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Séries entières (corrigé des indispensables).

Calcul de rayons de convergence.


(3.n)! n
1. a. On commence par poser : ∀ x ∈ *, ∀ n ∈ , u n = .x , et :
( n!) 3 .n n
−n
u (3.n + 3)! (n!) 3 nn (3.n + 3).(3.n + 2).(3n. + 1) 1  1 
∀ n ∈ , n +1 = . . n +1
.x = . .1 +  . x .
un (3.n)! ( n + 1)! (n + 1)
3
(n + 1) 3 n +1  n 
1 u
Les trois termes tendent respectivement vers 27, 0, et , donc : lim n +1 = 0 < 1 .
e n → +∞ u
n

Donc la série numérique converge pour tout x suivant la règle de d'Alembert et : R = +∞.
n4 + n n4 + n n4
b. On pose de même : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ *, u n = .x n , et : .x n ~ .x n .
2 + n!
n
2 + n!
n +∞ n!
u n +1 (n + 1)  n + 1
4 4
n! 1 u
Puis : ∀ n ∈ , = . .x =   . . x , et : lim n +1 = 0 < 1 .
(n + 1)! n +1
4
un n  n  n → +∞ u
n

Donc la série numérique converge pour tout x, et : R = +∞.


c. On pose de même : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ *, u n = (3 n ) 2.n .x n .
2. n
u ( 3 n + 1 ) 2. n + 2  1 3
Alors : ∀ n ∈ *, n +1 = . x = 1 +  .3 n + 1. x , et comme la première parenthèse tend
un 3
( n) 2. n
 n
2
u n +1
3
vers e , on en déduit : lim = +∞ .
n → +∞ u
n

La série numérique ne converge donc jamais, si : x ≠ 0, et : R = 0.


x 3.n u (n + 1) 2 + 1 3
d. Pour : n ∈ , et : x ∈ *, on pose : u n = 2 , et : ∀ n ∈ , n +1 = .x .
n +1 un n2 +1
Cette quantité tend vers |x|3 en +∞, et on en déduit que : R = 1, puisque c'est la valeur charnière entre
absolue convergence de la série et divergence grossière (d'après la règle de d'Alembert).
3n u 3 n +1.(4 n + n)
e. Pour : n ∈ , et : x ∈ *, on pose : u n = n .x 4.n , et : ∀ n ∈ , n +1 = n n +1
4
.x .
4 +n un 3 .(4 + n + 1)
3 4 4
Cette quantité tend vers . x , et on en déduit que : R = , puisque c'est la valeur charnière entre
4 3
absolue convergence de la série et divergence grossière (d'après la règle de d'Alembert).
(3 n + 1)
n
x2 u 2 n +1 − 2 n
f. Pour : x ∈ , n ∈ , on pose : u n = n , puis : ∀ n ∈ , n +1 = n +1 .x , et si :
3 +1 un (3 + 1)
• |x| < 1, la quantité précédente tend vers : 0 < 1, et la série converge absolument,
1
• |x| = 1, la quantité précédente tend vers : < 1 , et la série converge absolument,
3
• |x| > 1, la quantité précédente tend vers +∞, et la série diverge grossièrement.
Donc : R = 1.

2. a. On commence par utiliser un développement limité pour écrire :


1 1
 1 1 2  1 2  1 1  1
∀ n ∈ *, n + n + 1 − n + 1 = n.1 + + 2  − n.1 + 2  = n.1 +
2 2
+ o  − 1 = + o(1) .
 n n   n   2.n n  2
1
Donc le terme général est équivalent à en +∞, et la série entière a même rayon de convergence que
2

Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -1-


1
∑ 2 .x
n ≥0
n
, c'est à dire 1.

b. On utilise là encore un développement limité avec :


1
 1 2  1  1  1  1 
n + 1 = n .1 +  = n .1 + + o   = n + + o  , et :
 n  2.n  n  2. n  n
 1 + o 1    1  1  e n
n  2. n  n 
e n +1
−e = e . e
n
− 1 = e n . + o   ~ .
   2 . n  n   +∞
2 . n
 
e n n u e n +1 2. n
Puis, en notant : ∀ x ∈ *, ∀ n ∈ *, u n = .x , on a : ∀ n ∈ *, n +1 = . .x .
2. n un e n 2. n + 1
1  1 
+ o   u n +1
n +1 − n
Or : ∀ n ∈ *, e =e 2. n  n
, donc : lim = x.
n → +∞ u
n
Donc le rayon de convergence de cette série vaut 1.
 3 1 9  1  3 5 1
c. De même : n 2 + 3.n + 1 = n.1 + + 2
− 2
+ o 2   = n + − + o  , et :
 2.n 2.n 8.n  n  2 8.n n
 3.π 5.π  1  1
∀ x ∈ *, ∀ n ∈ *, tan(π . n 2 + 3.n + 1).x n = tan  n.π + − + o  .x n = .x n ,
 2 8.n  n   5.π  1 
tan  + o  
 8.n  n 
8.n n
et donc : tan(π . n 2 + 3.n + 1).x n ~ .x .
+ ∞ 5.π

La règle de d'Alembert montre alors que le rayon de convergence de la série est 1.

3. a. On constate immédiatement que : ∀ n ∈ , |cos(n)| ≤ 1, donc le rayon de convergence de la série entière


est supérieur à celui de la série ∑
z n , donc : R ≥ 1.
b. Supposons que la suite (cos(n)) converge vers 0.
cos(n). cos(1) − cos(n + 1)
Alors : ∀ n ∈ , cos(n + 1) = cos( n). cos(1) − sin( n). sin(1) , et : sin( n) = , ce qui
sin(1)
montre que la suite (sin(n)) tend aussi vers 0.
Or c'est impossible puisque : ∀n ∈ , sin2(n) + cos2(n) = 1.
Pour mémoire, on a démontré que les deux suites (cos(n)) et (sin(n)) étaient divergentes.
c. On vient donc d'établir que la série entière était divergente pour : x = 1.
Le rayon de convergence est donc inférieur ou égal à 1, et finalement : R = 1.
d. Il y a divergence grossière en 1, donc aussi en : z ∈ , tel que : |z| = 1.
La série entière diverge donc en tout point du bord du disque de convergence.

4. La valeur z0 n'est pas à l'intérieur du disque de convergence puisque dans cette zone, il y a absolue
convergence de la série entière.
De même, z0 ne peut être à l'extérieur du disque fermé de convergence puisque dans cette zone, il y a
divergence grossière de la série.
Conclusion : R = |z0|.

5. Notons Rλ le rayon de convergence de la nouvelle série entière.


Pour : |λ.z| < R, alors la série ∑
a n .(λ .z ) n est absolument convergente, donc : |z| ≤ Rλ.
R R
On en déduit que : [0, [ ⊂ [0,Rλ], et : ≤ Rλ .
λ λ
De même, pour : |z| < Rλ, alors la série ∑ λ .a .z
n
n
n
est absolument convergente, donc : |λ.z| ≤ R.
R R
On en déduit de même que : [0,Rλ[ ⊂ [0, ], et : Rλ ≤ .
λ λ

Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -2-


R
Finalement : Rλ = .
λ

Propriété de sommes de séries entières.


6. a. Le rayon de convergence de la série entière est donné par la règle de d'Alembert et il vaut 1.
De plus, en : x = ±1, la série est absolument convergente, donc elle y est convergente.
Finalement : DS = [-1,+1].
b. On constate que les théorèmes classiques ne donnent rien sur l'intervalle fermé.
Néanmoins, on remarque que tous les monômes constituant la série sont continus sur [-1,+1], et :
xn 1
∀ n ∈ *, ∀ x ∈ [-1,+1], 2
≤ 2,
n n
ce qui donne la convergence normale de la série de fonctions sur [-1,+1].
Donc S est continue sur DS.
c. Les théorèmes classiques montrent que S est de classe C∞ sur ]-1,+1[, puisque le rayon de convergence
de la série vaut 1.
d. Pour montrer que S est dérivable en -1, on constate que :
• la série de fonctions converge simplement sur [-1,0],
• toutes les fonctions de la série sont de classe C1 sur [-1,0],
• la série des dérivées converge uniformément sur [-1,0] car :
x n−1
∀ x ∈ [-1,0], la série des dérivées en x, ∑
n ≥1 n
vérifie le critère spécial des séries alternées, donc :

+∞
x k −1 xn 1
∀ n ∈ *, ∀ x ∈ [-1,+1], Rn ( x) = ∑
k = n +1 k
≤ ≤
n +1 n +1
,

ce qui garantit la convergence uniforme annoncée.


(−1) n−1
+∞
Donc S est dérivable en -1, et : S ' (−1) = ∑ = ln(2) .
n =1 n

 1  1
7. a. Puisque : sin   ~ , la règle de d'Alembert donne la rayon de convergence de la série entière
+∞
 n n
définie avec les équivalents trouvés qui est 1 et le rayon de la série entière de départ est aussi 1.
 1  1
Pour: x = 1, la série entière diverge puisqu'elle est à termes positifs et : sin   ~ .
+∞
 n n
Pour : x = -1, la série est alternée et vérifie le critère spécial puisque :
  1  
• la suite  sin  .(−1) n  , est alternée,
  n 
  1     1 
• la suite  sin  .(−1) n  =  sin    , tend vers 0 en décroissant car :
  n 
    n 
1
∀ n ≥ 1, 0 ≤ ≤ 1 , et sinus est croissante sur [0,1].
n
Donc la série entière converge en -1, et finalement : DS = [-1,+1[.
b. S est continue sur ]-1,+1[ comme série entière.
 1  n
Puis pour : x ∈ [-1,0], la série
n ≥1
∑ sin
n
.x est convergente et vérifie le critère spécial des séries

+∞
 1  k  1  n +1  1 
alternées, donc : ∀ n ∈ *, Rn ( x) = ∑ sin  .x ≤ sin  .x ≤ sin  ,
k = n +1  k  n +1   n +1 
ce qui donne la convergence uniforme de la série de fonctions sur [-1,0].
Comme de plus tous les monômes constituant la série sont continus sur [-1,0], la somme de la série
(c'est-à-dire S), est continue sur [-1,0], et donc finalement sur [-1,+1[.,

Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -3-


+∞
 1  n +∞  1  n +1
c. Pour: 0 ≤ x < 1, on a : (1 − x).S ( x) = ∑
n =1
sin 
 n
.x − ∑ sin 
n =1  n
.x , soit :

+∞ 
+∞
 1  n +∞  1  n  1   1  n
(1 − x).S ( x) = ∑ sin  .x − ∑ sin  .x = sin (1).x + ∑ sin   − sin  .x .
n =1  n n=2  n −1  n=2   n  n − 1 
d. La dernière série (entière) qui apparaît converge normalement sur [0,1], car :
  1   1  n  1   1 
∀ x ∈ [0,1], ∀ n ≥ 2, sin   − sin  .x ≤ sin   − sin   .
  n  n − 1   n  n −1 
La série majorante étant télescopique et convergente, on en déduit bien que la nouvelle série entière
(notons S1 sa somme) converge normalement sur [0,1], et donc y est continue, en particulier en 1.
+∞   1   1 
Finalement : lim(1 − x).S ( x) = sin (1) + lim S1 ( x) = sin (1) + S1 (1) = sin (1) + ∑ sin  − sin   .
x →1
<
x →1
< n=2   n  n − 1 
  1   1 
D'où : lim(1 − x).S ( x) = sin (1) +  lim sin   − sin    = sin(1) − sin(1) = 0 .
x →1 n → +∞
<   n  1 

1
1  t p +1  q 1
8. a. Pour : (p,q) ∈ , q ≥ 1, on a : I ( p, q ) = ∫ t .(1 − t ) .dt = 
2 p q
.(1 − t ) q  + .∫ t p +1 .(1 − t ) q −1 .dt .
0
 p +1 0 p +1 0
q
Donc : I ( p, q ) = .I ( p + 1, q − 1) , et par récurrence :
p +1
q! q! 1 q! p!.q!
I ( p, q ) = .I ( p + q ,0 ) = .∫ t p + q .dt = = ,
( p + 1)...( p + q ) ( p + 1)...( p + q ) 0 ( p + 1)...( p + q + 1) ( p + q + 1)!
formule valable aussi pour : q = 0.
n!2
b. On a donc en particulier : ∀ n ∈ , a n = I (n, n) = .
(2.n + 1)!
Soit maintenant : x ∈ *, et : ∀ n ∈ , u n = a n .x n .
u n +1 (2.n + 1)! (n + 1)!2 (n + 1) 2 x
Alors : ∀ n ∈ , = . . x = . x , qui tend vers .
un (2.n + 3)! n! 2
(2.n + 3).(2.n + 2) 4
Donc le rayon de convergence de la série entière proposée est : R = 4.
n!2 n 2.n .e −2.n .2.π .n.2 2.n π
c. La formule de Stirling montre que : .4 n ~ ~ ,
(2.n + 1)! + ∞ (2.n + 1) 2. n +1
.e − 2. n −1
. 2.π .(2.n + 1) + ∞ 2. n
et donc la série diverge en 4, puisqu'à termes positifs.
En -4, la série est alternée et son terme général tend vers 0 (avec l'(équivalent précéent).
u n +1 4.(n + 1) 2 (2.n + 2)
De plus, avec la notation de la question B, pour : x = 4, on a : = < 1 , et
u n (2.n + 3).(2.n + 2) (2.n + 3)
la série vérifie donc le critère spécial des séries alternées : elle est donc convergente.
Finalement : DS = [-4,+4[.

9. a. Notons M un majorant de |S| sur ]-1,+1[.


n +∞
Alors : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ [0,1[, 0 ≤ ∑ a k .x k ≤ ∑ a k .x k = S ( x ) ≤ M ,
k =0 k =0
la première majoration venant du fait que les ak sont positifs.
Puis il est possible de faire tendre x vers 1 (dans la somme partielle) et on en déduit que :
n
∀n∈ , 0≤ ∑a
k =0
k .x k ≤ M .

Enfin, la série ∑a n est à termes positifs et ses sommes partielles sont majorées, donc elle converge.
b. La fonction S, comme somme (même infinie) de fonctions croissantes, est croissante sur [0,1[.
De plus, S est majorée : donc S admet une limite finie en 1 qu'on notera L (et : L ≤ M).
Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -4-
c. On peut écrire :
n +∞
∀ x ∈ [0,1[, ∀ n ∈ , 0 ≤ ∑a
k =0
k .x k ≤ ∑ a k .x k = S ( x) , et donc quand x tend vers 1, on en déduit que :
k =0
n +∞
∀n∈ , 0≤ ∑ a k ≤ L , puis en faisant tendre n vers +∞, on conclut que :
k =0
∑a
n =0
n ≤ L.
+∞
Puis : ∀ x ∈ [0,1[, ∀ k ∈ , a k .x k ≤ a k , et puisque les deux séries sont convergentes : S ( x) ≤ ∑a
n =0
n .
+∞
Enfin, on peut faire tendre x vers 1 pour obtenir : L ≤ ∑a
n =0
n .
+∞
Finalement, par double inégalité que : L = ∑a
n=0
n .

Utilisation de séries entières.


+∞ +∞
x 2.n x 2.n
10. a. Pour tout x dans , on a : cos( x) =
n =0
∑ (−1) n .
(2.n)!
, d'où : 1 − cos( x) = ∑ (−1) n −1 .
n =1 (2.n)!
, et :
2. n − 2
1 − cos( x) +∞ n −1 x
+∞
x 2.n
∀ x ∈ *, f ( x) = = ∑ (−1) . = ∑ (−1) .n
.
x² n =1 (2.n)! n =0 (2.n + 2)!
Enfin, cette égalité est encore vérifiée pour : x = 0, donc elle est vérifiée sur et f est bien développable
en série entière sur .
b. Puisque f coïncide sur avec une série entière (de rayon de convergence infini), f est donc de classe
C∞ sur .
c. On sait qu'une série entière se primitive terme à terme sur son intervalle ouvert de convergence, donc
ici, en notant F la primitive de f qui s'annule en 0, on a donc :
+∞
x 2.n +1
∀ x ∈ , F ( x) = ∑ (−1) n .
n =0 (2.n + 2)!.(2.n + 1)
, puisque la série proposée s'annule bien en 0.

+∞
1
11. a. Pour : t ∈ [0,1[, et : a > 0, on a : − t a < 1 , et donc :
1+ t a
= ∑
n =0
(−1) n .t a.n .

b. Notons : ∀ n ∈ , u n (t ) = ( −1) n .t a .n .
La série de fonctions converge normalement sur tout segment [0,x], pour : 0 ≤ x < 1.
n n
En effet : ∀ n ∈ , ∀ t ∈ [0,x], u n (t ) = t a ≤ x a , et comme : 0 ≤ x < 1 , la série majorante est bien
a

convergente.
dt +∞ x +∞
(−1) n a.n +1
∫0 1 + t a ∑ ∑
x
Donc : ∀ x ∈ [0,1[, = ∫0 − =
n a.n
( 1) .t .dt .x .
n =0 n = 0 1 + a.n
On constate bien que la fonction proposée admet une primitive sur [0,1[ qui s'exprime sous forme de
série de fonctions.
Montrons maintenant que cette série de fonctions (qu'on notera ∑
v n ) est en fait définie sur [0,1] et
n ≥0
qu'elle y converge uniformément.
Pour cela, pour tout : x ∈ [0,1], la série ∑v
n ≥0
n ( x) , est alternée et vérifie le critère spécial car :

 (−1) n a.n +1 
• la suite  .x  , est alternée et tend vers 0 (car : a > 0, et : 0 ≤ xa ≤ 1),
 1 + a.n 
 x a.n +1 
• la suite   , est décroissante comme le produit de deux suites positives décroissantes.
 1 + a.n 
+∞ +∞
(−1) k a.k +1 x a.( n+1) +1 1
Donc : ∀ n ∈ , ∀ x ∈ [0,1], ∑ v k ( x) =
k = n +1

k = n +1 1 + a.k
. x ≤ ≤
1 + a.(n + 1) 1 + a.(n + 1)
,

ce qui garantit que la série converge uniformément sur [0,1] (donc en particulier simplement).
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1
c. Notons : ∀ t ∈ [0,1[, f (t ) = , et F la primitive précédente, définie sur [0,1].
1+ ta
1 dt x dt +∞
(−1) n
Alors : ∫ = lim ∫ = lim F ( x) = F (1) = ∑ .
n = 0 1 + n.a
0 1+ ta x →1 0 1 + t a x →1
< <

d. On applique le résultat précédent pour : a = 1, 2 et 3 et :


+∞
(−1) n 1 dt
• ∑ =∫ = [ln(1 + t )]10 = ln(2) ,
n =0 n + 1 1+ t
0

+∞
(−1) n
1 dt π
• ∑ =∫ = [arctan(t )]10 = ,
n = 0 2.n + 1
0 1+ t 2
4
+∞
(−1) n 1 dt
• ∑
n = 0 3.n + 1
=∫
0 1+ t3
.

On utilise alors une décomposition en éléments simples et :


1 1 1 1 t−2 1 1 1 2.t − 1 1 1
∀ t ∈ [0,1], = . − . 2 = . − . 2 + . .
1+ t 3
3 1 + t 3 t − t + 1 3 1 + t 6 t − t + 1 2  1 2 3
t −  +
 2 4
x dt 1 1 1  2. x − 1  π
On peut ainsi primitiver et obtenir : ∫ = . ln(1 + x) − . ln( x 2 − x + 1) + .(arctan  + ) .:
0 1+ t 3
3 6 3  3  6
+∞
(−1) n 1 π
Finalement : ∑
n = 0 3.n + 1
= . ln(2) +
3 3. 3
.

Développements en série entière, calcul de sommes de séries entières.


x2 + x + 3 5 1 3 1
12. a. On peut commencer par écrire : = 1+ . − . ,
x −1
2
2 x −1 2 x +1
x2 + x + 3 5 +∞ n 3 +∞ +∞
5 + 3.(−1) n n
et donc : ∀ x ∈ ]-1,+1[,
x2 −1
= 1 − .∑ 2∑
2 n=0
x − .
n =0
( − 1) n
. x n
= − 3 − ∑
n =1 2
x ,

et puisque la dernière série diverge pour : x = ±1, son rayon de convergence est 1 et son intervalle de
convergence est ]-1,+1[.
b. Ici on commence par distinguer les valeurs de θ suivantes :
1 1
• θ = 0 (2.π), qui conduit à : = .
x − 2.x. cos(θ ) + 1 ( x − 1) 2
2

+∞ +∞
1 1
Cette fonction est la dérivée de
1− x
, et : ∀ x ∈ ]-1,+1[,
( x − 1) 2
= ∑n =1
n . x n −1
= ∑
n =0
(n + 1).x n .

1 1
• θ = π (2.π), qui conduit cette fois à : 2 = , et cette fonction est cette fois la
x − 2.x. cos(θ ) + 1 ( x + 1) 2
−1 1 +∞ +∞
dérivée de
1+ x
, donc : ∀ x ∈ ]-1,+1[,
( x + 1) 2
= − ∑
n =1
( − 1) n
.n . x n −1
= ∑
n =0
(−1) n .(n + 1).x n .

1 1  1 1 
• Pour les autres valeurs, on va écrire : 2 = . − ,
x − 2.x. cos(θ ) + 1 2.i. sin(θ )  x − e i .θ
x − e −i.θ 
1 −1 1 − 1 +∞ n −i.n.θ +∞
puis, pour : |x| < 1, on a : = . =
x − e i.θ e i.θ 1 − x.e −i.θ e i.θ n= 0
.∑ x .e = − ∑
n =0
x n .e −i.( n +1).θ ,

et avec le même résultat pour la conjuguée, on a :


1 1  +∞ n −i.( n +1).θ +∞ n i.( n+1).θ  +∞ sin((n + 1).θ ) n
∀ x ∈ ]-1,+1[, = . − ∑ x .e + ∑ x .e =∑ x .
x 2 − 2.x. cos(θ ) + 1 2.i. sin(θ )  n =0 n =0  n=0 sin(θ )
L'intervalle de convergence est finalement ]-1,+1[, car la suite (sin(n+1).θ) diverge.

Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -6-


2. x + 1
13. a. Cette première fonction f est définie et dérivable sur , et : ∀ x ∈ , f ' ( x) = .
x + x +1 2

2. x + 1 1 1 1 1 1 1
On peut alors décomposer en : 2 = + =− . − 2. .
x + x +1 x − j x − j 2
j 1 − j . x j 1 − j. x
2

1 +∞ 1 +∞ +∞
Donc : ∀ x ∈ ]-1,+1[, f ' ( x) = − .∑ ( j 2 .x) n − 2 .∑ ( j.x) n = −∑ ( j 2.n + 2 + j n +1 ).x n .
j n =0 j n =0 n =0
2.π 2.π
i .( n +1). − i .( n +1).  2.π 
Enfin : ∀ n ∈ , j n +1 + j 2.n + 2 = e 3
+e 3
= 2. cos (n + 1). .
 3 
+∞
 2.π  n +∞
 2.π  x n +1
Donc : f ' ( x) = −2. ∑
n =0
cos

( n + 1).
3 
. x , puis : ∀ x ∈ ]-1,+1[, f ' ( x ) = 0 − 2.∑n =0
cos 

( n + 1). .
3  n +1
.

2. tan(α ) sin(2.α )
b. Pour cette fonction g, on a : ∀ x ∈ ]-1,+1[, g ' ( x) = = 2 , et
(1 − x) + (1 + x) . tan (α ) x − 2.x. cos(2.α ) + 1
2 2 2

on distingue deux cas :


• α = 0, auquel cas la fonction g est nulle,
+∞
• α ≠ 0, et l'exercice 12.b donne : ∀ x ∈ ]-1,+1[, g ' ( x) = ∑ sin((n + 1).2.α ) x
n=0
n
, soit finalement :

+∞
x n +1
∀ x ∈ ]-1,+1[, g ( x) = α + ∑ sin((n + 1).2.α )
n =0 n +1
.

+∞
( x 2 ) 2.n+1 +∞ x 4.n + 2
c. La dérivée ici de la fonction h proposée est : ∀ x ∈ , h' ( x) = sh( x 2 ) = ∑
n = 0 ( 2.n + 1)!
=∑
n = 0 ( 2.n + 1)!
.

+∞
x 4.n +3
Donc : ∀ x ∈ , h( x) = 0 + ∑ (2.n + 1)!.(4.n + 3) .
n =0

14. On peut donc linéariser les fonctions proposées :


3
 e i . x − e −i . x  − 1 3.i. x 3 1
∀ x ∈ , sin ( x) = 
3
 = .(e − 3.e i. x + 3.e −i. x − e −3.i. x ) = . sin( x) − . sin(3.x) .
 2.i  8.i 4 4
On en déduit que :
3 +∞ x 2.n +1 1 +∞ (3.x) 2.n +1 +∞  3 3 2.n +1  x 2.n +1
∀ x ∈ , sin 3 ( x) = .∑ (−1) n . − .∑ (−1) n . = ∑ (−1) n . − . .
4 n=0 (2.n + 1)! 4 n =0 (2.n + 1)! n =0 4 4  (2.n + 1)!
3
 e i . x + e −i . x
 1 1 3
De même : ∀ x ∈ , cos ( x) =  3
 = .(e 3.i. x + 3.e i. x + 3.e −i. x + e −3.i. x ) = . cos(3.x) + . cos( x) ,
 2  8 4 4
1 +∞ (3.x) 2.n 3 +∞ x 2.n +∞
 32.n 3  x 2.n
et : ∀ x ∈ , cos 3 ( x) = .∑ (−1) n . + .∑ (−1) n . = ∑ (−1) n . + . .
4 n =0 (2.n)! 4 n=0 (2.n)! n =0  4 4  (2.n)!

15. 1a. On commence par calculer le rayon de convergence de la série à l'aide de la règle de d'Alembert, et on
obtient : R = 1, avec divergence grossière en ±1.
Puis : ∀ n ∈ , n 2 + n + 1 = n.(n − 1) + 2.n + 1 , et:
+∞ +∞ +∞ +∞ +∞ +∞ +∞
∀ x ∈ ]-1,+1[, ∑ (n 2 + n + 1).x n = ∑ n.(n − 1).x n + 2.∑ n.x n + ∑ x n = ∑ n.(n − 1).x n + 2.∑ n.x n + ∑ x n .
n =0 n =0 n =0 n =0 n=2 n =1 n =0
+∞
d  1 
2
d  1   1  x +1 2
D'où : ∀ x ∈ ]-1,+1[, ∑ (n
n =0
2
+ n + 1).x n = x 2 . 2   + 2.x. 
dx  1 − x 
+ =
dx  1 − x   1 − x  (1 − x) 3
.

b. A nouveau on commence par déterminer le rayon de convergence de la série qui est 1, toujours avec la
règle de d'Alembert, et divergence grossière en ±1.

Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -7-


+∞
 1  n +∞ +∞
xn +∞
x
Puis : ∀ x ∈ ]-1,+1[, ∑ 
n =1 
n −
n
. x = ∑
n =1
n. x n
− ∑
n =1 n
= x.∑n =1
n.x n−1 + ln(1 − x) =
(1 − x) 2
+ ln(1 − x) .

c. On commence à nouveau avec le rayon de convergence, qui vaut encore 1 et il y a à nouveau


divergence grossière en ±1.
+∞ +∞ +∞ +∞
x x 1
Puis : ∑ (n + (−1) n ).x n = ∑ n.x n − ∑ (−1) n .x n =
n =1 n =1 n =1 (1 − x) 2
− ∑
n=0
(−1) n .x n + 1 =
(1 − x) 2

1+ x
+ 1.

16. a. La règle de d'Alembert donne le rayon de convergence (qui vaut 1) et il y a divergence grossière en ±1.
n 2 + 3.n + 4 2
Puis : ∀ n ∈ , = ( n + 2) + , d'où :
n +1 n +1
+∞
n 2 + 3.n + 4 n +∞ +∞
xn +∞ +∞
2 +∞ x n +1
∀ x ∈ ]-1,+1[, x ≠ 0, ∑ .x = ∑ (n + 2).x n + 2.∑ = ∑ n.x n + 2.∑ x n + .∑ ,
n =0 n +1 n=0 n=0 n + 1 n =1 n=0 x n =0 n + 1
+∞
n 2 + 3.n + 4 n x 2 ln(1 − x)
et : ∑ .x = + − 2. .
n =0 n +1 (1 − x) 2
1− x x
Enfin, pour : x = 0, la fonction initiale vaut 4, ce qui correspond à la limite de la somme trouvée en 0.
b. Le rayon de convergence de la série vaut 1 (avec la règle de d'Alembert), et il y a absolue convergence
en ±1.
+∞
(−1) n .x n +∞ (−1) n .x n +∞ (−1) n .x n
Puis : ∀ x ∈ ]-1,+1[, ∑
n = 2 n.( n − 1)
=∑
n=2 n −1
−∑
n=2 n
, car les deux séries convergent.

+∞
(−1) n .x n +∞ (−1) n .x n +∞ (−1) n .x n +∞ (− x) n −1 +∞ (− x) n
Soit : ∑ =∑ −∑ =∑ −∑ − x , et finalement :
n = 2 n.( n − 1) n=2 n −1 n= 2 n n =1 n n =1 n
+∞
(−1) n .x n +∞
(− x) n

n = 2 n.( n − 1)
= ( x + 1).∑n =1 n
− x = ( x + 1). ln(1 + x) − x , pour : x ∈ ]-1,+1[.
+∞ +∞
1  1 1
Enfin, pour : x = -1, la série vaut : ∑ = ∑ −  = 1 , soit la limite de la fonction somme
n = 2 n.( n − 1) n= 2  n − 1 n
précédente en -1.
(−1) n
+∞ +∞
 (−1) n (−1) n  +∞
(−1) n +∞ (−1) n
Et pour : x = 1, la série vaut : ∑ = ∑  −  = −∑ −∑ − 1 = 2. ln(2) − 1 ,
n = 2 n.( n − 1) n=2  n − 1 n  n =1 n n =1 n
soit encore la limite de la fonction somme précédente, cette fois en 1.

+∞
xn
17. Posons : ∀ x ∈ , S ( x) = ∑
n = 2 n.( n − 1)
.

Le rayon de convergence de cette série entière s'obtient rapidement avec la règle de d'Alembert, et : R= 1.
+∞ +∞ +∞
1 1 1 xn xn xn
Puis : ∀ n ≥ 2, = − , et : ∀ x ∈ ]-1,+1[, S ( x) = ∑ =∑ −∑ ,
n.(n − 1) (n − 1) n n = 2 n.( n − 1) n= 2 n − 1 n=2 n
car les deux nouvelles séries ont même rayon de convergence que la première.
x n +1 +∞ x n+∞ +∞
xn
On en déduit que : ∀ x ∈ ]-1,+1[, S ( x) = ∑n =1 n
− ∑
n =1 n
+ x = ( x − 1).∑n =1 n
+ x = −( x − 1). ln(1 − x) + x .
+∞
1 1  1  1 1 ln(2)
Finalement : ∑ = . ln  + = − .
n = 2 n.( n − 1).2
n
2 2 2 2 2

Autour de l’exponentielle complexe.


18. La série exponentielle converge pour tout nombre complexe.
n n
+∞ +∞
zn N
zn z N z
Donc : ∀(z,N) ∈ × , e − ∑ = ∑ ≤ ∑ = e −∑
z z
.
n = 0 n! n = N +1 n! n = N +1 n! n = 0 n!

19. Posons : z = a + i.b, avec : (a,b) ∈ 2


..

Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -8-


e i. z − e −i. z
Alors : ( sin( z ) = 2 ) ⇔ ( = 2 ) ⇔ ( e 2.i. z − 4.i.e i. z − 1 = 0 ).
2.i
Or les racines de : x − 4.i.x − 1 = 0 , sont : (2 ± 3 ).i .
2

On remplace ainsi ei.z par : e i . z = e i.a .e − b , et : (2 ± 3 ).i = e i .a .e − b , est équivalent à :


• e − b = ei . z = ( 2 ± 3 ).i = 2 ± 3 , soit : b = − ln(2 ± 3 ) ,
π
• a= + 2.k .π , avec : k ∈ .
2
Finalement, les solutions de l'équation sont :
π π
zk = + 2.k .π − i. ln(2 ± 3 ) = + 2.k .π ± i. ln(2 + 3 ) , k ∈ , car : (2 + 3 ).( 2 − 3 ) = 1 .
2 2

Chapitre 09 : Séries entières – Exercices (corrigé des indispensables). -9-

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