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L’Economie Monétaire II

S4
A.ZAHID
2019/2020
 .
 La monnaie peut être défini comme tout ce qui est
généralement accepté en paiement de B&S ou pour
le remboursement de dettes.
 Le numéraire (l’argent liquide)consiste en pièces et
billets représente une partie de la monnaie dans la
mesure ou les chèques, les dépôts en comptes
courants sont considérés comme de la monnaie à
condition s’ils peuvent être transformés
rapidement et facilement en numéraire ou virés
sur des comptes courants.
 La monnaie est plus large que le numéraire, mais
plus restreint que le patrimoine (fortune).
 La monnaie a trois fonctions principales:
- Intermédiaire des échanges,
- Unité de compte,
- Réserve de valeur.
 En argent liquide ou sous forme de chèques, la
monnaie sert d’intermédiaire des échanges
dans toutes les transaction de marché.
 La monnaie permet d’améliorer l’efficacité
économique et minimiser le temps, elle fluidifie
les transactions par opposition au troc qui les
ralentit.
 Cette fonction permet de résoudre le problème
de la double coïncidence des désirs nécessaires
à l’échange en situation de troc
 La monnaie permet d’étalonner les valeurs.
 La valeurs de tous les biens peut être exprimer
en terme d’un seul bien.
 Dans une économie de troc, si l’on a n biens il
faut établir n(n-1)/2 rapports d’échange alors
que dans une économie monétaire n-1 rapports
d’échange sont établis.
 Pour faire face à des situations d’imprévues,
voire pour spéculer, la monnaie permet de
jouer le rôle de réserve de valeur.
 La détention de monnaie peut être en certains
circonstances plus avantageuse que la
détention de titre financier.
 La théorie quantitative de la monnaie trouve
sa formulation la plus pure dans les travaux
d’I Fisher (1911).
 Elle est une théorie de la demande de la
Monnaie, elle décrit la détermination de la
valeur nominale du revenu global.
 Elle explique la quantité de monnaie
détenue pour un niveau donné de revenu
global
 La vision classique voit dans le niveau des prix
la variable qui s’ajuste aux mouvements de la
monnaie. Quelques idées ont été développées,
mais c’est la théorie quantitative de la monnaie
qui illustre cette approche.
 Ces idées étaient à la base des explications de la
forte hausse des prix qu’a connu toute l’Europe
au XIV siècle.
 M. Malestroit (1566) pense qu’il n’a pas de
véritable renchérissement des marchandises,
les agents à tort ont cette impression qui
provient de la dépréciation de la valeur de
l’unité de compte par rapport au métal
précieux qu’elle contient: la valeur des
marchandises en terme de métal n’aurait pas
significativement baissé.
 J. Bodin (1568) considère, contrairement à M.
Malestroit qu’il a bien renchérissement des
marchandises et que celui-ci est dû pour l’essentiel
à l’afflux de métal venant du Nouveau Monde.
 D. Hume, 1572 pose de façon très claire cette idée
en expliquant que, si les 4/5 de la monnaie en
circulation en GB venaient soudainement à
disparaître, les prix devraient tout simplement
diminuer dans la même proportion, et si la
quantité de monnaie quintuplait, les prix
quintupleraient à leur tour, il aboutit à l’idée
important que la monnaie est neutre.
 Deux idées principales ont été développées par
les classiques:
 La loi des débouchés, de Say
 La neutralité de la monnaie
 La loi des débouchés : elle affirme que « les
produits s’échangent contre des produits ».
Tout produit est en lui-même un débouché à
d’autres produits pour le montant de sa valeur.
 Il ne peut y avoir sur- ou sous-production: tout
ce qui est produit est vendu, l’offre crée sa
propre demande.
 La monnaie ne saurait donc être conservée
pour elle-même mais seulement comme moyen
de règlement.
 La neutralité de la monnaie: liée à la première
loi.
 La monnaie ne saurait modifier en rien la
réalité des échanges; elle n’est qu’un moyen de
règlement et n’a, par elle-même, aucune autre
valeur pour les agents qui la détiennent: elle
n’est jamais détenue pour elle-même, mais
pour ce qu’elle est susceptible d’acheter.
 Fisher examine le lien entre la quantité totale
de monnaie M (l’offre de monnaie) et le
montant total de dépenses en biens et services
finals produits dans l’économie P.Y (PIB).
 M et P.Y sont reliés par la vitesse de circulation
de la monnaie c-a-d son coefficient de rotation.
 La vitesse de circulation représente le nombre
de fois où, au cours d’une période quelconque
(une année ), une unité de monnaie est
dépensée lors de l’achat de B&S produit dans
l’économie.
 La vitesse de circulation V est définie comme la
dépense totale P.Y divisé par la quantité de
monnaie M: V=P.Y/M.
 L’équation appelée « équation des échanges » qui
relie le revenu nominal à la quantité de monnaie et
sa vitesse s’écrie de la forme: M.V=P.Y.
 L’équation des échange indique que la monnaie
multipliée par le nombre de fois où elle est
dépensée au cours de l’année doit être égale au
revenu nominal (dépense nominale en B&S de
l’année de référence)
 La théorie quantitative de la monnaie permet
de déduire la quantité de monnaie détenue
pour un niveau donné de revenu global c-a-d
c’est une théorie de la demande de monnaie:
M= 1/V. P.Y.
 À l’équilibre du marché de la monnaie, la
quantité de monnaie M détenue par les agents
est égale à la quantité de monnaie demandée
Md donc Md= k.Py avec k=1/V(taux de
liquidité =cte)
 K étant constant, le volume de transaction
induit par un niveau fixé de revenu nominal
PY détermine la quantité de monnaie de
mandée par les agents Md, c’est pourquoi la
théorie quantitative de la monnaie de Fisher
soutient que la demande de monnaie dépend
uniquement du revenu. Le taux d’intérêt n’a
aucun effet sur elle.
 Pour Fisher, la monnaie est détenue par les agents
seulement pour effectuer des transactions et qu’ils
n’ont aucune liberté d’action dans la détermination
de leurs encaisses.
 La demande de monnaie donc est déterminée par
le niveau de transaction induit par le revenu
nominal PY, des aspects institutionnels stables de
l’économie qui détermine comment les agent
économiques effectuent leurs transactions et, par
voie de conséquence, la vitesse de circulation de la
monnaie et le taux de liquidité k

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