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CHAPITRE 1
INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES
CONCEPTS DE BASE
INFORMATIONS ET DONNEES :
Une donnée est une description élémentaire d’une réalité, elle est dépourvue de tout
raisonnement, supposition, constatation, probabilité.
Les données sont des faits qui n'ont pas encore été traités et dont on ne peut, à ce stade, tirer
aucun enseignement. Par exemple, une simple opération d’achat ne nous dit pas si le client est
solvable ou pas, si le produit acheté est encore disponible en stock ou non.
Les informations sont des données traitées ou transformées qui aident quelqu'un à prendre
une décision ou à tirer des conclusions. La comparaison entre les paiements effectués et le
calendrier des versements d’un client nous renseigne sur sa solvabilité - information qui peut
être utilisée pour prendre une décision concernant ce client. Une institution peut être noyée
sous les données, sans pour autant avoir beaucoup d'informations.
Une information et est une donnée qui a un sens, et ce sens vient d'une certaine interprétation,
et grâce à cette interprétation les données peuvent être utilisées.
SYSTEME D’INFORMATIONS
Vu le rôle primordial que joue l'information dans cette nouvelle ère de l'information, toute
organisation quelle qu'elle soit, doit consacrer une partie de son effort et de son activité à
récolter, traiter, stocker et diffuser l'information issue de son propre fonctionnement dans le
cadre de ce qu'on appelle système d'information. C'est la tâche principale du système
d'information.
Définition : un système d’information, peut être défini comme étant l'ensemble des moyens
humains, matériels et immatériels mis en œuvre afin de gérer l'information au sein d'une
unité.
La diffusion de l'information
CONCEPTS DE FICHIERS
Le stockage des données est l’une des composantes fondamentales (tant du point vue
opérationnel que du point de vue financier) des systèmes d’information.
Définition -Fichiers
Un fichier est l’unité de stockage logique mise à la disposition des utilisateurs pour
l’enregistrement de leurs données : c’est l’unité d’allocation. Le SE établi la correspondance
entre le fichier et le système binaire utilisé lors du stockage de manière transparente pour les
utilisateurs. Dans un fichier on peut écrire du texte, des images, des calculs, des
programmes… Les fichiers sont généralement créés par les utilisateurs. Toutefois certains
fichiers sont générés par les systèmes ou certains outils tels que les compilateurs. Afin de
différencier les fichiers entre eux, chaque fichier a un ensemble d’attributs qui le décrivent.
Parmi ceux-ci on retrouve : le nom, l’extension, la date et l’heure de sa création ou de sa
dernière modification, la taille, la protection. Certains de ces attributs sont indiqués par
l’utilisateur, d’autres sont complétés par le système d’exploitation.
Définition - Systèmes de Gestion des Fichiers
Un SGF a pour principal rôle de gérer les fichiers et d’offrir les primitives pour manipuler ces
fichiers. Il effectue généralement les tâches suivantes :
• Fournit une interface conviviale pour manipuler les fichiers (vue fournie à l’utilisateur). Il
s’agit de simplifier la gestion des fichiers pour l’utilisateur (généralement, l’utilisateur fournis
seulement les attributs nom et extension du fichier, les autres attributs sont gérés
implicitement par le SGF). Cette interface fournit la possibilité d’effectuer plusieurs
opérations sur les fichiers. Ces opérations permettent généralement d’ouvrir, de fermer, de
copier, de renommer des fichiers et des répertoires.
• La gestion de l’organisation des fichiers sur le disque (allocation de l’espace disque aux
fichiers)
Le mot Data Base est apparu en 1964 lors d’une conférence sur ce thème aux USA, organisée
dans le cadre du programme spatial américain. Auparavant, on ne connaissait que des
systèmes de gestion de fichiers (SGF), basés sur la gestion de bandes magnétiques, destinés à
optimiser les accès séquentiels. Les disques étaient alors chers et réservés à de petits fichiers.
La figure suivante montre comment, au sein d’une même entreprise, on pouvait concevoir
deux fichiers COBOL permettant la gestion du personnel.
BASES DE DONNEES
Définition 1 -Base de données- Un ensemble organisé d'informations avec un objectif commun.
Peu importe le support utilisé pour rassembler et stocker les données (papier, fichiers, etc.),
dès lors que des données sont rassemblées et stockées d'une manière organisée dans un but
spécifique, on parle de base de données.
données enregistrées sur des supports accessibles par l'ordinateur, représentant des
informations du monde réel et pouvant être interrogées et mises à jour par une communauté
d'utilisateurs
OBJECTIFS
Les principaux objectifs fixés aux SGBD afin de résoudre les problèmes causés par une
gestion sous forme de fichiers à plat sont les suivants :
• Indépendance physique : La façon dont les données sont définies doit être indépendante des
structures de stockage utilisées.
• Indépendance logique : Un même ensemble de données peut être vu différemment par des
utilisateurs différents. Toutes ces visions personnelles des données doivent être intégrées dans
une vision globale. • Accès aux données : L’accès aux données se fait par l’intermédiaire d’un
Langage de Manipulation de Données (LMD). Il est crucial que ce langage permette d’obtenir
des réponses aux requêtes en un temps « raisonnable ». Le LMD doit donc être optimisé,
minimiser le nombre d’accès disques, et tout cela de façon totalement transparente pour
l’utilisateur.
• Administration centralisée des données (intégration) : Toutes les données doivent être
centralisées dans un réservoir unique commun à toutes les applications. En effet, des visions 6
différentes des données (entre autres) se résolvent plus facilement si les données sont
administrées de façon centralisée. • Non redondance des données : Afin d’éviter les problèmes
lors des mises à jour, chaque donnée ne doit être présente qu’une seule fois dans la base.
• Cohérence des données : Les données sont soumises à un certain nombre de contraintes
d’intégrité qui définissent un état cohérent de la base. Elles doivent pouvoir être exprimées
simplement et vérifiées automatiquement à chaque insertion, modification ou suppression des
données. Les contraintes d’intégrité sont décrites dans le Langage de Description de Données
(LDD).
• Partage des données : Il s’agit de permettre à plusieurs utilisateurs d’accéder aux mêmes
données au même moment de manière transparente. Si ce problème est simple à résoudre
quand il s’agit uniquement d’interrogations, cela ne l’est plus quand il s’agit de modifications
dans un contexte multi-utilisateurs car il faut : permettre à deux (ou plus) utilisateurs de
modifier la même donnée « en même temps » et assurer un résultat d’interrogation cohérent
pour un utilisateur consultant une table pendant qu’un autre la modifie. • Sécurité des données
: Les données doivent pouvoir être protégées contre les accès non autorisés. Pour cela, il faut
pouvoir associer à chaque utilisateur des droits d’accès aux données.
• Résistance aux pannes : Que se passe-t-il si une panne survient au milieu d’une
modification, si certains fichiers contenant les données deviennent illisibles ? Il faut pouvoir
récupérer une base dans un état « sain ». Ainsi, après une panne intervenant au milieu d’une
modification deux solutions sont possibles : soit récupérer les données dans l’état dans lequel
elles étaient avant la modification, soit terminer l’opération interrompue.
• Le niveau conceptuel décrit la structure de toutes les données de la base, leurs propriétés
(i.e. les relations qui existent entre elles : leur sémantique inhérente), sans se soucier de
l’implémentation physique ni de la façon dont chaque groupe de travail voudra s’en servir.
Dans le cas des SGBD relationnels, il s’agit d’une vision tabulaire où la sémantique de
l’information est exprimée en utilisant les concepts de relation, attributs et de contraintes
d’intégrité. On appelle cette description le schéma conceptuel.
• Le niveau interne ou physique s’appuie sur un système de gestion de fichiers pour définir la
politique de stockage ainsi que le placement des données. Le niveau physique est donc
responsable du choix de l’organisation physique des fichiers ainsi que de l’utilisation de telle
ou telle méthode