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Le maintien d’un écart minimum entre les températures maximale et minimale au sein des machines
permet en définitive de définir les résultats d’incubation. À noter que le taux de développement
constituent des critères déterminants. Comment expliquer ce phénomène ? Penchons-nous tout d’abord
Les œufs incubés procèdent constamment à un échange de chaleur avec le micro-environnement alentour.
Le ventilateur de mélange central des incubateurs produit un flux d’air qui s’écoule à travers les œufs et
Ce processus, appelé « transfert de chaleur par convection », prouve que la vitesse de l’air peut avoir une
embryonnaire, des vitesses de l’air supérieures peuvent conduire à un transfert de chaleur plus important
Les œufs situés à proximité du ventilateur de mélange central, par exemple, seront soumis à une
convection légèrement plus efficace. En revanche, les œufs placés dans les chariots centraux seront
exposés à une convection quelque peu inférieure. Ce phénomène s’explique par la configuration en spirale
de la circulation d’air et les barrières formées par les œufs par rapport au flux d’air, et ce, de chaque côté.
Incubateur Petersime à configuration en spirale de la circulation d’air pour un échange de chaleur optimal
Les lois de la physique viennent confirmer ce procédé. En effet, dans tout espace tridimensionnel, tel qu’un
incubateur, une vitesse de l’air accrue entraîne un échange de chaleur par convection supérieur. Dans les
incubateurs Petersime, la conception avancée des pales de ventilateur conduit à une distribution en spirale
de la circulation d’air au sein de la machine. Selon que les éléments de refroidissement ou de chauffage à
proximité du ventilateur sont activés ou non, cette circulation d’air en spirale réduit la hausse ou la baisse
Mais ce n’est pas tout, puisque le retournement des œufs joue également un rôle déterminant en matière
d’échange de chaleur. Outre l’importance jouée sur le plan physiologique (positionnement de l’embryon,
circulation d’air au sein de l’incubateur de manière symétrique. Grâce à une alternance régulière des
positions de rotation des casiers entre les profils en "A" et en "V", le passage du flux d’air à travers les œufs
La rotation des casiers entre les profils "A" et "V" et la position horizontale
Circulation d’air en cas de rotation des casiers entre les profils "A" et "V" et la position horizontale
À ce stade, il apparaît évident que l’échange de chaleur entre l’œuf et son micro-environnement alentour
est en constante évolution pendant l’incubation. Jusqu’ici, la surveillance de la température des coquilles
constitue la technique la plus pratique pour suivre les pertes/gains de chaleur liés à l’environnement de
l’incubateur.
C’est pourquoi les incubateurs Petersime sont équipés de la technologie OvoScan™. Cette dernière permet d’ajuster
Les incubateurs à chargement unique professionnels sont directement capables d’accueillir des milliers
d’œufs. De telles quantités impliquent souvent le mélange d’œufs aux caractéristiques distinctes.
Parmi les différences possibles, citons la taille, le poids, les propriétés des coquilles, la durée de stockage
et bien d’autres conditions. La combinaison de tous ces éléments comporte une forte incidence sur la
chaleur produite par les embryons en développement au cours de l’incubation. Dès lors, une multitude de
Ainsi, si la seule solution consiste à combiner différents chargements d’œufs, il convient de prêter une
Tout d’abord, les différentes espèces de volailles affichent des caractéristiques très particulières et
des besoins d’incubation spécifiques. C’est l’une des raisons pour lesquelles les œufs de pondeuses et de
espèces et parmi les mêmes souches de même race. Par conséquent, le bilan thermique et les résultats
d’incubation ne peuvent être optimaux lorsque ces différents chargements sont combinés.
Lorsque l’on observe les tailles des œufs, il apparaît évident que les œufs plus larges produisent
davantage de chaleur que les plus petits, surtout lors de la seconde partie de la période d’incubation.
Cette différence souligne l’importance d’un chargement d’œufs uniformes en termes de taille et de poids.
Les œufs plus larges et lourds sont produits par des troupeaux de reproductrices plus âgées, et
renferment souvent un sac vitellin plus riche pour nourrir l’embryon en pleine croissance. Dès lors, il
apparaît évident d’éviter toute incubation de chargements d’œufs dont les troupeaux affichent une
Par ailleurs, les œufs pondus par des troupeaux de reproductrices plus jeunes produisent de la
chaleur plus tôt par rapport à ceux issus de troupeaux plus âgés. Ceci s’explique par la baisse de qualité
Lorsque l’on étudie les durées de stockage, les œufs conservés pendant trois jours sont
susceptibles de produire davantage de chaleur que ceux stockés pendant 21 jours. Les périodes de
stockage prolongées affectent le nombre de cellules embryonnaires viables. Dès lors, une différence de
sept jours, au maximum, en ce qui concerne les durées de stockage en cas de chargements d’œufs
Le contrôle de la température des coquilles ainsi que l’échantillonnage des œufs pour déterminer la
référence afin de mieux surveiller l’environnement de l’incubateur constituent des points critiques lors du
regroupement d’œufs issus de troupeaux mixtes dans une seule et même machine. Dans ce cas de figure,
les taux de fertilité et d’éclosion doivent être pris en compte de manière systématique, étant donné qu’ils
dévoilent le nombre total d’œufs producteurs de chaleur au sein d’un troupeau donné.
De manière générale, la « masse vivante » totale (le nombre d’œufs au sein d’un même troupeau pour
lequel on attend un embryon vivant au terme de l’incubation) peut être utilisée comme indicateur afin de
comparer la production de chaleur des œufs regroupés. La méthode de calcul se présente comme suit :
En définissant une souche et une race données ainsi qu’un âge de troupeau déterminé, vous
pouvez obtenir les pourcentages de fertilité attendus auprès des fournisseurs ou par l’intermédiaire des
De même, le poids moyen des œufs en fonction de l’âge du troupeau peut être déterminé à partir
des catalogues des fournisseurs ou de mesures réalisées à la réception des œufs au couvoir.
Le taux d’éclosion attendu par groupe d’œufs peut être déterminé à partir des pourcentages de
Ensuite, la multiplication du taux d’éclosion par le nombre d’œufs et le poids moyen pour un
groupe spécifique donne pour résultat la « masse vivante » totale, proportionnellement liée à un indice de
production de chaleur pour un certain groupe d’œufs (par exemple, par chariot).
l’indice de production de chaleur (« masse vivante ») pour un groupe d’œufs donné, vous êtes en droit de
vous demander comment positionner les œufs afin de profiter d’une distribution de température uniforme au
sein de l’incubateur. Bonne nouvelle, puisque nous allons justement nous pencher sur ce point dans le
de la manière la plus uniforme possible dans l'incubateur. Le secret consiste à mettre en pratique les
connaissances que vous avez acquises en matière d'échange et de production de chaleur dans
chariots sont répartis uniformément de part et d'autre du ventilateur de mélange central : 6 chariots de
Avant toute chose, vous devez comprendre que la circulation de l'air est identique sur le côté droit et le côté
fonctionnent de manière symétrique dans l'incubateur. Chaque condition survenant sur le côté gauche se
produira à l'identique sur le côté droit. Du moins, c'est ainsi qu'un incubateur devrait fonctionner.
Les œufs placés dans une certaine position sur le côté gauche seront soumis aux mêmes conditions que
les œufs symétriquement positionnés sur le côté droit. Cependant, ce résultat n'est possible que si ces
œufs ont les mêmes caractéristiques et s'ils sont répartis uniformément. S'il manque des œufs ou un
chariot d'un côté, la circulation d'air sera perturbée, ce qui entraînera des effets néfastes. C'est pourquoi il
est essentiel de charger les œufs de manière équilibrée sur le côté gauche et sur le côté droit.
Nous savons tous qu'en raison des immenses capacités de l'incubateur, il est difficile d'avoir des œufs
identiques sur l'ensemble des 12 chariots. Cela ne fait aucun doute. Toutefois, pour garantir d'excellents
résultats d'incubation, il convient de toujours disposer d'au moins deux chariots chargés d'œufs partageant
les mêmes caractéristiques (âge du troupeau, stockage, fertilité, etc.). Moyennant une répartition
symétrique des œufs, les côtés gauche et droit seront équilibrés, tout comme la production et la dissipation
de la chaleur.
Prenez garde aux œufs « témoins »
Il faut garder à l'esprit que les trois appareils OvoScan™ sont toujours installés à un emplacement fixe : sur
les chariots d'incubateur placés à proximité de la paroi gauche de l'incubateur. Les œufs situés autour des
sondes de l'Ovoscan™ fournissent des informations en continu au contrôleur de la machine. Cela signifie
que les mesures de température de ces œufs échantillonnés sont utilisées pour régler automatiquement la
température de l'air dans l'incubateur pour tous les œufs, et ce, tout au long du processus d'incubation.
Ainsi, il est essentiel de sélectionner soigneusement ces œufs. Représentent-ils correctement l'ensemble
de la population ? Leur couleur et leur taille sont-elles uniformes ? L'échantillonnage d'œufs appropriés
pour la surveillance des coquilles d'œuf revêt une importance capitale pour le processus.
Il est logique de charger des œufs produisant de la chaleur en quantité moyenne dans les chariots munis
des sondes OvoScan™. Autrement dit, un ensemble d'œufs caractérisés par une « masse vivante »
intermédiaire par rapport aux autres œufs incubés. Il peut notamment s'agir d'œufs moyennement fertiles,
issus d'un troupeau d'âge moyen et/ou stockés pendant une durée moyenne.
Nous savons à présent que les œufs produisant de la chaleur en quantité moyenne doivent être chargés
sur les chariots situés près de la paroi. Mais qu'en est-il des chariots positionnés au centre de chaque côté
de l'incubateur ?
Pensez au phénomène de circulation de l'air en spirale : la vitesse de l'air est relativement plus faible autour
des œufs chargés sur les chariots situés au centre, qui sont soumis à une convection légèrement moins
efficace. Dans cette position, il est plus difficile de transférer la chaleur dans les œufs ou en dehors de
C'est exact : les chariots placés au centre de chaque côté de l'incubateur sont idéalement positionnés pour
les œufs caractérisés par une « masse vivante » plus faible et qui produisent donc peu de chaleur. Dans
cette catégorie, citons notamment les œufs les moins fertiles, les troupeaux les plus jeunes (œufs plus
petits) et/ou les œufs stockés pendant une longue période. Grâce à leur position centrale au milieu des
chariots, ces œufs reçoivent indirectement de la chaleur supplémentaire des œufs environnants.
À ce stade, il semble évident que les œufs susceptibles de produire beaucoup de chaleur (soit les œufs
caractérisés par une « masse vivante » plus élevée) doivent être chargés sur les chariots situés à proximité
du ventilateur de mélange central de l'incubateur. En effet, la vitesse de l'air est légèrement plus élevée
autour de ces chariots, ce qui facilite le transfert de chaleur. Cette position est donc idéale pour les groupes
d'œufs les plus fertiles (ou dont le taux d'éclosion prévu est le plus élevé), pour le troupeau le plus âgé
(gros œufs) et/ou pour les œufs stockés pendant une courte période.
Si ces consignes sont respectées, la chaleur dégagée par les œufs dans la machine circulera assurément
de la manière la plus uniforme possible. Autrement, si vous souhaitez obtenir des résultats encore
meilleurs, il vous suffit de charger la machine avec des œufs aussi homogènes que possible dans tous les
chariots.
Modèle de chargement correct des incubateurs en fonction des différences de production de chaleur des œufs
Que se passerait-il si ces consignes n'étaient pas respectées ?
Qu'adviendrait-il si vous procédiez différemment et placiez des œufs produisant relativement peu ou
beaucoup de chaleur sur les chariots munis des sondes OvoScan™ situés à proximité de la paroi ?
Voici ce qui se passerait : le système OvoScan™ prendrait ces œufs comme référence pour l'incubateur
l'air jusqu'à ce que la température de la coquille des œufs situés près des sondes OvoScan™ soit
correctement ajustée. En conséquence, les œufs placés sur les autres chariots seraient eux aussi affectés.
Modèle de chargement incorrect : œufs produisant beaucoup de chaleur sur les chariots munis des sondes
OvoScan™
Modèle de chargement incorrect : œufs produisant peu de chaleur sur les chariots munis des sondes OvoScan™
Malheureusement, dans une telle situation, une température réduite se traduirait par un ralentissement du
développement embryonnaire de ces œufs, entraînant ainsi un processus d'incubation plus long. À
l'opposé, certains œufs seraient susceptibles d'être surchauffés, ce qui accélèrerait leur développement
Autrement dit, toute autre configuration de chargement qui ne tient pas parfaitement compte de la
production de chaleur des œufs et du micro-environnement dans l'incubateur débouchera sur une fenêtre
d'éclosion plus large marquée par des éclosions précoces et tardives au sein de la même machine. Et dans
Les recommandations ci-dessus constituent un bon point de départ pour charger des œufs issus de
différents troupeaux dans des incubateurs de grande capacité. Lorsque l'équilibre thermique est respecté
entre les côtés gauche et droit, la production de chaleur des œufs et la ventilation de l'incubateur, la
Vous avez encore des doutes quant à la marche à suivre ? Pour vous aider au quotidien à charger
correctement chaque troupeau en fonction des différentes tailles et configurations d'incubateur, Petersime
membres de l'Operational Excellence Programme™, cet outil vous montre comment positionner les œufs
chaleur.
À présent, la question qui se pose est la suivante : quel est le meilleur modèle de transfert et de
chargement pour vos éclosoirs ? Pour le découvrir, rendez-vous dans le prochain article de notre série
l’incubateur est essentiel pour un développement embryonnaire optimal et la période d’éclosion. Mais
saviez-vous que vous pouvez facilement ruiner tous vos efforts pendant le transfert ou dans l’éclosoir ?
Pendant longtemps, les trois derniers jours d’incubation dans les éclosoirs n’ont été considérés que comme
une phase de finition d’importance limitée, comme un « maquillage final » pour la qualité des poussins.
Comparés aux 18 premiers jours dans les incubateurs, les éclosoirs recevaient beaucoup moins d’attention
En revanche, il est désormais clair que le travail accompli dans les incubateurs en matière de chargement
équilibré des œufs provenant de différents troupeaux peut être complètement négligé dans les éclosoirs. À
vrai dire, seule la combinaison de bonnes pratiques opérationnelles chez les incubateurs et les éclosoirs
permet d’obtenir un taux d’éclosion optimal et des poussins d’un jour de haute qualité.
Comme dans les incubateurs, il est essentiel de tenir compte des différences potentielles dans la
production de chaleur dans l’environnement des œufs incubés mixtes afin de définir les modèles de
transfert et de chargement pour les éclosoirs. Lors du processus d’éclosion, les embryons passent par les
transitions biologiques les plus critiques (bêchage interne et externe et sortie de la coquille) qui exigent des
Autrement dit, le confort thermique de l’embryon/du poussin dans les éclosoirs ne peut être efficace
qu’avec des œufs uniformes. Idéalement, les éclosoirs devraient être remplis par des œufs fertiles
provenant d’un même troupeau, d’une même période de stockage et positionnés de manière symétrique
sur les chariots dans les incubateurs. Le mélange d’œufs ayant des caractéristiques différentes dans un
même éclosoir rend difficile, voire impossible, l’obtention de conditions d’éclosion optimales.
Les éclosoirs sont généralement plus petits que les incubateurs (normalement avec une capacité de 4 ou
8 chariots), ce qui permet de les remplir plus facilement avec des œufs uniformes. Cela fait de l’éclosoir un
environnement spécial permettant d’ajuster avec précision la circulation d’air et les profils d’incubation d’un
lot d’œufs donné. De manière générale, les profils des éclosoirs se composent de la température standard
de l’air, du taux de ventilation, des niveaux de CO 2 et d’humidité en fonction de la production de chaleur des
œufs.
Transfert de l’incubateur vers l’éclosoir
Le chargement correct des éclosoirs commence là où il se termine pour les incubateurs : lors du transfert.
Vous savez déjà que les chariots doivent être astucieusement combinés et positionnés en fonction de leur
production de chaleur dans l’incubateur. Un seul éclosoir devrait idéalement être rempli d’œufs uniformes.
Par conséquent, ces œufs devraient tous provenir des mêmes positions spécifiques dans l’incubateur
utilisé et équilibré. Voyons comment mettre cela en pratique en prenant en exemple le transfert d’un
Éclosoir 1 : tous les œufs produisant de la chaleur en quantité moyenne (positionnés près du
mélange central)
Exemple : modèle de transfert pour 1 incubateur de 12 chariots vers 3 éclosoirs de 4 chariots chacun
Le même principe s’applique pour les configurations des incubateurs et des éclosoirs avec d’autres
capacités. En chargeant les éclosoirs avec des œufs aussi uniformes que possible, chaque éclosoir peut
utiliser un profil d’incubation différent en fonction de la production de chaleur des œufs qu’il contient. Il n’y
aura pas d’œufs mixtes dans les mêmes machines (ou des différences minimales), afin que la température
puisse être réglée en fonction des besoins de l’embryon. De plus, le confort thermique des poussins
Par exemple, puisque les œufs transférés à l’éclosoir 2 sont ceux dont le potentiel de production de chaleur
est le plus faible, il est logique que le profil de température de cet éclosoir soit légèrement supérieur à celui
des éclosoirs 1 et 3. De même, les niveaux de CO2 programmés sur l’éclosoir 2 peuvent être légèrement
réduits en raison de la plus faible production de chaleur. Les bons taux de ventilation et d’apport en
Grâce à la technologie avancée en matière d’incubation, les éclosoirs sont aujourd’hui reconnus comme un
outil important permettant d’améliorer les résultats de l’éclosion. À l’aide de nouvelles sondes et stratégies
de contrôle, il existe de nombreuses possibilités d’adapter les conditions de la machine aux besoins
Hatch™ imitent l’interaction entre la mère poule et les œufs dans des conditions d’incubation naturelle
(cliquez pour savoir comment fonctionne la technologie Synchro-Hatch™ ).
Synchro-Hatch™ imite l’interaction entre la mère poule et les œufs dans des conditions d’incubation naturelle
Comme tout autre outil, vous devez bien comprendre le fonctionnement des éclosoirs et les utiliser
correctement pour obtenir un taux d’éclosion optimal et des poussins de qualité supérieure. Il est ainsi
primordial de disposer de bons modèles de transfert et de chargement des œufs dans les éclosoirs.
Conclusion
Ce qu’il faut retenir de cette série : si vous faites en sorte de créer des lots d’œufs uniformes, de les placer
dans la bonne position dans les incubateurs et de les transférer ensuite dans l’éclosoir approprié, les
Maintenant, c’est votre tour. Ou préférez-vous d’abord en apprendre davantage à ce sujet ? Contactez-
d’améliorer vos performances. Cette formation comprend une session détaillée sur le chargement équilibré
de différentes machines
Équilibre du chargement de
l’incubateur
Il est parfois inévitable de charger des œufs provenant de troupeaux
différents dans un même incubateur. Eviter des variations de température à
l'intérieur de l'incubateur est un facteur clef pour obtenir un bon taux
d'éclosion et une bonne uniformité de poussins.
Contexte
Pour atteindre la température optimale et les niveaux parfaits de ventilation et d'humidité dans l'ensemble
de l'incubateur, le personnel du couvoir devrait idéalement charger uniquement des œufs fertiles provenant
d'un seul troupeau, stockés pendant la même durée. Ces œufs auront tous environ la même taille et
produiront approximativement la même quantité de chaleur au même moment. Dans ce cas, on peut utiliser
Cependant, dans la pratique, il n'est pas toujours possible de charger des œufs provenant tous du même
troupeau. Si les œufs provenant d'une même source ne suffisent pas à remplir une machine, il n'est pas
question de laisser des chariots vides et de lancer un cycle d'incubation sur une machine partiellement vide.
Dans ce cas, on ne peut pas faire autrement que de charger des œufs provenant de différents troupeaux
dans la même machine. Toutefois, on rencontrera des problèmes si l'on charge d'un côté des œufs
provenant d'un troupeau extrêmement fertile avec un temps de stockage court et d'un autre côté des œufs
provenant d'un troupeau peu fertile avec un temps de stockage long. Le premier groupe d'œufs aura besoin
de moins de temps pour se réchauffer et produira plus rapidement de la chaleur, alors que le second
groupe se réchauffera plus lentement, entamera son développement et produira de la chaleur plus tard. Par
conséquent, on notera d'importants écarts de température. Ces écarts augmenteront dangereusement vers
la fin du cycle d'incubation, car c’est le moment où les œufs produisent le plus de chaleur et où on
la chaleur peut provoquer des dégâts et l'uniformité des poussins n'est pas satisfaisante.
Cet article explique comment charger une machine avec différents troupeaux sans réduire le taux
d'éclosion, ni perdre en uniformité des poussins. Cela peut être fait par la méthode de l'équilibre du
chargement.
Pendant la croissance de l'embryon (jours 9 à 18), la production de chaleur est telle qu'elle requiert un
important refroidissement et une forte ventilation, ce qui provoque inévitablement des écarts de
température. Toutefois, ils restent modérés : l'application du système de perte de poids contrôlée non
linéaire génère une humidité naturelle, ce qui évite d'avoir recours à une humidité artificielle. Cela élimine
une cause importante d'écarts de température, ainsi qu'une éventuelle source de contamination pour la
biosécurité de l'incubateur.
Lors du chargement d'œufs d'origines diverses, ces écarts réduits de température peuvent être mise à profit
Équilibre du chargement
L'équilibre du chargement désigne le fait de charger des œufs d'origines diverses en tenant compte du
niveau et du moment de leur production de chaleur, ainsi que de la distribution de l'air et de l'emplacement
On tient compte de trois facteurs : l'âge du troupeau, sa fertilité et les temps de stockage. Sur la base de
Pour un poids d'œufs donné, l’œuf provenant d'un troupeau extrêmement fertile (âgée de
30 à 44 semaines) produira davantage de chaleur qu'un œuf identique provenant d'un troupeau peu
fertile ;
Les gros œufs (provenant d troupeaux plus anciens) produisent davantage de chaleur que les
Les œufs stockés depuis longtemps produisent de la chaleur plus tard que ceux stockés depuis
peu ;
Les œufs provenant d'un troupeau plus jeune produisent de la chaleur plus tôt.
Position B : faible fertilité, bande plus jeune (petits œufs), temps de stockage plus long
En règle générale, il est déconseillé de dépasser un écart de 10 semaines pour l'âge des
Il faut charger le chariot d'incubateur équipé des trois sondes OvoScan™ les œufs avec une
Toujours charger la machine de manière symétrique pour que la résistance de l'air soit la même de
Ne jamais lancer de cycle d'incubation lorsque la machine n'est pas complètement chargée, sinon,
Les recommandations ci-dessus sont un point de départ pour apprendre à charger des œufs d’origines
différentes. Mais au final, seule l'expérience dictera le mélange optimal d’œufs de différents troupeaux. De
même, seuls des essais comparatifs sur site identifieront les limites de cette méthode