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Déterminer la signification de la norme. Appliquer une certaine méthode qui permet de passer
d’un texte abstrait à des faits concrets. Dégager le sens et la portée d’un texte pour lui
appliquer des faits concrets.
Au départ, si doute, le juge devait se référer au législatif (référé législatif) abandonné car
juge esclave de la loi et contraire a la séparation des pouvoirs vu que le législatif est pas sensé
appliquer la loi, juste la créer.
Ensuite interprétation exégétique (on applique le texte à la lettre) puis téléologique (on
s’attache à l’esprit de la loi)
INTERPRETATION JURIDIQUE :
Perspective limitée : interpréter = déterminer le sens d’une norme dont le texte est obscur ou
ambigu.
De manière plus large, c’est ensemble des opérations intellectuelles nécessaires pour résoudre
une question de droit à l’aide de textes juridiques faisant autorité.
- explique ce qui est obscur ou peu clair
- complète ce qui est insuffisant ou l’est devenu
- fourni les outils nécessaires
- créer ce qui manque absolument
Dégager la plénitude des règles juridiques que la loi contient afin de déterminer la règle de
comportement applicable en l’espèce.
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Vander eycken : le droit doit être recherché dans les réalités sociales et les buts qui en
découlent pour le législateur.
De page : la loi n’est qu’un instrument en vue de la réalisation de certains buts sociaux.
3) Approche systémique : Rejette plénitude de la loi mais l’interprète ne jouit pas d’une
liberté totale. Il doit veiller à ce que sa solution interprétative soit conciliable avec le
système juridique dans lequel s’inscrit le texte.
Personnalité morale : créer pour que des groupes de personnes ou des biens se
voient reconnaître des droits subjectifs. Donc quand le législateur utilise ce
concept, il renvoit à une notion dégagée par la pensée juridique. Mais des
questions sur la portée exacte de l’attribution de cette personnalité se pose.
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B. Méthodes de type fonctionnel : Porte sur le contexte des relations et
évaluations sociales dans lesquelles la norme est adoptée, interprétée ou
appliquée.
L’interprète doit comprendre le texte de loi dans le sens le plus propre à assurer
la réalisation de ses objectifs. 2 méthodes :
fondée sur la golden rule : indique que la prise en compte des objectifs de
la loi doit conduire l’interprète à proscrire toute interprétation qui conduirait à
des résultats absurdes, injustes ou immoraux règle d’interprétation négative
car ne sert qu’à écarter certains sns possibles et pas à déterminer l sens d’une
norme.
fondée sur la mischief rule : envisager la loi comme un remède pour lutter
contre un mal et l’interpréter de la manière la plus adéquate en vue de
l’éradiction de ce mal. (voir exemple p114)
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Raisonnement à contrario = tire de la ratio legis d’un texte un argument pour
exclure son application à une situation proche mais non visée par le texte de la
norme.
- Interpretatio cessat in claris : seul un texte obscur peut donner lieu à interprétation.
texte clair exclu. Donc elle délimite le champ de l’interprétation juridique.
Attention, ça repose sur la notion de clarté qui n’est pas une assise stable, qui dépend
du contexte d’application de la loi et de l’objectif poursuivi par l’interprète. Il faut
d’abord les ressources de la langue pour extraire du texte le sens qu’il recèle. Les
méthodes d’interprétation doivent être envisagée dans un second temps
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Section 2 : Les silences et antinomies :
- L’incohérence dans les contenus de normes n’est pas pareil que l’incohérence
ponctuelle qui résulte de l’application d’un texte. (médecin qui roule vite pour aller
sauver un malade)
lex posteriori anteriori derogat et lex specialis generali derogat (texte p122,123,124)
Prééminence ou conciliation des valeurs en présence : on peut régler les incohérences par la
prééminence d’une des valeurs en jeux ou par la recherche de conciliation entre ces 2 valeurs.
Choix d’une des valeurs en présence : affaire du guérisseur roux, obligation de porter
secours à une personne en danger > prohibition de l’exercice illégal de la médecine. (car
découle d’un devoir moral)
Conciliation entre valeurs opposées : 1134, principe de la convention-loi (le juge doit
respecter ce que les parties ont convenu) mis en relation avec 1135, permet au juge de toucher
à la loi des parties par référence à l’équité ou à la bonne fois.
2) Les lacunes :
La loi n’a pas tout prévu.
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• le législateur estime qu’il ne doit pas entrer dans tel problème : La loi doit rester
subsidiaire et n’intervenir que quand c’est nécessaire.
La lacune peut être involontaire : oubli du législateur ou alors situation inexistante à l’époque.
(Évolution de la société)
L’art 5 prohibe le déni de justice, donc le juge DOIT statuer, même si la loi est lacunaire.
L’art 6 interdit au juge de se prononcer par voie de disposition générale ou réglementaire.
Vedel : règles exprimées ou non dans des textes, appliquées par la jurisprudence et dotées
d’un caractère suffisant de généralité dans la mesure où ils se situent au-delà d’une norme
spécifique.
Ceux dont nous parlons sont ceux formulés par le juge à la recherche (d’une certaine
cohérence du système juridique) Ca fait du juge un vrai créateur du droit. Mais cette œuvre
créatrice est limitée :
Typologie des PG : Ils se situent à des niveaux différents suivant les auteurs auquel ils
s’adressent.
-Certains PG a valeur consti limitent les pouvoirs du législateur.
-L’action de l’administration est gouvernée par des principes généraux non écrits. (lois de
continuité et d’égalité).
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- Les juridictions doivent en respecter aussi (principe de la licéité des moyens de preuves,
celui du droit au silence)
-En civil, principe général de mise en demeure.
-Rapports entre les individus : surtout dans le cadre des contrats. (abus de droit
contractuel,principe de bonne foi, nul ne doit causer à autrui un trouble anormal de
voisinage.