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Titre 1 CH 3 Sect 2
Titre 1 CH 3 Sect 2
Cette architecture privilégie un agencement des masses du bilan selon leur «fonction» dans le
cycle d’exploitation de l’entreprise.
Ainsi au niveau de l’actif, le critère de «liquidité» est abandonné au profit d’un critère
combiné «destination/ nature».
Stocks
Titres et valeurs de placement
Actif circulant Créances
Ecarts de conversion-actif (sur
dette passif circulant ou créances
d'actif circulant)
D’autre part, les éléments du passif ne sont plus classés selon leur exigibilité mais selon leur
origine.
Capitaux propres
Capitaux propres assimilés
Financement Dettes et financement
permanent
Provisions durables pour risques et
charges
Ecart de conversion-passif (sur
P A S S I F
Crédits d'escompte
Trésorerie-passif Crédits de trésorerie
Découverts
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 2 : DES ETATS DE SYNTHES A L'ANALYSE DE GESTION
Par cette nouvelle architecture du bilan, la loi vise à mieux préparer les analyses basées sur :
ß Le besoin en fonds de roulement qui exprime la différence entre les résultats des politiques
de stockage et de crédits accordées à la clientèle d’une part, et ceux des financements
d’exploitation accordés par les tiers d’autre part.
La «Trésorerie nette» qui résulte de la contraction entre trésorerie actif et trésorerie passif, et
qui est par ailleurs égale à la différence entre fonds de roulement et besoin en fonds de roulement,
apparaît comme une résultante de l’impact financier conjoint des :
La structure du bilan, telle qu’elle vient d’être exposée, permet de mettre en évidence
automatiquement et de manière permanente les relations fondamentales en matière d’équilibre
financier des entreprises, qui se résument par les quatre équations suivantes :
Le fonds de roulement (FDR) ainsi calculé donne le reflet des décisions stratégiques adoptées par
l’entreprise en matière d’investissement et de financement à caractère durable.
La trésorerie nette (TN) reflète ainsi l’ajustement entre l’ensemble des décisions stratégiques et
des politiques de gestion de l’entreprise.
Le découpage du bilan, tel qu’il est proposé permet par ailleurs de calculer quasi
automatiquement une grandeur d’une importance capitale pour la gestion.
2. Le résultat de l'exercice est désormais classé parmi les capitaux propres, ce qui donne un sens
plus exact au total de cette rubrique.
3. la part du capital souscrite mais non encore appelée, qui était considérée dans le cadre du plan
comptable 1957 comme une créance due par les actionnaires, et classée de ce fait parmi les
créances des comptes de tiers, apparaît désormais au passif et vient en diminution du capital
social.
Le fait d’isoler ces comptes renseigne l’analyste sur le poids de la fiscalité latente ou différée,
non encore soustraite de la situation nette.
5. La loi a introduit une distinction entre les provisions durables (relevant du financement
permanent) et celles de caractère non durable (passif circulant). La distinction entre provisions
durables (devant couvrir un événement probable attendu dans un délai supérieur à 12 mois) et
provisions non durables (dont le délai de survenance est escompté avant 12 mois) constitue
une amélioration pertinente de la loi pour permettre le calcul exact du fonds de roulement
fonctionnel.
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6. Au niveau des emprunts, le critère du terme qui consiste à séparer la partie échéant à moins
d’un an de celle à plus d’un an est abandonné (cette information est disponible à l’ETIC) au
profit du critère du lien existant ou non avec le cycle d’exploitation.
7. Deux comptes «Ecart de conversion - passif» sont créés : la loi distingue entre les écarts de
conversion sur des éléments durables (classés parmi le financement permanent) et ceux
calculés sur des éléments circulants (logés dans le passif circulant).
Ces comptes enregistrent les gains latents qui résultent de la conversion au taux de clôture des
créances et dettes libellées en devises étrangères. En contrepartie, ces gains augmentent la
créance ou diminuent la dette concernée.
En application du principe de prudence, ils n’ont aucun impact sur le résultat, sachant que les
créances et dettes actualisées en fin d’année sont ramenées à leur cours historique au début de
l’exercice suivant.
- Fournisseurs ;
- Clients ;
- Personnel ;
- Organismes sociaux ;
- Etat ;
- Associés ;
- Autres créanciers.
9. Le compte de «charges à payer» disparaît au profit d’un rattachement de ces charges à chacun
des tiers concernés.
Seuls les comptes de régularisation - passif sont regroupés séparément dans le passif circulant
pour rattacher les régularisations de produits perçus ou comptabilisés d’avance à l’exercice
adéquat.
10. Le nouveau cadre met en évidence la trésorerie-passif qui regroupe les concours bancaires
de trésorerie, y compris les effets escomptés non échus (crédits d’escompte) en attendant leur
dénouement.
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1. les actifs fictifs sont bien précisés en tant que tels sous la rubrique "immobilisation en non
valeurs". La nature de ces coûts est bien déterminée :
A côté des frais préliminaires (frais de constitution, frais préalables au démarrage, frais de
publicité, de prospection ...) la loi distingue les charges à répartir sur plusieurs exercices qui
regroupent les frais d’acquisition des immobilisations (droits de mutation, honoraires,
commissions et frais d’acte), ainsi que les frais d’émission d’emprunt et les primes de
remboursement des obligations.
5. Deux comptes «Ecart de conversion - Actif» sont créés pour enregistrer les pertes latentes
résultant de la conversion, au taux de clôture, des créances et dettes libellées en monnaie
étrangère. Ces comptes servent ainsi à réajuster, en tant que contrepartie, les dettes et
créances au niveau du bilan.
Le nouveau cadre comptable distingue entre les écarts de conversion-actif sur les éléments
durables faisant partie de l’actif immobilisé, et ceux circulants (intégrés à l’actif circulant).
6. La notion de «titres et valeurs de placement» est implicitement définie par le nouveau cadre
comme exprimant la valeur des titres dont la détention n’est pas estimée nécessaire à l’activité
économique de la société.
7. Les créances de l’actif circulant sont regroupées et rattachées par partenaire principal de
l’entreprise (notion de créance globale).
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8. Pour les comptes de tiers pouvant, par définition, avoir des soldes soit débiteurs, soit
créditeurs, le nouveau cadre comptable a créé des comptes spécifiques à l’actif et au passif
circulant qui permettent de ne pas compenser les soldes entre eux. Cette distinction n’était pas
explicite dans le PCG 57.
Les modifications apportées par la loi à ce niveau sont plus nombreuses par rapport à celles qui
ont touché le bilan puisqu’elles ont remis en cause la structure d’ensemble des anciens comptes
de résultat : «Le compte d'exploitation générale et le compte de pertes et profits».
Cet apport est d’autant plus appréciable qu’il touche un document qui appréhende la description
minutieuse de l’activité de l’entreprise.
L’architecture de présentation des produits et des charges est ainsi complètement refondue
puisque l’on passe d’une simple présentation des opérations par nature à une présentation
obéissant à plusieurs critères successifs :
Cette distinction introduit une symétrie entre les produits et charges courants et ceux non
courants. La distinction entre ces deux groupes d’opérations se base sur leur lien avec l’activité
économique de l’entreprise et conduit ainsi à apprécier le niveau de résultat courant que
l’entreprise est en mesure de générer dans le cadre normal de son exploitation.
Les opérations se rapportant directement à l’exploitation sont isolées de celles relevant des
opérations purement financières, de telle sorte que l’analyste puisse apprécier la formation du
résultat courant selon chacun de ces deux niveaux d’activité.
Ce type de classement, préconisé auparavant par le PCG 57 n’est pas abandonné par loi. Il est
néanmoins complètement modifié par la nouvelle distinction «Charges externes» - «Charges
internes» afin de permettre le calcul de la valeur ajoutée produite par l’entreprise.
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Le compte CPC ne fait plus état de la valeur des stocks en début d’exercice (en charges) et en fin
d’exercice (en produits), mais indique uniquement la variation entre les deux stocks ;
La variation des stocks de marchandises, matières premières et emballages, figure parmi les
achats de l’exercice en plus (si le stock a diminué) ou en moins (si le stock a augmenté) de telle
sorte que le CPC fasse apparaître directement «les achats revendus en l’état» et les «achats
consommés».
La variation des stocks de produits finis et des encours figure parmi les produits de l’exercice en
plus (si le stock a augmenté) ou en moins (si le stock a diminué).
Cet apport est réalisé au travers de l’état des soldes de gestion (ESG) qui constitue l’un des
apports fondamentaux à l’analyse de gestion.
En effet, alors que les comptes de résultat du PCG 1957 ne permettaient qu’une analyse globale
de la rentabilité, et obligeait à des retraitements extra-comptables importants, l’état des soldes de
gestion présente de manière directe les grandeurs principales de la rentabilité économique et
financière de l’entreprise.
Ces grandeurs viennent en «cascade» l'une par rapport à l'autre selon le schéma ci-après :
Consommations MARGES
externes COMMERCIALE
VALEUR AJOUTEE PRODUCTION DE
PRODUITE L’EXERCICE
Cette marge, obtenue par différence entre le prix de vente et le prix d’achat des marchandises
vendues en l’état, concerne :
Elle permet d’apprécier la rentabilité des activités de revente en l’état et de procéder à des
comparaisons interentreprises.
L’éclatement des comptes d’achats, de stocks et de vente par famille de produits commercialisés
permet :
Cependant dans le cas des activités soutenues ou réglementées, les subventions d’exploitation
reçues, qui représentent en fait un complément du prix de vente, devraient venir s’ajouter extra-
comptablement au chiffre d’affaires pour mieux cerner la marge commerciale réelle de
l’entreprise.
De même, lorsqu’il est possible d’identifier avec précision les charges externes relatives aux
prestations de services liées à l’approvisionnement de marchandises (transport, transit,
commissions commerciales ou de banque, courtage, frais de réception dans les comptes de poste
611,...), le reclassement de ces frais devrait intervenir à la rubrique 611 «Achat revendus de
marchandises», afin d’obtenir une marge brute commerciale ainsi calculée :
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(-) (+)
(+) ou (-)
(-)
MARGE COMMERCIALE
(+) (-)
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Exprimée en coût de
production
PRODUCTION DE L’EXERCICE
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Mieux adaptée que le chiffre d’affaires, cette notion permet surtout pour les entreprises à cycle
de production long de faire apparaître, en plus de ce qui a été produit et vendu, ce qui a été
stocké, ainsi que ce qui a été immobilisé pour les utilisations propres de l’entreprise.
Cependant :
ß du fait que cette grandeur regroupe deux composantes hétérogènes (la production vendue
évaluée au prix de vente et la variation des stocks de produits ainsi que les immobilisations
produites, estimées au coût de production), l’analyste de gestion devrait, lorsque cela est
significatif, ajuster extra-comptablement la valeur de la production de l’exercice en y ajoutant
la marge théorique attachée à la deuxième composante, afin de permettre de mieux
comparer en termes monétaires homogènes les performances réelles de production de deux
entreprises d’un même secteur.
ß En revanche, les produits accessoires inhabituels ou exceptionnels devraient être logés dans
les produits non courants; seuls les produits accessoires à caractère courant doivent entrer
dans la production.
L’apparition de cette notion au niveau de l’ESG, répond à l’un des objectifs majeurs de la
normalisation, qui est de mieux faciliter la liaison entre la comptabilité nationale et la
comptabilité de l’entreprise.
La valeur ajoutée mesure en effet l’effort d’élaboration apporté par l’entreprise aux biens et
services qu’elle a acquis auprès des tiers.
Les pourcentages de répartition de cette valeur sur les différents partenaires de l’entreprise sont
en eux-mêmes porteurs de significations intéressantes.
Personnel
Valeur ajoutée Etat
Actionnaires
Entreprise
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PRODUCTION DE CONSOMMATION EN
L’EXERCICE PROVENANCE DES TIERS
(VENDUE + STOCKEE + (ACHATS CONSOMMES +
IMMOBILISEE) AUTRES CHARGES
EXTERNES)
L’utilisation de la valeur ajoutée dans une analyse basée sur les ratios permet :
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VA VA
1. POIDS ECONOMIQUE DE L’ENTREPRISE : ____________ OU __________
PIB DU PIB
SECTEUR REGION
Ce ratio renseigne mieux que le rapport chiffre d’affaires/PIB qui ne mesure en fait que la
performance commerciale des entreprises.
VA VA
2. DEGRE D'INTEGRATION INDUSTRIELLE : _________ ou __________
CA PRODUCTION
*INVESTISSEMENTS AMORTISSEMENTS
VA
Ces deux ratios sont en principe opposés dans la logique industrielle (plus d’investissement,
moins d’emploi et inversement).
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VA VA
TRAVAIL : ____________ * INVESTISSEMENT : __________________
EFFECTIF INVESTISSEMENT
BRUT DE PRODUCTION
Ces deux ratios complètent l’analyse donnée par les rapports de coût des facteurs de production à
la valeur ajoutée. Ils sont reliés entre eux par le ratio de mécanisation ou d’intensité capitalistique
(investissements bruts de production/effectifs), de la manière suivante :
VA VA INVESTISSEMENT DE PRODUCTION
______________ = ____________ x __________ ___________________________
EFFECTIF INVESTISSEMENT EFFECTIF
DE PRODUCTION
6. RATIOS DE LA REPARTITION DE LA VA
Ces ratios déterminent la part prise par chacun des partenaires de l’entreprise dans l'affectation de
la VA :
Cette analyse permet de mesurer ainsi le degré relatif de la rémunération de chacun des
intervenants : Personnel, Etat, Prêteurs, Capital technique, Capital propre.
ß En premier lieu, les investissements réalisés par crédit-bail sont considérés en comptabilité
comme une location et non comme un moyen de financement ; Or les équipements ainsi
acquis participent au même degré à la création de la valeur ajoutée que les autres
immobilisations appartenant à l’entreprise, et doivent par conséquent, lorsque leur
contribution est significative, être réintégrés dans les comptes en tant qu’immobilisations,
leurs amortissements et frais financiers correspondants devant être eux aussi retraités en
corollaire.
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ß Enfin, la dotation aux provisions pour dépréciation des stocks, constituée le cas échéant,
devrait être normalement retranchée de la valeur ajoutée pour tenir compte de sa valeur
marchande réelle.
En effet, cette grandeur qui exprime le reliquat de la valeur ajoutée sur les charges de personnel
et les impôts, taxes et versements assimilés d’installation, représente le résultat de l’exploitation
de l’entreprise avant la reprise en compte :
Þ de sa politique financière
Þ de sa politique d’amortissement
Þ de l’incidence fiscale de l’impôt sur les sociétés.
SUBVENTIONS
D’EXPLOITATION CHARGES DE PERSONNEL
IMPOTS ET TAXES
EBE OU (IBE)
L’EBE peut donc être considéré comme le revenu économique brut de l’ensemble des
capitaux utilisés (propres ou empruntés) puisqu’il mesure les ressources que l’entreprise dégage
de son exploitation, avant la rémunération de ses capitaux internes (amortissements) et externes
(charges financières).
C’est un indicateur central de gestion qui permet d’apprécier la performance économique exacte
de l’entreprise, indépendamment de ses décisions en matière financière et d’amortissement, et en
dehors de toute influence d’éléments exceptionnels ou inhabituels.
EBE
.. rentabilité économique brute : ____________________
Capital économique (1 )
1
Investissements d'exploitation plus besoins en fonds de roulement d'exploitation
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+ -
* Variation des stocks constatée en plus dans les * * Variation des stocks constatée en moins dans les
charges ou en moins dans les produits charges ou en plus dans les produits
* Variation en plus des dettes liées à l’exploitation * Variation en moins des dettes liées à l’exploitation
* Variation en moins des créances liées à * Variation en plus des créances liées à
l’exploitation l’exploitation
Dans le nouveau cadre comptable, cet indicateur découle de l’EBE, après déduction des autres
charges de gestion courante, ainsi que des dotations aux amortissements et provisions
d’exploitation (1 ), et addition des autres produits ainsi que des reprises et transferts de charges.
Cette notion a le mérite de mesurer la rentabilité de l’entreprise avant l’incidence du coût des
financements externes et de l’impôt sur les sociétés. Elle permet ainsi de comparer la
performance industrielle et commerciale de plusieurs entreprises dont les politiques financières
sont différentes.
1
Il est important de préciser que ces dotations doivent correspondre aux dépréciations strictement économiques, les
excédents d’amortissements ou de provisions qui seraient fiscalement admis doivent être constatés par des dotations
non courantes.
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Transferts de charges
Résultat d’exploitation
- +
Résultat financier
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C’est l’indicateur qui exprime le total du résultat d’exploitation et du résultat financier ; appelé
également «résultat d’exploitation après charges et produits financiers»
Cette grandeur exprime la résultante de toutes les décisions de gestion courantes de l’entreprise
et donne ainsi une base de comparaison très significative dans le temps et dans l’espace, qui
permet d’apprécier la capacité de l’entreprise à générer de manière récurrente un niveau de
résultat courant.
C’est l’indicateur qui renseigne sur le résultat de toutes les opérations effectuées par l’entreprise
et qui revêtent un caractère exceptionnel et/ou inhabituel.
* Valeur nette d'amortissements des immobilisations * Produits des cessions d'immobilisations (prix de
cédées cession)
1
Il est rappelé que les excédents de dotation aux amortissements et aux provisions, autorisés par la législation
fiscale (amortissements accélérés, provisions réglementées), sont à constater par des compléments de dotation non
courantes dont la contrepartie est constatée au passif comme «Provisions réglementées».
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Il traduit la part qui revient juridiquement aux actionnaires après la déduction de toutes les
charges et de l’impôt sur les résultats.
. la première se basant sur l’EBE (ou l’IBE), procède par soustraction de la manière suivante :
SAUF SAUF
* Reprises sur amortissements et provisions sur actif * Dotation aux amortissements et aux provisions
immobilisé relative à l'actif immobilisé
* Reprises sur provisions réglementées ou caractère * Dotation aux provisions durables et aux provisions
durable réglementées
* Reprises sur subventions d'investissement * VNA des amortissements Cédés
* Produit de cession d'immobilisations
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+ -
* Dotations aux amortissements et provisions sur * Reprises sur amortissements et aux provisions sur
actif immobilisé actif immobilisé
* Dotations aux pro visions durables et aux * Reprises sur provisions réglementées ou à caractère
provisions réglementées durable
* VNA des immobilisations cédées * Reprises sur subventions d'investissement
* Produit des cessions d'immobilisations
Le souci de mieux faciliter l’analyse et de mettre à la disposition des décideurs une information
de gestion pertinente apparaît clairement dans l’introduction du tableau de financement en tant
que document de synthèse comptable obligatoire, alors qu’auparavant, le tableau de financement
était établi extra-comptablement.
Le tableau de financement analyse l’origine des flux engendrés par l’activité d’un exercice ainsi
que leur impact sur la situation financière de l’entreprise. Il relie ainsi les bilans de deux
exercices successifs et montre ce dont l’entreprise a disposé comme ressources stables,
comparées aux emplois à long terme.
Il permet ainsi de mettre en évidence de manière dynamique l'évolution des quatre relations
fondamentales qui caractérisent l’équilibre financier d’une entreprise :
L’état des informations complémentaires représente une innovation de taille apportée par le
PCGE. Ce document devient partie intégrante des états de synthèse de l’entreprise.
En effet, les états de synthèse présentés dans le cadre du PCG 1957 étaient incapables à eux seuls
à donner une image complète et exhaustive du patrimoine, de la situation financière et des
résultats de l’entreprise d’une part, et de permettre des analyses de gestion pertinentes d’autre
part.
Cette caractéristique fait de l’ETIC une base de données très appréciable pour l’analyste de
gestion puisqu’elle s’articule autour de 3 axes principaux:
Ces informations visent à donner une indication sur les règles comptables qui ont servi de base à
l’élaboration des états financiers et à signaler toutes dérogations ou changements de méthodes
intervenus.
Cet axe représente le «mode d’emploi» qui doit guider le lecteur ou l’analyste externe.
- l’actif immobilisé ;
- les amortissements ;
- les provisions ;
- les créances et dettes ;
- les engagements donnés ou reçus ;
CHAPITRE 3 : LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA LOI COMPTABLE
SECTION 2 : DES ETATS DE SYNTHES A L'ANALYSE DE GESTION
L’analyste pourra y trouver des informations sur tous les événements postérieurs à la clôture,
intervenus avant la confection des états financiers, et qui remettent en cause de manière
significative les évaluations de fin d'exercice.
A travers cet exposé détaillé des différentes innovations de la loi, il ressort que la qualité de
l’information comptable et financière marocaine a été nettement améliorée en vue d'une
utilisation plus fiable par les différents partenaires de l'entreprise.
Les concepts introduits par la loi n’étaient pas inconnus de l’analyste de gestion. Cependant en
les intégrant dans le champ de la normalisation comptable, la loi a réduit considérablement le
gap qui séparait auparavant la logique de la gestion de la pratique comptable marocaine.
La section qui suit traite plus particulièrement du passage des états de synthèse à l'analyse
financière.