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Distribution Électrique Industrielle PDF
Distribution Électrique Industrielle PDF
I - BUTS ET CONTRAINTES......................................................................................................... 1
1 - But de la distribution électrique .................................................................................................... 1
2 - Contraintes techniques.................................................................................................................1
1 - Génération ...................................................................................................................................2
2 - Distribution ...................................................................................................................................3
3 - Consommateurs électriques.........................................................................................................3
B - GÉNÉRATION
1 - L'alternateur .................................................................................................................................9
2 - Fonctionnement de l'alternateur couplé au réseau public .......................................................... 12
3 - Procédure de couplage d'un alternateur sur le réseau .............................................................. 13
C - DISTRIBUTION
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I- BUTS ET CONTRAINTES
2- CONTRAINTES TECHNIQUES
Pour atteindre son but, le réseau de distribution électrique doit tenir compte de contraintes techniques
qui ne sont pas les mêmes partout dans l’usine : ateliers de production, ateliers de réparation,
bureaux, salles d’ordinateurs, locaux sociaux, etc. n’ont pas les mêmes exigences.
a - Environnement :
Public concerné :
Ambiance :
b - Récepteurs
Les principaux types de récepteurs sont : les moteurs, les fours, les chaudières, l’éclairage, le
chauffage, les équipements électroniques, etc.
Les récepteurs ont chacun leurs exigences en matière de puissance consommée, de sensibilité aux
perturbations électriques. Leur répartition géographique n’est pas uniforme. Certains provoquent eux-
mêmes des perturbations sur le réseau.
Certains sont vitaux, d’autres essentiels, d’autres secondaires : leur alimentation électrique, secourue
ou non, sans coupure ou non, en dépend.
Ils ne fonctionnent pas tous en même temps, leur charge est variable. L’alimentation électrique d’une
usine est toujours d’une puissance inférieure au total des puissances unitaires, souvent jusque vers
50 %.
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c - Réseau source
Le réseau électrique de l’usine est alimenté à partir d’un point de livraison : poste EdF en général (en
France), mais aussi groupe électrogène ou centrale privée dans les installations isolées comme les
plates-formes en mer ou éloignées de tout distributeur.
Le point de livraison possède ses caractéristiques propres : tension, puissance disponible, stabilité de
la tension, de la fréquence, sujet ou pas à des coupures ou microcoupures (quelques dixièmes de
seconde), présence ou non d’une ligne de secours.
d - Réglementation
Ainsi, bien que les grands principes de la distribution électrique soient les mêmes pour tous, les
contraintes locales font que chaque installation est unique. La suite de ce document présente les
principes généraux d’un réseau électrique d’usine ou de plate-forme.
- la génération qui a pour but de fournir à l’usine le courant électrique dont elle a besoin
1- GÉNÉRATION
Elle se fait, en général, par une combinaison d’un réseau public (EdF en France) et d'une centrale
privée.
Le choix entre centrale privée ou réseau public dépend de contingences locales (disponibilité du
réseau local, sa capacité, eau de refroidissement disponible) de la tarification locale de l’énergie
électrique.
La génération comprend :
Elle provient du réseau public et/ou de la Centrale de Production de l’usine. Elle assure
l’alimentation en temps normal de l’usine.
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Elle provient généralement de batteries, plus rarement de groupes tournants. Elle assure
pendant une durée déterminée l’alimentation des consommateurs généralement de faible
puissance relevant de la sécurité des personnes (alarme incendie, éclairage d’évacuation,
éventuellement des équipements process vitaux, …).
2- DISTRIBUTION
La distribution peut se définir comme l’ensemble des moyens permettant de transporter l’énergie
électrique depuis les sources (transformateur, alternateur) jusqu’aux récepteurs. Il faut tenir compte
des distances et des puissances à transiter. Ces moyens comprennent :
l’économie conduit à
Par voie de conséquence, de telles dispositions amènent à obtenir une forte puissance de
court-circuit, rendant l’appareillage plus coûteux, mais réduisant les chutes de tension
notamment lors du démarrage de gros moteurs.
3- CONSOMMATEURS ÉLECTRIQUES
Ce sont les récepteurs d’énergie électrique : moteurs, lampes d'éclairage, prises de courant,
résistances de réchauffage, alimentations de redresseurs et onduleurs (thyristors).
Un consommateur est électriquement défini par sa nature, sa puissance P (kW), son facteur de
puissance cos ø, son coefficient d’utilisation, son rendement, sa tension .
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Le régime du neutre joue un rôle très important en cas de défaut. Le régime choisi conditionne les mesures
de protection des personnes contre les contacts indirects, la continuité de service de l’installation et les
contraintes de surintensité ou de surtension sur le matériel.
• Contact indirect
C’est le contact d’une personne avec une masse accidentellement mise sous tension à la suite d’un défaut
d’isolement.
• Contact direct
Défaut
d'isolement
123N C’est le contact d’une personne avec
une partie active normalement sous
Jeu tension d’un matériel électrique
de barres (phase et neutre).
D T 2124 A
Lors d’un défaut d’isolement, ou de mise accidentelle d’une phase à la terre, les valeurs prises par les
courants, les tensions de contact et les surtensions sont liées au mode de raccordement du neutre à la terre.
Les tensions limites de contact UL sont : (UL = Rh x I) où Rh est la résistance du corps humain au passage
d’un courant électrique I. Elle dépend de nombreux facteurs dont l’épaisseur de la peau et de son humidité.
Par ailleurs, l’importance des dommages que subissent certains équipements (moteurs, alternateurs) dépend
également du régime du neutre.
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Un défaut d’isolement provoque l’élévation du potentiel Ud de la masse à une valeur dangereuse pour les
personnes ; la législation impose le déclenchement au 1er défaut. Par ailleurs, le courant de défaut peut
n’être pas suffisant pour être détecté par les dispositifs de protection contre les surintensités (fusibles,
disjoncteurs) le déclenchement est obtenu par un dispositif différentiel résiduel agissant sur un appareil de
coupure.
HT / 380 V
x 1
x 2
x 3 R A = résistance de la prise de terre des
x N
masses d’utilisation
x
x
x
x
Prise de terre R n = résistance de la prise de terre du
du neutre neutre
L’obligation de couper au 1er défaut entraîne des coupures fréquentes notamment sur les installations BT, là
où la probabilité de défaut est la plus grande.
Au premier défaut, il y a circulation d’un faible courant qui ne peut générer une tension de contact dangereuse
donc la loi exige une alarme au 1er défaut (signalisation).
Au défaut double, la tension de contact peut être dangereuse, le déclenchement est alors obligatoire.
Pour éviter un déclenchement au deuxième défaut, la recherche et l’élimination du premier défaut est
impérative d’où l’installation de contrôleur d’isolement et de dispositif de recherche sous tension afin d’assurer
le maximum de continuité de service.
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HT / 380 V
x
x
x B
x
x
x
Zct
A
ld Uc
Rn=1OΩ
D T 2145 A
Concéquences d'un 1er défaut d'isolement en schéma IT
ZCT est de l'ordre de 3500 Ω
V
Id =
Z CT
220
Id = = 62 mA
3500
La tension de contact apparaissant entre deux masses métalliques simultanément accessibles vaut :
U c = VAB = RAB Id
c - Neutre isolé
Il n’y a pas de liaison volontaire entre le neutre et la terre. Mais en pratique, un réseau étendu comportant de
nombreux câbles présente des courants de fuite à la terre. On se retrouve dans une situation voisine du
neutre à la terre par impédance.
Le choix du régime du neutre d’une installation est du ressort de l’utilisateur sauf cas particuliers(abonné BT).
C’est un problème délicat où les avis sont partagés même entre spécialistes. Aucun régime n’est le meilleur,
chacun a son intérêt et ses inconvénients.
Neutre à la terre direct : Simple, pas de surveillance en permanence de l’exploitation, coupure au 1er défaut,
continuité de service moins bonne, courant de défaut élevé, dommages sur matériels importants, pas de
surtension.
Neutre impédant ou isolé : La meilleure continuité de service, coupure au 2ème défaut, personnel
d'entretien qualifié, plus onéreux, faible courant de défaut, risque de surtension avec le neutre isolé,
dommages réduits sur les matériels.
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B - GÉNÉRATION
I- RÉSEAU PUBLIC
Le réseau public est constitué d'une série de centrales et de sous-stations reliées entre elles par des lignes
aériennes en haute-tension. Le réseau est maillé de façon à assurer la continuité de livraison en cas de
problème sur une ligne.
D T 2148 A
SS1 SS2
L’arrivée du réseau public est en haute tension (63 kV ou plus) dès que la puissance consommée par
l’installation dépasse quelques mégawatt.
Sa caractéristique principale est sa très grande stabilité en fréquence et bonne stabilité en tension, du moins
dans les zones industrielles. Par contre, il peut être sujet à perturbations, microcoupures par exemple.
En général, cette haute tension est transformée tout de suite en moyenne tension (20 kV ou 11 kV ou 5,5 kV)
dans le Poste Livraison.
L’alimentation de l’usine se fait soit "en antenne", c'est-à-dire à partir d'une seule sous-station, soit "en
boucle", c'est-à-dire entre deux sous stations différentes.
Avantages :
• Coût minimal
x
Inconvénient
D T 2111 F
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Si les antennes ne sont pas exploitées en parallèle, ce schéma permet le secours (avec coupure)
d’une alimentation par l’autre :
Ce type de raccordement n’a de sens que dans la mesure où chaque antenne a la capacité totale du
tableau.
Avantages :
Inconvénient
x x
D T 2111 B
Ce schéma permet d’effectuer des permutations de sources. Ces permutations peuvent être
manuelles ou automatiques, avec pour objectif :
Avantages
Inconvénients
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D’une façon générale, ce type de raccordement coûteux trouve sa pleine justification lorsque le réseau
est équipé de plusieurs sources autonomes permanentes pouvant ou non fonctionner couplées au
réseau du distributeur.
Avantages
D T 2111 A
• possibilités de transfert de jeux de barres sans
coupure.
Inconvénients
Dans le but d'utiliser au mieux l'énergie de la vapeur, et de fiabiliser l'alimentation électrique de certains
récepteurs vitaux, la centrale produit aussi de l'électricité dans des groupes turboalternateurs, dont les
puissances peuvent aller jusqu'à 40 MW.
La turbine, souvent à soutirage et à condensation, sert à la fois à la production de vapeur MP ou BP, par
soutirage, à partir d'une détente de la vapeur HP et à la production d'électricité.
Certaines usines possèdent, un ou plusieurs groupes électrogènes entraînés par diesel pour secourir des
portions d'unités ou des récepteurs assurant la sécurité. Ils sont en général de puissance relativement
modeste (500 à 3000 kW).
1- L'ALTERNATEUR
L'alternateur est une machine dite synchrone (elle doit tourner à une vitesse constante) dont le rotor
est alimenté en courant continu par une machine annexe, appelée excitatrice.
L’excitatrice est soit une machine à courant continu, souvent accouplée sur le même arbre que
l’alternateur, soit un dispositif intégré permettant une excitation “sans balais”.
Le réglage de la puissance électrique fournie par l’alternateur se fait par le réglage de puissance que
doit fournir la machine motrice (turbine ou Diesel) pour maintenir fixe la vitesse du groupe, c'est-à-dire
la fréquence de la tension alternative.
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L’électroaimant tournant avec le rotor, crée un champ magnétique tournant qui crée à son tour une
tension alternative aux bornes du bobinage statorique.
N
1
V
E 1 V 2 E
S
B Ligne de champ 2
magnétique
D T 2129 A
Alternateur monophasé à 2 pôles
En reprenant l’alternateur présenté précédemment et en bobinant deux autres spires décalées de 120
degrés par rapport à celle qui existait, on recueille trois tensions v1, v 2 et v3.
60°
60°
2' 3
2'
1 V2
N
3
1 1'
V1
D T 2129 B
S
3' V3
60° 3' 2 1'
2
Alternateur triphasé
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Le passage du pôle Nord du rotor devant le conducteur 2 a lieu T/3 secondes plus tard que devant le
conducteur 1, T étant la période de rotation du rotor. Il en résulte que le maximum de la tension v2 est
obtenu T/3 secondes après celui de v1 et T/3 secondes avant celui de v3.
+ Vmax
v2
t
0
v3
- Vmax
D T 2112 A
v1
T/3 T/3 T/3
RÉGULATEUR
REDRESSEUR
N
=
=
N
D T 2150 A
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1 2 3
= =
D T 2151 A
RÉGULATEUR
= courant continu courant alternatif
1 - Alternateur principal 3 - Alternateur inverse
2 - Redresseur tournant 4 - Régulateur - redresseur
Un alternateur d'usine couplé à ce réseau est soumis à sa fréquence et à sa tension sous peine de
"décrocher".
— Augmenter le courant d'excitation au rotor ne fait pas monter la tension (l'alternateur est trop
faible devant le réseau) mais augmente le cosinus phi, ou plus exactement la puissance réactive
fournie par l'alternateur
— Augmenter l'admission vapeur dans la turbine d'entraînement ne fait pas accélérer le groupe qui
reste accroché au 50 Hz du réseau, mais augmente la "charge" de l'alternateur c'est-à-dire la
puissance active qu'il fournit.
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1 2 3
V3 V2 V1
b c
a
N D T2152 A
G3
- l'ordre de déroulement des trois tensions de l'alternateur doit être le même que celui du
réseau (1' → 2' → 3' = 1 → 2 → 3)
- la valeur de ces tensions doit être la même que celle des tensions du réseau
- la fréquence des tensions de l'alternateur (liée à sa vitesse de rotation) doit être la même
que celle du réseau
- les phases des tensions correspondantes (1 et 1' par exemple) doivent coïncider
Le couplage est idéal quand les trois voltmètres V1 V2 V 3 indiquent zéro en permanence.
Dans la réalité les deux dernières conditions ne sont jamais parfaitement respectées à cause de
l'inertie du groupe tournant et de la précision de son contrôle en vitesse. Aussi, le couplage se fait avec
un très léger glissement. Les voltmètres indiquent des tensions variant très lentement entre zéro et 2 x
U réseau (phénomène de battement). La fermeture du disjoncteur de couplage doit se faire quand les
voltmètres passent par zéro. L'alternateur s'accroche alors au réseau en provoquant "brutalement" le
synchronisme entre les 50 Hz du réseau et la vitesse de rotation du groupe. Le choc est imperceptible
si le glissement et le déphasage sont minimes.
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C'est un petit moteur asynchrone dont le stator est alimenté par le réseau et le rotor (bobiné) par
l'alternateur.
Acc.
Ral.
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Selon le but recherché, ce peuvent être des alimentations en courant continu ou en alternatif, temporaires ou
permanentes, à basculement avec coupure ou sans coupure.
- fin de charge lente, à faible courant, plus complète que la précédente, et préservant mieux
l'intégrité de la batterie
La capacité d'une batterie décroît quand la température décroît, mais sa durée de vie décroît si la
température augmente. La température idéale est d'environ 20°C.
Une batterie au plomb dégage de l'hydrogène et de l'oxygène pouvant provoquer une explosion. Le
local doit être aéré.
Une batterie au plomb conserve une tension à peu près constante pendant sa décharge, mais ne
supporte pas une décharge trop poussée sans se dégrader.
Une batterie au cadmium-nickel supporte sans inconvénient une décharge profonde, mais voit sa
tension chuter tout au long de son utilisation.
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SECTEUR utilisation
batterie courant continu
x
D T 2113 A
-
Ensemble chargeur-batterie
SECTEUR
x utilisation
= C.C.
redresseur x
chargeur
Batterie
d'accumulateurs
D T 2114 A
Schéma symbolique
Deux techniques sont utilisées : les groupes tournants de plus en plus remplacés par les alimentations
statiques sans coupure, souvent appelées onduleurs.
Elles sont constituées d'un ensemble batterie avec son chargeur, suivi d'un onduleur qui transforme le
continu en alternatif à mêmes fréquence et tension que le réseau.
x x
Réseau 1 Réseau 2
Redresseur
= chargeur
x
Batterie =
Onduleur
D T 2115 A
Utilisation
Alimentation statique sans coupure avec by-pass transitoire
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courant
Secteur redressé
1 =
Utilisation
=
redresseur Onduleur
D T 2116 A
chargeur
Batterie
Ce fonctionnement a lieu lorsque la tension secteur 1 disparaît ou sort des tolérances admissibles à
l'entrée du redresseur-chargeur : ± 10 % en amplitude et ± 5 % en fréquence (valeurs courantes).
Dans le cas où l'alimentation fournie sa puissance nominale, la durée de cette période est limitée à la
durée d'autonomie de la batterie.
=
Utilisation
D T 2116 C
Ondulateur
Batterie
Secteur
1 =
Utilisation
=
D T 2116 B
Batterie
En cas de pointe de courant transitoire, due à un démarrage de moteur par exemple, un inverseur
statique bascule temporairement et sans coupure sur le réseau 2 pour éviter d'endommager
l'alimentation statique. Ces basculements se font à chaque fois que la charge dépasse les possibilités
de l'onduleur.
Les alimentations statiques sans coupure sont en général réparties dans l'usine pour être proches des
utilisateurs locaux.
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C - DISTRIBUTION
La distribution est l'ensemble des équipements qui amènent le courant électrique vers les différents
consommateurs, sous une tension adéquate. En général, l'arrivée EdF est en haute tension (HT = 63 kV ou
plus), la distribution interne est en moyenne tension (MT = 20 kV, 11 kV, 5,5 kV) et l'utilisation des petites
machines et l'éclairage est en basse tension (BT = 380 V ou 220 V).
1- DESCRIPTION
Le transformateur de puissance comporte un circuit magnétique en tôle d’acier autour duquel sont
bobinés les enroulements HT et BT ; l’ensemble est plongé dans une cuve contenant un diélectrique
de refroidissement, de l'huile ou des PCB (en voie de disparition pour raisons écologiques). Certains
transformateurs sont "à sec".
La cuve comporte éventuellement des radiateurs rapportés avec parfois des motoventilateurs, les
bornes de raccordements primaires et secondaires sont généralement sorties à la partie supérieure de
la cuve (isolateurs porcelaine ou traversées embrochables). Un capot de protection éventuel peut être
installé sur les bornes.
2- CARACTÉRISTIQUES
Un transformateur de puissance est caractérisé par :
Un transformateur peut être considéré comme la source de l'énergie électrique du réseau qui lui est
connecté en aval. C'est en effet lui qui détermine la tension et le courant maximum qui peut être tiré de
ce réseau. Il n'est pas maître de la fréquence.
Le transformateur joue aussi un rôle fondamental en cas de court-circuit : il limite le courant qui peut
apparaître lors d'un court-circuit sur le réseau aval à une valeur maximum égale à ucc x I2n où I2n est le
courant nominal du secondaire du transformateur.
Exemple : un transformateur 225/20 kV de 15 MVA dont le courant nominal est I 2n = 430 A côté 20
430
kV, ayant un ucc = 14 % limite le courant de court-circuit à = 3070 A sur le jeu de barres 20 kV,
0,14
alors qu'il peut être beaucoup plus élevé du côté 225 kV.
Le transformateur modère donc la gravité d'un court-circuit aval. Le coût des équipements de
protection avals en est réduit d'autant.
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3- PROPRIÉTÉS
• excellent rendement (98 à plus de 99 %)
• peu d’entretien
• fiable
• absorbe très bien les surcharges (20 % pendant 1 heure, 100 % pendant 2 minutes)
BT HT
1 2 3
Enroulement Enroulement
primaire Noyaux secondaire
D T 2166 A
Représentation symbolique Schéma d'un transformateur triphasé
(transformateur monophasé)
D MEQ 1363 A
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4- PROTECTIONS INTERNES
Un transformateur à huile ou à PCB est en général surveillé en température et par un détecteur
d'émission de gaz, signe d'une décomposition du liquide isolant.
Géosel utilise des relais type DGPT : une émission de gaz fait basculer un flotteur qui actionne 1 ou 2
contacts selon le type choisi. Ces contacts servent pour commander alarme et déclenchement des
disjoncteurs amont et aval du transformateur.
Vis
pointeau
F F
D T 2155 A
Relais avant fonctionnement Relais après fonctionnement
Ils comprennent l’appareillage H.T. dont le rôle est d’établir ou d’interrompre le courant en service
normal (interrupteur, contacteur, sectionneur) ou bien au moment d’un défaut (disjoncteur, fusibles)
ainsi que les équipements de contrôle/commande.
2- DESCRIPTION
Un tableau H.T. débrochable comprend :
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• La cellule
Elle comprend :
Les barres sont en cuivre ou aluminium étamé, montées sur des isolateurs en résine, le tout
est enfermé dans un “caisson jeu de barres” (parfois gainé : marine, …).
• le compartiment appareillage
• l’appareil de coupure
Il est monté sur un chariot amovible, et muni de ses dispositifs d’embrochage (tulipes).
Dans le cas d'un disjoncteur un moteur de réarmement est incorporé.
• Éléments optionnels
Résistance de chauffage, serrure de verrouillage par clés, rails profilés de fixation pour le
génie, tore de terre, etc.
3- RELAIS DE PROTECTION
• Rôle
Ils sont destinés à assurer la protection des installations électriques contre tous les défauts possibles
(court-circuits, surtensions, surcharges, déséquilibres).
• Classification
- Relais “tout ou rien” : constitués d’un électroaimant à armature mobile et contacts fixes et
mobiles ; peuvent être à “ouverture” ou à “fermeture”. (Très répandus, ils assurent les
commandes de l’appareillage, les alarmes, les déclenchements, les reports de
signalisation, …).
- Relais de mesure directs : ils sont alimentés directement par la grandeur à surveiller (limité
à la Basse Tension).
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4- TRANSFORMATEURS DE MESURES
Ils sont destinés à ramener les tensions et courants des circuits de puissance à des valeurs plus
faibles.
Ils alimentent les relais de protection, les appareils de mesure, les régulateurs, les enregistreurs, les
compteurs.
Appareil de connexion
principale
Raccordement des câbles
avec dispositif de mise
à la terre
D MEQ 1122 A
Structure
d'assemblage
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Cellule
Cellules Cellule Cellule
Cellule BT batterie de
arrivée protection comptage
compensation
Jeu de barres MT
TC
compt. Comptage
Dij.
BT
D IRA 1229 A
Arrivées MT
Départ BT
D MEQ 1371 A
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1- CONSTRUCTION
Les tableaux BT sont constitués d'éléments protégés sous enveloppe métallique, préfabriqués, à
éléments soit débrochables, déconnectables ou quelquefois fixes.
Un tableau BT comprend plusieurs colonnes (arrivées/couplage, départs) assemblées les unes aux
autres (parties fixes), chaque colonne comporte les tiroirs individuels (parties mobiles) d’alimentation
des consommateurs, ils contiennent l’appareillage de coupure et de protection (sectionneur, fusibles,
disjoncteurs, relais, contacteurs).
2- DESCRIPTION
Les tableaux BT peuvent être du type “distribution” (avec disjoncteurs) ou du type “alimentation des
moteurs” (avec contacteurs) ou bien mixtes, c’est-à-dire alimentant à la fois des sous-tableaux et des
moteurs.
Au point de vue conception technologique ces tableaux peuvent être débrochables ou déconnectables.
les tableaux déconnectables de conception moins sophistiquée sont de 10 à 15 % moins cher que les
tableaux débrochables.
Les tiroirs peuvent être complètement extraits de la colonne pour remplacement rapide
(interchangeabilité).
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D MEQ 1370 A
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• L'âme
- la nature du métal : cuivre électrolytique recuit ou aluminium 3/4 dur écroui ou parfois
recuit ; pour deux âmes de même résistance et de même longueur, les caractéristiques
indiquées ci-dessous rendent généralement l'aluminium plus économique, pour toutes les
sections d'âmes jusqu'aux tensions les plus élevées
Section Alu
Rapport 1,64
Section Cu
Masse Alu
Rapport 0,5
Masse Cu
• L'isolant
L'isolant entoure l'âme et assure l'isolation électrique. Il est réalisé en matière synthétique, tels que le
polychlorure de vinyle (PVC), le polyéthylène (PE), le polyéthylène réticulé (PR), le caoutchouc
éthylène-propylène (EPR-EPDM).
Les écrans non métalliques, appelés aussi écrans semi-conducteurs, sont utilisés en Moyenne et
Haute Tensions pour uniformiser à la surface de l'âme et à celle de l'isolant les gradients électriques.
Parfois, d'autres écrans non métalliques sont utilisés pour une protection thermique (rubans en sole de
verre - rubans micacés, …).
- rôle électrique (évacuation des courants capacitifs, de court-circuit et dans certains cas,
protection contre les perturbations électromagnétiques). Il s'agit alors d'écrans métalliques
- rôle d'étanchéité : l'écran métallique selon sa technologie peut assurer l'étanchéité radiale
du câble
- rôle mécanique : on parle alors d'armure
La législation française impose que tous les câbles enterrés directement dans le sol soient munis d'un
écran métallique mis à la terre, ceci quelle que soit la tension.
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Les écrans métalliques sont en plomb ou en aluminium, parfois en cuivre ou encore en acier doux
(feuillards).
La gaine de protection non métallique a pour fonctions la protection contre la corrosion, l'étanchéité, la
protection mécanique ou encore, dans certains cas l'isolation électrique de l'écran par rapport au sol.
Elle est réalisée en matière synthétique tels que : le polychlorure de vinyle (PVC), le polyéthylène (PE),
polychloroprène (PCP), le polyéthylène chlorosulfoné (PCS).
Sans armure
Armure de
feuillards acier
Avec armure
Enveloppe
isolante Revêtement Gaine extérieure de
métallique Matelas sous protection en polychlorure de vinyle
Âme câblé en cuivre armure
ou en aluminium
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2- COMPORTEMENT AU FEU
L’électricité étant facilement initiatrice d’incendie, l’installation électrique doit, autant que possible,
éviter de le propager.
Les liaisons électriques, du fait de leur cheminement dans les unités, sont de ce point de vue, un
danger. Aussi trouve-t-on plusieurs catégories de câbles, classées selon leur comportement au feu.
Un câble est dit “ne propageant pas la flamme” si, pris isolément et enflammé, il ne propage pas la
flamme et s’éteint de lui-même.
Des câbles de cette catégorie sont utilisés dans les zones à faible risque d’incendie.
Un câble est dit “ne propageant pas l’incendie” si, enflammé, il ne dégage pas de produits volatils
inflammables en quantité suffisante pour donner naissance à un foyer d’incendie secondaire.
Ce type de câble est conseillé en atmosphères chaudes et mal ventilées, lorsque les câbles sont en
nappes importantes sur leur chemin de câble, où lorsqu’il y a risque d’incendie.
Un câble est dit “résistant au feu” s’il ne propage pas la flamme et si, placé au cœur de l’incendie, il
continue à assurer son service pendant un temps limité, défini par des essais de qualification (par
exemple 3 heures sous 750°C, ou 15 minutes dans un four monté à 900°C …).
Cette catégorie est imposée dans de nombreux établissements recevant du public, ou pour des
installations de secours comme l’éclairage de sécurité, l’alimentation d’ascenseurs ou de ventilateurs
ou désenfumage, de pompes à eau, d’alarmes, …
Les conditions de pose des câbles jouent aussi un rôle dans la sécurité :
- bouchage des traversées de cloisons par des matériaux incombustibles (plâtre, produits
ignifuges, …) pour arrêter ou au moins retarder une propagation d’incendie
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1- APPAREILS DE PUISSANCE
Ce sont les appareils destinés à établir ou interrompre un circuit électrique. On les appelle
sectionneurs, interrupteurs, disjoncteurs, contacteurs, coupe-circuit à fusible selon leur rôle.
- fonction “isolement”
- fonction “commande”
- fonction “élimination de défaut”
- fonction “surveillance”
Fonctions de l’appareillage
Fonctions réalisées
Appareils
de base Isolement Commande Élimination de Surveillance
défaut
Sectionneurs x
Interrupteurs x
Contacteurs x
Disjoncteurs x x
Fusibles x x
Pour mémoire :
Relais et déclencheurs x
a - Fonction “isolement
Elle consiste à isoler ou séparer des sources de courant un circuit à vide. C’est une fonction de
sécurité qui a pour but de séparer du réseau une partie d’installation afin de pouvoir y travailler sans
risque.
b - Fonction “commande”
Il s’agit d’une opération volontaire, manuelle ou automatique, consistant à fermer un circuit ou à l’ouvrir
dans ses conditions normales de fonctionnement.
La fonction consiste à séparer des sources une portion de circuit en situation anormale, dont les
conséquences peuvent être dangereuses pour le personnel ou le matériel. Cette fonction est aussi
parfois improprement appelée “protection”. L’appareillage ne peut en effet protéger contre l’apparition
d’un défaut mais doit intervenir pour en limiter les répercussions sur les éléments du réseau restés
sains.
d - Fonction “surveillance”
Cette fonction assure la surveillance des paramètres d’exploitation (tension, courant, température, …)
pour provoquer une alarme ou une ouverture du circuit.
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2- SECTIONNEURS
a - Rôle
Le sectionneur est avant tout un organe de sécurité réalisant la fonction “isolement”. Il peut avoir la
fonction “sélection” d’un circuit (cas des sectionneurs d’aiguillage dans un système à deux jeux de
barres par exemple)
Dans tous les cas, le sectionneur est un appareil dépourvu de pouvoir de coupure, c’est-à-dire qu’il
doit être manœuvré à courant nul. Le courant doit être interrompu auparavant par un autre appareil
prévu à cet effet.
Dans tous les cas, il s’agit de séparer par une manœuvre qui peut être lente, des contacts :
En Moyenne Tension, les trois principaux types utilisés sont indiqués sur la figure ci-
dessous.
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3- INTERRUPTEURS
a - Rôle
L’interrupteur est un appareil servant à couper ou établir un circuit parcouru par un courant de charge
normal. Il réalise la fonction active “commande”.
Ces appareils sont utilisés en Basse et Moyenne Tensions jusqu’à 36 kV. En Haute Tension, les
interrupteurs sont d’un usage très peu fréquent.
De nombreuses technologies de coupures ont été développées. Les seuls procédés couramment
utilisés en France sont décrits ci-après.
Cette technologie a acquis une situation de monopole dans le domaine de la Basse Tension jusqu'à
1000 V en courant alternatif 50 Hz.
En général, ces appareils dérivent directement des sectionneurs à couteau, par adjonction d’un
couteau auxiliaire à ouverture retardée par rapport au couteau principal.
L’ouverture de ce couteau se produit dans un espace étroit, entre deux plaques dont la matière se
décompose sous la chaleur de l’arc et produit des gaz qui assurent le soufflage.
D MEQ 1816 A
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4- DISJONCTEURS
a - Rôle
Le disjoncteur est un appareil qui sert à établir ou interrompre tout courant pouvant apparaître dans un
circuit.
Par contre, le disjoncteur n’est pas un organe de sécurité. De ce fait, si le disjoncteur est capable aussi
de la fonction “isolement”, il ne lui est pas demandé de réaliser la garantie de non-franchissement qui
est une tenue à une valeur normalisée de surtension en forme d’onde de choc.
b - Technologie
Les technologies des disjoncteurs sont très variées. Elles sont surtout caractérisées par le milieu dans
lequel se produit l’extinction de l’arc électrique de coupure.
Exemple : coupure dans l’air, dans l’huile, dans le SF6, dans le vide.
D MEQ 1817 A
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5- CONTACTEURS
Le contacteur est un appareil réalisant la fonction commande. Il est capable d’établir, d’interrompre et
de supporter tout courant normal parcourant un circuit, y compris les courants de surcharge en service.
Il est commandé par un circuit auxiliaire alimentant sa bobine, qui est un électroaimant.
Le contacteur est avant tout destiné à commander des circuits moteurs. Dans leur conception, l’accent
est donc mis surtout sur l’endurance, qui s’exprime en millions de manœuvres.
Les courants de surcharge en service sont surtout ceux liés au fonctionnement des moteurs, c’est-à-
dire en particulier les courants de démarrage.
D MEQ 1189 A
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6- COUPE-CIRCUITS À FUSIBLES
Le coupe-circuit à fusible a pour fonction d’interrompre des courants élevés, par la fusion d’un élément.
• l “élément de remplacement”, plus communément appelé fusible, qui est la partie qui assure
la coupure
• le support, parfois constitué par des parties spécialisées d'un autre appareil (interrupteur par
exemple) dont les principaux rôles sont de permettre le raccordement du circuit extérieur,
d’assurer l’isolement à la masse et de supporter les efforts électrodynamiques.
Un fusible ne peut remplir son rôle qu’une seule fois, il doit être remplacé après fusion.
1 Enveloppe isolante
2 Connexion souple
3 Pièce de contact
4 Elément fusible
4
3
D T 2156 A
En général, les fusibles sont associés à un autre appareil dont l’ouverture peut être provoquée par la
fusion d’un seul des trois fusibles, de façon à éviter des fonctionnements déséquilibrés.
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VI - RELAIS DE PROTECTION
Les relais de protection sont des appareils qui comparent en permanence les grandeurs électriques des
réseaux (courant, tension, fréquence, puissance, impédance, …) à des valeurs prédéterminées et qui
donnent automatiquement des ordres logiques lorsque la grandeur surveillée atteint la valeur de
fonctionnement. L’ensemble cohérent des relais d’une installation constitue l'élément de base du système de
protection de cette installation.
Le rôle des relais de protection est de détecter tout phénomène anormal pouvant se produire sur un circuit
électrique, avec pour objectif, suivant leur type :
Le début de la chaîne de protection est constitué par les capteurs des grandeurs électriques, c’est-à-dire les
transformateurs de courant et les transformateurs de tension.
A l’extrémité de la chaîne de protection, sont situés les organes qui sont commandés par les relais : bobines
de déclenchement des disjoncteurs, voyants de signalisation, alarmes et autres dispositifs de sécurité. Ces
organes sont connectés aux contacts de sortie des relais de protection, directement ou par l’intermédiaire de
relais tout ou rien si la puissance à établir est trop élevée .
Les relais de protection sont donc situés électriquement entre les réducteurs de mesure qui leur fournissent
les grandeurs à surveiller et les organes commandés par les ordres logiques qu’ils délivrent.
TC (contrôle du courant)
Relais Tension
D T 2157 A
Actionneur de auxiliaire
(bobine) protection d'alimentation
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D MEQ 1821 A
Rack comportant 6 relais
Il existe une très grande variété de relais de protection, selon les types de protection désirés qui dépendent de
l’équipement à protéger : réseaux, moteurs, transformateurs, alternateurs, etc.
Les relais, utilisés tout au long de la chaîne de distribution, du récepteur à l'arrivée du réseau EdF ou de la
centrale, doivent être réglés les uns par rapport aux autres de façon à assurer la sélectivité des coupures. La
coupure ne doit avoir lieu qu'en amont direct de la partie du circuit en défaut, de façon à protéger et à assurer
la continuité de l'exploitation du reste de l'usine. On joue pour cela, sur la valeur du courant de réglage et la
valeur du temps de déclenchement (temporisation éventuelle) des appareils de protection.
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Chaudière
MT TMT 301 TMT 302 MT MT TMT 501 TMT 502 MT électrique
5,5 kV Conso. 5,5 kV 5,5 kV Conso. 5,5 kV
8 MVA 5,5 kV 8 MVA
5,5 kV /380 V
/380 V 5,5 kV 1MVA 5,5 kV CHAUDIÈRE
20 kV/380 V 20 kV/380 V 20 kV/380 V 2MVA /380 V /380 V
Y 1MVA Y 2MVA Y 2MVA Y M M Y
2MVA Y M M Y
1MVA
Auxiliaires BT
D IRA 1228 A
220 V
POSTE ATELIER DE POSTE UTILITÉS
PRODUCTION N°2
C 5 -1/C