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Notes de cours
Procédés d’obtention des matériaux
plastiques et composites
Version 00
1
Introduction générale
ième
Les plastiques inventés au XX siècle remplacent de plus en plus les matériaux
traditionnels comme le bois ou le métal. Les recherches menées pour améliorer et diversifier
leurs propriétés les destinent à de nombreuses utilisations. Les matières plastiques sont
légères, hygiéniques, durables et faites sur mesure. C'est grâce à toutes leurs qualités qu’elles
sont devenues irremplaçables et omniprésentes dans les objets de notre vie quotidienne.
Introduction
Une matière plastique est un mélange constitué par une résine de base, additionnée
éventuellement de plastifiants, de colorants et de charges : textile, poudre, fibre de verre etc.
On distingue :
I. Historique
• 1838 : Henri Regnault a synthétisé du PVC pour la première fois, mais cette
découverte est restée sans suite.
• 1869 : les frères Hyatt ont mis au point le celluloïd qui est considéré comme la toute
première matière plastique artificielle.
• 1889 : le chimiste français Jean-Jacques Trillat obtient de la galalithe en durcissant
la caséine du lait.
• 1890 : les Britanniques Cross et Bewan découvrent la viscose en dissolvant de
l'acétate de Cellulose dans du chloroforme
• 1907 : La découverte de la bakélite par le Belge Leo Hendrik Baekeland
• 1908 : la découverte de la cellophane
• 1927 : Apparition du polyméthacrylate de méthyle ou PMMA, qui est commercialisé
sous les noms de plexiglas et d'altuglas.
• 1930 : Wallace Carothers invente le Polystyrène et le polyamide, qui fut le premier
plastique technique à haute performance.
• 1933: Apparition du polyéthylène et du polyuréthane.
• 1940: Premières pièces mécanique remplacées par des résines armées composites pour
les avions.
• 1947: Apparition de l’époxyde
• 1953: Apparition du polypropylène et du polycarbonate.
• En l'an 2000, le polyéthylène et le polypropylène, étaient les matières plastiques les
plus produites.
II. Définitions
1. Matières plastiques
C’est un mélange d’un ou plusieurs polymères avec des additifs et des adjuvants (les
polymères pure ne son pas utilisés). Une multitude d’additifs et d’adjuvants sont incorporés
dans les polymères pour améliorer les caractéristiques et pour faciliter la fabrication des
matériaux plastiques.
2. Monomères
Ce sont des unités chimiques de base (des molécules) des matières plastiques. Ils sont
construits autour des atomes de carbones (d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de chlore, de
silice). Exemple : le monomère d’éthylène C2H4 .
3. Polymères
Sous l’action de la pression, la température sert un catalyseur, les monomères se
regroupent entre eux pour former de longues chaines appelées polymère ou macromolécule.
Un polymère peut contenir plusieurs centaines à plusieurs millions de monomères. On peut
citer en exemples : le polystyrène, le polyéthylène……
Figure 2 – Exemple de polymère (Polyéthylène)
4. Polymérisation
L’opération chimique liant les monomères entre eux pour obtenir un polymère appelée
polymérisation. La copolymérisation est l’enchainement de deux macromolécules de nature
différentes. Il permet d’obtenir de nouvelles macromolécules dans lesquelles les éléments de
base se trouvent alternés.
1. Polystyrène (P.S)
2. Polypropylène (P.P)
3. polyéthylène (P.E)
4. Polycarbonate (P.C)
5. Polyamide (P.A)
6. Acrylonitrile Butadiène Styrène (A.B.S)
7. Polyoxyméthylène (P.O.M)
8. Polychlorure de Vinyle (P.V.C)
9. Polyméthacrylate de méthyl (P.M.M.A)
10. Styrène Acrylonitrile (S.A.N)
11. Polyoxyphénylène modifié(P.P.O.m)
12. Polytéréphtalate d'éthylène(P.E.T)
Polystyrène (P.S)
Avantages particuliers :
Il existe plusieurs sorte de Polystyrène, avec des caractéristiques mécanique beaucoup moins fragile
(ex: Le Polystyrène choc)
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Polypropylène (P.P)
Découverte en 1957
origine : Propylène + éthylène
Structure : Cristalline
Retrait : 1% à 2.8%
Densité : 0.900
Avantages particuliers :
• Extraordinaire résistance à la flexion
• Excellente propriétés électriques
• Bonne propriétés mécaniques
• Très bonne résistance aux produits chimiques
• Possibilité fibrilation
Précautions limites d'emploi :
• Inserts en cuivre et manganèse déconseillés
• Fragilité à la basse température (limite O°)
• Mauvaise tenue au vieillissement (nécessité adjuvants)
• Jaunissement à la lumière (stabilisants)
• Retrait non homogène
Utilisations les plus courantes :
• Pièces industrielles (automobile : bonne résistance à la température et aux produits chimiques)
• Equipement ménager
• Corps creux, bouchage tubes, tuyaux eau chaude
• Bandes de cerclage
• Composants électriques et électroniques
• Emballages alimentaire (Bac, pot, couvercle, seau, ...)
Selon le type de pièces à réaliser, il faut un Polypropylène avec des grades différents, ou des
additifs comme du P.P chargé de talc. Il existe deux familles de P.P .
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Polyéthylène haute densité (P.E)
Découverte en 1937 pour le P.E basse densité et en 1957 pour le P.E haute densité
origine : Ethylène
Structure : Cristalline
Retrait : 1.3% à 3.5%
Densité : 0.945 à 0.960
Avantages particuliers :
• retrait différentiel
• Densité plus élevée que le P.E bd
• Nécessité incorporation d'agents antistatiques pour certaines applications
• Casiers de manutention
• Articles ménagers, jouets, sièges, luminaires
• Isolation électrique réservoirs, chaudronnerie anticorrosion
• Mono-multi filaments, fils plats étirés, corderies, sacs
Le P.E basse pression est toujours de haute densité , et le P.E haute pression est toujours de basse
densité
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Polycarbonate (P.C)
Découverte en 1957
origine : Bisphenol A , carbonate de biphényle
Structure : Amorphe
Retrait : 0.7%
Densité : 1.20
Avantages particuliers :
• Excellentes propriétés mécaniques (incassables)
• Ténacité, dureté, résistance aux chocs
• Excellentes propriétés électriques
• Conservation des caractéristiques sur un large intervalle de températures
• Stabilité dimensionnelle
• Tenue aux U.V (ultra violet), bonne transparence
• Autoextinguible, imperméabilité à la vapeur d'eau
• Alimentaire
Précautions limites d'emploi :
• Résiste mal aux super-carburants
• Attaqués par les lessives
• Mauvaise tenue aux hydrocarbures (huiles, solvant, ...)
• Jaunissement à l'extérieur (nécessité d'un stabilisants)
• Nécessité d'étuvage avant transformation
• Pressions et températures injection relativement élevées
Utilisations les plus courantes :
• Appareillage électrique et électronique
• Luminaires, signaux lumineux, lentilles optiques
• Cartes de protection, guichets
• Matériel stérilisable (bacs chirurgicaux, biberon)
En cas d'arrêt prolongé de la presse, il faut baisser les chauffes entre 160°et 180° C ,Parce que c'est
une matière qui se dégrade vite et qui risque de faire des points noirs sur les pièces au redémarrage
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Polyamide (P.A)
Découverte en 1946
origine : Caprolactame(préparé à partir du phénol)
Structure : Critalline
Retrait : 1% à 2.3%
Densité : 1.13
Avantages particuliers :
• Excellentes propriétés mécaniques (incassables)
• Plage de température de fusion plus large
• Résistance aux solvants usuels
• Bonne tenue au feu
• Bonnes caractéristiques électriques
Inconvénients :
• Hydroscopicité supérieure (pouvoir de reprendre l'eau)
• Variation des caractéristiques en fonction des températures et de l'humidité
• Dissous par les phénols et acide formique
• Aspect de surface moyen
• Nécessité d'étuvage avant transformation
Utilisations les plus courantes :
• Appareillage électrique et électronique (Programmateurs, connecteurs, douilles
lampes, carters, fiches)
• L'automobile (turbines, poignées, flotteurs, compteurs, pare-choc, enjoliveurs
• Electro-ménager (carters, turbines, poulies, éléments de robots, fouet, pieds de mixers)
• Divers (briquets, téléphone, valves aérosol, seringues, casques)
On distingue plusieurs sortes de P.A : (6 - 6.6 - 6.6 chargé à 30% de fibre de verre - 6.10 - 11 -
12 et même du polyamide transparent Chaque numéro correspond à des critéres bien
particulier, et influence les propriétées mécaniques des pièces moulées
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Acrylonitrile Butadiène Styrène (A.B.S)
Avantages particuliers :
• Rigidité
• Aspect agréable ( surfaces dures et brillantes)
• Stabilité dimensionnelle
• Bonne résistance aux chocs et aux rayures
• Assez bonne tenue à la chaleur et à l'humidité
• Alimentaire
• Moulage et formage aisés, décoration et impression facile
Précautions limites d'emploi :
• Opacité
• Trés électrostatique (nécessité d'agents antistatiques)
• Tenue chimique assez faible
• Jaunissement à l'extérieur (nécessité d'un stabilisants)
• Transparence laiteuse
Utilisations les plus courantes :
• Industrie automobile (calandre, tableau de bord)
• Electro-ménager (capotage, carter, cuve réfrigérateur)
• Radio, T.V, photo, appareil téléphonique
• Ameublement
Par son aspect et son état de surface d'une excellente qualitée , les pièces moulées peuvent être
décorées . Elles supportent facilement l'impression, ou la métallisation
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Polyoxyméthylène (P.O.M)
origine :
Structure : Amorphe
Retrait : 0.5% à 0.7%
Densité : 1.06 à 1.10
Mise en oeuvre : Injection T° de Moulage : 180°à 250° C
T° du moule : 30°à 80°
Temps d'étuvage : de 2 à 4 h
T° d'étuvage : 90°
Avantages particuliers :
• Elasticité
• Résistance au fluage
• Endurance à la fatigue mécanique
• Faible reprise d'humidité
• Bonne qualité de frottement
• Tenue aux produits pétroliers et solvants courants
• Excellente propriété mécanique
Précautions limites d'emploi :
• Retrait élevé dû à la forte cristallinité
• Sensibilité à la lumière
• Opaque
• Inflammabilité
• Sensibilité aux acides faibles et bases
• Pressions et températures injection relativement élevées
Utilisations les plus courantes :
• Appareillage électrique et électronique
• Pièces d'horlogerie
• Déflecteurs de T.V
• Pièces automobiles (pour sa tenue en température)
Modes de transformation
• Injection , Injection souflage , Extrusion , Thermoformage , Usinage
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Polychlorure de Vinyle (P.V.C)
origine :
Structure : Amorphe
Retrait : 0.2% à 0.4%
Densité : 1.40
Avantages particuliers :
• Rigidité, stabilité dimensionnelle des pièces moulées
• Résistance à l'abrasion excellente
• Autoextinguibilité, incombustible
• Bonnes propriétés électriques
• Bon comportement aux agents chimiques
• Extrusion, formage usinage soudage aisés
Précautions limites d'emploi :
• Fragile à basse température
• Brunissement aux U.V (ultra violet)
• Précaution à prendre en injection (moulage possible dans un faible écart de température)
• Dégagement de vapeurs chlorées en cas de décomposition
• Nécessité additifs pour améliorer la résistance aux chocs
Utilisations les plus courantes :
A: pour le P.V.C rigide
• Tubes (adduction eau, assainissement, irrigation, drainage, gaine pour câbles)
• Profilés (sous plafonds, toitures, volets)
• Pièces industrielles
B: pour le P.V.C souple
• Revêtements de sols, tissus enduits (simili cuir)
• Câblerie électrique, profilés souples, joints
• Nappes, rideaux, Objets gonflables, compte-gouttes
Les PVC peuvent être utilisés non plastifiés : PVC RIGIDES ou plastifiés : PVC SOUPLE . Les
propriétés mécaniques sont trés différentes. Les caractéristiques chimiques des PVC SOUPLE sont
plus ou moins affectées.
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Polyméthacrylate de méthyl (P.M.M.A)
Découverte en 1927
origine : Méthacrylate de méthyle
Structure : Amorphe
Retrait : 0.2% à 0.8%
Densité : 1.18
Mise en oeuvre : Injection T° de Moulage : 200°à 270° C
T° du moule : 40°à 70°
Temps d'étuvage : 4 h
T° d'étuvage : 80°
Avantages particuliers :
• Transparence optique (supérieure au verre ordinaire)
• Facilité de coloration, décoration, métallisation
• Formage, usinage, collage faciles
• Excellente tenue au vieillissement, tenue aux U.V (ultra violet)
• Rigidité, surface dure
Grades spéciaux :
Haute transparence, spécial pour horlogerie, alimentaire, stabilisé chaleur, haut poids moléculaire,
meilleure résistance à la fissuration, plastifi
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Styrène Acrylonitrile (S.A.N)
Avantages particuliers :
• Transparent
• Bonne résistance chimique - surface brillante et dure
• Excellente rigidité
• Bonne tenue température
• Alimentaire
• Bonne transformation
Le S.A N se travaille genéralement avec un moule chaud , entre 30 et 80° pour obtenir un aspect
brillant .
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Polyoxyphénylène
modifié (P.P.O.m)
Structure : Amorphe
Retrait : 0.5% à 0.7%
Densité : 1.06 à 1.10
Avantages particuliers :
• Bonne tenue aux chocs
• Bonnes propriétés électriques
• Excellente absorption d'eau
• Stabilité dimensionnelle
• Tenue en température
Précautions limites d'emploi :
• Soluble ou attaqué par les hydrocarbures
• Coëfficient de frottement élevé -- grippage
Utilisations les plus courantes :
Du fait de bon comportement à l'eau chaude
• Robinetterie, élément de pompe
• Compteur d'eau chaude
• Pièces pour machines à laver le linge ou la vaisselle
• Pièces automobiles (tenue en T°)
Du fait de la stabilité dimensionnelle
• Dèflecteurs de T.V.
• Pièces d'horlogerie
Caracteristiques mécaniques :
• T° d'utilisation : -50°à 130°C
• T° de ramollissement : 150°
• allongement à la rupture : 60%
Il y a plusieurs sortes de P.P.O qui varient selon son utilisation , le P.P.O non chargé , et le P.P.O chargé à 30%
de fibre de verre. Le chargé à 30% a des caractéristique mécanique nettement meilleure que le P.P.O.m , son
retrait est de l'ordre de 0.1 à 0.3 %.
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Polytéréphtalate d'éthylène(P.E.T)
Les propriétés sont relativement voisines, mais diffèrent notamment sur le plan de la cristallinité : le PBTP
cristallisant plus facilement avec les conséquences habituelles : meilleurs rigidité mais à chaud ,résistance
légèrement accrue aux produits chimiques , retrait plus élevé .
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RESUME DE QUELQUES
CARACTÉRISTIQUES DES MATIÈRES
MATIERE DIF . T° T° DENSI
THER INJ MOULE TE
ABS 0.084 240 50 1.05
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1. Coûts compétitifs des matières plastiques :
Les coûts des matières plastiques sont devenus compétitifs sous l'influence de
plusieurs facteurs :
• le perfectionnement des matières et des procédés et l’augmentation des séries fait
baisser le prix du produit fini ;
• la multifonctionnalité et le moulage de formes complexes entraînent de sérieuses
économies de fabrication et d'assemblage.
Figure7- Les prix indicatifs des familles de plastiques, comparés aux autres matériaux
Il existe par ailleurs pour la Tunisie un marché local en croissance, pas seulement pour
les plaques, feuilles, tubes et profilé mais aussi pour les pièces techniques notamment grâce
au secteur automobile et du bâtiment.
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Figure 8 - Exemple des objets plastique.
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Elaboration des matières plastiques
Les techniques de transformation des plastiques dépendent de la nature des polymères
et de la destination des produits finis. Les principaux procédés de fabrication industrielle
sont : l’injection, l’injection soufflage, l’extrusion, l’extrusion soufflage, le
thermoformage, l’expansion moulage, le calandrage, le roto-moulage.
I. L’injection
Le moulage par injection sur une presse est le principal procédé de transformation des
thermoplastiques. Il consiste à ramollir (état visqueux) la résine, généralement en granulés,
introduite dans la presse et à l’injecter sous forte pression au travers d’une buse dans
l’empreinte d’un moule. La pièce produite est généralement terminée et utilisable aussitôt.
C’est une méthode de production très rapide pour produire des objets en très grande
quantité. La technique de fabrication est fréquente pour fabriquer des objets moulés de
qualité, parfois de forme compliquée dans le domaine de l’automobile, du jouet ou de
l’électronique. On peut réaliser des objets très volumineux, par contre, il n'est pas possible de
faire des parois supérieures à 6 mm.
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II. L’injection soufflage
Est un procédé utilisé pour fabriquer la plupart des bouteilles et des flacons. On utilise
des pièces semi-finies obtenues par injection. Par exemple pour les bouteilles d’eaux
minérales, le plastique est préformé. Le corps de la préforme est chauffé puis une tige étire la
préforme jusqu'au fond du moule. Enfin, un très puissant jet d’air plaque la matière contre les
parois du moule. La préforme prend alors la forme et le moule est refroidi puis ouvert pour
faire sortir la bouteille. Comme pour l’injection, pour changer la forme de la bouteille, il suffit
de changer le moule.
III. L’extrusion
L’extrusion consiste à introduire au moyen d’une trémie, la résine en granulés ou en
poudre dans une chambre ou fut cylindrique à vis. La fluidification est aidée par le chauffage
du fourreau la tète de la machine comporte une filière destinée à donner à la matière qui la
traverse la forme désirée. Le produit obtenu passe entre des rouleaux qui le soutiennent
pendant le refroidissement par aspersion d’eau ou jets d’air frais.
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Figure 11 - une presse de l’extrusion et sa filière
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V. L'extrusion gonflage
C’est une variante de l’extrusion qui permet de fabriquer des films plastiques. Ce
procédé consiste en sortie de l’extrudeuse à dilater avec de l'air comprimé une gaine polymère
précédemment formée. La sortie de l’extrudeuse est verticale, on souffle de l’air comprimé
dans la matière fondue qui se gonfle et s’élève verticalement en une longue bulle de film.
Après refroidissement, des rouleaux aplatissent le film en une gaine plane qui s’enroule sur
des bobines. On fabrique ainsi des films utilisés dans la fabrication d’emballages, de sacs-
poubelles, de sacs de congélation, des poches médicales pour perfusion et des feuilles souples
et fines de revêtements pour serres horticoles.
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VI. Le formage ou le thermoformage
Le formage ou thermoformage est une opération de seconde transformage à partir d’un
produit semi-fini en feuilles ou films. La mise en forme est réalisée par un procédé thermique
ou mécamique. Le produit realisé est un produit fini.
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VIII. Le calandrage
Le calandrage est destiné à la fabrication de films, feuilles de plastique et
d’élastomère, ainsi qui au doublage direct de films sur des supports en papier ou en tissu. Le
calandrage s’effectue sur une machine à plusieurs cylindres, la calandre. Cette machine est
constituée de deux bâtis sur lesquels sont montés des cylindre en fonte trempée et dotés de
conduit permettent la circulation d’un fluide thermique qui permet de conserver les cylindres
à une température uniforme.
IX. Le rotomoulage
Le rotomoulage est destiné à la fabrication de corps creux généralement de grandes
dimension. Le rotomoulage s’effectue sur des machines à deux axes de rotation orthogonaux.
La forme intérieure du moule correspond à celle de l’extérieure de la pièce après
refroidissement.
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Figure 16 - schéma du principe de rotomoulage
I. Le procédé
Le procédé d’injection est le procédé de transformation des plastiques le plus répandu
après l’extrusion. L’injection est un procédé de mise en œuvre des thermoplastiques, il
consiste à ramollir le plastique généralement en granulés introduit dans la presse et de
l’injecter sous forte pression à travers une buse dans l’empreinte d’un moule. La pièce
produite est généralement terminée et utilisable aussitôt.
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1. Phase de plastification
La phase de plastification a pour objectif de faire fondre le volume de matière nécessaire
pour l'injection de la pièce et de l'amener à la température d'injection.
• Température : On vise une température matière de l’ordre de 280 °C. Le profil
de température doit être régulièrement croissant de la trémie à la buse avec 260 °C
à la zone d'alimentation.
• Vitesse de rotation de la vis : La vitesse de rotation de la vis doit être telle que la
vitesse périphérique soit comprise entre 3 et 10 m/min.
• Contre pression : la contre-pression sur la vis doit être faible et peut être nulle
(pression hydraulique entre 0 et 10bars).
2. La phase d’injection :
Les qualités et l'aspect de surface dépendent fortement de la phase de remplissage de la cavité.
Pour assurer un remplissage complet de l'empreinte et obtenir des pièces uniformes, la
pression et la vitesse d'injection doivent être aussi élevées que possible sans produire de
dégradations ou de phénomènes de brûlures par effet Diesel, ni provoquer d'écoulement
nuisible au fini de surface de la pièce.
3. Phase de maintien :
La phase de maintien, qui suit l'injection, termine le remplissage de la pièce et compense
ensuite la diminution de volume spécifique (causée par une diminution de la température ainsi
que de la cristallisation) par un apport de matière: le débit est faible mais la pression est
élevée. La précision des cotes, la stabilité dimensionnelle ainsi que l'aspect de surface sont
influencés par la valeur de la pression de maintien. Il est recommandé, en fonction des
tolérances souhaitées, l'application d'une pression matière comprise entre 300 et 1500 bars.
30
Figure 19 - Pression hydraulique au cours du cycle de moulage en fonction du temps
4. Phase de refroidissement
Pendant le cycle d’injection de la matière plastique, pour remplir convenablement
l’empreinte, la matière doit rester fluide. La température de la matière plastique doit rester
stable de la sortie de la buse de la presse jusqu’à l’empreinte du moule.
Apres l’injection, la matière plastique mise en forme dans l’empreinte du moule à
chaud, ne peut être démoulée avant que la pièce conformée dans l’empreinte ne soit
suffisamment rigide, pour résister aux efforts d’éjection, il faut procéder au refroidissement
des zones qui entourent l’empreinte.
5. Phase d’éjection
L’éjection des pièces après refroidissement et ouverture du moule doit être facilement
réalisée, sans rupture de la pièce ou déformation permanente avant le refroidissement définit.
31
Figure 20 – éléments d’une presse d’injection
2. Mécanisme de fermeture
a) Force de fermeture
La force de fermeture est la force nécessaire pour maintenir le moule fermé lors de
l'injection. Cette force est calculée par rapport à la pression exercée dans le moule pendant
l’injection. Elle doit être supérieure à la pression d'injection. Il est obligatoire d'exercer un
verrouillage du moule, sinon lors de l'injection, il se produit une ouverture et du toilage sur les
pièces.
Ffer ≥ Pi * S proj
Ffe : Force de fermeture en (N)
r
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b) Différents mécanisme de fermeture
Les différents mécanismes de fermeture sont représentés dans le tableau Ci-dessous :
2. Le mécanisme d’injection
L’unité d’injection principale est constituée des ensembles suivants : la force de
fermeture commandée par un vérin hydraulique et une genouillère de fermeture, le fourreau
(cylindre de plastification), un clapet anti-retour, un support mobile, la buse d’injection et
d’une vis de plastification et de dosage de la matière plastique.
a) Fourreau
Le fourreau, étant soumis à l'abrasion, est de préférence fabriqué par bi-métallisation pour
accroître sa durée de vie.
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Figure 21 - Fourreau
b) La vis d’injection
C'est l'élément le plus important de la presse à injecter.
Le but étant de plastifier une matière sans lui faire perdre ses caractéristiques au moment du
passage en fusion.
Elle assure 2 fonctions essentielles :
• Transport et plastification de la matière.
• Injection sous pression de la masse fondue dans le moule.
On distingue 4 types :
• Vis à profil pour matières amorphes.
• Vis pour matières semi-cristallines
• Vis à profil universel.
• Vis pour matières spécifiques (sans clapet pour PVC (rigide))
c) La buse
La buse (ou le nez), situé à l'extrémité du fourreau, assure le contact avec le moule. Il
doit être chauffé de façon à pouvoir compenser les déperditions calorifiques vers le moule,
plus froid (figure). Tous les types de buse à obturateur peuvent être utilisés. Les systèmes à
aiguille avec fermeture à ressort sont préférables pour leur bonne étanchéité et l'absence de
zones de stagnation.
d) Clapet anti-retour
Rôle
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Lors de l’injection, le clapet anti-retour de la vis de plastification empêche le reflux de
matière le long de la vis. L’étanchéité du clapet est indispensable à la robustesse du procédé.
Fonctionnement
Le clapet comporte trois pièces : Pointe de vis, bague et siège. Durant le dosage, la
bague du clapet est repoussée contre la pointe de la vis par l’afflux de matière plastifiée. Le
flux de matière passe à l’intérieur de la bague, puis à travers les rainures de la pointe. Lors de
l’injection, la vis de plastification avance et plaque le siège contre la bague. La matière ne
peut plus refluer vers l’arrière du clapet.
⮚ Fermeture du moule :
Ce mouvement commence avec une vitesse lente puis rapide, et se termine de nouveau
lentement pour éviter le choc entre les plans de joint et pour donner le temps d’agir au
système de sécurité.
• Verrouillage du moule:
Une force importante en fonction des critères techniques (matière à injecter, forme des
pièces etc.) est appliquée pour maintenir les deux surfaces des parties fixe et mobile en
contact,
• Injection de la matière :
C’est la phase de remplissage de(s) (l’) empreinte(s) avec la matière plastifiée et le
maintien sous pression pour compenser les retraits.
• Refroidissement Il a lieu le temps nécessaire pour que le plastique se solidifie dans le
moule.
• Ouverture du moule
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Le plastique étant suffisamment refroidi pour pouvoir être démoulé, la partie mobile
du moule s’écarte de la partie fixe.
• Ejection de la pièce
La pièce solidifiée : à l’aide des éjecteurs avec un vérin hydraulique.
La figure ci-dessous montre les différentes phases d’un cycle de production de pièces
injectées, sur une presse classique équipée d’un groupe de plastification et d’injection à vis, et
son grafcet.
36
Figure 26 - Gafcet de fonctionnement semi automatique d’une presse
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IV. Temps de cycle
• Le temps de remplissage :
= Vi
tremp
Qi
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• Le temps de refroidissement :
Il existe deux méthodes approchées pour évaluer le temps de refroidissement :
a) La méthode de MORGUE1
- Pour les pièces minces : exemple une plaque
On considère une plaque mince de surface S>>>e et d’épaisseur e
Q = 2S *k *ΔT *t
(1)
e′
D’autre part on a :
Q = M *C*ΔT (2)
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M M ρ *C * e′2
Or ρ = = on le remplace dans l’équation ⇒ tref =
V S * 2e′ k
On pose a = k
à la fin on aura notre temps de refroidissement
ρ*
C e′2
tref = a
- Cas des pièces non mince (ou de géométrie quelconque) on définit le coefficient
d’EVLITZ
1 surface totale d'échange Par conséquent on aura 1
=w= t=
ref
e′ volume refroidi a×w2
b) Méthode thermodynamique
Selon le principe de la thermodynamique et d’échange thermique on admet le résultat
suivant :
⮚ Géométrie d’une plaque :
e2 ⎡ 8 ⎛ T − T ⎞⎤
tref = ln ⎢ 2 ⎜ im ⎟⎥
π 2 × a ⎣ πT −⎝em T ⎠⎥
⎦
R2 ⎡ ⎛T −T ⎞⎤
t ref = ln ⎢ 0 .68 ⎜ im ⎟ ⎥
5 .78 × a ⎢⎣⎝ Te − Tm ⎠ ⎥⎦
40
R : rayon du cylindre (mm)
a : coefficient thermique (mm2 / s)
Ti : temperature d'injection de la matière(°C)
Tm : temperature du moule (°C )
Te : temperature d'éjection (de démoulage) (°C)
Remarque:
Le temps de refroidissement est le temps le plus long du cycle de moulage à cet effet
il est indispensable de prévoir un système de refroidissement efficace pour minimiser le temps
de cycle. Nous étudierons donc dans un chapitre comment mettre en place un tel système.
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D. conception des moules
Le moule est la partie la plus importante dans le procédé d’injection. Un moule est
une pièce mécanique complexe qui servira à produire un grand nombre de pièces, en injection
de la matière plastique ou du métal en fusion dans les empreintes prévues à cet effet. Le
moule est utilisé sur une machine appelée presse d’injection. Il est fixé sur les plateaux de la
presse qui assure son ouverture, sa fermeture et son verrouillage.
Le moule est sollicité mécaniquement à chaque cycle, il doit être en mesure de
transférer un état de surface désirée sur la pièce moulée et ceci sur tout au long de sa durée de
vie.
42
I. Composition d’un moule à injection pour les thermoplastiques
Les composants d’un moule sont représentés dans le schéma suivant :
44
II. Quelques types de moule
sans l’endommager ou
faire de marques.
Injection directe ou par
les cotés de la pièce au
niveau
du plan de joint
45
Moule à troi Simplicité
plaques s
de
conceptionDeux plans
de
joint
Ouverture dans une
seule
direction
Démoulage par
gravité,
avec broches ou
douille
d’éjecteur avec en plus,
un
plateau mobile pour
séparer
automatiquement
au
démoulage, la carotte et
les
canaux des pièces ;
Moule coi Une seule ligne
ns de
à
(emprein séparation ;
te
divisée) Ouverture dans une
seule
direction et
déplacement
transversal par rapport à
la
direction
d’ouverture
d’organes sur
glissières
pour dégager la pièce
de
contre
dépouille
l’entourant, à l’aide
de
mécanismes divers ;
Les sections
d’empreintes
glissent sur un plan
incliné
et peuvent supporter
des
charges latérales
Moule à Démoulage
broches
automatique
46
d’un filet par la
rotatives filetées
rotation
d’organes
activés
mécaniquement ou
par
d’autres techniques,
47
Moule à Les canaux sont dans
carotte un
ou canaux collecteur
chauds
chauffé
électriquement ;
Les moules à
carottes
chaudes présentent
les
mêmes avantages que
les
moules à 3 plaques
au
niveau de
l’aménagement
des seuils
d’alimentation
avec moins de
pression
d’injection requise ;
Coût élevé du distributeur.
49
III. Choix du matériau du moule
Le choix du matériau doit se faire judicieusement en tenant compte des certains
critères tels que :
1. Généralité
L’injection de la matière plastique est assurée à partir de la buse du moule par un
réseau de canaux. L’alimentation du moule en matière à l’état liquide est assurée par deux
façons :
2. Point d’injection
La bonne réalisation d’une pièce est conditionnée par un bon écoulement de la matière
et par la bonne fermeture du moule. L’équilibre des forces dans un moule doit être bien
assuré grâce au bon choix du point d’injection de la matière. Ce point doit être placer au
centre de gravité de l’empreinte de la pièce injectée.
50
S1 X1 + S2 X 2 + S3 X 3 + S4 X 4
X= ∑S
3. Seuil d’injection
Lors de l’injection à l’état liquide il faut positionner les seuils en tenant en compte des
remarques suivantes :
• L’emploi d’un seuil dirigé vers un obstacle pour garantir que le jet de matière heurte
la paroi de l’empreinte ou du noyau du moule
• Le seuil doit être disposé de manière afin de chasser l’aire vers les évents pour éviter
qu’il soit emprisonné dans l’empreinte.
• L’emplacement du seuil doit conduire à réduire au minimum les lignes de soudure.
• Le seuil doit alimenter les sections épaisses avant les sections minces.
• Il faut éviter de placer le seuil dans des zones de la pièce soumises à des contraintes
ou à des chocs.
• Il faut penser à faciliter le d’égrappage de la pièce.
• Pour les pièces épaisses, prévoir une injection directe par la carotte (suppression des
seuils d’injection).
On distingue différent types de seuils :
52
Seuil en queue de C’est un type particulier
d’entrée latérale servant
carpe
à injecter des sections
planes minces. Cela
permet d’étaler la
matrice en la
répartissant d’une
manière uniforme dans
l’empreinte
Seuil en sous- Destiné au moulage des
marin lentilles et des pièces
plates il réduit les
déformations
superficielles et les
contraints internes
résiduelles à proximité
de l’entrée
Seuil Son emploi est conseillé
pour des pièces de
en révolution exigeant une
concentricité
diaphragme
satisfaisante et des
lignes de soudure
(en toile) résistantes. Il est
nécessaire de procéder à
une opération ultérieure
pour ôter la toile
Seuil en étoile Son emploi est conseillé
pour l’injection des
pièces cylindriques
n’imposant pas de
tolérances trop critiques.
Il peut s’utiliser en
association avec un
seuil annulaire ou
conique
Tableau4- les différents types de seuils
53
Il n’existe pas de règle régissant leur géométrie nécessaire, les seuils sont en générale
circulaire ou rectangulaire selon la possibilité d’usinage.
✓ Seuil rectangulaire :
1
b = n ×A h = n × e et h = ×b
30 3
✓ Seuil circulaire :
d = n × c 4 A Avec c = 0.206 e
e : épaisseur de la pièce à injecter
n : constante de la matière plastique
c : indice en fonction de l'épaisseur
A : surface extérieure d'échange de l'empreinte
54
partir du plan de joint, par exemple .Parmi les avantages de l'alimentation par carotte, on peut
citer :
55
La matière fondue est introduite à l'intérieur de l'empreinte par l'intermédiaire d'un
distributeur à canaux chauds situé dans une zone thermiquement isolée. La matière remplit
l'empreinte et s'y solidifie mais reste à l'état fondu dans les canaux chauds. Le seuil
d'écoulement doit être ouvert pendant le remplissage et le refroidissement du polymère dans
l'empreinte, mais il se ferme obligatoirement avant le démoulage, par le gel de la matière ou
par l'action d'obturateur.
Que le moule soit muni de canaux chauds ou froids, en première approche, l'empreinte se
remplit de façon similaire.
Dans le tableau ci-dessous, on présente les avantages et les inconvénients des canaux chauds
56
- Les canaux trapézoïdaux :
Une solution alternative par rapport au canal parabolique, il peut être usiné à
moindre coût. Par contre les pertes de charge et de pression relativement importante
comparativement au canal parabolique.
l =1.25× h
l
Généralement c’est le canal parabolique qui est le plus utilisé et calcul de d se fait de la
façon suivante :
d = w×4 L
3.7
57
Figure31- Exemple de solutions d'équilibrage
Remarque : cette méthode n’est valable que dans le cas ou les canaux d’alimentation sont de
même diamètre.
58
e) Buse de la presse et du moule
La surface entourant l’entrée du canal est ajustée au profil de la buse du cylindre
d’injection. Quand ce dernier possède une extrémité sphérique, il est nécessaire que le rayon
de courbure de la cavité concave de la busette soit légèrement supérieur à celui convexe du
nez de la presse et que le diamètre de l’orifice d’entrée soit plus grand que celui du trou de
sortie de la buse.
La figure ci-dessous permet le démoulage de la carotte, est exécuté dans la plus part
des cas dans une pièce rapportée, quelques fois appelée busette. On fait aussi l’usinage d’une
cuvette de faible profondeur pour compenser les défauts de retassures.
On détermine le diamètre d’entrée d du canal de la busette (buse d’injection) en fonction de la
masse G de la moulée et de l’épaisseur maximale e de la paroi des pièces injectées
La figure nous permet de déterminer le diamètre minimal de la buse
59
Figure 33 - dimensionnement de la buse
V. Les empreintes
1. Calcul du nombre d'empreintes optimum dans un moule d'injection
Le but de ce calcul est de trouver le nombre d’empreinte qui nous permettra
d’optimiser le coût du moule.
Données :
X – le prix du moule à 1 empreinte
Y – le coût de l'empreinte additionnelle
Q – le coût horaire de la presse
S – le coût horaire des salaires
N – le nombre total de pièces à fabriquer
t – la durée du cycle en minute
Traçons la courbe des points représentant le coût de moulage en fonction du nombre
d'empreintes.
60
Figure 34 - courbe du coût de moulage
Conditions à satisfaire:
• Minimiser la taille du moule
• Remplissage simultané des cavités
• Minimiser les longueurs de canaux
• Permettre d’aménager les autres systèmes
• Le centre des forces correspondant au centre du plateau (buse d’injection)
La figure suivante montre un exemple de disposition des empreintes.
61
Rectangulaire En étoile
⮚ une bonne résistance à l'abrasion causée par le frottement des charges contenues dans
la matière injectée et le mouvement des éléments mobiles de l'empreinte ;
⮚ une bonne usinabilité et une bonne aptitude au polissage, indispensables pour faciliter
le respect du cahier des charges concernant l'état de surface des éléments moulants et
la réalisation de formes complexes ;
⮚ une précision et une stabilité dimensionnelles correctes après les traitements
thermiques dont il faut connaître les effets, compte tenu des dimensions et des
tolérances de l'outillage ;
⮚ une résistance à la corrosion chimique adaptée aux produits dégagés par l'injection de
certaines matières plastiques (PVC, acétate de cellulose, PTFE...) ;
⮚ une bonne conductivité thermique.
62
Le retrait de moulage des matières partiellement cristallines est plus important que pour
les matières amorphes. La formule pratique utilisée pour tenir compte du retrait est :
LE = LU (1 + R )
6. Events
Le moulage de quelque pièce en plastique exige la présence d'évents dans le moule.
Ceux-ci doivent être conçus de manière à permettre l'évacuation de l'air emprisonné dans le
moule lors du remplissage de l'empreinte
Figure36 - Events
63
a) É jecteur simple
Le dispositif d'éjection représenté sur la figure ci-dessous comporte un unique éjecteur
à grande surface de contact : il permet de repartir la force d'éjection et introduit de l'air entre
la pièce et l'empreinte dès le début de l'éjection. Cela minimise l'adhésion, souvent forte dans
le cas de pièces profondes et de parois lisses, créée par le vide entre l'empreinte et la pièce. On
note la présence d'un ressort de rappel qui assure que la partie tronconique de l'éjecteur repose
sur son siège et donc que l'empreinte ne comporte pas d'entrefer générateur de bavure.
Une plaque de dévétissage permet également de répartir les forces d'éjection et de minimiser
la pression de contact exercée sur la pièce lors de l'éjection.
b) É jection pneumatique
On utilise les dispositifs pneumatiques pour l'éjection des objets de grande surface à
parois minces. En effet, les parois minces ne supportent pas les pressions locales exercées par
les éjecteurs classiques. De plus, la course d'éjection de pièces profondes à paroi mince,
comme les seaux ou les gobelets nécessiterait une course d'éjection élevée.
64
Figure 39 : éjecteur pneumatique (soupape)
L'éjection pneumatique présente plusieurs avantages par rapport aux solutions purement
mécaniques :
Dans la plupart des cas, l'air comprimé est amené dans l'empreinte par la soupape qui
amorce le dégagement mécanique de la pièce avant de l'éjecter avec la pression d’air. La
soupape est actionnée par l'air comprimé dont l'arrivée est pilotée par un distributeur
commandé par la presse à injecter.
c) É jecteurs multiples
L'utilisation de plusieurs éjecteurs permet de limiter la pression de contact sur la pièce
et surtout d'équilibrer les forces et d'assurer une éjection rectiligne.
Ce point est très important. En effet, le basculement de la pièce avant qu'elle ne soit dégagée
de l'empreinte génère un important risque de casse ou de coincement.
65
VII. Démoulage
Lors du démoulage, la pièce est libérée de l'empreinte afin de pouvoir être éjectée. Les
pièces injectées sont retenues dans le moule, non seulement à cause de leur contraction
thermique, qui provoque pendant le refroidissement leur serrage sur le ou les noyaux, mais
aussi à cause de leur contre-dépouille (surfaces de la pièce qui s'opposent au démoulage) ou
des orifices latéraux qui les immobilisent. Des solutions mécaniques permettent le démoulage
des pièces comportant de tels orifices ou des contre-dépouilles.
1. Dépouille
La dépouille est l'angle α formé par la paroi de la pièce et la direction de démoulage.
Le choix de la dépouille de démoulage, à l'interface entre la pièce et le côté injection de
l'empreinte, permet d'assurer le maintien de la pièce sur le côté éjection lors de l'ouverture du
moule. On choisit généralement la valeur maximale permise par le cahier des charges de la
pièce : tolérance, épaisseur de paroi,...
La dépouille d'éjection, à l'interface entre la pièce et le côté éjection de l'empreinte,
permet l'éjection de la pièce, mais doit également la retenir lors de l'ouverture du moule. Elle
est un compromis généralement issu de l'expérience et des données fournisseurs.
2. Tiroirs
Les tiroirs sont des éléments mobiles de l'empreinte permettant de libérer les formes
de la pièce qui s'opposent au démoulage ou à l'éjection. Ces éléments sont généralement
entraînés en translation par un dispositif mécanique, pneumatique ou hydraulique. La figure
montre un exemple d'application permettant de réaliser un orifice dans la paroi latérale d'une
pièce injectée.
66
Figure41- Exemple de tiroir permettant l'obtention d'un orifice latéral
Les guidages du moule servent à assurer un accostage suffisamment précis des deux demi-
moules pendant la fermeture.
67
Figure 43 - Éléments des centrages
68
Mauvaise conception Bonne conception
Risque de déformation à cause des retassures, bulles, criques…
Concentration contraintes,mauv de
écoulement. ais
69
Solutions aux défauts courants de mise en œuvre
70
Système de
refroidissement
SYSTEME DE REFROIDISSEMENT
71
Introduction.
L’étude du refroidissement des matières plastique est intéressante à plus d’un titre. En effet, il
faut répondre à deux exigences fondamentales :
« RAPIDITE et UNIFORMITE »
Le calcul du temps de refroidissement d’une pièce injectée, par exemple, permet de
déterminer avec précision la durée totale d’un cycle de moulage et conduit à l’estimation du
cout de fabrication. S’il doit être rapide, le refroidissement de la pièce doit être uniforme,
c'est-à-dire que la température de la surface de l’empreinte doit être à un instant donnée aussi
uniforme que possible.
1. Bilan thermique
La matière qui est injectée dans le moule à la température, avec la pression P i possède une
enthalpie Hi. Après le refroidissement, la pièce est démoulée à la température Tm ; l’enthalpie
de la matière est alors Hm.
Le produit de la différence d’enthalpie par le poids de la moulée donne la quantité de calorie
libérée par le cycle :
Q = P *[Hi − H m ]
3600 Qh = P* N* [ Hi − Hm ]
N= t
cycle
A la surface extérieure d’un moule, un échange thermique composé de deux flux différents se
produit. Le premier flux correspond à un échange par convection, le second à un échange par
radiation
a) Les pertes de chaleur dues à la convection sur les surfaces, planes ont fait l’objet
d’étude approfondie. Il est possible de les évaluer à partir de l’équation suivante :
Qhc = h ×Sex ×[To − TA ]
Qhc: quantité de chaleur échangée par convection en une heure (Kcal/h)
h : coefficient de transfert de chaleur (Kcal/m 2 .h.°C)
Sex : surface extérieure du moule qui donne lieu à un échange par convection (m²)
To : température de la surface extérieure de l'outil (°C)
TA : température de l'air ambiante (autour du moule) (°C)
Le facteur h : coefficient de transfert de chaleur est difficile à calculer car il est
fonction de nombreux paramètre. En fait, il est possible d’utiliser une valeur moyenne de 5
kcal/m2.h.°C (valeur proposée par Mr CATIC) qui permet d’évaluer l’importance des
échanges par convection.
Le calcul montre que les pertes de chaleur par convection sont faibles, principalement à cause
du faible écart de température qui existe entre la surface extérieure du moule et l’air ambiante.
Matériaux λ0
(kcal/m.h.°C)
C45 W3 45
21 Mn Cr 5 40
18 Cr Ni 8 12.6
Cu, techn 300
Al 175
Zn (Zamak) 108
B. Transmission de chaleur du moule au fluide de refroidissement
Vf × Dh
Re = νf
Vf : vitesse moyenne du fluide de refroidissement (m/s)
Dh : diamétre hydraulique des canaux (m)
νf : viscosité cinématique du fluide de refroidissement (m²/s)
- Le régime d’écoulement est laminaire si le nombre de REYNOLDS est inférieur à
2500.
- Le régime d’écoulement est turbulent si le nombre de REYNOLDS est supérieur à
3500.
- Entre ces deux valeurs, le régime est appelé pseudo-laminaire.
2. Calcul du coefficient de transmission thermique hT
Vf × Dh × Cpf ×ρ f
Pe =
λf
Cpf : chaleur spécifique du fluide de refroidissement (Kcal/kg.°C)
ρ f: masse volumique du fluide de refroidissement (Kg/m3)
λf : conductibilité thermique du fluide de refroidissement (Kcal/m.h.°C)
Remarque :
• Les trois paramètres Cpf, ρf , kf varient avec la température du fluide de
refroidissement. Des tables donnent leur variation en fonction de la température.
• Dans le calcul du nombre de PECLET, la vitesse moyenne du fluide doit être exprimée
en m/h ceci pour une cohérence d’unité.
• A partir de l’équation, il est possible de connaitre le coefficient de transmission hT
pour un fluide donné à la température et circulant dans les canaux de refroidissement à
la vitesse moyenne.
En admettant que toutes les calories libérées lors de refroidissement de la moulée sont
évacuer par un système caloporteur, la quantité de chaleur à évacuer par heure est égale à :
Q h = P * [ H i − H m ] (Bilan thermique)
Connaissant la capacité calorifique Cpf du fluide de refroidissement, il est possible de
calculer la consommation horaire du fluide, en considérant que celui-ci s’échauffe et passe de
température Te (température d’entrée) à la température de sortie Ts.
Gh = Qh
Cpf (Ts − Te
)
Gh : la consommation horaire de liquide (Kg/h)
Cpf : chaleur spécifique du fluide de refroidissement (Kcal/kg.°C)
Ts − Te : échauffement toléré du fluide de refroidissement (°C) généralement cet écart doit étre < 6°C
Gp
Sc =
3600 × v f ×ρf
En fait, il est aisé de constater que la section des canaux est directement
proportionnelle à la quantité de chaleur à évacuer. Dans la plupart des cas, en particulier pour
les pièces de grande dimension, les sections trouvée est trop importante. Il convient alors de
placer dans le moule n circuit indépendante de section unitaire Sc’ telle que :
S′c × n = Sc
1 Gp
D’où S′ = ×
c
n 3600× v ×ρ
f f
Il est alors possible de jouer sur les deux facteurs S c’ et n, n représente en définitive le nombre
d’entrée d’eau à placer dans le moule (coté poinçon) connaissant la section Sc’, il est possible
de calculer
4S′c
- Le diamètre des canaux si ceux-ci sont circulaire dC = π
Dans la majorité des cas le calcul de l’entraxe est assez simple ; mous envisagerons
deux cas : la surface à refroidir possède une forme rectangulaire (1 er cas) ou une forme
cylindrique (2em cas).
1er cas : le poinçon a la forme d’un rectangle de dimension L et l deux éventualités sont à
envisager.
Le raisonnement est exactement le même que dans le cas précédent. L’entraxe noté E’ est
alors obtenue par l’équation (5)
L − 2X L
E′ = L (5) si X=E′ E′ =
cp
−1 devient Lcp
l
l +1
Remarque : lorsque le choix entre ces deux solutions est possible, on choisira bien entendu la
disposition qui correspond le mieux à une uniformité optimale de la température à la surface
de l’empreinte.
2em cas : la surface à refroidir présente une géométrie circulaire (moule de seau, de cuvette,
etc...)
Lorsque les canaux de refroidissement sont disposés selon une géométrie circulaire,
l’entraxe est calculé de la façon suivante :
Appelons :
r : la distance du prmier canal au centre de la
pièce X: la distance du dernier canal au bord de la
pièce R : le rayon de la pièce
E : l'entraxe
n : le nombre de canaux à placer pour avoir la longueur voulue soit Lcp
Pour le tan
on prendra égale à 3s
- Calculons le temps de remplissage
Le logiciel SOLIDWORKS nous a permis de
connaitre le volume injecté V i= 10.59cm3 / s
On prendra un débit d’injection Qi =15cm 3 / s
Vi 10.59
t = = = 0.7s ⇒ t = 0.7s
rem rem
Qi 15
- Calculons le temps de refroidissement
Appliquons la méthode thermodynamique :
e2 ⎡ ⎛8 T −T ⎤
(3×10−1)2 ⎛ 8 240 − 50 ⎤
tref = ⎡
2 ⎢ln ⎜ ( i M
) ⎥ = ⎢ ln ⎜ ( ) ⎥ = 15.15s
π ×a π T −T π×8.3×10−4 ⎝ π 70 − 50
⎣ ⎝ m M ⎦ ⎣ ⎦
⇒ tref = 15.15s
⎪ e′ = 1.5mm = 0.15cm
⎩
On remarque que le temps de cycle est assez élève, pour minimiser ce temps on envisage
d’installer un système de refroidissement pour obtenir à la fin un temps de cycle
tc = 5s
Qp = Qcycle/ h
Sp
× St
Qp/ h
Gp =
cpf (Ts − Te )
⎧⎪Ts = 22°C
T = 18°C
⎪⎨ e
cp : chaleur spécifique du fluide de refroidissement à = 0.99883kcal / kg.°C
20°C
⎩ f
288.96
Gp = = 72.32kg / Comme on travaille avec l’eau donc Gp = 72.32L / h
0.99883× (22 −18) h
Sp = Gp
3600× v f ×ρf
⎧ vf 72.32
⎨ = 0.6m / s
⇒ Sp = 3600 × 0.6 × 998.62 = 33.527 ×10 m2
−6
998.62kg /
cm3
⎩ρf =
Sp × 4 33.527 ×10−6 × 4
dc = π = π = 0.0065m = 6.5mm
vf × Dh
Re = νf
⎧ v f = 0.6m / s ( vitesse du fluide dans les canaux)
⎪⎪ η 0.001002
ν = f = = 1.0038×10−6 (viscosité cinématique de l'eau)
⎨ f
⎪ ρf 998.21
⎪ Dh = 6.5×10−3 m
⎩
0.6 × 6.5×10−3
Re = = 3885.24
1.0038×10−6
On est bien en régime permanent turbulent car Re = 3885.24 > 3500
⮚ Calcul du coefficient d’échange thermique hT
λf
h = 0.04(Pe)0.75
T
Dh
⎧ v f × Dh ×cp ×ρ
f f
0.6 × 6.5×10−3 × 0.9983× 998.21
⎪ Pe = = = 27113.16
⎪ λ 0.6 × 2.389 ×10 −4
⎪ λ = 0.6w / m.kf = 0.6 × 2.389 ×10−4 kcal / s.m.k (conductivité thermique de l'eau)
⎨f
⎪cp = 0.99983lcal / kg.°C
⎪ f
⎪⎩
0.75 0.6 × 2.389 ×10 × 3600
−4
⇒ 2
hT = 0.04(27113.16) = 6709.68kcal / m .h.°K
6.5×10−3
⮚ Calcul de surface active des canaux
Qp/ h
S cp = h (T − T )
T c f
⎧Qp/h = 288.96kcal /
h⎪
T = 22°C ⇒S = 288.96 = 0.021m2
⎨
⎪ c cp 6709.68× (22 − 20)
T = 20°C
⎩f
⮚ Longueur des canaux à placer dans l’empreinte mobile
Scp 0.021
Lcp = = 1.028m
π× Dh = π× 6.5×10−3
dcp = 50 ×1215.7 ×10−6 ×(70 − 22) = 0.01m (Moule en acier λo = 50kcal / m.h.°C )
288.6
⮚ Calcul de l’entraxe
l − 2dcp
⇒E= L 0.396 − 2 × 0.01
cp = = 0.24m
L −1 1.028
0.396 −1
CONCLUSION
Ces quelques éléments thermiques permettent de mieux comprendre les transferts de
chaleur au cours du refroidissement d’une pièce.
Conception et Fabrication FAO d’un moule à parois
minces
91
Les différentes étapes de conception d’un moule à injection
Sélection de
1
la
Nombre de cavités
presse à injection
Type de moule
Type de seuil
5
Système de régulation de la température
Surface Noyau
Système d’éjection
Estimation du retrait
Données de départ :
Début
Oui
Choix de la carcasse
Conception et choix du
système d’éjection
Fabrication
Fin
II. Pièce à mouler
1. Matière utilisée
La pièce à injecter est fabriquée à base de matériau polymère bien déterminé
dénommé le polyéthylène à haute densité (PEHD). Ce type de polymère appartient à la
famille des polyoléfines des thermoplastiques.
Le PEHD est un polymère semi cristallin c’est à dire constitué de deux phases :
Une phase cristalline et une phase amorphe. Macroscopiquement, on peut observer les
deux types de chaînes qui se combinent en liaison : c’est un matériau bi phasique.
Une molécule de polyéthylène n'est rien de plus qu'une longue chaîne d'atomes de
carbone, avec deux atomes d'hydrogène attachés à chaque atome de carbone.
Caractéristiques du polyéthylène :
⮚ Le volume injectable
Fv = Sproj × Pint
Fv Force de verrouillage
Dans notre cas on utilise le polyéthylène (PE), on prend une pression interne de 600
barsen considérant le cas le plus défavorable.
Notre pièce est un pot donc la surface projetée sera la surface aplatie qui va
correspondre à la surface du cercle qui admet le grand diamètre.
−2
Par conséquent on aura Fv = 600 ×10 × 31102.55 = 186615.3daN = 186.62T
Donc Fv = 186.62T
M = ρ× Vi
⎧⎪ρ = 0.96g / cm3
⎨V = 149.33cm3 ⇒ M = 0.96 ×149.33 = 143.36g
⎩⎪ i
Critères Total
Caro 3 1 2 2 8
tte
perd
ue
Tableau 8 : choix d’alimentation
ds =n * C* 4 S
ds Diamètre du seuil en 𝑚𝑚
AN :
ds = 0.6× 0.206 1× 4 98111.16 = 2.18mm
1. Résultats de la simulation
⮚ Temps de remplissage
Le temps de remplissage est court, de l’ordre de 0.8s, en effet, le débit d’injection est
élevé. En combinaison avec la forte viscosité de PEHD, la dissipation d’énergie est
donc importante, et la température de la matière peut augmenter localement malgré le
refroidissement du moule.
⮚ Température de matière
⮚ Ligne de soudure
On observe que les lignes de soudure ne sont pas trop visible conséquent d’un bon choix
du point d’injection.
⮚ Event
Les évents permettent de chasser l’air emprisonné dans l’empreinte pendant l’injection
de la matière.
La figure ci-dessous montre les zones d’emprisonnement de l'air.
Figure 61: les zones d’emprisonnement de l’air
Les évents sont généralement placés dans le plan perpendiculaire au sens d’injection,
donc sur le plan de joint on les usine avec une profondeur de 0.05 mm
Vi 149.33
t = = = 2.77s ⇒ t = 2.77s
rem rem
Qi 54
e2 ⎡
tref = ⎛8 T −T ⎤ (1×10−1)2 ⎡ ln ⎛ 8 ( 280 − 60 )⎤ = 3.2s
⎢ ln ⎜ i M ⎢ ⎜ ⎥
π2 ×a π (T − T ) ⎥ = π× 7.7 ×10−4 ⎝ π 110 − 60
⎣ ⎝ m M ⎦ ⎣ ⎦
⇒ tref = 3.2s
2. Système de refroidissement
La matière plastique mise en forme dans l’empreinte du moule à chaud ne peut
pas être démoulée avant que la pièce conformée dans l’empreinte ne soit suffisant rigide
pour résister aux efforts d’éjection.
Pour réduire le cycle de fabrication, il est nécessaire d’accélérer le refroidissement
artificiellement par l’action d’un réfrigérant à proximité de l’empreinte.
Qp = Qcycle/ h
Sp
× St
Qp/ h
87729.32
= 9648× 191515.16 = 4419.55kcal / h ⇒ Q p/h = 4419.55kcal / h
Gp = Qp/h
cpf (Ts − Te
)
⎧Ts = 22°C
⎪⎪⎨Te = 18°C
cp : chaleur spécifique du fluide de refroidissement à
20°C = 0.99883kcal / kg.°C
⎩ f
4419.55
Gp = = 1106.18kg / h Comme on travaille avec l’eau donc
0.99883× (22 −18)
Gp = 1106.18L / h
Sp = Gp
3600 × v f ×ρf
⎧ vf = 0.6m / s 1106.18
⎨ ⇒ Sp = 3600 × 0.6 × 998.62 = 512.82 ×10 m2
−6
998.62kg /
cm3
⎩ρf =
Sp × 4 512.82 ×10−6 × 4
dc = π = π = 0.0255m = 25.5mm
Le diamètre des canaux doit être compris entre 8 et 14mm. Pour avoir un diamètre
cohérent, il faut remplacer le canal par différents canaux, on aura n entrées d’eau.
8
2π<
8 < dc <
14
142 2
′
Sp < π ⇒ 50.26 < Sp < 153.94mm
4 4
Pour dc 512.82
= 8mm ⇒ n = = 10.2 ≈ 10
50.26
Pour dc 512.82
= 14mm ⇒ n = = 3.3 ≈ 3
153.94
Le nombre n d’entrée peut être compris entre 3et 10, on choisit d’en placer 10
si n=10 ⇒ S 1
′p = × 512.82 = 51.28mm2
10
⇒ dc = 8.08 8mm
vf × Dh
Re = νf
0.6 × 8 ×10−3
Re = −6
= 47818.83 On est bien en régime permanent turbulent car
1.0038×10
Re = 47818.83 > 3500
⎧ v f × Dh ×cp ×ρ
f f
0.6 × 8×10−3 × 0.9983× 998.21
⎪Pe = = = 33370.05
⎪ λ 0.6 × 2.389 ×10 −4
⎪ λ = 0.6w / m.k = 0.6 × 2.389 ×10−4 kcal / s.m.k (conductivité thermique de l'eau)
f
⎨f
⎪cp = 0.99983lcal / kg.°C
⎪ f
⎪⎩
⎪⎧Qp/h = 4419.55kcal / h
T = 22°C ⇒S 4419.55 = 0.35m2
=
⎨
⎪ c cp 6370.26 × (22 − 20)
T = 20°C
⎩f
Scp 0.35
Lcp = = 13.93m
π× Dh = π× 8×10−3
Conservation des calories :Dans le cas à canaux chaud, il est nécessaire de conserver
une partie des calories et de ralentir une déperdition trop rapide.
121
Dessin de définition
122
Bibliographie et
webographie
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
⮚
⮚ www.cap-science.net/upload/transformation-plastiques.pdf
(1) G. Menges:
D’origine allemande. Il fût ingénieur-docteur. Chef de l'Institut Pontstrabe 49e en
1965(Allemagne), professeur en matières plastiques et auteur du livre intitulé « guide de
constructions des outillages d’injection ».
123
Annexes
124