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AGENCE PY

A R C H I T E C T E S

2017
A RC H I T E C T E S
L’ÉQUIPE Agathe Riant
Secrétaire admistrative
Ancienne de la régie pub du Figaro, Agathe est arrivée
il y plus de 10 ans à l’agence Py à l’occasion d’une
réorientation de carrière. Elle y incarne la stabilité,
la fidélité, la ponctualité. Toujours d’humeur égale
Yves Dubalen
et de concentration égale elle y gère l’administratif,
Fondateur et gérant de l’agence Py architectes et l’Atelier 3.14
autant dire tout ce que les autres ne veulent pas faire !
architecteurs, architecte DPLG.
Après avoir travaillé chez son directeur d’études, Yanis Tsiomis,
Yves Dubalen a créé l’agence Py alors qu’il était jeune diplômé
de l’Ecole d’Architecture de Versailles. L’agence initie son travail
sur les trois échelles de la ville, du bâtiment et de l’objet. Très
vite l’agence se dirige vers une prise en compte de plus en plus
exigeante de la qualité environnementale et livre en 2006 une Mélanie Martin
maison bio-sourcée en bois massif de niveau BBC low cost et Architecte HMONP
circuit court. En 2014 il crée l’atelier 3.14, structure de contractant Architecte depuis 2009, diplômée de l’école d’architecture
général pour accompagner par une modification de la pratique, de la ville des territoires de Marne-la-Vallée, elle travaille
l’exigence environnementale de l’architecture et faire remonter successivement l’AUA Paul Chemetov puis chez Tectône où elle
l’architecte dans la chaine de valeur de production du bâtiment. devient chef de projet. Elle arrive à l’agence Py en février 2017
dans l’objectif de continuer son approche ERP de moyenne
taille tout en continuant sa formation première d’architecture
d’intérieur au travers de toutes les échelles de projets au
travers de toutes les phases de conceptions et de réalisation.

Pascal Pichotin
Architecte DESA, collaborateur libéral.
Diplômé de l’École spéciale d’architecture en 1984, il travaille
en collaboration avec plusieurs agences d’architecture jusqu’en
1994. Il forme une structure personnelle d’architecte libéral de
1994 à 2000. Il effectue par la suite une formation en Maîtrise
d’Ouvrage et gestion immobilière à l’ESTP puis reprend le travail
en collaboration avec plusieurs agences d’architecture jusqu’à ce
jour. Il intervient dans plusieurs domaines comme la conception Fatiha Boudjemaï
de bâtiments (bureaux, logements, secteur para-hospitalier) Communication - Appels d’Offres.
et effectue le suivi de travaux jusqu’à réception. Il dispose Ancienne graphiste, elle décide de se réorienter dans
d’une connaissance affirmée de la réglementation en vigueur. l’architecture avec un bac PRO Technicien d’études
en bâtiment. Elle gère à la fois la communication de
l’agence, les candidatures et appels d’offre et prend
en charge de plus en plus de sujets administratifs
pour à terme succéder à Agathe dans ces tâches.

Blandine Galiègue
Architecte HMONP/PROGRAMMISTE, collaboratrice libérale. Alain-Pierre Rudelli
Ingénieure puis architecte, elle travaille depuis plusieurs années
dans le champ de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage et de la Economiste de la Construction.
programmation. Elle intervient auprès des collectivités publiques Ancien maître-chien de l’armée de l’air, il a participé à des
aux différentes échelles du territoire, de la programmation OPEX et a été champion de France de biathlon militaire canin.
architecturale d’équipements publics (enseignement et En 2009, il décide de se réorienter dans le civil et a
équipements culturels principalement), dans des territoires suivi un enseignement en alternance afin de passer
urbains constitués comme dans les territoires ruraux. Elle son bac PRO puis son BTS d’économiste du bâtiment.
exerce également en tant qu’architecte, principalement Durant toute cette période il a travaillé à l’agence
sur des opérations de logements collectifs et individuels. Py et y occupe maintenant un poste à plein temps.
NOS
VALEURS

A
près quelques missions d’opportunité, l’équipe oriente très tôt l’agence Py
sur des préoccupations environnementales et y voit l’occasion de renouveler
l’écriture architecturale et de lui donner un sens en phase avec le temps.
Dans un monde où tout devient techniquement possible, où l’ingénierie
prend le pas sur nombre de décisions, elle perçoit l’écologie constructive
comme porteuse d’un fil directeur à même d’orienter l’architecte dans
le dédale des possibles. Quelques réalisations modestes mais remarquées ont lancé
l’agence. La conviction du lowtech, du lowcost et donc du bio climatisme prend corps.

En but à la décomposition des missions de conception et à leur fragmentation par les maîtrises
d’ouvrage, elle s’interroge sur le mode d’exercice et décide de remonter dans la chaine de
valeur de production du bâti. Elle comprend que l’architecte, s’il veut peser, doit tenir son
rang et mettre son exercice et sa responsabilité juridique en phase avec la responsabilité
morale que les maîtres d’ouvrage et le grand public lui donnent sur la production du cadre bâti.

L’équipe décide donc de devenir contractant général renouant ainsi avec la pratique
historique du métier. Pourquoi ? Pour donner à la qualité architecturale de meilleures
chances d’aboutir ailleurs qu’avec des maîtrises d’ouvrages éclairées et professionnalisées.
Car il y en a bien sûr, mais trop peu nombreuses et objectivement en raréfaction.

Aujourd’hui, dans cette logique, l’agence Py tente une première opération de promotion,
c’est-à-dire qu’elle affronte la question du destin d’une parcelle en fonction de son
lieu, et non seulement la question de la formalisation d’un programme qui n’aurait
été dicté que par des considérations mesurables c’est-à-dire financières. À cet
endroit, dans l’invention du devenir d’une parcelle, l’architecte a pleinement sa place.

L’agence Py est aujourd’hui riche de tous ces modes d’exercices qui existent en parallèle
les uns les autres. Architecte conseil, assistance à maîtrise d’ouvrage, architecte concepteur,
contractant général et promoteur sont les déclinaisons de la compétence acquise par
l’agence Py orientée vers la volonté de penser une architecture durable et responsable.

Yves Dubalen, fondateur et gérant de l’agence Py


TERTIAIRE P. 11

LOGEMENTS

SOMMAIRE
P. 55
COLLECTIFS

ÉQUIPEMENTS P. 93
COMMERCES

LOGEMENTS P. 117
INDIVIDUELS
TERTIAIRE
10
TERTIAIRE

MUNDO M
MONTREUIL

Surélever une usine abandonnée en béton armé avec une structure en ossature bois, et
y loger des associations de l’économie sociale et solidaire. De l’usine Audax, fabricant
de haut-parleurs, il reste l’ossature en béton et la moitié d’un plancher. Notre projet vient
envelopper l’ancien bâtiment, en le dotant de deux niveaux supplémentaires en structure et
façade bois, avec une isolation en textiles recyclés. Les 4 étages de bureaux associatifs
sont connectés par un escalier extérieur qui mène à une terrasse-jardin collective sur le toit.

MOA : ETIC sas / MISSION : Complète + OPC / PROGRAMME : Bureaux, salle de conférence, espace de coworking
12 BUDGET : 2,6 M€ HT / SHON : 2200 m2 SP / LIVRAISON : 2014

© Cécile Septet
La ville a vendu le bâtiment à Etic, en détachant une parcelle limitée à l’emprise bâtie, de sorte
que notre parcelle est construite à 100%. Faute d’espace extérieur, et ayant une seule façade
ouverte, sur rue, il a fallu négocier avec notre voisin, l’OPHM, toutes sortes de servitudes pour
rendre notre bâtiment habitable : servitude de vue, de passage, d’encorbellement etc. Ainsi,
la friche végétale est devenue le poumon de l’ensemble, cour commune qui ne dit pas son
nom, à laquelle le Mundo a donné tout le caractère végétal qu’il pouvait, pour se protéger de
l’effet de serre bien sûr, mais aussi pour assurer un cadre propice aux contacts avec les voisins.

Le bâtiment était inoccupé depuis 1993 lorsque nous l’avons découvert. Squatté pendant des
années, envahit de végétation, lieu de tristes histoires humaines mais aussi de belles solidarités
à l’échelle du quartier il avait acquis le statut de lieu de mémoire et les habitants refusaient sa
démolition. Pour le conserver, il a fallu diagnostiquer les différents bétons qui le constituaient et
élaborer une stratégie de confortement pertinente. Le sol a été injecté, certains planchers ont été
remplacés, certaines poutres renforcées, tous les bétons réparés. Toute les parties neuves sont en
bois, les bétons ont été laissés visibles laissant au moins à l’intérieur la lisibilité du squelette conservé.

Partant du principe que le luxe n’est pas lié à la préciosité des matériaux mais à leur vérité, leur
authenticité ainsi que le chantier de construction, s’il veut être un véritable outil d’insertion, doit
entraîner l’adhésion de ses participants. Le projet met en œuvre des matériaux simples mais vrais,
naturels, nobles car sensibles (odorants, riche en matérialité etc.) et les propose à leur état brut
partout où cela est possible. Le luxe, c’est l’affranchissement de l’aseptisation du monde tertiaire
traditionnel. Le projet ne triche pas avec l’histoire du bâtiment d’origine tant construit par son passé
industriel que par son histoire d’errance et de squat des dernières années. Le projet Mundo Montreuil
est l’histoire d’une réincarnation du bâtiment après 50 ans d’usage industriel et 15 ans d’errance.
Ces traces resteront lisibles et constitueront l’âme du lieu : il s’agit par exemple de la première volée
de l’escalier existant qui deviendra la chaire des prédicateurs de la bonne parole écologique, ou
© Cécile Septet encore des bois de charpente qui seront recyclés pour constituer le mobilier des espaces communs.

14
4

1 - Tisannerie

5 2 - Terrasse
4 3

3 - Bureaux privatisés

1 4 - Terrasse technique
3
5 2 5 - Coworking

3 3
1 - Tisannerie

2 - Open space partagés


3 1
2 2 2 3 - Bureaux privatisés

1 - Hall
5
2 - Restaurant
4 4

3
3 - Coworking

4 - Réunions
1
2 5 - Cuisine
4

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1 - Étanchéité bicouche bitume type

2
SIPLAST Paradiene 30.1 GS gris ardoise

2 - Doublage BA18 + BA13


14 16
3 - Pare-vapeur

4 - Isolant ouate de cellulose 220mm


15
5 - Isolant rigide laine de roche 50mm

4 1
18
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6 - Chevron 60x80 mm

7 - Panneau OSB 15 mm
19
4
6
7 20 8 - Chevron 60x80 mm
21
22 9 - Noue de rive, pente 5 mm / m
2
3 10 - Naissance d’EP
5

23 11 - Couvertine acier thermolaqué. Teinte choix

12 - Descente d’eaux pluviales

3 8
9
11
13 - Calfeutrement mastic pare-flamme cf IT249
10 14 - Appui bois

15 - Allège maçonnerie existante

16 - Couvertine aluminium

12 17 - Pare-vapeur

1
24
4
18 - Isolant ouate de cellulose 200 mm

19 - Isolant laine de roche 50 mm


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20 - Pare-pluie
13 21 - Lame d’air 15mm

2
22 - Bardage vertical douglas 27mm pré-grisé
40
23 - Poutre béton existante
26 30 24 - Appui bois
27
25 - Allège maçonnerie existante
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26 - Ragréage + revêtement
28 29 cahoutchouc type NORAPLAN UNI

27 - Cornière support

de l’ossature

28 - Isolant ouate de

1 cellulose 140 mm

29 - Retour du pare-pluie

30 - Poutre béton existant

3 0 31 - Dalle béton existant

33 32 - Panneau de doublage thermique


34
140 + 13 mm

33 - Appui bois
32
35
34 - allége existant + enduit + peinture

35 - Bande plantée
36
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36 - Muret en maçonnerie créé

37 - Dalle béton existante


0 38 - Chape béton
38 39 - Terre végétale

40 - Panneau bois 40mm établissant le CF1h

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18
2

1
Etic veut offrir des postes de travail 30% en dessous de marché à destination des acteurs du
changement. Cela implique de trouver des économies à tous les stades de la fabrication du
lieu. Un des axes de réflexion fort est la mise en partage du maximum de ressources, no-
tamment les ressources spatiales. Les fonctions communes sont placées au rez-de-chaus-
sée : restaurant, salles de réunion, coworking, bibliothèque ressource du CLER. Aux étages,
3 les tisaneries servent aussi de salles de réunion, de salle de reprographie et de lieu
d’échange et de synergie entre les structures. Ainsi on a pu proposer 10 m2 moyen par
poste de travail et 7m2 privatif, contre 12 m2 et 10 m2 dans les immeubles de bureaux tra-
ditionnels. Une telle réduction des surfaces, pour fonctionner convenablement, ne peut
se passer d’animateurs qui mettent du liant et gèrent l’apprentissage de la vie com-
mune. Le Mundo M se vit comme une grande colocation à 160, avec Etic à l’animation.

4
L’aspect extérieur du bâtiment a fait l’objet de nombreuses discussions avec le voisinage.
Cette concertation a été orchestrée par l’élu de quartier. L’aspect du bâtiment a été un
gros sujet, car nous le voulions en bois, et la perception en était mauvaise. On a donc pro-
posé un bardage déjà vieilli, afin de garantir son homogénéité dans le vieillissement. La
hauteur a été l’autre gros sujet, pour ne pas porter trop ombre aux immeubles d’en face.
D’où cette toiture fuyante, qui cache la terrasse, haut lieu de vie commune de l’immeuble.

7
6

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11
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15

17

1 - Loggia 5 - Bureaux 19 postes 9 - Salle de réunion

2 - Tisannerie 6 - Comptoir ETIC 10 - Salle de réunion


16 3 - Bureaux 7 - Centre de documentation 11 - Hall d’entré

4 - Sanitaires 8 - Salle de réunion 12 - Tri selectif

19

18
13 - Stockage 17 - Office traiteur

14 - Sanitaires 18 - Entrée sur rue

15 - Bar 19 - Local poubelle

20 16 - Conférence/res-

taurant
© Cécile Septet

© Cécile Septet © Cécile Septet

© Cécile Septet

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TERTIAIRE

DOCTEUR PIERRE
NANTERRE

L’usine du Docteur Pierre est le seul monument historique de Nanterre. Ancienne usine
de dentifrice et d’alcool de menthe, entourée de champs de menthe, Etic en a fait
un lieu dédié à la transition alimentaire comprenant des bureaux, une épicerie, un
restaurant, un coworking culinaire, des salles événementielles et un parc comprenant une
micro-ferme urbaine permacole. La très grande mixité d’usage du bâtiment a apporté son lot
de complexité, notamment par l’imbrication des acteurs porteurs de projets et locataires d’Etic.
La confrontation du caractère patrimonial avec la vocation de production a été surmontée
grâce à un haut niveau d’intéraction entre les différents acteurs, parties prenantes à
des degrés divers. Le bâtiment a retrouvé son éclat d’antan, entouré d’un parc d’usage
privé mais ouvert au public participant au fait urbain qu’est devenu ce bâtiment théâtral.

MOA : SCI Nanterre (Etis sas + CDC + SEMNA) / Achitecte associé : Atelier Enrico D’Agostino / MISSION : complète
24 SURFACE : 2400m2 / BUDGET : 3,1M€ / LIVRAISON : 2016
Le projet permet au bâtiment de retrouver un rapport de production avec son paysage
immédiat. Le jardin, initialement site de production de menthe, était devenu un
jardin d’ornement théâtralisant la façade arrière du bâtiment lors du rachat par les
parfums Forvil. Le projet renoue avec un enjeu de production, de nourriture cette fois.
Le jardin garde cependant une partie en simple jouissance, avec une pelouse
événementielle. Pour ce faire, la façade arrière est ouverte sur le jardin, un perron
est créé, et le rapport du bâtiment à son jardin change donc du tout au tout. Le parc
devient à la fois zone d’agrément et de production, en lien direct avec le bâtiment.

Le périmètre de la restauration a été limité au minimum nécessaire pour permettre au bâtiment de stopper
ses dégradations et pour garantir la prolongation de son existence sans encombre pour au moins 50 ans.
La concertation avec la Conservation des Monuments Historiques et l’Architecte des Bâtiments de France
a donc tenu compte des faibles moyens financiers du maître d’ouvrage et de la destination sociale du
projet. Le point d’équilibre a été recherché entre des préoccupation légitime de préservation et de mise en
valeur du patrimoine historique et les nécessités non moins légitimes de la rigueur économique du projet.

La cour de l’usine devient une cour urbaine, ouverte sur l’espace public, traitée en continuité avec les rues
environnantes grâce à une bonne concertation avec l’aménageur du site large. Le projet est de faire de
cette cour un support polyvalent d’événements divers organisés par le restaurant, par le pôle événementiel
ou par les occupants des bureaux. La cour est donc conçue comme un amphithéâtre urbain, une place
publique, centre névralgique du bâtiment et lieu de rencontre entre les différents utilisateurs et la ville.
L’enjeu est aussi d’attirer la ville dans le bâtiment, pour le restaurant, pour les salles, pour l’épicerie etc.

1 - Cour

2 - Verger

3 - Potager

4 - Coworking culinaire

7 5 - Restaurants

6 - Salles évènementielles
6 5
7 - Bureaux

4
1
2 3 3 3 3

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TERTIAIRE

ARGUS
PARIS

Le groupe l’Argus a acquis 2 immeubles mitoyens pour y abriter ses bureaux et ceux de ses filiales.
L’opération s’est déroulée en site occupé générant une gestion complexe de déménagements
intermédiaires. Le projet est conçu autour du patio central, ancienne cour de livraison,
devenue à la fois accueil, cafétéria, nœud de distribution et lieu de regroupement des salariés.
Ce lieu est donc devenu le haut lieu du siège, point névralgique et centralité fédérant les
échanges au sein des différentes filiales. L’immeuble est remis au niveau du plan climat de
la ville de Paris, la démarche HQE a été mise en œuvre sans pour autant la faire certifier.

MOA : Holding Loste SA / PROGRAMME : Rénovation de bureaux en site occupé / BUDGET : 2,6 M€ HT / SHON : 2200 m2
30 MISSION : Complète + OPC / LIVRAISON : décembre 2013

©Sebastien Morel
Les consommations énergétiques du bâtiment ont été réduites par un facteur 4, la
climatisation a été supprimée grâce à une très bonne isolation de la toiture en ouate de
cellulose, des protections solaires extérieures et une bonne ventilation à récupération
favorisant les échanges entre les étages bas, naturellement frais, et les étages
supérieurs. Le système de chauffage a été modifié au profit du chauffage urbain par
réseau de vapeur (CPCU). L’éclairage a réduit ses consommations à un niveau inédit
tirant parti du très bon éclairement naturel des plateaux. Les consommations réelles
sont en-deçà des calculs grâce à l’utilisation d’émetteurs rayonnants en plafond,
permettant de réduire la température ambiante sans pour autant réduire le confort.

Tous les matériaux sélectionnés ont été scrupuleusement choisis sur des critères
environnementaux : caoutchouc au sol, pierre naturelle lorsque cela était
possible, aciers d’origine ou bien aciers galvanisés, bois bruts. Dans la logique
des démarches habituelles de l’agence Py, les matériaux sont utilisés bruts, pour
eux-mêmes. Les équipements techniques sont laissés apparents, à la fois pour leur
maintenance, mais aussi parce que, calepinés convenablement, ils structurent
l’espace et permettent de lire le lieu pour ce qu’il est. La structure verticale du
bâtiment, en acier riveté, a été rendue visible partout où cela était possible.

©Sebastien Morel

©Sebastien Morel

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©Sebastien Morel
TERTIAIRE

BEEOTOP
PARIS

En partenariat avec Generali, Etic a développé un lieu de 6000 m² dédié à la responsabilité


sociale des entreprises. Ce lieu prend place dans un immeuble insipide des années 90 situé le long
du périphérique parisien, ayant la particularité d’avoir des plateaux de bureaux extrêmement
profonds. L’intervention avait pour objectif de favoriser les synergies et les échanges entre
les quelques 40 structures locataires afin de faire de ce lieu un pôle d’échange, carrefour de
l’engagement sociétal. L’agence Py a proposé des aménagements introduisant un maximum de
matériaux naturels pour renaturer cet espace tout en plastique et en béton. Tout l’agencement a été
réalisé en bois, à partir de boite de transport d’œuvres d’art recyclées, par un atelier d’insertion.

34 MOA : Generali / PROGRAMME : Montreuil / SURFACE : 6000m2 / BUDGET : 23 K€ / MISSION : Complète + OPC + DIAG
COMMANDE : Privée / LIVRAISON : 2013
36
TERTIAIRE

HEVEA
LYON

Cette usine des années 1900, encore récemment école de commerce, a été transformée en
tiers-lieu d’innovation sociétale. Les 2000 m² organisés autour d’un atrium couvert accueillent
une boulangerie bio, une école Montessori, le pôle d’innovation sociale du Grand Lyon,
des salles événementielles et des bureaux pour des associations de toutes tailles. L’opération
a consisté à révéler les potentialités spatiales du bâtiment : faire de l’atrium un lieu lumineux,
favorisant les rencontres. L’ouverture sur l’extérieur a aussi été remaniée afin de profiter
la proximité du petit square sur lequel l’adresse principale du bâtiment a été transférée.

MOA : ETIC SAS / COMMANDE : concours privé / SURFACE : 1900M2 / BUDGET : 2 M€


38 MISSION : COMPLETE + OPC / LIVRAISON : 2017
La verrière de l’atrium a été remontée d’un étage et rendue transparente ; de nombreux per-
cements ont été réalisés pour faire de cet atrium la place publique et centrale de l’Hévéa. La
stabilité au feu de cet ERP de 3ème catégorie a été traitée en laine projetée, apportant par
la même une qualité acoustique feutrée au bâtiment. Le rez-de-chaussée a été ouvert vers
le jardin, extension naturelle du bâtiment. Les enjeux de sécurité incendie, d’autant plus pré-
gnants que l’usage du bâtiment est très mixte, ont été intégrés à la démarche HQSE qui a pré-
sidé à la conception des travaux. 1/3 des travaux ont été réalisés en insertion. Par exemple
les kitchenettes ont été fabriquées à partir des vantaux non conservés car non coupe-feu, et
par un atelier employant des ouvriers en insertion. La performance énergétique du bâtiment a
été multipliée par 3, notamment grâce à la mise en place de doubles fenêtres bois intérieurs.

40
TERTIAIRE

VELIZY GREEN
VÉLIZY VILLACOUBLAY

La rénovation de cet immeuble de bureaux de 1200 m² des années 70 entrait dans le cadre
d’une réflexion de fond de la part de BNP REIM, gérant de la SCPI propriétaire, pour le
devenir des bâtiments de ce type, présents en masse dans leur portefeuille. On s’interrogeait
sur l’avenir à l’aune des enjeux environnementaux de ce type de bâtiment énergivore, souvent
de faible qualité architecturale et situés dans des zones tendues sur le plan immobilier.
L’opération a donc fait partie d’un pool de 3 projets sélectionnés par Certivea pour
concevoir le référentiel de la certification HQE rénovation. L’agence Py a donc pu participer
à l’élaboration du référentiel et notamment des niveaux de performance attendues dans
les différents domaines. Le bâtiment est donc le premier à avoir obtenu la certification HQE
rénovation niveau très performant et le label BBC rénovation. L’opération, lauréate de l’appel
à projet PREBAT 2011 de l’ADEME a fait l’objet d’un retour d’expérience mené par EKOPOLIS.

MOA : BNP PARIBAS R.E.I.M / PROGRAMME : rénovation BBC et HQE d’un immeuble de bureaux / SURFACE : 1260 M2 SU (1440 M2) SHON /
COÛT TRAVAUX DE RÉHABILITATION : 1,1M TTC sans honoraire (916 K€ / M2 SU) / ARCHITECTES : Agence PY / LIVRAISON : 2011
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46
TERTIAIRE

laLOCO
LILLE

Le projet de tiers lieu la LOCO au sein de l’opération d’aménagement Five Cail Babcock est
emblématique du travail de l’agence Py. Au sein d’une hale industrielle de 25 m de haut, nous
envisageons de construire 2600 m² de bureaux E+C- en bois massif d’essence locale avec un
principe bioclimatique fort. La halle servira de serre et sera pour cela couverte d’une vêture
tantôt transparente tantôt translucide. Cette vêture aura pour fonction de nous protéger de
l’eau, du vent, et de nous tenir hors gel toute l’année sans production de chaleur. A l’intérieur
de ce volume tempéré, une végétation abondante viendra réguler l’hydrothermie afin de fournir
une enthalpie stable. Le bâtiment construit à l’intérieur de ce volume tempéré de 25000 m³
viendra donc bénéficier de ce climat favorable et proposera à moindre coût des bureaux,
un jardin partagé, un estaminet–restaurant, une épicerie Biocoop et des salles de réunions.

MOA : ETIC SAS - Coporteurs / COMMANDE : Commande directe / SURFACE (SDP): 2600M2 / BUDGET : 3.9 M€

48 MISSION : complète / Architecte associé : Bureau Calaisien d’architecture et de création / CALENDRIER : PC Sept.2017
TERTIAIRE

LUD’IS
PARIS

En association avec Palast, la Petite Reine, Etic, Ares et Védia ingénierie, l’Agence Py a
participé au concours « Réinventer Paris » et a été finaliste. La ville de Paris est propriétaire
d’un ancien garage automobile à la fois station-service et mécanicien. Ce local, pour
l’essentiel aveugle, est situé au sein d’un copropriété comprenant aussi 12 logements en
partie supérieure. Le projet visait à proposer un pôle de logistique urbaine douce structuré
autour de la Petite Reine et de ses vélo-cargo électriques conduits par des chauffeurs-livreurs
en insertion. Outre la Petite Reine, le projet prévoyait un réparateur de cycles, le siège social
d’Ares, entreprise d’insertion, ainsi qu’un espace de coworking. Les espaces de bureaux
étaient envisagés dans la partie supérieure du garage, là où l’éclairement naturel est possible.

MOA : ETIC-Ares-La petite Reine / COMMANDE : Concours / SURFACE = 3650m2 / BUDGET : 2,5M€
50 Architecte associé : Palast
52
LOGEMENTS
COLLECTIFS
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LOGEMENTS COLLECTIFS

LE PARCHAMP
BOULOGNE-BILLANCOURT

L’opération est une réhabilitation de bureaux en grands logements. Le bâtiment côté jardin, datant
des années 70 jouit d’un rapport direct avec le jardin en cœur d’îlot. Afin de donner à la façade une
nouvelle image plus contemporaine, des balcons filants permettent aux habitants de profiter du jardin
en cœur d’îlot, opportunité rare dans ce tissu dense de la commune. La façade en redents successif
permet une végétalisation abondante de l’intérieur d’îlot venant compenser la forte minéralité
des rues adjacentes. Le bâtiment sur rue présente une façade de type maison de faubourg. Il est
réhabilité en conservant son écriture simple. L’insertion harmonieuse sur la rue est ainsi conservée.

MOA : Colombus / COMMANDE : commande directe / SURFACE : 1 206M2 / BUDGET : 2 M€ / LIVRAISON : 2017
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LOGEMENTS COLLECTIFS

DELAUNE
VILLEJUIF

Le projet prend place sur une longue parcelle étroite à la lisière d’un quartier pavillonnaire
jouxtant un tissu plus récent de barres remontant à la résorption de la zone. Le projet propose
l’ouverture de la parcelle pour fabriquer une façade urbaine et organiser le lien entre les deux
tissus. Huit bâtiments contiennent de 1 à 3 logements organisés autour de cour privative dans
lesquels des stationnements et des équipements collectifs prennent place. Le projet est animé de
préoccupations environnementales élevées : 35% en-dessous de la règlementation thermique,
positif Carbonne, chantier sec et propre, parcelle à zéro rejet. Le projet fait l’objet d’une certification
Habitat et Environnement profil A option TEC, et de l’obtention du label Qualitel et THPE ENR.

MOA : Logistransport SA d’HLM / PROGRAMME : 2T1 6T2 7T3 1T5 / BUDGET : 1,2 M€ HT / SHON : 890 m2
60
MISSION : Complète + OPC Livraison : 2011
© : Sebastien Morel
© : Intersens

Le maître d’ouvrage, Logistransport, a choisi cette opération pour en faire un sujet d’expérimentation
: construire en bois massif et tenter ainsi une opération positive Carbonne. Ses obligations de
certification ont rendu quelque peu complexe un choit technique relevant d’une technique non
courante qui ne s’appelait pas encore CLT. Le choix fut d’utiliser une typologie ancienne : le
mur suisse. Il s’agit d’un mur sans lame d’air ayant une épaisseur structurelle de bois massif à
l’intérieur, formant structure, une épaisseur d’isolant et un demi madrier en parement extérieur.
Cela donne pour 18cm d’épaisseur une paroi exceptionnellement isolante et respirante et
donc un niveau de confort inégalé grâce à sa capacité de régulation de l’enthalpie intérieure.
L’opération a reçu sa labellisation H&E profil A grâce à une visite in situ ayant notamment validé
les caractéristiques acoustiques des planchers séparatifs de logement et des parois verticales.

L’expérimentation a aussi porté sur la typologie des courées offrant ainsi une échelle collective
réduite à 4 à 6 logements selon les cas. Cette échelle intermédiaire, favorisant les liens de voisinage
à échelle réduite a permis une grande mixité des financements et donc des situations sociales.

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© : Sebastien Morel

© : Sebastien Morel

© : Sebastien Morel

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LOGEMENTS COLLECTIFS

DIOU
DIOU

© : Intersens

La résidence senior de Diou prend place sur un terrain situé à la lisière de la commune, qui
accueillera conjointement un projet de développement touristique, mené par la communauté
de communes. La résidence comporte 15 logements de 2 pièces, en location, destinés à des
personnes âgées de plus de 65 ans et est accompagnée d’un certain nombre de services à
la personne, structurés par la communauté de communes et le département. Le projet propose
une typologie intermédiaire entre maisons isolées et maisons en bande. Les logements sont
orientés au sud, fédérés par un espace central, aménagé en potager privatif, et accompagné
d’un jardin d’agrément faisant le lien avec la levée du canal latéral à la Loire sur lequel la
résidence est ouverte. Le projet est construit avec le procédé Brocéliande Technologies : bâti
en madriers de bois massif empilé, toiture végétalisée, système de chauffage /climatisation
réversible à basse consommation, chauffe-eau solaire...permettant d’arriver au label BBC
EFFINERGIE et de proposer des bâtiments constituants des puits de carbone importants.

MOA : SA d’HLM Moulin Habitat / PROGRAMME : 15 logements pour personnes âgées / BUDGET : 113 K€ HT / SHON : 750 m2
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MISSION : Complète + EXE / LIVRAISON : 2009
© Intersens
© : Intersens
LOGEMENTS COLLECTIFS

LACAZE
PARIS

Le Lacaze est un immeuble villa de 3 logements superposés comprenant 2 triplex et un


duplex développé en promotion par l’Atelier 3.14 architecteurs en collaboration avec
l’agence Py. Le bâtiment se loge dans une étroite et très petite parcelle de 102m² au sol
pour 6.80m de large. Construit en bois massif (CLT) avec une façade arrière dépolluante
en Krion, le bâtiment est entièrement bio-sourcé, labellisé E+C- et proposera une mise en
oeuvre brute de matériaux vrais en cohérence avec la volonté environnemetale très affirmée
de l’agence Py. Sur rue, la bâtiment sera habillée en zinc, et décorée d’un oriel servant
à la fois à assurer la transition de gabarit entre deux immeubles de hauteur différentes et
à reprendre un motif architectural très répandu dans l’environnement proche du projet.

MOA : Atelier 3.14 / MISSION : complète + OPC / SURFACE : 480 m2 / BUDGET : 1.3M€ / CALENDRIER : livraison 2019
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© : Nt-rendering
LOGEMENTS COLLECTIFS

DOMREMY
PARIS

L’opération consiste à réduire la consommation en énergie du bâtiment, et à ajouter 74 logements


aux 151 logements existants de ce foyer de travailleurs. L’objectif en densité étant extrêmement
élevé, le projet propose une exploitation maximum des droits à construire autorisés par le PLU,
grâce à une toiture en pente rehaussée de chiens-assis. Cette toiture est une réinterprétation
des toits Parisiens Haussmanniens, avec des châssis dorés qui contrastent sur le gris du zinc.
Le bâtiment existant se distingue de l’extension par son écriture typée des
années 60, et un nouveau revêtement en céramique. En intérieur d’îlot,
le projet garde la même lisibilité et offre des vues lointaines vers la Seine.

MOA : HSF (RIVP) / COMMANDE : concours en conception construction architecte / Architectes associés : Prinvault architectes
74 ENTREPRISE MANDATAIRE : Cruard charpentes / SURFACE : 6500 m2 / BUDGET : 6 M€ / CALENDRIER : concours 2016

© : Nt-rendering
© : Nt-rendering

© : Nt-rendering

© : Nt-rendering

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LOGEMENTS COLLECTIFS

FONTAINE
LONGPONT SUR ORGE

© Intersens

Opération de 23 logements collectifs en 5 bâtiments situés en intérieur d’îlot. Les bâtiments


sont construits en bois massif empilé en utilisant le système Brocéliande technologies. Les
logements respectent le label BBC Effinergie, ils séquestrent 940 tonnes de CO₂; l’opération
est donc un puit de carbone. Ils sont totalement préfabriqués. Le montage se fait entièrement
à sec et sans aléas de qualité, notamment dans les pièces humides. Le bilan de consommation
énergétique de la résidence est proche de zéro grâce aux panneaux photovoltaïques
intégrés dans les toitures. La disposition des logements permet la création d’espaces verts
protégés où les enfants peuvent évoluer en sécurité. La typologie est très privative et très
individuelle dans une commune où 80% du parc est individuel et constitué de propriétaires
occupants. L’opération a été abandonnée à l’occasion d’un changement politique.

MOA : Logirep SA / PROGRAMME : 23 logements T2 à T5 / BUDGET : 2 M€ HT / SHON : 1 500 m2 / MISSION : AVP


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80
LOGEMENTS COLLECTIFS

ISSOIRE
PARIS

Le projet se développe sur une étroite lanière de faubourg au sein d’une partie d’îlot témoignant
encore d’un historique parcellaire peut lisible ailleurs dans le 14ème arrondissement. L’opération
vise à assainir la parcelle, améliorer son éclairement, optimiser les circulations et la distribution afin
d’augmenter l’agrément des logements et leur confort. Le projet prévoit la surélévation du bâtiment
B, glissé entre 2 immeubles très hauts, et la démolition du bâtiment C, au fond de la parcelle, pour
y trouver un jardinet donné aux étudiants. En cœur d’îlot, au calme, il constituera une ressource
précieuse. L’isolation par l’extérieur de la façade sur rue permet un travail de réécriture sobre
et contemporain de celle-ci en lui gardant son caractère historique. L’ornementation discrète
des jalousies propose une image de la proportion des ferronneries de garde-corps disparues.

MOA : Paris habitat OPH / Architecte associé : Atelier d’Agostino architecte / SURFACE : 500 m² / BUDGET : 1,7M€ HT
82 MISSION : Complète + PH&E profil A / LIVRAISON : 2016

©David Bourreau
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©David Bourreau ©David Bourreau
©David Bourreau

©David Bourreau ©David Bourreau ©David Bourreau


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LOGEMENTS COLLECTIFS

IMMEUBLE T
PARIS

La maison a déjà fait l’objet d’une extension / restructuration par l’agence Py en 2011.
La deuxième phase du projet consiste à surélever cette maison qui deviendra un petit
collectif créant ainsi 3 logements en plus du logement existant. Côté rue la façade
en acier inox, traitée graduellement du mat au poli miroir, cherche à préserver l’effet
d’ouverture sur le ciel qui préexistait. Côté jardin, l’enduit à la chaux lissé réverbère
la lumière du soleil à l’intérieur de l’îlot. L’extension en rez-de-jardin est prolongée
et s’organise autour du jardin, pour ainsi créer une maison de ville en duplex.

88 MOA : privée / COMMANDE : commande directe / SURFACE : 500M2 / BUDGET : 800 K€ HT / CALENDRIER : pc purgé
90
EQUIPEMENTS
COMMERCES
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EQUIPEMENTS / COMMERCES

ARGENTINE
BEAUVAIS
© : Intersens

Le département de l’Oise voulait mettre en œuvre une série de bâtiments implantés à proximité
des quartiers difficiles pour accompagner les jeunes couples dans l’apprentissage de la
parentalité. Pour ce faire, un nouveau type d’équipement était envisagé, entre la petite enfance
et l’accompagnement social. Au milieu du quartier Argentine, le département a fait le choix du
projet proposé par l’Agence Py. En bois massif, le bâtiment utilise des madriers empilés de douglas
et propose une écriture épurée, orientée, où les sens de proximité ne sont pas oubliés : l’odeur
du douglas, un grand confort acoustique, la douceur du caoutchouc au sol, des vues cadrées
etc. Une coupe budgétaire brutale a mis fin au programme alors que le chantier allait débuter.

MOA : Conseil Génaral de l’Oise / PROCÉDURE : concours / TYPE : espace parents-enfants / LIEU : Quartier Argentine à Beauvais / SDP : 300 m²
BUDGET : 450 K€ HT
94
EQUIPEMENTS/COMMERCES

BITINA
PARIS

Au pied d’un immeuble parisien, la boutique Bitina souhaite créer un espace sobre
et élégant démontrant qu’il peut y avoir du plaisir et un enjeu esthétique dans les
produits d’aide à la vie du 3ème et du 4ème âge. C’est une sorte de concept store
proposant à la fois des produits cosmétiques, des aides à la déambulation, des
services d’aménagement du logement pour les salles d’eau, du mobilier ou des
équipements techniques, des produits high-techs adaptés etc. La boutique crée
un espace simple et élégant par la combinaison de deux matériaux : le béton
ciré et le panneau de bouleau huilé. L’ameublement est conçu autour de système
d’assemblages simples permettant la polyvalence des installations et des mises en scène.

MOA : Bitina / PROGRAMME : Aménagement d’une boutique / BUDGET : 120 K€ HT / SDP : 70 m2 / MISSION : Complète + OPC LIVRAISON :
96 août 2014

©Camille Gharbi
©Camille Gharbi

©Camille Gharbi
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Concours pour un Théâtre Itinérant à Athènes
Conception d’un théâtre extérieur démontable de 250 à 500 places avec
EQUIPEMENTS/COMMERCES
commodités.

DOES
ATHÈNE
Ce projet concerne un théâtre itinérant,
démontable, pouvant accueillir de 250 à
500 spectateurs. Ce théâtre, envisagé dans
le cadre des Olympiades d'Athènes de 2004,
ne possède donc pas de site déterminé.
Le projet s'articule entre d’une part une
feuille d'aluminium pliée, invariable dans sa
forme, et d’autre part une structure tri-
dimentionnelle adaptable aux différentes
configurations urbaines ou fonctionnelles
souhaitées.

Concours pour un Théâtre Itinérant à Athènes


Conception d’un théâtre extérieur démontable de 250 à 500 places avec
Ce projet concerne un théâtre itinérant, démontable, pouvant accueillir de 250 à 500
commodités.
spectateurs. Ce théâtre, envisagé dans le cadre des Olympiades d’Athènes de 2004,
ne possède donc pas de site déterminé. Le projet s’articule entre d’une part une feuille
d’aluminium pliée, invariable dans sa forme, et d’autre part une structure tridimensionnelle
adaptable aux différentes configurations urbaines ou fonctionnelles souhaitées.

LES GRADINS

MOA : Etat Grec / PROGRAMME : Théâtre itinerant modulable / BUDGET : N.C. / SHON : N.C. / MISSION : Concours Maître d’ouvrage : Etat Grec
100 Programme : Théâtre itinerant modulable
LIVRAISON : N.C. Budget : N.C.
SHON : N.C.
Mission : Concours
Livraison : N.C.
EQUIPEMENTS / COMMERCES

LA REINE BLANCHE
PARIS

Le théâtre de la Reine Blanche change de main en 2013 et souhaite développer un certain


nombre de nouveaux services en accompagnement d’une réorientation de sa programmation
sur une thématique plus scientifique. La nouvelle direction veut faire du lieu une scène de
science au sens où la science peut être un moteur puissant de création artistique et donc de
spectacle vivant. L’agence Py crée un restaurant au rez-de-chaussée, réaménage le hall
et la billetterie, crée un foyer à l’étage après avoir déplacer les bureaux qui s’y logeaient,
remet en sécurité la salle principale, transforme la salle de répétitions en salle de spectacle
à part entière à l’étage et remet en sécurité l’ensemble du théâtre. Tous ces travaux, réalisés
en site occupé et en exploitation ont donné lieu à une programmation complexe et précise.

102 MOA : La Reine Blanche / PROGRAMME : Rénovation - Ammeublement d’un théatre / MISSION : contractant général
BUDGET : 700 K€ / LIVRAISON : 2017
© Charlotte Leroux
© Charlotte Leroux

© Charlotte Leroux

© Charlotte Leroux

104

© Charlotte Leroux
© Charlotte Leroux

© Charlotte Leroux

© Charlotte Leroux
EQUIPEMENTS/COMMERCES

MASSENA
RUEIL MALMAISON

Au sein d’une copropriété de logements l’immeuble de premier plan était occupé par des
bureaux. Le bâtiment, très caractéristique de son époque, était pourvu de façades rideaux
en panneaux d’amiante ciment non isolées, fuyardes et pour partie non fonctionnelles.
Le projet l’a transformé en immeuble mixte comprenant des cabinets médicaux à
rez-de-chaussée et des logements locatifs à l’étage. L’immeuble de type Pailleron, très
marqué d’une écriture années 60 a été totalement réécrit, bien qu’aucune modification n’ait
été apportée à la structure de la façade. Les murs rideaux ont été remplacés. La distribution
intérieure a été profondément remaniée pour accueillir les nouveaux usages. La façade propose
un jeu subtil de panneaux coulissants intégrés dans les d’épaisseur de la structure existante.

MOA : Privé / PROGRAMME : 1 T2 / 1 T3 / 1 T4 / 2 cabinets médicaux / BUDGET : 440 K€ HT / SDP : 425 m2


108 MISSION : Complète + OPC / Livraison : août 2014

©Camille Gharbi
©Camille Gharbi

©Camille Gharbi

©Camille Gharbi ©Camille Gharbi


EQUIPEMENTS/COMMERCES

LAC DU DER
ECLARON

Le poste de secours est le seul bâtiment visible du site. Il intervient comme une balise
sur cette plage artificielle d’un lac artificiel lui aussi. L’image est donc importée :
celle des cabines de plage, mais traitée en matériaux traditionnels : bardage bois
lasuré, tuiles canal etc. Le contexte règlementaire était particulièrement complexe :
site classé, PC soumis à enquête publique, forêt appartenant à l’ONF le tout avec de
très fortes contraintes d’usage : ouvert à tous, le bâtiment doit résister à toute épreuve.

MOA : Syndicat du Der / PROGRAMME : Poste de secours / BUDGET : 81 K€ / SHON : 55M2


112 MISSION : MOP de base + OPC LIVRAISON : 2002
EQUIPEMENTS / COMMERCES

LES
ABONDANCES
BOULOGNE-BILLANCOURT

L’intervention consistait à implanter des vestiaires pour le personnel dans les sous-sols du centre
de Gérontologie. L’univers était chaotique, rempli de fluides divers, dans un état de délabrement
important et très cloisonné par des refends béton. Le projet a donc implanté les rangées de
vestiaires perpendiculairement pour créer de la profondeur visuelle, des petits postes de toilette
disséminés au sein des vestiaires et un bloc de cabines de douches tout en bois. L’univers est
blanc, coloré par la lumière venant créer un plafond afin de donner une ambiance propice aux
ablutions et créant un espace-temps en rupture avec le monde extérieur pour marquer l’entrée
et la sortie du travail.

MOA : Centre de Gérontologie les Abondances / PROGRAMME : Implantation de vestiaires en sous-sol / BUDGET : 115 K€ HT / SHON : 250m2 /
114
MISSION : Complète + OPC / LIVRAISON : mars 2005
LOGEMENTS
INDIVIDUELS
116
LOGEMENTS INDIVIDUELS

APPARTEMENT L
PARIS

Une famille de 5 personnes achète ce logement post-haussmannien des beaux quartiers, encore
structuré avec la cuisine sur l’escalier de service, beaucoup de petites pièces sombres, des
circulations très longues ainsi qu’une verrière en verre opale soufflé sur cour qui est donc froide et
non transparente. Trois enjeux à cette restructuration : apporter plus de lumière et la faire circuler,
améliorer la thermique et donc la performance énergétique et le confort et créer une salle d’eau
supplémentaire en plus d’inverser cuisine et salle de bain pour un usage plus contemporain de
l’appartement. Le tout devant tenir dans un budget relativement contraint qui permette cependant
d’intégrer dans les placards des éléments techniques comme les compteurs gaz et électriques,
la buanderie etc.

118 MOA : Privée / SURFACE : 110 m2 / BUDGET : 185 K€ HT TDC /MISSION : Contractant général / LIVRAISON : 2015

©David Bourreau
©David Bourreau ©David Bourreau

L’aménagement de 110m² pour 5 personnes suppose une organisation stricte des fonctions
si l’on veut privilégier un vaste espace de vie commune. Le projet a donc prévu une série de
placards structurants plus ou moins techniques intégrant notamment la buanderie, la production
d’eau chaude, les gaines et compteurs etc. Le séjour a pu être libéré grâce à un report de
charges pour supprimer une paroi et transformer la verrière afin de la rendre transparente.

©David Bourreau
120
LOGEMENTS INDIVIDUELS

MAISON G
YMONVILLE

La relecture de motifs architecturaux locaux a servi de guide au projet dont la thématique


de résidence secondaire est éloignée des fondements du site. La piscine, fédérant la
maison, sert de masse et donc d’inertie à toute la maison dont le vecteur thermique
est l’air. Elle réunit les différentes générations et les bâtiments qui leur correspondent.
Les maisons sont construites en béton cellulaire et fortement isolées pour réduire les
consommations. L’architecture est minimaliste et épurée à l’instar des bâtiments locaux.

122 MOA : Privée / BUDGET : 500 K€ HT / SURFACE : 370 m2 / MISSION : Complète + OPC / LIVRAISON : 2009
LOGEMENTS INDIVIDUELS

APPARTEMENT D
PARIS

L’opération visait à la transformation d’un local professionnel en appartement à rez-de-chaussée


sur rue, interrogeant la question du rapport de la domesticité à la rue et des filtres nécessaires et
suffisant pour conserver le maximum de lumière tout en temporisant le rapport très immédiat au trottoir.
L’agencement intérieur du logement privilégie la plus grande fluidité possible, la transparence et la
plurifonctionnalité des lieux : l’entrée est aussi un bureau. La salle à manger est impermanente, tantôt
séjour tantôt cuisine. Privilégiant les matériaux naturels dans l’agencement de l’appartement, l’opération
a aussi permis de diviser par 3,5 les besoins énergétiques. Une attention particulière a été portée à
la qualité de l’air intérieur en installant un double flux à filtration à haut rendement et aucun produit
émissif dans le logement : plaques de gypse, peintures écologiques, produits minéraux ou bois etc.

MOA : Privée / SURFACE : 140m2 / BUDGET : 240 K€ HT / MISSION : contratctant général / LIVRAISON : 2016
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©Camille Gharbi
©Camille Gharbi

©Camille Gharbi ©Camille Gharbi

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©Camille Gharbi ©Camille Gharbi ©Camille Gharbi

©Camille Gharbi ©Camille Gharbi

©Camille Gharbi

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LOGEMENTS INDIVIDUELS

MAISON L
PARIS

La maison a été construire en utilisant des douglas plantés par le grand-père de la cliente à 500 m
du terrain. Ils ont été abattus, sciés, séchés et aboutés-collés pour en faire des madriers empilables.
Les façades sont constituées d’un madrier massif de 18cm assurant les fonctions de parement
intérieur, structure porteuse, isolant thermique, parement extérieur. Les pièces humides sont des
cellules préfabriquées en polyester, rapportées sur la façade Nord comme autant d’éléments
branchés, éventuellement échangeables, et permettant une maintenance directe et facile. La
famille est constituée de 4 personnes. Ils exploitent un centre équestre et ont choisi de bâtir leur
maison au milieu des chevaux, dans un pâturage. Etant dehors toute la journée, confrontés à un
paysage aussi vaste que grandiose, ils ont choisi une structure spatiale très repliée sur le noyau
familial. La maison développe 120m² habitable et a été construite avec un budget extrêmement
bas. Calculée au niveau BBC, elle s’avère plus performante que prévue de plus de 15%.

130 MOA : PRIVÉE / BUDGET : 150 K€ HT / SURFACE : 129m2 / MISSION : Complète + OPC / LIVRAISON : 2007
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LOGEMENTS INDIVIDUELS

MAISON T
PARIS

Le client, tombé amoureux de cette pension de famille dotée d’un jardin exceptionnel en plein
Paris, met tout son budget dans l’acquisition et se retrouve face à la gageure de reconstruire la
verrière écroulée, refaire l’ensemble des systèmes et de rénover l’ensemble pour 150 000 €.
Le projet a donc privilégié très fortement l’enveloppe et le rez-de-chaussée qui a été ouvert et
rendu le plus lumineux possible. L’extension arrière a été construite en ossature bois, le profil des
pentes retravaillé pour gérer les problèmes de mitoyenneté que posait l’ancienne construction.

MOA : PRIVÉE / BUDGET : 150 K€ HT / SHON : 280 m2 / MISSION : Complète + OPC / LIVRAISON : Mars 2013
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©Sebastien Morel
©Sebastien Morel

©Sebastien Morel ©Sebastien Morel

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©Sebastien Morel

©Sebastien Morel ©Sebastien Morel

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LOGEMENTS INDIVIDUELS

MAISON O
MARAYE EN OTHE

De la ferme orientée sur la rue principale du village il ne restait que la bâtisse des ouvriers
agricoles. La grange a été abattue 30 ans plus tôt perdant ainsi tous les éléments de lecture
de la typologie traditionnelle. La demeure, sommairement aménagée, était appelée à
devenir une résidence secondaire, il a donc fallu l’agrandir, lui rajouter un certain nombre de
fonctions, et en profiter pour l’ouvrir à l’Est grâce à l’achat d’un terrain mitoyen. L’extension,
en ossature bois, reprend dans une écriture contemporaine le gabarit et la couleur typiques
corps habités des fermes du village. La structure porteuse est visible, en hommage au colombage
des granges locales, et un gros travail a permis de rendre les ouvrants dissimulés sans
surépaisseurs. A moindre frais, cette extension a permis de rendre ce bâti traditionnel ouvert et
lumineux, fluide dans sa distribution et résolument en contact avec son environnement proche.

140  MOA : Privée / BUDGET : 250 K€ HT / SHON : 140 M2 /MISSION : Complète + OPC + DIAG / LIVRAISON : 2007
LOGEMENTS INDIVIDUELS

MAISON B
CLAMART

Densifier la parcelle, ne pas manger le jardin et retourner la parcelle. Tels sont les enjeux de
cette extension d’une petite maison ouvrière des années 20 dont l’arrière était un potager
qui devient ici un jardin et l’avant un espace de représentation qui devient un dispositif
d’éloignement de la rue. L’inaccessibilité de l’arrière de la parcelle a fortement conditionné
le type constructif du projet : ossature bois préfabriquée grutée par-dessus la maison.

144 MOA : Privée / BUDGET : 250 K€ HT / SHON : 140 M2 / MISSION : COMPLÈTE + OPC + DIAG / LIVRAISON : 2007
Photos : Sebastien Morel
LOGEMENTS INDIVIDUELS

MAISON S
VILLE D’AVRAY

Une dame âgée quitte une maison devenue trop grande et laisse à nos clients une habitation
des années 50 modifiée dans les années 70, très cloisonnée, enjolivée de moulures désuètes
et ne tirant aucun parti d’une toiture offrant un volume important. L’intervention a consisté à
décloisonner au maximum l’étage de vie, ouvrir le volume de toiture sur le séjour et y loger des
bureaux et une bibliothèque, retrouver le contact direct entre le jardin et le séjour et offrir le
sous-sol aux enfants. La maison s’en trouve profondément remaniée, considérablement agrandie
et beaucoup plus lumineuse et fluide. Le budget somme toute limité a obligé à se concentrer
sur les aspects du projet à forte plus-value spatiale ou énergétique remettant à plus tard les
considérations d’esthétique extérieure.

MOA : Privée / BUDGET : 260 K€ TTC / SHON : 326 M2 / MISSION : CONTRACTANT GÉNÉRAL / LIVRAISON : 2017

©Antoine Schoenfeld
©Antoine Schoenfeld

©Antoine Schoenfeld

©Antoine Schoenfeld

©Antoine Schoenfeld
L’agence Py développe des projets dits engagés. Nous développons
notre travail autour des piliers structurants du développement durable.
Nous cherchons à formuler une écriture architecturale reflétant nos
préoccupations environnementales, sociales et économiques. Nos
projets se veulent le reflet de ce triple bilan au cœur de notre stratégie.

À ce titre, nous développons à Paris, Lyon, Lille et ailleurs des projets


participatifs dédiés notamment à ce que l’on nomme les acteurs
du changement. C’est un monde hétérogène d’associations et
d’entreprises qui cherchent des modes de gouvernances, des modèles
économiques plus redistributifs, plus efficients économiquement et
socialement, plus transparents et donc plus durables, théoriquement.

Dans ces projets, la question de ce qui fait société est centrale. Ainsi,
ce qui construit le vivre ensemble est le moteur de spatialisation du
projet. En effet, la spatialisation est notre cœur de métier. En tant
qu’architecte, nous sommes appelés à mettre en forme les projets.

En cela, l’agence mène ses projets de façon concertée, démocratique


et participative. Nous avons la chance d’avoir de nombreux clients
dont les intentions sont éclairées et dont la vocation de rentabilité
limitée ne place pas la voracité dans le débat. C’est aussi le cas des
particuliers qui placent l’affect comme variable de décision importante.

En accompagnement de cette pratique, l’agence est membre du global


compact de l’ONU qui est une organisation de promotion de l’équité
sociale. Elle lutte contre le travail clandestin, l‘esclavagisme moderne
et cherche à favoriser les pratiques transparentes de passation d’appel
d’offre par exemple. En résumé, dans sa pratique professionnelle, l’agence
est très engagée dans des processus concertés et démocratiques qui
sont garants d’un développement durable et elle est dans sa production
en recherche de la traduction formelle de ses aspirations sociétales.

Au plaisir de travailler avec vous.

150
A RC H I T E C T E S

WWW.AGENCE-PY.NET

47 AVENUE PASTEUR 93100 MONTREUIL


01 40 47 54 64 - AGENCE@AGENCE-PY.NET

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