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Jules MARCOUX
B.A., B.Sc. App. (Laval), M.A., Ph.D. (Toronto)
Professeur au Collège militaire royal de Saint-Jean
Saint-Jean. Québec.
Les c h a p i t r e s 1 2 e t 13 p o r t e n t s u r l a g r a v i t a t i o n e t l e mouve-
ment p é r i o d i q u e . I l s complètent un cours r é g u l i e r de mécanique.
Nous avons essayé de t r a i t e r de l a g r a v i t a t i o n de l a façon l a p l u s
i n t é r e s s a n t e p o s s i b l e , sachant que ce s u j e t c a p t i v e l ' é t u d i a n t . A
l a f i n du c h a p i t r e , nous donnons un b r e f aperçu de l a l o i de l a moin-
d r e a c t i o n a f i n d ' é l a r g i r un peu l e s h o r i z o n s des é t u d i a n t s l e s p l u s
brillants.
S a i n t - J e a n 1976 Les a u t e u r s
INTRODUCTION
!.l Introduction
!. 2 Notion de force
!. 3 Equilibre de translation - Définition
!.4 Diagramme de forces sur un corps en équilibre
!.5 Statique des corps solides - Définitions
Corps solide Sloment d'une force Translation et
rotation
!.6 Equilibre de translation et de rotation d'un corps solide
!.7 Exemples d'équjlibre d'un corps solide
3.1 Introduction
3.2 Mouvement rectiligne. Définitions
Espace parcouru Déplacement Vitesse moyenne et
instantanée Accélération moyenne Accélération
instantanée
3.3 Mouvement rectiligne avec accélération constante
3.4 Dérivation des équations du mouvement par intégration
3.5 Mouvement d'un corps en chute libre
Introduction
Masse d'un corps - Définition
Force physique - Définition
Deuxième loi de Newton
Systèmes d'unités
Equations de dimensions et d'unités
Masse et poids
Mesure des masses et des poids
Applications de la deuxième loi de Newton
Troisième loi de Newton
5.1 Introduction
5.2 Forces constantes et équation du mouvement
5.3 Forces de frottement
5.4 Coefficient de frottement
5.5 Frottement dans un milieu visqueux
5.6 Autres forces variables
6.1 Introduction
6.2 Mouvement dans le plan
6.3 Mouvement d'un projectile
6.4 Trajectoire et portée d'un projectile
6.5 Mouvement circulaire d'une particule
6.6 Accélération d'un mouvement circulaire uniforme
.7 Accélération d'un mouvement c i r c u l a i r e a c c é l é r é
.8 Force c e n t r i p è t e
.9 Force c e n t r i p è t e e t i n c l i n a i s o n des chemins
.10 Vitesses r e l a t i v e s
HAPITRE 7 - LE TRAVAIL
.1 Introduction
.2 D é f i n i t i o n du t r a v a i l . Force c o n s t a n t e
.3 D é f i n i t i o n du t r a v a i l . Force v a r i a b l e
.4 Effetd'uneforcesuruncorps
.5 T r a v a i l f a i t p a r une f o r c e v a r i a b l e
.6 Puissance
Introduction
Champs de f o r c e
Forces conservatives e t d i s s i p a t i v e s
Energie p o t e n t i e l l e
Conservation de l ' é n e r g i e
Application du p r i n c i p e de l a conservation de l ' é n e r g i e
Forces conservatives
Application du p r i n c i p e de l a conservation de l ' é n e r g i e
Forces non c o n s e r v a t i v e s .
P o t e n t i e l , s u r f a c e s é q u i p o t e n t i e l l e s , p u i t s de p o t e n t i e l
.1 Introduction 167
.2 Impulsion e t q u a n t i t é de mouvement l i n é a i r e d'une p a r t i c u l e 167
.3 Conservation d e l a q u a n t i t é d e mouvement 169
.4 Collision élastique e t collision inélastique 173
.5 Paramètre d e choc e t s e c t i o n e f f i c a c e 180
9.6 Centre de masse d'un système de particules - Définition 181
9.7 Mouvement du centre de masse 184
9.8 Collision dans le système du centre de masse 187
9.9 Mouvement d'une fusée-engin 188
Introduction
Déplacement, vitesse et accélération angulaire
Mouvement de rotation avec accélération constante
Vitesse et accélération tangentielle
Moment d'une force par rapport à un axe
Deuxième loi de Newton appliquée à la rotation.
Moment d'inertie
Calcul de quelques moments d'inertie
Energie cinétique de rotation
Moment cinétique d'un solide en rotation autour
d'un axe fixe
11.1 Introduction
11.2 Mouvement de translation et de rotation d'un
corps solide
11.3 Moment d'une force par rapport à un point
11.4 Moment cinétique
11.5 Mouvement de précession. Toupie et gyroscope
CHAPITRE 12 - L A GRAVITATION
3.1 Introduction
3.2 Mouvement harmonique simple
3.3 Vitesse et accglération dans le MHS
3.4 Exemples de mouvements périodiques. Les pendules
3.5 Mouvement harmonique amorti
3.6 Mouvement harmonique amorti et entretenu
4.1 Introduction
4.2 La mécanique statistique
4.3 La mécanique des quanta ou mécanique ondulatoire
Introduction
Transformations de coordonnées et vitesses relatives
Transformations de Lorentz
La contraction des longueurs
La dilatation du temps
Applications
Transformations des vitesses
Variation de la masse avec la vitesse
Relation entre la masse et l'énergie
XIV
INDEX ALPHABETIQUE 3
INTRODUCTION
1.- Lorsqu'on affirme que la physique est une science exacte, ceci
n'implique pas que tous les résultats numériques ont une préci-
sion mathématique. En effet, on ne peut construire d'appareil
de mesure qui aurait une précision infinie, et toute mesure
physique est nécessairement entachée d'erreurs. De plus, dans
le plus simple des phénomènes que l'on doit étudier, par exem-
ple, un corps qui tombe en chute libre, il y a un grand nombre
de facteurs qui entrent en jeu: la résistance de l'air, l'at-
traction de la terre, la forme du corps, etc.; quelques-uns sont
peu connus et difficilement mesurables, d'autres sont mieux
connus. Pour obtenir des résultats pratiques, le physicien
doit se limiter aux aspects du phénomène qui sont mesurables
avec une certaine précision et il doit être capable d'évaluer
l'ordre de grandeur des quantités qu'il considère négligeables.
2.- La physique n'a pas encore dit le dernier mot sur n'importe le-
quel des phénomènes physiques, si simple soit-il. C'est sou-
vent une erreur de l'étudiant en physique de penser que cette
science peut fermer les livres sur un phénomène et proclamer
solennellement que l'on connaît tout sur le sujet. Il n'y a
aucun phénomène physique sur lequel on peut dire qu'il n'y a
plus de recherches à faire. Les développements de la physique
obligent souvent le physicien à revenir en arrière et à amélio-
rer l'interprétation qu'il a déjà donnée de certains phénomènes.
On a pensé longtemps que Newton avait élaboré une théorie
XVI
3.- Le domaine que l'on étudie en physique est très vaste; il com-
prend tous les phénomènes qui se passent dans la matière non vi-
vante. I l y a des physiciens qui étudient les galaxies, les
noyaux des atomes, les particules de l'espace, les verres opti-
ques, les transistors, les rayons X, l'intérieur de la terre,
les structures des molécules du cerveau, etc. Les physiciens
portent différents noms, ils peuvent s'appeler astronomes, chi-
mistes, électriciens, etc. mais ils ont tous le même idéal, la
connaissance de la nature. La physique est une science fonda-
mentale et elle constitue la base de toutes les sciences appli-
quées. Elle est à la matière inanimée ce que la biologie est à
la matière vivante. Au niveau de la structure moléculaire des
cellules, le biologiste rencontre le physicien. Il arrive que
le physicien, de par la nature même de son travail, s'attaque à
des problèmes qui ont préoccupé l'esprit des philosophes de
tous les temps. Des questions telles que: qu'est-ce que le
temps? qu'est-ce que l'univers? qu'est-ce que l'infini? qu1est-
ce qu'une force? viennent souvent hanter son esprit.
Les autres quantités physiques qui ne sont pas des quantités di-
rigées s'appellent quantités scalaires, comme la masse d'un corps,
la température d'un objet, l'énergie d'une particule etc.
-+
Considérons un vecteur A placé à un angle 8 par rapport à un axe
de référence x (Fig 1.10). On appelle Ax la composante du vecteur À
suivant l'axe x. On applique la définition du cosinus pour trouver
+
la grandeur de A%. En effet,
d'où
A
X
= A cos 8.
On procède de même pour la composante de 2 suivant l'axe y. On em-
ploie alors la définition du sinus,
Exemple 1.1
L'équation
Si l'on remplace les symboles par les valeurs absolues des vecteurs,
on obtient
3.0 + 4.0 = 7.0 unités.
A + (-Tt) = Tf
-+
Le vecteur résultant C a une grandeur égale à 1.0 unité et est di-
rigé dans le sens du vecteur affecté du signe négatif, soit le vecteur
+
B.
Lorsque les vecteurs ne sont pas parallèles, on doit trouver
leurs composantes suivant deux axes perpendiculaires et additionner
ces composantes suivant chaque axe, comme nous venons de le faire
pour des vecteurs parallèles
-+
Finalement, dans la figure 1.15(e) on a le vecteur unique R qui rem-
-+
place les trois vecteurs A, 3 et ? initiaux.
Exemple 1.2
-+
Dans ce problème il est plus pratique de choisir les vecteurs F2 et
-f
Fq comme axe y (Fig 1.16(b)). Il s'agit, dans l'étape suivante, de
calculer les composantes des vecteurs suivant les 2 axes. Pour évi-
ter toute confusion, il est préférable d'inscrire ces composantes
dans un tableau approprié.
Tableau 1.1
+-
n peut donc remplacer les 4 forces par deux forces R et fi placées
X Y
angle droit, ou par une seule force (Fig. 1.16(c)) 8 dont on calcule
a grandeur à l'aide de l'équation 1.5; soit
'oh 8 = 40'. La force résultante sur la voiture est donc une force
e 39.6 N qui forme un angle de 4 0 " avec l'axe x . Si on avait u t i -
isé la valeur négative de Rx, on aurait trouvé, tg 0 = - 0.84.
:e qui donne un angle de 140" par rapport à l'axe x positif. En effet,
In peut vérifier que tg 40" = - tg 140".
.6 Multiplication de vecteurs
+ +
et dont la direction est perpendiculaire au plan formé par A et B.
Le sens de ? est déterminé à l'aide de la loi du tire-bouchon. Cette
loi s'exprime de la façon suivante: Si l'on tourne le tire-bouchon
dans le même sens de rotation que e (de 2 à s), -+le sens de pénétra-
tion du tire-bouchon indique le sens du vecteur C (Fig 1.18). Il
+ +
est évident que si on change l'ordre des vecteurs A et 8, on change
aussi le sens du vecteur 3. Ainsi,
+ + -b
Problème 1
PROBL~MES
2.1 Introduction
Un objet placé sur une table est au repos, donc il est en état
d'équilibre et la résultante de toutes les forces qui agissent sur
lui est nulle. Dans ce cas, les deux principales forces sont l'at-
traction de la terre et la poussée de la table. Une automobile sta-
tionnée sur une pente est aussi en équilibre sous l'effet des forces
qui agissent sur elle. Ces forces sont: l'attraction de la terre,
la poussée du chemin et le frottement entre les pneus et la route.
On lance une bille sur un plancher de bois (surface rugueuse)
st on s'aperçoit qu'elle ne conserve pas sa vitesse initiale. Plus
slle roule sur le plancher, plus la vitesse diminue et finalement
elle devient nulle. Les forces qui ont causé l'arrêt sont des forces
ie frottement: une force entre la bille et le plancher et une autre
entre la bille et l'air ambiant. Si on pouvait éliminer complète-
nent ces forces, la bille garderait son mouvement indéfiniment, aussi
invraisemblable que celà puisse paraître.
Il esr évident que l'on ne peut vérifier expérimentalement de
Façon absolue la deuxième partie de la première loi de Newton. Des
sxpériences de plus en plus précises nous permettent cependant d'en
nontrer la validité. L'élève pourra observer au laboratoire qu'on
s'approche assez bien de cette condition idéale lorsqu'on fait dé-
?lacer des mobiles sur des coussins d'air.
La définition d'équilibre que nous venons de donner s'applique
Seulement aux particules. On donnera une définition plus générale
3u paragraphe de l'équilibre des corps rigides.
La première loi de Newton appliquée à une particule s'écrit
symboliquement de la façon suivante:
+
Résultante des forces = C F = 0. (2.1)
et CF = - P + N = O
Y Y
donc N = P
Y
C Fx = - T2 c o s + T l COS el = O
( 2 6)
Z F = - P + T2 s i n O2 + Tl sin el = O
Y
Pour el = 60°, 8 2 = 30' e t P = 100 N , on o b t i e n t l e s deux
équations suivantes:
Translation et rotation
Un corps s o l i d e e s t en é q u i l i b r e de t r a n s l a t i o n s ' i l e s t au
r e p o s , ou s ' i l s e déplace avec un mouvement r e c t i l i g n e uniforme.
Les c o n d i t i o n s s o n t l e s mêmes que dans l e c a s d'une p a r t i c u l e ,
soit:
11 e s t en é q u i l i b r e de r o t a t i o n s ' i l e s t au r e p o s , ou s ' i l t o u r -
ne avec un mouvement c i r c u l a i r e uniforme a u t o u r d ' u n axe. La condi-
t i o n d ' é q u i l i b r e , dans ce c a s , e s t que l e moment r é s u l t a n t des f o r -
c e s appliquées s u r l e c o r p s s o i t nul.
' blaxe de r o t a t i o n = 0.
-i
Le moment de F2 par rapport à O est négatif, il vaut:
- (F2 x bras de levier),
ou - (F2 x OB),
ou - (F2 x L/3).
+
Le moment de F1 par rapport à O est positif, il vaut:
+ (Fi x bras de levier),
+ (FI x z),
2
+ (Fi x -
3
L).
+.
Le moment de FJ (réaction du support) par rapport au point O est
nul parce que son bras de levier est nul. L'équation 2.11 devient:
On a u r a donc é q u i l i b r e de r o t a t i o n pour t o u t e s l e s v a l e u r s d e
FI e t F2 q u i s a t i s f o n t l ' é q u a t i o n 2.12.
Comme l a t i g e e s t a u s s i en é q u i l i b r e de t r a n s l a t i o n , l a somme d e s
f o r c e s s u i v a n t y e s t n u l l e ( i l n ' y a pas d e f o r c e s u i v a n t x). On
a donc:
C F = + F 3 - F 2 - F 1 = O
Y
OU Fg = F1 + F2. (2.13)
+
S i l e poids P de l a t i g e n ' e s t pas n é g a l i g e a b l e ( F i g . 2.171,
l ' é t u d i a n t p e u t v é r i f i e r que l ' é q u i l i b r e de r o t a t i o n s e r a r é a l i s é
s i on a :
F p = -P + 2 F1
2
D'après 2.13, on p e u t é c r i r e :
d ' o ù on t i r e :
F2 = 2 F i .
L
De même, p a r r a p p o r t à un p o i n t C s i t u é à - d e A , on a :
4
L 5 3
+FI 4
X - + ( F 1 + F 2 ) x n L - F 2 x - 4L = 0
d'où, F2 = 2 F I .
On a donc é q u i l i b r e d e r o t a t i o n p a r r a p p o r t à n ' i m p o r t e q u e l
p o i n t d e l a t i g e quand F 2 = 2Fi.
Exemple 2.2 Forces non parallèles
La f i g u r e 2 . 1 8 ( b ) r e p r é s e n t e l e diagramme d e t o u t e s l e s forces
appliquées s u r l a t i g e . On a :
1) l a f o r c e d e 100 N a - p l i q u é e a u p o i n t D ,
+
2) l a t e n s i o n T dans l a corde d i r i g é e nécessairement dans l a d i r e c -
t i o n de l a c o r d e ,
-+
3) l a poussée h o r i z o n t a l e F du mur s u r l a t i g e e n B , ( S i on e n l e -
X
v a i t l e mur, il f a u d r a i t t i r e r d a n s l e s e n s de F pour m a i n t e n i r
l a t i g e en p l a c e ) ,
-+
4) l a poussée F v e r t i c a l e du mur s u r l a t i g e en B . (Encore i c i ,
Y
s i on e n l è v e l e mur, il f a u t t i r e r v e r s l e b a s p o u r m a i n t e n i r
l a t i g e en p l a n c e ) .
Les b r a s de l e v i e r p o u r l e s f o r c e s T e t F s o n t n u l s , p u i s q u e l a li-
X
gne d ' a c t i o n d e c e s f o r c e s p a s s e a u p o i n t C . On o b t i e n t l a v a l e u r de
F de l a d e r n i è r e é q u a t i o n . En e f f e t :
Y
-100 + 2.0 F = O
Y
En p l a ç a n t c e t t e v a l e u r de FT, d a n s l a deuxième é q u a t i o n , on t r o u v e
que T v a u t 2 1 2 N . E n f i n , à l ' a i d e d e l a p r e m i è r e é q u a t i o n , on t r o u -
ve que F v a u t 1 5 0 N.
X
La r é a c t i o n t o t a l e e n B ( F i g . 2 . 1 9 ) e s t :
F = m
X Y
= 41.502 + 502
= 157 N.
F
L ' a n g l e 0 e s t donnée p a r l a r e l a t i o n t g 8 = .(-et v a u t 18.3'.
Ex
-+ -+ +
L ' é t u d i a n t p e u t v é r i f i e r avec c e s v a l e u r s de T , F et F
X Y que l a som-
me a l g é b r i q u e d e s mon'ents p a r r a p p o r t à n ' i m p o r t e q u e l p o i n t d e l a
t i g e e s t nulle.
roblème 2
ROBLEMES
Tracer le diagramme de toutes les forces qui agissent sur
une automobile stationnée sur une pente.
Un bloc de 36 N est au repos sur un plan incliné qui forme un
angle de 37' avec l'horizontale. Calculer; a) la force
normale au plan, b) la composante du poids parallèle au
plan, c) la force de frottement.
Une force horizontale de 15 N tient en équilibre un bloc
placé sur un plan poli (frottement négligeable). L'angle
que fait le plan avec l'horizontale est de 30" (Fig. 2.20).
a) Quel est le poids du ~Joc? b) Quelle la valeur de la
L, ,L'
.
normale au plan?.;,,
Calculer la tension dans chacun des cables illustrés dans
les montages de la figure 2.21. Le poids est de 80 N.
Un poids de 100 N est suspendu au moyen d'une tige de
poids négligeable et d'un cable, comme on l'indique dans
la figure 2 . 2 2 . Calculer: a) la tension dans le cable et
b) la compression dans la poutre. Quelle sont les réactions
horizontales et verticales aux points A et B?
Une tige sans poids, de longueur L cm, est supportée en un
point O. A chaque bout on suspend 2 poids de 100 et 160 N
(Fig. 2.23) et on observe que la tige est en équilibre. A
quelle distance du point A doit on placer le support O?
Quelle est la réaction au point O? Est-elle vers le haut
ou vers le bas?
Une tige uniforme de 6.0 m de longueur pèse 20 N . Elle
est tenue en position horizontale à l'aide de 2 poids, soit
30 N et 50 N (Fig. 2.24). Quelle est la position du sup-
port C par rapport au point A? Quelle est la réaction du
support en C?
Une tige de 40 N est tenue en position horizontale au moyen
d'une corde et d'une poulie (Fig. 2.25). La tige peut pivo-
ter autour d'un axe fixe en O. Quelle est la valeur du
poids P qui conserve ce système en équilibre? Quelle est
la réaction horizontale en O?
26 Problème 2
Problème 2
2.9 Un p o i d s d e 100
t r e dans f i g u r e 2.26. Le p o i d s d e l a t i g e e s t d e 25
s o n c e n t r e de g r a v i t é e s t à s o n c e n t r e éométrique. Ca
c u l e r l a t e n s i o n T dans l e c a b l e CB e t es réactions h o r i -
z o n t a l e e t v e r t i c a l e du mur, a u p o i n t A
2 . 1 1 Q u e l l e s s o n t l e s r é a c t i o n s h o r i z o n a l e s dans l e s c h a r n i è r e s
A e t B de l a p o r t e i l l u s t r é e dans a f i g u r e 2.28? La p o r t e
p è s e 30
d.
2.12 On t i r e un b l o c de p i e r r e d e 200 N avec une f o r c e P de
120 N ( F i g . 2 . 2 9 ) . 4 quelle hauteur h doit-on appliquer
l a f o r c e pour que l a normale e n A s o i t n u l l e ? (Au moment
où l e b l o c commence à s e l e v e r en A)
2 . 1 3 Une t i g e d e b o i s d e 5 . 0 m e s t montée de f a ç o n à s o u t e n i r un
p o i d s d e 100 Y. La t i g e p è s e 30 N ( F i g . 2 . 3 0 ) . Quelle
e s t l a t e n s i o n T dans l a c o r d e ?
CINÉMA TIQUE
CHAPITRE 3
3.1 l ntroduction
-
A B + K + m
Exemple 3.1
Vitesse moyenne
v = . déplacement
intervalle de temps écoulé
La v i t e s s e moyenne e s t un v e c t e u r e t e l l e e s t d é f i n i e à l ' a i d e
du v e c t e u r déplacement e t non pas à l ' a i d e de l ' e s p a c e parcouru. Re-
marquons que c e t t e d é f i n i t i o n de l a v i t e s s e moyenne e s t une d é f i n i -
t i o n physique e t q u ' e l l e ne correspond pas à l a n o t i o n h a b i t u e l l e
que nous nous f a i s o n s de l a v i t e s s e moyenne. A i n s i , un voyageur
prend 6 heures pour f a i r e l e t r a j e t de Montréal à Québec, avec r e t o u r
à Montréal, a une v i t e s s e moyenne n u l l e , puisque d ' a p r è s l ' é q u a t i o n
+- +-
3 . 1 l e p o i n t d e d é p a r t e s t l e même que l e p o i n t d ' a r r i v é (x2 - x l = 0 ) .
La n o t i o n p l u s é l é m e n t a i r e de l a v i t e s s e moyenne, qui ne t i e n t pas
compte de l a n a t u r e v e c t o r i e l l e de l a v i t e s s e , d o n n e r a i t
240 k m 240 km = 80 km/h comme v i t e s s e moyenne.
+
6.0 h
Exemple 3.2
i -
X = Vt.
Vitesse ,instantanée
S i , au l i e u de c a l c u l e r l a v i t e s s e moyenne pour un p o i n t en B , on
diminue l ' e s p a c e e n t r e x l e t x2, l ' i n t e r v a l l e d e temps va diminuer
proportionnellement e t l a v i t e s s e moyenne c a l c u l é e va s e rapprocher
de l a v i t e s s e r é e l l e en A . S i on diminue l ' i n t e r v a l l e de temps
AX
(At + O ) , ax diminue a u s s i e t l e r a p p o r t -
At
tend v e r s une v a l e u r
limite; c e t t e valeur limite s'appelle l a v i t e s s e instantanée e t
s'exprime de l a façon s u i v a n t e :
Déplacement temps
X t
(cm) (SI
0.O 0.0
2.0 1.O
8.0 2.0
18 3.0
Tableau 3.2
X2 = 2t;
~
2.0 8.0 3.0 (a) 18.0
2.0 1 8.0 1 2.5 1 (b) 12.5 1
2.0
2.0 1 8.0
8.0 2 . 0 1
2.1 (c) 8.82
(d18.0802
n à b v = 2.5 - 2.0
n à c
-
v =
8'82 - = 8.2 cm/s
2.1 - 2.0
- 8'0802 - 8'0 = 8-02 cm/s
n à d v = 2.01 - 2.0
-
n à e v = 8'00801 - 8'0 = 8.001 cm/s
2.001 - 2.0
AX
On voit par cet exemple que lorsque At + O le rapport at, qui est
la vitesse moyenne, tend vers une valeur limite égale à 8.0 cm/s.
Cette valeur limite est la vitesse instantanée à t = 2.0s.
Ainsi, 5
nx
En mathématiques, l'expression lim -quand At + O est la dérivée
At
de x par rapport à la variable indépendante t. La vitesse peut
donc s'écrire:
Le procédé de dérivation d'une fonction remplace tous les calculs
AX quand At
que nous avons faits pour trouver la limite du rapport -
At
tend vers zéro.
Pour une fonction comme x = 2t2, la dérivée vaut
dx
- = 4t = v.
dt inst .
Pour t = 2.0s, on trouve que v = 8.0 cm/s; ce qui vérifie bien
inst
les calculs faits plus haut et indique en plus que la vitesse est
une fonction linéaire du temps.
Accélération moyenne
(3.8)
Si v2 > VI, il y a augmentation de vitesse du point A au point B
+
-
(a est positif) si v2 < vl, il y a diminution de vitesse ou décélé-
+
ration (a
est négatif). Remarquons que dans l'équation 3.8 on cal-
cule l'accélération en faisant une soustraction de vecteurs, mais
comme nous étudions présentement le mouvement rectiligne, l'opéra-
tion consiste à soustraire les grandeurs (valeur absolue) de vecteurs.
Appliquée au mouvement à deux dimensions, l'opération indiquée par
l'équation 3.6 doit se faire suivant toutes les règles de l'algèbre
vectorielle. Nous y reviendrons au chapitre 4.
Exemple 3.3
Accélération instantanée
a = lim
At&
-
A;
At
Exemple 3.4
v = 4.0 + 12t,
et l'accélération est constante et elle vaut 12 rn/s2 , ce qui
donne :
à t = 0.0 s, v = 4.0 + O = 4.0 m/s a = 12 m/s2
t = 2.0 s, v = 4.0 + 24 = 28 rn/s a = 12 m/s2
t = 10 s, v = 4.0 + 120 = 124 m/s a = 12 m/s2.
Dans les transformations qui vont suivre, nous allons utiliser les
grandeurs numériques des vecteurs, puisque ceux-ci sont tous coliné-
+ +. +
aires. Par convention, on pose que les valeurs de x, v et a seront
positives si elles sont dans le sens positif de l'axe x , et négatives
dans le sens inverse. L'équation 3.10 s'écrit (Fig. 3.il (a)):
(5 11)
v - v
a = -
t - O
O
-
temps t initiale + de vitesse.
=l
On intègre les deux membres de cette équation:
Idv a dt;
après l'intégration, on obtient:
(3.17)
v = at + A ,
(a, étant une constante, n'est pas affecté par le procédé d1intégra-
tion). La constante A est déterminée par les conditions initiales
du mouvement. Si à t = O, la vitesse n'est pas nulle mais vaut vo,
la constante A devient vO' on a:
v = vO + at.
On a déjà défini comme étant égale à la dérivée du déplacement par
rapport au temps. On peut donc poser:
ou
dx = vO dt + at dt.
On procède de la même façon que ci-haut, c'est-à-dire
Q u e l l e e s t son a c c é l é r a t i o n ?
On c a l c u l e l ' a c c é l é r a t i o n au moyer a e I ' i p u a t i o n 3.12
V = v + at,
30 m/s = 1 0 m / s + 10 a ,
a = 2.0 m / s 2 .
On p o u r r a i t t o u t simplement d i r e , s a n s t r o ~s e p r é o c c u p e r
d e l a f o r m u l e , q u ' i l y a une a u p e c r a t i c n de v i t e s s e d e
20 m / s e n 10 s , conc 2.0 m / s e n 1.0 s , ou 2.0 m / s 2 .
La v i t e s s e moyenne e s t -
+ 30 -
2
20 m/s e t 11 a voyagé
p e n d a n t 10 s , donc l a d i s t a n c e p a r c o J r J e esT:
Q u e l l e v i t e s s e a u r a - t - i l ap&s 30 s ?
v = v + at,
= 1 0 m / s +(2.0 m / s 2 x 30
= 70 m / s .
A q u e l l e d i s t a n c e du p o i n t A e s t - i l p a r t i ?
On p e u t r é p o n d r e à c e t t e q u e s t i o n en u t i l i s a n t l ' é q u a t i o n
3.15. La v i t e s s e i n i t i a l e e s t n u l l e , l a v i t e s s e v v a u t
1 0 m / s e t 1 ' a c c é l é r a t i o n v a u t 2.C r / s 2 .
e) Depuis combien de temps e s t - i l p a r t i ?
O + 10
Il a f a i t 25 m à une v i t e s s e moyenne de - 2
= 5.0 m/s.
On é c r i t l ' é q u a t i o n :
-
X = V t,
25 m = 5 . 0 m/s x t
d'où t = 5.0 S.
On F e u t a u s s i t r o u v e r c e r é s u l t a t a u moyen de l ' é q u a t i o n
3.16, En e f f e t ,
1
x = v ot + - 2a t 2
Exemple 3.6
Un m o b i l e p a s s e au p o i n t A à une v i t e s s e de 24 r / s . 1 E secondes
a p r è s on o b s e r v e q u ' i l r e p a s s e zu p o i n t A à une v i t e s s e en s e n s i n -
v e r s e de - 24 mls. ~ ' a c c é l é ? ~ t l n ens t c o n s t a n t e . (Fig. 3 . 1 4 ) .
a) ~ u s ~ u ' o eÙs t - i l a l l é ?
I l e s t é v i d e n t que l e m o b i l e s ' e s t r e n d u j u s q u l à un p o i n t
B , i l s ' e s t a r r ê t é , p u i s il e s t r e v e n u . L'accélératicn
é t m t c o n s t a n t e , s o v i t e s s e a p a s s é de 24 m / s 2 3 r/s
en 8 . 0 ; de même e n r e v e n a n t , l a v i t e s s e a p a s s é de O m / s
à 2- T/S a u s s i e n E.C s e c n - ? e s . L'accé1érat;o- e s t donc
de 3 . C m / s 2 e t e s t a i r i g é z -?ers l a gauche s n L t - 3 . 9 m / s 2
C o r n a i r s a ~ tla v i t e s s e l ~ i t i a l e(24 m / s e t ;a vitesse
f i n a l e en B ( O m / s ) , on c a ~ c , l e l a v i t e s s e mo:Tenne:
et on obtient:
x = 24 t - 1.5 t2.
Exemple 3.7
y = y. + vot - -12 g t 2 .
On f a i t v = 0 , Y = 0 , Y, = + 100 m. L'équation devient
D'où l ' o n t i r e :
t = 4.5 S .
celle-ci s 'écrit :
= 8 0 . 4 m.
L a v i t e s s e i n i t i a l e de l ' o b j e t e s t n u l l e . Après 2.0 secondes s a
v i t e s s e e s t donnée p a r l ' é q u a t i o n 3 . 1 9 .
= -19.8 m/s.
E l l e e s t d i r i g é e v e r s Je b a s , d ' o u l e s i g n e n é g a t i f .
Exemple 3.8
On l a n c e une b a l l e v e r t i c a l e m e n t v e r s l e h a u t . La b a l l e r e v i e n t
a u s o l 8 s e c o n d e s a p r è s son d é p a r t . A q u e l l e h a u t e u r e s t - e l l e montée?
y, = 78.4 m.
On t r o u v e l a v i t e s s e i n i t i a l e e n p o s a n t l ' é q u a t i o n de l a v i t e s s e
p o u r l a montée, s o i t :
v = v - gt
O = v - g t
d'où
On p e u t c a l c u l e r v d i r e c t e m e n t de l ' é q u a t i o n 3 . 2 0 .
On s a i t q u ' a p r è s 8 . 0 s l a b a l l e e s t r e v e n u e à s a p o s i t i o n i n i t i a l e
y = y, = O . On p e u t donc é c r i r e :
1
y = y o + vO t - -2g t 2
d'os l ' o n t i r e :
v = 3 9 . 2 m/s.
a) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e i n i t i a l e d e l a b a l l e en O ?
On c a l c u l e c e t t e v i t e s s e à l ' a i d e d e l ' é q u a t i o n 3 . 2 1
v2 = vC - 2g ( y - Yo).
En e f f e t , d a n s c e t t e é q u a t i o n , y e s t l a h a u t e u r où v e s t n u l .
y O e s t 1.a p o s i t i o n de d é p a r t , donc O p i . Ceci donne:
c = v2 - 2g x (100 - O) p i ,
v2 = 2 x 32 p i / s 2 x 1 0 0 p i ,
O
b) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e de l a b a l l e au morent où e l l e t o u c h e
l e t o i t de l ' é d i f i c e e n r e t o m b a n t ?
On u t i l i s e l z mgme é q u a t i o n 3 . 2 1 d a n s l a q u e l l e on pose
y = 60 p i , y. = O, v = 80 p i / s . Ce q u ' o n é c r i t :
La s o l u t i o n a v e c un s i g n e p o s i t i f e s t l a v i t e s s e à l a montée
( v i s - à - v i s l e p o i n t B), e t 1.a sol.ution a v e c un s i g n e n é g a t i f
e s t l a v i t e s s e à l a descente, c'est-à-dire a u moment où l a
b a l l e touche l e t o i t .
Problème 3
Calculer:
a) l ' a c c é l é r a t i o n de l'automobile.
b) A quelle distance, vers l ' a r r i è r e , l'automobile
é t a i t - e l l e au repos?
c) Dans q u e l temps a - t - e l l e p a r c o u r u l e s 100 m?
d) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e moyenne p o u r p a r c o u r i r c e s 100 m?
a) l a d i s t a n c e e n t r e l e t o i t e t l e sommet de l a t r a j e c t o i r e
( r e c t i l i g n e ) de l ' o b j e t ;
b) l e temps d e v o l d e l ' o b j e t (du d é p a r t au moment ou i l
touche l e s o l )
c) l a v i t e s s e d e l ' o b j e t à l ' i n s t a n t où i l f r a p p e l e s o l .
x - g/2)2
= (h -,- , au dessus de l a f e n ê t r e .
Problème 3
4.1 Introduction
La d e s c r i p t i o n du montage e s t à l a f i g u r e 4 . 1 ( a ) . La f i g u r e
r e p r é s e n t e 2 c h a r i o t s r e l i é s p a r un r e s s o r t comprimé R muni d ' u n
mécanisme de déclenchement D . Tout f r o t t e m e n t ( s u r l e p l a n P , dans
l e s e s s i e u x , ou q u i p r o v i e n t de l a r é s i s t a n c e de l ' a i r ) e s t c o n s i -
d é r é comme n é g l i g e a b l e . Au déclenchement, l e s deux c h a r i o t s s ' e n
vont dans d e s s e n s opposés e t a c c é l è r e n t a u s s i longtemps que l e
r e s s o r t a g i t s u r eux, de A à B . Pour l e s d i s t a n c e s au d e l à d e B1
e t B 2 , l a v i t e s s e e s t constante. (Fig. 4 . 1 ( b ) ) . Les c h a r i o t s p a r -
t e n t donc avec une v i t e s s e n u l l e en Al e t A2 e t a r r i v e n t en B1 e t
B 2 avec d e s v i t e s s e s non n u l l e s , i l s s o n t donc a c c é l é r é s . I l est
p o s s i b l e (mais d i f f i c i l e de l e f a i r e avec p r é c i s i o n ) de c a l c u l e r l e s
a c c é l é r a t i o n s d e s deux c h a r i o t s . Posons que l ' a c c é l é r a t i o n du cha-
r i o t (1) e s t a l e t c e l l e du c h a r i o t ( 2 ) , a 2 .
On d é f i n i t que l e r a p p o r t d e s a c c é l é r a t i o n s a l e t a2 e s t é g a l
au r a p p o r t i n v e r s e d e deux q u a n t i t é s m l e t m2 a p p e l é e s masse d e s
chariots c'est-à-dire
L'équation 4.2 est l'équation de définition de la masse. Notons
que si l'on change de ressort, le rapport des nouvelles accélérations
ai et a4 demeure le même. On peut écrire
m. m a
étalonx étalon
=
inconnue
a inconnue
Cette expérience peut se répéter partout dans l'univers, aussi bien
sur la terre que sur la lune ou dans les espaces interplanétaires;
il y a une restriction cependant, c'est que le système de référence
dans lequel on mesure l'accélération ne soit pas accéléré, mais soit
au repos ou se déplace à vitesse constante par rapport à un autre
système (système de référence galiléen). Au point de vue pratique
cependant, cette expérience n'est pas réalisable et les physiciens
utilisent toutes sortes d'autres montages (balance, plan incliné,
dynamomètre, machine d'Atwood) pour déterminer avec précision la
masse des corps.
F = ma,
d'où
Exemple 4.1
= 9.80 N.
Près de la surface de la lune, si on laisse tomber un corps en chute
libre, il descend avec une accélération de 1.67 m/s2. Le poids dans
ce cas devient:
P = 1.0 kg x 1.67 m/s2
= 1.67 N.
On n o t e l a p o s i t i o n du p o i n t e u r T. I l e s t é v i d e n t que pour c a l i b r e r
l e dynamomètre on d o i t c o n n a i t r e l a v a l e u r de "g" avec p r é c i s i o n , à
l ' e n d r o i t de l'expérience. On c o n t i n u e l a g r a d u a t i o n d e l ' é c h e l l e
en c h o i s i s s a n t d e s masses a p p r o p r i é e s .
Les q u a t r e s exemples q u i s u i v e n t s o n t d e s a p p l i c a t i o n s d i r e c t e s
de l a deuxième l o i .
Exemple 4.2
-f
On a p p l i q u e une f o r c e F à deux b l o c s de masse 2 . 0 kg e t 1 . 0 kg
r e l i é s p a r une c o r d e . Les b l o c s peuvent s e d é p l a c e r s u r une t a b l e
polie (frottement négligeable). Q u e l l e f o r c e va p r o d u i r e une a c c é l é -
r a t i o n d e 2 . 0 m / s 2 e t q u e l l e e s t l a t e n s i o n dans l a c o r d e . ( F i g . 4 . 5 )
Les f o r c e s q u i a g i s s e n t s u r l e s b l o c s s o n t i n d i q u é e s dans l a f i g u r e
4 . 6 Les f o r c e s a p p l i q u é e s s u i v a n t y n ' a f f e c t e n t p a s l e mouvement
+
p u i s q u ' i l n ' y a pas de f r o t t e m e n t . S u i v a n t x , on a l e s f o r c e s F e t
l a t e n s i o n dans l a c o r d e q u i s o n t a p p l i q u é e s s u r l e p r e m i e r b l o c .
On s u b s t i t u e c e t t e v a l e u r d a n s l a p r e m i è r e é q u a t i o n e t on t r o u v e :
On p o u r r a i t t r o u v e r l a f o r c e F d i r e c t e m e n t , s a n s a v o i r à c a l c u l e r
l a tension T. En e f f e t , l a f o r c e F donne à une masse t o t a l e d e
( 1 .O + 2 .O) kg une a c c é l é r a t i o n de 2 .O m / s 2 , q u e l l e que s o i t l a
d i s p o s i t i o n d e s m a s s e s , q u t e l l e s s o i e n t une d e r r i è r e l ' a u t r e ou
une a u - d e s s u s d e l ' a u t r e .
On p e u t donc é c r i r e :
F = (ml + m2) a
= 3 . 0 kg x 2.0 m/s2 = 6.0 N
Exemple 4.3
a) Q u e l e s t l e p o i d s , i n d i q u é p a r l a b a l a n c e quand l ' a s c e n s e u r
e s t au repos. ( ~ i g .4 . 7 )
Au r e p o s , l a p o u s s é e du p l a n c h e r ou d e l a b a l a n c e s u r l'homme
e s t é g a l e au p o i d s d e l'homme. Donc, on a :
c) Q u e l l e s e r a l a l e c t u r e s u r l a b a l a n c e l o r s q u e l'homme d e s -
cend a v e c une a c c é l é r a t i o n d e 1 . 5 x/s2?
Dans c e c a s , on p e u t d i r e que l a f o r c e v e r s l e b a s e s t p l u s g r a n -
de que l a f o r c e v e r s l e h a u t . On é c r i t :
Exemple 4.4
-+
Les s e u l e s f o r c e s q u i a g i s s e n t s u r l e b l o c s o n t : l a normale N
mg.
2
( p o u s s é e du p l a n ) e t son p o i d s S u r un p l a n h o r i z o n t a l , l a n o r -
male s e r a i t é g a l e a u p o i d s . S u r un p l a n i n c l i n é , s e u l e une composan-
t e du p o i d s e s t p e r p e n d i c u l a i r e a u p l a n , e l l e v a u t mg c o s 8. L'autre
composante, mg s i n 8 , e s t p a r a l l è l e a u p l a n e t e l l e e s t l a s e u l e f o r -
c e q u i p u i s s e p r o d u i r e une a c c é l é r a t i o n . Pour s i m p l i f i e r , on p l a c e
l ' a x e de r é f é r e n c e x s u i v a n t l a d i r e c t i o n du p l a n . La deuxième l o i
s'écrit:
C F = m a
X 9
mg s i n û = m a
X Y
a = g s i n û .
X
Pour û = 0' on a a = O ; on e s t s u r an p l a n h o r i z o c t a l e t l e b l o c
X
r e s t e au r e p o s . Pour 0 = 9 0 ° , on a a = g ; dans c e c a s , l e bloc
tombe e n c h u t e l i b r e .
Exemple 4.5
Du p o i n t de vue s t a t i q u e , c e p r i n c i p e s i g n i f i e t o u t simplement
q u ' u n e f o r c e ne p e u t p a s e x i s t e r t o u t e s e u l e : l e s forces n'exis-
t e n t qu'en p a i r e s . Que l ' é t u d i a n t e s s a i e d e s ' i m a g i n e r c e que p e u t
être une force toute seule. Les cas les plus évidents de paires de
forces sont les cas où on a attraction ou répulsion entre les objets.
Ainsi, la force entre deux charges électriques q i et q;. La force
que q i exerce sur q2 est la même que celle que q 2 exerce sur qi. On
pourrait dire la même chose pour les forces entre les masses gravita-
tionnelles.
Etudions soigneusement t o u t e s l e s f o r c e s q u i a g i s s e n t s u r l e
c h a r i o t ( F i g . 4 . 1 1 ) . Ce sont seulement ces f o r c e s q u i vont d é t e r -
miner son mouvement. Dans l a f i g u r e , on a omis de t r a c e r l e p o i d s
e t l a normale pour s i m p l i f i e r l e d e s s i n . Au p o i n t A , on a :
+
appliquée s u r l e c h a r i o t , c ' e s t l a f o r c e de t r a c t i o n .
FA,
4
appliquée s u r l a c o r d e , c ' e s t l a r é a c t i o n a F
Fi, A'
Au p o i n t B on a :
--+
FB, appliquée s u r l e c h a r i o t , c ' e s t l a poussée du chemin s u r
l e c h a r i o t ( f o r c e de f r o t t e m e n t ) ,
-+
appliquée s u r l e chemin, c ' e s t l a poussée du c h a r i o t s u r
Fi,
l e chemin.
B
sont appliquées s u r l e
chariot. Donc r i F
3
A
= F
3
B
i l n ' y a pas de mouvement, e t s i $>%
+ +
i l y a a c c é l é r a t i o n du c h a r i o t . Les a u t r e s f o r c e s F ' e t F ' s o n t
A B
appliquées a i l l e u r s .
Montrer a u s s i que l a t e n s i o n d a n s l a c o r d e e s t
a) Expliquer l a d i f f é r e n c e de poids.
b) Calculer l ' a c c é l é r a t i o n de l ' a s c e n s e u r .
c) E s t - c e que l e p a s s a g e r " r e s s e n t " quelque chose d a n s
l ' a s c e n s e u r en mouvement?
d) Quel s e r a i t l e p o i d s du b l o c s i l ' a s c e n s e u r d e s c e n d a i t
a v e c une a c c é l é r a t i o n d e 1 . 0 m/s2?
e) Quel s e r a i t l e p o i d s du b l o c s i l ' a s c e n s e u r d e s c e n d a i t
à v i t e s s e constante?
f) Q u e l l e e s t l a masse du b l o c quand l a b a l a n c e i n d i q u e
que son p o i d s e s t d e 300 N?
b) C a l c u l e r l a t e n s i o n T e t l ' a c c é l é r a t i o n du système
quand F = 170 K.
Problème 4
4 . 1 4 On c a l i b r e l ' a p p a r e i l du problème p r é c é d e n t de t e l l e s o r t e
q u ' u n e d i v i s i o n de l ' é c h e l l e c o r r e s p o n d à une a c c é l é r a t i o n
d e 0.10 m / s 2 . Q u e l l e d i s t a n c e a p a r c o u r u l e sous-marin
dans l a p r e m i è r e p a r t i e du prcblème?
4 . 1 5 Une a u t c a o b i l e f i l a n t à 50 km/h e n t r e en c c l l i s i o n a v e c
un mur d e ciment r i g i d e . Durant l a c o l l i s i o n , l e d e v a n t
d e l ' a u t o m o b i l e s ' é c r a s e s u r une d i s t a n c e de 1 . 0 m .
a) Q u e l l e e s t l ' a c c é l é r a t i o n de l ' a u t o ~ o b i l e ?
b) A combien d e "pt' l e c o n d u c t e u r s e r a - t - i l exposé?
c) Le c o n d u c t e u r de 7 0 kg e s t r e t e n u en p l a c e a u moyen
d ' u n e c e i n t u r e de s é c u r i t é : Quelle d o i t ê t r e l a ten-
s i o n minimum que d o i t s u p p o r t e r c e t t e c e i n t u r e ?
4 . 1 7 Un b l o c d e 40 l b e s t r e l i é à un a u t r e b l o c de 20 l b p a r
une c o r d e . Les deux b l o c s s o n t places s u r un p l a n i n c l i n é
p o l i formant un a n g l e de 37' a v e c l ' h o r i z o n t a l e . ( F i g . 4.18)
Q u e l l e e s t l ' a c c é l é r a t i o n du système e t l a t e n s i o n d a n s l a
corde?
Problème 4
5.1 l ntroduction
F
OU encore a = -
m = Constante.
De c e t t e é q u a t i o n , on p e u t d é d u i r e l ' é q u a t i o n du mouvement de l a p a r -
t i c u l e de deux façons: 1) en i n t é g r a n t l ' é q u a t i o n comme on l ' a vu à
l a s e c t i o n 3 . 4 ou, 2) en u t i l i s a n t directement l ' é q u a t i o n 3.16 q u i
e s t l ' é q u a t i o n du mouvement d'une p a r t i c u l e l o r s q u e l ' a c c é l é r a t i o n
e s t constante. Afin d e pouvoir é l a b o r e r c e t t e é q u a t i o n , on d o i t ob-
t e n i r p l u s de renseignements s u r l e mouvement; c e s renseignements
s o n t i n c l u s dans l e s c o n d i t i o n s i n i t i a l e s du mouvement. L'exemple
s u i v a n t i l l u s t r e b i e n l e procédé à s u i v r e .
Exemple 5.1
Lorsque l a f o r c e e s t v a r i a b l e , l ' a c c é l é r a t i o n e s t a u s s i v a r i a b l e
e t on ne peut pas u t i l i s e r l ' é q u a t i o n 3.16. Il f a u t t r o u v e r l ' é q u a -
t i o n du mouvement en p a r t a n t directement de l a 2e l o i , p l u s p r é c i s é -
ment en i n t é g r a n t l ' é q u a t i o n :
dv
F=ma=m-
dt'
ou m c o r e , F = m - d2x
dt2
j.3 Forces de frottement
Lorsqulon en v i e n t à f a i r e des a p p l i c a t i o n s p r a t i q u e s de l a
lynamique, i l f a u t t e n i r compte d e s f o r c e s d e f r o t t e m e n t q u i e x i s -
e n t t o u j o u r s e & r e un o b j e t mobile e t s o n m i l i e u , e x c e p t é p o u r
e s q u e l q u e s c a s d e mouvements dans un v i d e p o u s s é .
On d i v i s e généralement l e f r o t t e m e n t e n t r o i s s o r t e s ; l e f r o t t e -
lent d e g l i s s e m e n t , l e f r o t t e m e n t d e # r o u l e m e n t e t l e f r o t t e m e n t v i s -
ueux. S e u l l e p r e m i e r d e c e s f r o t t e m e n t s s e r a é t u d i é en d é t a i l dans
e s sections suivantes.
1) l a f o r c e d e f r o t t e m e n t s ' a j u s t e automatiquement à l a f o r c e
appliquée j u s q u ' à une c e r t a i n e v a l e u r maximale. C e t t e v a l e u r maximale
de l a f o r c e correspond à l a f o r c e de f r o t t e m e n t s t a t i q u e .
Le p h y s i c i e n q u i f a i t f a c e au problème du f r o t t e m e n t t e l que
nous venons de l ' e x p l i q u e r s e pose certainement p l u s i e u r s q u e s t i o n s ,
dont l e s s u i v a n t e s :
-Quelle e s t l a s u r f a c e de c o n t a c t r é e l l e e n t r e deux s u r f a c e s
rugueuses? On s a i t que l e s s u r f a c e s ne s e touchent qu'en q u e l -
ques p o i n t s e t que c e t t e s u r f a c e d o i t ê t r e t r è s p e t i t e ( F i g . 5 . 3 ) .
- E s t - c e qu'aux p o i n t s de c o n t a c t l a d i s t a n c e e n t r e l e s s u r f a c e s
e s t s i p e t i t e que l e s f o r c e s i n t e r - a t o m i q u e s e n t r e n t en j e u ?
--
Acier s u r a c i e r l
0.15 1 0.09 1
1 Métal s u r g l a c e 1 0.03 j o.o1 1
l
Surfaces polies
(lubrifiées) .O5 Oao8 1
Exemple 5.2
Un b l o c de 20 N r e p o s e sur une t a b l e . Le c o e f f i c i e n t de f r o t t e -
ment c i n é t i q u e p e n t r e l a t a b l e e t l e b l o c e s t 0.20 e t l e c o e f f i -
c i e n t de f r o t t e m e n t s t a t i q u e i~ e s t d e 0.22.
a) Quelle f o r c e f a u t - i l appliquer, parallèlement à l a t a b l e ,
p o u r f a i r e bouger l e b l o c ?
La f o r c e d e f r o t t e m e n t e s t donnée p a r l ' é q u a t i o n 5 . 5 , s o i t :
f = P N
f = 0.22 x 20 N
f = 4.4 N.
Une f o r c e F d e 4 . 4 N e s t s u f f i s a n t e p o u r m e t t r e l e b l o c en
mouvemer,t.
b) Q u e l l e f o r c e F va m a i n t e n i r l e b l o c en mouvement uniforme?
Cette f o r c e F e s t égale à l a f o r c e de frottement c i n é t i q u e
f c a l c u l é e à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n 5 . 6 .
c) Q u e l l e e s t l a f o r c e de f r o t t e m e n t s i F v a u t 1.5 I I )
La f o r c e d e f r o t t e m e n t e s t évidemment d e 1 . 3 'Y I,II;,~IJ~
D ~ Sque l a r o n d e l l e ne touche p l u s l e b â t o n , l a s e u l e f o r c e q u i
a g i t s u r e l l e , dans l a d i r e c t i o n du mouvement, e s t l a f o r c e de f r o t -
-+
tementu N. La 2e l o i nous permet de p o s e r :
C
Exemple 5.4
us = tg oc. (5.8)
p.c = tg e; (5.9)
C e t t e f o r c e de f r o t t e m e n t s'oppose t o u j o u r s au mouvement, e l l e e s t
+
donc en s e n s i n v e r s e de l a v i t e s s e v. C ' e s t pourquoi on p l a c e un
s i g n e moins dans l ' é q u a t i o n . Le c o e f f i c i e n t b e s t déterminé expé-
rimentalement, il dépend de l a forme du mobile, de l a n a t u r e de s a
s u r f a c e , du m i l i e u visqueux e t d ' a u t r e s f a c t e u r s moins importants.
On imagine facilement que l ' a i l e d ' u n avion, l e nez d'un sous-marin,
un parachute, o n t des c o e f f i c i e n t s b t r è s d i f f é r e n t s . Dans l e cas
d ' u n e sphère q u i s e déplace dans un m i l i e u visqueux, on peut e x p l i -
c i t e r l e c o e f f i c i e n t b e t l ' é q u a t i o n 5.10 s ' é c r i t :
ou a e s t l e rayon de l a sphère e t n e s t l e c o e f f i c i e n t de v i s c o s i t é
du m i l i e u . C e t t e équation e s t connue sous l e nom de l a l o i de
Stokes. S i l a f o r c e c a l c u l é e au moyen de l ' é q u a t i o n 5.10 ne c o r r e s -
pond pas aux r é s u l t a t s expérimentaux, on e s s a i e d l a u t r ê s f o n c t i o n s
de v , p a r exemple:
n
f = - bv3 ou en g é n é r a l : f = - bv .
P u i s q u e l a f o r c e s u r l e b a t e a u e s t v a r i a b l e ( e l l e diminue à mesure
que l a v i t e s s e d i m i n u e ) l ' a c c é l é r a t i o n e s t a u s s i v a r i a b l e e t on p e u t
r é s o u d r e l ' g q u a t i o n 5.12 au moyen du c a l c u l i n t é g r a l . En s é p a r a n t
l e s variakles t e t v , c e t t e équation devient:
-
dv - - - dt;
v m
on i n t è g r e e n t r e l e s l i m i t e s s u i v a n t e s : v v a r i e de v à v e t t varie
de O à t .
On o b t i e n t :
~ ~ r idc tsé g r a t i o n on t r o u v e :
-S/m t
v = xi' e
O
Ce q u i d e v i e n t , a p r è s s u b s t i t u t i o n d e s v a l e u r s n u n é r i q u e s :
On v o i t que l a v i t e s s e d é c r o i t e x p o c e n t i e l l e m e n t a v e c l e temps.
L ' é t u d i a n t q u i n e m a i t r l s e p a s e n c o r e l e c a l c ~ li n t é g r z l p e u t
u t i l i s e r u r e a u t r e méthode q u i dozne un r é s u l t a t a p p r o x i n a t i f . On
p r c c è d e de l a f a ç o n s u i v a n t e . L ' é q u a t i o n 5.12 p e u t s ' é c r i r e :
Au temps t = O , v = 24 m/s. Choisissons cos inrervalles At
égaux à 3.0 S. Au cours des trois premières secondes, on a:
- - 0.062 X 44 x 3 . 0 = - 0.25 m j s
= 20.9 m/s.
Ce point tombe sur la courbe continue, qui est la courbe exacte
représentant l'équation 5.15. C'est une exponentielle décrois-
sante.
5.6 Autres forces variables
-f
où x est l'élongation du ressort par rapport à sa position de repos
A, et k est la constante d'élasticité du ressort. Comme la force
est variable l'accélération du bloc B est aussi variable. On appli-
que la 2e loi de Newton et on obtient l'équation différentielle du
mouvement, soit:
F = - kx=ma
3) La force électrique
La l o i de l a f o r c e d ' a t t r a c t i o n ou de r é p u l s i o n e n t r e deux c h a r -
ges é l e c t r i q u e s e s t semblable à l a précédente (Fig. 5.10) . Elle est
donnée p a r l ' é q u a t i o n s u i v a n t e :
La deuxième l o i d e v i e n t :
1
- -9192
- - ma,
~ T I € r~ 2
c) Quelles s e r a i e n t l e s t e n s i o n s Tl e t Te s i l e f r o t t e -
ment é t a i t n é g l i g e a b l e e t que l e s b l o c s s e d é p l a ç a i e n t
avec une a c c é l é r a t i o n de 4.0 m/s2?
Un bloc de 96 X e s t r e l i é à un a u t r e bloc de 80 N au
moyen d'une corde e t d'une p o u l i e (Fig 5 . 1 5 ) . Le c o e f f i -
c i e n t de f r o t t e m e n t c i n é t i q u e e n t r e l e b l o c e t l e p l a n e s t
de 0 . 2 0 . Quelle e s t l ' a c c é l é r a t i o n du système dès que l e
bloc a bougé? Quelle e s t l a t e n s i o n dans l a corde?
F = 8 . O t I F en newtons)
Montrer que, s i à t = O l a v i t e s s e vaut 5 . 0 m/s e t l e mobile
e s t à l ' o r i g i n e , l a v i t e s s e e t l a p o s i t i o n au temps t sont
données par
v = 5.0 + 2 . 0 t 2
v = v e - @/ml t
O
à l a c o n d i t i o n que l a f o r c e de r é s i s t a n c e au mouvement s o i t
proportionnelle à l a v i t e s s e . On i n t è g r e une a u t r e f o i s
c e t t e d e r n i è r e équation e t on trouve:
mv
x = -
b
Problème 5
Calculer l a valeur x à t = O e t à t -t m . En d é r i v a n t l a
première é q u a t i o n , montrer que l a f o r c e e s t p r o p o r t i o n n e l l e
à la vitesse.
6.1 Introduction
-f
où, v et vOY sont les composantes x et y de v O' soit, v O cos 0
OX
et v sin 8. On a finalement, pour un projectile qui part de l'o-
O
rigine (x - y, = O) :
x = (vO cos 8) t,
1 (6.6)
y = (v0 sin 8) t - -
2 gt2,
v = v sin 8 - gt
Y 0
Exemple 6.1
a) Q u e l l e s s o n t l e s composantes x e t y d e l a v i t e s s e i n i t i a -
+
le v ?
La composante x e s t : v = v cos 8
OX 0
= 1000 m / s x c o s 60°
= 500 m / s
-+
La composante y de v est: v = v sin 8
OY 0
= 1000 m / s x s i n 60"
= 866 m / s .
Le déplacement c a l c u l é à l ' a i d e d e s é q u a t i o n s 6 . 6 e s t :
x = (v cos 8 ) t
1
y = ( vO s i n 8 ) t - -gt2
2
Le p r o j e c t i l e e s t e n A s u r l a f i g u r e 6.4.
c) Quelle e s t s a v i t e s s e à t = 2.0s?
On c a l c u l e l a v i t e s s e à l ' a i d e d e s é q u a t i o n s 6 . 7 :
La v i t e s s e s u i v a n t x r e s t e c o n s t a n t e d u r a n t t o u t l e t r a j e t ,
t a n d i s que l a v i t e s s e s u i v a n t y e s t maximale a u d é p a r t , n u l -
l e a u p o i n t maximal B , e t maximale e n C , mais d e s e n s i n v e r -
se.
La v i t e s s e a u p o i n t A v a u t :
C e t t e v i t e s s e e s t t a n g e n t e à l a c o u r b e en A . On c a l c u l e
v
l ' a n g l e 4 à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n t g 4 = 2 = % - 1.69
v 500
X
6102 4 = 59.L0
Q u e l l e e s t l a v i t e s s e du p r o j e c t i l e a p r è s 2 0 s e c o n d e s ?
v = 5 0 0 rn/s,
X
v = J ( 5 0 0 ) 2 + (E:C)2 = 836 m / s
A q u e l moment l e p r o j e c t i l e s e r a - t - i l au p o i n t iaximum B ?
Le p r o j e c t i l e s e r a en B quand s a v i t e s s e s e l o n y s e r a
nulle. On p o s e ( E q . 6 . 7 ) :
O = v s i n Ei - g t
Q u e l l e e s t l a d u r é e du t r a j e t complet de O 3 C?
C e t t e d u r é e e s t é g a l e 5 2 f o i s l e temps c u l i l f a u t ?Our s e
r e n d r e en B . Le p o j e c t i l e p r e n d l e même temps pour mon-
t e r e t p o u r d e s c e n d r e , s e l - 58 s x 2 = 1°F S.
3n p e u t c a l c u l e r l e temps d ' u n e a u t r e f a ç o n . En e f f e t , a u p o i n t
C l e déplacement y e s t n u l . D ' a p r è s l ' é q u a t i o n 6 . 6 on o u t i e n t :
O = 866 ~ / xs t - 5 x 9 . 8 m / s 2 -i
Ce c-ui donne
t = 176 s .
g) Quelle e s t l a p o r t é e du p r o j e c t i l e ?
On d é f i n i t l a p o r t é e P comme é t a n t l a d i s t a n c e h o r i z o n t a l e
maximale parcourue p a r l e p r o j e c t i l e (Fig. 6 . 4 ) . Pendant
l e s 176 secondes où l e p r o j e c t i l e r e s t e d a z ç l e s a i r s , l e
p r o j e c t i l e a parcouru s u i v a n t x l a d i s t a n c e
h) A q u e l l e hauteur maximale l e p r o j e c t i l e s e r e n d r a - t - i l ?
On s a i t q u ' i l f a u t 88 s pour s e rendre en B . Il suffit
de t r o u v e r y pour c e t t e v a l e u r du temps. On o b t i e n t :
Ymax
= h = 8 6 6 m/s x 88 s - 9 . â m/ç2 x
L
@a ,-)2,2
= 3 8 , 2 6 2 m.
y = a x - b x 2 . (6.9)
Exemple 6.2
d ' o ù on t i r e : t = 13.6 S.
La d i s t a n c e AB d e v i e n t :
x = v t = 590 p i / s x 1 3 . 6 s = 8050 p i
X
= 1.52 m i .
Les f o n c t i o n s t r i g o n o m é t r i q u e s é t a n t d e s q u a n t i t é s s a n s dirnen-
s i o n , on n ' e n t i e n t p a s compte.
- d i f f é r e n c e de v e c t e u r s v i t e s s e
i n t e r v a l l e de temps.
= - -arc AB - -
As
rayon R'
-Av
=- As
v R
v
d'où AV = -
R
AS.
AV
Lorsque At devient très petit, l'équation -tend vers l'accéléra-
At
tion instantange. En effet, à la limite, on peut écrire:
lim Av v lim As
~ t + o = R A ~ + OE
et finalement
Exemple 6.4
a lim Av dv
inst = ~t -+ O E = dt = a ~ '
+
Cette accélération tangentielle est indiquée par le symbole aT
dans la figure 6.14.
L'accélération totale du mobile est la somme vectorielle de ces
accélérations, soit:
Exemple 6.5
v = 2.0t t 3.0tZ,
Pour t = 2.0s.
-
dv -- a = 2.0 m/s2 + 12 m/s2 = 14 m/s2.
dt T
a~
Elle fait un angle 8 donné par tg 0 = 7.
d
C
On trouve: 8 = 24'.
Exemple 6.6
Pour s e t e n i r en p l a c e , l e s e n f a n t s d o i v e n t e x e r c e r une f o r c e
sur l e s barres transversales aa'. Q u e l l e e s t l a v a l e u r de c e t t e
force?
A l ' a i d e d e l ' é q u a t i o n 6 . 1 7 , on c a l c u l e l a f o r c e c e n t r i p è t e ,
soit:
mv2 30 k g x ( 4 . 7 r n , / ~ ) ~
Fe- R - 3.0 m
Pour r e s t e r s u r une t r a j e c t o i r e c i r c u l a i r e , l e s e n f a n t s d o i v e n t
e x e r c e r une f o r c e de 2 2 2 N s u r l e s b a r r e s , s a n s q u o i , i l s v o n t
s ' e n a l l e r e n l i g n e d r o i t e s u i v a n t l a t a n g e f i t e a u p o i n t où i l s l a -
c h e n t p r i s e ( p o i n t A , F i g . 6 . 1 6 ( b ) ) à une v i t e s s e de 4.7 m / s . En
r é a l i t é , on d e v r a i t d i r e que l e s s u p p o r t s t i r e n t s u r l e s e n f a n t s
+
a v e c une f o r c e F . Cette force e s t dirigée vers l e centre. La r é
-+
action à F e s t l a force exercée p a r l e s enfants.
Supposons q u ' u n d e s e n f a n t s e s t a t t a c h é à son s u-p-p o r t e t q u ' i l
t i e n t d e v a n t l u i un d a m i e r . I l s ' a p e r ç o i t que l o r s q u ' i l p l a c e une
dame s u r l e damier c e l l e - c i s ' e n v i e n t v e r s l u i , il e n c o n c l u t q u e
l a dame e s t soumise à une f o r c e c e n t r i f u g e , p u i s q u ' e l l e t e n d à s ' é -
l o i g n e r du c e n t r e . Dans s o n s y s t è m e de r é f é r e n c e ( s y s t è m e a c c é l é r é
l a f o r c e e s t r é e l l e m e n t une f o r c e c e n t r i f u g e . Dans l e système d e
r é f é r e n c e du t o u r n i q u e t , il n ' y a q u ' u n e f o r c e c e n t r i p è t e .
Exemple 6.7
Au l i e u d ' u n t o u r n i q u e t q u i s e d é p l a c e d a n s un p l a n h o r i z o n t a l ,
c h o i s i s s o n s p o u r l e s e n f a n t s de l ' e x e m p l e p r é c é d e n t un t o u r n i q u e t
de'même dimension q u i s e d é p l a c e d a n s l e p l a n v e r t i c a l (Fig. 6.17)
Q u e l l e d o i t ê t r e l a v i t e s s e de r o t a t i o n p o u r que l ' e n f a n t a s s i s e n
h a u t s o i t s o u s l ' e f f e t de l ' a p e s a n t e u r p o u r q u e l q u e s s e c o n d e s ( c ' e s t -
à - d i r e q u ' i l s e s e n t e f l o t t e r d a n s l ' a i r e t que l e s b r a s a i e n t t e n -
dance à s ' é l e v e r ) ?
On c a l c u l e l a v i t e s s e a u moyen de l ' é q u a t i o n 6 . 1 7 .
S o i t e n v i r o n 1 7 t o u r s à l a minute.
L ' a u t r e e n f a n t e n b a s (B) v a r e s s e n t i r un e f f e t c o n t r a i r e . I l
va s e s e n t i r pesant. En e f f e t l a c h a i s e e x e r c e deux f o r c e s s u r l u i ,
d ' a b o r d son p o i d s (même s ' i l ne t o u r n a i t p a s , l a f o r c e mg s e r a i t 1 2 )
p u i s e n s u i t e une f o r c e F pour l e f a i r e t o u r n e r s u r une t r a j e c t o i r e
de 3 . 6 a de rayon. Cette force F e s t é g a l e à son p c i d s . La pous-
s é e t o t a l e d e l a c h a i s e ( F i g . 6 . 1 8 ( b ) ) e s t donc 2 mg, s o i t 2 f o i s
son p o i d s . I l s e s e n t deux f o i s p l u s p e s a n t .
a p r è s s i m p l i f i c a t i o n on o b t i e n t :
Exemple 6.8
d ' o ù on t i r e l a v a l e u r de v , s o i t :
Nous avons vu que la résultante des forces sur la roue doit passer
par son centre de gravité. De cette façon, les moments de toutes
les forces par rapport au centre de la roue sont nuls, ce qui lui
donne sa stabilité. Appliquons ceci au cas d'une automobile qui se
-t
déplace dans une courbe à une vitesse v (Fig. 6.23). Les forces qui
i -f-
agissent sur ltautomobile sont les normales NA et NB aux points A et
B et la poussée du chemin (frottement) ?A etZB. Ces deux forces
sont les forces centripètes aux points A et B.
6.10Vitesses relatives
En théorie, toutes les vitesses que l'on mesure sur la terre sont
des vitesses relatives par rapport à des systèmes de références atta-
chés à la terre ou à des étoiles. En pratique cependant on considère
la terre comme un système fixe auquel on réfère toutes les mesures
de déplacements, de vitesses ou dtaccélérations.
-f
où e s t l a v i t e s s e de A p a r rapport à l a t e r r e e t v
AT TB est
l a v i t e s s e d e l a t e r r e p a r r a p p o r t à B, c e l l e - c i e s t é g a i e à
-VBT e t l ' é q u a t i o n d e v i e n t :
Exemple 6.9
Q u e l l e e s t l a v i t e s s e de l ' a u t o m o b i l e A p a r r a p p o r t à l ' a u t o m o -
b i l e B pour l e s v i t e s s e s de A e t B s u i v a n t e s ( o n c o n v i e n t que l e
sens p o s i t i f e s t vers l a d r o i t e ) :
2e c a s : v
AT
= + 50 k x / h et vBT = - 70 k d h .
v = 50 - ( - 7 0 ) = + 120 km/h.
AB
Les deux a u t o m o b i l e s s e r e n c o n t r e n t e t B v o i t A v e n i r v e r s
l u i à une v i t e s s e de 120 km/h. On r é s o u t l e problème d e
l a même f a ç o n l o r s q u ' o n a d e s v i t e s s e s dans un e s p a c e à
deux dimensions. Dans c e c a s , on t i e n t compte d e l a n a t u -
r e v e c t o r i e l l e de l ' é q u a t i o n 6.19.
La f i g u r e 6.24 r e p r é s e n t e un camion q u i s e d é p l a c e v e r s l a d r o i t e à
+
une v i t e s s e c o n s t a n t e u. Dans l a b o i t e d u camion, un garçon l a n c e
une b a l l e v e r t i c a l e m e n t v e r s l e h a u t .
Pour c e garçon, l a b a l l e s e d é p l a c e s u r une d r o i t e v e r t i c a l e e t l u i
retombe dans l e s mains. Le mouvement d e l a b a l l e n e l u i permet p a s
d e s a v o i r s ' i l e s t a r r ê t é ou en mouvement uniforme. On c o n s i d è r e l e
camion comme un système d ' a x e x e t y , mobile p a r r a p p o r t à un a u t r e
système d ' a x e XY q u i e s t f i x e ( t e r r e ) . Pour un o b s e r v a t e u r p l a c é
dans l e système f i x e , l a t r a j e c t o i r e d e l a b a l l e l a n c é e p a r l e g a r -
çon n ' e s t p a s une d r o i t e v e r t i c a l e mais une courbe (en p o i n t i l l é
+
sur l a figure). Pour l u i , l a b a l l e n ' a p a s seulement une v i t e s s e v
+
v e r s l e h a u t mais a u s s i une v i t e s s e u v e r s l a d r o i t e . La r é s u l t a n t e
-f
d e c e s deux v i t e s s e s e s t V . La v i t e s s e d e l a b a l l e pour un o b s e r v a -
t e u r dans l e systeme f i x e e s t donc:
i
où u e s t l a v i t e s s e du système mobile xy p a r r a p p o r t au système f i x e
-f
XY. La v i t e s s e u e s t quelque f o i s a p p e l é e v i t e s s e d T e n t r a i n e m e n t .
Exemple 6.10
-f
En v a l e u r a b s o l u e , V v a u t :
On c a l c u l e l ' a n g l e 8 a u moyen d e l a r e l a t i o n :
v 10
t g 13 = -
u
= -
6.0
= 1 . 6 6 ; on t r o u v e 8 = 59'.
Exemple 6.11
a) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e du v e n t p a r r a p p o r t a u b a t e a u ?
On p e u t é c r i r e :
-+ + -+
v = v + v
vb vT Tb.
Les v e c t e u r s v i t e s s e s s o n t p e r p e n d i c u l a i r e s e t on o b t i e n t l a g r a n -
.+
deur de v l a v i t e s s e du v e n t p a r r a p p o r t a u b a t e a u , à l ' a i d e
vb'
d e 1' é q u a t i o n :
b) Q u e l a n g l e l e f i l e t de fumée s o r t a n t de l a cheminée du b a t e a u
va-t-il f a i r e a v e c l a d i r e c t i o n du b a t e a u ?
La fumée v a p r e n d r e l a d i r e c t i o n du v e c t e u r v i t e s s e du v e n t
p a r r a p p o r t au bateau. En e f f e t , une p a r t i c u l e de fumée s e dk-
p l a c e à l a v i t e s s e du b a t e a u v e r s l ' o u e s t p l u s l a v i t e s s e du v e n t
v e r s l e sud. L'angle 0 vaut:
15
tg 8 = -
2O
= 0.75 d'où 8 = 37'.
Problème 6
a) Où s e r a l e b o u l e t a p r è s 45 s e c o n d e s ?
b) Q u e l l e s e r a s a v i t e s s e a p r è s 45 s ?
c) Q u e l l e e s t l ' é q u a t i o n de l a t r a j e c t o i r e du b o u l e t ?
6.6 Un f r a p p e u r a u b a s e b a l l f r a p p e l a b a l l e à une v i t e s s e d e
30 m/s d a n s l a d i r e c t i o n du champ c e n t r e e t formant un
a n g l e d e 45' avec l ' h o r i z o n t a l e . Le j o u e u r du champ cen-
t r e commence à c o u r i r ( v i t e s s e c o n s t a n t e ) a u moment o ù i l
Problème 6
b) C a l c u l e r l a d i s t a n c e h o r i z o n t a l e à p a r t i r du p o i n t A ,
parcourue p a r l a bombe.
6.9 Une r o u t e s u r une voie r a p i d e f a i t une courbe de 250 m de
rayon. On veut i n c l i n e r l a v o i e de façon que des automo-
b i l e s s e déplaçant à 100 km/h p u i s s e n t prendre l a courbe
s a n s danger de g l i s s e r ou de r e n v e r s e r .
Quel a n g l e doit-on donner à l a voie?
T = 2?T d FL cos 8 .
116 Problème 6
a) l ' a c c é l é r a t i o n de l ' é l e c t r o n ;
b) l a f o r c e c e n t r i p è t e qui a g i t s u r l ' é l e c t r o n .
6.17 S i l a t e r r e t o u r n a i t p l u s v i t e , l a f o r c e c e n t r i p è t e aug-
m e n t e r a i t e t une p l u s grande p a r t i e du poids " f o u r n i r a i t "
cette force centripète. A quelle vitesse de rotation le
poids sera-t-il nul à l'équateur? Quelle serait la sensa-
tion que l'on éprouverait à ce moment-là?
6.18 Un bateau à moteur se déplace à une vitesse de 20 km/h
par rapport à l'eau. Il se dirige, perpendiculairement
à la rive, vers l'autre côté d'une rivière qui coule à
une vitesse de 6.0 km/h. Quelle est sa vitesse par rap-
port à la rive?
7.1 Introduction
Exemple 7.1
AW2 = Fe X Ax,
AWg = F 3 x Ax.
On a f a i t l e s déplacements L x t o u s égaux. Le t r a v a i l t o t a l f a i t p a r
l a f o r c e F pour l e déplacement t o t a l a -t d est:
Exemple 7.2
F = 3.0 x2,
où x e s t en mètres e t F en n e : i t o n s . Quel e s t l e t r a v o i l f a i t p a r l a
f o r c e l o r s q u e l e déplacement e s t de 6.0 m?
On r e p r é s e n t e s u r l a f i g u r e 7 . 4 l a v a l e u r de l a f o r c e à d i f f é r e n t s
déplacements:
La f i g u r e 7 . 5 r e p r é s e n t e l a c o u r b e d e F e n f o n c t i o n de x. Calculons
l e t r a v a i l d e f a ç o n a p p r o x i m a t i v e e n c h o i s i s s a n t un déplacement Ax
égal à 2.0 m. La v a l e u n de 12 f o r c e a u m i l i e u d - i k ~ l f c e m e n tnx e s t
donnée e n p o s a n t x = l.C m , x = 3 . 0 m e t x = 6 . 3 -1 c c ~ sl ' é q u a t i o n
7.6. Ces v a l e u r s s o n t :
+
Le t r a v a i l f a i t p a r l a f o r c e v a r i a b l e F p o u r un déplacement d e
x = O à x = 6 . 0 v a u t donc:
C e t t e v a l e u r e s t a p p r o x i m a t i v e ; s i on r é d u i s a i t Ax on s e r a p p r o c h e -
r a i t de l a v a l e u r exacte. L ' é t u d i a n t p e u t c a l c u l e r une n o u v e l l e v a -
l e u r du t r a v a i l e n f a i s a n t Ax = 1 . 0 m .
On o b t i e n t l a v a l e u r e x a c t e du t r a v a i l à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n
7.5, soit:
6. O 6.0 6. O
W=jFdx
O
=
J
/3.0x2dx
O
; [q] 0
= 216 j o u l e s .
On p o u r r a o b t e n i r l e s d é t a i l s du p r o c é d é d ' i n t é g r a t i o n d a n s un c o u r s
d e mathématiques. La v a l e u r p r é c i s e du t r a v a i l e s t de 216 j o u l e s e t
l a v a l e u r t r o u v é e p a r l e p r o c é d é r u d i m e n t a i r e d é j à d é c r i t e s t d e 210
jo.;les .
Dans c e r t a i n s c a s , on ne c o n n a i t p a s l a l o i de l a f o r c e , c ' e s t - à -
d i r e l a f o n c t i o n F = F ( x ) , mais on c o n n a i t , au moyen d ' u n e mesure
instrumentale d i r e c t e , l a valeur de l a f o r c e à c e r t a i n e s p o s i t i o n s .
Dans c e c a s , on n e p e u t p a s i n t é g r e r p u i s q u ' o n ne c o n n a i t p a s l a f o n c -
t i o n F = F(x). On p e u t c e p e n d a n t c a l c u l e r l e t r a v a i l f a i t p a r l a f o r -
c e en mesurant l a s u r f a c e sous l a courbe d e F en f o n c t i o n du déplace-
ment x. La f i g u r e 7.6 r e p r é s e n t e l ' é v o l u t i o n d'une f o r c e complexe
entre l e s points a e t b. Le t r a v a i l e s t é g a l à l a s u r f a c e sous l a
courbe. On n ' a q u ' à t r a c e r l a courbe avec s o i n s u r un p a p i e r q u a d r i l -
l é e t à compter l e s c a r r e a u x sous l a courbe, en f a i s a n t des approxi-
mations pour l e s c a r r e a u x incomplets. On d o i t évidemment exprimer l a
s u r f a c e d ' u n c a r r e a u en u n i t é s de t r a v a i l .
Exemple 7.3
Q u e l t r a v a i l f a u t - i l f a i r e pour a l l o n g e r un r e s s o r t a boudins
d'une longueur d e x i mètres?
F a x
F = kx,
où k e s t l a c o n s t a n t e d ' é l a s t i c i t é du r e s s o r t . On p e u t c a l c u l e r l e
t r a v a i l au moyen d e s deux méthodes que l ' o n a d é j à é t u d i é e s . Le t r a -
-+
v a i l f a i t p a r F s u r un déplacement de x = O à x = x l e s t é g a l à l a
s u r f a c e sous l a courbe de F en f o n c t i o n d e x. C e t t e courbe e s t une
d r o i t e (Fig. 7.8). La s u r f a c e sous l a courbe e s t t r i a n g u l a i r e e t s a
valeur e s t :
En e f f e t ;
U = / O
x1
FdX = /kldx
O
x1
= [$]
x1
O
7.4 Effet d'une force sur un corps
a) On applique une force sur un corps et le corps reste au repos (Fig. 7.9)
W = Fx cos 0
on fait 0 = 90°, (cos O = O) on trouve que W = 0 .
+
Le même raisonnement est valable pour la force P appliquée sur le
bloc. La force centripète (Fig. 7.10(b)) est aussi toujours perpen-
diculaire au déplacement et ne fait aucun travail.
c) Les forces appliquées sont parallèles à la direction d'un mouvement uniforme rectiligne
+
Le bloc de la figure 7.11 se déplace à vitesse constante v. I l
est donc en état d'équilibre de translation, ce qui signifie que:
+
On trouve que l e t r a v a i l f a i t p a r l a f o r c e F e s t é g a l e à l a d i f f é -
1
rence e n t r e deux v a l e u r s d'une expression de l a forme - 2
m v2.
C e t t e expression e s t t r è s importante en physique e t on l u i a donné
l e nom d ' é n e r g i e c i n é t i q u e , ou symboliquement E
C
. Rappelons que l a
-f
f o r c e F appliquée s u r l e corps e s t l a f o r c e r é s u l t a n t e . On p e u t é-
videmment c a l c u l e r l e t r a v a i l f a i t p a r chaque f o r c e ( f o r c e de f r o t t e -
ment, f o r c e motrice . . . ) e t , en t e n a n t compte du s i g n e du t r a v a i l ,
on a r r i v e r a i t à un s u r p l u s de t r a v a i l q u i s e r a i t é g a l à l a v a r i a t i o n
de l ' é n e r g i e c i n é t i q u e . Lorsque l ' é q u a t i o n 7.13 donne un r é s u l t a t
n é g a t i f , c ' e s t que l a v i t e s s e f i n a l e e s t p l u s p e t i t e que l a v i t e s s e
initiale. On a dans ce cas un t r a v a i l n é g a t i f , l a f o r c e e t l e dé-
placement s o n t en s e n s i n v e r s e . Au p o i n t de vue dimensionnel, l e s
dimensions de l ' é n e r g i e s o n t l e s mêmes que c e l l e s du t r a v a i l . En
effet:
On o b t i e n t un r é s u l t a t p l u s g é n é r a l en u t i l i s a n t l e c a l c u l i n t é -
-f
gral. Considérons le travail fait par une force F, variable en gran-
deur, et dans la direction du déplacement rectiligne, de xl à x2.
On calcule ce travail à l'aide de l'équation 7.5, soit:
F dx = m v dv.
- - 334 176 j o u l e s .
- 2 0 0 f = - 334 176 j o u l e s ,
e t finalement :
f = 1671 N .
Le t r a v a i l t o t a l e f f e c t u é s u r t o u t l e p a r c o u r s , du p o i n t A au p o i n t
B , e s t obtenu e n i n t é g r a n t c e t t e d e r n i è r e é q u a t i o n , s o i t :
T sin 8 = F
T COS e = P.
C e t t e d e r n i è r e r e l a t i o n donne l a f o r c e en f o n c t i o n de 5 .
Exprimé en r a d i a n s , l ' a n g l e de correspondant à un déplacement ds
s'exprime de l a façon s u i v a n t e ( F i g . 7.15):
= P L / sin e dB
= P L (1 - cos OB) (7.23)
7.6 Puissance
550 = 1 hp (FSS)
746 watts = 1 hp (FSS)
En p r a t i q u e on u t i l i s e l e s w a t t s pour l a p u i s s a n c e é l e c t r i q u e e t l e s
horse-power pour l a p u i s s a n c e mécanique.
Exemple 7.5
Un homme de 70 kg monte à t o u t e v i t e s s e , en c o u r a n t , t r o i s é t a g e s
d ' u n é d i f i c e ( 1 2 m) en 12 s e c o n d e s . Q u e l l e p u i s s a n c e a - t - i l développée
(environ)?
exprimée en horse-power ( i n t e r n a t i o n a l ) c e t t e p u i s s a n c e d e v i e n t :
686 W
= 0.93 h.p. (int.)
736 W/h.p. ( i n t . )
dW = F d x .
Exemple 7.6
Un b a t e a u s e d é p l a c e à une v i t e s s e c o n s t a n t e de 40 km/h.
Le m o t e u r d é v e l o p p e - 2 2v. Quelles sont l e s f o r c e s de r é s i s t a n c e
de l ' e a u e t de l ' a i r ?
Le b a t e a u f i l a n t à v i t e s s e c o n s t a n t e , l a f o r c e m o t r i c e e s t é g a l e
aux forces f de frottement. D ' a p r è s l ' é q u a t i o n 7 . 2 8 on a :
P = F v
Problème 7
a) Q u e l l e e s t l a f o r c e de f r o t t e m e n t t o t a l e q u i a g i t s u r
l'automobile?
b) S i l'automobile pèse 14200 N , q u e l l e devra ê t r e l a p u i s -
sance développée l o r s q u ' e l l e monte une pente de 5' avec
l ' h o r i z o n t a l e à une v i t e s s e c o n s t a n t e de 65 km/h?
CHAPITRE 8
8.1 Introduction
Dans les trois chapitres qui suivent, nous allons étudier les prin-
cipes de conservation et leurs applications en mécanique. Ces princi-
pes, au nombre de trois, pour le genre d'étude que nous faisons, sont
le principe de la conservation de l'énergie, le principe de la conser-
vation de la quantité de mouvement linéaire et le principe de la con-
servation du moment cinétique. Nous étudierons les deux derniers
dans les prochains chapitres.
1) Champ gravitationnel
Considérons une force qui agit sur une masse se déplaçant sur un
trajet fermé. Si le travail total fait par cette force est nul,-on
dit que la force est conservative. Rappelons qu'un trajet fermé est
un trajet où les points initial et final coincident (Fig. 8.5(a)).
Les principales forces conservatives qui nous intéressent sont la
force de gravitation, la force élastique et la force d'attraction
et de répulsion entre deux charges électriques.
On montre facilement que la force de gravitation près de la sur-
face de la terre est une force conservative. En effet, considérons
la masse au point A , dans le champ gravitationnel de la terre
4
(Fig. 8.5(b)). La force du champ est mg dirigée vers le bas (centre
de la terre). On déplace cette masse avec une force égale ou plus
-+
grande à mg. Ceci importe peu, puisqu'on calcule seulement le tra-
4
vail fait par la force mg. La masse parcourt le trajet A B C D E F A.
Calculons le travail fait sur les différentes sections du parcours;
-mgxAB
o.
Le t r a v a i l t o t a l f a i t s u r t o u t l e parcours fermé r é s u l t e de l a
somme de tous l e s t r a v a u x , c ' e s t - à - d i r e :
-
La f o r c e de g r a v i t a t i o n e s t donc une f o r c e c o n s e r v a t i v e .
Lorsqu'on c a l c u l e l e t r a v a i l f a i t p a r mg s u r une courbe quelconque
fermée, on r e t r o u v e l e même r é s u l t a t . En e f f e t , on peut d i v i s e r c e
+
)arcours en p e t i t e s e c t i o n s d s , de composantes dx e t dy (Fig. 8 . 6 ) ,
:t on c a l c u l e l e t r a v a i l à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n s u i v a n t e :
e t r a v a i l f a i t en s u i v a n t l e t r a j e t A F E e s t :
I l e x i s t e un a u t r e genre de f o r c e , appelée f o r c e d i s s i p a t i v e ,
vec l a q u e l l e on ne peut pas r é p é t e r l e s expériences que nous venons
:faire. I l en r é s u l t e donc q u ' a v e c c e t t e f o r c e l e t r a v a i l f a i t s u r
1 t r a j e t fermé n ' e s t pas n u l . L'exemple l e p l u s f r é q u e n t , que l ' o n
3ncontre de c e t t e f o r c e e s t l a f o r c e de f r o t t e m e n t . Le t r a v a i l f a i t
ir c e t t e f o r c e e s t t o u j o u r s n é g a t i f , p u i s q u ' e l l e e s t t o u j o u r s de
sens c o n t r a i r e au déplacement. Calculons l e t r a v a i l f a i t p a r une
f o r c e de f r o t t e m e n t s u r l e t r a j e t fermé A B C D E F A de l a f i g u r e
8.7. Le t r a v a i l t o t a l e s t é g a l à
où l e t r a j e t s e f a i t s u r une d r o i t e e t x e s t un p o i n t de r é f é r e n c e
O
arbitraire. Le s i g n e n é g a t i f p r o v i e n t du f a i t que l e déplacement dx
est en sens inverse de la force.
- j
x1
dx.
= '
Ja
b
F(x)dx +
/
on peut écrire:
- /
i
Fdx = - 1 ": dx
XI XO
où LE est la différence d'énergie potentielle entre les points x i
P
et x2. Dans les paragraphes qui suivent, nous appliquons l'équation
8.9 aux différents champs de forces que nous avons étudiés dans la
section 8.1.
= + mgh.
(8.15)
Le facteur -
GMm est la force d'attraction de la terre sur une mas.
R2
se m à la surface de la terre, c'est donc le poids mg de la masse m.
Cette dernière équation peut donc s'écrire:
Ce résultat est le même que celui que l'on a obtenu dans la sec-
tion précédente (Eq. 8.12) où l'on donne l'énergie potentielle d'une
masse à une hauteur h. ( y l = O, y2 = h ) .
Exemple 8.1
G = 6.67 x 10-11 ~ - r n ~ / k ~ ~
M = 5.98 x 1 0 kg.
~ ~
L ' é n e r g i e p o t e n t i e l l e v a u t donc:
= - 94 x 109 j o u l e s .
On é t u d i e l e champ de f o r c e p r o d u i t p a r un r e s s o r t à b o u d i n .
On a d é j à vu que l a l o i d e l a f o r c e é l a s t i q u e s ' é c r i t s o u s l a forme
F = - kx.
i x
E
P
= - j Fdx,
J xo
On o b t i e n t l e même r é s u l t a t en comprimant l e r e s s o r t a u l i e u d e
l'allonger.
Exemple 8.2
On a c c r o c h e un p o i d s de 10 lb à un r e s s o r r qu'on a l l o n g e de
1.0 pi. Le p o i d s e t l e r e s s o r t s o n t s u r un p l a ? h o r i z o n t a l . La cons-
t a c t e d ' é l a s t i c i t é e s t de 2000 l b / p i . Q u e l l e e s t l ' é n e r g i e p o t e n t i e l l e
du p o i d s e t à q u e l l e h a u t e u r d e v r a i t - i l ê t r e p l a c é dans l e champ d e
f o r c e s g r a v i t a t i o n n e l pour a v o i r l a même é n e r g i e p o t e n r i e l l e ?
L'énergie p o t e n t i e l l e du b l o c e s t l a même que l ' é n e r g i e
p o t e n t i e l l e é l a s t i q u e du r e s s o r t . On c a l c u l e c e t t e d e r n i è r e à
l ' a i d e de l ' é q u a t i o n 8.17. On o b t i e n t :
= 1000 p i - l b
mgh = 1 0 0 0 p i - l b
10 x h = 1000 p i - l b
h = 100 p i .
Au c h a p i t r e p r é c é d e n t , s e c t i o n 7 . 4 , on e s t a r r i v é à une conclu-
s i o n importante concernant l e t r a v a i l f a i t p a r l a f o r c e r é s u l t a n t e
appliquée s u r un o b j e t . On a vu que ce t r a v a i l é t a i t é g a l à l a va-
l
r i a t i o n d'une q u a n t i t é - m v 2 , qu'on a p p e l l e é n e r g i e c i n é t i q u e . La
2
r e l a t i o n ' obtenue é t a i t l a s u i v a n t e :
x2
Dans l e s s e c t i o n s p r é c é d e n t e s , on a trouvé'que l e t r a v a i l t o t a l f a i t
p a r l a f o r c e F p r o d u i t p a r un champ c o n s e r v a t i f e s t
x2
IXlFdx.
On a vu (équation 8.11) que ce t r a v a i l e s t é g a l à l a d i f f é r e n c e
de l'énergie potentielle d'une masse entre les points x l et x2, soit:
L'équation 8.20 est une des équations les plus importantes que
nous ayons dérivées jusqu'ici. Elle signifie ceci: dans un champ
de forces conservatif, la somme des énergies potentielle et cinéti-
que en un point (1) est égale à cette même somme en un autre point
---
(2). En d'autres mots, dans un champ conservatif, l'énergie mécani-
que totale d'un système isolé E = E + E est constante.
T P C
1
-2 m vz = mg (YI - y21
C o n s i d é r o n s un p r o j e c t i l e d e 0 . 5 0 kg l a n c é à une v i t e s s e d e
1000 m/s à un a n g l e de 30" a u d e s s u s d e l ' h o r i z o n ~ a l e .
C a l c u l e r l ' é n e r g i e mécanique t o t a l e a u x p o i n t s O , B e t C d e l a
t r a j e c t o i r e du p r o j e c t i l e (Fig. 8.12) e t montrer q u ' e l l e e s t l a mê-
me e n chaque p o i n t de l a t r a j e c t o i r e , c ' e s t - à - d i r e :
E (O) = ET (B) = ET ( C l .
T
C a l c u l o n s chacune de c e s é n e r g i e s .
Au p o i n t O.
1
E
T
(O) = -
2
m v
O
+ mgyo
= x .50 x ( 1 0 0 0 ) ~+ C
2
= 250,000 j o u l e s .
Au p o i n t B.
1
E
T
(B) = -
2 mvg2 + mg ymax
On c a l c u l e f a c i l e m e n t l e s v a l e u r s d e vg e t ymax ( v o i r l ' e x e m p l e
6.1). E l l e s v a l e n t 866 n/s e t 12,755 m r e s p e c t i v e m e n r . L'énergie
t o t a l e en B devient:
= 250,000 j o u l e s .
Au p o i n t C:
Ce p o i n t e s t a t t e i n t 7 0 s e c o n d e s a p r è s l e d é p a r t . I l e s t à une
h a u t e u r d e 10990 m e t l e s v i t e s s e s v a l e n t v = 866 m/s e t
v = - 186 m / s . L'énergie t o t a l e au p o i n t C vaut:
Y
2 + v *) + mgyc
Y
= 196,138 + 53,851
= 250,000 j o u l e s .
Aux erreurs de calcul près, on voit que l'énergie mécanique tota-
le est la même aux trois points 0, B et C de la trajectoire paraboli-
que du projectile.
Exemple 8.4
12x2 - lûx - 30 = O
d'où:
x = 2.05 m.
On peut poser:
Un b l o c d e 1 . 0 kg p a r t du r e p o s du h a u t d ' u n p l a n i n c l i n é d e
2 . 0 m . de h a u t e u r ( F i g . 8 . 1 8 ) . Le c o e f f i c i e n t de f r o t t e m e n t e n t r e
l e bloc e t l e plan e s t 0.25. Q u e l l e e s t l a v i t e s s e du b l o c a u b a s
du p l a n ? Appliquons d i r e c t e m e n t l ' é q u a t i o n 8 . 2 4 . Le p o i n t A e s t
a u sommet du p l a n e t l e p o i n t B a u b a s . On é c r i t :
= (pmg c o s 8) x L
2.0 rn
= 0 . 2 5 x 1 . 0 kg x 9 . 8 m / s 2 x c o s 30' x ----
s i n 30" '
On t r o u v e : v = 4.72 m / s .
B
On p e u t r é s o u d r e c e problème e n c o n s i d é r a n t s e u l e m e n t l e s f o r c e s
q u i a g i s s e n t s u r l e b l o c e t en u t i l i s a n t l a l o i f o n d a m e n t a l e d e l a
dynamique. La f o r c e r é s u l t a n t e s u i v a n t l e p l a n e s t l a f o r c e q u i don-
ne une a c c é l é r a t i o n au b l o c . Z l l e v a u t mg s i n 6 - f ou
ng s i n 9 - p mg c o s 9 .
Cn pose l a l o i f o n d a m e n t a l e e t on o b t i e n t :
mg s i n O - pmg c o s e = m a
a = g sin a - ugcos e
a = 9 . 8 s i n 30' - 0.25 x 9 . 8 x cos 30'
= 2 . 8 ri/s2.
La l o n g u e u r du p l a n e s t
L = L -2 0 m - 4.0 m.
s i n 30'
8.11 Un bloc de 2.0 kg, glissant sur une surface polie, entre en
collision avec un ressort. Il comprime le ressort sur une
distance de 50 cm avant de s'arrêter. La constante dfélas-
ticité du ressort est de 20 N/m. Quelle est la vitesse du
bloc au moment du choc?
9.1 Introduction
+ -+
FAt = mAv
a) Q u e l l e e s t l a v a r i a t i o n de l a q u a n t i t é de mouvement?
--+
Le s i g n e n é g a t i f indique que l e v e c t e u r A(mv) e s t d i r i g é v e r s
l a gauche.
b) Quelle e s t l ' i m p u l s i o n s u b i e p a r l a b i l l e ?
~ ' a ~ r èl ' és q u a t i o n 9 . 3 , on é c r i t :
FAt = - 36 N-s
+ i
d'où p a mv = c o n s t a n t e .
3
Lorsque l a d é r i v é e d'une q u a n t i t é (mv) e s t n u l l e , on en conclut
que c e t t e q u a n t i t é e s t c o n s t a n t e .
pour l a p a r t i c u l e ( 2 ) ,
8= 7 - t -
p i + p 2 + p3
t
...... pn = c o n s t a n t e
3
(9.10)
Exemple 9.2
mlvl = 2 . O kg x 10 m / s = 20 S-
k -m
S
Après l a c o l l i s i o n , l a q u a n t i t é de mouvement d e l a b i l l e ( 2 ) e s t n u l -
l e e t c e l l e de l a b i l l e ( 1 ) e s t 2 . 0 kg x v i . L ' é q u a t i o n de l a c o n s e r .
v a t i o n de l a q u a n t i t é d e mouvement ( 9 . 1 1 ) s ' a p p l i q u e i c i e t on ob-
tient :
D'où l ' o n t i r e l a v a l e u r d e v i , s o i t :
v i = - 2 . 0 m/s.
La b i l l e ( 1 ) f r a p p e l a b i l l e ( 2 ) q u i s ' a r r ê t e (v; = O ) , e t r e b o n d i t
e n s e n s i n v e r s e à une v i t e s s e de 2 . 0 m / s .
Exemple 9.3
On d i v i s e 9.18 p a r 9 . 1 7 e t on o b t i e n t , a p r è s s i m p l i f i c a t i o n e t
réarangement d e s t e r m e s :
Exemple 9.4
Deux b i l l e s d e masse nl = 1 . 0 k g e t mp = 2 . 0 k g f o n t e n t r e e l l e s
une c o l l i s i o n d e p l e i n f o u e t p a r f a i t e m e n t é l a s t i g u e . Quelle e s t l a
v i t e s s e de chaque b i l l e a p r è s l a c o l l i s i o n , d a n s l e s c a s s u i v a n t s :
Il y a c o n s e r v a t i o n de l a q u a n t i t é d e mouvement. L'équation
9.15 s ' é c r i t :
La c o l l i s i o n é t a n t é l a s t i q u e , on p e u t a u s s i p o s e r que l e s v i t e s -
s e s r e l a t i v e s d'approche e t de sépâration sont égales e t de s i g n e s
contraires (équation 9.19):
Les solutions de 9.20 et 9.21 donnent:
Les deux billes ont des vitesses en sens inverse. On écrit les
équations 9.15 et 9.19 en tenant compte des signes des vitesses et
on obtient:
Exemple 9.5
(Oao2 ;:
collision. la auantité de mouvement du bloc et de la balle est de
:
;i Ib y, dans laquelle V est la vitesse du bloc immé-
)
diatement après la collision. L'équation de la conservation de la
q u a n t i t é de mouvement s ' é c r i t :
On c a l c u l e V à l ' a i d e du p r i n c i p e de l a c o n s e r v a t i o n de l ' é n e r -
gie. En e f f e t , l a s e u l e f o r c e q u i a g i t . s u r l e b l o c a p r è s l a c o l l i -
s i o n e s t l a f o r c e d e f r o t t e m e n t f q u i v a u t f = UN = ( 0 . 2 0 x 8.0 l b ) =
1.6 lb. Le t r a v a i l f a i t p a r c e t t e f o r c e s u r l a d i s t a n c e de 1 0 . 0 p i
parcourue p a r l e bloc e s t :
1.6 l b 10.0 p i = 16 p i - l b
Ce t r a v a i l e s t é g a l à l ' é n e r g i e c i n k t i q u e i n i t i a l e du b l o c , -1
2
MV'.
On é c r i t donc:
Comparons m a i n t e n a n t l ' é n e r g i e c i n é t i q u e de l a b a l l e à c e l l e du
b l o c a u moment du c h o c :
Pour l a b a l l e , on a : -
2
lb x (4500)'
32 p i / s 2
5 .2
= 6300 p i - l b
Pour l e b l o c , on a : -
2
x Ib x (11.3)'
32 ~ i / s ~
5 2
= 16 p i - l b
Le r a p p o r t d e v i e n t :
Ec 16.0 p i - l b =
Ec ( b a l l e ) - 6300 p i - l b
c e q u i i n d i q u e que p l u s d e 9 9 % de l ' é n e r g i e c i n é t i q u e e s t p e r d u e e n
c h a l e u r dans l e b l o c . Notons que même s ' i l y a une g r a n d e p e r t e d ' é -
n e r g i e mécanique a u moment du c h o c , l a q u a n t i t é d e mouvement e s t
néanmoins c o n s e r v é e .
Exemple 9.6
Au c o u r s d e l a c o l l i s i o n b a l l e - t e r r e , il y a c o n s e r v a t i o n d e l a
q u a n t i t é d e mouvement. La v i t e s s e d e r e c u l de l a t e r r e e s t t r è s pe-
t i t e e t n ' e s t p a s m e s u r a b l e ; p o u r n o s c a l c u l s , on l a suppose é g a l e à
zéro (v2 = O). U t i l i s o n s l ' é q u a t i o n de d é f i n i t i o n du c o e f f i c i e n t de
r e s t i t u t i o n ( 9 . 2 2 ) p o u r c a l c u l e r v;. On t r o u v e :
On p e u t c a l c u l e r v l e t v i en s e s e r v a n t du p r i n c i p e de l a c o n s e r v a -
t i o n de l ' é n e r g i e mécanique. En e f f e t :
1
mgh = -
2
mv: ,
Le c o e f f i c i e n t de r e s t i t u t i o n p o u r l a c o l l i s i o n e n t r e l a s u p e r
b a l l e e t l e p l a n c h e r de c i m e n t e s t donc é g a l e à 0 . 9 8 .
9.5 Paramètre de choc et section efficace
Dans l e c a s d e s c o l l i s i o n s e n t r e p a r t i c u l e s é l é m e n t a i r e s ( a t o -
mes, m o l é c u l e s , é l e c t r o n s , p r o t o n s , n e u t r o n s ) , l e problème e s t d i f -
f é r - e n t e t on d o i t g é n é r a l i s e r l a n o t i o n d e c o l l i s i o n . A cause de
l e u r s t r u c t u r e i n t e r n e , c e s p a r t i c u l e s forment a u t o u r d ' e l l e s d e s
champs de f o r c e s d e n a t u r e d i f f é r e n t e . Dans c e r t a i n s c a s , on a un
champ d e f o r c e é l e c t r i q u e , dont l a f o r c e v a r i e comme
r +;
dans d ' a u -
t r e ç c a s , on a d e s champs d e f o r c e s m o l é c u l a i r e ou n u c l é a i r e v a r i a n t
1
s u i v a n t d e s l o i s d e l a forme -. Prenons comme exemple l a c o l l i s i o n
n
e n t r e un p r o t o n ( c h a r g e p o s i t i v e ) e t un i o n ( p o s i t i f ) d ' u n g a z ou
d ' u n s o l i d e ( t r è s mince). On d i t dans c e c a s que l e p r o t o n e s t d i f -
f u s é p a r un champ d e Coulomb, p a r c e que l a f o r c e e n t r e l a c h a r g e po-
s i t i v e e t l e p r o t o n s u i t une l o i de l a forme l / r 2 . On a c o l l i s i o n
l o r s q u e l a p a r t i c u l e mobile e s t d é v i é e d e s a d i r e c t i o n i n i t i a l e p a r
l a p a r t i c u l e c i b l e , qu'on suppose au r e p o s . Le c o n t a c t p h y s i q u e
e n t r e l e s deux p a r t i c u l e s n ' e s t p a s n é c e s s a i r e . La d é v i a t i o n d e l a
p a r t i c u l e mobile dépend de l a d i s t a n c e à l a q u e l l e e l l e va p a s s e r du
c e n t r e de l a p a r t i c u l e c i b l e . C e t t e d i s t a n c e ( b l , b 2 ou b 3 , F i g . 9 . :
s ' a p p e l l e l e p a r a m è t r e de choc d e l a c o l l i s i o n . t e champ d e f o r c e
r é p u l s i f diminue à mesure q u ' o n s ' é l o i g n e d e l a p a r t i c u l e c i b l e , e t
l a p a r t i c u l e mobile s e r a moins d é v i é e s i b e s t g r a n d . On c a r a c t é -
r i s e l a s p h è r e d ' i n f l u e n c e a u t o u r de l a p a r t i c u l e c i b l e a u moyen d ' u .
ne q u a n t i t é appelée s e c t i o n e f f i c a c e . C e t t e q u a n t i t é a l e s dimensioi
d ' u n e s u r f a c e e t s a v a l e u r change s e l o n l e p o i n t d e vue c o n s i d é r é
dans l ' e x p é r i e n c e . P a r exemple, l a s e c t i o n e f f i c a c e de l a p a r t i c u l e
c i b l e pour une d i f f u s i o n d e s p a r t i c u l e s à un a n g l e d e 30" e t p l u s
s e r a n é c e s s a i r e m e n t p l u s p e t i t e que l a s e c t i o n e f f i c a c e où l a d i f -
f u s i o n s e f e r a à un a n g l e de 10" e t p l u s .
Exemple 9.7
Dans un t e l p r o b l è m e , où chaque p a r t i c u l e a d e s d i m e n s i o n s , on
s u p p o s e que l a masse e s t c o n c e n t r é e a u c e n t r e de masse de l a p a r t i -
cule, c'est-à-dire, à son c e n t r e g é o m é t r i q u e ; e t d a n s l e s c a l c u l s
de l a p o s i t i o n du C.M., on ne s ' o c c u p e p a s d e s d i m e n s i o n s p h y s i q u e s
des p a r t i c u l e s .
La p o s i t i o n du C.M. est:
on c a l c u l e à l ' a i d e de l a p r e m i è r e é q u a t i o n . On t r o u v e :
De f a ç o n g é n é r a l e , on t r o u v e l a p o s i t i o n du C.M. d e p l u s e u r s
p a r t i c u l e s a u moyen d e s formules s u i v a n t e s :
28)
On c a l c u l e f a c i l e m e n t l a v i t e s s e du c e n t r e de masse p o u r un
système d e deux p a r t i c u l e s en mouvement en d é r i v a n t l e s é q u a t i o n s
9.26 e t 9.27. On o b t i e n t l a r e l a t i o n s u i v a n t e : (pour x s e u l e m e n t ) :
de même pour 7 et 7
Y z
. En g é n é r a l , pour un système de p l u s i e u r s
p a r t i c u l e s , on o b t i e n t :
Exemple 9.9
OU encore,
- Zltl;aia
. (9.31)
yetzi
On peut relier cette accélération aux forces appliquées sur les
particules du système. En effet, nous avons vu dans la section
9.3, équation 9.9, que la somme des forces extérieures appliquées
sur les particules est égale au taux de variation de la quantité
de mouvement totale du système, indépendemment des forces internes
On obtient, pour deux particules:
En comparant 9 . 3 2 e t 9 . 3 0 , on p e u t é c r i r e :
S i au l i e u d e deux p a r t i c u l e s on a un système de p l u s i e u r s p a r t i c u l e s
je masse mi + m2 ...... m = hl, l ' é q u a t i o n 9.33 s ' é c r i t :
Exemple 9.10
I l e s t i n t é r e s s a n t e t t r è s u t i l e p a r f o i s de c o n s i d é r e r l e pro-
blème des c o l l i s i o n s d ' u n p o i n t de vue a u t r e que c e l u i que nous a -
vons adopté dans l a s e c t i o n 9 . 4 . A i n s i , j u s q u ' i c i nous avons u t i -
l i s é l e l a b o r a t o i r e ( s u r f a c e de l a t e r r e ) comme système de r é f é r e n -
ce. L'observateur é t a i t immobile p a r r a p p o r t au l a b o r a t o i r e e t ob-
s e r v a i t l e s p a r t i c u l e s q u i e n t r a i e n t en c o l l i s i o n . Quelles s e r o n t
s e s o b s e r v a t i o n s s ' i l e s t p l a c é au c e n t r e de masse?
Exemple 9.11
Pour un o b s e r v a t e u r dans l e l a b o r a t o i r e , l e s v i t e s s e s a p r è s l a
collision seront:
pour l a p a r t i c u l e d e gauche,
e t pour l a p a r t i c u l e de d n o i t e :
La c o l l i s i o n vue p a r c e t o b s e r v a t e u r e s t i l l u s t r é e dans l a f i -
gure 9.19. L'étudiant peut v é r i f i e r l a valeur des v i t e s s e s e t l a
c o n s e r v a t i o n de l a q u a n t i t é de mouvement p a r r a p p o r t a u l a b o r a t o i r e
à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n 9.11.
Après n t s e c o n d e s , on a donc:
V --+ V + AV,
M --+ hl - AM.
La v i t e s s e v e s t l a v i t e s s e d'échappement du gaz p a r r a p p o r t à
l a fusée. Comme on é t u d i e l e mouvement d e l a f u s é e p a r r a p p o r t à
l a t e r r e , i l f a u t exprimer c e t t e v i t e s s e p a r r a p p o r t à c e système
de référence. C e l l e - c i e s t d i r i g é e v e r s l e b a s , donc n é g a t i v e , e t
a comme g r a n d e u r ( v - V) La s e u l e f o r c e e x t é r i e u r e q u i a g i t s u r
la fusée est la force d'attraction de la terre, dirigée vers le bas
et représentée par $ sur la figure 9.20. Les forces d'expulsion des
gaz sont des forces internes et ne changent pas la quantité de mou-
vement totale du système fusée-gaz. D'après l'équation 9.1, lfimpul-
sion produite par la force F agissant durant un temps At est égale à
la variation de la quantité de mouvement de la fusée. L'équation 9.1
s'écrit:
- FAt est l'impulsion, dirigée vers le bas; le terme (a) est la quan-
tité de mouvement de la fusée après l'expulsion des gaz; le terme
(b) est la quantitée de mouvement des gaz. Les termes (a) et (b)
représentent la quantité de mouvement du système après l'éjection,
et le terme (c), la quantité de mouvement du systsme avant l'éjection.
AM
v -
At a aussi les dimensions d'une force; c'est la poussée vers le
haut.
F est le poids de la fusée, dirigée vers le bas.
AM
La poussée P = v -
At
e s t une q u a n t i t é p r o p r e à l a f u s é e .
On v o i t que c e t t e poussée dépend d e v , l a v i t e s s e d ' é j e c t i o n du g a z ,
(donc d e l a p u i s s a n c e de l ' e x p l o s i o n q u i p o u s s e l e gaz) e t d e l a quan
t i t é d e gaz é j e c t é p a r u n i t é de temps.
Exemple 9.12
a) Q u e l l e e s t l a poussée t o t a l e s u r l a f u s é e au d é p a r t ?
La poussée e s t d e
La poussée r é s u l t a n t e v e r s l e h a u t e s t de
1,050,000 N - 400,000 N = 650,000 N
b) Q u e l l e e s t l a poussée r é s u l t a n t e a p r è s 60 s e c o n d e s ?
Exemple 9.13
PROBLEMES
Q u e l l e e s t l a q u a n t i t é d e mouvement d e s mobiles s u i v a n t s :
Un camion dc 4000 kg qui s e 8Splace à 6 0 Lm/h?
Une a u t o d e 1500 kg q u i s e d é p l a c e à 100 km/h?
Un obus d e ?O l b cpi s e d é p l a c e à 2800 p i / s ?
Un é l e c t r o n q u i s e d é p l a c e à 106 m/s?
a) l ' a c c é l é r a t i o n de l'obus
b) l a f o r c e q u i pousse l ' o b u s
c) l e temps que l ' o b u s a p a s s é dans l e canon. Vérifier
que l ' i m p u l s i o n e s t b i e n é g a l e à l a v a r i a t i o n d e l a
q u a n t i t é de mouvement?
S i on s e r e p o r t e au problème p r é c é d e n t , q u e l l e e s t l a v i -
t e s s e d e r e c u l du canon s i c e l u i - c i p è s e 8 . 8 2 x 105 N . Com-
p a r e r l ' é n e r g i e c i n é t i q u e du canon avec c e l l e d e l ' o b u s .
a) C a l c u l e r l a q u a n t i t é d e mouvement t o t a l e du système
avant l a c o l l i s i o n ?
Problème 9
9 . 1 3 Une m i t r a i l l e u s e e s t p l a c é e s u r un c a n o t l é g e r . Le p o i d s
t o t a l d u c a n o t e t de son c o n t e n u e s t de 1112 N . La m i t r a i l -
l e u s e t i r e 160 b a l l e s d e 0.135 N à l a minute. La v i t e s s e
d e s b a l l e s e s t de 730 m / s . Q u e l l e e s t l ' a c c é l é r a t i o n du
canot?
9 . 1 5 Un wagon de 12 t o n n e s s e d é p l a c e à une v i t e s s e c o n s t a n t e de
10 km/h s u r une v o i e f e r r é e . A un c e r t a i n moment, a l o r s
q u ' i l p a s s e p r è s du q u a i d e chargement, on l a i s s e tomber une
c h a r g e d e 2 . 0 t o n n e s d e s a b l e dans l e wagon. Quelle e s t s a
v i t e s s e a p r è s c e chargement?
9 . 1 7 Deux b o u l e s de 2 . 0 e t 4 . 0 kg r e s p e c t i v e m e n t f o n t une c o l l i -
sion de p l e i n fouet. La p r e m i è r e b o u l e a une v i t e s s e d e
4 . 0 m / s v e r s l a d r o i t e e t l a seconde une v i t e s s e d e 10 m/s
v e r s l a gauche. La c o l l i s i o n e s t p a r f a i t e m e n t é l a s t i q u e .
a) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e du C . M . ?
b) Quelle e s t l a v i t e s s e r e l a t i v e d'approche?
c) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e d e chacune d e s b o u l e s a p r è s l e
choc?
Problème 9
d) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e r e l a t i v e de s é p a r a t i o n ?
e) V é r i f i e r que l a q u a n t i t é d e mouvement e t l ' é n e r g i e c i n é -
t i q u e s o n t l e s mêmes a v a n t e t a p r è s l a c o l l i s i o n .
a) Q u e l l e e s t l a v i t e s s e de rebondissement d e l a b a l l e ?
b) Quel e s t l e c o e f f i c i e n t d e r e s t i t u t i o n ?
c) Q u e l l e q u a n t i t é d ' é n e r g i e c i n é t i q u e f u t perdue au moment
du choc?
9 . 2 0 Trouver l a p o s i t i o n du c e n t r e d e masse d e t r o i s p a r t i c u l e s ,
une d e 4 . 0 kg e t deux d e 0 . 5 0 kg p l a c é e s aux t r o i s sommets
d ' u n t r i a n g l e é q u i l a t é r a l de c o t é L . P l a c e r une masse d e
0.50 kg à l ' o r i g i n e d e s a x e s .
10.7 Introduction
a- r c
-rayon - 27rR -
- - 2rr r a d i a n s ou 6.28 r a d i a n s .
R
Considérons un c o r p s s o l i d e P q u i p e u t t o u r n e r a u t o u r d ' u n a x e
O (Fig. 10.2). P a r r a p p o r t à un axe d e r é f é r e n c e x, l e rayon OA ( l e
p o i n t A e s t quelconque) f a i t un a n g l e 4 a v e c l ' a x e x , au temps t i .
Au temps t r , l e p o i n t A e s t r e n d u en B e t l e r a y o n OB f a i t un a n g l e
avec l ' a x e d e r é f é r e n c e . La v i t e s s e a n g u l a i r e moyenne du r a y o n
OA ou du c o r p s s o l i d e e s t d é f i n i e d e l a f a ç o n s u i v a n t e :
- déplacement a n g u l a i r e
W =
i n t e r v a l l e de temps
W e
lim ne
- 2 - .
de
inst at+O At dt
L ' a c c é l é r a t i o n a n g u l a i r e moyenne e s t d é f i n i e en p a r t a n t d e s v i -
t e s s e s i n s t a n t a n é e s wl e t w 2 d ' u n c o r p s en r o t a t i o n . E l l e vaut:
e t l'accélération instantanée:
lim Aw du
O
inst ~t + O ;it = Bf '
Le déplacement s'exprime en r a d i a n s , l a v i t e s s e a n g u l a i r e en
r a d / s e t l ' a c c é l é r a t i o n a n g u l a i r e en r a d / s 2 .
Mouvement r e c t i l i g n e Mouvement de r o t a t i o n
v = -dx
dt
a = -dv
= - d2x
dt dt2
La f i g u r e 1 0 . 3 r e p r é s e n t e un corps s o l i d e en r o t a t i o n a u t o u r
d ' u n axe p a s s a n t p a r 0 . Dans un i n t e r v a l l e de temps A t , l e p o i n t
A e s t rendu en A ' e t B en B ' . Ces deux p o i n t s s e s o n t d é p l a c é s à
l a même v i t e s s e a n g u l a i r e puisque l e rayon OA s ' e s t déplacé d ' u n
angle A B . Cette vitesse angulaire e s t u = ae/at. ï i e s t évident,
d ' a p r è s l a f i g u r e 1 0 . 3 , que même s i l e s p o i n t s A e t B ont l a même
v i t e s s e a n g u l a i r e , i l s n'ont pas l a même v i t e s s e l i n é a i r e . L'arc
AA' parcouru p a r A en A t secondes e s t p l u s grand que l ' a r c BB' p a r -
couru p a r B dans l e même temps. On trouve l a r e l a t i o n e n t r e l a v i -
t e s s e a n g u l a i r e e t l a v i t e s s e l i n é a i r e de l a façon s u i v a n t e . Le
p o i n t A de l a f i g u r e 10.4 p a r c o u r t l ' a r c As en un temps A t . Le dé-
placement angulaire Aû exprimé en radian vaut:
As
Aû= -. (10.5)
r
Le AS
r lim - = lim -
At At '
At -+ Û At + O
ce qui s'écrit:
da
La quantité -est w, la vitesse angulaire, et la quantité
ds est v,
dt
la vitesse linéaire instantanée. La dernière équation peut donc
s'écrire:
Exemple 10.1
L ' a c c é l é r a t i o n a n g u l a i r e en r a d / s 2 v a u t :
On c a l c u l e l a v i t e s s e a n g u l a i r e a p r è s 5 . 0 s a u moyen de l a f o r m u l e
w = w + at.
E l l e vaut:
w = 2 7 ~r a d / s + 67 r a d / s 2 x 5 . 0 s = 3 2 7 m d / s = 100 r a d / s
c) l e déplacement a n g u l a i r e a p r è s 5 . 0 s e c o n d e s . Ce déplacement
vaut :
1
e = u
O
t + - at2,
2
= 265 rad,
= 42.5 tours.
d) l'accélération tangentielle.
a = w2r,
La q u a n t i t é p h y s i q u e , q u i e s t une mesure de c e t t e e f f i c a c i t é à
p r o d u i r e une r o t a t i o n , s ' a p p e l l e l e moment d ' u n e f o r c e e t nous e n
formulons l a d é f i n i t i o n . Considérons un c o r p s s o l i d e N q u i p e u t
t o u r n e r a u t o u r d ' u n axe P P ' p a s s a n t p a r O ( F i g . 1 0 . 7 ) . On a p p l i q u e
+
une f o r c e F à un p o i n t A p l a c é à une d i s t a n c e r du c e n t r e . L ' a n g l e
+ + -f
e n t r e l e s v e c t e u r s F e t r e s t 8. Le moment de l a f o r c e F p a r r a p p o r t
à l ' a x e O e s t d é f i n i à l ' a i d e du p r o d u i t v e c t o r i e l de c e s deux v e c -
teurs (chapitre l ) , s o i t :
La g r a n d e u r d e M e s t :
s a d i r e c t i o n e s t c e l l e de l ' a x e de r o t a t i o n P P ' e t s o n s e n s e s t t e l
q u ' o n l ' i n d i q u e dans l a f i g u r e 10.7 ( r è g l e du t i r e - b o u c h o n ) . *
Exemple 10.2
+
Q u r i e s t l e moment du v e c t e u r F d e l a f i g u r e l3.7
s i F = 10 N , r = 2.0 n et ô = 30°?
La g r a n d e u r du v e c t e u r M e s t , s u i v a n t l ' é q u a t i o n 10.10:
= 16 :\-m.
La d i r e c t i o n de M e s t c e l l e d e l ' a x e P P ' e t l e s e n s e s t t e l
qu'on l ' i n d i q u e .
9 On r e n v o i e l e l e c t e u r a r c h a p i t r e p r e m i e r , podr p l u s d e d é t a i l s s u r
l a l o i du t i r e - b o d c h o n a p p l i q u é e a u p r o d u i t v e c t o r i e l .
trois facteurs importants dans l'étude de la rotation. Il y a encore
un autre facteur que nous n'avons pas mentionné et qui joue un rôle
important dans tout mouvement de rotation, c'est la masse du corps
en rotation ou, plus précisément, la distribution de la masse en ro-
tation par rapport à l'axe.
+
En dynamique de translation, si on applique une force F à un corps
+
de masse m, il acquiert une accélération a, quelle que soit la forme
du corps. On ne peut dire la même chose en dynamique de rotation.
+
Un même moment M, appliqué à deux corps de même masse m peut produire
des accélérations angulaires différentes.
Considérons les deux roues des figures 10.8(a) et lO.8(b). Les
+ -b
roues ont la même masse et on leur applique un même moment M = r x If.
On observe que la première roue acquiert une accélération plus grande
que la deuxième. On doit donc s'attendre à trouver, dans toute équa-
tion du mouvement d'un corps solide en rotation, un facteur qui tien-
dra compte de la distributi,onde la masse par rapport à l'axe de ro-
tatïon.
= m rL ci,
OU encore
C hl = ( C Am. r.2)
1 1
ci . (10.15)
Le t e r m e d e gauche e s t l e moment r é s u l t a n t d e t o u t e s l e s f o r c e s e x t é -
r i e u r e s appliquées s u r l e s o l i d e . E t a n t donné q u ' i l s ' a g i t d ' u n
c o r p s s o l i d e r é e l , composé d ' u n e i n f i n i t é d e p a r t i c u l e s , l e c o e f f i -
c i e n t de cx devient, à l a limite:
1i m
Am. + O Cr.2Lmi = (10.16)
I = rn~2+ r n ~ 2= 2 m ~ 2 ,
I00'
= 1 r2 dm.
et sa masse est:
dm = p dr.
= s p d r r dB.
Exemple 10.4
= a = a = o R . (10.24)
abioc tan
TR = 1
O
-.
a
R
(10.25)
La v i t e s s e de r o t a t i o n de l a roue w a p r è s t secondes e s t :
La v i t e s s e d e t r a n s l a t i o n du b l o c a p r è s t secondes vaut:
Un c o q s s o l i d e en r o t a t i o n possède d e l ' é n e r g i e c i n é t i q u e q u i
p r o v i e n t d e c e mouvement de r o t a t i o n . On c a l c u l e c e t t e é n e r g i e c i -
n é t i q u e d e r o t a t i o n , comme dans l e c a s de l ' é n e r g i e c i n é t i q u e d e
t r a n s l a t i o n , en p a r t a n t de l a deuxième l o i de Newton adaptée au
mouvement de r o t a t i o n . Considérons un mobile q u i peut t o u r n e r au-
t o u r d ' u n axe p a s s a n t p a r O sous l ' e f f e t d ' u n moment M (Fig. 1 0 . 1 8 ) .
Un p o i n t A du mobile s e déplace d'un a n g l e A 0 d u r a n t l ' i n t e r v a l l e A t
e t i l p a s s e en p o s i t i o n B . En f o n c t i o n d e l a v i t e s s e a n g u l a i r e , l a
deuxième l o i s ' é c r i t :
d'où
Le corps tourne d'un angle A B = a2 - 81; au cours de ce déplacement
angulaire, sa vitesse passe de wl en A à w2 en B . On suppose le
moment de la force constante et on intègre l'équation 10.26 dans les
limites déjà données. On obtient:
Exemple 10.5
1
M O = - 1 w2
2
1
0.80 N-m x 16.7 r a d = - x 0 . 4 8 kg-m2 x u2,
2
Exemple 10.6
Le moment q u i f a i t p i v o t e r l e mètre e s t . v a r i a b l e . Au d é b u t , il
+
e s t n u l , p u i s q u e l a f o r c e mg p a s s e p a r l ' a x e d e r o t a t i o n ; quand l e
mètre e s t e n p o s i t i o n OP, l e moment e s t maximal.
A un i n s t a n t donné, l e moment v a u t :
M = force x bras de l e v i e r
L
M = mg x -
2
s i n 6.
1 L~
mg L sin 9 d e = - m 3 w2
2 P
O
10.9 Moment cinétique d'un solide en rotation autour d'un axe fixe
et finalement:
Notons que les quantités w, M et L sont des vecteurs qui dans le cas
général, quand l'axe de rotation n'est pas fixe, ne sont pas tous
dans la même direction. Dans le cas simple que nous traitons ici,
ces trois quantités vectorielles sont toutes portées par l'axe de
r o t a t i o n ( F i g . 1 0 . 2 1 ) ; c ' e s t pourquoi on l e s c o n s i d è r e i c i comme d e s
scalaires.
De l ' é q u a t i o n 1 0 . 2 9 , on p e u t d é d u i r e l ' i m p o r t a n t p r i n c i p e d e l a
c o n s e r v a t i o n d u moment c i n é t i q u e . En e f f e t , s i l e moment d e l a f o r c e
a p p l i q u é s u r l e mobile e s t n u l ( s o i t p a r c e que F e s t n u l l e ou que r
e s t nul) l'équation s ' é c r i t :
Exemple 10.7
Un a c r o b a t e p i v c t e s u r l a p o i n t e d e s p i e d s à une v i t e s s e angu-
l a i r e d e 1 . 0 t o u r p a r seconde. I l t i e n t dans l e s mains, l e l o n g d e
son c o r p s , deux p o i d s d e 30 Il. La d i s t a n c e du poids 2 l ' a x e de r o -
t a t i o n l o r s q u e l e s b r a s s o n t en p o s i t i o n v e r t i c a l e e s t d e 30 c m .
L o r s q u ' i l s s o n t en p o s i t i o n h o r i z o n t a l e , c e t t e d i s t a n c e e s t de 1 . 0 m
(Fig. 10.22). Le moment d ' i n e r t i e d e l ' a c r o b a t e p a r r a p p o r t à l ' a x e
v e r t i c a l d e r o t a t i o n e s t d e 6 . 0 kg-m2.
On demande d e c a l c u l e r l a v i t e s s e a n g u l a i r e de l ' a c r o b a t e l o r s -
q u ' i l a l e s b r a s é t e n d u s (Fig. 1 0 . 2 2 ( b ) ) .
Calcul de 1 : ( P o i d s l e l o n g 'du c o r p s , r = 30 c m )
Calcul de 11 : (poids éloignés, r = 1 . 0 m)
10.1 Une roue tourne 2.5 tours dans 30 secondes. Quelle est sa
vitesse angulaire en rad/s, degrés/s, rad/min, degrés/min,
tours/min ?
10.4 Le mouvement d'une roue pouvant tourner autour d'un axe fixe
est donné par la loi:
Trouver
a) l'équation de la vitesse angulaire sachant qu'au
temps t = O la vitesse est nulle et
b) l'équation du déplacement en fonction du temps sachant
que le déplacement est au temps t = 0.
O
Problème 10
a) du bout de la lame?
b) d'un point situé à mi-chemin entre le bout et l'axe de
rotation? Quelle est la vitesse angulaire de ce dernier
point?
a) une s p h è r e homogène d e 12 cm de d i a m è t r e , p a r r a p p o r t
à un d i a m è t r e
b) un anneau de 14 cm de d i a m è t r e e x t é r i e u r e t d e 10 cm
d e d i a m è t r e i n t é r i e u r , p a r r a p p o r t à un axe p e r p e n d i c u -
l a i r e à son p l a n e t p a s s a n t p a r son c e n t r e
c) un c y l i n d r e de 10 cm de rayon, p a r r a p p o r t à son a x e .
1 0 . 1 6 L ' e s s i e u de l a r o u e du problème 1 0 . 1 5 a un d i a m è t r e d e 1 . 0
cm. On e n r o u l e l a c o r d e a u t o u r de l ' e s s i e u a u l i e u d e l a
jante. Q u e l l e d o i t ê t r e l a t e n s i o n dans l a c o r d e s i on v e u t
p r o d u i r e l a même a c c é l é r a t i o n s o i t 10 r a d / s 2 ?
Quel e s t l e c o e f f i c i e n t d e f r o t t e m e n t e n t r e l ' o u t i l e t l a
roue?
222 Problème 10
1 1.1 Introduction
Le c a s g é n é r a l du mouvement d e t r a n s l a t i o n e t de r o t a t i o n d ' u n
corps s o l i d e de forme quelconque e s t l a i s s é à un cours d e mécanique
p l u s avancé. Nous nous en t i e n d r o n s i c i à t r a i t e r l e c a s du mouve-
ment d ' u n c o r p s à géométrie simple, comme l e c y l i n d r e e t l a s p h è r e
qui r o u l e n t s a n s g l i s s e r s u r un p l a n . I l y a dans ce c a s une r e l a -
t i o n b i e n d é f i n i e e n t r e l e mouvement de r o t a t i o n du c o r p s autour d e
son c e n t r e de masse e t l e mouvement l i n é a i r e de son c e n t r e de masse.
On p e u t donc é c r i r e :
Exemple 11.1
+
Une f o r c e F, p a r a l l è l e au p l a n P , e s t a p p l i q u é e au c e n t r e d e
masse d ' u n c y l i n d r e de rayon r e t de masse M ( F i g . 1 1 . 2 ) . Le cy-
l i n d r e roule sur l e plan sans g l i s s e r . Quelle e s t l'accélération
aCi: l u c e n t r e de masse?
C F = F - f = M a (11.3)
x CM'
+
Le c y l i n d r e t o u r n e a u t o u r d e son C.i9!. s a n s g l i s s e r . La f o r c e F,
q u i passe p a r l e c e n t r e de masse, a un moment n u l p a r r a p p o r t à c e
p o i n t ; e l l e ne c o n t r i b u e p a s à p r o d u i r e l a r o t a t i o n du c y l i n d r e .
La s e u l e f o r c e dont l e moment n ' e s t pas n u l p a r r a p p o r t au C.M. est
-+
l a force de frottement f . Dans c e c a s , on é c r i t l a f o r m u l e d e l a 2e
l o i appliquée à l a r o t a t i o n :
E M o = F x O + f r = IO a . (11.4)
1
Le moment d ' i n e r t i e p a r r a p p o r t a u C.M. étant -
2
Mr2 ( v o i r Fig. 10.15),
l ' é q u a t i o n 11.4 devient:
ou e n c o r e :
Pl
f = - a
2 CM'
On s u b s t i t u e c e t t e v a l e u r d e f d a n s l ' é q u a t i o n 1 1 . 3 e t on o b t i e n t :
d'où:
La v i t e s s e d ' u n p o i n t s u r l a c i r c o n f é r e n c e p a r r a p p o r t a u s o l
n ' e s t t a n g e n t i e l l e q u ' e n deux p o i n t s , e n N e t en M ( F i g . 1 1 . 3 ) . En
N , l a v i t e s s e e s t deux f o i s c e l l e du c e n t r e de masse. En e f f e t , l e
p o i n t N a une v i t e s s e de r o t a t i o n ( w r ) e t une v i t e s s e d e t r a n s l a t i o n
( v C M ) . Sa v i t e s s e t o t a l e e s t donc vCM + wr ou 2 v CM' En M l a v i -
tesse e s t nulle. En t o u t a u t r e p o i n t , P e t Q , e l l e e s t é g a l e à l a
somme v e c t o r i e l l e d e s deux v i t e s s e s e t d a n s une d i r e c t i o n non t a n -
g e n t i e l l e à l a circonférence.
Exemple 11.2
Il y a deux f o r c e s q u i a g i s s e n t s u r l e c y l i n d r e : son p o i d s Mg e t
l a t e n s i o n T dans l a c o r d e . Comme l e c y l i n d r e d e s c e n d , on c o n c l u t
que Mg e s t p l u s g r a n d d e T . Pour l e mouvement de t r a n s l a t i o n d u C.M.,
on p e u t donc p o s e r :
T - L M ~
2 CM'
Des deux é q u a t i o n s 1 1 . 7 e t 1 1 . 8 , on t i r e :
Quand l e c y l i n d r e e s t d e s c e n d u s u r une d i s t a n c e h ( F i g . 1 1 . 4 ) ,
l e t r a v a i l f a i t p a r l e p o i d s e s t Mgh. Ce t r a v a i l e s t t r a n s f o r m é
en é n e r g i e c i n é t i q u e de t r a n s l a t i o n e t d e r o t a t i o n du c y l i n d r e . On
é c r i t l ' é q u a t i o n de c o n s e r v a t i o n d e l ' é n e r g i e mécanique d e l a f a ç o n
suivante :
1 1
Mgh = -
2
M v2 + - 1 w 2 .
CM 2 (11.9)
La v i t e s s e a n g u l a i r e e s t r e l i é e à l a v i t e s s e du C . M . p a r l a r e l a t i o n
v
CM
w = - e t l e moment d ' i n e r t i e e s t
R 2
-.
M R ~
C h s u b s t i t u e ces expressions
d a n s l ' é q u a t i o n 1 1 . 9 e t on t r o u v e :
près s i m p l i f i c a t i o n , on o b t i e n t :
gh =
vEM
-2
V4 e ~ 34
+-=-v
2
CM'
La d i s t a n c e p a r c o u r u e e s t donnée p a r l ' é q u a t i o n
v 2 = v 2 + 2 a x .
Appliquée à c e p r o b l è m e , c e t t e é q u a t i o n d e v i e n t ( v0 = O ) :
-+ -f -+
La direction de M est perpendiculaire au plar. fait par r et F,
O
soit la direction Y; sa grandeur est:
+ f t +
r = 1.0 1 + 10 1 + 4.0 k.
0
On r e t r o u v e l ' é q u a t i o n 1 0 . 2 9 , c e t t e f o i s é c r i t e v e c t o r i e l l e m e n t ,
s i on d é r i v e l ' é q u a t i o n 1 1 . 1 5 . En e f f e t :
+
Dans c e t t e é q u a t i o n , d-
r O e s t l a v i t e s s e de l a p a r t i c u l e , d i r i g é e
dt
i dTo +
suivant p . Le p r o d u i t v e c t o r i e l -
dt
x p e s t donc n u l . L'équation
11.17 s ' é c r i t :
On v o i t p a r c e t t e é q u a t i o n que l a v a r i a t i o n du moment c i n é t i q u e e s t
t o u i o u r s dans l a même d i r e c t i o n aue l e moment a n n l i a u é . Ce r é s u l t a t
v a nous s e r v i r à i n t e r p r é t e r l e mouvement d e p r é c e s s i o n d ' u n e t o u p i e
que l ' o n é t u d i e r a dans l a s e c t i o n s u i v a n t e . On remarque q u e , l o r s q u e
l e moment r é s u l t a n t e s t n u l , i l y a c o n s e r v a t i o n du moment c i n é t i q u e .
En e f f e t ,
imp lique que :
+
a) la grandeur de L reste constante, résultat que nous avons obtenu
au chapitre précédent;
+
b) la direction et le sens de L demeurent aussi inchangés.
On d i v i s e p a r A t e t on o b t i e n t :
O r A L / A t e s t é g a l a u moment M d e l a f o r c e F p a r r a p p o r t au c e n t r e
Ae
On é c r i t donc, en a p p e l a n t -
at = Ci = v i t e s s e a n g u l a i r e d e p r é c e s s i o n :
Ce mouvement d e p r é c e s s i o n s e r e t r o u v e d a n s l e mouvement de l a
t o u p i e ou du gyroscope que nous é t u d i o n s dans l'exemple s u i v a n t .
Exemple 11.5
I = -m ~2 = 2
1 X 0.10 kg x ( . 0 5 ) 2 ~ 2
La s e u l e f o r c e a p p l i q u é e s u r l ' a x e e s t l e p o i d s de l a r o u e v e r s l e
bas. Le moment de c e t t e f o r c e p a r r a p p o r t a u p o i n t f i x e v a u t :
La v i t e s s e a n g u l a i r e de r o t a t i o n e s t w = 3 3 û 2 tc,rs/mn = 314 r a c / s .
O
On c a l c u l e l a v i t e s s e de p r é c e s s i o n Q à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n 1 1 . 2 1 .
On t r o u v e :
La r o u e t o u r n e a u t o u r de l ' a x e Z d a n s l e s e n s i n d i q u é p a r l a f l è c h e .
-f
Ce s e n s e s t t e l que l e v e c t e u r I w c h e r c h e t o u j o u r s à r e j o i n d r e l e
-+
v e c t e u r moment M .
Le v é r i t a b l e g y r o s c o p e ( F i g . 1 1 . 1 1 ) e s t c û n s t i ~ i éd ' u n e r o u e
de g r a n d moment d ' i n e r t i e . C e t t e r o u e e s t montée s u r une s u s p e n s i o n
composée d e deux c e r c l e s c o n c e n t r i q u e s d o n t l e s p i v o t s a f o r m e n t un a n -
g l e d r o i t (montage à l a c a r d a n ) .
Ce montage l u i permet de t o u r n e r d a n s t o u t e s l e s d i r e c t i o n s .
L'une d e s p r o p r i é t é s i m p o r t a n t e s du g y r o s c o p e e s t que s o n a x e
r e s t e d a n s une d i r e c t i o n f i x e p a r r a p p o r t aux é t o i l e s . Ceci pro-
v i e n t du f a i t que l e moment c i n é t i q u e ( v e c t e u r ) r e s t e c o n s t a n t en
g r a n d e u r e t e n d i r e c t i o n t a n t q u ' o n n ' a p p l i q u e p a s un moment s u r l ' a -
xe de r o t a t i o n . C ' e s t l ' é q u i v a l e n t en r o t a t i o n de l a première l o i
de Newton ( l o i d e l ' i n e r t i e ) . C e t t e p r o p r i é t é du g y r o s c o p e de main-
t e n i r une o r i e n t a t i o n f i x e e n f a i t un i n s t r u m e n t t r è s u t i l e d a n s l a
n a v i g a t i o n aérienne e t navale contemporaines. I l e s t à l a base de
t o u s l e s systèmes a F e l é s "riavigation p a r irrr:iet'.
Un montage a u s s i s i m p l e que c e l u i que l ' o n a i l l u s t r é d a n s l a
f i g u r e 1 1 . 1 2 , p e r m e t t r a i t a u c o n d u c t e u r d ' u n e a u t o m o b i l e ou a u p i -
l o t e d ' u n bateau de c o n n a î t r e , à t o u t i n s t a n t , son o r i e n t a t i o n dans
l e p l a n h o r i z o n t a l X Y , p a r r a p p o r t à son o r i e n t a t i o n au d é p a r t .
C e t t e d e r n i è r e a y a n t é t é f i x é e a u d é p a r t e n o r i e n t a n t l ' a x e du gy-
r o s c o p e dans l a d i r e c t i o n d é s i r é e . En p r a t i q u e , on m a i n t i e n t l a v i -
t e s s e a n g u l a i r e de l a r o u e d ' u n e f a ç o n c o n s t a n t e a u moyen d ' u n m o t e u r
é l e c t r i q u e ou d ' u n j e t d ' a i r .
aCM = A g sin 8 ,
3
11.5 Une corde est enroulée autour d'un cylindre plein de rayon
r = 4.0 cm et de masse m = 1.0 kg. L'autre bout de la cor-
de est fixé en A (Fig. 11.15). On laisse le cylindre tom-
ber librement.
11.9 On place une tige de bois sur une patinoire (frottement né-
gligeable). On la frappe soudainement aux points C.M., A ,
B (Fig. 11.18). Décrire le mouvement dans ces trois cas.
11.13 Une masse de 4.0 kg est reliée, à l'aide d'une corde, à une
roue de la façon indiquée sur la figure 11.21. La roue a
une masse de 10 kg et un rayon de 0.30 m. Le coefficient
de frottement entre le plan et le bloc est de 0.25. On né-
glige le frottement sur l'essieu de la roue.
a) C a l c u l e r l e moment exercé a u t o u r du p i v o t A .
b) C a l c u l e r l a v i t e s s e a n g u l a i r e ( t o u r s / s ) de l a t o u p i e .
c) Quelle e s t l a r é a c t i o n v e r t i c a l e du p i v o t A s u r l ' a x e ?
d) Q u ' a r r i v e - t - i l lorsque l a v i t e s s e a n g u l a i r e de l a t o u p i e
diminue? E s t - c e que l a v i t e s s e de p r é c e s s i o n aLigmente
ou diminue? (Voir équation 11.21).
e) T r a c e r l e diagramme des f o r c e s e t des moments s i l a p r é -
c e s s i o n s e f a i t dans l e sens h o r a i r e vu de dessus.
LA GRA VlTA TlON
CHAPITRE 12
tionnelle
-. au carré de la distance entre elles, et dirigée suivant
la droite
-- - ---
qui les -.joint; (Fig. 12.1) ce qu'on écrit symboliquement:
"'lm2
Fa-,
r2
OU encore:
d'où:
où gs e s t l a v a l e u r de l ' a c c é l é r a t i o n g à l a s u r f a c e d e l a t e r r e . On
observe dans c e t t e d e r n i è r e équation que l l a c c é l é r a t i o n g e s t complè-
tement indépendante de l a masse du c o r p s . C ' e s t ce q u i e x p l i q u e que
tous l e s c o r p s ont l a même a c c é l é r a t i o n en chute l i b r e , a i n s i que Ga-
l i l é e l ' a observé.
On d i v i s e l ' é q u a t i o n 1 2 . 3 p a r 12.2 e t on o b t i e n t
Tableau 1 2 . 1
Poids
98.0
9.76 97.6
12.3 Vitesse d'un corps en chute libre
La s e u l e f o r c e q u i a g i t s u r l a masse e s t l a f o r c e de l a g r a v i t a -
ti on :
G hi m
F = (12.5)
ri
dv dr
- - =G M
r2
m
m -d.r- - d t - m V ddv
- r'
(12.7)
JO
vdv= - Gbl
1
J
dr
r
O
7"
La v i t e s s e v a r i e de z é r o , au d é p a r t , à v , l a v a l e u r de l a v i t e s s e à
une d i s t a n c e r du c e n t r e de l a t e r r e . La d i s t a n c e r v a r i e de r à r.
O
On e f f e c t u e l ' o p é r a t i o n e t on o b t i e n t comme r é s u l t a t :
C'est l'équation de la vitesse en fonction de r pour un corps qu'on
laisse tomber d'une distance r du centre de la terre.
O
Lorsqulune particule part d'une distance très grande, (ro + m) la
vitesse à la surface de la terre (r = R) vaut:
- - Fdr,
= -
G 11 dr.
Tableau 12.2
1
travail = - mv2,
2
1
6.3 x 107 joules = -
2
x 1.0 kg x v2,
d'où:
On a vu a u p a r a g r a p h e p r é c é d e n t q u ' u n o b j e t l a i s s é l i b r e dans
un champ d e f o r c e g r a v i t a t i o n n e l e s t a t t i r é p a r l e c e n t r e d e f o r c e
e t s e d é p l a c e en l i g n e d r o i t e dans l a d i r e c t i o n d ' u n r a y o n . On p e u t
facilement imaginer l e cas simple suivant. On r e p r é s e n t e , d a n s l a
f i g u r e 1 2 . 5 ( a ) , un o b j e t en A à une d i s t a n c e r d e l a t e r r e , qu'on
l a i s s e l i b r e dans l e champ d e l a t e r r e . On suppose que l ' o b j e t p e u t
p a s s e r à t r a v e r s l a t e r r e au moyen d ' u n t u n n e l . L'objet e s t a t t i r é
v e r s l a t e r r e , a r r i v e à l a s u r f a c e à une grande v i t e s s e , p a s s e dans
l e t u n n e l e t s e r e n d j u s q u ' e n B d e l ' a u t r e c ô t é , où s a v i t e s s e e s t
nulle. I l r e p a r t de B, é t a n t encore a t t i r é vers l a t e r r e , e t r e t o u r -
n e d e l a même f a ç o n en A . L ' o b j e t e x é c u t e a i n s i un mouvement d ' o s -
c i l l a t i o n d o n t l e c e n t r e e s t l e c e n t r e de l a t e r r e .
Considérons m a i n t e n a n t un c a s p l u s complexe ( F i g . 1 2 . 5 ( b ) ) où on
l a n c e l ' o b j e t à une v i t e s s e i n i t i a l e 5 p e r p e n d i c u l a i r e à un rayon de
l a t e r r e . Après A t s e c o n d e s , l ' o b j e t a p a r c o u r u un déplacement t o t a l
+ -+ 4
A C , composé d e s déplacements v A t e t AB provenant de l a f o r c e d e
A
gravitation. Sa v i t e s s e en c e p o i n t e s t dans l a même d i r e c t i o n que
--+
l e déplacement AC. En C , i l s ' e s t r a p p r o c h é de l a t e r r e e t l a f o r c e
d ' a t t r a c t i o n e s t un peu p l u s g r a n d e . Dans l ' i n t e r v a l l e s u i v a n t At,
-+ -+
l ' o b j e t p a r c o u r t l e s déplacements CD e t v At. Son déplacement t o t a l
C
est 3.En c o n t i n u a n t a i n s i , on a r r i v e à une t r a j e c t o i r e q u i s e r a p -
proche d e l ' e l l i p s e . En f a i s a n t l e s A t p l u s p e t i t s , on c o n s t r u i r a i t
une t-
r a-
j e c t o i r e e l l i p t i q u e t e l l e que r e p r é s e n t é e dans l a f i g u r e 1 2 . 6 .
On v o i t dans c e t t e f i g u r e que l e s v i t e s s e s e n A e t B s o n t p e r p e n d i c u -
l a i r e s à l ' a x e de l ' e l l i p s e , mais de s e n s i n v e r s e . Les p o i n t s O e t
O ' sont l e s foyers de l ' e l l i p s e . Dans n o t r e exemple, l a t e r r e e s t
-+
p l a c é e au f o y e r O e t un rayon v e c t e u r r donne l a p o s i t i o n P d e l ' o b j e t
à chaque i n s t a n t . Les p o i n t s A e t B s ' a p p e l l e n t l ' a p o g é e e t l e p é r i -
gée.
- On p e u t v o i r maintenant que l e p r e m i e r c a s ( F i g . 1 2 . 5 ( a ) ) n ' e s t
q u ' u n c a s l i m i t e du second. En e f f e t , l a t r a j e c t o i r e e s t une d r o i t e ,
c ' e s t à d i r e une e l l i p s e i n f i n i m e n t a p l a t i e .
S i l a \ r i t e s s e i n i t i a l e e s t beaucoup p l u s g r a n d e , l ' o b j e t p o s s è d e
a u s s i une t r a j e c t o i r e courbe mais non fermée ( F i g . 1 2 . 7 ) . Cette tra-
j e c t o i r e e s t une p a r a b o l e e t l ' o b j e t s ' é c h a p p e v e r s l ' i n f i n i . C'est
l a t r a j e c t o i r e que s u i v e n t c e r t a i n e s comètes. Dans l e s t r o i s c a s que
l ' o n a é t u d i é s , on v o i t que l a t r a j e c t o i r e d ' u n o b j e t dans un champ
d e f o r c e g r a v i t a t i o n n e l dépend de l a v i t e s s e i n i t i a l e de l ' o b j e t .
La f i g u r e 1 2 . 8 r e p r é s e n t e p l u s i e u r s t r a j e c t o i r e s p o s s i b l e s pour
d e s v i t e s s e s d i f f é r e n t e s de lancement. Dans l a f i g u r e 1 2 . 8 ( a ) , l e s
v i t e s s e s d e lancement s o n t p e r p e n d i c u l a i r e s a u rayon t e r r e s t r e .
Dans l a f i g u r e 1 2 . 8 ( b ) , l e s v i t e s s e s de lancement s o n t à un a n g l e
d ' e n v i r o n 30' avec l a d i r e c t i o n p e r p e n d i c u l a i r e au r a y o n . Dans t o u s
l e s c a s , l e c e n t r e de l a t e r r e e s t l e foyer des t r a j e c t o i r e s .
- -1m v 2 -.
- G M m
- 2 O r
O
C e t t e é n e r g i e t o t a l e de d é p a r t e s t é g a l e à l ' é n e r g i e t o t a l e en t o u t
a u t r e p o i n t d e l a t r a j e c t o i r e où l a v i t e s s e e s t v e t l a d i s t a n c e du
c e n t r e de l a t e r r e e s t r . On p e u t donc é c r i r e :
-1 m v 2 - G M m = l m v 2 G M m
- p .
2 O r 2 r
L 3 = m r3v3 sin 8.
Comme il y a conservation de moment cinétique, on peut écrire:
Cette équation 12.12 est une autre façon d'exprimer la loi des
aires énoncée par Képler.
- L'équation peut s'écrire:
Aslrl As3~3
-- -- sin e = la surface balayée par le
2
rayon vecteur durant un temps At. La loi de Képler s'exprime ainsi:
E
T
= 1 m v12
-
2
-
- G M m
r '
= (17.4 x lo9 - 30.6 x 109) joules,
= - 13.2 x log joules.
On voit que l'énergie totale est négative, ce qui implique que l'or-
bite est une ellipse. Le point de lancement A est à un sommet de
l'ellipse (Fig. 12.11). A l'aide des deux équations 12.11 et 12.12,
on peut calculer la position de l'autre sommet de l'ellipse et la vi-
tesse du satellite à ce point (point B sur la figure).
Le c a s d e s o r b i t e s c i r c u l a i r e s e s t un c a s p a r t i c u l i e r d e s o r b i t e s
elliptiques. Dans c e c a s , l a d i s t a n c e du s a t e l l i t e a u c e n t r e d e l a
t e r r e e s t c o n s t a n t e , >de même que s a v i t e s s e . La f o r c e c e n t r i p è t e q u i
l u i donne son mouvement de r o t a t i o n e s t l a f o r c e d e g r a v i t a t i o n . Ce-
c i nous permet d ' é c r i r e , pour un s a t e l l i t e de masse m à une d i s t a n c e
r du c e n t r e d e l a t e r r e :
Connaissant l a v i t e s s e , on p e u t c a l c u l e r l a p é r i o d e , c ' e s t - à - d i r e
l e temps que p r e n d l e s a t e l l i t e p o u r f a i r e une r é v o l u t i o n c o m p l è t e .
Cette période e s t de:
On é l è v e a u c a r r é e t on o b t i e n t :
On retrouve ici une des lois de Képler, dkns le cas particulier
des orbites circulaires. On énonce cette loi de la façon suivante:
le carré
- - de la période est proportionnel au cube du demi-grand axe
de l'orbite
-- (rayon du cercle). Cette loi est générale et elle s'ap-
plique aussi dans le cas des orbites elliptiques.
= 83.4 minutes.
e s t p l u s p e t i t e que p o u r t o u t e a u t r e t r a j e c t o i r e v o i s i n e . La q u a n t i -
t é mvs a l e s dimensions s u i v a n t e s :
FI[k] :LI = t r a v a i l x temps,
Au l i e u d ' u t i l i s e r l e c a l c u l d e s v a r i a t i o n s pour d é r i v e r l a t r a -
j e c t o i r e d ' u n mobile, c e que l ' o n f a i t dans l e s c o u r s de mécanique a-
v a n c é s , nous a l l o n s p a r t i r d ' u n e t r a j e c t o i r e s i m p l e e t m o n t r e r que l e
principe e s t valide.
pour l e s t r o i s t r a j e c t o i r e s A C D ( d r o i t e ) , A D B ( p a r a b o l e ) e t
A E B (courbe q u e l c o n q u e ) . Ce f a i s a n t , nous a l l o n s t r o u v e r que l a
somme e s t minimale pour l a t r a j e c t o i r e p a r a b o l i q u e .
Le t a b l e a u 1 2 . 3 donne l e s v i t e s s e s v et v en v a l e u r s abso-
X Y
l u e s aux p o s i t i o n s y = 1, 3 , 5 ... m c'est-à-dire à la demi-intervalle.
Ces v i t e s s e s s o n t l e s mêmes pour l e s t r o i s . c o u r b e s . Rappelons que
7
v = I2gy.
Y
* On r é d u i t l ' i n t é g r a l e à s a d é f i n i t i o n . En e f f e t
l i m C mvAs = ,i mvds
AS-fO
J
Tableau 12.4
Tableau 1 2 . 3 1 Courbes 1
1 1 ACB ADB 1 .AEB 1
On a c a l c u l é l e s q u a n t i t é s mv.As. en p a r t a n t des v a l e u r s d e s t a -
1 1
b l e a u x 1 2 . 3 e t 1 2 . 4 e t e l l e s s o n t i n s c r i t e s dans l e t a b l e a u 1 2 . 5 , de
même que l e s sommes pour l e s onze i n t e r v a l l e s e t pour l e s t r o i s cour-
bes que l ' o n a i n d i q u é e s au b a s .
Tableau 12.5
m u S.
I l
-
ACB , IDB AEB
11
5m v .1 As.
1
C e t t e d e r n i è r e i n t é g r a l e p r é s e n t e un a u t r e a s p e c t du p r i n c i p e de l a
moindre a c t i o n . Comme e l l e e s t é q u i v a l e n t e à l a première, e l l e prend
a u s s i une v a l e u r minimale. On s a i t d ' a u t r e p a r t qu'une f o r c e t e n d
t o u j o u r s à d é p l a c e r son p o i n t d ' a p p l i c a t i o n dans s a propre d i r e c t i o n ,
d e manière que l e t r a v a i l f a i t s o i t maximal. S ' i l y a des c o n t r a i n -
t e s (plan i n c l i n é ) l e déplacement s u i v i e s t c e l u i pour l e q u e l l e t r a -
v a i l e s t maximal. Revenons à l ' i n t é g r a l e (Eq. 12.28); on a vu que
c e l l e - c i d o i t a v o i r une v a l e u r minimale, a l o r s que l e t r a v a i l f a i t
e s t maximal. On en c o n l u t donc que l e temps d o i t ê t r e minimal.
On peut donc d i r e que l a n a t u r e - t e n d à f a i r e un t r a v a i l maximal dans
un temps minimal.
Problème 12
PROBLÈMES
a) C a l c u l e r l a v i t e s s e l i n é a i r e du s a t e l l i t e s u r son o r b i t e .
b) C a l c u l e r l a masse de J u p i t e r e t l a comparer avec c e l l e
de l a t e r r e .
1 2 . 1 1 Q u e l l e e s t l a v a l e u r du champ g r a v i t a t i o n n e l de l a t e r r e e n
un p o i n t s u r l a t r a j e c t o i r e de l a l u n e ? A p a r t i r de c e t t e
v a l e u r , c a l c u l e r l a f o r c e d ' a t t r a c t i o n de l a t e r r e s u r l a
lune.
a) l'énergie totale;
b) l'énergie cinétique et l'énergie potentielle;
c) la vitesse du satellite;
d) le rayon de son orbite.
13.1 Introduction
OU encore
x = A cos (a t +Y),
dx -
- - A o sin (w t +Y),
dt
et -d2x
- - - AU' COS (U t + Y ).
dt2
k
- AU' cos (ut i. ?' ) + - A cos (kt + î ) = 0. (13.5)
m
x
max
= A. (13.7)
Ce r é s u l t a t s i g n i f i e que A e s t l e déplacement maximal du b l o c . Ce
déplacement s ' a p p e l l e l ' a m p l i t u d e . Pour un w donné, i l e s t p o s s i b l e
d ' a v o i r t o u t e une f a m i l l e d e mouvements p é r i o d i q u e s , chacun é t a n t dé-
t e r m i n é p a r une a m p l i t u d e A e t un a n g l e d e phase i n i t i a l d é t e r m i n é s .
La f r é q u e n c e a n g u l a i r e w a une s i g n i f i c a t i o n p h y s i q u e b i e n p r é c i -
se. On a vue que w s ' e x p r i m e en r a d i a n s p a r u n i t é d e temps, ou r a -
d i a n s p a r seconde. Le temps r e q u i s pour f a i r e un t o u r complet (271 r a -
d i a n s ) s ' a p p e l l e l a p é r i o d e d ' o s c i l l a t i o n T d u mouvement e t e s t donnée
p a r 1' é q u a t i o n :
2n
En e f f e t , v é r i f i o n s que s i on a j o u t e à t une q u a n t i t é T = -
w '
dans l ' é q u a t i o n 13.3, l e b l o c e s t r e v e n u a u même p o i n t :
x = A c o s ( o ( t + T) + Y),
2 7I
= A cos (o t + w - + Y ) ,
W
= A cos (ut + 2n + Y ) ,
= A cos (ut + Y ) .
COS 2 ),
( u t + Y ) = s i n ( u t + y + Z.
= s i n (ut + y ' ) .
dx
v = -=
dt
- A w sin ( w t +Y),
(13.10)
Exemple 13.1
Le bloc peut glisse? sur -ne surface polie. Or. cé;lace le bloc
d'une distance de 2.0 cm et on le laisse zller ( F i g . 13.3).
71 T T
b) Trouver les positions du bloc après 5, 8,7,n et 0.15 S .
2 . 0 = 2 . 0 c o s (O + Y ) .
Pour s a t i s f a i r e c e t t e é q u a t i o n , Y d o i t é g a l e r z é r o . L'équa-
t i o n 13-13 devient:
= 2.0 c o s ' ,
2
= O;
= - 2.0 cm;
= + 2.0 cm;
à t = a s, x = 2.0 cos ( 8 . 0 a r a d ) ,
x = 2 . 0 Cr;
Notons que l e b l o c r e v i e n t à s a p o s i t i o n d e d é p a r t a p r è s d e s
temps égaux à l T , 2T, 3T ..... On remarque de p l u s que l ' a n -
g l e ( 8 . 0 t ) e s t t o u j o u r s exprimé e n r a d i a n s . Les d i f f é r e n t e s
p o s i t i o n s s o n t indiquées s u r l a f i g u r e 13.4.
8 , z,
n 7 371
c ) Calculer l a v i t e s s e à t = 16, 0.15 S.
Pour t r o u v e r l ' é q u a t i o n de l a v i t e s s e d e c e b l o c , on d é r i v e
l ' é q u a t i o n 13.14. Ceci donne:
v = -dx
-
dt
- - 1 6 s i n 8.0 t , (13.15)
pourt=-s,
16
v = - 16 s i n ( 8 . 0 2 r a d )
16
= - 16 s i n -rad
2
,
e s t de
riode
pour
+ 2.0
t =
16
-
La v i t e s s e a u d é p a r t ( t = 0) e s t n u l l e .
cm p o s i t i f vers l a droite.
t =
TI
- v = - 16 s i n (n r a d ) ,
Le déplacement i n i t i a l
k p r è s un q u a r t d e ~ é -
s , l e bloc passe au c e n t r e e t s e d i r i g e v e r s l a
8 '
= o.
-
Le b l o c en C e s t a u b o u t de s a c o u r s e a p r è s a v o i r p a r c o u r u
une d i s t a n c e 2 A . A ce p o i n t , s a v i t e s s e p a s s e du s e n s néga-
t i f au sens p o s i t i f ;
3n
pour t = 16, v = - 16 s i n ( 8 . 0 x -
16
rad),
pour t = 0 . 1 5 s , v = - 16 s i n 6 g 0 ,
n n Urr
d ) Calculer l ' a c c é l é r a t i o n à t = 0, 5,e, ;6 .
L'accélération e s t l a dérivée de l a v i t e s s e p a r r a p p o r t au
temps. On d é r i v e l ' é q u a t i o n 1 3 . 1 5 e t on o b t i e n t :
dv
a = -
dt
= - 128 c o s 8 . 0 t ; (13.16)
O
pour t = O, a = - 128 c o s O ,
= - 1 2 8 cm/s2;
pour t = 2 a = -128 c o s ( 8 . 0 x .J r a d ) ,
16
16,
= -128 c o s :( r a d ) ,
= O;
pour t = -,
8
a = - 128 c o s ( 8 . 0 x Z I - r a d ) ,
8
p o u r t = 3ir- a = - 1 2 8 c o s ( 8 . 0 x - r3lT
ad),
16 16
= o.
Le mouvement du b l o c e s t r e p r é s e n t é graphiquement s u r l a f i g u r e
13.5. En 1 3 . 5 ( a ) , on v o i t l a v a r i a t i o n du déplacement ( p o s i t i o n pal
r a p p o r t au t e m p s ) . La p o s i t i o n x a une v a l e u r maximale é g a l e à
+ 2 . 3 c ~ e! t e l l e d é c r o i t e n s u i t e j u s q u ' à z é r o en s , ou un q u a r t
16
de p é r i o d e . E l l e d e v i e n t - 2.3 27, $s après.
En 1 3 . 5 ( b ) , l a v i t e s s e p a s s e de z é r o à - iE cm/s en un q u a r t d e
p é r i o d e , t a n d i s q u ' e n 1 3 . 5 ( c ) l ' a c c é l é r a t i o n p a s s e de - 1 2 8 cm/s2 à
z é r o en un q u a r t d e p é r i o d e , a p r è s q u o i e l l e d e v i e n t p o s i t i v e . La
f i g u r e 1 3 . 5 i l l u s t r e b i e n l a p é r i o d i c i t é du mouvement; a p r è s une p é -
riode 24 s , les t r o i s qcantités: d é p l a c e m e n t , v i ~ e s s ee t a c c é l é r a
t i o n reprennent l e u r valeur i n i t i a l e .
On d o i t r e m a r q u e r que l a f i g u r e 1 3 . 5 d é c r i t l e mouvement p a r t i c i
l i e r du b l o c d e l ' e x e m p l e 1 3 . 1 , d a n s l e s c o n d i t i o n s i n i t i a l e s i n d i -
quées. Les c o u r b e s d e l a f i g u r e a u r a i e n t d i f f é r e n t s p o i n t s d e dépai
p o u r d i f f é r e n t e s c o n d i t i o n s i n i t i a l e s ; c e s c o u r b e s g a r d e r a i e n t ceper
d a n t l a même a l l u r e , c ' e s t - à - d i r e c e l l e d ' u n e f o n c t i o n harmonique.
a ) Le pendule simple
Le p e n d u l e s i m p l e e s t composé d ' u n e masse m appelée len-
t i l l e , a t t a c h é e à une c o r d e s a n s masse e t i n e x t e n s i b e , de l o n g u e u r
L. La c o r d e e s t a t t a c h é e à un p o i n t f i x e O ( F i g . 1 3 6 ( a ) ) . Lors-
q u ' o n d é p l a c e l e p e n d u l e d ' u n a n g l e 8, on o b s e r v e qu i l o s c i l l e a u -
tour de sa position d'équilibre A . En position B, à un angle 9 avec
la verticale, la force de rappel sur la lentille est mg sin 9 (Fig.
13.6(b)). Ce n'est pas une force qui varie linéairement avec le dé-
placement, comme dans le cas de la force élastique. On ne fera pas
l'étude complète du mouvement pour ce genre de force cdans ce volume.
On trouve cependant des résultats intéressants en se limitant à de
petits angles 9 . En effet, lorsque 9 est exprimé en radians, la va-
leur de l'angle et celle de son sinus sont presque égales pour des
valeurs de 8 plus petites que 15"; ceci nous permet de poser:
mg sin 0 -- mg 8. (13.18)
Par analogie avec ce que nous avons fait dans la section précédente
(équation 13.6), on obtient une solution harmonique de fréquence an-
gulaire w = Jg/L, OU encore de période:
Exemple 13.2
Q u e l l e e s t l a p é r i o d e d ' a n p e n d u l e d e 1 . 0 r, 6 e l o i g u e u r à un e n -
droit où g = 9.80 m/s2? On c a l c u l e T à l ' a i d e d e 1 3 . 2 1 e t on o b t i e y t :
- 2.0 secondes.
Rappelons que l a p é r i o d e e s t l a d u r é e d ' u n e o s c i l l a t i o n complète,
( l e t r a j e t BACAB) (Fig. 1 3 . 6 ) . Lorsqu'un pendule a une p é r i o d e d e
2 . 0 s e c o n d e s , s a demie-période e s t de 1 . 0 s e c o n d e , e t on d i t q u ' i l
bat l a seconde; c ' e s t l e c a s du pendule du p r é s e n t exemple.
où .e O e s t l a v a l e u r maximale d e l ' a n g l e 8 .
b) Le pendule à torsion
La f o r c e d e r a p p e l du p e n d u l e à t o r s i o n p r o v i e n t d e s p r o p r i é -
t é s é l a s t i q u e s d e l a m a t i è r e ; e l l e v a r i e donc, dans c e r t a i n e s l i m i -
t e s , l i n é a i r e m e n t a v e c l e déplacement.
dans l e q u e l K e s t l a c o n s t a n t e de t o r s i o n . C o n n a i s s a n t l e moment
a p p l i q u é s u r l e d i s q u e e t son moment d ' i n e r t i e p a r r a p p o r t à l ' a x e
d e r o t a t i o n , on p e u t é c r i r e l ' é q u a t i o n du mouvement de l a façon s u i -
v a n t e ( v o i r c h a p i t r e 9):
C'est l1éq,uationd'un mouvement harmonique simple dans lequel, au
lieu d'un déplacement linéaire, on a un déplacement angulaire. On
écrit l'équation 13.24 sous la forme de l'équation 13.3 et on a:
Exemple 13.3
Exemple 13.4
N -m
K = 0.016 -
rad
x
4.4 N/lb
x 3.28 pi/m,
- ( 1 . 5 0 ) ~x ~12
~ x lb-pi
10-~
4a2
-4
= 6 . 7 x 10 ~ l u ~ - ~ i ~ .
Le s i g n e n é g a t i f i n d i q u e que l a f o r c e d e f r o t t e m e n t e t l a v i t e s s e s o n t
t o u j o u r s d e s e n s c o n t r a i r e , b e s t un c o e f f i c i e n t de f r o t t e m e n t . Une
a u t r e f o r c e a g i t s u r l a masse, c ' e s t l a f o r c e de r a p p e l du r e s s o r t ,
-f
- kx. C o n s i d é r a n t seulement c e s deux f o r c e s , l ' é q u a t i o n du mouvement
d e l a masse s ' é c r i t :
d2x
m 7=
dt
- kx - b v ,
OU encore
X = xO e-(b/2m)t, [cash y t + -
2m Y
sinh y t].
La quantité dont nous avons besoin dans notre étude, c'est l'am-
plitude A . On voit que, pour w = w", l'amplitude prend une valeur
maximale. Cette valeur dépend du facteur b. Plus b est petit
(frottement faible) , plus 1 'amplitude devient grande; pour b + 0,
l'amplitude devient infiniment grande. Ces résultats sont représen-
tés graphiquement dans la figure 13.11 où on a tracé la courbe de
l'amplitude en fonction de la fréquence extérieure u". Lorsque
L, = on a le -
phénomène
. de résonance; pour cette valeur, l'amplitu-
- -- -
a) Quelle e s t l a c o n s t a n t e d ' é l a s t i c i t é du r e s s o r t ?
b) On t i e n t l e poids de 25 N à l a p o s i t i o n où l ' a l l o n -
gement du r e s s o r t e s t n u l e t on l e l a i s s e tomber.
Quelle e s t l a p é r i o d e de v i b r a t i o n du p o i d s ?
c) On recommence l ' e x p é r i e n c e avec un poids de 50 N.
Q u e l l e e s t l a p é r i o d e dans c e c a s ?
où A e s t l e déplacement i n i t i a l ' .
a) C a l c u l e r l a p é r i o d e du pendule.
b) C a l c u l e r l a v i t e s s e du pendule à son p o i n t l e p l u s b a s .
c) C a l c u l e r l ' a c c é l é r a t i o n du pendule à son p o i n t l e p l u s
bas e t à chaque bout de s a t r a j e c t o i r e .
a) le déplacement
b) la fréquence angulaire d'oscillation
c) la vitesse et l'accélération
d) l'angle de phase initiale.
14.1 Introduction
Dans les sections qui vont suivre, nous allons essayer de donner
à l'étudiant une vue panoramique de ces mécaniques afin de le situer
dans ce vaste champ de la connaissance de la physique contemporaine.
Notre méthodologie consistera à indiquer comment ces mécaniques dif-
fèrent de la mécanique classique, au moyen d'un exemple simple.
T = 23OC ou 30O0K.
-
AN (%) pour
N Av= 1
La courbe e s t r e p r é s e n t é e dans l a f i g u r e 1 4 . 2 . On n o t e l e s
points suivants:
3) S i on v e u t c o n n a i t r e l e nombre d e molécules q u i o n t d e s v i t e s s e s
comprises dans un i n t e r v a l l e v i e t v 2 , on é v a l u e l a s u r f a c e s o u s l a
courbe e n t r e c e s deux v a l e u r s . P a r exemple, l a s u r f a c e s o u s l a cour-
be e n t r e l e s deux v i t e s s e s , 350 m / s e t 450 m / s ( p a r t i e hachurée, f i -
g u r e 1 4 . 2 ) , r e p r é s e n t e 20% d e l a s u r f a c e t o t a l e , donc 20% d e s rnolécu-
l e s o n t d e s v i t e s s e s comprises dans c e domaine. La s u r f a c e t o t a l e
s o u s l a c o u r b e c o r r e s p o n d à 100% d e s molécules dans un domaine de v i -
t e s s e s ' é t e n d a n t de z é r o à l ' i n f i n i . Ce nombre t o t a l s e t r o u v e en
intégrant l'équation 14.3.
4) La vitesse la plus probable est évidemment la vitesse qui corres-
pond au point maximal de la courbe. En ce point, la vitesse est de
394 m/s, et 0.206% des molécules ont cette vitesse.
Z M = - Idw
.
dt
1
E = - 1u2, (14.5)
2
L = Iw. (14.7)
m
ou P = Z, est la masse réduite. L'énergie potentielle V est nulle,
parce qu'on considère les deux atomes d'oxygène comme formant un ro-
tateur rigide (sans vibration). Les deux équations précédentes 14.10
et 14.11 ont été données uniquement afin de montrer à l'étudiant de
quelle façon la mécanique quantique aborde et résout les problèmes.
Ces équations exigent, pour en trouver la solution complète, une for-
mation mathématique avancée.
Seules ces énergies sont possibles pour les deux atomes d'oxygène en
rotation; les autres énergies sont exclues. On dit que l'énergie
est quantifiée, c'est-à-dire, qu'elle ne peut prendre que certaines
valeurs déterminées. On se rend compte, avec ce résultat, de toute
la différence qu'il y a entre le rotateur étudié précédemment, dont
les dimensions étaient macroscopiques, et le présent rotateur à di-
mensions atomiques. Pour le premier, toutes les énergies sont pos-
sibles; pour le second, seulement quelques-unes sont possibles. On
observe la même chose pour le moment cinétique. Celui-ci est expri-
mé en unités de h en mécanique quantique et les seules valeurs pos-
sibles de cette quantité sont:
et pour J = 2, on obtient:
I = 2mr2 =
= 16.8 x 10
- 16 erg;
pour J = 1 on trouve:
E = 5.6 x 10
- 16 erg.
La d i f f é r e n c e d ' é n e r g i e e n t r e l e s deux é t a t s s t a t i o n n a i r e s v a u t :
= 11.2 x
- 16
10 erg.
15.1 Introduction
On a p p e l l e système de r é f é r e n c e g a l i l é e n un système de r é f é r e n c e
en mouvement r e c t i l i g n e uniforme p a r r a p p o r t à un a u t r e système S au
repos ou p a r r a p p o r t à un a u t r e système a u s s i en mouvement uniforme.
Ce système s ' a p p e l l e a u s s i r é f é r e n t i e l de G a l i l é e ou r é f é r e n t i e l s -
nertie. Par exemple, un l a b o r a t o i r e mobile q u i s e déplace à v i t e s s e
constante e s t un système de r é f é r e n c e g a l i l é e n . Dans ce l a b o r a t o i r e ,
on p o u r r a i t f a i r e des mesures de l a masse d ' u n corps ou d e l a p é r i o d e
d ' u n pendule e t on t r u u v e r a i t l e s mêmes r é s u l t a t s que s i l e système
é t a i t au repos. Un ascenseur q u i monte avec une c e r t a i n e a c c é l é r a -
t i o n n ' e s t p a s un système g a l i l é e n , de même un système en r o t a t i o n
comme l a t e r r e n ' e s t pas un système g a l i l é e n à cause de l a f o r c e cen-
tripète.
Avec cette définition, on peut refomuler le principe de la rela-
tivité de la façon suivante:
x = x' + ut.
X' = X - Ut.
Exemple 15.1
Exemple 15.2
Pour atteindre notre but, nous allons supposer une autre sorte d'é-
-
quation
-- de transformation. Au lieu de l'équation 15.3, supposons
que x est proportionnel à (x' + ut') où x ' est la coordonnée dans le
système O' et t' un nouveau temps mesuré par l'horloge T T :
x a (x' +ut'),
Notons que les temps indiqués par les horloges T et T' ne seront pas
nécessairement les mêmes si on suppose que les horloges marquent zéro
lorsque les axes verticaux passant par O et 0' coincident.
- x - (x - ut)
Yu
dt
-- dx - y2 (dx - udt)
YU
x' = yx,
Exemple 15.3
La vitesse de 0' par rapport à O est de 0.8 c. O' place une règle
de 1.0 mètre le long de l'axe x'. Quelle longueur l'observateur O
va-t-il mesurer?
Au temps t ' = O , c e t t e r e l a t i o n d e v i e n t :
On c a l c u l e x ' en f a i s a n t x = 1 . 0 mètre, s o i t :
t; = y j r 2 - $1 = Yb2 -
uut 2
2
c 'est-à-dire
ou encore, en fonction de y,
Exemple 15.4
t2 = yt;
1
te = - t; = -
O. 6
x 1.0 seconde,
K=-E
= 1.66 seconde,
d 'où t 2 = 1.66 seconde.
15.6 Applications
Dans les problèmes qui suivent, nous prenons la terre comme sys-
tème fixe. On sait que la terre se déplace dans l'espace à une vi-
tesse que nous ne pouvons pas mesurer de façon absolue. (Expérience
de Michelson-Morley). Sa vitesse est toujours relative par rapport
aux différents observateurs. Notre temps et notre longueur terres-
tre ne sont pas des quantités fixes; elles le sont pour nous, mais
des observateurs dans des systèmes planétaires différents mesurent
des temps et des longueurs différentes selon leur vitesse par rapport
à la terre.
Exemple 15.5
t* = y:;.
1
La valeur de t2 devient (tj = - minute):
70
1 1 .
t2 = - 70 mln = -
y 3
4
!
8 min. (15.17)
55
On sait par ailleurs que ces mésons sont créés à des altitudes
beaucoup plus élevées, de l'ordre de 10,000 m et qu'on peut les dé-
celer à la surface de la terre. Nous sommes donc en face d'un pro-
blème insoluble en mécanique classique. Le principe de la relativi-
t é d e l ' e s p a c e e t du temps que nous avons e x p l i q u é nous permet d ' e x -
p l i q u e r c e paradoxe.
On t r o u v e a l o r s p o u r T :
T r a n s p o r t o n s nous m a i n t e n a n t d a n s l e s y s t è m e de r é f é r e n c e du mg-
son. A s a c r é a t i o n , il e s t à 1 0 , 5 0 0 m d ' a l t i t u d e e t animé d ' u n e v i -
t e s s e de 0.998 c m / s . Le méson ne " v o i t ' ' p a s une h a u t e u r de 1 0 , 5 0 0 m ,
p a r c e que d a n s s o n système de r é f é r e n c e l ' e s p a c e e s t r é t r é c i , ou en-
c o r e s o n é t a l o n d e mesure e s t p l u s c o u r t . On c a l c u l e à q u e l l e h a u t e u r
l e méson s e " v o i t " à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n :
C ' e s t l ' a l t i t u d e que l ' o n a c a l c u l é e précédemment l o r s q u ' o n e s s a y a i t
de résoudre l e problème en n é g l i g e a n t l e s v a r i a t i o n s de l ' e s p a c e e t
du temps q u i é t a i e n t dues à l a v i t e s s e du méson.
-+
Un mobile M s e déplace p a r r a p p o r t au système 0 ' à une v i t e s s e v .
-+
O ' s e d é p l a c e à une v i t e s s e u p a r r a p p o r t à O ( F i g . 15.7). Quelle
e s t l a v i t e s s e du mobile M p a r r a p p o r t à O? En mécanique c l a s s i q u e ,
+ -+
l a réponse e s t simple. La v i t e s s e de M p a r r a p p o r t à O e s t v + u .
En mécanique r e l a t i v i s t e , on d o i t e f f e c t u e r l e s o p é r a t i o n s indiquées
p a r l e s t r a n s f o r m a t i o n s de Lorentz.
X' = v t ' ,
y' = constante,
Z' = constante.
y = constante,
z = constante.
La v i t e s s e du mobile M p a r r a p p o r t à O e s t donc:
a u l i e u de u + v.
Exemple 15.7
Un des r é s u l t a t s l e s p l u s i n t é r e s s a n t s obtenus de l a r e l a t i v i t é
s p é c i a l e e s t l a v a r i a t i o n de l a masse avec l a v i t e s s e . On ne peut
v é r i f i e r expérimentalement l e s v a r i a t i o n s de longueur e t de temps
15.8 325
Dans un temps A t 1 a p r è s l a c o l l i s i o n , l a p a r t i c u l e m p a r c o u r t
une d i s t a n c e L I . Sa v i t e s s e e s t donc:
v2'=
L'
at' -
Pour l ' o b s e r v a t e u r 0 , l a d i s t a n c e L q u ' i l mesure e s t é g a l e à L 1 p u i s -
q u ' i l n'y a pas de c o n t r a c t i o n dans l a d i r e c t i o n p e r p e n d i c u l a i r e à
l ' a x e x, mais l e temps A t q u ' i l mesure n ' e s t pas é g a l à A t ' . Pour
c e t observateur
La vitesse de la particule ( 2 ) , mesurée par 0, est:
Puisque v2 n'est pas égale à VI, il faut, pour que cette équation soit
vérifiée, que les masses ne soient pas égales. La vitesse v2 est don-
née par l'équation 15.22. On la substitue dans 15.23 et on obtient:
h
2 mlv1 = 2 m2 -
Y
. (15.24)
m2 = y ml. (15.25)
F = -d dv dm
v -
d t (mv) = m -d +t dt ,
puisque m e s t v a r i a b l e .
2 (mv)
d
(mv) = 2 m c2 -
dm
dt '
d (mv)
- =
c2 -
- dm
dt v dt
puisque d x = V.
t
Nous avons déjà vu que tout le travail fait sur une particule li-
bre (sans énergie potentielle) apparait sous la forme d'énergie ciné-
tique. Le résultat relativiste est le suivant (Eq. 15.30): l'énergie
cinétique est égale à une augmentation de masse multipliée par le car-
ré de la vitesse de la lumière. Nous savons par l'équation 15.30
qu'il y a une relation directe entre l'énergie et la masse. Elle
indique une équivalence complète entre ces deux quantités. Ainsi,
le principe de conservation de la masse, si souvent appliqué en chi-
mie, ne s'applique pas pour des objets qui sont animés d'une grande
vitesse; dans ces cas, seul le principe de la conservation de l'éner-
gie s ' applique.
A O'C, la masse du mètre cube d'eau est de lob cm3 x 1.0 g/cm3 =
= O. 464 x 1 0 - ~g,
-6
= 4 . 6 4 ~ 1 0 g,
La d i f f é r e n c e qu'on a p p e l l e d é f a u t d e masse e s t :
= (0.00238 x 1 . 6 6 x 1 0 - 2 7 ) k g ,
= 3.95 ~ o - ~ kOg .
W = A m c2,
-30
= 3 . 9 5 x 10 kg x ( 3 . 0 x 1 0 ~ m)2 / ~
s2,
-13
= 3 . 5 5 ~ 1 0 joule.
Problème 15
PROBLEMES
15.9 Quelle est la vitesse d'un électron qui a une énergie ciné-
tique de 300,000 eV?
APPENDICE I
CONSTANTES PHYSIQUES
Masse d e l a t e r r e MT = 5.98 A 1 0 kg
~ ~
blasse de l a l u n e ML = 12.5 x 1 0 - ~N
T
D l s t a n c e moyenne t e r r e - l u n e = 3.8 x l o 5 km
D i s t a n c e moyenne t e r r e - s o l e i l
Volume d e l a t e r r e
Slasse s p é c i f i q u e de l a t e r r e
L ' i t e s s e o r b i t a l e de l a t e r r e
Appendice 1
Accélération d e l a p e s a n t e u r g = 9.80665 m / s 2
(normale) = 32.1740 p i / ç 2
Appendice 2
APPENDICE I I
LONGUEUR :
VOLUME:
MASSE:
1 kilogramme (kg)
= 6.024 x 1oZ6 u n i t é s de masse atomi-
que (uma)
1 tonne (métrique) = 1000 kg
1 slug = 14.59 kg
FORCE:
ENERGIE:
1 j o u l e (J) 107 e r g s
0.738 p i e d - l i v r e
0.239 c a l o r i e (cal)
1 . 0 N-m
1 pied-livre (pi-lb) 1.356 j o u l e
0.3239 c a l o r i e
3. 766 x 1 0 - ~
kW-h
8 . 4 6 4 x 1018 SV
1 é l e c t r o n v o l t (eV) 1.602 x 1 0 - l ~
erg
1.602 x joule
MeV
10-~
3 . 6 x 106 j o u l e s
PUISSANCE:
1 B r i t i s h Thermal
Unit (Btu) par heure = 0.2161 p i - l b / s
= 3.929 x 1 0 - ~hp
= 0.2930 .watt.
APPENDICE I I I
Angle
I
De- Co- Tan- De- Ra- Co- Tan-
gré Sinus Sinus gente gré dian Sinus Sinus gente
- -
O o.O00 1.000 0.000
l0 .O18 1.000 ,018 46'
2" .O35 0.999 .O35 47O
3 O . O52 .999 .O52 48"
4O ,070 .998 .O70 49O
5O .O87 ,996 .O88 50'
6' .IO5 .IO5 51'
7 O ,122 52"
8O ,139 53O
9O ,156 54O
loO ,174 55O
11° ,191 56'
12" 208 57O
13' .225 58'
14' ,242 59"
15O 259 60O
16' .276 61'
17' ,292 62'
lBO .309 63"
1go ,326 64O
zoo .34? 65"
21° .358 66"
2Z0 ,375 67'
23" .391 68'
24' .407 69O
25 O .A23 70O
26' ,438 71'
27' ,454 72"
28' .470 73O
29 O .485 74O
30 .500 75"
31' ,515 76"
32" .530 77O
33O .545 78"
34O ,559 79O
35 .574 80"
36 O .588 81"
37O ,602 82'
38' .616 83'
39 O .629 84"
40' .643 85'
41" .658 86"
42' .669 87'
43O .682 88"
44O .695 89'
45.3 ,707 90O
-
Appendice 4
APPENDICE IV
SPUTNIK 1
4 o c t 57
EXPLORER 1
1 f e v 58
VOSTOK 1
12 a v r i l 6 1
APOLLO 7
11 o c t 68
ALOUETTE 1
29 s e p t 62
EXPLORER 33
l e r j u i l 66
SYNCOM 1
26 j u i l 63
LUNE
Appendice 5
APPENDICE V
Distance Vitesse
Planète Durée Durée d e Nombre Masse Densité
moyenne d'échap-
du 1 'année de
du s o l e i l pement
jour lunes terres- (eau = 1)
( l o b km)
tres)
Mercure
Vénus
Terre
Mars
Jupiter 12 ans
Saturne 29 a n s
Uranus 84 a n s
Neptune
Pluton
- - t,~
16 h 165 ans
Solution 1
CHAPITRE 1
1.1 (a) 17 cm, 17" avec È 1.8 (a) 1 4 . 4 cm, 40' avec Tf
(b) 14 cm, 30" avec È (b) 2 4 . 6 cm, 126' avec 2
(c) 11 cm, 33" avec 3
(d) 36 cm, 88' avec 2
(f) O unité
CHAPITRE 2
2.3 (a) 26 N
(b) 30 N
2.6 ( 0 . 6 1 L) cm
260 N
Vers l e haut
CHAPITRE 3
3.5 (a) 13 s
3.14 (a) cm/s, cm/s2
(b) 102 m
(b) 72 cm, 272 cm
(c) 7.8 m/s
(c) v = 2.0 + 8.0 t(cm/s)
(d) 1.2 m/s2
oui
(d) 8.0 cm/s2
3.6 (a) 36 pi
non
(b) 5.4 s
(c) 123 pi/s 3.15 (a) 16 m, 14 m,
O m, - 38 m
(c) v = - 6 t2 m/s
zéro, - 96 m/s
(dl a = - 12 t(m/s)
(g) 54 m
CHAPITRE 4
4.10 ( a ) N = 380 N
(b) a = 0 . 4 0 m/s2
(c) N = 404 N
(d) a = 0.40 m/s2
4.4 ( a ) 24 x 107 dynes
(b) 5.0 IO-^ 4.11 (b) 4.0 m/s2
CHAPITRE 5
5.2 (a) Tl = 1 3 . 7 N
T2 = 5.9 N
(b) Tl = 3 7 . 7 N
T2 = 1 3 . 9 N 5.10 (a) 118 N
(c) Tl = 2 4 . 0 N (b) 23.6 N
T2 = 8.0 N (c) 1.1 m/s2
5.15 zéro
CHAPITRE 6
( d ) 49 s
Solution 7
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
8.13 3.6 j o u l e s
Solution 9
8.21 vA = 24 p i / s
vg = 1 9 . 6 p i / s
vC = 13.8 p i / s
v,, = z é r o
8.17 (a) 40 j o u l e s V
E = 13.4 p i / s
(b) 1 9 . 8 m/s
(c) 40 j o u l e s 8.22 (a) 4.4m/s
(b) 2.8 m/s
8.20 (a) 265 J (c) 0.41 m
(b) 88 J (d) 0.56mde B
(c) 6.8 m/s
(d) 4.85 m/s 8.23 (a) 6.25m/s
(b) 0.48 m
(c) 2.0m
(d) 1.8 m
(e) 10 f o i s
CHAPITRE 9
9.1 kg-m
66480 -
S
9.5 6 . 4 m/s
41550 l ' E (canon)
1750 s l u g s - p i E(obus) =
s
-25 kg-m
9.11 x 10
S
9.2 2500-
kg- m 9.7 36 kg-m
S
s
3318 " - 4.0 m/s e t 8 . 0 m/s
i
v = - 0.66 m/s
(d) -14 m / s
S o l u t i o n 10
CHAPITRE 10
Il Il
(c) 0.04
10.5 (a) w = 1.0 t 4
(b) e = 0.20 t 5 + B o 10.13 97 x 1 0 kg-m2
~ ~
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
(b) 0.54m/s
(c) zéro, - 0.96 m/s2 13.11 T = 8.0 s
13.13 T = 2.8 s
13.7 (a) w = 4 . 0 rad/s
(b) f = 0.64 s - ' 13.14 (a) T = 2.8 s
(c) T = 1.57 s
(d) 48 cm/s
(e) 192 cm/s2
13.15 (a) amortissement c r i t i q u e
13.8 9.78 m/s2 (b) u t = zéro
l e même
Solution 14 - 15
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
Accélération, Conservation,
angulaire, 199 énergie, 150
centrifuge, 106 moment cinétique, 217, 231
centripète, 102, 104 quantité de mouvement, 169
instantanée, 36
mouv. circ. accéléré, 103
mouv. circ. uniforme, 100 Elasticité,
moyenne, 35 Champ de force élastique, 141
tangentielle, 201 constante, 270
énergie potentielle, 149
Action, 258 loi de Hooke, 270
Moment, Oscillations,
cinétique d'un solide, 216, 229 amorties, 280
d'inertie, 207 amplitude, 272
d'une force, 19 énergie, 276
par rapport à un axe, 204 entretenues, 284
par rapport à un point, 228 fréquence, 272
MHS, 269
Moment d'inertie, période, 272
calcul, 209 phase, 271
définition, 207 résonance, 285
valeurs, 211
Newton, Poids,
deuxième loi, 55, 205 centre de gravité, 181
loi de gravitation, 241 définition, 59
première loi, 14 mesure, 60
troisième loi, 6 4
Potentiel,
définition, 158
Orbites elliptiques, 251, 253 puits, 160
surface équipotentielle, 159
Index
P r é c e s s i o n , 232 Rotation,
a c c é l é r a t i o n a n g u l a i r e , 199
P r i n c i p e de l a moindre a c t i o n , 258 axe f i x e , 199
a x e mobile, 223
P r o j e c t i l e , 92 déplacement a n g u l a i r e , 199
p o r t é e , 98 v i t e s s e , 199
t r a j e c t o i r e , 97
Schroedinger,
Q u a n t i t é de mouvement, équation d e , 299
c o n s e r v a t i o n , r o t a t i o n , 217
c o n s e r v a t i o n , t r a n s l a t i o n , 169 S e c t i o n e f f i c a c e , 180
l i n é a i r e , 167
moment c i n é t i q u e , 216, 230 Statistiques,
Bose-Einstein, 296
Fermi - Dirac, 297
Radian, 199 Maxwell - Boltzmann, 292
R e l a t i v i t é r e s t r e i n t e , 307 S u r f a c e s é q u i p o t e n t i e l l e s , 158
c o n t r a c t i o n des longueurs, 316
d i l a t a t i o n du temps, 318
équivalence masse-énergie, 327 Toupie-mouvement, 233
paradoxe du méson p 321
p r i n c i p e s fondamentaux, 309 T r a v a i l , 119
t r a n s f o r m a t i o n de coordonnées, 314 f a r c e c o n s t a n t e , 119
t r a n s f o r m a t i o n d e v i t e s s e s , 323 f o r c e d e g r a v i t a t i o n , 245
v a r i a t i o n masse-énergie, 324 f o r c e v a r i a b l e , 121
Résonance, 285
Unités - systèmes, 56
R o t a t e u r , 297
Niveau d ' é n e r g i e , 300
Microscopique, 300
Index
Vecteurs, 1
addition, 2
composantes, 4
concourants, 6
coplanaires, 6
multiplication scalaire, 10
multiplication vectorielle, 10
soustraction, 4
Vitesse,
angulaire, 199
du centre de masse, 183
instantanée, 31
moyenne, 30
moyenne, 296
plus probable, 296
quadratique, 296
relatives, 109
tangentielle, 201
Watt, 131