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FICHES DE COURS

Glossaire

Année universitaire : 2020 / 2021


Semestre : 3

Filière : Sciences Economiques Matière : Problèmes Professeur : F. BOUTALEB


Economiques et Sociaux

Les concepts clés :


Croissance économique : Augmentation du produit intérieur brut (PIB) sur une longue période.
Croissance exogène : Théorie de la croissance néoclassique développée par Robert Solow et Trevor
W. Swan dans les années 1950. Elle cherche à montrer comment la technologie, le capital et la
quantité de main-d’œuvre s’associent pour créer de la croissance. Ce phénomène est généralement lié
à une démographie stable et à une consommation réduite. En termes environnementaux, un état
stationnaire est celui qui reste dans les limites de ses contraintes écologiques naturelles.
Croissance endogène : Comme la théorie de la croissance exogène néoclassique, elle essaie
d’expliquer comment se mettent en place les améliorations technologiques. Ce modèle pointe avec
conviction l’innovation et l’entreprenariat ainsi que le développement du capital humain (c’est-à-dire
d’une main-d’œuvre qualifiée). Il montre aussi comment une politique de gouvernement peut
influencer la croissance, grâce à des subventions, à la recherche et au développement.
Indice de développement humain (IDH) : Indice construit par les Nations unies pour tenter
d'apprécier le niveau de développement et le bien-être social d'une nation. Il synthétise trois valeurs:
un indicateur de richesse (revenu national brut par habitant), un indicateur de santé (espérance de vie
à la naissance) et un indicateur d'éducation (durée moyenne de scolarisation).
Production marchande : Production de biens et de services destinés à être vendus.
Production non marchande : Pour l'essentiel, ce sont des services distribués gratuitement ou quasi
gratuitement par les administrations publiques (éducation, santé...).
Produit intérieur brut (PIB) : Somme des biens et services échangés dans un pays au cours d’une
année. La formule la plus courante pour la calculer est celle-ci : consommation+ investissement+
dépenses gouvernementales+ exportations - importations. Le PIB est souvent le critère de mesure de
la performance d’un pays, étant convenu que plus il est élevé, plus l’économie est forte. Cette
approche est aujourd’hui critiquée comme étant insuffisante en tant qu’indicateur de succès, car elle
ignore les autres facteurs importants de la qualité de vie que sont par exemple la distribution des
richesses, l’espérance de vie ou la dégradation environnementale.
Progrès technique : Le fait d'incorporer du progrès scientifique (innovations de produits, de
procédés.) au processus productif.
Crise économique : Renversement de la conjoncture économique qui débouche sur une récession.
Dépression : Période marquée par une Contraction durable et cumulative du PIB.
Inflation : Augmentation en prix des biens et services sur une période donnée, mesurée généralement
grâce à l’indice des prix à la consommation (IPC). Une légère inflation est considérée comme
acceptable parce qu’elle aide à aplanir les ajustements relatifs des prix. Quand elle s’aggrave, par
contre, elle peut engendrer l’instabilité des marchés financiers et provoquer des troubles sociaux parce
que la valeur réelle des salaires chute.
Désinflation : Phénomène caractérisé par une baisse du taux d'inflation. Le niveau général des prix
continue d'augmenter, mais moins fortement.
Déflation : Baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix.
Stagflation : Comme son nom l’indique, mélange d’inflation et de stagnation. Jusqu’aux années
1970, les économistes croyaient impossible que les deux coexistent et la théorie keynésienne était

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fondée sur cette hypothèse. L’avènement de la stagflation à cette époque signifie que les
gouvernements ne pouvaient plus sortir de la récession sans risquer une hyperinflation inacceptable.
Les politiques keynésiennes furent par conséquent marginalisées pour les trois décennies suivantes.
Hyperinflation : Comme son nom l’indique : inflation géante ! La plupart des économistes la
décrivent comme une augmentation des prix de 50% par mois, bien que le terme soit souvent utilisé
pour des taux moins élevés. L’exemple classique est celui de l’Allemagne des années 1920 ou
l’inflation atteignit les 322 % et ou les prix quadruplaient tous les mois.
Fluctuations économiques : Variation à court terme du PIB.
Politique budgétaire : Utilisation des dépenses et des recettes du budget de l'Etat en vue d'agir sur
le rythme de croissance économique. Cette politique peut être expansive (politique de relance) ou
restrictive (politique de rigueur), selon l'objectif poursuivi.
Politique conjoncturelle : Choix des politiques budgétaire et monétaire les mieux à même d'éviter
des fluctuations trop importantes de l'activité et de veiller à une croissance équilibrée.
Capital humain : Connaissances scientifiques, savoirs, savoir-faire et qualifications dont dispose un
individu ou une population donnée.
Capital institutionnel : Règles (lois, normes sociales, coutumes.) et organisations (administrations
publiques, sécurité sociale, banque centrale...) qui assurent la régulation de la vie sociale.
Capital naturel : Toutes les ressources renouvelables et non renouvelables de la planète.
Capital physique : Ensemble des moyens de production installés (équipements industriels, outils de
production...).
Capital culturel : Ensemble des ressources culturelles dont dispose un individu sous la forme de
titres scolaires, de biens culturels et de dispositions incorporées (habitus).
Capital social : Ensemble des relations sociales mobilisables.
Développement durable : Mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes
sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Quotas : Ils sont utilisés pour partager les ressources peu abondantes entre les parties intéressées, ou
pour limiter la production d’émissions polluantes. Ils sont souvent complémentaires des systèmes
d'échange par lesquels les sociétés ou les pays sont autorisés à monnayer leurs quotas d'émissions
pour continuer à polluer.
Marché de quotas d’émission : Marché sur lequel les entreprises peuvent acheter et vendre des
«Crédits carbone», c'est-à-dire des permis d'émettre des quantités déterminées de rejets polluants.
Soutenabilité : Capacité d'un mode de croissance à assurer dans le temps la reproduction ou
l'amélioration des conditions du bien-être actuelles.
Soutenable (durable) : Gestion des ressources respectant la capacité de la planète à les renouveler.
Technologie verte : Valorisation de la technologie pour minimiser l’impact humain sur
l’environnement. Il s’agit principalement d’obtenir une efficacité accrue, de moins polluer et
d’utiliser des sources d’énergie alternatives. Les applications typiques de la technologie verte sont :
le recyclage, les énergies renouvelables, la purification de l’eau, la réduction des déchets et le
traitement des eaux usées.
Classes sociales : Ensemble de personnes occupant une même position sociale dans l'ordre
économique et partageant des intérêts communs, sans forcément en avoir conscience.
Egalité : Situation où règne une équivalence face aux droits, aux chances ou aux conditions
d'existence.
Inégalités : Différences d'accès aux ressources socialement valorisées (richesse, pouvoir, prestige...).
Inégalités économiques : Inégalités mesurables en matière de niveau de vie (revenus et patrimoines)
au sein d'une société.
Inégalités sociales : Inégalités d'accès aux éléments du mode de vie propre à une société (santé,
loisirs, éducation, accès au pouvoir.).

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Cohésion sociale : Situation ou l'existence de liens sociaux et de formes de solidarité assure la
stabilité d'un groupe social et crée un sentiment d'unité en son sein.
Disqualification sociale : Processus de fragilisation et de stigmatisation qui peut conduire à une
rupture des liens sociaux (Serge Paugam).
Intégration sociale : Processus par lequel un individu devient membre d'un groupe social grâce à
l'établissement de liens sociaux.
Changement social : Désigne tous les changements majeurs qui peuvent affecter le fonctionnement
d'une société.
Etat-providence : Ensemble des administrations publiques (Etat, Sécurité sociale...) qui prennent en
charge la protection sociale.
Justice sociale : Principes d'égalité auxquels doit obéir la répartition des ressources (richesses,
pouvoir, prestige...) au sein d'une société.
Redistribution : Processus par lequel les prélèvements vont financer les services collectifs gratuits
et/ou des revenus de transfert.
Services collectifs : Services non marchands mis à disposition par les pouvoirs publics (éducation,
santé, logement social...).
Emploi : Activité professionnelle rémunérée
Gestion de l'emploi : Ensemble des réglementations (droit du travail, conventions collectives...) qui
encadrent la relation salariale.
Marché du travail : Lieu théorique où se confrontent l'offre et la demande de travail.
Offre de travail : Volume d'heures de travail susceptibles d'être vendues par les actifs pour un salaire
donné.
Partenaires sociaux : Susceptibles représentants des salariés et des employeurs.
Productivité du travail : Mesure de l'efficacité productive du travail. On peut la calculer en faisant
le rapport entre la production obtenue et les heures de travail utilisées.
Segmentation du marché du travail : Division du marché du travail en différents segments
relativement étanches et disposant chacun d'un mode de régulation particulier.
Chômage : Situation où une partie des actifs est privée d'emploi.
Chômage classique : Chômage qui, selon les économistes classiques, s'explique par un coût trop
élevé du travail qui décourage la demande de travail.
Chômage keynésien : Chômage qui, selon Keynes, s'explique par une insuffisance de la demande
anticipée et en particulier de l'investissement.
Chômage structurel : Chômage qui s'explique par l'inadaptation des structures et des règles qui
encadrent le marché du travail.
Précarité : Situation de fragilité dans l'accès à l'emploi, au logement, aux soins et plus largement
dans les conditions d'existence.
Sous-emploi : Il concerne, pour l'essentiel, les personnes qui travaillent moins que la durée normale
du travail dans leur emploi et qui souhaitent travailler davantage. Sur un plan plus théorique, c'est une
référence keynésienne à une situation où tous les actifs qui le souhaitent ne trouvent pas à s'employer.
Taux d'activité : Part de personnes en emploi ou au chômage au sein d'une population donnée.
Taux de chômage : Part de chômeurs dans la population active.
Taux d'emploi : Part d'actifs occupés (en emploi) au sein de la population en âge de travailler.
Infrastructures : Structures de base permettant et facilitant le fonctionnement des société modernes.
Ce sont les routes, chemins de fer, moyens d’approvisionnement en eau et en énergie, égouts, écoles
et hôpitaux. Non seulement elles rendent la vie humaine plus confortable, mais elles permettent
également aux affaires d’opérer efficacement, en fournissant les moyens de transport des biens et des
matériaux.
Libre-échange : Echange sans restriction de marchandises entre les pays, sans intervention
gouvernementale. Dans la pratique, de nombreux états influencent le commerce de différentes

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manières, soit en accordant des subventions à leurs propres produits (comme la politique agricole de
l’union européenne), soit en fixant des tarifs douaniers ou des quotas sue les produits importés
(comme le tarif Smoot-Hawley aux États-Unis dans les années 1930).
Avantage comparatif : Selon les théories du libre-échange, chaque pays a intérêt à s'ouvrir aux
échanges s'il parvient à se spécialiser dans les activités pour lesquelles il est le plus efficace
comparativement à tout ce qu'il sait faire.
Délocalisation : Fermeture d'une unité de production dans un pays et transfert de l'activité dans un
autre.
Firme multinationale : Entreprise ayant des activités de production dans des filiales réparties dans
plusieurs pays.
Non-intervention : Approche économique qui préconise un minimum d’intervention
gouvernementale. Les partisans de cette théorie croient que le libre-échange obtient les résultats les
plus efficaces et que les régulations du gouvernement en dénaturent la réalité et mènent à
l’inefficacité.
Protectionnisme : Pratique de protection du marché intérieur contre la compétition étrangère par
l’imposition de quotas et de tarifs douaniers sur les produits importés. On fait généralement ce choix
pour équilibrer la balance commerciale quand les importations deviennent plus importantes que les
exportations de produits locaux. Il peut également servir à protéger une industrie naissante, comme
la fabrication de voitures au Japon dans les décennies 1930 et 1940.
Mondialisation : Processus par lequel les restrictions au commerce international sont levées, ce qui
permet aux sociétés d’échanger librement par-dessus les frontières. Ce choix s’accompagne
généralement d’un accroissement de la délocalisation qui implique un partage des différents stades
de production entre des sociétés de nationalités diverses en tenant compte des coûts ; une hausse
massive des transports en résulte.
Hypothèse de convergence : Idée selon laquelle les économies à développement lent finiront par
rattraper (ou presque) les rapides. Ce concept est fondé sur la loi des rendements décroissants par
lesquels plus l’économie est importante, plus elle ralentit, tandis qu’un système plus modeste a
davantage de capacité à se développer.
Banque mondiale : Elle fut créée en 1944 dans le cadre des accords de Bretton Woods pour aider au
redressement de l’économie d’après-guerre. Contrairement au FMI, elle accorde des prêts dans le
cadre de projets spécifiques de développement. De plus, elle s’applique à réduire la pauvreté dans les
pays en voie de développement, bien que son action soit décriée parce que qu’elle oblige les nations
endettées à adopter des politiques libérales qui ouvrent leurs frontières à l’exploitation de leurs
ressources par les sociétés multinationales.
Fond monétaire international (FMI) : Comme la Banque mondiale, le FMI fut créé en 1944 dans
le cadre des accords de Bretton Woods. Il a pour but principal d’aider les pays à stabiliser leur balance
commerciale (l’équilibre des importations et des exportations) en accordant des prêts à ceux qui sont
en déficit. Cependant, ils doivent en retour s’engager à respecter des conditions draconiennes-connues
sous le nom de consensus de Washington – destinées à libéraliser les marchés et à réduire les
interventions du gouvernement. Le FMI est basé à Washington, aux États-Unis, et se vante de compter
actuellement cent quatre-vingt-dix membres.
Capitalisme : Système économique dans lequel les moyens de production (usines, machines et
autres) et de distribution sont principalement détenus par des particuliers ou des sociétés privées. Les
prix des biens et du travail sont déterminés par l’économie de marché et non par un gouvernement
central. Les profits sont récupérés par les patrons ou, dans le cas des sociétés, distribués aux
actionnaires.
Néolibéralisme : Fil conducteur d’une pensée économique fondée sur les théories néoclassiques,
exposée par David Ricardo en premier lieu et développée par Milton Friedman et d’autres. La
politique de principe demande une réduction de l’intervention de l’Etat en faveur des initiatives

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privées, gouvernées par l’économie de marché. Plus précisément, les néolibéraux croient en une
privatisation des actifs gouvernementaux, à la réduction des dépenses publiques et des impôts et à
l’élimination des freins au commerce (licenciements, tarifs douaniers, quotas et autres).
Socialisme : Système économique par lequel les moyens de production et de distribution
appartiennent aux ouvriers ou à l’Etat. Les salaires et les prix des marchandises sont déterminés par
un gouvernement central au lieu de suivre les lois du marché (certaines formes de socialisme
incorporent toutefois le mécanisme du marché). L’ensemble de l’économie est rationnellement
planifié et non déterminé par les conséquences aléatoires des initiatives privées.
Marxisme : Théorie politique développée par Karl Marx et Friedrich Engels. Le précepte essentiel
est que toute l'histoire peut se définir en termes de lutte des classes entre le monde du travail et la
bourgeoisie. Marx pensait que les capitalistes faisaient des profits en exploitant la classe ouvrière et
que la révolution des travailleurs serait l'inévitable résultat de cette relation d'inégalité.

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