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L’Economie Monétaire II

S4
A.ZAHID
2019/2020
 M. Friedman, en 1956, propose une nouvelle
théorie de la demande de monnaie dans un
article célèbre intitulé « la théorie quantitative
de la monnaie : une reformulation »
 Il a tenté de comprendre pourquoi les agents
choisissent de détenir de la monnaie. Il part
d’une idée simple : la fonction de demande de
monnaie est analogue à la fonction de demande
pour n’importe quel actif.
 Selon Friedman, la demande de monnaie
devrait être fonction des ressources
disponibles des ménages (leur richesse) et
des rendements anticipés des autres actifs
comparés à celui de la monnaie.
 Comme Keynes , Friedman s’attache à la
valeur désirée des encaisses réelles (le
pouvoir d’achat que les agent économiques
souhaitent détenir sous forme monétaire.)
 La demande de monnaie s’écrit ainsi:
 Md/P=f[Yp(+),(rb-rm)(-),(re-rm)(-),(πe-rm)(-
)]
 Md/P: demande d’encaisses réelles,
 Yp: revenu permanent (mesure de la
richesse) il représente la valeur actualisée de
tous les revenus futurs anticipés,
 Rm: rendement anticipé de la monnaie,
 Rb: rendement anticipé des titres,
 Re: rendement anticipé des actions,
 Πe: taux d’inflation anticipé.
 Parmi les différences on note:
 - Friedman prend en compte un large éventail
d’actifs et précise que l’activité économique
globale ne dépend pas uniquement d’un seul taux
d’intérêt, mais de plusieurs.
 - Keynes regroupe tous les actifs, à l’exception de
la monnaie en une seule catégorie (les titres).
 - Friedman considère les actifs réels et la monnaie
comme des substitus: les agents font un choix entre
les deux lorsqu’ils déterminent leur demande
d’encaisses.

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