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Université des Sciences et de la Technologie

« Houari Boumediene »

Faculté de Génie Civil


Laboratoire du Bâti dans l’Environnement

Chapitre 

MÉTHODES
ÉNERGÉTIQUES
Dr. M. TOUATI
-Méthodes Énergétiques

1-GÉNERALITÉS: Dr. M. TOUATI


Soit un système de forces extérieures F1, F2 et F3 appliquées à un
corps(C). Ce système de forces extérieures effectue un travail extérieur.
F1 F2
-Que devient ce travail extérieur ? F3

-Dans le cas général: (C)

B
A

Deformer le corps (C)

+
Sert à
Travail Extérieur Produire de l’Energie Cinétique (Ec)

+
Vaincre les resistances de
frottement des liaisons A et B
-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
- Hypotheses:

Pour simplifier le problème, nous supposons:


-Forces extérieures appliquées statiquement (sans accélération  Ec=0)
- Frottements de liaisons négligeables

Suite à ces deux hypothèses, on peut dire que pour les corps
parfaitement élastiques le travail extérieur est dépensé complètement à
déformer le corps (C). On dira que les corps élastiques sont des
systèmes conservatifs.
Le travail extérieur (Text) se transforme intégralement en énergie de
déformation, mesurée aussi par le travail interne (Tint) des sollicitations
internes (N, T , M et Mt) pendant la déformation.
Cette transformation est réversible (Text = Tint).
-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
2- TRAVAIL EXTERNE DE DEFORMATION
(Théorème de CLAPEYRON)

a- Cas de Flexion

Soit une poutre simplement appuyée, soumise à une charge concentrée


F, appliquée progressivement.
F
Soit (α) un paramètre tq: 0 α 1, α est un
coefficient qui va décrire l’évolution de la charge A B
(F), et de la flèche (f) au droit de cette charge. f
La loi de HOOKE étant applicable, il ya F
proportionnalité entre la charge (F) et la flèche (f)
(corps élastique) (α+dα)F

αF
f
αf (α+dα)f
-Méthodes Énergétiques

dText    d  f   . f .  d F Dr. M. TOUATI

dText   .d . f .F F
1 1
 2


Text   . f .F .d  f .F .
0
2
0
(α+dα)F

αF
1
 Text  .F . f
2 f
αf (α+dα)f

dText  F.df
1 1
F  k. f  f  F  df  dF
k k
F F
2
F 1
 
1 1 F 1
Text  dText  .F .dF  .  .F .  F. f
k k 2 k 2 2
0 0
-Méthodes Énergétiques

b- Cas General Dr. M. TOUATI


b1 - 1ere Forme
Soit un corps (C) auquel est appliqué un système de forces F1,F2,..Fi…Fn
progressivement de zéro à leurs valeurs finales, et de couples M1,M2,..Mi ...Mn
progressivement de zéro à leurs valeurs finales.
F2
F1
F3 F2
f3

Mi
f2

B
A

Aux forces concentrées Fi vont correspondre les déplacements (translations)


f1,f2,..fi…fn .
Aux couples concentrés Mi vont correspondre les déplacements (rotations)
1,2,.. i… n .
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Dr. M. TOUATI
fi Déplacement suivant l’axe de la force Fi, causé par tout le système
de forces et de couples.
i Rotation suivant l’axe de couple Mi, causée par tout le système
de forces et de couples.

F1 F2 F3

Mi n n

  M .
1 1
Text  Fi . f i  i i
B
2 1
2 1
A
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Dr. M. TOUATI

Énoncé du Théorème de CLAPEYRON:

Le travail accomplit par les forces généralisées agissant statiquement sur un


corps élastique est indépendant de l’ordre d’application des forces
généralisées. Sa valeur est 1/2 de la somme des produits des valeurs finales
des forces généralisées (F, M) par les valeurs finales des déplacements
généralisés (f, ) de leurs points d’application, calculés suivant des directions
des forces généralisées.

 P .
Soit : P  Force généralisée (F, M) 1
∆  Déplacement généralisé (f, )
 Text  i i
2 1
-Méthodes Énergétiques

b2 – 2eme Forme Dr. M. TOUATI

Soit un corps solide élastique, soumis à un système


F2
de forces généralisées P1,P2,..Pi…Pn F1
F3
constituant un ensemble en équilibre.
P1,P2,..Pi…Pn sont appliquées en 1, 2 ….i….n . M4

B
A

Le déplacement résultant en chaque point est directement proportionnel au


système des forces appliquées, ainsi, d’après le principe de superposition, le
déplacement résultant ∆1 du point (1) égale au déplacement du point (1)
causé par la force (P1) agissant au droit du point (1), toutes les autres forces
étant nulles + le déplacement du point (1) causé par la force (P2) agissant au
droit du point (2), toutes les autres forces étant nulles + le déplacement du
point (1) causé par la force (P3) agissant au droit du point (3), toutes les
autres forces étant nulles, …..etc.
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Dr. M. TOUATI
P1
P1=1
i i

f1 11.P1
i

+ P2 + P2=1
P1 P2 Pi Pn
i i

i f2 12.P2
∆1
+ Pi + Pi=1

  f  f  ...  f  ...  f i i

1 1 2 i n fi 1i.Pi

+ Pn + Pn=1

1n.Pn
i i

fn
-Méthodes Énergétiques

 1   11 P1   12 P2  ...  1i Pi  ...  1n Pn  Dr. M. TOUATI


 
 2   21 P1   22 P2  ...  2i Pi  ...  2 n Pn 

 

 
 i   i1 P1   i 2 P2  ...  ii Pi  ...  in Pn 
 
 

 n   n1 P1   n 2 P2  ...  ni Pi  ...  nn Pn 

 i j  Déplacement de i provoqué par Pj=1 appliquée en j , le reste Pij =0

 1   11  12 .... 1i .... 1n   P1 

   .P



 2

 21  22 .... 2i .... 2 n   P
 2


      
    
 i   i1  i 2 .... ii .... in   Pi 
     
    

 n
   n1
  n 2 .... ni .... nn  
 Pn 

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Dr. M. TOUATI

On utilisant cette forme pour les déplacements, l’expression de Text


devient:
n


1 1 1 1
Text  Pi . i  P1 .1  ... Pi . i  ... Pn . n
2 1
2 2 2

P1  11 P1   12 P2  ...  1i Pi  ...  1n Pn  
1

2
 P2  21 P1   22 P2  ...  2i Pi  ...  2 n Pn   ......
1
2
 Pn  n1 P1   n 2 P2  ...  ni Pi  ...  nn Pn 
1
2

Text 
1
2
 
11 P12   22 P22  ....  nn Pn2  12   21 P1 .P2  ... 

 
n n

 .P .P
1
 .P .  ij .P
1
Text  ij i j Text
t

2 i 1 j 1 2
-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
3- TRAVAIL INTERNE ( Énergie potentielle de déformation)
L’energie potentielle de déformation emmagasinée dans un élément d’une
structure peut être exprimée en fonction des sollicitations internes (N, T, Mf,
Mt ) et des caractéristiques géométriques des structures.
3-1) Cas de l’effort Normal (N) l
P
1
Ti N
 .N .(dx)
2 dx N N
N 
  E.    
E E. A
(dx) N N .dx
   (dx) 
dx E. A E. A dx ∆(dx)

1 1 N 2 .dx **
Ti  .N .(dx)  .
N l
1 N 2 ( x)
 . 
N
2 2 E. A Ti .dx
2 0 E. A
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Dr. M. TOUATI
3-2) Cas de Moment Fléchissant (M)

M
i d
M
1
dTi M
 .M .d dx

2
d 2 y ( x) M dx
2

y 
dx E.I
d (dy / dx) d M M
   d  .dx
dx dx E.I E.I
2 l
1 M ( x) 1 M 2 ( x) **
 . .dx   . 
M M
dTi Ti .dx
2 E.I 2 0 E.I
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Dr. M. TOUATI
3-3) Cas de l’Effort Tranchant (T)

.dx
1 T
dTi  .T . .dx
T

2
T T
  .
A
T 
  G.      dx
G G. A
l
1  .T ( x) 2
 .T 2 ( x) *

1
dTi 
T
dx  Ti 
T
dx
2 G. A 2 0
G. A
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Dr. M. TOUATI
3-4) Cas de Moment de Torsion (Mt) 
Mt
1
dTi  .M t .d
Mt

2 d
Mt
Mt r
 .r
Ip
Mt 
  G.     .r
G G.I p
r.d   .dx dx

l
2 1 M t2 ( x) *

1 M ( x) Mt
 .
dTi M t  dx 
t Ti dx
2 G.I p 2 0 G.I p
-Méthodes Énergétiques

Cas Général: Dr. M. TOUATI


Dans le cas général, toutes les sollicitations internes existent en même
temps, le travail interne total (énergie potentielle de déformation) sera donc:
Ti  Ti N  Ti  TiT  Ti M t
Mf

Quad la fonction de la sollicitation interne est discontinue, l’intégration se


calculera par parties.

Remarque: l’expérience montre que dans le calcul de (Ti), on ne commet pas


une grande erreur en considérant seulement :
- Moment fléchissant (Mf) pour les structures planes formées d’éléments
poutres.
- Effort Normal (N) pour les structures en treillis.
- (Mf) et (N) pour les arcs.
- Moment fléchissant (Mf ) et Moment de Torsion (Mt) pour des structures
spatiales formées de poutres.
-Méthodes Énergétiques

4- THÉORÈME DE RÉCIPROCITÉ de MAXWELL-BETTI Dr. M. TOUATI


Pi Pj

i j
A) 1ere
Démarche:
1/ on applique progressivement Pi en i , avec Pj =0
1 1 Pi
 (1)
i  Pi . ii  T
e
(1)
 .Pi .(i1)  .Pi 2 . ii
2 2
2/ Pi reste appliquée et invariable, (i1)

Pj est appliquée progressivement


 Le déplacement de i devient: Pi Pj
(i2)  Pj . ij  Te( 2)  Pi .(i2)  Pi .(Pj . ij ) i
(i1)
 Le déplacement de j devient:
1 1 (i2) ( 2j )
 ( 2)
j  Pj . jj  T
e
( 2 )
 .Pj .( 2j )  .Pj2 . jj
2 2
1 2 1
Te A  Te(1)  Te( 2)  Te( 2)  Pi  ii  Pi ( Pj  ij )  Pj2 jj (1)
2 2
-Méthodes Énergétiques

B) 2eme Démarche: Dr. M. TOUATI


1/ on applique progressivement PJ en j , avec Pi =0
Pj
1 1
(1j )  Pj . jj  Te(1)  .Pj .(1j )  .Pj2 . jj
2 2
(1j )
2/ PJ reste appliquée et invariable,
Pi est appliquée progressivement
Pi Pj
 Le déplacement de j devient:
(1j )
 ( 2)
j  Pi . ji  Te
( 2)
 Pj . ( 2)
j  Pj .(Pi . ji )

 Le déplacement de i devient: (i2) ( 2j )


1 1
(i2 )  Pi . ii  Te( 2)  .Pi .(i2 )  .Pi 2 . ii
2 2
1 1
TeB   Te(1)  Te( 2 )  Te( 2)  Pj2 jj  Pj ( Pi  ji )  Pi 2 ii (2)
2 2

(1)=(2)  Te A  TeB   Pi ( Pj  ij )  Pj ( Pi ji )


-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
C) Conclusion:
Le potentiel ne depend que de l’état initial et de l’etat final, il est le
même dans la démarche [A] et dans la démarche [B]. On déduit:
Pi .(Pj  ij )  Pj .(Pi ji ) (Réciprocité des Travaux)
Pi . i ( Pj )  Pj . j ( Pi )
Théorème de Réciprocité des Travaux (BETTI)
Le travail d’une force Pi suivant le déplacement dû à la force PJ est égale à
l’energie élastique emmagasinée par le corps sous l’effet de la force PJ
suivant le déplacement dû à la force Pi .

Conséquence: si [Pi=PJ=1 ]  iJ = Ji (Réciprocité des Déplacements)

Théorème de Réciprocité des Déplacements (MAXWELL)


Le déplacement iJ du point (i) sous l’effet de la force unitaire (PJ=1) appliquée
en (j) est égale au déplacement Ji du point (j) sous l’effet de la force unitaire
(Pi=1) appliquée en (i).
-Méthodes Énergétiques

5- THÉORÈME DE CASTIGLIANO Dr. M. TOUATI

(Te ) et (Ti) représentent la même quantité d’énergie, on la notera (W).


Dans le calcul des déplacements sous l’effet d’un système de charges
P1,P2,..Pi…Pn , le déplacement résultant (i) suivant la direction de Pi est:
 i   i1.P1   i 2 P2  ...  ii Pi  ...  in P
Et l’énergie posée par ce système de charges est :
.P . .P
1 Avec []  symétrique
W 
t

2
W 
1
2

 11 P12   22 P22     ii Pi2   nn Pn2 
  12 .P1 .P2   13 .P1 .P3     1i .P1 .Pi     1n .P1 .Pn
  23 .P2 .P3   24 .P2 .P4     2i .P2 .Pi     2 n .P2 .Pn
    
W
Dérivons par rapport à Pi:   ii .Pi   i1 .P1   i 2 .P2     in .Pn
Pi
-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
W ** W **
 i  i
Pi M i

Théorème: Le potentiel élastique étant exprimé à l’aide de toutes les


forces extérieures appliquées aux corps élastiques, la dérivée de ce
potentiel par rapport à l’une de ces forces n’est d’autre que le déplacement
du point d’application de cette force dans sa propre direction sous l’effet de
l’ensemble des forces. Et par analogie, on aura le même effet pour les
moments concernant le calcul des rotations.

Conséquences:
A/ Application de Th. de CASTIGLIANO aux systèmes isostatiques
1- Déplacement/rotation en un point où est appliquée une force Q/moment m
W W
Q  ; m 
Q m
-Méthodes Énergétiques

Si on ne tient compte que des déformations de flexion Dr. M. TOUATI


(les plus importantes), l’energie W à calculer est celle
due à la flexion:
l l l
1 M 2 ( x) M ( x) M ( x) M ( x) M ( x) **
 .  .dx   Q   m  
M
Ti . .dx . .dx
2 0 E.I 0
E.I Q 0
E.I m

2- Déplacement/rotation en un point où n’est appliquée aucune force/moment)


Si aucune force n’est appliquée au point dont on cherche le déplacement,
on y applique une force fictive Q (m) qu’on annule après la détermination
de déplacement.
 W 
l
M ( x) M ( x)
 j    
 Q  Q 0
 
0
. 
E.I Q Q 0
.dx m Q Q

l i j m
 W  M ( x) M ( x)
i    
 m  m 0
 
0
.
E.I m m  0
.dx
-Méthodes Énergétiques

6- CONSEQENCE DU THEOREME DE CASTIGLIANO Dr. M. TOUATI


(Intégrale de Maxwell-Mohr)
Considérons une poutre soumise à un chargement qlq et à une force (Pi)
appliquée au point (i) .
q(x)
 (x)
m
q(x) Pi x i
m M
+
x i
Pi 1

≡  Pi
x i x i

L’expression de M(x) sera de la forme : M ( x)  M .Pi   ( x)


-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
M ( x)
 M ( x) or M(x) : est le moment que prend M(x) quand Pi=1, et
Pi tout le reste de chargement égale à zéro (0). C’est donc
le diagramme des moments due à une charge
concentrée unitaire Pi=1 appliquée au point (i).

Le théorème de CASTIGLIANO se réduit à :

l i : Déplacement Généralisé (fi, i)


W **

M ( x).M ( x)
i   .dx
Pi 0
E.I Pi : Charge Généralisée (Fi, Mi)
l
W

M ( x).M ( x)
fi   .dx
Fi 0
E.I
l (Les intégrales de Maxwell-Mohr)
W

M ( x).M ( x)
i   .dx
M i 0
E.I
-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
Les intégrales de Maxwell-Mohr ont l’avantage de
permettre le calcul des déformations sans le calcul
préalable de l’énergie (W).

 l l l
M t .M t 
l

   
M .M N .N T .T
Dans le cas général:  i  .dx  .dx   .dx  .dx 
 0
E.I 0
E. A 0
G. A 0
G.I p 

7- CALACUL DES INTEGRALES FORMÉES PAR LE PRODUIT DE DEUX


FONCTIONS (Méthode de VERESCHEAGUINE)

On remarque que M(x) est toujours linéaire.

Les diagrammes représentants ces deux fonctions vont toujours être :

- Quelconques pour M(x)


- Linéaires pour M(x)
-Méthodes Énergétiques

l
Dr. M. TOUATI

M .M
.dx ? Supposons EI=constant
E.I dA=M.dx
0 A

 x.dA M(x)
xG   xG . A  x.dA
 dA M

G

On a: dA  M .dx et: M  x . tg


x
l l dx xG
x

 
M .M 1 1
.dx  x. tg .dA  . tg . xG . A 0 L

0
E.I E.I 0
E.I
M(x)
YG x

YG
l
** M

0 E.I .dx  E.I A . YG 


M .M 1  x
xG

0 L
-Méthodes Énergétiques

Remarques: Dr. M. TOUATI


A1
A2
 G1
M(x)
 G2
  M .M .dx   A1.YG1  A2 .YG 2

M(x) YG1 YG2

A1

M(x)  G1  G2
A2
  M .M .dx  A1.YG1  A2 .YG 2
YG1 YG2
M(x)
-Méthodes Énergétiques

8- Application des intégrales de Maxwell-Mohr pour Dr. M. TOUATI


calcul des déplacements (poutres isostatiques)
q
EI =Constant, rotation de B, B=?
A B

1- On trace le diagramme des moments L


fléchissant M(x) dû au chargement extérieur.

2- Le chargement extérieur supprimé (poutre Etat 0


nue). On applique au point i une charge
unitaire dans la direction de déplacement M(x)
voulu (point B, rotation, mB=1) et on trace le qL2/8 m=1
diagramme des moments M(x)

3- Le déplacement sera obtenu, moyennant Etat 1


les tableaux de Mohr, par le produit des 1
graphes état (0) et (1), soit: M*M M(x)
-Méthodes Énergétiques

Dr. M. TOUATI
l
M .M
B   .dx q
0 E.I
A B
 B  M ( x)  M ( x) L

Etat 0
Tb de Mohr :
M(x)
qL2/8
 B   M .
1 l
M  m=1
3 E.I
Etat
1  q.l  l 2 3 1
B    . 1  q.l
1
3  8  E.I 24.EI M(x)

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