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Les risques d’audit

Le Commissaire aux Comptes(CAC) est un auditeur légal et externe à l’entité. Il a pour


mission la vérification de l’exactitude et la conformité des données de l’entreprise liées à la
comptabilité et la finance avec les normes en vigueur. Son rôle est donc d’effectuer un audit
légal, dont la procédure est strictement définie par la loi. La mission du commissaire aux
comptes est d’intérêt général puisqu’il a pour mission principale également de certifier les
comptes annuels d’une entreprise pour l’administration fiscale et pour l’État.

Lors de l’exercice de sa mission, comme toute autre mission, le CAC est face à un risque. Ce
risque appelé : risque d’audit, car comme on l’a déjà précisé le CAC réalise une mission
d’audit légal, est lié au fait à ce que le réviseur (CAC) risque de formuler une opinion
inappropriée ou différente de celle qu'il aurait émise s'il avait identifié toutes les anomalies
significatives dans les comptes lors de l’exécution de l’audit des comptes de l’entreprise.

Ce risque peut être subdivisé en 2 principaux types. Le premier type qui est propre à l’entité,
et le deuxième type qui est propre à la mission d’audit.

Le premier risque est le risque d'anomalies significatives dans les comptes de


l‘entreprise. Ce risque est composé de deux types de risques :

1- Le risque inhérent :

C’est un risque lié à l’entreprise, à son environnement, à ses caractéristiques. Il s’agit de la


possibilité que, en considérant le contrôle interne non opérationnel à l’intérieur de
l’entreprise, une anomalie significative se produise dans les comptes de l’entité. Cela
représente la probabilité qu'il y ait une ou des erreurs dans un poste des états financiers. Il
faut signaler qu’au cours de la phase de prise de connaissance générale, le commissaire aux
comptes collecte de nombreuses informations sur l’entité qui vont lui permettre d’évaluer
ces risques inhérents appelés aussi risques généraux.

2- Le risque de contrôle :

Il s’agit du risque qu'une anomalie significative ne soit ni prévenue ni détectée par le


contrôle interne de l'entité et donc non corrigée en temps voulu. Cela dit ces erreurs seraient

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dues aux procédures de contrôle interne inefficaces ou inexistantes. L’entreprise doit mettre
normalement en place des contrôles destinés soit à prévoir les risques d’erreurs (Contrôles
de prévention) soit à détecter et corriger les risques d’erreurs (Contrôles de détection). En
bref, le risque de contrôle c’est le risque qu'un solde de compte ou une catégorie d'opération
puisse être significative et ne pas être évitée ou corrigée au temps opportun par le système de
contrôle interne

Le deuxième risque est un risque naturel car l’auditeur légal ne peut pas détecter toutes
les erreurs, pour cette raison le commissaire aux comptes doit les minimiser car il n’est pas
sûr à 100% qu’il a détecté l’ensemble des risques.
Le risque de non détection :
C’est le risque que des procédés d'audit ne permettent pas au réviseur de repérer une erreur
dans les états financiers. C'est donc le risque que les contrôles mis en œuvres par le réviseur
ne détectent pas les erreurs dans un compte ou un flux de transaction. Ils ont pour
conséquence de pouvoir faire émettre au réviseur une opinion inappropriée sur les états
financiers. Ce risque a pour conséquence d'émettre, par l'auditeur, une opinion inappropriée
sur les états financiers. Ce risque est dit aussi risque propre à l'auditeur, c'est-à-dire que ce
dernier est tenu de concevoir son programme de travail de façon à obtenir une assurance
raisonnable que les erreurs significatives existantes dans les comptes annuels sont détectées.

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