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La microéconomie née environ les années 1870 : Pères fondateurs : Walras, Jevons (anglais),
Menger (autrichien). Son but est de fonder l´étude de l´écon. sur une base scientifique et de
déduire les lois les + fondamentales du fonctionnement de l´écon.
Pour cela, ils essaient de construire un modèle théorique simplifié de l´échange marchand. Ce
modèle met en présence des CONSOMMATEURS et PRODUCTEURS. (On les considère
rationnels et cherchant à maximiser leur intérêt). Ils sont placés dans des conditions particuliers
d´échange = CONCURRENCE PARFAITE. L´obj de ce modèle est d´expliquer l´econ dans
son ensemble.
Concurrence parfaite : Pour être sûr que l´offre (O) et la demande (D) d´1 bien s´effectuent
dans les meilleures conditions, il faut supposer que les O et les D individuelles sont regroupés,
additionnées, puis confrontées. → On peut parler de la D et l´offre d´1 bien donné.
Il faut adopter aussi d´autres hypothèses :
A) Les prix (P) des biens sont affichés par(x) 1 entités extérieure aux agents.
B) Les agents connaissent ces P et a partir d´eux, les agents formulent des O et D.
C) O et D indiv. sont regroupées, additionnées et confrontées globalement par un
personnage fictif.
* S´il n´y a pas d´égalité des O et des D, les P sont modifiés et les processus
recommence jusqu´à obtention des conditions d´équilibre.
La Concurrence Parfaite est alors une forme d´org sociale extrêmement centralisée, reposant sur
un personnage fictif (commissaire-priseur) qui propose des P, en informe les agents, reçoit leurs
O et D, cherche à les rendre compatibles et, enfin, organise les échanges.
Mais l´idée qu´on fait habituellement du marché est à l´opposé de celle de la décentralisation.
Pourquoi, ce modèle occupe une place si importante en microécon ?
- Une forte centralisation est proposée pour éviter de traiter de situations caractérisées
par des négociation multilatérales, à l´issue indéterminée.
- L´équilibre de concurrence parfaite représente une affectation de ressources entre les
individus qui est optimale. (Optimale = Optimum de Pareto : Il n´est pas possible d
´augmenter la satisfaction d´un individu sans détériorer celle d´au moins un autre. Toutes les
possibilités d´échanges mutuellement avantageux sont épuisées. Ce n´est pas nécessairement
une situation socialement juste. Cependant, l´économiste ne se soucie de la justice, mais de l
désigner les situations efficientes.) Le microéconomiste accorde 1 place importante aux
optimums de Pareto qui sont des états efficients. → Recommandation des pol. écon. qui
conduisent à ces états.
Le modèle de concurrence parfaite doit son succès à sa simplicité sur le plan mathématique. Le
modèle permet le traitement mathématique de résultats.
Priorité est accordée à l´existence d´un système de prix d´équilibre assurant la cohérence interne
du modèle.
Prix d´équilibre : Démontré années 50. C´est considéré comme l´acquis le plus important de
la théorie économique. Il intéresse probablement plus un planificateur qu´un défenseur de l
´econ de marché.
(La « main invisible », c´est-à-dire que les mouvements de prix se guident à eux seuls les choix
individuels de façon à les rendre compatibles n´a pas aucun fondement sur le plan
mathématique. Laisser jouer librement l´O et D ne conduit nullement à une situation
harmonieuse, où chacun pourrait réaliser ses plans).
Cette situation est due à l´effet de substitution (je peux substituer le bien plus cher à un
autre ce qui fait baisser la D) et de revenu (j´ai plus de sous ce qui augmenter la D). On ne peut
pas non plus déduire des « lois » gén. à partir des seuls choix indiv.
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Les crises mettent en évidence la nature des systèmes et des personnes qui les composent. (p.e.
la crise boursière asiatique = clientélisme, collusion entre milieux d´affaires, administrations et
gouvernements) . Les manuels d´écon ne parlent pas de ces aspects de l´écon.
Marc Granovetter : « L´action écon. est modelée et contrainte par la structure des relations
sociales dans lesquelles tout acteur écon. réel est inscrit ». Les systèmes écon. d´insèrent dans le
tissu social, sont imbriqués dans un ensemble de réseaux sociaux, d´institutions qui en fait des
« constructions sociales » contingentes.
Thorstein VEBLEN (1857 – 1929) : Au début du XXe siècle, critique la conception de l´écon.
vue comme un système physique auto-équilibre. L´écon est des formes sociales vivantes qui
naissent, se développent, survivent ou disparaissent.
Les institutions écon se constituent sur la base de routines, conduites conventionnelles,
et coutumes. Bref, on ne peut pas comprendre les formes écon hors des conduites sociales des
hommes qui les animent. (p.e. Veblen observait que les aristocrates et bourgeois du XIXe siècle
dépensaient leur bien, non d´une façon rationnelle, mais d´une façon ostentatoire.
François Perroux (1903 – 1987) : Structures écon ne peuvent être comprises sans la prise en
compte des relations de pouvoir.
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Handbook of Socioeconomics
- École des conventions : Prend en compte les normes implicites, règles communes,
croyances partagées, c´est-à-dire, les conventions qui structurent les relations de travail et les
règles du marché.
Il n´y a pas de procédures totalement rationnelles pour déterminer le P d´1 bien, la qualité du
travail, etc.
Si les acteurs écon devaient dans cesse négocier, calculer, etc. pour définir le P des choses,
aucune transaction ne serait possible. Pour choisir une solution, on a recours a des conventions.
Elles opèrent comme réducteurs d´incertitude. (p.e.) entre employeurs et salariés pour
déterminer le salaire (W) et la qualité du travail, on a recours à 1 convention, c´est-à-dire, une
norme commune qui se définit dans l´interaction, négociation. Cela devient un « référentiel
commun ».
Les conventions changent d´1 secteur à l´autre, d´1 pays à l´autre. Elles peut être renégociées
au fil du temps.
Pensée hétérodoxe possède de grandes ambitions : ouvrir une nouvelle voie pour l´analyse
écon en y intégrant les institutions, les réseaux, normes, règles, valeurs qui encadrent l
´organisation des marchés.
Pour parvenir à devenir une véritable alternative, il y a plusieurs défis :
- Manque d´unité consubstantiel à la pensée hétérodoxe.
- Surmonter tentation de s´enfermer dans un discours critique à l´égard des
néoclassiques. Pour cela, il faut un programme de recherches qui ouvrent la voie à des
connaissances nouvelles.
J. Stiglitz : 1993 : « Circonstance écon changeants requièrent 1 politique écon souple. C´est
impossible de concevoir les normes fixes dans une écon en évolution rapide.
Ricardo disait que les nations avait intérêt à échanger entre elles : Si chacun met à profit ses
atouts → un bien supérieur pour toutes. Mais l´observation des flux du commerce mondial
montre une réalité différente : La plupart des échanges ont lieu entre des pays similaires et dans
les mêmes marchés. Comment expliquer cette situation, il n´y a pas d´avantages comparatifs d
´1 pays par rapport à l´autre. C´est cela le but des nouvelles théories du commerce
international.
- Concurrence monopolistique : Nombre de producteurs est limité à cause du coût d
´investissement. → Concurrence imparfaite : Rendements sont croissants.
(Si Renault décide de faire une nouvelle gamme de voiture, il faut qu´elle fasse un
investissement initial, mais elle démultiplie ses bénéfices si elle vend 200 000
voitures au lieu de 150 000) → Dans cette situation, un producteur ne peut pas
multiplier les gammes. Pour cela, la théorie montre qu´il est avantageux de
commercer entre pays sur des produits similaires afin de partager un marché
plus vaste.
Il y a des théories qui déroutent aussi comme celle qui dit que les États (É) ont
intérêt à aider leurs entreprises nationales pour conquérir un marché. C´est la « politique
commerciale stratégique » Ce coup de pouce est contraire aux règles de l´OMC.
la croissance
Depuis de 2 siècles, les économistes essaient d´expliquer par quels mécanismes la richesse
produite par une nation augmente ou pas sur la courte ou longue terme. Ils émettent la
hypothèse qu´il y en a 3 :
1) Le K
2) Le L
3) Le résidu : ensemble d´autres facteurs comme le progrès technique.
Les 1980 : Recherches sur las croissance avance : On parle des innovations, infrastructures ou
compétences. Ces facteurs ont déjà été connus par les économistes classiques. Ce qu´il y a de
nouveau c´est qu´il ces nouvelles théories soulignent l´importance des facteurs résiduel. Ceux-
ci ne sont pas extérieurs à la logique écon mais très imp. pour les décisions d´investissement. Si
une entreprise réalise des investissements en son équipement, cela aura des répercussions sur le
niveau global du K technique. Une nouvelle machine implique de nouveaux apprentissages qui
profite d´autres entreprises, même les concurrentes : Notion d´externalités positives.
K humain : Si j´améliore mon K humain, ces compétences peuvent être valorisées sur la
marché du travail et bénéficier aux autres entreprises.
La même chose peut s´appliquer dans le cas des infrastructure. Ces nouvelles théories
reviennent à réhabiliter l´É et ses investissements dans les infrastructures et l´éducation. Les
investissements ont des effets durables.
Au contraire des classiques, ces nouvelles théories parlent du maintien, voire l´aggravation,
des écarts entre les pays industrialisés et les pays en développement.
les entreprises
Pendant longtemps, l´entreprise d´après les économistes ne fut qu´un agent de production avec
un but : maximiser ses bénéfices.
1937 : Question : Pourquoi y a-t-il des entreprises ? Si le marché est le meilleur lieu d
´allocation de ressources, pourquoi pas traiter le personnel comme des sous-traitants, en
négociant au jour le volume et le P du L ? Problème : Ce type de gestion supposerait des
transactions permanentes → ↑ coût de transactions . C´est pour cela que l´entreprise abolit la
loi du marche en son sein pour éviter de plus hauts coûts de transaction. Dans une relation
marchande, les transactions ne sont pas gratuites. Parfois, il vaut mieux stabiliser que
renégocier sans cesse.
Théorie des coûts de transaction développée dans les années 80 par O. WILLIAMSON, un
auteur néo-institutionnaliste.
Les croyance peuvent avoir des effets importants sur la politique écon. Depuis les
années 1980, une tendance conduit les économistes à accorder une place plus grande aux
anticipations individuelles, aux croyance et aux représentations. Cela a à voir avec les
crédibilité des pol. écon, réputation des banques centrales ou la confiance des marchés
financières. Ce changement est lié à l´hypothèse d´anticipations rationnelles et dans l´étude des
interactions stratégiques.
Pourtant, l´écon. orthodoxe ne laisse guère place aux représentations indiv. et aux
croyances. Économistes libéraux considèrent que les prix fournissent toute l´info dont nous
avons besoin. C´est-à-dire, les acteurs écon peuvent prendre des décisions efficaces sans
connaître le fonctionnement global de l´econ. Cette analyse ne laisse aucune place aux
dynamiques intersubjectives. C´est essentiellement la rareté qui détermine la valeur des
marchandises. La rareté est une donnée objective qui s´impose à tous les agents,
consommateurs et producteurs à travers les système de P. À partir de cela, on peut mesurer les
fondamentaux de l´écon, comme les techniques de production .
Les croyance des agents et les relations entre eux ne jouent qu´un rôle secondaire.
Mais, au fur et à mesure que les modèles avec anticipation rationnelles sont utilisés, il
devient évident que la lecture restrictive que nous venons de voir doit être abandonnée. Si l
´action des agents dépend de la manière dont ils représentent la fonctionnement de l´écon, on a
des phénomènes nouveaux : Les croyance qui ont des effets sur la dynamique écon s´éloigne
des valeurs déterminées par les fondamentaux de l´écon. En effet, les croyances peuvent
modifier les enchaînements macroecon dans un sens qui valide les croyances initiales. Cela
bouleverse la conception « objectiviste » de l´ordre marchand.
La variable décisive est la façon dont les agents interprètent la rareté. On peut voir cette
importance en deux cas : les équilibres de taches solaires et les bulles spéculatives rationnelles.
Quant aux taches solaires, la croyance selon laquelle, les taches solaires ont un effet sur l´econ
suffit à produire comportements que font varier les P. C´est une prophétie autoréalisatrice.
Dans le 2e cas avec les bulles spéculatives, on voit un résultat de même nature. (Bulle
spéculative : Une situation dans laquelle, il y a un écart durable entre la valeur d´un titre, selon
l´observation des fondamentaux et les cours auquel il est côté. L´interprétation traditionnelle
consiste à voir l´effet d´1 irrationalité des marchés, sans rapport avec les fondamentaux. Mais,
théorie des bulles rationnelles propose une interprétation opposée. Il peut être rationnel pour
un investisseur d´acheter un titre, aujourd´hui, même si le P est supérieur à sa valeur
fondamentale dès lors que cet agent anticipe que le P du titre augmentera, demain, sous l´effet
des croyances du marché. → dynamique de hausse continue → autovalidation de croyances.
Ces 2 théories imposent une remise en cause radicale à l´econ orthodoxe : Contraintes
de rareté et principe concurrentiel ne suffisent pas à déterminer les grandeurs écon (taux d
´intérêt, croissance, etc.)
Donc, un nouveau problème surgit : Comment déterminer ces croyances ? Il faudrait
chercher, dans la rationalité instrumentale (hypothèse selon laquelle les agents atteignent leurs
buts en utilisant la meilleures combinaison possible des moyens dont ils disposent. Le +
important c´est la cohérence de leurs choix. Cette hypothèse essaie de rendre possible la
formalisation mathématique des comportements écon. C´est irréaliste, mais elle a inspiré d
´autres hypothèses.) le principe que permette de sélectionner les croyances acceptables ; quelles
prédictions sont conformes aux réalités.
Le principe de rationalité est trop faible. Une croyance peut s´avérer rationnelle parce
qu´elle donne naissance a des comportements qui la valident. Cette crise théorique est très liée
à nos écon fortement financiarisées. On a une régulation dominée par la finance. C´est-à-dire,
on vit dans un régime d´opinion globale. Les marchés financiers sont des lieux où un travail d
´interprétation s´élabore des données macroécon. et d´évaluation de la politique écon qui
influence l´ensemble des décisions privées. Or, l´opinion financière a une logique
essentiellement autoréférentielle. Chaque investisseur cherche à anticiper les croyances des
autres. Pour évaluer une proposition, chaque opérateur s´interroge sur sa capacité à recueillir l
´adhésion des autres intervenants. Tous analysent le problème sous le même angle. Il y a une
dynamic d´autoréalisation des croyances qui perturbe la logique de formation de l´opinion
financière.
L´analogie entre la sphère fiancière et la théor. écon est étroite. Ils font face au
problème du fondement des croyances. Toutes deux sont menacées par une crise d
´indétermination autoréférentielle. La période contemporaine est une période de fortes
mutations. L ´incertitude financière y traduit une incertitude + profonde. Il s´agit de construire
un nouveau consensus social. Ce consensus ne peut pas être basé sur une analyse purement
instrumentale. Il faut tenir compte du rôle des valeurs et normes de l´ensemble du groupe. Il
est nécessaire de penser l´encastrement de l´écon dans son environnement social.
Document 2 : Sociologie économique et économie politique (Ughetto)
Sociologie économique et économie politique, Pascal Ughetto
Introduction :
Les phénomènes économiques ont une importance croissante dans notre société, ce qui a deux
conséquences sur l’étude de ces derniers :
- il est également nécessaire de ne pas laisser l’économie sous le seul regard des
économistes, et que d’autres disciplines se penchent sur ces phénomènes.
• les offreurs et les demandeurs d’une marchandise sont tous définis par une
nature rationnelle.
• le calcul maximisateur des agents : ils ne peuvent pas tout avoir, mais
cherchent à obtenir le maximum envisageable par le biais des transactions
qu’ils réalisent.
On peut observer à travers toutes ces théories une critique venant de l’analyse
économique adressée à l’économie pure, en forte convergence avec les
problématiques sociologiques.
• Garcia : le marché n’émerge jamais tout seul, mais doit être institué par un
processus social. L’institution de l’homo oeconomicus doit faire l’objet
d’une construction sociale. L’économie moderne ne libère pas les individus
de leurs liens socio-politiques, mais les reconfigure, ouvrant des espaces de
liberté tout en reconduisant également sous son égide les anciens rapports de
domination.
• V. Zelizer : les valeurs culturelles sont les seuls à être susceptibles d’aider à
comprendre ce qui permet de considérer qu’on va trouver naturel de traiter
une demande ou une attente sur un mode marchand ou non. Ex : abandonner
un enfant parce qu’il coûte cher de s’en occuper, et être prêt à payer pour
adopter un enfant fait naître un marché de l’adoption de bébés. Puis
changement dans les mentalités où l’enfant prend un coût affectif, et où on
ne l’abandonne plus comme ça pour des raisons financières.
- On ne nie plus l’existence de l’homo oeconomicus, mais on étudie la manière
dont il doit être équipé pour pouvoir effectivement calculer et exercer sa
rationalité
On pense que cette rencontre ne se fait pas spontanément, mais que des
dispositifs de médiation interviennent, assumées par des professionnels du
marché, ainsi que toute une variété d’équipements, qui aident les consommateurs
à se repérer et à calculer (=à exercer leur rationalité)
- Ces travaux prennent acte du renouvellement de l’analyse économique, et se
développent plus ou moins en complémentarité avec l’économie de
l’information. Insistance sur l’importance des dispositifs institutionnels
(dispositifs de jugement et de promesse) indispensables aux marchés
contemporains, dans la question de la qualité dans les critères et de la difficulté
de l’exercice du choix par les demandeurs. Ils rejoignent ainsi des économistes
comme Akerlof ou Stiglitz.
- Apport de P. Bourdieu à ces théories : il s’intéresse à ce qui vient fonder les
croyances économiques, cad les anticipations dites rationnelles.
Les traditions critiques comme celle de Keynes sont prolongées par ces
théories : nos économies sont considérées en premier lieu comme des
« économies monétaires de production » (Barrère, 1985), et non comme des
économies de marché.
Conclusion :
Avec la nouvelle sociologie économique, l’existence d’un regard proprement
sociologique sur l’économie est rendu légitime Ca permet d’interroger les
résultats de la science économique quand elle se veut trop impérialiste.
L’économie et la sociologie n’ont pas fini de problématiser dans des termes
différents l’analyse des mêmes objets, mais elles sont moins destinées à
modifier leur regard respectif l’une au contact de l’autre qu’à approfondir la
spécificité de leur regard.
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Document 3 : Économie sociale
« École libérale »
- John Stuart MILL (1806 – 1873) : L´asso de production est un
moyen de rationaliser le système écon, d´augmenter la productivité, d
´associer tous les travailleurs aux résultats de l´entreprise.
- Frédéric BASTIAT (1801 – 1850) : Concept d´asso progressive et
volontaire.
- Léon Walras (1834 – 1910) : L´un des fondateurs de l´econ.
néoclassique
1896 : Études d´econ sociale. Une façon différente de faire de
l´econ publique, prise en compte des problèmes sociaux.
3 niveaux d´analyse écon :
A)Econ politique pure : domaine du vrai. Identification
et définition des lois naturelles
B) Econ appliquée : domaine de l´util. L´étude des
moyens les + econ d´utilisation de ces lois.
C) Econ sociale : Domaine du juste : L´appréciation de
la valeur morale de ces applications.
De son apparition au milieu de XIXe siècle, jusqu`à sa résurgence dans le dernier quart du XXe
siècle, selon les époques et auteurs, on peut voir 3 types d´approches complémentaires :
1) Volonté de rupture académique et intellectuelle
2) Approche centrée sur l´id d ´1 secteur écon. spécifique
3) Approche insistant sur dimension politique du projet d´écon sociale.
- Walras : Bien qu´il soit considéré comme un des fondateurs de l´analyse néo-
classique, sa pensée constitue une rupture essentielle :
Avec la tradition classique : Il veut introduire les maths en écon.
Avec conception ultra-libérale de l´écon : Intérvention étatique est parfois
nécessaire pour conjuguer « l´intérêt et la justice ».
(C´est comparable à la notion de l´Econ. sociale du marché « Soziale Marktwirtschaft » en
Allemagne au lendemain de la IIGM : Concilier la liberté et justice sociale )
« Réinterprétations »
La notion d´ES de Weber peut se comparer à celle de Gide et Walras. Weber la
considère aussi une science.
1909 : Weber intitule « ÉS » la collection qu´il dirige. Dans cette collection, il publie
Économie et société en 1922.
ES pour Weber :
Théorie écon : Étude des phénomènes écon, histoire écon, faits historiques concrets
Sociologie : Signification culturelle des faits observés.
« Difficultés de délimitation »
Bien que tout un pan de l´écon s´écarte des lois du marché et de la régulation
bureaucratique, il est cependant difficile d´en cerner les contours.
Diff. terminologies selon les pays : secteur à but non lucratif (USA), secteur volontaire
(RU), écon populaire (Amér. latine)….
Bien que marginale, on peut également mentionner 1 conception d´ES qui peut être
rencontrée dans les milieux académiques qui portent leur attention sur la nature des biens
produits. ES pour eux, c´est le secteur des biens collectifs (culture, santé, défense) qui relève
du secteur non-marchand.
« Principes d´organisation »
La notion d´ÉS qui est imposée en France au début des 1980 et la plupart des pays d
´Europe a sa traduction théorique dans les travaux de C. VIENNEY. Il approfondit et étend à l
´ensemble des org d´ES l´analyse développée par G. FAUQUET dans son « Secteur coopératif »
(1935). L´ES regroupe les coopératives, mutuelles et les assos qui ont une activité de
production. Ces orgs présentent la particularité de combiner une association de personnes et
une entreprise. Leur condition discriminante est l´adhésion au principe de non-domination du
K, donner la primauté à la gestion du service sur la gestion de rapport, au service rendu sur le
profit dégagé, à l´activité sur la rentabilité, aux droits de personne sur les droits de la propriété.
Les bénéficiaires de ces activités ne sont pas des actionnaires ni investisseurs. C´est la principe
de la non-domination du K qui se traduit par le respect de quelques principes fondamentaux : 1
personne = 1 voix ; rémunération volontairement limitée du K investi ; affectation d´1 partie des
excédents dégagés à 1 réserve impartageable.
En 1980, les organisations de ce type institutionnalisent cette définition dans une charte.
1980 : Charte rédigée par les pouvoirs publics français institutionnalise cette définition.
1981 : Délégation à l´ES
1986 : Rapport par le Conseil Écon et social
1989 : Communication du Conseil de Ministres dans le sein de la CEE. Les
fondations y sont ajoutées aux mutuelles coopératives et assos
« Importance du secteur »
Dans la plupart des pays, il existe des organisations qui présentent des caratéristuqes
similaires et assurent des activités comparables.
France : Mutuelles d´assurance pour l´automobile
Mutuelles de santé
Bcp d´agricultures adhérés à une coopérative
Domaine bancaire : Crédit agricole et Crédit mutuel parmi les plus
performants et les + importants.
Les assos sont considérés comme les orgs qui ont créé le + d´emplois su cours
des années 1970.
USA : Secteur à but non lucratif (ne comprenant pas les coopératives) représente
presque 4% du PIB et 7% de l´emploi.
Japon : Coopératives de consommation sont particulièrement puissantes : Elles
rassemblent plus de 15% de la POP.
Après les travaux de Gide et Walras, la place accordée à l´ES au sein des grands débats
est demeurée assez marginale. C´est le libéralisme qui devient dominant.