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Polycopié de cours
En : Génie Mécanique
Spécialité : Energétique
Année : 2020
1
2
1. INTRODUCTION
Les équations d’un problème de mécanique des fluides sont des équations
différentielles aux dérivées partielles non linéaires, elliptiques et couplées. En raison de
leur complexité, elles ne peuvent être résolues analytiquement. Ces équations sont
résolues à l’aide de méthodes numériques. Plusieurs techniques numériques sont
disponibles dans la littérature. On peut distinguer les méthodes des différences finies,
méthodes des éléments finis, méthodes des volumes finis et méthodes spectrales. La
méthode des volumes finis, sans doute la plus employée actuellement, et celle que nous
allons décrire, pour les différents avantages qu’elle offre, en particulier :
2.1.Equation de masse :
u v
0. (1)
x y
Suivant la direction x :
3
u u u 1 P 2u 2u
u v ( 2 2 ) (2)
t x y x x y
Suivant la direction y :
v v v 1 P 2v 2v
u v ( 2 2 ) g (3)
t x y y x y
2.3.Equation de l'énergie :
T T T 2T 2T
u v ( 2 2 ) (4)
t x y x y
. V . S (5)
Le premier terme de cette équation : terme transitoire, , représente
l’accumulation de dans le temps. Le second, . V , représente le transport de
4
Tableau 1 : Expressions de , et S pour les équations de conservation.
Equation S
Continuité 1 0 0
Quantité de mouvement u P
suivant X x
Quantité de mouvement v P
g
suivant Y y
Energie T 0
cp
Comme il est montré dans la figure 1, le domaine est discrétisé à l’aide d’une grille
dimensionnelle (uniforme ou non) dans les deux directions et orienté positivement vers
la droite (Est) et vers le haut (Nord) respectivement. Pour écrire le schéma de
discrétisation en un point P, on choisit une nomenclature adaptée au principe de la
méthode de volumes finis pour le stockage des variables dans notre maillage et tout cela
dans le but de rendre les choses plus faciles dans la suite de la discrétisation. On
considère, donc, l’élément P comme indiqué sur la figure 3.1, et on note que les indices
5
majuscules (E, W , N, S)) caractérisent les variables ayant trait aux centroides voisins de
P, et les minuscules (e,w,n,s
n,s)) sont ceux qui nous ramènent aux faces de l’élément.
6
(a) (b)
Figure 2 : Maillage de la formulation vitesse-pression : (a) maillage collocatif ; (b)
maillage décalé.
7
Finalement, on décompose le maillage principale
princi (fig. 3) en trois maillage secondaires,
un pour les quantités scalaires ( P , ) et pour l’équation de conservation de masse et
deux autres pour les deux omposantes de la vitesse ( u ,v ).
8
Le maillage décalé a été proposé par Harlow et Welch [5] en 1965 pour la méthode
MAC (Marker And Cell) qui était destinée à la simulation numérique de l’écoulement à
surface libre. Ce maillage est très ramassé au sens où les vitesses discrètes sont
disposées de manière rapprochée autour des nœuds de pression. Il donne lieu à des
approximations compactes qui font intervenir des points très voisins. Le maillage décalé
jouit de propriétés de convergence spatiale qui en font un maitre choix [4].
L’équation différentielle instationnaire sous la forme générale (5) est intégrée dans le
temps sur le volume de contrôle CV entourant le nœud courant P, on obtient :
dtd t CV div ( u )dtd
t CV t
t CV
div (grad )dtd
t
CV
S dtd (6)
dtd t ACV ( u )dAdt t ACV grad d Adt t CV S dtd (7)
t CV t
I1
t
CV
t
.d dt P
0
P (8)
9
3.3.2. Terme convectif
I2 ( u )dA n dt ( u )(dAe dAw dAs dAn )dt
t ACV t ACV
Il vient que :
I3
t A
grad d Adt ( A )e ( A )w ( A ) n ( A )s t
CV
x x y x
(11)
P
I 3 ( E P A )e ( P W A )w ( N A )n ( P S A )s t (12)
x x w y n y s
e
On obtient finalement :
Calcul de la conductance :
Si l’on considère le flux à l’interface ""e"" (figure 5), il peut être écrit ainsi :
T P T E T T E
qe P (14)
xe xe
xe
P E e
11
xe P E
e xe (15)
x
x
P x e E x e
e
e
P E
x e x
Si on définit les paramètres : f e et 1 f e e , la relation (15) devient :
xe xe
1 P E
e (16)
1 f e f e f e P (1 f e ) E
P E
I4 S d S t (17)
t CV
S S C S P p (18)
P
P Fe e Fw w Fn n Fs s t
0
12
Dans le cas des équations de Navier-Stokes, on doit aussi résoudre l’équation de
continuité :
( u ) ( v ) 0 (20)
t x y
t CV dt
d dt
CV x
t
( u )d dt
CV y
( v )d dt 0
(21)
( P P0 ) ( uA )e ( uA )w ( vA ) n ( vA )s 0 (22)
t
Ce qui donne:
( P P0 ) Fw Fe Fs Fn (23)
t
0
P Fw Fe Fs Fn S P P Fe e Fw w Fn n Fs s
t
De E De P Dw P Dw W D n N D n P D s P Ds S S C P0 P0 (24)
t
t
. V . S
13
0
P Fw Fe Fs Fn S P P Fe e Fw w Fn n Fs s
t
De E De P Dw P Dw W D n N D n P D s P Ds S S C P0 P0 (II.3)
t
Dans cette équation, l’inconnue i , i e ,w , n , s n’est pas encore exprimée sur son
domaine de définition (E,W,N,S). L’interpolation assurant cette opération dépendra du
choix du schéma de discrétisation spatiale. Il existe plusieurs schémas donnant la valeur
de sur son domaine tel que : schéma CDS, upwind, exponentiel, hybride, puissance, et
qui sont détaillés ci-après.
Ce schéma consiste en des interpolations linéaires entre les nœuds voisins [8].
L’erreur de troncature du CDS est du second ordre. Le schéma est performant dans les
régions où la diffusion domine et/ou pour les maillages fins. Le CDS peut produire des
solutions oscillatoires.
Si on définit les paramètres :
x e
fe (II .4)
xe
et
x e
1 f e (II .5)
xe
on obtient :
On aura donc :
e f e P (1 f e )E w f w W (1 f w )P
14
n f n P (1 f n )N s f s S (1 f s )P
15
Tableau II.3 : Valeurs de aux interfaces
(Fe , Fw , Fn , Fs ) 0 (Fe , Fw , Fn , Fs ) 0
e P e E
w W w P
n P n N
s S s P
On obtient alors :
Fe e Fe , 0 P Fe , 0 E
Fw w Fw , 0 W Fw , 0 P
Fn n Fn , 0 P Fn , 0 N
Fs s Fs , 0 S Fs ,0 P
Je u A e e e (A ) e Fe e e ( A )e (II.11)
x x
16
Figure II.3 : Volume de contrôle pour le flux total J i
t
. V S
En considérant une direction i :
J i
( ) S
t x i
tel que :
J i J x J y
x i x y
P
0
P J e J w J n J s t S C S P p t (II.15)
17
Si on effectue une combinaison des équations (II.15- P II.2 ), on obtient l’équation
suivante pour P :
0 0 0
P S P (Fe Fw Fn Fs P J e Jw J n J s S C P P (II.16)
t t
Solution exacte :
J
L’équation u ( ) (dans la direction ox) peut
x x x x
être résolue exactement si est supposé constant ( u est initialement constant.
d
L’équation de continuité: u 0 ).
dx
Si un domaine 0 x L est utilisé, avec des conditions aux limites :
0 pour x 0
L pour x L
la solution de l’équation u ( ) est :
x x x
0 exp( P ex / L ) 1
(II.17)
L 0 exp( P e) 1
uL F
Pe (II.18)
D
18
- si la diffusion est fortement dominante (Pe faible), c’est la valeur de la cellule aval qui est
adoptée.
Dans ce cas, on utilise un profil se situant entre les points P et E pour l’évaluation du flux
total convection-diffusion, avec P et E qui remplacent 0 et L , et la distance
x e x E x P qui remplace L .
On a donc :
P e x p ( P e.x / x e ) 1
(II.19)
E P exp( P e) 1
e x p ( P e.x / x e ) 1
P ( E P ) (II.20)
exp( P e) 1
exp( Pe.xe / xe ) 1
e P (E P ) (II.21)
exp( Pe) 1
P exp(Px e / x e )
( ) e (E P ) (II.22)
x e x e exp(P ) 1
J e ( u )e (II.23)
x e
Remplaçant et dans l’équation (II.23) par leurs expressions données
x
Fe
respectivement par (II.21) et (II.22), et en posant u e Fe , De et Pe on
x e De
arrive à:
Je Fe P P E (II.24)
exp(Pe ) 1
19
En suivant la même procédure pour l’évaluation du reste des termes : Jw , J n , J s et
posons :
F
A D , F
exp(F / D ) 1
on arrive finalement à :
Jw Fw W A Dw , Fw (W P ) (II.27)
J s Fs S A Ds , Fs (S P ) (II.29)
Ce schéma n’est pas utilisé tel quel, car les exponentielles sont couteuse à calculer. Ce
sont plutôt les deux schémas qui suivent qui sont employés.
correctement.
On a, pour une direction (ox) :
Je A De , Fe
PeP (P E ) (II.31)
De De
Fe
Le coefficient A De , Fe cité dans le schéma exponentiel peut être écrit
exp(Pe ) 1
sous la forme :
A De , Fe Pe
(II.32)
De exp(Pe ) 1
20
A D e , Fe
La variation de avec Pe est représentée dans la figure II.4, on a alors :
De
A De , Fe
0 pour Pe
De
A De , Fe
-Pe pour Pe (II.34)
De
A De , Fe Pe
1- pour Pe 0
De 2
A D e , Fe
Figure II.4 : Variation de en fonction de Pe [9 ].
De
A De , Fe
0 pour Pe 2
De
A De , Fe Pe
1- pour -2 Pe 2
De 2
A D e , Fe
-Pe pour Pe 2 (II.38)
De
Fe
A De , Fe De - for -2 Pe 2
2
Fe
A De , Fe Max (Fe , De , 0) (II.42)
2
Même procédure pour estimer le reste des valeurs de A D , F pour toutes les faces.
On a donc :
Fe
A De , Fe Max( Fe , De , 0) (II.43)
2
Fw
A Dw , Fw Max( Fw , Dw , 0) (II.44)
2
Fn
A Dn , Fn Max( Fn , Dn , 0) (II.45)
2
Fs
A Ds , Fs Max( Fs , Ds , 0) (II.46)
2
Ce schéma est également une version approchée du schéma exponentiel, plus précis
que le schéma hybride. Il a été introduit par Patankar [10] pour fournir une stabilité pour
la simulation numérique. Le comportement du schéma puissance est similaire au CDS
pour les faibles nombres de Péclet, et au schéma Upwind pour les grands nombres de
Péclet. Bien qu’il ait une précision du premier ordre concernant l’erreur de troncature, le
schéma puissance est une formulation conservative et ne souffre pas du problème
d’oscillations numériques.
22
F
La computation de l’exponentiel A D , F
est une opération très
exp(F / D ) 1
Bilan :
F
Si on pose Pe qui désigne le nombre de Péclet de maille, l'équation de conservation
D
une fois discrétisée implicitement en temps, est de la forme :
aPn 1Pn 1 aEn 1En 1 aWn 1Wn 1 aNn 1Nn 1 aSn 1Sn 1 b
(II.48)
Où les coefficients de l’équation (II.48) sont exprimés sous la forme générale suivante :
aE De A Pe - Fe , 0
aW Dw A Pw Fw , 0
aN Dn A Pn Fn , 0
aS Ds A Ps Fs , 0
aP aE aW aN aS aP0 S P
aP0 P0
t
b S C aP0 P0
L’expression entre crochets représente le maximum entre les quantités et A ( P ) est une
23
Tableau II.5 : Expressions de la fonction A P pour les différents schémas.
Schéma AP
CDS 1 0.5 P
Upwind 1
Exponentiel P exp( P ) 1
Hybride 0,1 0.5 P
Le schéma hybride [8] et le schéma puissance [9] utilisé dans cette étude, sont dérivés
directement du schéma exponentiel. Ils reposent tous deux sur l’approximation des
coefficients où apparaît l’exponentiel, qui est coûteuse en temps de calcul. En fonction du
nombre de Péclet, le schéma hybride effectue une approximation linéaire par morceaux
de la fonction A( P ) et le schéma puissance une approximation polynomiale.
4. COUPLAGE VITESSE-PRESSION
4.1. Introduction :
24
A l’opposé les composantes du vecteur vitesse qui disposent toutes d’équations de
transport (les composantes de l’équation de quantité de mouvement doivent satisfaire de
plus en plus l’équation de continuité).
Il existe plusieurs méthodes que l’on peut classer en deux familles : l’une ou l’on se
débarrasse du problème de la pression en prenant le rotationnel de l’équation de Navier-
Stokes et l’autre où l’on compose avec la pression en établissant une équation spécifique.
Dans le premier cas on parle de formulation en Vorticité-Potentiel Vecteur en 3D ou
Vorticité-Fonction de Courant en 2D ( ) et dans le second cas on a une formulation
en variables primitives Vitesse-Pression (P,V) . L’équation de l’énergie peut être aussi
couplée pour certaines applications (convection naturelle par exemple).
25
4.2. Algorithme SIMPLE et SIMPLER
L'algorithme le plus universel et le plus utilisé est sans doute l’algorithme SIMPLE de
Patankar et Spalding [3], ensuite ses variantes telles que : SIMPLEC (van Doormal and
Raithby [10]), PISO (Issa [11]) et SIMPLER (Patankar [4]) que nous allons détailler dans
ce travail.
La supériorité de l'algorithme SIMPLER par rapport à SIMPLE réside dans le fait que
la déduction de l'équation de la pression ne fait intervenir aucune simplification. Dans
SIMPLE, la déduction de l'équation de correction de la pression passe par l'annulation du
terme anbu nb
. Par conséquent le champ de pression dans SIMPLER est plus proche de
la réalité que celui de SIMPLE, puisqu'en général l'estimation d'un champ de vitesse
initial est plus facile que celle d'un champ de pression. Notons, ici que l'algorithme
SIMPLER ne nécessite pas de champ de pression initial. La pression est directement
générée à partir de l'initialisation de la vitesse. Par conséquent des coefficients de sous
relaxation plus consistants peuvent être utilisée pour les vitesses. Mieux encore, aucune
sous relaxation n'est nécessaire pour la pression. Il est vrai qu'une itération suivant
l'algorithme SIMPLER nécessite environ 30% de temps plus que celle de SIMPLE, mais
cet effort est largement compensé par la réduction consistante en nombre d'itérations
nécessaires pour la convergence.
26
Soit un champ de pression initial p * . La solution provisoire de l’équation précédente sera
aeu e* anbu nb
*
( p P* p E* )Ae bu (III.3)
anv n* anbv nb
*
(PP* PN* )A n bv (III.4)
A ce stade, aucune des deux variables n’est correcte. Toutes les deux nécessitent une
correction :
u u* u (III.5)
v v * v (III.6)
p p* p (III.7)
Où :
Ae A
de et d n n (III.10)
ae an
aP p P aE p E aW pW aN p N aS p S b (III.11)
où :
aE ( Ad )e ; aW ( Ad )w (III.12)
aN ( Ad ) n ; aS ( Ad )s (III.13)
aP aE aW aN aS (III.14)
b ( u *A )w ( u *A )e ( v *A )s ( v *A )n ( P P0 ) (III.15)
t
aeu e* anbu nb
*
( p P* p E* )Ae bu
anv n* anbv nb
*
(PP* PN* )A n bv
b ( u *A )w ( u *A )e ( v *A )s ( v * A )n ( P P0 )
t
aP p P aE p E aW pW aN p N aS p S b
4. Corriger les champs de pression et de vitesse via les équations (III.5, III. 6 et III.7) et
(III.8 et III.9) :
28
p p* p
u e u e* d e (PP PE )
v n v n* d n (PP PN )
5. Résoudre les autres équations de transports et mettre à jour les propriétés, les
coefficients,…..
6. Remplacer l'ancien champ de pression p trouvée à l’étape 4 par le nouveau p * et revenir
à l'étape 2. Répéter les calculs jusqu'à convergence de toutes les variables.
ue
a nb u nb bu
d e (PP PE ) (III.18)
ae
29
vn
a nb v nb bv
d n (PP PN ) (III.19)
an
Avec :
Ae A
de ,d n n (III.20)
ae an
uˆe
a nb u nb bu
ae
vˆn
a nb v nb bv
(III.22)
an
u e uˆe d e (PP PE )
aP PP aE PE aW PW aN PN aS PS b (III.25)
Avec :
aE ( Ad )e ; aW ( Ad )w
aN ( Ad ) n ; aS ( Ad )s
aP aE aW aN aS
30
b ( uA
ˆ )w ( uA
ˆ )e ( vA
ˆ )s ( vA
ˆ )n ( P P0 ) (III.29)
t
aeu e* anbu nb
*
(PP* PE* )Ae bu (III.30)
anv n* anbv nb
*
(PP* PN* )A n bv (III.31)
Où :
aE ( Ad )e ; aW ( Ad )w (III.37)
aN ( Ad ) n ; aS ( Ad )s (III.38)
aP aE aW aN aS (III.39)
31
b ( u *A )w ( u *A )e ( v *A )s ( v *A )n ( P P0 ) (III.40)
t
Les étapes à suivre dans l’algorithme de SIMPLER sont résumées comme suit:
2- Calculer les coefficients des équations de quantité de mouvement et déduire les « pseudo
vitesse » (Eq. III.21, III.22)
uˆe
a nb
*
u nb bu
ae
vˆn
anb
*
v nb bv
an
aP PP aE PE aW PW aN PN aS PS b
32
aeu e* anbu nb
*
(PP* PE* )Ae bu
anv n* anbv nb
*
(PP* PN* )A n bv
b ( u *A )w ( u *A )e ( v *A )s ( v * A )n ( P P0 )
t
6- Corriger le champ de vitesse via l’équation (III.34 et 35) , mais ne pas corriger la
pression.
u e u e* d e ( PP PE )
v n v n* d n ( PP PN )
8- Retourner à l’étape -2-, avec les nouveaux champs de (vitesse, température, pression).
Répéter les calculs jusqu’à convergence de toutes les variables.
33
START
Initial guess u ,v , p ,
* * * *
ae
ˆ a v *
bv
v n
nb nb
a n
u ,v
STEP 2 : Solve pressure equation
aP PP aE PE aW PW aN PN aS PS b
Set P P
*
P*
STEP 3 : Solve discretised momentum equations
a e u e* a n b u n* b ( P P* P E* ) A e b u
Set
P* P
a nv n* a nb
*
v nb ( PP* PN* ) A n bv
u * u ,v * v u * ,v *
*
STEP 4 : Solve pressure correction equation
aP PP aE PE aW PW aN PN aS PS b
P
STEP 5 : Correct velocities
u ,v , P , *
STEP 6 : Solve all other discretised transport equations
aPP aEE aW W aN N aS S b
Convergence ?
Yes
STOP
Pour décrire les phénomènes transitoires, une discrétisation temporelle est réalisée, en
plus de la discrétisation spatiale. Elle est caractérisée par le pas de temps t .
L'algorithme SIMPLER, utilisé pour la solution des problèmes en régime stationnaire,
peut être utilisé pour les problèmes en régime instationnaire. Les équations de quantité de
mouvement, contiennent maintenant des termes instationnaires.
Début
Initialisation u,v,p et
t t t
u 0 u ,v 0 v , p 0 p,0
Non
t t max
Oui
Stop
4.2.4. RELAXATION
Le processus itératif utilisé dans SIMPLER exige le contrôle du taux de variation des
inconnues au cours de chaque itération. Ceci est réalisé par des méthodes dites de sous-
relaxation [12] :
35
aP P anb nb b (33)
nb
Alors, pour que le système soit résolu pour l’itération courante, on estime une valeur
de P donnée par :
a b
nb nb
P nb
(34)
aP
a b
nb nb
P nb
P* (35)
aP
anb nb b
P
* nb *
P (36)
P
a P
aP 1
P anb nb b aP P* (37)
nb
a b
nb nb
correction nb
P* en utilisant le coefficient de sous-relaxation dont la
aP
valeur est strictement inférieure à 1.
5.1. Introduction :
Cette méthode est généralement utiliser pour la simulation des écoulement 2D. et afin
d’éliminer la variable pression des équations de mouvement.
36
Les équations gouvernant l’écoulement en 2D sont :
u v
Equation de continuité : 0
x y
u u u p 2u 2u
EQM/X : u v 2 2 (2)
t x y x x y
v v v p 2v 2v
EQM/Y : u v 2 2 (3)
t x y y x y
Comme en 2D le rotationnel du vecteur vitesse d’un écoulemnt plan dans plan (Oxy) est
défini par :
i j k
rot (V ) v u (4)
x y z x y
u v 0
u ,v
y x
Dérivant l’équation (2) par rapport à y et l’équation (3) par rapport à x et la différence
entre les résultats nous donne l’équation de vorticité :
u u u p 2u 2u
u v
y t y x y y x y x 2 y 2
v v v p 2v 2v
u v
x t x x y x y x x 2 y 2
37
………….
…….
En fin on obtient :
2 2
u v 2 2
t x y x y
u v 2 2
2 2
t x y x y
En introduisant l’équation (5) dans l’équation (4) nous obtenons l’équation régissant la
fonction de courant :
i j k
rot (V )
v u et u , v
x y z x y y x
u v 0
x y
x y
On obtient :
2 2
x 2 y 2
38
temps pour l’équation de vorticité et un probleme elliptique pour l’équation de la fonction
de courant (équation de Poisson).
Dérivant l’équation (2) par rapport à x et l’équation (3) par rapport à y et en prenant la
somme des résultats :
u u u p 2u 2u
u v
x t x x y x x x x 2 y 2
v v v p 2v 2v
u v
y t y x y y y y x 2 y 2
……………..
………….
…….
En fin on obtient :
2 p 2 p u v u v
2 2
x 2
y x y y x
2 p 2 p 2 2 2
2
2 2 2
x 2 y 2 x y x y
2 2
u v 2 2
t x y x y
39
2 2
x 2 y 2
2 p 2 p
S
x 2 y 2
2 2 2 2
Avec : S 2 2 2
x y x y
(14)
L’équation de la vorticité est une équation parabolique en temps ; tandis que l’équation
de Poisson pour la fonction de courant et pour la pression, le temps n’est qu’un
paramètre. Pour la résolution des problèmes stationnaire, l’équation de la vorticité est
traitée pour chaque pas du temps jusqu’à une valeur asymptotique et l’équation de
pression est traitée une fois que la solution du régime stationnaire est atteinte.
C’est un algorithme développé par Thomas [14] en 1949, c’est une méthode directe
pour la situation unidimensionnelle (1D), mais peut être utilisée d’une manière itérative
ligne par ligne (line by line) pour la résolution des problèmes bidimensionnel (2D).
La discrétisation par volumes finis donne un système tridiagonal pour le cas 1D, un
système penta-diagonal pour le cas 2D et un système septa-diagonal pour le cas 3D.
D’autres schémas de discrétisation donnent plusieurs diagonal, par exemple le schéma
QUICK donne sept diagonal dans le cas 2D. Dans ce cas on pose deux diagonal dans le
terme source.
40
Un système tridiagonal peut s’écrire sous la forme générale, (voir [15] pour plus de
détails) :
ai i 1 bi i c i i 1 d i (38)
b1 c1 0 0 1 d 1
a b c d
2 2 2 2 2
a3 b3 c 3 . . . (39)
. . . cn 1 . .
0 n d n
an b n
b2 d c
P2 , Q2 2 2 1 (40)
a2 a2
bi d c i Q i 1
Pi , Qi i (41)
ai c i Pi 1 ai c i Pi 1
41
aP P aE E aW W aN N aS S b (42)
Pour résoudre ce système, l’algorithme de Thomas est appliqué pour une ligne
choisie, par exemple la ligne Nord-Sud (N-S). L’équation de transport discrétisée est
réarrangée sous la forme :
aS S aP P aN N aE E aW W b (48)
Le membre droit de l’équation (48) est supposé temporairement connu. L’équation (48)
est de la même forme que l’équation (38), avec :
ai i 1 bi i c i i 1 d i
a i aS
bi aP
(49)
ci aN
di aW W aEE b
Nord
West East
Sud
42
A gauche de l’équation (48), il n’y a que le système tridiagonal qui peut être résolu
efficacement par l’algorithme de Thomas. La solution est d’abord calculée sur la
deuxième ligne des volumes de contrôle, on suppose que les valeurs de la première ligne
sont connues (valeurs connues à la frontière) et les valeurs de la troisième ligne sont
considérées être temporairement connues. Après que le vecteur [ 2 ] ait été calculé avec
43
Travaux pratiques VOLUMES FINIS
TP N0 I : Maillage 2D :
Algorithme :
INPUT : Longueur (XL) et largeur (YL) du domaine étudié, nombre de nœuds suivant
x (Nx) et suivant y (Ny),
XL XL
PAS d’espace suivant x : x et suivant y x
n 1 n 1
Construction du maillage :
FOR i = 1, Nx DO
x (i ) x .(i 1)
END FOR
FOR j = 1, Ny DO
y ( j ) y .( j 1)
END FOR
OUTPUT : écrire x(i), y(j)
STOP
TP N0 II : Maillage 3D :
44
Soit un domaine de forme cubique de longueur 2m, de largeur 1m et de hauteur 0.5 m.
Algorithme :
INPUT : Longueur (XL), largeur (YL) et hauteur (ZL) du domaine étudié, nombre de
nœuds suivant x (Nx), suivant y (Ny) et suivant z (Nz)
XL XL
PAS d’espace suivant x : x , suivant y x et suivant z
n 1 n 1
ZL
z
n 1
Construction du maillage :
FOR i = 1, Nx DO
x (i ) x .(i 1)
END FOR
FOR j = 1, Ny DO
y ( j ) y .( j 1)
END FOR
FOR k = 1, Nz DO
z (k ) z .(k 1)
END FOR
OUTPUT : écrire x(i), y(j), z(k)
STOP
45
On considère l’équation de la chaleur (conduction bidirectionnelle de chaleur en régime
instationnaire (non permanent)
T 2T 2T
a 2 2 ; a est la diffusivité thermique.
t x y
Résoudre cette équation numériquement par la méthode des volumes finis (on utilise un
schéma explicite). Etablir un code Fortran.
2.7 103 k / m 3
Utiliser le code établit précédemment pour tracer dans un graphe l’évolution des
isothermes à l’état finale (stationnaire). (on considère que le régime permanent est atteint
lorsque le temps t ).
Programmes FORTRAN
Programme 1 :
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Programme 2 :
Programme 3 :
47
48
49