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Conception Des Cuvelage
Conception Des Cuvelage
REGLES DE CONCEPTION
DES CUVELAGES
III
ARRÊTE
Ministre de l'habitat
Mohamed Nadir HAMIMID
VII
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 : Généralités
4.1. Généralités………………………………………………………………………….8
4.1.1. Définitions ……………………………………………………………………..8
4.1.2. Limites d'emploi ……………………………………………………………..8
4.1.3. Conception et exécution……………………………………………………..8
4.2. Gros -oeuvre du cuvelage et du contre -cuvelage………………………………8
4.3. Revêtement l'étanchéité ……………………………………………………..9
4.3.1. Revêtement type multicouche en partie courante ……………………..9
4.3.2. Revêtement type asphalte en partie courante ……………………..9
4.3.3. Revêtement d'étanchéité traditionnels ……………………………………..16
4.4. Joints actifs ……………………………………………………………………….10
4.5. Points singuliers ……………………………………………………………….10
4.6. Protection…………………………………………………………………………...10
IX
ANNEXE – Figures………………………………………………………………..15
CHAPITRE 1 GENERALITES
1.1. Objet
1.2. Terminologie
Les trois types de cuvelage n'ont pas le même domaine d'application et les cri-
tères de choix doivent porter sur les points suivants :
- destination et aménagement des locaux
- conditions d'exploitation des locaux (ventilation, climatisation)
- action de l'eau (permanente, cyclique et accidentelle, agressivité, inondation)
- comportement de l'ouvrage et de ses fondations (tassements,...)
- limites d'emploi des divers procédés de revêtement de cuvelage
- adaptation au site (mitoyens, phases de travaux...)
- conditions d'accessibilité et d'entretien du revêtement de cuvelage
2.1. Généralités
2. Revêtement d'imperméabilisation
b. Mise en oeuvre
La mise en oeuvre doit obéir aux prescriptions du DTR BE 2.1 " Travaux
d'exécution des ouvrages en béton armé ". Par ailleurs, le béton doit
présenter une bonne compacité dans la masse et peu de ragréages, sa mise
en oeuvre doit être soignée notamment en présence d'eau. Les démoulants
et les produits de cure doivent être compatibles avec le procédé
d'imperméabilisation prévu.
Ces liaisons sont réalisées par continuité de coulage, par reprise de bétonnage
avec aciers en attente ou par simple contact en cas de compression permanente
(pieds de poteaux ou voiles porteurs sur radier). Dans ces cas, le monolithisme
est assuré et aucun traitement particulier n'est exigé. Lorsqu'il n'y a pas de
liaison, la jonction entre l'enveloppe et son retour (joint sec) est traitée comme
un joint inerte ou par continuité de l'imperméabilisation exécutée avant le voile.
2.2.2. Joints
Les joints inertes doivent faire l'objet d'un relevé précis à la réception du support
avant tous travaux d'imperméabilisation.
Les joints inertes sont traités par tout procédé de pontage ou de calfeutrement
assurant la continuité de l'imperméabilisation.
Les joints actifs (à déplacement relatif théorique inférieur à ± 1 cm) doivent être
simples et accessibles et de largeur suffisante pour permettre la mise en place
et le fonctionnement normal du système de calfeutrement du joint.
La surface du support doit être préparée dans sa totalité pour mettre à vif le
béton de façon à obtenir la rugosité et la propreté nécessaires à la bonne adhé-
rence du revêtement. On peut procéder par repiquage, sablage, décapage à
l'eau sous-pression, bouchardage, les procédés thermiques ou chimiques sont
admis s'ils sont sans conséquences sur le comportement ultérieur du support et
du revêtement. La présence d'eau en surface du support doit être compatible
avec la mise en oeuvre du procédé.
Les lèvres des fissures et joints, les arêtes et les points singuliers doivent être
préparés en vue de leur traitement spécifique ultérieur.
Le dosage en ciment est d'au moins 500 kglrn3 de sable sec. L'épaisseur mini-
male totale du revêtement doit être de 30 mm pour les parties horizontales et 25
mm pour les parties verticales, couche d'accrochage comprise. Le revêtement
doit comprendre au minimum une couche d'accrochage et deux couches d'im-
perméabilisation continues permettant d'assurer une imperméabilisation sous
une pression d'eau de 8 m. Pour des pressions d'eau supérieures, il faut prévoir
des couches supplémentaires . Les reprises d'application de chaque couche
sont décalées d'environ 20 cm (fig. 3).
3.1. Généralités
Elle est constituée uniquement par l'enveloppe à l'exclusion des retours, située
sous le niveau de l'eau fixée pour le projet. Elle doit être conçue et calculée selon
les règles du présent DTR.
2. Conditions de service
4.1. Généralités
4.1.1. Définitions
Ce complexe est précédé d'une couche d'imprégnation à froid sur la totalité des
surfaces verticales revêtues dans le cas des contre cuvelages externes avec
ouvrages de protection réalisés après le cuvelage.
• Dans les autres cas, on doit assurer le maintien en partie haute du
revêtement jusqu'à la fin de l'exécution du contre cuvelage
a) en partie horizontale
b) en partie verticale
- soit :
• une couche de 8 mm d'asphalte pur, qualité étanchéité appliquée en
plusieurs couches pressées
• un bitume armé type 50 à double armature, tissu de verre et voile de
verre à haute résistance soudé
Pour les deux types de revêtement décrits en 4.3.1 et 4.3.2 ci-dessus, il est
prévu une équerre de renfort de 50 cm de développé en bitume armé type 50
soudée et mise en oeuvre dans les angles, gorges et gousset de raccordement
entre les parties horizontales et verticales.
Les matériaux et leurs conditions de mise en oeuvre doivent être conformes aux
dispositions prévues pour les travaux d'étanchéité des toitures - terrasses. La
contrainte normale de compression de ces revêtements calculée sous sollicita-
tions de service doit être inférieure à :
Ces limites s'appliquent aussi aux complexes décrits en 4.3.1 et 4.3.2 ci-dessus
et peuvent être dépassées par adjonction de renforts métalliques ou plastiques
appropriés.
L'étanchéité des joints est assurée par des bandes continues élastiques ou
Elasto -plastique permettant les déplacements relatifs attendus et raccordées
directement au revêtement d'étanchéité. Dans tous les cas une attention
particulière doit être accordée au traitement de l'étanchéité des joints.
Les traversées de cuvelage peuvent être réalisées soit en métal, soit en maté-
riau du type élastique ou elasto -plastique. Dans tous les cas une attention par-
ticulière doit être accordée au traitement de ces traversées de cuvelage.
4.6. Protection
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Les prescriptions des règles de calcul du béton armé CBA (DTR 2.41)
s'appliquent compte tenu des aménagements et/ou compléments suivants :
• Combinaison fondamentale
Lorsque l'eau est l'action variable de base, le coefficient de pondération est égal à
1,5 pour sa partie variable et 1,35 pour sa partie permanente. Lorsque l'eau est
une des actions d'accompagnement le coefficient Ψo est égal à 0,77.
• Combinaison accidentelle
Pour chaque point d'appui, tes charges verticales descendantes nominales limi-
tées aux actions permanentes doivent être au moins égales à 1,05 fois les
charges ascendantes résultant de l'action de l'eau supposée au niveau fixé par
le projet
Les états limites ultimes de résistance et d'équilibre statique doivent être justifiés
durant tes phases de construction, l'action à considérer se rapportant alors aux
niveaux environnants de la nappe durant ces phases, compte tenu des
rabattements éventuels. Dans la combinaison fondamentale, les actions de l'eau
et de la terre sont affectées des coefficients 1,2 et 1,0 (au lieu de 1,5 et 1,35).
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L'état limite d'ouverture des fissures est vérifié par la limitation de la contrainte
de l'acier tendu et de la contrainte de traction du béton en section homogénéisée
pour l'enveloppe située sous le niveau d'eau envisagé.
Dans le cas des sections droites tendues du côté recevant le revêtement d'im-
perméabilisation, l'action de l'eau est définie par le niveau retenu pour le projet
et la contrainte de traction de l'acier tendu est limitée à la plus petite des deux
valeurs suivantes :
2/3 fe et 110(ηftJ)1/2
Dans le cas des sections droites tendues du côté en contact avec l'eau, la
contrainte de traction de l'acier tendu est limitée à la plus petite des deux valeurs
suivantes
Avec α 1; 1,4 ; 1,7 respectivement selon le niveau de l'eau retenu : celui des plus
basses eaux, celui des plus hautes eaux et le niveau exceptionnel.
Cette vérification n'est à effectuer que pour les sections droites du côté recevant
le revêtement d'imperméabilisation, le niveau de l'eau étant celui retenu pour le
projet.
La contrainte de traction du béton calculée en section homogénéisée est limitée à
1,1 θ ft28
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Avec :
θ=1 - cas de la traction simple
θ = 1 + 4 eo / 3 ho - cas de la flexion composée avec traction
eo = excentricité de la force de traction ≤ho / 2
h0 = épaisseur de la paroi
θ = 5/3 - autres cas
L'application du CBA (DTR 2.41) Art.A 4.5 vis à vis de la durabilité de la structu-
re est limitée aux ouvrages situés à l'extérieur du revêtement d'étanchéité, l'eau
étant au niveau fixé pour le projet.
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De ce fait, elle s'applique au contre -cuvelage externe non compris les ouvrages
de protection et à l'enveloppe dans le cas d'un contre -cuvelage interne en sup-
posant la fissuration préjudiciable dans le cas courant et la fissuration très pré-
judiciable dans le cas d'un milieu agressif.
En matière de dispositions constructives, les prescriptions du CBA (DTR 2.41)
Art. A 4.5 et Art. A 4.2 s'appliquent en pareil cas.
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Autres Publications
A Paraître
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Composé par :
EI-Mokhtar BENBOUKHA .
(Nassim-Print)
Imprimé par :
l'Office des Publications Universitaires
(O.P.U.)
1 er Trimestre 2006