En l'espèce, M. Aziz, gérant d'une SARL et tireur d'une lettre de change tirée
par la SA SMILLE, a sollicité l'aval de ses deux frères Skander et Hassen. L'un
étant instituteur et l'autre étant commerçant. La lettre change régulière et
acceptée porte sur un montant de 50 000 dinars et représente du matériel
informatique. Hassen a apposé sur la lettre de change la mention « bon pour
aval donné pour la SARL Computer » suivie de sa signature. A contrario,
Skander a récrit au recto de la lettre de change la mention « bon pour aval », y
apposé sa signature mais sans mentionner le nom du débiteur garanti.
Néanmoins, la lettre de change n'a pas été payée à échéance et par
conséquent, la SA SMILLE décide d'assigner devant le tribunal de commerce les
avals du tireur accepteur en paiement de la lettre de change.
L'aval doit indiquer pour le compte de qui il est donné. À défaut de cette
indication, il est réputé être donné pour le tireur »
En l'espèce il s’agit de deux avals donnés par Hassen qui a apposé sur la lettre
de change la mention « bon pour aval donné pour la SARL Computer » suivie de
sa signature. A contrario, Skander a récrit au recto de la lettre de change la
mention « bon pour aval », y apposé sa signature mais sans mentionner le nom
du débiteur garanti
En application de l’article 289 code de commerce les avals données par skander
et hassen sont valables