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Sommaire
INTRODUCTION ........................................................................................................................................................... 5
1. PRINCIPE ......................................................................................................................................................................................................................... 13
2. ETAPES DE DIMENSIONNEMENT D'UN ONDULEUR ..................................................................................................................................................... 15
1. PARTIE DC............................................................................................................................................................ 15
2. PARTIE AC ............................................................................................................................................................ 20
ANNEXES ................................................................................................................................................................... 37
Nomenclature :
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NOTE Le calcul de Iscmax est décrit en Annexe 3 .
ImppSTC : courant à la puissance maximale ,courant d'un module, correspondant à la puissance
maximale dans les conditions d'essai normalisées .
IRM :courant inverse maximal ,valeur assignée de l’éventuel dispositif de protection contre les
surintensités fournie par le fabricant du module .
NOTE 1 Le module est testé à une valeur ITEST égale à 135% de IRM pendant 2 heures selon la
norme NF EN 61730-2.
NOTE 2 La norme NF EN 50380 définit une valeur IR différente de IRM qui correspond à
la tenue en courant inverse du module pendant 8 heures.
partie courant continu :partie d'une installation PV située entre les modules PV et les bornes en
courant continu de l’onduleur d’injection .
partie courant alternatif :partie à basse tension de l'installation PV située en aval des bornes à
courant alternatif de l’onduleur d’injection.
MPPT : maximum power point tracking ,méthode de pilotage interne à un onduleur d’injection ou
un régulateur assurant la recherche du fonctionnement à puissance maximale.
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Introduction :
Une installation photovoltaïque est, avant tout, une installation électrique. Elle doit, en ce sens,
se conformer à l’ensemble des documents à caractère normatif dans le domaine de l’électricité.
Ces deux documents techniques ne sont cependant pas suffisants pour concevoir et
dimensionner une installation photovoltaïque dans les règles de l’art. En effet, chacun d’entre eux
fait référence à d’autres normes et guides.
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I- Installations photovoltaïque raccordée au réseau :
Les systèmes photovoltaïques connectés au réseau électrique ne répond pas à un impératif
d’électrification, c'est un projet personnel du propriétaire du site qui désire améliorer le bilan
énergétique de son bâtiment en produisant une électricité renouvelable. Le bâtiment, autrefois
passive, devient actif et producteur d’énergie. Ainsi, en période d’ensoleillement, une partie de
l’électricité consommée proviendra du système photovoltaïque.
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Les conditions météorologiques du site: taux d'irradiation, nombre d'heures
d'ensoleillement, la température…
La connaissance de ces conditions nous permettra de savoir la puissance moyenne susceptible d'être
délivrée par notre système PV: la surface disponible entraîne une limitation pour
le nombre de panneau à installer, tandis que la technologie du panneau PV utilisée et
les conditions météorologiques donnent une idée sur le rendement réel d'un panneau PV.
Un générateur PV est un ensemble de modules PV, connectés en parallèle ou/et en série, son
dimensionnement est élaboré selon la démarche suivante:
1. Surface illimité:
Dans ce premier cas la surface n'impose aucune limitation vis-à-vis le nombre de panneaux à
installer pour satisfaire une demande en puissance donnée. Ce cas de figure s'imppose lorsqu'on
parle d'une centrale PV ou bien d'une installation sur toit dédiée à alimenter un ensemble d'appareils
dont la consommation est médiocre.
Le dimensionnement d'une installation pareille passe par les étapes suivantes:
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1.1 Élaboration du bilan de puissance :
Avec :
- Pu: Puissance unitaire en watt
- Pt: Puissance total en watt (sachant que Pt=Quantité*Pu)
- Pj: Consommation journalière WH (Pj= Pt*Nbre d'heure d'utilisation/j)
À partir de ce tableau on peut calculer:
- Pmax: puissance Maximale de l’installation, c’est la somme des puissances de chaque
appareil: Pmax= ∑ Pt
- Ej : La consommation totale journalière en Wattheure : Ej = ∑ Pj (1)
1.2. Le calcul de la puissance théorique du champ PV:
Pour faire un bon dimensionnement des panneaux nous devons recueillir les données sur le site :
les données sur l’ensoleillement mensuel moyen, et les données sur la température minimale .
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Données sur la température :
La température ambiante (en °C) d'un endroit peut changer en fonction du temps aussi bien que de
l'espace. Dans notre cas on aura besoin de déterminer la température minimale qui servira à
déterminer le coefficient de correction Ku (voir annexe 3).
1.2.2 Le calcul de la puissance théorique du champ PV:
Pour pouvoir dimensionner le champ PV, il faut :
Choisir l’inclinaison du champ.
Estimer l’ensoleillement pendant la période de fonctionnement.
Déterminer l’efficacité approximative du champ.
Estimer la capacité, en watts-crête, que doit avoir le champ.
a- L’inclinaison du champ:
Pour repérer la position du soleil dans le ciel, on utilise deux angles :
la hauteur h: angle entre la direction du soleil et sa projection sur le plan horizontal.
Si le système fonctionne en toute saison, on incline le champ à un angle optimal fixe au
Maroc cet angle est compris entre 21° et 32° selon les régions. On remarque que l'angle
d'inclinaison du panneau PV dans une région est approximativement égal à sa latitude.
l'azimut a : angle entre cette projection et la direction du Sud : a° est compté positivement
vers l'Ouest et négativement vers l'Est.
b. Ensoleillement:
la connaissance des données sur le mois le moins et le plus ensoleillé et la moyenne mensuelle
d'ensoleillement et le nombre d'heure min, max et moyen d’ensoleillement par jour, donne une idée
sur le rendement min max et moyen du générateur PV.
c. Efficacité du champ, Coefficient de performance:
Les principales sources de pertes énergétiques sont:
Pertes par ombrage partiel : l’environnement d’un module photovoltaïque peut inclure des
arbres, montagnes, murs, bâtiments, etc. Il peut provoquer des ombrages sur le module ce qui
affecte directement l’énergie collectée.
Pertes par ombrage total (poussière ou saletés) : leur dépôt occasionne une réduction du courant
et de la tension produite par le générateur photovoltaïque.
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Pertes de connexions : la connexion entre modules de puissances
légèrement différentes occasionne un fonctionnement à puissance légèrement réduite. Elles
augmentent avec le nombre de modules en série et en parallèle.
Pertes par chutes ohmiques : les chutes ohmiques se caractérisent par les chutes de tension dues
au passage du courant dans un conducteur de matériau et de section donnés. Ces pertes peuvent
être minimisées avec un dimensionnement correct de ces paramètres.
Pertes par température : Pour nos panneaux de type amorphes, les modules perdent 0,28 % par
degré supérieur à sa température standard (25 °C en conditions standard de mesures STC). La
température d’opération des modules dépend de l’irradiation incidente, la température ambiante
et la vitesse du vent (3 % à 15 %).
Pertes par dispersion de puissance nominale: les modules photovoltaïques issus du processus de
fabrication industrielle ne sont pas tous identiques. Les fabricants garantissent des déviations
inférieures de 3 % à 10 % autour de la puissance nominale.
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optimale, l’irradiation solaire reçue diminue et par suite la production électrique
de l’installation photovoltaïque diminue aussi.
Afin de quantifier cette perte relative à l’inclinaison et à l’orientation des modules photovoltaïques,
un coefficient nommé coefficient trigonométrique a été introduit. C'est un nombre compris entre 0
et 1 (ou entre 0 et 100 %).il faut 1 (valeur maximale) lorsque les modules sont dans la configuration
optimale.
d- La puissance en watts-crête du champ:
C'est l'énergie produite par le générateur PV dans les conditions météorologiques du site.
La Capacité Pc en watts-crête (Wc) du champ PV se calcule avec la relation (2).
Ej × Pi
Pc = (2)
Ei × PR × trigo
Avec:
Ej: puissance journalière consommée par l'utilisateur en Wh/j.
Pi = 1 kW/m²: est la puissance radiative dans les conditions standards de test.
Ei : est l’irradiation solaire journalière reçue par une surface unitaire (1m²) du champ
photovoltaïque, en prenant en compte l’inclinaison de celui-ci en Wh/m²/j.
PR: coefficient de performance.
Trigo: coefficient trigonométrique
Panneau n°1
Panneau n°2
.
.
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b-Détermination de nombre de panneaux:
Le nombre de panneaux est donné par la relation suivante :
𝑁𝑏𝑟𝑒 = 1 + 𝐸( 𝑃𝑐 ) (3)
𝑃𝑝𝑣
Avec : Ppv: puissance crête de chaque panneau PV utilisé
E(x) : la partie entière de x.
2- Surface limité :
2.1. Choix de la technologie du panneau PV
Idem au paragraphe précédant.
2.2. Nombre de panneaux à utiliser :
𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑃𝑉 = 𝐸( 𝑠 ) (4)
𝑙∗𝐿+𝗌
Pc×Ei×PR×trig
Ej = (6)
Pi
Avec:
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III- Dimensionnement des onduleurs:
1. Principe :
Le choix et le nombre d'onduleurs repose sur 3 critères:
La compatibilité en puissance, la compatibilité en tension et la compatibilité en courant.
A partir de ces 3 critères, le dimensionnement des onduleurs va imposer la façon de câbler les
modules entre eux.
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Le fait d'avoir un point de puissance maximum en dehors de la plage de tension
MPPT induit une perte de puissance du groupe photovoltaïque.
Il faut donc s'assurer que la tension délivrée par le groupe photovoltaïque soit comprise dans la
plage de tension MPPT de l'onduleur auquel il est connecté. Si ce n'est pas le cas, il n'y aura aucun
dommage à l'onduleur, mais seulement une perte de puissance. Cette plage de tension MPPT va
donc aussi avoir un impact sur le nombre de modules photovoltaïques en série. En effet, on
cherchera idéalement à obtenir une tension délivrée par le groupe photovoltaïque comprise dans la
plage MPPT, et cela quelque soit la température des modules.
Pour calculer le nombre de modules en série nécessaires afin que la chaîne photovoltaïque délivre
une tension comprise dans la plage de tension MPPT de l'onduleur, on pourra considérer les deux
critères suivants:
La tension Umpp délivrée par la chaîne photovoltaïque, à la température -20°C et sous une
irradiation de 1000 W/m², doit être inférieure à la valeur maximale de la plage de tension MPPT de
l'onduleur. Cela permet de déterminer le nombre maximum de modules photovoltaïque en série.
La tension Umpp délivrée par la chaîne photovoltaïque, à une température des modules de 70°C et
sous une irradiation de 1000 W/m², doit être supérieure à la valeur minimale de la plage de tension
MPPT de l'onduleur. Cela permet de déterminer le nombre minimum de modules photovoltaïque en
série.
Le nombre minimum et le nombre maximum de modules photovoltaïque en série se calculent par
les formules simples suivantes:
avec :
E{x}: est la partie entière du nombre x.
1+E{x}: on ajoute 1 à la partie entière du nombre x.
Umppt,min ,Umppt,max : valeurs propres à l'onduleur.
Umpp : Umpp est la tension de puissance maximale des modules photovoltaïque
ku: coefficient de sécurité
0.85: est un coefficient de minoration permettant de calculer la tension MPP à 70°C.
1.3. La compatibilité en courant:
Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Ce courant d'entrée limite
correspond au courant maximal que peut supporter l'onduleur côté DC.
Lorsque le courant d'entrée de l'onduleur est supérieur au courant maximal admissible par
l'onduleur, celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance correspondante à
son courant maximal. Ce courant est indiqué sur la fiche technique de l'onduleur.
On veillera donc à s'assurer que le courant débité par le groupe photovoltaïque ne dépasse pas la
valeur du courant maximal admissible Imax par l'onduleur. Par ailleurs, comme les courants
s'ajoutent lorsque les chaînes sont en parallèles, la valeur de Imax va déterminer le nombre
maximum de chaînes photovoltaïques en parallèle. Cela dépendra évidemment du courant délivré
par une chaîne photovoltaïque. Dans le dimensionnement on considérera que le courant délivré par
la chaîne est égale au courant de puissance maximal Impp des modules photovoltaïques (paragraphe
14.4 du guide de l’UTE C15-712-1),le courant Impp indiqué sur la fiche technique des modules
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photovoltaïques.
Le nombre maximum de chaînes photovoltaïque en parallèle se calcule par cette formule:
Avec:
Imax: est le courant maximal admissible par l'onduleur.
2. étapes de dimensionnement d'un onduleur:
En pratique l'opération de dimensionnement d'un onduleur passe par les étapes suivantes:
calcul du nombre de panneaux en série max et min imposé par la marge MPPT.
Il reste alors à vérifier qu'avec le nombre de modules en série max, on atteindra jamais la
tension maximale admissible en entrée de l'onduleur Umax : La tension à vide de la chaîne
(Uco multipliée par le nombre de modules en série max) à température minimale du lieu
d'installation doit impérativement être inférieure à la tension maximale d'entrée de
l'onduleur.
Uco × Ku × nbre série max ≤ Umax (11)
calcule du nombre de chaînes en parallèle imposé par le courant max de l'onduleur.
on vérifie la compatibilité en puissance: puissance admissible par l'onduleur doit être
supérieure à la puissance délivré par la structure PV:
𝑁𝑠 × 𝑁𝑝 × 𝑃𝑐 ≤ 𝑃𝑚𝑎𝑥 (12)
Avec :
Ns: le nombre max de modules en série
Np: le nombre max de modules en parallèle
Pc: puissance crête d'un panneau photovoltaïque
Pmax : puissance admissible à l'entrée de l'onduleur.
Pour les câbles partie DC d’une installation PV raccordée au réseau, Le courant maximal qui peut
circuler dans ces câbles dépond du choix du dispositif de protection des modules PV adopté ,le
schéma de la figure 5 ,issu de la norme C15-712-2 partie 8 ,récapitule la manière de calculer les
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différentes valeurs de Iz selon tous les cas de figures possibles .Ce courant ne tient
pas en compte les différents facteurs de correction définis dans la partie 5-52 de la norme NF C15-
100 liés à la température, groupement de câbles ,le mode de pose…
Pour notre cas voici les facteurs de correction à appliquer :
Pour la partie générateur PV, les mesures à prendre en compte sont les suivantes :
la NF C 15-100
sur la base d’une isolation PR.
les câbles sont au minimum de type C2 (non propagateur de la flamme) et choisis parmi ceux ayant
une température admissible sur l’âme d’au moins 90 °C en régime permanent.
les câbles des chaînes PV, des groupes PV et les câbles principaux PV d’alimentation continue
doivent être choisis de manière à réduire au maximum le risque de défaut à la terre ou de court-
circuit. Cette condition est assurée en utilisant des câbles mono-conducteurs d’isolation équivalente
à la classe II.
Une liste récapitulative des caractéristiques des câbles figure sur la norme
NF C15-100, Tableau 52A (annexe 4)
pour une installation photovoltaïque, il est admis que les câbles puissent cheminer dans des isolants
thermiques de toiture ou de façade ou entre un isolant thermique et les modules. Dans ce cas, la
méthode de référence à prendre en compte est la méthode B définie dans le Tableau 52G de la
pour le calcul des câbles de chaînes, la température à prendre en compte pour leur dimensionnement
est considérée égale à 70°C et un facteur de correction de 0,58 est à appliquer conformément au
Tableau 52K de la NF C 15-100 dans les cas suivants :
câbles soumis au rayonnement solaire. Dans ce cas, le facteur de correction de 0,85 défini à
l’article 512.2.11 de la NF C 15-100 n’est pas à prendre en compte.
câbles cheminant dans des isolants thermiques de toiture ou de façade. Dans ce cas, le facteur de
correction de 0,58 doit être multiplié par 0,77, soit 0,45.
Donc : : 𝐼𝑧′ = Iz
(13)
K1×K2×K3
Avec :
K1 :facteur de température déterminé par NF C15-100,Tableau 52K (annexe 7)
égal à 0,77 pour une température ambiante de 70°C de câble .
K2 :facteur de groupement ou coefficient d’influence mutuelle des câbles
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jointifs ,il se détermine à l’aide du Tableau 52N NF C15-100(annexe
6)
K3 : est le produit de multiple facteurs comme par exemple le facteur à
appliquer éventuellement à la méthode de référence ,le facteur 0,84
lorsque le neutre est chargé ,le facteur 0,85 dans es emplacement à
risque explosif .Dans notre cas k3=0.58
Cependant ,des câbles spécifiques pour les installations photovoltaïques ont été mis au point pour
répondre aux besoins de ces installations. Ils respectent tous les conditions citées précédemment.
Le tableau ci-dessous, extraits du document UTE C 32-502, donne directement les valeurs des
intensités admissibles des câbles conformes à ce
Deux câbles adjacents
guide en fonction des Section (mm²) sections :
sur paroi
1,5 mm² 22 A
2,5 mm² 30 A
4 mm² 40 A
6 mm² 52 A
10 mm² 72 A
16 mm² 97 A
25 mm² 129 A
35 mm² 160 A
en fonction de la section du câble, du mode de pose ,pour une température maximale à l'âme de
120°C et pour une Température ambiante (°C) Facteur de correction
température ambiante de
70°C. Dans le cas où la 60 °C 1,08 température ambiante
serait différente de 70°C, 70 °C 1 on applique le facteur de
correction donné par le 80 °C 0,91 tableau suivant :
90 °C 0,82
100 °C 0,71
110 °C 0,58
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Tableau 5: Facteurs de correction pour une température maximale à l’âme de 120 °C
Le guide de l’UTE C15-712-1 dresse un tableau donnant la valeur du courant admissible Iz en
fonction de la section du câble, du mode de pose et pour une température maximale à l'âme de
120°C:
Section (mm²) Deux câbles adjacents sur paroi
1,5 mm² 22 A
2,5 mm² 30 A
4 mm² 40 A
6 mm² 52 A
10 mm² 72 A
16 mm² 97 A
25 mm² 129 A
35 mm² 160 A
Tableau 6: courant admissible en fonction de la section.
Le tableau ci-dessus indique le courant admissible Iz des câbles photovoltaïques pour une
température ambiante de 70°C. Dans le cas où la température ambiante serait différente de 70°C, on
applique un facteur de correction
Température ambiante (°C) Facteur de correction
60 °C 1,08
70 °C 1
80 °C 0,91
90 °C 0,82
100 °C 0,71
110 °C 0,58
Il est impératif de prendre en compte les chutes de tension afin d’assurer un fonctionnement
optimum du système et notamment la charge correcte de la batterie.
Notons que la chute de tension admissible tolérée par l'UTE C15-712-1 est 3% pour la partie DC.
Par définition:
Va−Vb
Ε=
Va
R×I ρ×l×I
Donc ε= = (14)
Va S×Va
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Avec :
ρ : Résistivité du matériau conducteur (cuivre ou aluminium) en service normal. Conformément à
l’UTE C15-712-1, ρ=1.25×ρ0 où ρ0 est la résistivité en Ω.mm²/m du conducteur à 20°C.
L : Longueur du câble (m)
S : Section du câble (mm²)
I : Courant circulant dans le câble.
ε : chute de tension
Va : Tension à l’origine du câble.
Le calcul de cette chute de tension est effectué dans les conditions suivantes :
L’objectif est de calculer la section adaptée des câbles DC. Les hypothèses sont les suivantes :
Le champ photovoltaïque est constitué de Np chaînes de Ns modules en série, soit un total
de Ns*Np modules. La jonction de ces chaînes est effectuée dans des boîtes de jonction et
une boite de raccordement voir schéma général ci-dessous:
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La première étape consiste à déduire le courant admissible de chaque portion
depuis le schéma Figure 4,une fois fait si les câbles sont dédiés aux installations PV ,on tire
directement la section depuis le tableau 4 ou 6 selon la température de l’âme .Si il ne sont pas
destinés au installations PV on applique les facteurs de correction décrit précédemment et on tire la
section du câble depuis le tableau 52H de la norme NF C 15-100 (annexe 5)
La deuxième étape consiste à calculer la chute de tension dans les câbles associée à cette section
commerciale :
Chute de tension ε
Section
Portion 𝝆 × 𝒍𝒊 × 𝑰𝒎𝒑𝒑
calculée 𝗌=
𝑺𝒊 × 𝑽𝒎𝒑𝒑
Chaîne N°1 S1 ε1
Portion A: Chaîne N°2 S2 ε2
câble de . . .
chaîne PV . . .
Chaîne N°p Sp εp
Portion B: ε gr1
câble de groupe1 Sgr1
câble de ε gr2
câble de groupe2 Sgr2
groupe PV
Nous venons, dans le tableau ci-dessus, de calculer la chute de tension sur chacune des portions du
circuit électrique de la partie DC. Pour calculer la chute de tension sur l’ensemble du circuit côté
DC, il convient, lorsque une portion contient des câbles en parallèle, de considérer la chute de
tension la plus défavorable, et de l’ajouter à la chute de tension des autres portions. Ainsi, dans
notre exemple, la chute de tension totale côté DC vaut :
(ε = ε1 + ε2 + ε3) < 3% (15)
si la chute de tension totale est supérieure à 3%, ce qui est non-conforme au guide de l’UTE C15-
712-1. Dans ce cas, il convient d’augmenter la section dans la portion C jusqu'à avoir une chute de
tension inférieure à 3%.
2. Partie AC:
2.1. Sections du conducteur de phase.
Le choix de la section des conducteurs de phases s’effectue selon deux critères majeurs :
Le courant admissible Iz dans les câbles.
La chute de tension admissible dans les câbles.
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2.1.1. Le courant admissible Iz:
Le courant admissible Iz dépend du type de câble, mode de pose, température... la méthode pratique
de détermination du courant admissible figure dans le paragraphe B du guide UTE C15-105.
(16)
Où :
ΔV : Chute de tension (V).
b: Coefficient qui vaut 1 en triphasé et 2 en monophasé.
ρ1 : Résistivité du matériau conducteur (cuivre ou aluminium) en service normal, L : Longueur de
la canalisation (m).
S : Section des conducteurs (mm²).
Cos(φ): facteur de puissance (φ est le déphasage entre le courant et la tension alternatifs) cette
donnée est inscrite sur la fiche technique des onduleurs et vaut 1 généralement.
IB : Courant maximal d'emploi.
λ : Réactance linéique des conducteurs (Ω/m)
La réactance des conducteurs, notée λ, dépend de la disposition des câbles entre eux.
Dans le cas des installations photovoltaïques, le facteur de puissance cos(φ)=1. Cela signifie que
sin(φ)=0. Par conséquent, le deuxième terme de la formule de la chute de tension des câbles côté
AC est nul, quelle que soit la valeur de la réactance. Ainsi, il n'est pas nécessaire de connaître la
réactance des conducteurs pour calculer la chute de tension côté AC.
(17)
Le calcul de la chute de tension côté AC d'une installation photovoltaïque se calculera donc de la
façon suivante :
(18)
21
Par définition
(19)
En combinant ces deux dernières relations, on trouve l'expression qui permet de calculer la section
d'un câble CA :
(20)
Avec :
ε=0.01.
ΔV : Chute de tension (V).
b: Coefficient qui vaut 1 en triphasé et 2 en monophasé.
ρ1 : Résistivité du matériau conducteur (cuivre ou aluminium).
L : Longueur de la canalisation (m).
S : Section des conducteurs (mm²).
Cos(φ) : facteur de puissance (φ est le déphasage entre le courant et la tension alternifs); cette
donnée est inscrite sur la fiche technique des onduleurs et vaut 1 généralement.
IB: Courant maximal d'emploi.
2.1.4. Les démarches à suivre pour dimensionner les câbles partie CA:
Pragmatiquement on calcule la section et puis on vérifie si cette section peut supporter le courant IB
: c'est-à-dire Iz soit supérieur à IB.
Circuits
Sneutre = Sphase
triphasés+neutre
Sneutre = Sphase Sneutre déterminante
Câbles multipolaires
Sneutre = Sphase Facteur de réduction de 0,84 sur la IBneutre = 1,45×IBphase
Sphase < 16 mm² Cu
valeur du courant admissible Facteur de réduction de 0,84 sur la
ou
valeur du courant admissible
25 mm² Alu
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SECTION DU 0 < TH3 < 15
15 % < TH3 < 33 % TH3 < 33 %
NEUTRE %
Circuits
Sneutre > Sphase
triphasés+neutre Sneutre =
Sneutre = Sphase Sneutre déterminante
Câbles unipolaires Sphase/2 admis
Facteur de réduction de 0,84 sur la IBneutre = 1,45×IBphase
Sphase > 16 mm² Cu Neutre
valeur du courant admissible Facteur de réduction de 0,84 sur la
ou protégé
valeur du courant admissible
25 mm² Alu
Avec:
TH3 est le taux d’harmonique en courant de rang 3 et multiple de 3
Sneutre est la section du conducteur neutre
Sphase est la section des conducteurs de phase pour les installations photovoltaïques raccordées au
réseau, le taux d’harmonique TH3 est toujours inférieur à 15 %. Ainsi, on pourra se reporter à la
première colonne du tableau ci-dessus pour déterminer la section du conducteur de neutre.
2.3. Sections des conducteurs de terre PE:
Côté CA, les conducteurs de terre PE doivent présenter une section minimale de 6 mm² en cuivre
(ou équivalent). En présence d’un paratonnerre, cette section minimale est de 10 mm².
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même si celui-ci le permet. La mise à la terre est de préférence située
immédiatement en amont du dispositif de coupure et de sectionnement de l’entrée DC
de l’onduleur pour conserver la liaison à la terre du champ même lors des phases de
maintenance de l’onduleur.
lorsque la mise à la terre de la polarité d.c. est directe, pour se prémunir contre d’éventuels
défauts à la terre en amont de cette mise à la terre, une protection par coupure automatique
est exigée (une surveillance par contrôleur d’isolement dans le cas ou la mise a la terre est
effectuer par l’intermédiaire d’une résistance), pour éliminer tout courant de défaut
circulant dans le câble de mise à la terre.
1.3. Mise à la terre des masses et éléments conducteurs d’installation PV :
Pour minimiser les effets dus à des surtensions induites, les structures métalliques des modules et
support (y compris les chemins de câbles métalliques) la masse de l’onduleur, ainsi les
différents composants métalliques dans l’installation doivent être reliées à une liaison
équipotentielle elle-même reliée à la terre. Les conducteurs en cuivre nu ne doivent pas cheminer
au contact de parties en aluminium. La mise en œuvre de la mise à la terre des modules PV
est réalisée conformément aux prescriptions du fabricant.
2. Protection contre les chocs électriques:
Les matériels PV de la partie courant continu doivent être considérés sous tension, même en cas
de déconnexion de la partie courant alternatif. [Paragraphe 7 de l’UTE C15-712-1]
2.1. Mesure de protection par TBTS ou TBTP sur la partie DC :
Tous les points de connexions nécessaires à la réalisation d’une chaîne PV dont la tension U ocmax
est supérieure à 60 V, doivent être assurés par des connecteurs y compris à ses extrémités.
2.2.2. Cas de l’installation en BT:
Les matériels électriques doivent faire l’objet d’une disposition de protection par isolation
des parties actives ou par enveloppe.
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Les armoires ou coffrets contenant des parties actives accessibles doivent pouvoir
être fermés soit au moyen d'une clef, soit au moyen d'un outil, à moins qu'ils ne soient
situés dans un local où seules des personnes averties ou qualifiées peuvent avoir accès. Si ce n’est
pas le cas la nécessité d’utilisé du matériel possédant par construction ou par installation, au
moins le degré de protection IP2X ou IPXXB.
2.2.3. Cas de l’installation en TBTS et TBTP :
Lorsque la tension nominale du circuit TBTS est inférieure ou égale à 25 V valeur efficace
en courant alternatif ou 60 V en courant continu lisse, la protection contre les contacts
directs par isolation des parties actives ou par enveloppe n’est pas nécessaire. Lorsque la tension
nominale du circuit TBTP est inférieure ou égale à 12 V valeur efficace en courant
alternatif ou 30 V en courant continu lisse, la protection contre les contacts directs par
isolation des parties actives ou par enveloppe n’est pas nécessaire.
2.3. Protection contre les contacts indirects :
25
Figure 5 : Organigramme du Choix des protections contre les surintensités.
26
3.1.1. Protection des modules PV :
Dans une installation avec plusieurs chaînes de modules PV en parallèle, les modules doivent être
protégés contre l’effet des courants inverses pouvant prendre naissance dans les chaînes en défaut.
Si le générateur PV est constitué d’une seule chaîne, le courant inverse maximal circulant dans la
chaîne en défaut est le courant de court-circuit fourni par la batterie.
Si le générateur PV est constitué de N c chaînes, le courant inverse maximal circulant dans la chaîne
en défaut est la somme du courant de court-circuit Idef .batt fourni par la batterie et des courants
fournis par les autres chaînes en parallèle.
Le dimensionnement des dispositifs de protection des chaînes PV se fait à partir du tableau suivant :
Nc Np Courant inverse In
Nombre de Nombre de Maximal dans Courant assigné
chaine du générateur chaine par dispositif une chaine des dispositifs
de protection de protection
1 1 Iscbatt In 1.1Iscmax
Nc Np In Iz
Nombre de Nombre de Courant assigné Courant
des dispositifs admissible
chaine du générateur chaine par dispositif
des câbles de
de protection de protection
chaines
1 1 In 1.1Iscmax I z I2
Nc 1 1 In Irm I z I2 si
Nc 20
I z In si
Nc 20
27
3.1.3. Protection des câbles de groupe PV:
Le câble de groupe est la liaison entre la boite de jonction et la boite de raccordement, Dans une
installation avec plusieurs groupes PV en parallèle, les câbles de groupes doivent être protégés
contre l’effet de courants inverses dû à un court-circuit dans un groupe.
Si le générateur PV est constitué d’un seul groupe, le courant inverse maximal circulant dans le
câble du groupe a pour valeur le courant de court-circuit Idef .batt fourni par la batterie.
Si le générateur PV est constitué de N a groupes, le courant inverse maximal circulant dans le câble
du groupe en défaut est la somme du courant de court-circuit fourni par la batterie et des courants
fournis par les autres groupes en parallèle.
Les dimensionnements des dispositifs de protection et des câbles de groupes PV se font à l’aide du
Tableau suivant :
Nc In Iz
Nombre de Courant inverse Courant assigné Courant admissible
maximal
chaine du des dispositifs des câbles de
générateur dans un câble
de protection groupes
de groupe
1 Iscbatt I z I2
Na 1 Nc I z I 2 si Na 20
(N 1)(
Nc
)I I I 1.1( )I
n sc max
a
Na sc max scbatt Na I z I n si Na 20
Tableau 12: Dimensionnement des dispositifs de protection et des courants admissibles des câbles de groupes PV.
Pour une installation avec plusieurs groupes PV (N a 1) , si les dispositifs de protection des groupes
sont à proximité (à moins de 3 mètres) de l’entrée PV du régulateur, il n’y a pas lieu de considérer
la protection du câble principal PV.
3.1.4. Protection du câble principal PV :
Le câble principal PV est la liaison entre la boite de raccordement et le régulateur, le câble
principal doit être protégé par un dispositif de protection contre les surintensités.
Les dimensionnements du dispositif de protection et du câble principal PV se font à l’aide du
Tableau suivant :
In Iz
Courant direct maximal dans Courant assigné du Courant admissible du câble
le câble principal PV dispositif de principal PV
protection
Iscbatt In 1.1Nc Iscmax I z In
Tableau 13 : Dimensionnement du dispositif de protection et du courant admissible du câble principal PV.
28
Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être, soit des
fusibles conformes à la NF EN 60269-1, soit des disjoncteurs conformes à la NF EN 60947-2. Ces
dispositifs doivent être mis en œuvre sur les deux polarités quelle que soit la configuration de
l’installation.
Ces dispositifs doivent pouvoir fonctionner pour des applications d.c. ( ) et doivent
respecter les dispositions suivantes spécifiques aux installations photovoltaïques : [Paragraphe 7 de
l’UTE C15-712-1]
la tension assignée d’emploi (Ue ) doit être supérieure ou égale à la tension
UOCMAX du générateur photovoltaïque ;
le courant assigné In
dans le cas d’utilisation de fusibles, le courant conventionnel de fusion doit être tel
que : Inf = 1,13 I n et If = 1,45 I n .
le pouvoir assigné de coupure doit être au moins égal à 1,25Iscstc du GPV;
la température de fonctionnement au lieu d’installation pouvant différer de la
température spécifiée dans les normes produits, l’installateur doit consulter la
documentation du constructeur pour sélectionner les dispositifs de protection en
conséquences ;
les fusibles de la partie générateur PV doivent posséder le marquage gPV (conformément à
la NF EN 60269-6). Les disjoncteurs doivent posséder le marquage pour une utilisation en
courant continu (indication « courant continu » ou symbole ), être indépendants
du sens de passage du courant et adaptés aux valeurs des courants.
3.2. Partie courant alternative:
Dans le cas d’une installation raccordée au réseau par un branchement à puissance limitée,
la section minimale des conducteurs raccordés aux bornes aval de l’AGCP est de 10 mm² Cu.
3.2.1 Protection contre les surcharges:
Pour chaque onduleur, le courant d’emploi à prendre en compte est le courant maximal donné
Par le fabricant d’onduleur ou à défaut 1,1 fois son courant nominal. Le courant assigné du tableau
où est raccordée l’installation PV doit prendre en compte le courant d’emploi de l’onduleur.
Le choix du calibre du dispositif de protection doit tenir compte des contraintes particulières telles
que, par exemple, montage côte à côte d’appareillages utilisés simultanément à leur courant
nominal et/ou température ambiante élevée.
3.2.2. Protection contre les courts-circuits:
En cas de court-circuit au niveau d’un onduleur ou de sa canalisation, l’onduleur est
considéré comme la charge et le réseau public comme la source.
Le pouvoir de coupure des dispositifs de protection des installations raccordées au réseau
est déterminé en tenant compte des courants de courts-circuits maximaux susceptibles d'apparaître
en provenance du réseau. Dans le cas d'un branchement à puissance limitée, compte tenu des
protections amont (présence de fusibles AD), un pouvoir de coupure de 3 kA est suffisant
pour les dispositifs de protection contre les courts-circuits en aval du point de livraison.
4. Protection contre les surtensions d’origine atmosphérique ou dues à des manœuvres :
4.1. Protection par équipotentialité:
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un conducteur d’équipotentialité doit relier toutes les structures métalliques
des modules et les structures métalliques des supports de l’installation PV (y compris les
chemins de câbles métalliques) en présence ou non de parafoudres. Ce conducteur doit être
relié à la terre.
4.2. Protection par parafoudres :
Les parafoudres permettent de protéger les modules PV contre les risques de surtensions
induites dans le circuit de la partie continue. Les parafoudres peuvent contenir différents
composants internes tels que des éclateurs, des varistances ou des diodes d’écrêtage. Ces
composants ont pour but de limiter rapidement les tensions apparaissant à leurs bornes. La norme
NF EN 61643-11 définit deux catégories de parafoudres qui dépendent de la localisation.
Les parafoudres de type 1 : Ils sont utilisés sur des installations où le risque de foudre est
très important, en particulier si le site comporte un paratonnerre.
Les parafoudres de type 2 : Ils sont destinés à être installés sur des installations où le risque
de foudre est faible.
La présence d’un parafoudre sera obligatoire dans le cas où la densité de foudroiement ( N g ) est
supérieure à 2.5, Le tableau suivant définit les conditions de l’installation des parafoudres coté D.C
La longueur L est déterminée par le calcul de la distance cumulée entre l’onduleur et le point les
plus éloignés des modules PV.
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Longueur à considérer pour déterminer L
pour in onduleur en cas de plusieurs
Les parafoudres sont de type 2 avec une valeur minimale du courant nominal de décharge
I n recommandée par la norme NF C 15-100 [8] est fixée à 5 kA, pour assurer une durée de vie
plus longue, nous choisissons un courant supérieur à cette valeur.
Un courant nominal de décharge supérieur à la valeur exigée procurera une durée de vie
plus longue au parafoudre.
Intensité maximale de décharge Imax :
Ce paramètre est utilisé pour la coordination énergétique des parafoudres, cette valeur est une
conséquence du choix de In et est donnée dans la fiche technique du constructeur.
Up
Choix de tension :
La valeur de U p doit être inférieure à 80% de la valeur de la tension de tenue aux chocs
des matériels à protéger En l’absence d’information de la part des constructeurs, la tension de
tenue aux chocs U w est considérée égale à celle du Tableau suivant pour les modules et les
équipements de conversion.
Tension maximale Uw(KV)
système inférieur Module PV classe Module PV classe Convertisseur PV
ou égale (V) A B
100 1,5 0,8 2,5
150 2,5 1,5
300 4 2,5 (exigence minimale)
600 6 4 4
1000 8 6 6
Alors la valeur de la tension U p du parafoudre coté panneaux PV (sur les boites de jonction) est :
U p 0.8Uw U p 1.2KV
31
Choix de la tension Ucpv :
32
Les commandes des dispositifs de coupure d’urgence sur les parties d.c. et la
partie utilisation a.c. doivent être facilement reconnaissables et rapidement accessibles. Elles
sont situées à proximité de l’onduleur.
Les dispositifs de coupure d’urgence ne doivent pas être intégrés à l’onduleur.
33
Figure 8: brachement type 1, local à raccordé au réseau.
34
2. Vente du surplus de la production d'électricité:
2.1. Branchement de type 1:
Local déjà raccordé ou non:
Le branchement de type 1 est autorisé lorsque la longueur du câble de branchement en zone
privative est inférieure à 30 mètres.
35
Figure 11: branchement type 2, local raccordé au réseau.
36
ANNEXES
37
Annexe 2: mise en œuvre des parafoudres sur la partie DC
38
Annexe 3
Calcul de Uocmax et Iscmax
A.1 Calcul de Uocmax
Uocmax est la tension maximale aux bornes d’un module PV, d’une chaîne PV, d’un groupe PV, ou
du générateur PV non chargé (circuit ouvert). Elle se calcule avec la formule :
Uocmax = KU xUocSTC
αUoc est un facteur négatif, qui peut être fourni par le constructeur de module en mV/°C ou en
%/°C. Quand il est exprimé en mV/°C, il convient de l’exprimer en %/°C par la formule suivante :
αUoc peut présenter des valeurs très différentes en fonction de la technologie des modules PV.
Pour les modules en Si amorphe, les caractéristiques électriques durant les premières semaines de
fonctionnement sont plus élevées que les caractéristiques nominales. Ce phénomène est documenté
par le constructeur de module et doit être pris en compte dans le calcul de Uocmax .
Si la température minimale est connue, pour une technologie de modules au silicium monocristallin
et multicristallin, le Tableau ci-dessous peut être utilisé.
39
Ce coefficient peut être différent pour d’autres technologies (voir les indications
du constructeur).
Le courant de court-circuit maximal d’un module PV, d’une chaîne PV, d’un groupe PV ou d’un
générateur PV se calcule par la formule suivante :
Iscmax = Ki x IscSTC
40
Annexe 4
Conducteurs et câbles isolés (NF C 15-100, Tableau 52A)
41
Annexe 5
Courants admissibles pour les méthodes de références B, C, E et F
42
Annexe 6
Facteurs de correction pour groupement de plusieurs circuits
Lorsque les câbles sont disposés en plusieurs couches, les facteurs de correction suivants doivent
Facteurs de correction pour pose en plusieurs couches (NF C 15-100, Tableau 52O)
43
Annexe 7
Facteurs de correction pour des températures ambiantes
différentes de 30 °C
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