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CHAPITRE II
LES CONIQUES
COURS
EXERCICES………………………………………………..……… page 49
-1-
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
COURS
Au cours d’analyse vous avez vu que les courbes représentatives des fonctions du
ax + b
fonctions homographiques f ( x ) = sont appelées « hyperboles ». Vous savez
cx + d
( x − a ) + ( y − b)
2 2
= r 2 . Par ailleurs tout le monde a entendu parler de ces « cercles
Toutes ces courbes, qui sont connues et ont été étudiées depuis l’Antiquité pour le rôle
une surface dans l’espace appelée double cône infini d’axe a et de génératrice d
par rapport à la droite a), soit un cercle, une ellipse, une parabole ou une
hyperbole, appelés coniques, soit le point O, une droite ou deux droites sécantes,
ces figures !
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Sur la figure suivante, représente une parabole, un cercle et une ellipse et une
hyperbole :
Cette approche, qui a donné leur nom aux « coniques », en allemand « Kegelschnitt »,
en anglais « conic section », est cependant un peu difficile à mettre en œuvre quand on
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
veut obtenir des propriétés plus précises de ces figures puisqu’il faut travailler dans
l’espace !. Dans ce chapitre nous verrons trois autres approches des coniques :
Nous définirons tout d’abord (paragraphes 2 à 6) les coniques comme lieu
géométrique des points dans le plan vérifiant une certaine équation appelée
équation focale : cette approche, moins générale que la première, donne
uniquement les ellipses (mais pas le cercle !), les paraboles et les hyperboles,
c’est-à-dire des coniques non dégénérées.
Nous aborderons ensuite (paragraphe 7), uniquement par des exemples (sans
présenter la théorie complète), les coniques comme courbes algébriques du
second degré. Cette approche algébrique des coniques est aussi générale que la
première : elle couvre toutes les coniques, dégénérées ou non.
Pour finir (paragraphe 8) nous verrons une autre approche géométrique, la
définition « bifocale », qui n’est cependant valable que pour les ellipses et les
hyperboles.
a) Définitions
Soient un point F et une droite d dans le plan et ε ∈ ℝ*+ . Le lieu géométrique Γ des
Γ = {P / PF = ε ⋅ Pd}
De plus :
• si 0 < ε < 1 , alors Γ est appelée ellipse
• si ε = 1 , alors Γ est appelée parabole
• si ε > 1 , alors Γ est appelée hyperbole
b) Exploration à l’aide de GEOGEBRA
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
et de rayon ε ⋅ s .
• L’ensemble des points P tels que PF = ε ⋅ Pd sont les points d’intersection de C’
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
3) Axe focal de Γ
a) Définition
On appelle axe focal de Γ la droite m passant par le foyer F et orthogonale à la
directrice d.
Remarque : Fd = distance de F à d = FD où D ∈ m ∩ d
b) Propriété
L’axe focal m de Γ est un axe de symétrie de Γ
démonstration :
Soit s m la symétrie d’axe m, P un point du plan, on notera P ' = s m ( P ) le symétrique
symétrie de Γ .
4) Sommets de Γ
a) Définition
Les points d’intersection de l’axe focal m et de la conique Γ sont appelés
sommets de Γ .
Remarques :
• Nous verrons plus loin que pour les ellipses il existe d’autres points qu’on
appelle également « sommets ».
• P ∈ m ∩ Γ ⇔ P ∈ m et PF = ε ⋅ PD car pour tout P ∈ m Pd = PD .
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
conséquent Γ ∩ m = {S} . Ainsi une parabole n’a qu’un seul sommet et ce sommet
est le milieu S de [ FD ] .
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Désignons par O le milieu de [S1 ,S2 ] , alors O est appelé centre de la conique (ce
1
• 0 < ε < 1 ⇔ −1 < −ε < 0 ⇔ 0 < 1 − ε < 1 ⇔>1
1− ε
1
et comme DS2 = DF et DF = 1 ⋅ DF , on voit que S2 est « à
1− ε
droite » de F sur la figure page 7 donc F ∈ ]D,S2 [
1
• 0 < ε < 1 ⇔ 0 < ε 2 < 1 ⇔ −1 < −ε 2 < 0 ⇔ 0 < 1 − ε 2 < 1 ⇔ >1
1 − ε2
1
et comme DO = DF et DF = 1 ⋅ DF , on voit que O est « à
1 − ε2
droite » de F sur la figure page 7 donc F ∈ ]D, O[
Conclusion :
Pour une ellipse les points D, F, S1, S2 et O se présentent dans l’ordre
suivant :
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
1
• ε > 1 ⇔ ε 2 > 1 ⇔ −ε 2 < −1 ⇔ 1 − ε 2 < 0 ⇔ <0
1 − ε2
1
et comme DO = DF , on voit que O est « à gauche » de D sur la
1 − ε2
figure page 7 donc D ∈ ]O, F[
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Notations
Pour les ellipses et les hyperboles nous noterons a la distance du centre à l’un
des deux sommets et c la distance du centre au foyer :
1
a = OS1 = OS2 = S1S2 et c = OF
2
iii) Propriétés de a et de c
c a2
Pour les ellipses et pour les hyperboles : ε = et Od = OD =
a c
Démonstration :
1
DS1 = DF ⇔ (1 + ε ) DS1 = DF
1+ ε
(
⇔ (1 + ε ) DO + OS1 = DO + OF )
⇔ DO + OS1 + ε ⋅ DO + ε ⋅ OS1 = DO + OF
⇔ OS1 + ε ⋅ OS1 = OF + ε ⋅ OD ( 8 )
1
DS2 = DF ⇔ (1 − ε ) DS2 = DF
1− ε
(
⇔ (1 − ε ) DO + OS2 = DO + OF )
⇔ DO + OS2 − ε ⋅ DO − ε ⋅ OS2 = DO + OF
⇔ −OS1 + ε ⋅ OS1 = OF − ε ⋅ OD ( 9 ) car OS2 = −OS1 ( )
(8) + ( 9 ) : 2ε ⋅ OS1 = 2 ⋅ OF ⇔ ε ⋅ OS1 = OF ,
c
donc ε ⋅ OS1 = OF ⇔ ε ⋅ a = c ⇔ ε =
a
(8) − ( 9 ) : 2 ⋅ OS1 = 2ε ⋅ OD ⇔ OS1 = ε ⋅ OD ,
c a2
donc OS1 = ε ⋅ OD ⇔ a = ⋅ OD ⇔ OD =
a c
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
( m ∩ d = {D}) et de sommet S.
p
Posons p = Fd = FD , alors comme S est le milieu de [ DF] on a SD = SF = :
2
soit l’abscisse, soit l’ordonnée de F soit nulle, pour que P et P’ aient soit la même
abscisse, soit la même ordonnée et enfin pour des raisons de symétrie).
Ceci peut se faire de 4 manières différentes :
1re manière : m est l’axe des abscisses orienté de S vers F et l’axe des ordonnées
est la droite passant par S qui est parallèle à d
p p
Alors S ( 0,0 ) ; F , 0 ; P ( x, y ) ; P ' − , y :
2 2
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2 2
p² p²
⇔ x 2 − px + + y 2 = x 2 + px +
4 4
⇔ y 2 = 2px ( équation cartésienne réduite de Γ )
Remarque : en changeant l’orientation de l’axe des y on ne change absolument
rien à ce calcul, donc cette orientation ne joue aucun rôle ici !
2e manière : m est l’axe des abscisses orienté de S vers D et l’axe des ordonnées
est la droite passant par S qui est parallèle à d
p p
Alors : S ( 0,0 ) ; F − ,0 ; P ( x, y ) ; P ' , y
2 2
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
2 2
p² p²
⇔ x 2 + px + + y 2 = x 2 − px +
4 4
⇔ y 2 = −2px ( équation cartésienne réduite de Γ )
2 2
p² p²
⇔ x 2 + y 2 − py + = y 2 + py +
4 4
⇔ x 2 = 2py ( équation cartésienne réduite de Γ )
Remarque : en changeant l’orientation de l’axe des x on ne change absolument rien
à ce calcul, donc cette orientation ne joue aucun rôle ici !
4e manière : m est l’axe des ordonnées orienté de S vers D et l’axe des abscisses
est la droite passant par S qui est parallèle à d
p p
Alors : S ( 0, 0 ) ; F 0, − ; P ( x, y ) ; P ' x,
2 2
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
2 2
p² p²
⇔ x 2 + y 2 + py + = y 2 − py +
4 4
⇔ x 2 = −2py ( équation cartésienne réduite de Γ )
Remarque : ici encore l’orientation de l’axe des x ne joue aucun rôle !
Conclusion
Dans un R.O.N. d’origine S et d’axes parallèles à m et à d l’équation cartésienne
de la parabole Γ est de l’une des quatre formes suivantes :
• y2 = 2px si m est l’axe des x orienté de S vers F
L’étude et la construction des courbes de ces fonctions très simples a été vue au
cours d’analyse et ne présente aucune difficulté.
Exercices 1, 2, 3
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
c a2
a = OS1 = OS2 et c = OF on sait que ε = et OD = (voir p 10). Nous noterons
a c
m’ la droite passant par O et perpendiculaire à m ( O ∈ m ' et m ' ⊥ m ).
Pour tout point P du plan désignons par P’ sa projection orthogonale sur d, alors :
c2
P ∈ Γ ⇔ PF = ε ⋅ PP ' ⇔ PF2 = ε 2 ⋅ PP ' 2 ⇔ PF2 = 2
⋅ PP ' 2
a
Afin d’obtenir une équation aussi simple que possible de cette conique nous
choisirons un R.O.N. (afin de pouvoir utiliser la formule sur la distance de deux
points) d’origine O (O occupe en effet une position centrale dans les formules que
nous venons de rappeler) et d’axes m et m’ (pour que soit l’abscisse, soit l’ordonnée
de F, D, S1 et S2 soit nulle et pour que P et P’ aient soit la même abscisse, soit la
même ordonnée).
Ceci peut se faire de 2 manières différentes :
a2 a2
soit S1 ( −a, 0 ) , S2 ( a, 0 ) , D − ,0 , F ( −c, 0 ) , P ( x, y ) et P ' − , y (2)
c c
L’orientation de (Oy) ne joue aucun rôle ici parce que les ordonnées de S1 , S2 , D et
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
c2
P ( x, y ) ∈ Γ ⇔ PF2 = ⋅ PP ' 2
a2
c2a2
2
⇔ ( x − c) + ( y − 0) x − + ( y − y )
2 2 2
= 2
a c
c2 a2 a4
⇔ x 2 − 2cx + c2 + y 2 = 2 x 2 − 2 x + 2
a c c
c2 2
⇔ x 2 − 2cx + c2 + y 2 =
2
x − 2cx + a 2 ⋅ a 2
a
⇔ a x + a c + a y = c2 x 2 + a 4
2 2 2 2 2 2
( ) (
⇔ a 2 − c2 x 2 + a 2 y 2 = a 2 a 2 − c2 ) (
÷ a 2 a 2 − c2 )
x2 y2
⇔ + =1
a 2 a 2 − c2
2e manière : ( Oy ) = m et ( Ox ) = m'
Pour les mêmes raisons que plus haut on peut orienter (Oy) de manière à avoir soit
a2 a2
S1 ( 0, a ) , S2 ( 0, −a ) , D 0, ( ) (
, F 0, c , P x, y ) et P ' x, (1),
c c
a2 a2
soit S1 ( 0, −a ) , S2 ( 0, a ) , D 0, − , F ( 0, − c ) , P ( x, y ) et P ' x, − (2)
c c
Cette fois c’est l’orientation de (Ox) ne joue aucun rôle parce que les abscisses de
S1 , S2 , D et F valent toutes 0 et que P et P’ ont les mêmes abscisses !
c2 a2
2
P ( x, y ) ∈ Γ ⇔ ( x − 0 ) + ( y − c ) = 2 ( x − x ) + y −
2 2 2
a c
c2 2 a2 a4
⇔ x 2 + y 2 − 2cy + c 2 = y − 2 y +
a2 c c2
c2
⇔ x 2 + y 2 − 2cy + c 2 = 2 y 2 − 2cy + a 2 ⋅ a 2
a
⇔ a x + a y + a c = c2 y 2 + a 4
2 2 2 2 2 2
( ) (
⇔ a 2 x 2 + a 2 − c2 y 2 = a 2 a 2 − c2 ) (
÷ a 2 a 2 − c2 )
x2 y2
⇔ + 2 =1
a −c a
2 2
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Conclusion (provisoire)
Dans un R.O.N. d’origine O et d’axes m et m’, l’équation d’une conique
d’excentricité différente de 1 est de l’une des deux formes suivantes :
x2 y2
+
a 2 a 2 − c2
=1 ( si m = ( Ox ) )
x2 y2
+
a 2 − c2 a 2
=1 ( si m = ( Oy ) )
b) Symétries d’une ellipse et d’une hyperbole
O est centre de symétrie de Γ
Prenons m = ( Ox ) , notons sO la symétrie de centre O et sO ( P ) = P ' , alors
x2 y2 (− x) 2 (− y)2
P ( x, y ) ∈ Γ ⇔ + = 1 ⇔ + 2 2 = 1 ⇔ P ' ( − x, − y ) ∈ Γ ,
a 2 a 2 − c2 a2 a −c
donc sO ( Γ ) = Γ .
Définition
O est appelé centre de Γ et les coniques d’excentricité différentes de 1 (c-à-d
les ellipses et les hyperboles) sont appelées coniques centrées (par opposition
les paraboles sont appelées coniques non centrées)
La droite m’ est aussi un axe de symétrie de Γ
Prenons m = ( Ox ) , notons s m ' la symétrie d’axe m’, s m ' ( P ) = P ' , alors
P ( x, y ) ⇔ P ' ( − x, y ) et
x2 y2 (− x)2 y2
P ( x, y ) ∈ Γ ⇔ + = 1 ⇔ + = 1 ⇔ P ' ( − x, y ) ∈ Γ
a 2 a 2 − c2 a2 a 2 − c2
donc s m ' ( Γ ) = Γ .
Définition et notations
m’ est appelé axe non focal de Γ et on notera F' = s m ' ( F ) et d' = s m ' ( d ) .
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Par conséquent l’équation de l’ellipse Γ peut s’écrire sous la forme suivante appelée
équation cartésienne réduite de l’ellipse :
x 2 y2 x 2 y2
+ = 1 si m = ( Ox ) et + = 1 si m = ( Oy )
a 2 b2 b2 a 2
où b2 = a 2 − c2 et 0 < b < a .
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
x 2 y2
1er cas : + =1
a 2 b2
y2
x=0⇔ = 1 ⇔ y 2 = b2 ⇔ y = b ou y = −b , donc Γ coupe (Oy) aux deux points :
b2
S3 ( 0, b ) et S4 ( 0, − b ) . Par ailleurs :
x 2 y2 b2 x 2
+ = 1 ⇔ y 2
= b 2
−
a 2 b2 a2
b2
⇔ y2 = 2 a 2 − x 2
a
( )
b 2 b 2
⇔ y= a − x 2 ou y = − a − x2
a a
b 2
En posant f (x) = a − x 2 on a Γ = G f ∪ G − f et il suffit de faire l’étude de f :
a
C.E. a 2 − x 2 ≥ 0 ⇔ −a ≤ x ≤ a , donc Df = [ −a, a ]
b −2x − bx
∀x ∈ ]−a, a[ f '(x) = ⋅ = , et comme a et b sont positifs,
a 2 ⋅ a2 − x 2 a ⋅ a 2 − x2
−b
dérivabilité en a : lim f ' ( x ) = + = −∞
a− 0
b
dérivabilité en −a : lim+ f ' ( x ) = + = +∞
−a 0
donc f n’est dérivable ni en a ni en −a ( Df ' = ]−a, a[ ), mais la courbe de f admet des
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
−ab
∀x ∈ ]−a, a [ f ′′(x) = ⋯ = < 0 , donc la courbe de f n’admet pas
(a 2
−x 2
) a2 − x2
x −a 0 a
f'’(x) +∞ + 0 − −∞
f 0 ր b ց 0
Remarque :
Le triangle OFS3 étant rectangle en O on a FS32 = FO 2 + OS32 = c2 + b 2 = a 2 , donc
FS3 = a
x 2 y2
2e cas : + =1
b2 a 2
a2 a2
Alors m = Oy , S1 ( 0, a ) , S2 ( 0, −a ) , F ( 0, c ) , F ' ( 0, −c ) , D 0, , D ' 0, − ,
c c
a2 a2 x2
d≡y= et d ' ≡ y = − . De plus y = 0 ⇔ 2 = 1 ⇔ x 2 = b 2 ⇔ x = b ou x = −b ,
c c b
donc Γ coupe (Ox) aux deux points : S3 ( b, 0 ) et S4 ( −b, 0 ) . Par ailleurs :
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
x 2 y2 a 2 x2
+ = 1 ⇔ y 2
= a 2
−
b2 a 2 b2
a2
(
⇔ y2 = 2 b2 − x 2
b
)
a 2 a 2
⇔ y= b − x 2 ou y = − b − x2
b b
a 2
En posant f (x) = b − x 2 on a Γ = G f ∪ G − f et il suffit de faire l’étude de f qui
b
est analogue à la précédente (exercice !). On obtient alors la courbe suivante :
Définitions
Les points : S3 et S4 sont également appelés sommets de l’ellipse qui est ainsi la
c
Soit Γ une hyperbole : ε > 1 , et comme ε = on a :
a
c
> 1 ⇔ c > a > 0 ⇔ c2 > a 2 ⇔ a 2 − c 2 < 0 ⇔ c 2 − a 2 > 0
a
Ainsi il existe b ∈ ℝ*+ tel que b 2 = c 2 − a 2 .
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
où b2 = c2 − a 2 .
Remarques
• C’est le terme précédé d’un « + » qui indique quel est l’axe focal m
• Pour les hyperboles on peut avoir a < b ou a > b :
a 2 se trouve dans le terme précédé d’un « + »
b2 se trouve dans le terme précédé d’un « − »
• Comme b 2 = c2 − a 2 ⇔ a 2 + b2 = c 2 , a et b sont les deux côtés d’un triangle
rectangle dont l’hypoténuse vaut c.
Construction d’une hyperbole :
x 2 y2
1er cas : − =1
a2 b2
x 2 y2 b2 x2
2
− 2 = 1 ⇔ y = 2 − b2
2
a b a
( )
2
b
⇔ y2 = 2 x 2 − a 2
a
b 2 2 b 2 2
⇔ y= x − a ou y = − x −a
a a
b 2
En posant f (x) = x − a 2 on a Γ = G f ∪ G − f et il suffit de faire l’étude de f :
a
C.E. : x 2 − a 2 ≥ 0 ⇔ x ≤ −a ou x ≥ a donc Df = ( −∞, −a ] ∪ [ a, +∞ ) = ℝ \ ]−a,a [
b 2
lim f = lim x = +∞
+∞ a+∞
pas d'A.H.
lim f = +∞
−∞
f (x) b x2 bx b
lim = lim = lim =
+∞ x +∞ a x +∞ ax a
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
+∞
b
a +∞
b 2 2 b
lim f (x) − x = lim
a
x − a − x = lim
a +∞
b
a
( )
x2 − a2 − x ⋅
x2 − a2 + x
x2 − a2 + x
b x2 − a2 − x 2 −ab −ab
= lim ⋅ = lim = =0
+∞ a
x −a +x
2 2 +∞
x − a + x +∞
2 2
b
donc on a une A.O.D. d’équation y = x et par un calcul analogue on trouve
a
b
également une A.O.G d’équation y = − x
a
b 2x bx
∀x ∈ ℝ \ [ −a, a ] f '(x) = ⋅ = , et comme a et b sont positifs,
a 2⋅ x − a2 2
a ⋅ x2 − a2
f '(x) a le même signe que x.
b −b
dérivabilité en a : lim−
f ' ( x ) = + = +∞ et en −a : lim+ f ' ( x ) = + = −∞
a 0 −a 0
donc f n’est dérivable ni en a ni en −a ( Df ' = ℝ \ [ −a, a ] ), mais la courbe de f admet
des tangentes parallèles à Oy aux points S1 ( a, 0 ) et S2 ( −a, 0 )
−ab
∀x ∈ ℝ \ [ −a, a ] f ′′(x) = ⋯ = < 0 , donc la courbe de f n’admet
(a 2
− x2 ) a2 − x2
x −∞ −a a +∞
f'’(x) − −∞ +∞ +
f +∞ ց 0 0 ր +∞
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
y2 x 2
2 cas : 2 − 2 = 1
e
a b
a2 a2
Alors m = ( Oy ) , S1 ( 0, a ) , S2 ( 0, −a ) , F ( 0, c ) , F ' ( 0, −c ) , D 0, , D ' 0, − ,
c c
a2 a2
d≡y= et d ' ≡ y = − . Par ailleurs :
c c
y2 x 2 a 2 x2
2
− 2
= 1 ⇔ y 2
= 2
+ a2
a b b
( )
2
a
⇔ y2 = 2 x 2 + b2
b
a a
⇔y= x 2 + b 2 ou y = − x 2 + b2
b b
a
En posant f (x) = x 2 + b2 on a Γ = G f ∪ G − f et il suffit de faire l’étude de f :
b
a a ax
Df = ℝ , A.O.D. y = x ,A.O.G. y = − x , f '(x) même signe que x ,
b b b ⋅ x2 + b2
ab
f ′′(x) = > 0 , donc la courbe de f n’admet pas de point d’inflexion
(x 2
+b 2
) x 2 + b2
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
repère.
Une telle hyperbole est appelée hyperbole équilatère.
Dans le cas d’une hyperbole, si ε ≈ 1 alors c ≈ a et b ≈ 0 , donc les deux
branches de l’hyperbole sont très « resserrées » autour de l’axe focal. Par
contre si ε est très grand alors c ≈ b et a ≈ 0 et par conséquent les deux
branches de l’hyperbole sont très « éloignées » de l’axe focal.
A retenir : La lettre qui se trouve en dessous de y2 dans l’équation d’une
hyperbole se trouve également au numérateur de la pente de ses A.O. !
Exercices 4, 5, 6
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Comme nous l’avons annoncé au premier paragraphe, nous allons maintenant définir les
coniques comme courbes algébriques du second degré.
Définition
(
On appelle conique le lieu géométrique Γ des points M ( x, y ) , dans un R.O.N. O, i , j )
du plan, dont les coordonnées vérifient une équation générale du second degré :
Ax 2 + By2 + Cx + Dy + E + Fxy = 0 (*)
(où les coefficients réels A, B, …, F ne sont pas tous nuls)
On peut montrer (hors programme !) qu’en faisant un changement de repère par rotation
autour de O d’un angle bien choisi on peut toujours s’arranger pour que dans le nouveau
repère l’équation (*) soit de la forme :
ax 2 + by 2 + cx + dy + e = 0 (**)
En d’autres termes on peut supposer, sans perte de généralité, que F = 0 .
L’étude générale de l’équation (**) étant très longue en raison des nombreux cas qu’il
faut distinguer suivant les valeurs des coefficients a, b, …, e, nous nous contenterons de
traiter les différents cas qui peuvent se présenter par des exemples.
Exemple 1 : a = b = e = 1 et c = d = 0
Exemple 2 : a = b = 0
Exemple 3 : a = 1 , b = c = d = 0 et e = −1
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Exemple 4 : a = 4 , b = −1 et c = d = e = 0
Exemple 6 : a = b = 1, c = −2, d = 4 et e = 5
x 2 + y 2 − 2x + 4y + 5 = 0 ⇔ ⋯ ⇔ ( x − 1) + ( y + 2 ) = 0 ⇔ x = 1 et y = −2 ,
2 2
x 2 + y2 − 2x + 4y − 20 = 0 ⇔ ⋯ ⇔ ( x − 1) + ( y + 2 ) = 25 ,
2 2
x 2 y2
4x 2 + 25y 2 − 100 = 0 ÷100 ⇔ + = 1 , donc Γ est une ellipse d’axe focal m = ( Ox )
25 4
avec : a = 5, b = 2, S1 ( 5,0) , S2 ( −5, 0 ) , S3 ( 0,2 ) , S4 ( 0, −2 ) , b2 = a 2 − c2 ⇔ c = 21 ≈ 4, 58,
F ( ) ( )
21, 0 , F' − 21,0 , ε =
21
5
≈ 0,92, d ≡ x =
25
21
, d' ≡ x = −
25
21
⇔ 9 ( x − 3 ) − 81 + 4 ( y + 5 ) − 100 + 145 = 0
2 2
⇔ 9 ( x − 3 ) + 4 ( y + 5 ) = 36 ÷36 ,
2 2
( x − 3) ( y + 5)
2 2
⇔ + =1
4 9
- 28 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
X = x − 3
posons :
Y = y + 5
et Ω ( 3, −5 ) , alors dans le repère ( Ω, i , j ) la conique a pour
X2 Y2
équation : + = 1 donc Γ est une ellipse d’axe focal m = ( ΩY ) avec :
4 9
a = 3, b = 2, S1 ( 0,3 ) , S2 ( 0, −3 ) , S3 ( 2,0 ) , S4 ( −2,0 ) , b 2 = a 2 − c2 ⇔ c = 5 ≈ 2, 24,
( ) ( )
F 0, 5 , F ' 0, − 5 , ε =
3
5
≈ 0, 75, d ≡ Y =
9
5
≈ 4, 02, d ' ≡ Y = −
9
5
⇔ 4 ( x + 2 ) − 16 − 9 ( y − 7 ) + 441 − 429 = 0
2 2
⇔ 4 ( x + 2 ) − 9 ( y − 7 ) = 4 ÷4
2 2
9
⇔ ( x + 2) − ( y − 7) = 1
2 2
4
( y − 7)
2
⇔ ( x + 2) − =1
2
4
9
X = x + 2
posons :
Y = y − 7
et Ω ( −2, 7 ) , alors dans le repère Ω, i , j ( ) la conique a pour
Y2
équation : X 2 − = 1 donc Γ est une hyperbole d’axe focal m = ( ΩX ) avec :
4
9
2 2 2 13
a = 1, b = , S1 (1,0 ) , S2 ( −1, 0 ) , A.O. Y= X et Y = − X, c 2 = a 2 + b 2 ⇔ c = ≈ 1, 2
3 3 3 3
13 13 13 3 3
F , 0 , F ' − , 0 , ε = ,d≡X= ≈ 0,83, d ' ≡ X = −
3 3 3 13 13
Exemple 11 : a = 0, b = 1, c = −10, d = 12 et e = 66
⇔ ( y + 6 ) = 10x − 30
2
⇔ ( y + 6 ) = 10 ( x − 3 )
2
- 29 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
X = x − 3
posons :
Y = y + 6
et Ω ( 3, −6 ) , alors dans le repère ( Ω, i , j ) la conique a pour
5 5
de paramètre p = 5 , de foyer F , 0 et de directrice d ≡ X = −
2 2
Exemple 12 : a = 3, b = 0, c = −30, d = 1 et e = 76
3x 2 − 30x + y + 76 = 0 ⇔ 3 ( x 2 − 10x ) + y + 76 = 0
⇔ 3 ( x − 5 ) − 75 + y + 76 = 0
2
⇔ y + 1 = −3 ( x − 5 )
2
1
⇔ ( x − 5) = − ( y + 1)
2
3
X = x − 5
posons :
Y = y +1
et Ω ( 5, −1) , alors dans le repère ( Ω, i , j ) la conique a pour
1
équation : X 2 = − Y donc Γ est une parabole d’axe focal m = ( ΩY ) , de sommet Ω ,
3
1 1 1
de paramètre p = , de foyer F 0, − et de directrice d ≡ Y = .
6 12 12
Exemple 13 : a = b = 1, c = d = 0 et e = −25
Remarque
Dans l’équation générale (*) les 6 coefficients ne sont pas tous nuls, donc en divisant (*)
par un de ces coefficients non nuls on obtient une équation générale avec 5 coefficients.
Ceci montre qu’une conique est entièrement déterminée par la donnée de 5 de ses
points ! Vous pouvez tester ceci en utilisant la commande « conique » dans
GEOGEBRA !
Exercices 7, 8, 9
- 30 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Soit Γ une conique centrée (ellipse ou hyperbole) d’axe focal m, de foyers F et F’, de
directrices d et d’ et d’équation focale :
Γ ≡ PF = ε ⋅ Pd ou Γ ≡ PF ' = ε ⋅ Pd '
a) Exploration à l’aide de GEOGEBRA
Soient deux points F et F’, [ AB] un segment de longueur s. Nous allons construire
• Ces deux cercles se coupent si seulement si les trois conditions suivantes sont
vérifiées (inégalités triangulaires) :
FF ' ≤ p + q ⇔ FF' ≤ s (1) p ≤ q + FF' ( 2 ) q ≤ p + FF ' ( 3 )
s − FF '
Or ( 2 ) ⇔ p + q ≤ 2q + FF ' ⇔ s ≤ 2q + FF ' ⇔ s − FF ' ≤ 2q ⇔ q ≥
2
s − FF '
et ( 3) ⇔ q + p ≤ 2p + FF ' ⇔ s ≤ 2p + FF ' ⇔ s − FF ' ≤ 2p ⇔ p ≥ .
2
s + FF'
De plus ( 2 ) ⇔ p + p ≤ q + p + FF ' ⇔ 2p ≤ s + FF ' ⇔ p ≤ et de même
2
s + FF'
( 3) ⇔ q + q ≤ p + q + FF ' ⇔ 2q ≤ s + FF' ⇔ q ≤ .
2
s − FF ' s − FF ' 2s − s + FF ' s + FF '
En posant d = on a s − d = s − = = et par
2 2 2 2
conséquent les deux cercles se coupent si et seulement si :
FF ' ≤ s (1) , d ≤ p ≤ s − d ( 4 ) et d ≤ q ≤ s − d ( 5 )
- 31 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
C ∈ [ DE ] les trois conditions (1), (4) et (5) sont vérifiées. En faisant varier le
point C sur [ DE ] les points d’intersection des deux cercles décrivent E qu’on
H = {P / PF − PF' = s}
• Construisons un segment [ FF '] , sa médiatrice m’ et un segment [ AB] dont
la longueur sera noté s ( s > 0 car A ≠ B ). On sait que pour tout point P ∈ m '
on a PF = PF ' , donc PF − PF ' = 0 et par conséquent P ∉ H . Or si P et F sont
du même côté de m’ on a : PF < PF ', donc PF − PF' = PF '− PF et si P est du
- 32 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
FF '− s
FF ' ≤ p + q ⇔ FF'− 2q ≤ p + q − 2q ⇔ FF '− 2q ≤ s ⇔ ≤ q (1)
2
p ≤ FF '+ q ⇔ p − q ≤ FF ' ⇔ s ≤ FF ' ( 2 )
FF '− s
Ainsi en posant d = les deux cercles C1 ( F, p ) et C2 ( F', q ) se coupent
2
si et seulement si FF ' ≥ s ⇔ FF ' ≥ AB et q ≥ d ⇔ BC ≥ d
droite :
• En construisant ensuite les quatre cercles définis plus haut et leurs points
- 33 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
x 2 y2
( x − c) ( x + c)
2 2
+ y2 + + y 2 = 2a ⇒ … (exercice!) ⇒ + = 1 ⇒ P ∈ Γ , d’où :
a 2 b2
Théorème et définition
Pour toute ellipse Γ de foyers F et F’ et de grand axe 2a on a :
∀P P ∈ Γ ⇔ PF + PF' = 2a
l’ellipse.
c) Définition bifocale d’une hyperbole
x 2 y2
Soit Γ une hyperbole d’équation − = 1 dans un R.O.N. dont l’axe Ox est
a 2 b2
c a2 a2
égale à l’axe focal m, alors : F ( c,0 ) , F ' ( −c, 0 ) , ε = , d≡x= et d ' ≡ x = − .
a c c
Comme l’hyperbole est entièrement située à l’extérieur de ses directrices d et d’
(voir figure p 18), on a deux possibilités pour tout point P ∈ Γ :
• P est du même côté de d que F (donc Pd < Pd ' et Pd '− Pd = dd ' ), alors :
c a2
PF'− PF = ε ⋅ Pd '− ε ⋅ Pd = ε ⋅ ( Pd '− Pd ) = ε ⋅ dd ' = 2 ⋅ = 2a
a c
• P est du même côté de d’ que F’ (donc Pd ' < Pd et Pd − Pd ' = dd ' ), alors :
c a2
PF − PF ' = ε ⋅ Pd − ε ⋅ Pd ' = ε ⋅ ( Pd − Pd ' ) = ε ⋅ dd ' = 2 ⋅ = 2a
a c
Dans les deux cas on a : PF − PF ' = 2a .
- 34 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
PF − PF ' = 2a ou PF '− PF = 2a
( x − c) + y2 − ( x + c) + y 2 = 2a ou ( x + c) + y2 − ( x − c) + y 2 = 2a
2 2 2 2
⇒
⇒ … (exercice!)
x 2 y2
⇒ − =1
a2 b2
⇒ P∈Γ
Théorème et définition
Pour toute hyperbole Γ de foyers F et F’ on a :
∀P P ∈ Γ ⇔ PF − PF ' = 2a
l’hyperbole.
Exercices 10, 11
1 2 1 2
• Si x 2 = 2py ⇔ y = x , on a, en posant f (x) = x :
2p 2p
Γ = G f et (T) ≡ y − y 0 = f ' ( x 0 )( x − x 0 ) .
1 x
Comme f '(x) = 2x = et que x 0 2 = 2py0 (car P ∈ Γ ), il vient :
2p p
- 35 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
x0
(T) ≡ y − y 0 = ( x − x 0 ) ⇔ py − py0 = x 0 x − x 02
p
⇔ py − py 0 = x 0 x − 2py 0
⇔ py + py 0 = x 0 x
1 er cas : y0 > 0
2p p p p
f '(x) = = , donc f '(x 0 ) = = , on a :
2 2px 2px 2px 0 y0
p
(T) ≡ y − y0 = f ' ( x 0 )( x − x 0 ) ⇔ y − y0 = ( x − x0 )
y0
⇔ y0 y − y02 = px − px 0
⇔ y0 y − 2px 0 = px − px 0 ( car y02 = 2px 0 )
⇔ y0 y = px + px 0
2 e cas : y 0 < 0
p p p p
comme f '(x) = − , donc f '(x 0 ) = − =− = , la suite des
2px 2px 0 − y0 y0
- 36 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Théorème
La tangente (T) à une parabole Γ au point P ( x 0 , y 0 ) ∈ Γ a pour équation :
• ( T ) ≡ x 0 x = py0 + py si Γ ≡ x 2 = 2py
• ( T ) ≡ x 0 x = −py0 − py si Γ ≡ x 2 = −2py
• (T) ≡ y 0 y = px + px 0 si Γ ≡ y 2 = 2px
x 2 y2
Soit Γ une ellipse d’équation Γ ≡ + = 1 et P ( x 0 , y 0 ) ∈ Γ .
a 2 b2
Cherchons l’équation de la tangente (T) à Γ en P. Comme
x 2 y2 b2x 2 b2 2
2 (
a − x2 ) ⇔ y = ±
b 2
2
+ 2
= 1 ⇔ y 2
= b 2
− 2
⇔ y 2
= a − x2
a b a a a
il faudra distinguer deux cas :
b 2
1er cas : y 0 > 0 (alors y0 = a − x 02 )
a
b 2 b −2x b x
Posons f (x) = a − x 2 , alors f '(x) = ⋅ =− ⋅ , donc
a a 2 a −x
2 2 a a − x2
2
b x0
f '(x 0 ) = − ⋅ et par conséquent :
a a 2 − x 02
(T) ≡ y − y 0 = f '(x 0 ) ( x − x 0 )
b x0 ay 0 a 2 y 0
⇔ y − y0 = − ⋅ ( x − x0 ) ⋅ a a 2 − x 02 = a =
a a − x 02
2 b b
a 2 y0 a 2 y0
⇔ y− y 0 = −bx 0 ( x − x 0 )
b b
a2 a2 1
⇔ yy 0 − y 02 = −bx 0 x + bx 02 ⋅
b b a 2b
yy 0 y 20 xx 0 x 20
⇔ − = − +
b2 b2 a2 a2
xx yy x 2 y2
⇔ 20 + 20 = 20 + 20
a b a b
⇔ 20 + 20 = 1 ( car P ( x 0 , y 0 ) ∈ Γ )
xx yy
a b
- 37 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
b 2
2e cas : y 0 < 0 (alors y0 = − a − x 02 )
a
b 2 b x b x0
Posons f (x) = − a − x 2 , alors f '(x) = ⋅ , donc f '(x 0 ) = ⋅
a a a −x
2 2 a a − x 02
2
xx 0 yy 0 x 2 y2
• (T) ≡ + 2 =1 si Γ ≡ + =1
a2 b a 2 b2
xx 0 yy 0 x 2 y2
• (T) ≡ + 2 =1 si Γ ≡ + =1
b2 a b2 a 2
xx 0 yy 0 x 2 y2
• (T) ≡ − 2 =1 si Γ ≡ − =1
a2 b a2 b2
yy 0 xx 0 y2 x 2
• (T) ≡ − = 1 si Γ ≡ − =1
a2 b2 a 2 b2
- 38 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Si d ∩ Γ = {I} alors la droite d est soit une tangente, soit une sécante à la
Exercices 12 - 24
tan α = a
démonstration :
1er cas : a > 0
BC a
BC = pente de d = a et tan α = = =a.
AC 1
2e cas : a < 0
Choisissons B et C tels que le triangle ∆ ( ABC ) soit rectangle en C et AC = 1 . Alors
BC −a
BC = pente de d = −a puisque a < 0 et tan ( π − α ) = = = −a . Comme
AC 1
tan ( π − α ) = − tan α on a bien : tan α = a .
- 39 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
3e cas : a = 0
Alors d = ( Ox ) , donc α = 0 et tan α = tan 0 = 0 = a .
cqfd
Lemme 2
a−a'
et α l’angle aigu formé par d et d’. Alors : tan α =
1 + aa '
démonstration:
a −0 a −a'
pour les deux figures on a : tan α = a = =
1+ a ⋅ 0 1+ a ⋅ a '
- 40 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
Posons d ∩ d ' = {A} , α = angle aigu formé par d et d’, β = angle formé par d et (Ox)
tel que tan β = a et γ = angle formé par d’ et (Ox) tel que tan γ = a ' d’après lemme 1.
Dans tous les cas de figure on obtient : tan α = tan ( β − γ ) . Vérifions-le sur deux
exemples :
(π − α) + β + (π − γ ) = π ⇔ α = π + β − γ ( π − α ) + ( π − β ) + γ = π ⇔ α = π − (β − γ )
donc tan α = tan ( β − γ ) donc tan α = − tan ( β − γ )
tangente à Γ en P, α l’angle aigu formé par (T) et (FP), et β l’angle aigu formé par
(T) et m (ou toute autre droite parallèle à m, en particulier celle passant par P).
Alors α = β .
démonstration :
p
Prenons un R.O.N. d’origine S avec ( Sx ) = m orienté tel que F , 0 . Dans ce
2
repère Γ ≡ y 2 = 2px , pour tout P ( x 0 , y 0 ) ∈ Γ \ {S} on a x 0 > 0 et y0 ≠ 0 et enfin
p px
l’équation de (T) est donnée par : (T) ≡ y 0 y = px + px 0 ⇔ y = x + 0 . Ainsi la
y0 y0
p
pente de (T) vaut et celle de m vaut 0.
y0
- 41 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
p
−0
y0 p
tan β = = .
p y
1+ ⋅0 0
y0
yP − yF y0 − 0 2y 0
Alors la pente de (FP) vaut = = et d’après le lemme 2 on a :
x P − x F x − p 2x 0 − p
0
2
2y 0 p 2y 20 − p ( 2x 0 − p )
−
tan α =
2x 0 − p y 0
=
( 2x 0 − p ) y0 = 2y20 − 2px 0 + p2
1+
2y 0
⋅
p 2x 0 − p + 2p ( 2x 0 + p ) y0
2x 0 − p y 0 2x 0 − p
- 42 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
2e cas : x P = x F ⇔ ( FP ) ⊥ m
Alors FPP’D est un rectangle, et comme PP ' = Pf (puisque Γ est une parabole)
= π (2).
= DPF
FPP’D est un carré donc FP = FD ⇔ y 0 = p (1) et FDP
4
p
Or tan β = pente de (T) = (et ceci indépendamment du point d’intersection de (T)
y0
et de m qui n’est pas a priori le point D !) donc tan β = 1 d’après (1). Par conséquent
π
β= et d’après (2) la droite (DP) et la tangente (T) forment le même angle avec m
4
π
et comme elles passent toutes les deux par P, on a (T) = ( PD ) , donc α = β = .
4
Commentaire
Cette propriété montre que si F est une source lumineuse (p.ex. une ampoule), alors
tous les rayons de lumière qui touchent la parabole sont reflétés par celle-ci
parallèlement à l’axe focal, c’est-à-dire que la parabole (en fait un paraboloïde,
surface obtenue en faisant tourner la parabole autour de son axe focal) peut servir
comme miroir d’un projecteur. Inversement tous les rayons lumineux parallèles à
l’axe focal sont réfléchis par la parabole sur son foyer, ce qui montre que la parabole
peut aussi servir comme miroir d’un télescope (les rayons d’une étoile arrivant sur
terre peuvent en effet être considérés comme étant parallèles et l’œil de l’observateur
sera placé en F).
- 43 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
démonstration :
Prenons un R.O.N. d’origine O = milieu de [ FF '] avec ( Ox ) = m orienté tel que
x 2 y2
F ( c,0 ) , F ' ( −c, 0 ) , S1 ( a, 0 ) et S2 ( −a, 0 ) . Dans ce repère Γ ≡ + = 1 (avec
a 2 b2
Il faudra distinguer trois cas suivant la position de P :
1er cas : y0 = 0
cas on a α = β = 0 .
b 2 c2 b ( a − c ) b 2 b 2 b 4
2 2 2
c2 y20 b2
P ( ±c, y0 ) ∈ Γ ⇔ 2 + 2 = 1 ⇔ y0 = b − 2 =
2 2
= = ⇔ y 0 = ±
a b a a2 a2 a2 a
b 2
b
2
b
2
b 2
On a donc quatre possibilités : P c, , P c, − , P −c, ou P −c, −
a a a a
b2
Nous traiterons le cas P c, , les calculs pour les autres cas étant analogues.
a
- 44 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
b2
y
cx cx y cx c
(T) ≡ 2 + a 2 = 1 ⇔ 2 + = 1 ⇔ +y =a ⇔ y= − x+a
a b a a a a
c a2 a 2
(T ) ∩ m : y=0⇔ x = a ⇔ x = , donc ( T ) ∩ m = D , 0 et (T) = (PD)
a c c
a2 a 2 − c2
−c
FD c b2 a a
Dans le triangle ∆ ( PDF ) rectangle en F : tan α = = 2
= c2 = ⋅ 2 = .
FP b b c b c
a a
b2
−0
a b2 c
D’autre part la pente de F 'P = = et la pente de (T) = − , donc d’après le
c+c 2ac a
b2 c b 2 + 2c 2 a 2 − c 2 + 2c2 a 2 + c2
+ 2
lemme2 : tan β = 2ac 2 a = 2ac = 2ac = 2ac = 2a = a et
b c 2a 2 − b 2 2a 2 + c 2 − a 2 a 2 + c2 2ac c
1− ⋅
2ac a 2a 2 2a 2 2a 2
π
par conséquent tan α = tan β , donc α = β puisque α, β ∈ 0, .
2
3e cas : x 0 ≠ ±c et y0 ≠ 0
x 0 x y0 y b2 x 0 b2
(T) ≡ + = 1 ⇔ b 2
x 0 x + a 2
y 0 y = a 2 2
b ⇔ y = − x + .
a2 b2 a 2 y0 y0
b2 x 0 y −0 y0
Ainsi la pente de (T) vaut − , celle de (FP) 0 = et celle (PF’)
2
a y0 x0 − c x0 − c
y0
, donc d’après le lemme2 :
x0 + c
y0 b2 x 0 a 2 y02 + b 2 x 0 ( x 0 − c ) a 2 y02 + b 2 x 20 − b2 cx 0
+ 2
x 0 − c a y0 a 2 y0 ( x 0 − c ) y0
tan α = = =
y bx2
a ( x0 − c) − b x 0
2 2
a x 0 − a 2c − b2 x 0
2
1− 0 ⋅ 2 0
x 0 − c a y0 a 2 ( x0 − c) 1
a 2 b 2 − b2 cx 0 b 2 ( a 2 − cx 0 ) b2 ( a 2 − cx 0 ) b2
= = = =
(
y0 x 0 ( a 2 − b2 ) − a 2c ) y0 ( x 0c 2 − a 2 c ) −cy0 ( a 2 − x 0 c ) cy0
y0 b2x
+ 2 0
x 0 + c a y0 b2
tan β = = ⋯ =
y b2 x cy0
1− 0 ⋅ 2 0
x 0 + c a y0
- 45 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
π
par conséquent tan α = tan β , donc α = β puisque α, β ∈ 0, .
2
Commentaire
Un rayon lumineux partant d’un foyer dans n’importe quelle direction sera réfléchi
par l’ellipse vers l’autre foyer.
d) Propriété optique de l’hyperbole
Soit Γ une hyperbole de foyers F et F’, P ∈ Γ avec P ≠ sommet de Γ , (T) la
tangente à Γ en P, α l’angle aigu formé par (T) et (FP), et β l’angle aigu formé par
(T) et (F’P). Alors α = β .
La démonstration, laissée en exercice, est analogue à la précédente
Commentaire :
Un miroir hyperbolique réfléchit un rayon issu d’un foyer comme s’il était issu de l’autre
foyer !
Exercices 25 - 27
- 46 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
A) PARABOLES
1) Coniques centrées
a2
• deux directrices d et d’ symétriques par rapport à m’ avec Od = Od ' =
c
c
• excentricité ε =
a
- 47 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
2) Ellipses ( ε < 1)
x 2 y2
– si m = ( Ox ) alors + = 1 , S1,2 ( ±a, 0 ) , S3,4 ( 0, ± b ) , F(c, 0) , F '(−c, 0) ,
a 2 b2
a2 xx yy
d, d ' ≡ x = ± et la tangente au point P ( x 0 , y 0 ) : (T) ≡ 20 + 20 = 1
c a b
y2 x 2
– si m = ( Oy ) alors + = 1 , S1,2 ( 0, ±a ) , S3,4 ( ±b, 0 ) , F(0, c) , F '(0, −c) ,
a2 b2
a2 xx yy
d, d ' ≡ y = ± et la tangente au point P ( x 0 , y 0 ) : (T) ≡ 20 + 20 = 1
c b a
• Γ = {P / PF + PF ' = 2a} (définition bifocale)
3) Hyperboles ( ε > 1)
x 2 y2 b
– si m = ( Ox ) alors 2
− 2 = 1 , A.O. : y = ± x , S1,2 ( ±a, 0 ) , F(c, 0) , F '(−c, 0) ,
a b a
a2 xx yy
d, d ' ≡ x = ± et la tangente au point P ( x 0 , y 0 ) : (T) ≡ 20 − 20 = 1
c a b
y2 x 2 a
– si m = ( Oy ) alors 2 − 2 = 1 , A.O. : y = ± x , S1,2 ( 0, ±a ) , F(0, c) , F '(0, −c) ,
a b b
a2 yy xx
d, d ' ≡ y = ± et la tangente au point P ( x 0 , y 0 ) : (T) ≡ 20 − 20 = 1
c a b
• si a = b les A.O. sont orthogonales et on dit que l’hyperbole est équilatère.
- 48 -
Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
EXERCICES
1) ( )
Dans un R.O.N. O, i , j du plan on définit 4 paraboles par leurs équations cartésiennes
réduites :
5
y2 = 12x (1) x 2 + 9y = 0 (2) y 2 + x = 0 (3) 8x 2 − 5y = 0 (4)
6
Pour chacune d’elles, précisez l’axe focal, le foyer et la directrice. Construisez-les.
2) ( )
Dans un R.O.N. O, i , j du plan on donne les points A(3; 0) , B ( −7;0 ) , C ( 0;5 ) ,
e) F(0; −1) .
x 2 y2 x 2 y2
4) Soient Γ1 ≡ + =1 et Γ 2 ≡ − = 1 dans un R.O.N. Pour chacune de ces
25 16 9 16
coniques déterminez sa nature, son axe focal, ses sommets, ses foyers, ses directrices,
ses asymptotes éventuelles et son excentricité. Donnez également une équation focale
pour chacune d’elles. Construisez-les (unités : 1 cm).
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
3 2
e) La conique passe par les points A ;1 et B ; 2 et ε < 1 .
2 2
f) (Oy) est l’axe focal, la distance focale vaut 24 et la conique admet deux
π
asymptotes obliques qui forment un angle de rd.
3
g) Un foyer a pour coordonnées (−3; 0) et l’excentricité vaut 3.
1
h) La conique coupe l’axe focal en ( 0; −2 ) et elle admet comme A.O. : y = x .
3
i) Un foyer a pour coordonnées (−8; 0) et le petit axe vaut 12.
7) Identifiez les coniques données par les équations suivantes, donnez leurs caractéristiques
(foyers, directrices, sommets, excentricité, asymptotes éventuelles) et représentez-les :
a) 4x 2 + 9y2 − 36 = 0
b) 9x 2 − y2 + 18 = 0
c) 9x 2 + 4y 2 − 36x + 8y + 4 = 0
d) x 2 + y 2 − 2x + 4y + 1 = 0
e) 4y2 − 24y + x + 36 = 0
f) 4x 2 − y 2 = 2y
g) x 2 + 6x + y = 0
h) 4x 2 − y 2 + x + 4y − 48 = 0
i) y = 2 x2 − 4
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
j) y = 2 − − x 2 − 2x
k) x = 2+ 2+ y
que :
a) L’axe de P est horizontal et P passe par A(−2;3) , B(2; 7) et C ( −1;1) .
9) Déterminez l’équation cartésienne réduite des coniques suivantes données par un foyer
F et la directrice associée dans un R.O.N. ainsi que leur excentricité ε :
a) F (1, 4 ) , d ≡ y + 3 = 0 et ε = 2 .
1
b) F ( −2,3) , d ≡ x + 5 = 0 et ε = .
2
c) F ( 5, 2 ) , d ≡ y − 1 = 0 et ε = 1 .
d) F ( 6, −2 ) , d ≡ x = 2,8 et ε = 53 .
e) F ( − 112 ,5 ) , d ≡ x = − 12 et ε = 1 .
10) Soient A et B deux points fixes avec AB = 8 . Déterminez la nature, donnez une
équation cartésienne et une équation focale des lieux suivants puis construisez-les:
S = {M / MA + MB = 10} T T = {M / MA − MB = 4}
11) Un jardinier souhaite créer un parterre de forme elliptique dont la grande dimension est
20 m et la plus petite 10 m. Pour cela il plante deux piquets fixes M et P dans le sol
auxquels il attache les deux bouts d’une ficelle rigide d’une certaine longueur. Il tend
cette ficelle par un piquet mobile R qu’il garde toujours vertical tout en le déplaçant de
telle façon que la corde reste bien tendue. Justifiez pourquoi le piquet R décrit de cette
façon une ellipse ! Comment faut-il choisir la distance entre les piquets fixes et la
longueur de la ficelle pour obtenir l’ellipse souhaitée ?
12) Soit l’hyperbole d’équation 4x 2 − 9y2 = 36 et les droites :
d1 ≡ x − y + 1 = 0
d2 ≡ 2 ( )
2 + 1 x − 3y − 6 ( )
2 +1 = 0
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
2 5
d3 ≡ y = 4 − x
3
Etudiez les positions relatives de ces droites et de cette hyperbole.
13) Déterminez les équations des tangentes à l’ellipse d’équation 9x 2 + 16y 2 = 144 aux
points d’abscisse 2 et aux points d’ordonnée 3.
14) Discutez suivant les valeurs du paramètre réel m la position relative de la droite
d ≡ x + y = m et de l’ellipse Γ ≡ 4x 2 + y 2 = 1 .
points de contact.
18) Soit l’hyperbole d’équation cartésienne Γ ≡ x 2 − 4y2 − 4 = 0 . Déterminez les équations
des tangentes à cette hyperbole issues du point P (1;1) . Faites une figure !
19) Soit l’hyperbole d’équation cartésienne Γ ≡ 16x 2 − 25y2 + 400 = 0 . Déterminez les
7
équations des tangentes à cette hyperbole de coefficient angulaire . Faites une
5
figure !
20) Soit la conique d’équation cartésienne Γ ≡ y 2 − 6y − 8x + 41 = 0 et la droite
d ≡ 3x − 4y + 1 = 0 . Déterminez les équations des tangentes à cette conique qui sont
parallèles à d. (figure !)
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
y2
21) Soit la conique d’équation cartésienne Γ ≡ x 2 + = 1 et la droite d ≡ x − 3y = 9 .
9
Déterminez les équations des tangentes à cette conique qui sont perpendiculaires à d.
(figure !)
22) Calculez le réel p pour que la droite d’équation d ≡ y = px + 5 soit tangente à
l’hyperbole Γ ≡ 9x 2 − 16y 2 = 144 .
26) Dans un R.O.N. ( O,i, j) (unité : 1 cm) on donne le point A (1, 4 ) et l’hyperbole
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Ire B – math I – chapitre II – Les coniques
27) Deux points A et B sont éloignés de 12 m et la droite d forme avec (AB) un angle α . Un
rayon lumineux issu de A est réfléchi par d au point C et arrive en B après un parcours
de 20 m. De plus la projection orthogonale C’ de C sur (AB) est telle que
C ' ∈ [ AB] et AC ' = 1 m .
a) Montrez que C appartient à une conique dont vous déterminerez l’équation réduite.
b) Quelle est la position de d par rapport à cette conique ? Trouvez son équation !
c) Calculez une mesure de l’angle α
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