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Chapitre 2
Chapitre 2
Introduction 31
2.4 Conclusion 50
Chapitre Deux La Logique flou
LA LOGIQUE FLOUE
2.1. Introduction
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dans les systèmes d'informations avancés. Les ensembles flous ont également eu un impact
sur les techniques de classification automatique, et ont contribué à un certains renouvellement
des approches existantes de l'aide à la décision.
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Sans appareils de mesure précis, on a peut-être donné une information plus nuancée, telle
que « tiède et plutôt chaude » et également définir des intervalles de température pour
lesquels il n’y a pas d’incertitude comme « l’eau est nettement chaude » ou « réellement
froide » et des zones pour lesquelles on peut hésiter.
µ2
µ1
0
T1 TT T2 T
Un autre choix de répartition en classes aurait pu être défini suivant notre sensibilité,
de même le nombre de classes aurait pu être différent. Cette phase de répartition en classe de
façon à pouvoir par la suite associer à chaque classe une décision ou commande donnée :
«si l’eau du réservoir est froide ajouter de l’eau chaude » correspond au principe de base de la
détermination d’une commande floue. Pour simplifier nous dirons que la « fuzzification » est
« l’opération » qui à une valeur donner à la variable associé un sous ensemble flou particulier.
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Si l'on est maintenant capable de faire une mesure, même imprécise de la valeur µR de
la température de l'eau du réservoir, il faut pouvoir en déduire une valeur de la température
d'alimentation. Par exemple, on peut prendre la décision qui correspond à la classe
d'appartenance la plus probable.
2.1.2. Historique
Nous venons de voir que la logique floue sert à représenter des connaissances incertaines
et imprécises. La commande floue sert à prendre une décision même si l'on ne peut pas
estimer les entrées/sorties qu'à partir de prédicats vagues ou lorsque ses entrée/sorties sont
entachées d'erreurs que l'on peut évaluer que grossièrement.
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• facilité d'implantation;
• solution de problèmes multivariables complexes;
• robustesse vis à vis des incertitudes;
• possibilité d'intégration du savoir de l'expert.
Ce rapport permet de considérer des classes d'objets dont les frontières ne sont pas
clairement déterminées, par l'introduction d'une fonction caractéristique (fonctions
d'appartenance des objets à la classe) prenant des valeurs courantes entre 0 et1, contrairement
aux ensembles «booléens», dont la fonction caractéristique ne prend que deux valeurs
possibles 0 et 1.
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caractéristique par le fait qu’elle peut prendre n’importe quelle valeur dans l’intervalle [0,1]
a chaque taille possible correspondra un degré d’appartenance à l’ensemble des tailles
moyennes compris entre 0 et 1.
0 0
0 T2 Variable Degré 0 T1
T1 TT Variable Degré
Plusieurs ensembles flous peuvent être définis sur le même variable, par exemple les
ensembles taille petite, taille moyenne, taille grande
Cet exemple montre la gradualité que permet d’introduire la logique floue. Une personne de
1.60m appartient à m’ensemble taille moyenne avec un degré de 0.7 et à l’ensemble taille
petite avec un degré de 0.3. En logique classique le passage de petite à moyenne serait
brusque [9].
Le variable (par exemple introductif) ainsi que les termes « tiède », « chaud » et
«froid ». définis par les fonctions d’appartenance portent les noms de variable linguistique et
de termes linguistiques.
Définition : Un ensemble flou Α dans Χ est défini par une fonction d’appartenance qui
associe à chaque élément x de Χ, le degré µ A (x) , compris entre 0 et 1 avec lequel x
appartient à Α [10]. Donc un ensemble flou peut être représenté par un ensemble de paires
ordonnées :
A = {( x, µ A ( x) ) / x ∈ X } (2.1)
Tel que : µ A (x) La fonction d’appartenance d’un variable x.
Χ : est appelé l’univers de discours il peut contenir des valeurs continues ou discrètes.
Notation:
Si Χ est discret : A = ∑ µ A (x ) x (2.2)
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1 1
la forme 1
0.8 0.8
triangulaire la forme la forme
0.8 Trapezoidale
0.6
gausienne
0.6
µ(x)
µ(x)
µ(x)
0.6
0.4 0.4
0.4
0.2 0.2
0.2
0 0
0 0 5 10 15 20
0 10 20 30 40 50 0 10 20 30 40 50
lentrée x
X l'entrée (x)
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Par analogie, on peut réaliser l'opérateur OU par la formation de la somme des fonctions
d'appartenances ou plus précisément par la valeur moyenne, à savoir:
µ O(z)=µ A ou B(z)= 1/2 [µ A(x)+µ B(y)] (2.8)
On parle alors de l'opérateur somme.
La figure 2.10 montre l'effet de cet opérateur. La somme est divisé par 2. En effet, il est fort
possible que la somme [µ A(x)+µ B(y)] dépasse le domaine admissible [0,1]. Afin que cette
somme reste dans le domaine défini, on peut l'écrêter ou la normaliser, comme effectué dans
la définition 2.3.2. Dans ce cas aussi, il est possible d'étendre la règle de calcul (2.8) à
plusieurs termes. il faut alors diviser la somme par le nombre de termes, afin d'obtenir une
normalisation simple.
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Avec le facteur ß=1Є [0,1], il est possible de pondérer l'influence des deux termes.
Pour ß=1, on aboutit respectivement à l'opérateur minimal ou maximal. Par contre, pour ß=0,
on obtient pour les deux opérateurs la moyenne arithmétique correspondant à l'opérateur
somme selon (2.8). Dans ce cas, le ET flou et le OU flou se confondent. On peut étendre les
deux opérateurs ET flou et le OU flou à trois ou à plusieurs termes. La somme qui apparaît
entre crochets doit alors être divisé par le nombre de termes de la somme. La figure 2.11
représente l'opérateur ET flou et montre l'influence du facteur ß sur l'allure de la fonction
d'appartenance µ E(z)
L'influence du facteur ß sur la fonction d'appartenance résultante pour l'opérateur OU flou est
mise en évidence par la figure 2.3.4
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Basse de
règles
Basse de règles
Et définitions
X Xres
Interface de Interface de
Fuzzification Défuzzification
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ou v est un opérateur d'union (appelé également "ou"). Comme la fonction max minore toutes
les fonctions utilisées comme opérateurs d'union, pour assurer une partition floue de niveau є,
il faut et il suffit que tout élément x de U possède un degrés d'appartenance à l'union des
Fi avec pour opérateur d'union la fonction max, supérieure ou égal à ε.
L'ensemble de sous-ensembles flous à définir dans une partition d'un univers de
discours est fixé par l'expert. Plus ce nombre est important et plus on définit de classes sur cet
univers, ce qui permet d'augmenter la sensibilité de la commande floues.
Bases de règles
Une fois la partition des univers de discours réalisée, il est possible de définir la base
de règle. Celle-ci caractérise les relations entre les classes d'événements possibles en entrée et
les commandes correspondantes.
Par conséquent, si l'on considère n univers de discours Ui pour les prémisses des règles
floues et si pour chaque univers Ui on définit une partition en mi sous ensembles flous, le
nombre maximum de règles rmax est de:
n
rmax = ∏ mi (2.14)
i =1
Le nombre de règles définis par l'expert peut-être inférieure à rmax. C'est le cas, en particulier,
s'il existe des configurations des sous ensembles flous impossibles à obtenir pour le système.
Par exemple, dans le cas d'un freinage automatique des véhicules, la configuration «Vitesse
importante ET Distance de l'obstacle nulle» n'est pas considérée.
De plus le nombre de sous ensemble flous définissant la partition de l'univers de
discours de la commande n'est pas forcément égale au nombre de règles. En effet, il est
possible de considérer des configurations différentes aboutissants à la même conclusion. Par
exemple, dans le cas de la commande automatique de freinage, les cas «Vitesse petite et
Distance de l'obstacle faible» et «vitesse moyenne Et Distance de l'obstacle importante»
amènent à la même conclusion «Freinage faible».
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Ainsi, le sous ensemble floues X0 réalisé par cette méthode de fuzzification ne comprend que
l'élément x0. Par contre, si la mesure de la variable est incertaine, par exemple à cause de
bruit, le sous ensemble flou X0 doit être représentée par un fait imprécis. On utilise alors une
méthode de fuzzification qui associe à la variable mesurée x0 une fonction d'appartenance
telle que, par exemple:
x − x0
µ x ( x) = max 0;1 − (2.16)
0
ε
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La représentation graphique de cette fonction est représentée par la Figure 2.18. Ce sous-
ensemble flou comprend donc la mesure x0 avec une appartenance unité et les valeurs voisines
de x0 avec une appartenance inversement proportionnelle à l'écart avec x0.
La base du triangle (ε) est fonction de l'importance relative des erreurs de mesures. En effet,
plus elles sont importantes, plus la mesure de la variable x0 devient imprécise, et donc, plus le
triangle doit s'élargir.
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Pour le réglage par logique floue, on utilise en général, une des méthodes suivantes:
• Méthode d'inférence max-min.
• Méthode d'inférence max-prod.
• Méthode d'inférence somme-prod.
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2.5. Conclusion
La logique floue ouvre des possibilités remarquables de codification des connaissances
des experts. Cependant, les applications utilisant la logique floue ne sont pas
fondamentalement plus performantes. Elles sont tout simplement plus faciles à réaliser et à
utiliser : l’utilisation faite par la logique floue d’expressions du langage courant permet au
système flou de rester compréhensible pour les personnes non expertes. C’est ainsi que des
machines complexes peuvent devenir plus conviviales cause à l’utilisation de la logique floue.
Malheureusement la manipulation de règles non précises peut générer un nombre
d’erreurs non négligeable. La mise en place d’un système flou nécessite donc une attention
particulière lors de la phase de teste de manière à détecter Les éventuelles aberrations du
système.
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