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Dr Timack NGOM
Master 1 Mathématiques
i
Table des matières
ii
Chapitre I
Démonstration:
On considère fa . Soit x ∈ F et soit Ufa (x) un voisinage de fa (x). Il faut montrer qu’il existe
Ux ⊆ F de x tel que fa (Ux ) ⊆ Ufa (x) .
f : E × F −→ G est continue
Ufa (x) est un voisinage de fa (x) = f (a, x), donc il existe un voisinage U(a,x) ⊆ E × F de (a, x)
tel que ~ f (U(a,x) ⊂ Ufa (x) . Comme U(a,x) est voisinage de (a, x), d’après la définition de la
topologie de E × F , on peut trouver deux ouverts Ua et Ux tel que
Ua × Ux ⊆ U(a,x) (∗ ∗).
(∗ ∗)
fa (Ux ) = f ({a} × Ux ) ⊆ f (Ua × Ux ) ⊆ f (U(a,x) )
1
Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
i) l’application E × E −→ E
(x, y) 7−→ x + y est continue,
ii) l’application E −→ E
x 7−→ −x est continue,
iii) l’application K × E −→ E
(λ, x) 7−→ λ · x est continue.
E est appelé espace vectoriel réel ou complexe selon que K est réel ou complexe.
φ: E −→ E
x 7−→ λ · x + a est un homéomorphisme de E sur lui même
Démonstration:
La bijectivité (λ 6= 0).
y−a
φ−1 (y) = . Et d’après la proposition I.1.1 φ et φ−1 sont continues.
λ
9
g: K × E −→ E >
>
> 8
>
(λ, x) 7−→ λ · x >
= <
gλ (x) = g(λ, x) = λ · x
continues ⇒ : continues
>
h: E × E −→ E >
>
ha (x) = h(a, x) = x + a
>
>
;
(x, y) −→ x + y
2
I.2 EVT associé à une famille de semi-normes
Définition I.2.2 Soit E un espace vectoriel sur K et soit P = (Pi )i∈I une famille de semi-
normes sur E (finie ou infinie). Un ensemble U ⊆ E est appelé P − boule ouvert de centre
x ∈ E s’il existe i1 , · · · , im ∈ I (m < ∞) et r1 , · · · , rm > 0 tels que
U = {y ∈ E/Pik (x − y) < rk , 1 ≤ k ≤ m}
Définition I.2.3 Soit E un espace vectoriel sur K et soit P = (Pi )i∈I une famille de semi-
normes sur E (finie ou infinie). Un ensemble U ⊆ E est dit P − ouvert si ∀x ∈ U, il existe Bx
P − boule de centre x tel que Bx ⊆ U. Il est immédiat que la famille de ces P − ouverts est une
topologie sur E. Cette topologie est appelée la P − topologie ou la topologie associée à P.
Théorème I.2.1 Soit E un espace vectoriel réel et P une famille de semi-normes sur E, alors
E muni de la P − topologie est un espace vectoriel topologique.
Démonstration:
i) l’application φ : E × E −→ E
(x, y) 7−→ x + y est continue,
ii) l’application ψ : K × E −→ E
(λ, x) 7−→ λ · x est continue,
iii) l’application Λ : E −→ E
x 7−→ −x est continue.
i) ? Soit (x, y) ∈ E × E, soit Ux+y un voisinage de x + y. Alors il existe une P − boule Bx+y de
centre x + y telle que Bx+y ⊆ Ux+y . Posons B0 := Bx+y − x − y.
1 1 1
B0 est une P − boule de centre 0 de même que B0 . Posons Bx = B0 + x et By = B0 + y.
2 2 2
3
Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
1
vx = bx + x, bx ∈ B0
2
1
vy = by + y, by ∈ B0
2
vx + vy − x − y ∈ B0 =⇒ vx + vy ∈ Bx+y ⊂ Ux+y car B0 est convexe. Donc φ(Bx × By ) ⊂ Ux+y
ii) ? Soit (λ, x) ∈ R × E et soit Uλx un voisinage de λ · x. Alors il existe une P−boule Bλx de
centre λ · x, telle que Bλx ⊂ Uλx .
Montrons qu’il existe un voisinage U(λ,x) de (λ, x) tel que ψ(U(λ,x) ) ⊂ Uλx .
0
On cherche ε > 0 et rk 1 ≤ k ≤ m tels que
B(λ,x)
z }| {
0
ψ ]λ − ε, λ + ε[×{y ∈ E/Pik (x − y) < rk 1 ≤ k ≤ m} ⊂ Bλx
0
Pik (λ · x − µ · z) ≤ Pik (λ · z − µ · z) + |λ|rk
0
≤ Pik (µ · x − µ · z − λ · x + λ · z − µ · x + λ · x) + |λ|rk
0
≤ Pik (µ − λ) · (x − z) + (λ − µ) · x + |λ|rk
0
≤ |µ − λ|Pik (x − z) + |µ − λ|Pik (x) + |λ|rk
0 0 0
≤ εPik (x) + εrk + |λ|rk < rk (∗)
0 rk rk 0 rk
il suffit de choisir ε et rk ε < inf , et rk < inf 1, tels que (∗) soit vérifié.
3 3Pik (x) 3λ
Au quel cas ψ(B(λ,x) ) ⊂ Bλ·x ⊂ Uλ·x .
iii) ? Utiliser la proposition I.1.1 (ou démonstration directe).
Proposition I.2.1 Soit E un espace vectoriel sur K et P = (Pi )i∈I une famille de semi-normes.
Alors, toute P−boule ouverte est convexe.
4
I.3 Quelques propriétés liées aux espaces vectoriels topologiques
Démonstration:
Remarque I.2.1 Les espaces vectoriels munis d’une topologie associée à une famille de semi-
normes sont souvent appelés espaces vectoriels topologiques localement convexes (evtlc). Parce
que tout point a une base de voisinage convexe, c’est-à-dire ∀x ∈ E, quelque soit le voisinage
Ux de x il existe un ouvert convexe Bx tel que x ∈ Bx ⊂ Ux .
Lemme I.3.1 Soit W un voisinage ouvert de 0 dans E, alors, il existe un voisinage ouvert U
de 0 dans E, tel que U est symétrique c’est-à-dire U = −U , et satisfait U + U ⊂ W .
5
Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
Démonstration:
φ: E × E −→ E
est continue en (0, 0).
(x, y) 7−→ x + y
D’où pour tout voisinage W de φ(0, 0) = 0 il existe deux voisinages ouverts V1 , V2 de 0 tels que
φ(V1 × V2 ) = V1 + V2 ⊂ W.
Posons U = V1 ∩ V2 ∩ (−V1 ) ∩ (−V2 ). On a donc U + U ⊂ W
Vx + Vx + Vx + Vx ⊂ F c − x.
D’où
(x + Vx + Vx + Vx + Vx ) ∩ F = ∅.
Posons n
\
V = Vxi
i=1
n
[ n
[
K +V ⊂ (xi + Vxi + V ) ⊂ (xi + Vxi + Vxi ).
i=1 i=1
Or d’après (1), on a
(xi + Vxi + Vxi ) ∩ (F + V ) = ∅ ∀i,
d’où (K + V ) ∩ (F + V ) = ∅.
6
I.3 Quelques propriétés liées aux espaces vectoriels topologiques
∀α ∈ K, |α| ≤ 1, alors αB ⊂ B.
x
∀x ∈ E, µB (x) = inf {t > 0 / ∈ B}.
t
Démonstration:
7
Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
−x
µB (−x) = inf {t > 0, ∈ B}
t
x
= inf {t > 0, ∈ B} = µB (x)
t
donc si t < 0
µB (tx) = µB ((−t)(−x)) = −tµB (−x) = |t|µB (x).
Pour obtenir l’égalité, fixons x ∈ E et s, t > 0 tels que µC (x) < s < t.
D’où
x x x s
∈ C, µB ≤ 1, µB ≤ <1
s s t t
x
d’où ∈ A, il s’ensuit que µA (x) ≤ t.
t
Ceci est vrai pout tout t > µC (x). D’où µA (x) ≤ µC (x)
Lemme I.3.2 Soit E un espace vectoriel topologique, tout voisinage de 0 est absorbant.
Démonstration:
E e.v.t =⇒ ψ : K × E −→ E
est continue
(λ, x) 7−→ λ · x.
ψx : K −→ E
est continue
λ 7−→ λ · x.
r r
∈ ψx−1 (U). D’où · x ∈ U ⊂ C.
2 2
8
I.3 Quelques propriétés liées aux espaces vectoriels topologiques
Corollaire I.3.1 Soit f une forme linéaire définie sur un espace vactoriel topologique E. S’il
existe un voisinage V de 0 tel que f (V ) = 0, alors f ≡ 0
Démonstration:
Démonstration:
i) ⇒ ii) ? f continue.
Posons U = f −1 (BK (0, 1)), U est ouvert, U 6= ∅
car 0 ∈ U, et ∀x ∈ U, |f (x)| < 1.
ii) ⇒ i) ? Soit U 6= ∅, U ouvert tel que
|f (x)| < ε ∀x ∈ Uε .
9
Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
Preuve
Supposons que la P-topologie est séparé et montrons qu’il existe une semi-norme Pi ∈ P
telle que Pi (x) > 0.
6 0 il existe une P-boule de centre 0 B0 = {y ∈ E/Pik (y) < rk , 1 ≤ k ≤ m} ne
Soit x =
contenant pas x.
x∈/ B0 ⇒ Pik (x) ≥ rk > 0, 1 ≤ k ≤ m.
Inversement supposons que pour tout x 6= 0 il une semi-norme Pi ∈ P telle que Pi (x) > 0
et montrons que la P-topologie est séparé.
Soient x ∈ E et y ∈ E tels que x 6= y. On a x − y 6= 0 donc il existe Pi ∈ P telle que
Pi (x − y) = r > 0. §
rª §
rª
Les P-boules Bx = z ∈ E/Pi (x − z) < et By = z ∈ E/Pi (y − z) < sont des voisi-
2 2
nages disjoints de x et y.
En effet
r r
z ∈ Bx ∩ By ⇒ Pi (x − y) ≤ Pi (x − z) + Pi (z − y) < + =r
2 2
Théorème I.4.1 Si P = (pi )i∈I est une famille de semi-normes sur un espace vectoriel E, et
q une semi-norme sur E. Alors il y a équivalence entre
(i) q est continue pour la P-topologie.
(ii) Il existe un nombre fini (pi1 , pi2 , · · · , pik ) d’éléments de P et un nombre M tels que q(x) ≤
M sup pij (x) pour tout x de E.
1≤j≤k
Démonstration:
10
I.4 Espace de Fréchet
pij (x)
q(x) ≤ µ sup + ε ∀ε > 1
1≤j≤k rj
1
donc q(x) ≤ M sup pij (x) où M = µ sup
1≤j≤k 1≤j≤k rj
(ii) ⇒ (i) puis que q vérifie (ii) on a
donc § ª
ε
∀ε > 0 ∀y ∈ z ∈ E / pij (x − z) < 1 ≤ j ≤ k , |q(x) − q(y)| < ε
M
d’où q est continue en x
Corollaire I.4.1 Soient P une famille de semi-normes sur un espace vectoriel E, Q une famille
de semi-normes sur un espace vectoriel F et f : E −→ F une application linéaire. Alors f
est continue de E muni de la P-topologie dans F muni de la Q-topologie si et seulement si q ◦ f
est une semi-norme continue sur E pour tout q ∈ Q.
11
Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
Démonstration:
Si f est continue pour tout q ∈ Q, alors q est continue sur F donc q ◦ f est continue sur E
comme composée de deux fonctions continues, il est évident que q ◦ f est une semi-norme sur
E.
Supposons que q ◦ f est continue. Soit a ∈ E
Soit V ∈ V (f (a)) montrons qu’il existe W ∈ V(a) tel que f (W ) ⊂ V .
¦ ©
V ∈ V (f (a)) ⇒ ∃B = y ∈ F / qij (f (a) − y) < rj 1 ≤ j ≤ k ⊂ V.
Soit
r
W = z ∈ E / pil (a − z) < 1 ≤ l ≤ m, r = inf rj ,
M 1≤j≤k
si x ∈ W on a
Corollaire I.4.2 Si P = (pi )i∈I est une famille de semi-normes sur E, et f : E → K une
forme linéaire, alors f est continue pour la P-topologie si et seulement s’il existe un nombre
fini (pi1 , pi1 , ..., pik ) d’éléments de P et un nombre M tels que, pour tout x ∈ E, on ait
Démonstration:
Il suffit de remarquer que, lorsque f est une forme linéaire, la fonction q : x → |f (x)| est une
semi-norme, que q est continue si f l’est, et que si q est continue, on a
12
I.4 Espace de Fréchet
Théorème I.4.2 Si P = (Pi )i∈I est une famille dénombrable et séparante de semi-normes
sur un espace vectoriel E, la P-topologie peut être définie par une distance d invariante par
translation, c’est-à-dire vérifiant pour tout x, tout y et tout z éléments de E : d(x + z, y + z) =
d(x, y), pour laquelle les boules sont convexes.
Inversement, si P = (Pi )i∈I est une famille de semi-normes et si la P-topologie est métri-
sable, il existe une suite croissante (Pik )k∈N de semi-normes pour laquelle la P-topologie coïncide
avec la topologie définie par la famille des (Pi )i∈I .
Démonstration:
Soit P = (Pk )k∈N est une famille dénombrable et séparante de semi-normes sur un espace
vectoriel E, montrons que la P-topologie peut être définie par une distance d invariante par
translation, c’est-à-dire vérifiant pour tout x, tout y et tout z éléments de E : d(x + z, y + z) =
d(x, y), pour laquelle les boules sont convexes.
Posons
pn (x − y)
d(x, y) = sup αn ∀(x, y) ∈ E 2
n 1 + pn (x − y)
où (αn )n∈N est une suite réelle positive et décroissante qui tend vers zéro (n’importe laquelle).
Montrons que d est une distance
i) d(x, y) = 0 ⇒ pn (x − y) = 0 ∀n ∈ N ⇒ x − y = 0 ⇒ x = y et d(x, x) = 0.
pn (x − y) pn (y − x)
ii) d(x, y) = sup αn = sup αn = d(y, x).
n 1 + pn (y − x) n 1 + pn (x − y)
t
iii) Soit f la fonction qui à tout réel positif t on associe f (t) = . on a
1+t
1
f 0 (t) = >0
(1 + t)2
donc
pn (x − y) pn (x − z) + pn (y − z) pn (x − z) pn (y − z)
≤ ≤ +≤
1 + pn (x − y) 1 + pn (x − z) + pn (y − z) 1 + pn (x − z) pn (y − z)
d’où
d(x, y) ≤ d(x, z) + d(y, z).
13
Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
i) ii) et iii) impliquent que d est une distance. Cette distance est clairement invariante par
translation.
Soit B(x0 , r) une boule ouverte de centre x0 et de rayon r > 0 pour la métrique d. On veut
vérifier que c’est un voisinage de x0 pour la P-topologie. Si x ∈ B(x0 , r), alors on a
pn (x − x0 )
d(x0 , x) = sup αn < r.
n 1 + pn (x − x0 )
pn (x − x0 )
∀n ∈ N αn < ε < r. (I.4.1)
1 + pn (x − x0 )
ε
pn (x − x0 ) <
αn − ε
Montrons que
\ ε
B(x0 , r) = z ∈ E/pn (z − x0 ) < .
n≤N αn − ε
\ ε
Soit x ∈ z ∈ E/pn (z − x0 ) < on a
n≤N αn − ε
pn (x − x0 )
∀n ≤ N αn <ε
1 + pn (x − x0 )
et
pn (x − x0 )
∀n > N α n ≤ ε ⇒ αn ≤ε
1 + pn (x − x0 )
donc
pn (x − x0 )
∀n ∈ N αn ≤ε<r
1 + pn (x − x0 )
d’où x ∈ B(x0 , r).
On vient de montrer l’égalité donc B(x0 , r) est une intersection finie de P-boules d’où
14
I.4 Espace de Fréchet
B(x0 , r) un ouvert pour la P-topologie. Ce qui montre que la P-topologie est plus fine que la
topologie associée à d et que les boules de d sont convexes.
D’autre part soit V un ouvert de la P-topologie et soit x ∈ V il existe une P-boule Bx
centrée en x tel Bx ⊂ V
Bx = {y ∈ E / pj (x − y) < εj j ∈ J ⊂ N J fini}
Soient ε = min εj , N = max j. Montrons qu’il existe une boule Bdx de la topologie métrique
j∈J j∈J
centrée en x telle que Bdx ⊂ Bx .
ε
Soit y ∈ Bdx (x, αN ) on a
1+ε
ε pn (x − y) ε
d(x, y) < αN ⇒ αn < αN .
1+ε 1 + pn (x − y) 1+ε
αN
Pour tout n ≤ N on a ≤ 1 donc
αn
pn (x − y) ε
∀n≤N < ⇒ pn (x − y) < ε
1 + pn (x − y) 1+ε
donc
∀ j ∈ J pj (x − y) < ε
d’où
Bdx ⊂ Bx ⊂ V.
On obtient
[
V = Bdx .
x∈V
V est une union quelconque de boules ouvertes de la topologie métrique donc un ouvert de la
topologie métrique ce qui montre que la topologie associée à d est plus fine que la P-topologie.
Donc la P-topologie est définie par la métrique d.
Inversement, soit P = (Pi )i∈I une famille de semi-normes sur un espace vectoriel topologique
E telle que la P-topologie soit métrisable montrons qu’il existe une suite croissante (Pik )k∈N de
semi-normes pour laquelle la P-topologie coïncide avec la topologie définie par la famille des
(Pi )i∈I .
Si, maintenant, la P-topologie est métrisable, définie par une distance d, chaque boule
Bd (0, 2−k ) est un voisinage de 0, donc contient une P-boule, il existe donc une partie finie
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Chapitre I. Espaces vectoriels topologiques (EVT)
Remarque I.4.1
Il résulte de ce qui précède qu’une suite (xn ) converge alors vers a si pk (xn − a) → 0 pour tout
k. Une suite (xn ) est de Cauchy pour d si et seulement si, pour tout k et tout ε > 0, il existe
un rang N tel que pk (xm − xn ) < ε pour m et n supérieurs à N , ou encore que (xm − xn ) tend
vers 0 quand m et n tendent vers l’infini.
On remarque ainsi que la complétude de E ne dépend alors que de la P-topologie, et pas de
la distance invariante par translation choisie.
Définition I.4.2
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