 2 , et
(1 − x) + (1 + x) . tan (α ) x − 2.x. cos(2.α ) + 1
2 2 2
+∞
x n +1
∀ x ∈ ]-1,+1[, g ( x) = α + ∑ sin((n + 1).2.α )
n =0 n +1
.
+∞
( x 2 ) 2.n+1 +∞ x 4.n + 2
c. La dérivée ici de la fonction h proposée est : ∀ x ∈ , h' ( x) = sh( x 2 ) = ∑
n = 0 ( 2.n + 1)!
=∑
n = 0 ( 2.n + 1)!
.
+∞
x 4.n +3
Donc : ∀ x ∈ , h( x) = 0 + ∑ (2.n + 1)!.(4.n + 3) .
n =0
15. 1a. On commence par calculer le rayon de convergence de la série à l'aide de la règle de d'Alembert, et on
obtient : R = 1, avec divergence grossière en ±1.
Puis : ∀ n ∈ , n 2 + n + 1 = n.(n − 1) + 2.n + 1 , et:
+∞ +∞ +∞ +∞ +∞ +∞ +∞
∀ x ∈ ]-1,+1[, ∑ (n 2 + n + 1).x n = ∑ n.(n − 1).x n + 2.∑ n.x n + ∑ x n = ∑ n.(n − 1).x n + 2.∑ n.x n + ∑ x n .
n =0 n =0 n =0 n =0 n=2 n =1 n =0
+∞
d 1
2
d 1 1 x +1 2
D'où : ∀ x ∈ ]-1,+1[, ∑ (n
n =0
2
+ n + 1).x n = x 2 . 2 + 2.x.
dx 1 − x
+ =
dx 1 − x 1 − x (1 − x) 3
.
b. A nouveau on commence par déterminer le rayon de convergence de la série qui est 1, toujours avec la
règle de d'Alembert, et divergence grossière en ±1.
16. a. La règle de d'Alembert donne le rayon de convergence (qui vaut 1) et il y a divergence grossière en ±1.
n 2 + 3.n + 4 2
Puis : ∀ n ∈ , = ( n + 2) + , d'où :
n +1 n +1
+∞
n 2 + 3.n + 4 n +∞ +∞
xn +∞ +∞
2 +∞ x n +1
∀ x ∈ ]-1,+1[, x ≠ 0, ∑ .x = ∑ (n + 2).x n + 2.∑ = ∑ n.x n + 2.∑ x n + .∑ ,
n =0 n +1 n=0 n=0 n + 1 n =1 n=0 x n =0 n + 1
+∞
n 2 + 3.n + 4 n x 2 ln(1 − x)
et : ∑ .x = + − 2. .
n =0 n +1 (1 − x) 2
1− x x
Enfin, pour : x = 0, la fonction initiale vaut 4, ce qui correspond à la limite de la somme trouvée en 0.
b. Le rayon de convergence de la série vaut 1 (avec la règle de d'Alembert), et il y a absolue convergence
en ±1.
+∞
(−1) n .x n +∞ (−1) n .x n +∞ (−1) n .x n
Puis : ∀ x ∈ ]-1,+1[, ∑
n = 2 n.( n − 1)
=∑
n=2 n −1
−∑
n=2 n
, car les deux séries convergent.
+∞
(−1) n .x n +∞ (−1) n .x n +∞ (−1) n .x n +∞ (− x) n −1 +∞ (− x) n
Soit : ∑ =∑ −∑ =∑ −∑ − x , et finalement :
n = 2 n.( n − 1) n=2 n −1 n= 2 n n =1 n n =1 n
+∞
(−1) n .x n +∞
(− x) n
∑
n = 2 n.( n − 1)
= ( x + 1).∑n =1 n
− x = ( x + 1). ln(1 + x) − x , pour : x ∈ ]-1,+1[.
+∞ +∞
1 1 1
Enfin, pour : x = -1, la série vaut : ∑ = ∑ − = 1 , soit la limite de la fonction somme
n = 2 n.( n − 1) n= 2 n − 1 n
précédente en -1.
(−1) n
+∞ +∞
(−1) n (−1) n +∞
(−1) n +∞ (−1) n
Et pour : x = 1, la série vaut : ∑ = ∑ − = −∑ −∑ − 1 = 2. ln(2) − 1 ,
n = 2 n.( n − 1) n=2 n − 1 n n =1 n n =1 n
soit encore la limite de la fonction somme précédente, cette fois en 1.
+∞
xn
17. Posons : ∀ x ∈ , S ( x) = ∑
n = 2 n.( n − 1)
.
Le rayon de convergence de cette série entière s'obtient rapidement avec la règle de d'Alembert, et : R= 1.
+∞ +∞ +∞
1 1 1 xn xn xn
Puis : ∀ n ≥ 2, = − , et : ∀ x ∈ ]-1,+1[, S ( x) = ∑ =∑ −∑ ,
n.(n − 1) (n − 1) n n = 2 n.( n − 1) n= 2 n − 1 n=2 n
car les deux nouvelles séries ont même rayon de convergence que la première.
x n +1 +∞ x n+∞ +∞
xn
On en déduit que : ∀ x ∈ ]-1,+1[, S ( x) = ∑n =1 n
− ∑
n =1 n
+ x = ( x − 1).∑n =1 n
+ x = −( x − 1). ln(1 − x) + x .
+∞
1 1 1 1 1 ln(2)
Finalement : ∑ = . ln + = − .
n = 2 n.( n − 1).2
n
2 2 2 2 2