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POËME
De BYRON
TRADUIT EN VERS FRANÇAIS , AVEC TEXTE ANGLAIS EN REGARD
PARIS,
MICHEL LÉVY FRÈRES , LIBRAIRES ÉDITEURS
RUE VIVIENNE , 2 bis, ET BOULEVARD DES Italiens , 15,
A LA LIBRAIRIE -NOUVELLE.
1865
12.494 .2 .51
tryq4 . 3 . 61
Mon Ami,
Mais, sans rien me permettre qui puisse avoir l'air d'une bio
graphie , et encore moins d 'un jugement littéraire , peut- être ne
paraîtra -t-il pas hors de propos ici que je rappelle à quelle
époque de la vie de l'illustre poëte , à la suite de quels événe
10 AVANT -PROPOS.
(1) Je dois ajouter cependant que Moore semble prêter quelque peu à
Byron l'intention de se peindre lui-même dans la personne de son pèlerin ,
et il s'appuie sur ce fait que la pensée premièredu poëte avait été de donner
à son héros l'ancien nom saxon de sa famille . Dans le manuscrit original,
å ce qu'il paraît, le nom de Childe- Harold définitivementadopté, remplace
celui de Childe-Burun raturé. Quant à moi, je me permets de tirer de cette
particularité une conclusion opposée : Si Byron a eu un moment l'intention
de se peindre , du moment qu'il a effacé le nom de Burun pour y substituer
elui de Harold , c'est qu'il a renoncé à se mettre en scène, et ilme semble
au contraire par là avoir protesté contre toute interprétation du genre de
celle que je discute.
AVANT-PROPOS 21
Sligo qui s'était trouvé avec luià Athènes, le public tint à con
fondre dans une inême individualité l'auteur et son héros et prit
le Giaour pour la narration embellie par le génie du poëte d 'un
épisodede sa vie errante. Le Giaour est un remarquable exemple
de l'abondance de l'imagination de Byron une fois qu'il lui don
nait carrière. Ce poëme, qui n'avait que quatre cents vers lors de
la première édition , alla toujours s'augmentant pendant le cours
de l'impression et pendantl'intervalle d'une édition à l'autre ; il
est aujourd'huide quatorze cents .
La Fiancée d 'Abydos fut terminée le 13 novembre 1813 , et
parut le 2 décembre : « Je crois, raconte Byron dans ses Memo
« randa, que je me suis sauvé la vie en écrivant ce second conte
« turc, car je ne l'ai entrepris que pour détourner mes pensées
« De ce nom cher et sacré que je ne révèlerai jamais. »
(1) Ou du moins de celle qui passaitdans le monde pour une riche héri
tière, - car il est constant qu 'à cette époque la fortune de miss Milbank
était peu de chose, comparée même aux débris de celle de Byron .
AVANT-PROPOS . 31
(1) L 'Esquisse et l'Adieu n 'avaient pas été écrits pour être livrés à l'im
pression;s'ils furentpubliés, ce fut par suite du zèle inconsidéré d'un ami
à qui Byron les avait communiqués et contre sa volonté.
AVANT-PROPOS. 37
Mais lady Byron n 'était pas Mme de Staël , – elle fut sourde
à ce cri de désespoir qui, comme une ardente prière , s'élevait
vers elle, et qui nous émeut encore quand nous en enten
dons les plaintifs accents : - Quoique tu sois inexorable ,
jamais mon coeur ne se révoltera contre toi, avait dit le
poëte désolé ; mais bientôt, comprenant que c'en est fait de
toutes ses espérances , abandonné de sa femme, condamné par
le monde, il se résout à quitter l'Angleterre, cette patrie qui,
en échange de la gloire dont il l'avait dotée, ne lui avait donné
que des douleurs. Rien ne l'attache à ce pays où il a souffert,
qu'un seul être dont la confiante affection ne lui a jamais man
qué, sa soeur. A la veille de partir, il soulage son âme en écri
vantles admirables Stances à Augusta quisontles derniers vers
qu 'il ait composés dans son pays. Puis, le 25 avril, il s'embarque
à Ostende; - l'Angleterre ne devait plus le revoir.
L 'espèce d'excommunication que la société prononçait contre
Byron ne semblait lui laisser d'autre alternative que cet exil,
qui n'avait pas même pour sa fierté la consolation de paraître volon
taire. Mais qu 'avait-il donc fait pour quecette société le rejetâtde
son sein ? Pourquoi cet ostracisme? Pourquoicette rigueur ? Quel
était son crime? - Il avait profondémentblessé l'orgueilnational,
voilà tout. Ses railleries pour les lauriers dont se parait le duc de
Wellington, son dédain pour les alliés et son admiration pour les
adversaires de son pays, en réduisant à leur juste valeur les succès
de l'Angleterre, avaienttroublé la joie générale au lendemain du
AVANT-PROPOS.
(1) Pope.
AVANT- PROPOS. 47
tout à ceux qui regardent plutôt comme une grâce que comme
un défaut ce léger balancement du corps, dont on s'aperçevait
quand il entrait quelque part, mais sansmêmesonger à en de
mander la cause (1).. .. .. .. .. . ..
Sa figure, qui offrait le calme de l'Océan par une bellematinée
de printemps, devenait en un momentorageuse et terrible comme
lui, si un mouvementde colère à la suite d'un mot, d'une pensée
même,venaittroubler la sérénitéde son esprit.Ses yeux perdaient
toute leur douceur et étincelaientalors, à ce point qu'il était dif
ficile d’en supporter le regard. On avait peine à croire à un
changement si complet et si rapide.
Ce qui le ravissait un jour l'ennuyait le lendemain , et lors
qu'il paraissait fidèle à suivre une habitude, cela provenait seu
lement de l'indifférence qu'il avait pour toutes, de quelque genre
qu'elles fussent; - elles ne lui paraissaient pas dignes d 'occuper
ses pensées. Son cæur était d'une sensibilité extrême, et se lais
sait dominer avec une facilité extraordinaire par tout ce qui le
touchait; mais son imagination l'égarait et venait toutgâter. Il
(1) Moore raconte ailleurs à ce sujet que, après la mortde son ami, ayant
voulu spécifier de quel pied ilboitait, il fut au moment de se prononcer dans
une certaine incertitude, tantcette claudication était peu apparente. M . Hunt
ayant dit que ce vice de conformation existait au pied gauche, et cette asser
tion ayant été appuyée par le dire de quelques personnes qui avaient vécu
dans l'intimité du poëte , il futobligé d'aller consulter son cordonnier, qui,
en se rappelant que le pied boiteux était celui de tel côté en montantla
rue qui faisait face à sa maison , le confirma dans ses souvenirs.
PORTRAIT DE LORD BYRON . 55
2.
TV
6 .
VI
VII
VII
VIII
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11.
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19.
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20 .
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XX
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XXII
XXIII
24 .
She was a married woman ; 't is convenient,
Because in christian countries 't is a rule
To view their little slips with eyes more lenient;
Whereas if single ladies play the fool,
( Unless within the period intervenient,
A well-timed wedding makes the scandal cool)
I don't know how they ever can get over it,
Except they manage never to discover it.
25 . .
XXIV
XXV
26.
27 .
XXVI
XXVII
28 ..
29.
XXVIII
XXIX
30 .
31.
XXX
XXXI
32.
His “ bravo ” was decisive , for that sound
Hush 'd “ Academie ” sigh'd in silent awe ;
The fiddlers trembled as he look ” d around ,
For fear of some false note's detected flaw .
The “ prima donna's " tuneful heart would bound ,
Dreading the deep damnation of his “ bah ! ”
Soprano, basso, even the contra-alto ,
Wish 'd him live fathom under the Riallo .
33.
He patronised the Improvisatori,
Nay, could himself extemporize some stanzas ,
Wrote rhymes , sang songs, could also tell a story ,
Sold pictures, and was skilful in the dance as
Italians can be, though in this their glory
Must surely yield the palm to that which France has;
In short, he was a perfect cavaliero ,
And to his very valet seem 'd a hero .
BEPPO . 9 .3
XXXII
XXXIII
34 .
35 . :
XXXIV
XXXV
36 .
37.
XXXVI
XXXVII
Adopté par l'usage et le dictionnaire
Lemot propre jadis était Cicisbéo,
Mais il est devenu trivial et vulgaire ;
Les Espagnols, je crois, disentun Cortéjo .
La chose, paraît-il, leur a semblé commode ,
Car ils ont introduit chez eux la même mode,
Quoique plus récemment, et je ne serais pas
Elonné de la voir un jour en Angleterre ;
- Mais, si chez nous un tel revirement s'opère,
Que deviendra la loi sur le divorce , hélas ! .
98 BEPPO .
38.
However, I still think , with all duedeference
To the fair single part of the Creation ,
That married ladies should preserve the preference
In tête-à -tête or general conversation -
And this I say without peculiar reference
To England, France, or any other nation —
Because they know the world , and are at ease ,
And being natural, naturally please .
39 .
XXXVIII
XXXIX
40 .
41.
XLI
42.
43 .
XLII
XLIII
44.
45 .
Ilike the women too (forgive my folly),
From the rich peasant-cheek ofruddy bronze,
And large black eyes that flash on you a volley
Of rays that say a thousand things at once ,
To the high dama's brow ,more melancholy ,
But clear , and with a wild and liquid glance,
Heart on her lips, and soulwithin her eyes,
Soft as her clime, and sunny as her skies.
BEPPO. 105
XLIV
XLV
46 .
47 .
XLVI
XLVII
48.
49.
XLVIII
XLIX
50 .
51.
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. 53
LIO
LIII
54
53 .
LIV
LV
56 .
57 .
LVI
LVII
58.
59.
LVIII
LIX .
60 .
LX
LXI
62.
63.
LXII
LXIII
64 .
LXIV
LXV
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67 .
LXVI
LXVII
68 .
69.
LXVIII
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70 .
71.
LXX
LXXI
72.
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LXXII
LXXIII
74.
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LXXIV
LXXV
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LXXVI
LXXVII
78 .
79.
LXXVIII
LXXIX
80 .
81.
LXXX
LXXXI
82 .
83 .
LXXXII
Le soleil se levait et le jour allait naître ... ..
- C 'est un moment auquel vous devriez, sans bruit ,
Mesdames , laisser là le bal et disparaître ,
Surtout quand vous avez dansé toute la nuit.
-- Il est fort imprudent, croyez-moi bien , d 'attendre
Que le soleil naissant s'en vienne vous surprendre ,
Car, dès le moment où , devant l'éclat du jour,
Les feux resplendissants des lustres s'obscurcissent,
Vos charmantes couleurs roses aussi pâlissent,
Et vos regards brillants s' éteignent à leur tour .
LXXXIII
84.
The nameof this Aurora I 'll not mention ,
Although Imight for she was nought to me
or than iha patent work ofGod's invention ,
A chirminy woman, whom we like to see ;
But writing names would merit reprehension ,
Yet if you like to find out this fair she,
At the next London or Parisian ball
You still may mark her cheek , out-blooming all.
85 .
LXXXIV
LXXXV
86 .
87 .
LXXXVI
LXXXVII
88 .
89,
LXXXVIII
LXXXIX
90 .
91.
XC .
XCI
92 .
93.
XCII
XCIII
94 .
95 .
XCIV
XCV .
96 .
97 .
XCVI
XCVIT
98 .
99 .
XCVIII
XCIX
(1) St. IV . - To haul over the coals, – locution anglaise qui, dans le sens
figuré, signifie, selon M . Paulin Pâris : faire rendre compte à quelqu 'un , lui
faire payer ce qu'il a dit ou fait. Il y aurait là un jeu de mots que la traduc
tion littérale laisse passer inaperçu.
(2) St.VII. - Soy, sauce fort en usage en Angleterre et composée avec le doli
chos soya, plante herbacée du Japon.
(3) St. XXXI. - Seccatura est une expression que Byron cite et emploie
plusieurs fois dans ses Memoranda pendant le temps de son séjour à Venise,
et qu'il qualifie de diablement bonne : une fade improvisation qu'il vient d'en
tendre est una seccatura, sans doute du verbe seccare ; ce qui équivaudrait å
notre location : - c'est à sécher d'ennui.
(4) St. XLVI. – Dans certaines éditions anglaises la stance 46e est, à ce qu'il
paraît, suivie d'une note en vers, que le traducteur de BEPPO n 'a pu tra
duire, n 'ayant pu se procurer le texte anglais , mais dont voici l'interprétation ,
d 'après les traductions qu 'en donnent MM . Paulin Pâris et Benjamin Laroche :
En bavardant ainsi sur l'article des femmes
(Chose qu 'il se permet assez souvent), l'auteur
Désirerait que vous comprissiez bien , Mesdames
Et Messieurs, que ce n'est qu 'en simple spectateur
Qu'il parle, et pas du tout autrement. Du reste,
Ce qu'il dit, il le dit sur un ton trop modeste
Pour que personne s'en scandalise , - En ce temps
D 'ailleurs où nous vivons, se taire sur leur compte
Quand on écrit en vers, est impossible ... O honte !
Le livre aurait l'air d 'un vieux chapeau sans rubans.
Cette note est signée : Printer's devil. On appelle ainsi le diable de l'impri
merie, en Angleterre, celui qui est chargé de la correction des épreuves.
NOTES
(5) St.XLVII. – I like the freedom of the press and quill, j'aime la li
berté de la presse et de la plume. C 'est une allusion du poële à l'enrôlement
forcé des matelots anglais, mais son jeu de mots a besoin d'être indiqué
pour être compris dans notre langue, où le mot presse n'a qu'une signifi
cation .
(6) St. LVII. – Il existe, ou du moins il existait en Angleterre au temps de
Byron, beaucoup d 'auberges à cette enseigne : à l'Ange.
(7) St. LXI. — Il y a là dans le texte un calembour qu'il était presque im
possible de traduire , et qui, traduit, courrait grand risque de n 'être pas com
pris : Stopp'd by the elements. – « Lorsque Brummel fut obligé de se retirer
« en France, raconte à ce sujet Byron, il ne savait pas un mot de français et
« dutse mettre à étudier la grammaire. Quelqu 'un ayant demandé à notre ami
« Scrope Davies, si Brummel faisait des progrès dans la langue française , il
« répondit qu 'il avait été arrêté, comme Napoléon en Russie par les éléments.
« – J'ai mis ce calembour dans Beppo, et ce n 'est pas un vol, mais . un
« échange de politesse, car Scrope a fait son profit dans plusieurs dîners,
« comme il en est convenu lui-même, de bons mots dont je l'avais régalé le
« malin , » Memoranda .
· (8) St. LXVI. – Macbeth : Tu ressemble trop à l'ombre de Banquo, va-i-én,
la vue de ta couronne me brule les yeux ; - et toi dont le front est ceint
d'un cercle d'or, tu as le visage du premier ; – en voilà un troisièmequi res
semble aux deux autres; – sorcières infâmes, pourquoi évoquez-vous ces appa
ritions? – Un quatrième !.... sortez de vos orbites, ô mes yeux ! - Eh quoi !
vont-ils défiler ainsi jusqu'à la fin du monde ?.... Encore un !.... Puis un
autre !.... Un septième !... Je n 'en veux pas voir davantage (1 'll see no
more).... Et cependant un huitième parait portant un miroir qui m 'en montre
un plus grand nombre encore. - (Shakspeare , Macbeth. — Art. IV. Sc. II.)
(9) St. LXXVI. – Mighty Mother , comme Pore appelle la déesse des sots
dans la Dunciade.
(10) St. LXXX . – BEPPO a été écrit en 1817, et Byron fait allusion aux
massacres de Waterloo.