Vous êtes sur la page 1sur 47

Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable

TP 7

Rapport de stage 1
Stage ouvrier du 11 avril au 5 mai

Entreprise : Léon Grosse

Maître de stage : M. Florian LE FOLL Enseignant tuteur : M. Pierre-Yves MAHIEUX


Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Remerciements

Tout d’abord, je tiens à remercier le personnel de LÉON GROSSE que j’ai côtoyé au
quotidien pendant ce stage ouvrier. Particulièrement, mon maître de stage, Florian LE FOLL,
ainsi que les autres conducteurs de travaux : Hugo FÉTY et Albane LE PAGE qui m’ont aidé à
présenter l’entreprise et pour leur bienveillance. De même, l’équipe des chefs de chantier
composée de Ricardo DE SOUSA, Matthieu NOEL et Jérémy BIGOT m’ont montré les différentes
missions d’un ouvrier. Également, l’ensemble des ouvriers qui m’ont permis d’approfondir mes
connaissances et d’acquérir des savoir-faire dans le monde du Bâtiment. Merci à Éliott LEFEVRE
et Léo BERNARDI qui m’ont accompagné pour mon point technique.
De plus, mes remerciements vont à Pierre-Yves Mahieux, mon tuteur de stage qui m’a
suivi durant ce mois et donné son avis précieux concernant mon point technique. Encore, les
autres enseignements qui m’ont permis d’assimiler les notions nécessaires pour ne pas être
perdu pendant ce stage.
Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont relu ce rapport.
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Table des matières

INTRODUCTION................................................................................................................................ 1
I. Présentations ......................................................................................................................... 2
1. L’entreprise .............................................................................................................................. 2
2. Le projet Métamorphose......................................................................................................... 5
II. Détails du stage ................................................................................................................. 8
1. Tâches liées aux élévations ...................................................................................................... 8
2. Tâches liées aux planchers..................................................................................................... 11
3. Tâches diverses ...................................................................................................................... 13
4. Difficultés rencontrées et solutions apportées ..................................................................... 14
III. Point technique ............................................................................................................... 15
1. Contexte ................................................................................................................................ 15
2. Principe .................................................................................................................................. 15
3. Avantages et inconvénients ................................................................................................... 20
CONCLUSION ................................................................................................................................... 21
Sitographie .................................................................................................................................... 22
Annexes .......................................................................................................................................... 22
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

INTRODUCTION

Pendant ma formation en BUT Génie Civil et Construction Durable, j’ai eu la chance de


faire un stage ouvrier d’un mois, à savoir du 11 avril au 5 mai. Mon objectif est de devenir chef
de chantier ou conducteur de travaux dans une entreprise de Gros Œuvre principalement dans
le domaine du Bâtiment, par le biais d’une alternance. Ainsi, mon choix s’est naturellement
tourné vers LÉON GROSSE qui possède le lot Gros Œuvre du plus grand chantier de ma ville
natale, Angers, correspondant au projet Métamorphose. De plus, cette entreprise est connue
à l’échelle nationale, ce qui me permettra d’atteindre plus rapidement mon objectif. Elle
possède certaines certifications comme « Le Geste d’Or » ce qui m’assure de développer les
meilleurs savoir-faire possibles. Durant ce stage, j’ai découvert un chantier de grande ampleur,
des ouvriers qui travaillent de différentes manières et j’ai observé et parlé avec des
professionnels faisant le métier qui me passionne.
Ce stage a plusieurs buts. En effet, il me permet tout d’abord de confirmer mon objectif
et mon attirance pour le parcours Bâtiment. Ensuite, il est nécessaire que j’acquière de
l’expérience professionnelle et technique directement sur le terrain pour être plus crédible vis-
à-vis des ouvriers quand j’exercerai mon futur métier. De plus, ce stage est l’occasion de
montrer ma motivation à LÉON GROSSE dans le but de décrocher une alternance chez eux. En
outre, c’est une opportunité d’apprendre de nouvelles notions de manière plus concrète en
observant ou en faisant.
Ce rapport de stage ouvrier commence par les présentations de l’entreprise et du projet
Métamorphose, puis il restitue l’ensemble de mes tâches réalisées et pour finir, il explique
mon point technique « poteaux - poutres ».

1
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

I. Présentations
Fig 1.1 : Logo de LÉON GROSSE
1. L’entreprise

LÉON GROSSE est une entreprise française de Bâtiment et Travaux Publics (BTP) créée
en 1881 par Léon GROSSE à Aix-les-Bains en Savoie. À sa création, LÉON GROSSE réalisait
principalement le Gros Œuvre avec un peu de plâtrerie et peinture de bâtiments. Or, en 1901,
elle a bénéficié du procédé Hennebique de béton armé ce qui lui a permis de développer
considérablement son activité dans les Travaux Publics, notamment les Ouvrages d’Art comme
la construction de ponts, barrages et usines hydroélectriques. Ensuite, en 1920, l’entreprise
devient une Société Anonyme à Conseil de Surveillance et à Directoire. Par la suite, LÉON
GROSSE s’est agrandie en créant des filiales comme LÉON GROSSE Nucléaire en 2009 et LÉON
GROSSE Électricité en 2018 ou en rachetant des groupes comme SETEC et TECHNIWOOD en
2023. Les principaux actionnaires sont les membres de la famille Léon Grosse.
LÉON GROSSE est présente à l’échelle nationale. En effet, le siège social se situe à Aix-
les-Bains en Savoie pour les raisons historiques citées précédemment. Après la Seconde
Guerre Mondiale, LÉON GROSSE a su profiter de la reconstruction pour se développer partout
en France avec notamment : Paris où se concentre la direction générale, Nantes depuis 2 ans
qui s’occupe du projet Métamorphose par exemple ou bien Rennes, Dijon, Aix-en-Provence,
Amiens, Rouen et Lyon. Dans l’ensemble de ces villes, LÉON GROSSE s’implante généralement
en banlieue pour des raisons économiques et à proximité d’axes de communication
importants.

Fig 1.2 : Localisation de LÉON GROSSE en France

2
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

LÉON GROSSE est active dans tous les domaines du BTP, ainsi les concurrents sont
nombreux. Les principaux sont VINCI, BOUYGUES, EIFFAGE, EUROVIA, SPIE et pleins d’autres,
c’est-à-dire le top 10 des entreprises du BTP présentes en France. Cependant, la région
angevine est de plus en plus convoitée, dont par LÉON GROSSE, mais aussi par GCC ou
LEGENDRE.
LÉON GROSSE est dirigée par Lionel CHRISTOLOMME, président du directoire, Olivier
CRILLON, directeur général et membre du directoire, ainsi que ses adjoints. Jérôme GROSSE
est le président du conseil de surveillance qui contrôle la direction de la société familiale.
Ensuite, LÉON GROSSE est divisée en plusieurs agences où chacune possède un directeur
d’agence, un directeur d’exploitation et un directeur de travaux. Sous ce dernier, il y a des
conducteurs de travaux, des chefs de chantier et d’équipe, des ouvriers qualifiés et des
manœuvres. Au total, c’est plus de 2100 collaborateurs qui travaillent chez LÉON GROSSE. La
part de managers féminins représente 17 % en 2021 et LÉON GROSSE s’engage à l’augmenter
jusqu’à 25 % d’ici 2025 en collaborant avec « Elles bougent » par exemple pour renforcer la
mixité du secteur du BTP. LÉON GROSSE surveille en permanence la qualité de vie de ses
ouvriers grâce à ses responsables QSE (Qualité Sécurité et Environnement) et des
coordonnateurs de sécurité et de protection de la santé (CSPS) où chaque chantier est inspecté
une fois par semaine par ces derniers. En outre, LÉON GROSSE mène un politique de formation
régulière pour ses employés en proposant un catalogue de formations E-learning. Le but est
de passer de 10 heures de formation par collaborateur par an en 2021 à 20 heures en 2025.

Fig 1.3 : Lionel CHRISTOLOMME, Fig 1.4 : Jérôme GROSSE, Président


Président du Directoire du Conseil de Surveillance

LÉON GROSSE assure sa transmission interne de l’information via une extension privée
de son site internet disponible à tous les salariés. Ils peuvent s’ajouter entre eux, s’envoyer des
messages privés et publier du contenu. Cela reprend les fonctionnalités d’un réseau social.
Sinon, les E-mails, appels téléphoniques et notes de service individualisées sont toujours
utilisés. La conception et la mise en œuvre de la stratégie de communication externe et interne
de la société sont dirigées par Céline GUILLOT-FRÖHLICH, directrice de la communication. À

3
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

propos du chantier, beaucoup de communication visuelle est observable. Afin d’indiquer le


chemin aux ouvriers, ils ont installé des tapis rouges et des affiches directionnelles. En termes
de planification des tâches, un rassemblement se tient tous les matins pour que les chefs de
chantier transmettent les missions à chaque ouvrier. En cas d’oubli, un tableau du mois en
cours regroupe toutes les opérations journalières à effectuer et s’il manque des plans, ils sont
tous affichés ou disponibles dans la base vie. Des talkie walkies sont répartis aux différentes
équipes pour assurer la communication entre les ouvriers et les grutiers.
LÉON GROSSE est une entreprise de Bâtiment et de Travaux Publics ayant un chiffre
d’affaires de 800 millions d’euros en 2021 pour environ 60 chantiers par an. Ils s’occupent
généralement du lot Gros Œuvre d’un projet appartenant à tous les secteurs (Bâtiment,
Travaux Publics, Génie Civil et Réhabilitation) comme le montrent ses chantiers : Nevea & Alba,
le Grand Paris Express, la Centrale Hydroélectrique Aqua Bella et de la rénovation du Stade
Yves du Manoir pour les JO 2024. En revanche, ils sont aussi capables de participer aux Second
Œuvre avec notamment de la réhabilitation en site occupé grâce à IRIS OUEST, une autre filiale
de LÉON GROSSE qui a par exemple réalisé la réhabilitation de 217 logements sur la résidence
Le Bas des Aulnaies à Sannoie. Elle souhaite améliorer l’impact environnemental de ses offres
à ses clients en proposant des solutions bas-carbone avec par exemple le développement de
béton bas-carbone en partenariat avec VICAT. Aujourd’hui, la moitié de ses chantiers ont un
label environnemental. Cet argument de vente lui permet de se démarquer de la concurrence.

Fig 1.5 : Nevea & Alba Fig 1.6 : Centrale Fig 1.7 : Résidence
Hydroélectrique Aqua Bella Le Bas des Aulnaies

LÉON GROSSE désire réduire son impact environnemental interne, ainsi elle lui est
primordiale de trouver des fournisseurs locaux pour chaque chantier. Le béton provient de
centrales à béton prêt à l’emploi comme POINT P, LAFARGE ou bien BHR ; les treillis soudés et
les armatures de SNAAM et B&G armatures ; la sécurité de ROTOTUB et enfin les éléments
d’étaiement et de coffrage d’ALTRAD. Les fournisseurs sont contactés par les chefs de chantier
pour les commandes quotidiennes (bétons, outils et les consommables) ou par les
conducteurs de travaux pour les commandes d’armature et de prémurs. Ensuite, concernant
les clients, ils peuvent être publics comme des villes, départements, régions, et même l’État
ou privés avec par exemple des promoteurs immobiliers et industriels (GROUPE GIBOIRE et
AIRBUS). Pour finir, LÉON GROSSE possède son propre service matériel de production où ils
disposent de bancs de préfabrication, d’escalibs, de grues, de banches et d’éléments de

4
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

sécurité et d’étaiements. Concernant les outils, elle les loue à des entreprises proposant un
SAV en cas de dysfonctionnement. Ceci lui permet de gagner du temps et de l’argent. Ce
matériel, loué chez HILTI, est relativement classique : boulonneuses, perceuses, perforateurs,
scies circulaire, lapidaires et souffleurs thermiques. Il y aussi des « ecolifts » qui sont loués
chez NEWLOC et le matériel de banchage chez OUTINORD.

2. Le projet Métamorphose

Le projet Métamorphose est un bâtiment moderne par ses formes curvilignes de 46


850 m² de plancher répartis sur 10 étages. Ce chantier se situe dans le Maine-et-Loire, au
centre d’Angers, à côté de la patinoire ICEPARK et le long de la rue René Rouchy. Concernant
le délai de construction, il a démarré le 25 mai 2021 et devrait se finir fin 2024 sans retard. Le
coût total de ce projet est d’environ 70 millions d’euros.

Fig 1.8 : Localisation du projet Métamorphose Fig 1.9 : Vue aérienne du projet Métamorphose fini
par rapport au centre-ville d’Angers

L’enjeu majeur du projet est d’illustrer la dynamique de la région des Pays de la Loire.
Un lieu multifonctionnel en plein cœur d’Angers où tout est envisageable : travailler, étudier,
se loger et se divertir. Ainsi, le bâtiment proposera 4 000 m² d’activités de loisirs et commerces
tels qu’une salle d’arcade, restaurants, serre méditerranéenne et salle de fitness, mais aussi
12 000 m² de bureaux, 3 000 m² pour l’enseignement supérieur, 76 logements et de belles

5
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

terrasses et espaces verts. De plus, l’autre enjeu est environnemental puisqu’il allie modernité
et écologie en respectant la norme RE 2012 (appel d’offres datant de 2018). L’ensoleillement
de l’édifice sera optimal grâce aux courbes de ses terrasses et à ses nombreuses ouvertures.

Fig 1.10 : Plan de masse du projet Métamorphose

Le maître d’ouvrage de ce projet est le GROUPE GIBOIRE. La maîtrise d’œuvre


d’exécution est CETRAC et l’architecte est HAMONIC + MASSON & ASSOCIÉS. Différents
bureaux d’études ont travaillé sur Métamorphose : Structure avec ATELIER MASSE, fluides avec
ISOCRATE FLUIDES ET ÉLECTRICITÉ, thermique avec FRANCK BOUTTÉ CONSULTANTS et
VRD/géomètre avec LIGEIS. Le bureau de contrôle et de coordination SPS est assuré par
SOCOTEC. Le projet a commencé avec le terrassement et la dépollution du site par COURANT
TP, puis les fondations spéciales et les parois berlinoises ont été construites par BOTTE
FONDATIONS et actuellement, le Gros Œuvre évolue avec LÉON GROSSE.

6
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Comme le montre cette photo, le chantier


est d’une telle ampleur qu’il est divisé en deux
secteurs regroupant respectivement leurs zones
comme ci-contre. Chaque secteur est dirigé par un
chef de chantier (Matthieu NOEL ou Jérémy BIGOT).
Ces deux chefs sont sous la directive du chef de
chantier principal, Ricardo DE SOUSA. Ensuite,
Florian LE FOLL est l’ingénieur travaux principal qui
est épaulé par Albane LE PAGE et Hugo FETY, eux
aussi ingénieurs travaux. Le directeur de travaux est
Manuel ARMANDIO.
Fig 1.11 : Répartition des zones du chantier

L’image ci-dessous représente les différents espaces qui composent le chantier.

Fig 1.12 : Composition du chantier Métamorphose

7
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

II. Détails du stage

1. Tâches liées aux élévations

D’une part, quand je suis arrivé, j’ai directement occupé mes fonctions d’ouvrier en
participant au platelage de poteaux au niveau du R+3 dans la zone 1. Je ne préfère pas trop
développer cette notion de platelage puisqu’elle appartient à mon point technique « poteaux
– poutres », mais concrètement, j’ai beaucoup observé et donné le matériel à un autre ouvrier.
Ceci m’a permis d’apprendre de nouvelles terminologies, à savoir tous les composants d’un
platelage et de sa sécurité. Ensuite, durant le stage, j’ai approfondi les « poteaux – poutres »
en faisant l’ensemble des étapes en autonomie, hormis la pose de la poutre préfabriquée. Lors
de ces tâches, je n’ai pas seulement fait, j’ai essayé de comprendre le pourquoi du comment
en posant des questions à mes tuteurs afin d’apprendre le mieux possible la méthodologie.
Par exemple, sur la figure 2.2, un basting rouge est clouté au contreplaqué en bas du clavetage
pour renforcer ce dernier, car la force du béton est plus importante dans cette zone ce qui
ferait éclater le contreplaqué sans renfort. De plus, j’ai beaucoup aimé ces missions parce que
j’utilisais des outils comme des boulonneuses, perceuses, marteaux, « ecolifts » et fils à plomb
ce qui était nouveau pour moi.

Fig 2.1 : Platelage Fig 2.2 : Clavetage

Parfois, il arrive que les poutres soient


mal dimensionnées lors de la préfabrication.
Ainsi je les ai rectifiés à l’aide d’un perforateur.

Fig 2.3 : Rectification


d’une poutre

8
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

En outre, j’ai observé et contribué au processus de banchage dans la zone 4 au R+5.


Concrètement, j’ai gratté et huilé les banches avec une raclette et un pulvérisateur. J’ai aussi
découpé le treillis soudé pour pouvoir placer les cônes d’entretoise. L’étape la plus intéressante
a été d’installer l’arrêt avec son réglage au fil à plomb. En revanche, j’ai regardé l’installation
de la première puis de la deuxième peau avec leurs réglages chacune au fil à plomb. Elles sont
mises en sécurité par le biais d’étais accrochés à des blocs de béton d’une tonne et demie. J’ai
assisté à la mise en place du treillis soudé, des boîtes d’attente et des mannequins, ainsi que
le serrage des deux peaux grâce aux entretoises. Heureusement pour moi, ma formation m’a
donné du vocabulaire parce qu’il m’a été d’une grande utilité pour ne pas être perdu.

Fig 2.4 : Huilage Fig 2.5 : Composition Fig 2.6 : Arrêt et


d’une banche d’une banche fermeture de la banche

Enfin, à plusieurs reprises, j’ai travaillé sur des relevés préfabriqués situés dans les
zones 3, 4 et 5 du R+5. Je les ai coulés en même temps que les poutres dans les bancs de
préfabrication. Ensuite, afin d’avoir une accroche parfaite entre les relevés et le plancher coulé
en place au niveau des aciers, j’ai gratté le béton au perforateur. Pour les poser aux bons
endroits, une implantation est nécessaire au préalable par le topographe où ce dernier place
des repères cloutés. Avec un cordeau, j’ai tracé la ligne repère extérieure des relevés et après
plus qu’à clouter des « rablettes » côtés extérieurs de la ligne. Ceci m’a permis de faciliter la
pose du relevé en créant une butée. Si toutefois, il est mal positionné, il est possible d’utiliser
une barre à mine pour l’ajuster. En fonction du type de relevé, il faut mettre en sécurité ce
dernier à l’aide d’étais tirant-poussant boulonnés au plancher.

9
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Fig 2.7 : Grattage d’un relevé Fig 2.8 : Pose d’un relevé avec Fig 2.9 : Pose sécurisée d’un
avec des armatures d’attente des armatures d’attente relevé avec des boîtes d’attente

Néanmoins, ils ne sont pas tous préfabriqués, ils peuvent être coulés en place lorsqu’ils
sont trop petits ou curvilignes. Personnellement, suite à l’implantation du topographe, j’ai une
nouvelle fois tracé la ligne repère au cordeau. Puis, afin de mettre des « pitoches » faisant
office de butées intérieures, j’ai percé des trous à environ deux mètres d’intervalle sur cette
ligne. Après, j’ai encore percé des trous à « pitoches » au niveau des jonctions de
manuportables créant ainsi des butées extérieures. Ces derniers peuvent se lier grâce à des
serrages à clavette aussi appelés « crapauds ». Je les ai réglés jusqu’aux butées intérieures à
l’aide de cales triangulées en appuis sur les « pitoches » extérieures. J’ai mis les serre-joints et
avec un autre ouvrier, on a coulé le béton à la bonne hauteur à l’aide d’un niveau laser. La
dernière étape est d’installer des tubes permettant d’accueillir les potelets. Ceci évite de
percer les relevés lorsque la sécurité doit être installée, car il est probable que le béton éclate.
Cette mission m’a appris des savoir-faire indispensables dans le monde du Bâtiment et de
nouvelles terminologies. En plus, j’ai manié plein d’outils donc c’était très concret.

Fig 2.10 : Coffrage d’un relevé Fig 2.11 : Coffrage d’un relevé
coulé en place vue de côté coulé en place vue de haut
10
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

2. Tâches liées aux planchers

D’autre part, j’ai opéré sur les planchers de la zone 3, 4 et 5 du R+5 à plusieurs postes.
Suite au passage des ferrailleurs, j’ai coupé les treillis soudés à la pince-monseigneur ou au
lapidaire dans le but de pouvoir positionné les réservations. Pas très alaise avec le lapidaire, je
préférais la pince-monseigneur qui était cependant plus dure physiquement. Pour couper, je
me basais sur les repères du topographe et pour savoir les dimensions de chaque réservation,
je cherchais sur les plans ce qui était très intéressant, mais tout en étant difficile puisqu’il y
avait beaucoup d’informations.

Fig 2.12 : Coupage des Fig 2.13 : Coupage des Fig 2.14 : Réservation
treillis soudés au lapidaire treillis soudés à la pince positionnée
monseigneur
Un problème se pose. Si les réservations sont uniquement posées, elles vont bouger
lors du coulage du béton. Ainsi, il faut les fixer au contreplaqué. Pour les réservations
rectangulaires, elles sont cloutées de l’intérieur pour éviter qu’elles montent (4 pointes aux 4
coins) et de l’extérieur pour qu’elles ne se déplacent pas. Dans le cas où elles seraient
circulaires en tuyaux PVC, elles sont cloutées de l’intérieur pour éviter qu’elles se déplacent (3
pointes minimum) et elles sont maintenues par un acier tendu avec un fil de fer pour qu’elles
ne montent pas.

Fig 2.17 : Fixation de


Fig 2.15 : Fixation d’une Fig 2.16 : Fixation d’une
réservations en autonomie
réservation rectangulaire réservation circulaire
11
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

En continuant sur mes missions liées aux


planchers, j’ai positionné des rupteurs de ponts
thermiques. Je ne connaissais pas l’existence de cette
technique. Ils permettent de rendre un bâtiment HQE
(Haute Qualité Environnementale) suivant la norme
RE 2012. Concrètement, c’est de la laine de verre ou
de roche qui est collée contre le relevé dans le treillis
soudé. La colle empêche que la laine de se déplacer
durant le coulage et des ressorts en acier sont
enfoncés dans cette dernière afin d’avoir une accroche
optimale entre le béton et la laine.

Fig 2.18 : Rupteur de ponts


thermiques

Ma formation m'a appris la notion de joints de


dilatation, mais je ne comprenais pas comment ils étaient
mis en place sur chantier. Ce stage m'a éclairé sur ce
questionnement puisque j'ai eu l'occasion de les
fabriquer. La technique est simple : par exemple avant le
coulage d'un plancher, des bandes de carton prédécoupées
sont disposées afin de créer de longues réservations
équivalent aux joints de dilatation. Mon rôle a été de couper
ces bandes à partir de plaque cartonnée. Cette méthode est
identique pour les voiles banchés.

Fig 2.19 : Plaques cartonnées


pour les joints de dilatation

Aussi, j’ai eu la chance de pouvoir contribuer à


l’opération coulage de plancher avec un autre ouvrier.
Après le passage des ferrailleurs, électriciens et
coffreurs, nous avons coulé et vibré le béton. Puis,
nous avons réglé le niveau laser à la bonne hauteur
afin de respecter l’épaisseur et l’horizontalité de la
dalle. Je suis content d’avoir réalisé cet exercice au
moins une fois pour ma culture générale.

Fig 2.20 : Coulage d’une partie


de plancher

12
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Le béton met environ 24 h à durcir pour avoir la


possibilité de décoffrer la zone coulée. En d’autres termes,
la partie de plancher que j’ai coulé a été décoffrée deux
jours après. À deux reprises, j’ai décoffré le coffrage de rive
d’un plancher coulé en place à l’aide d’une barre à mine, un
pied-de-biche et un marteau.

Fig 2.21 : Décoffrage


d’un coffrage de rive

3. Tâches diverses

Outre toutes ces tâches, j’ai nettoyé et huilé la benne à béton pour augmenter sa durée
de vie. J’ai déchargé une livraison de treillis soudés ce qui m’a appris qu’il en existe deux types :
les mailles rectangulaires se notent ST et les carrés ST C. Un nombre est toujours associé à
cette notation équivalent à la longueur de la maille. Par exemple, un treillis soudé nommé ST
15 C a une maille carrée de 15 cm de longueur. Enfin, la mission que j’ai le plus souvent
exécutée est l’installation de la sécurité (potelets, lisses et plinthes) notamment sur les
planchers et autour des réservations. Elle est indispensable puisqu’il est interdit d’enlever
l’étaiement de l’étage inférieur si la sécurité n’est pas mise en place sur le plancher. Une
opération importante à savoir pour un futur de chef de chantier ou conducteur de travaux.

Fig 2.23 : Livraison Fig 2.25 : Sécurité


de treillis soudés sur un plancher

Fig 2.22 : Benne à Fig 2.24 : Sécurité


béton sur les relevés 13
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

4. Difficultés rencontrées et solutions apportées

Au début de mon stage, le plus dur était de me situer sur le chantier et de trouver
l’endroit exact du matériel. De plus, mes tâches nécessitaient d’avoir des outils, or je n’avais
rien donc je devais en permanence les demander. Ainsi, ma difficulté était de communiquer
avec les autres ouvriers puisqu’ils ne parlaient pas français et en plus, ils ne voulaient jamais
me les prêter. Donc, j’étais obligé de passer par les chefs de chantier pour avoir du matériel.
Une fois que je réussissais à les avoir en main, une autre difficulté survenait étant donné qu’ils
m’étaient tous nouveaux : comment fonctionnent-ils ? Avec le temps, ces difficultés
quotidiennes se sont bien sûr estompées puisque je me suis familiarisé avec l’organisation du
chantier et j’ai sympathisé avec les autres ouvriers en utilisant plus de signes quand je leur
parlais.
Lors de mon deuxième jour, le vent était supérieur à 72 km/h donc la grue devait
s’arrêter et toutes les manipulations devenaient difficiles et dangereuses. Par exemple, une
plaque de contreplaqué m’a échappé des mains et la benne à béton se balançait sans arrêt
durant le coulage des poutres préfabriquées.

14
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

III. Point technique

1. Contexte

J’ai choisi de prendre « poteaux – poutres » comme point technique, car une grande
partie du projet Métamorphose en est constitué. En effet, puisque ce dernier est composé de
nombreux bureaux et commerces, peu de voiles sont à bâtir pour garder de belles superficies
ouvertes. Seules les cages d’escaliers et la partie logement possèdent des voiles. Ainsi, ceci
permet de maximiser l’ensoleillement et la luminosité du bâtiment comme l’a voulu
l’architecte. Il faut savoir que la fonction principale d’une poutre est de reprendre les charges
permanentes et d’exploitations du plancher qu’elle supporte. Ensuite le poteau fait de même
pour les poutres qu’il soutient. Dans ce point technique, on prendra des poteaux coulés en
place avec un coffrage carton et des poutres préfabriquées sur place grâce à des bancs de
préfabrication.

2. Principe

La méthode « poteaux – poutres » se divise en deux parties puisqu’il y a deux éléments,


il faut d’abord construire deux poteaux pour pouvoir accueillir une poutre. Ainsi, je vais
commencer par décrire toutes les étapes pour ériger un poteau en toute sécurité. Puis, je ferai
de même pour la poutre.
Tout d’abord, avant toute manipulation, des
armatures d’attente sortent du plancher afin d’assurer la
continuité des aciers des poteaux pour avoir une descente de
charge optimale. Ensuite, un topographe implante les quatre
coins du futur poteau à l’aide d’une station totale mise en
station grâce à une triangulation de trois points de référence,
d’un dossier Autocad du chantier sur une tablette et d’un
prisme. Des « pitoches » ou des talonnettes plastiques sont
placées à ces quatre points pour empêcher que le coffrage se
décale lors du coulage.
Fig 3.1 : Attentes et pitoches mise
au niveau des implantations

Après, les ferrailleurs peuvent installer l’armature préfabriquée en usine autour des
attentes et mettre les cales d’enrobage. Elles permettent d’augmenter la longévité de l’élément
en protéger les aciers de la corrosion, tandis que l’armature est composée d’aciers
longitudinaux et de cadres renforçant le poteau qui est soumis à de la compression et du
flambement (fléchissement).

15
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Fig 3.2 : Livraison des Fig 3.4 : Cales d’enrobages


armatures préfabriquées mises sur les aciers

Fig 3.3 : Armature posée


autour des attentes

Par la suite, une tour est installée à


la grue pour enfiler le coffrage carton
autour de l’armature, le tout en sécurité. En
ajoutant une pince à cette tour, le coffrage
est maintenu et ne peut plus se déplacer
lors du coulage du béton. À l’aide d’un fil à
plomb, il est possible de régler la verticalité
du poteau en manipulant la tour.

Fig 3.5 : Installation de Fig 3.6 : Réglage de la


la tour avec sa pince verticalité au fil à plomb

Une fois ces étapes achevées, il ne


manque plus qu’à mettre de la mousse
polyuréthane en pied de poteau afin
d’obtenir un coffrage complètement
hermétique empêchant les coulures de
béton. Désormais, il est possible de couler le
béton tout en déplaçant le vibreur de bas en
haut, tout doucement pour évacuer le plus
d’air et éviter les « nids d’abeilles ». Le
béton utilisé est dit autoplaçant (SF1)
comme le montre l’annexe 1. Ce type de
béton améliore la qualité du rendu final. Fig 3.7 : Mise de la Fig 3.8 : Coulage du
mousse polyuréthane béton en vibrant

16
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

À noter, pour conserver la


continuité des aciers des poteaux sur les
différents étages, il est envisageable
d’ajouter une armature en tête de poteau.
Concernant la prise du béton, elle
s’effectue près rapidement. Sur notre
chantier, en un peu plus de 24 heures, il est
possible de décoffrer le poteau à l’aide d’un
cutter et de retirer l’ensemble de
l’installation. Le coffrage carton est à usage
unique, mais il est recyclable.
Fig 3.9 : Armature de Fig 3.10 : Poteau
continuité des aciers décoffré sans installation

Par ailleurs, la poutre est préfabriquée sur place dans un banc de préfabrication. Pour
ce faire, toute l’armature est aussi préfabriquée en usine suivant un plan de ferraillage donné
par les bureaux d’étude. Puis, elle est livrée sur chantier et placée dans le banc de
préfabrication après avoir huilé ce dernier. Un ouvrier dispose des réservations puisqu’il peut
y avoir des gaines qui passent à travers la poutre, des grillages NERGALTO pour stopper le
béton, et des cales d’enrobage afin d’assurer la longévité de l’élément. Des bastings et des
aimants sont fixés pour créer des arrêts du béton. Ensuite, la future poutre peut être coulée
et vibrée pour avoir une belle finition sans bulle d’air. Le béton utilisé est moins fluide que celui
d’un poteau par le coffrage n’est pas complètement hermétique, mais il faut quand même
conserver une certaine fluidité pour avoir une qualité de finition idéal. C’est pour cela qu’il se
serve d’un béton S4 comme le montre l’annexe 2. Une fois la prise du béton achevée, la poutre
est décoffrée puis déplacée dans la zone de stockage avant d’être posée. Afin d’éviter toute
perte de temps, la construction et la pose des poutres se font en flux tendu.

Fig 3.11 : Poutres préfabriquées dans un banc de préfabrication


17
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

À présent, deux poteaux sont érigés,


une poutre vient d’être préfabriquée, mais il
manque toujours une étape afin de sécuriser
sa pose. Il est indispensable d’étayer les
poutres en fonction d’une fiche méthode
« repérage étaiement poutre » ci-contre ou
de l’expérience des ouvriers.

Fig 3.12 : Fiche méthode « repérage étaiement poutre »

Deux méthodes existent :


Dans le cas simple où un poteau reçoit
jusqu’à deux poutres maximums, des équerres
métalliques, aussi appelées des cornières suffisent
à soutenir les futures poutres. Ces équerres sont
boulonnées au poteau, étayées à la hauteur
souhaitée et réglées bien horizontalement. Les
ouvriers pourront claveter en sécurité grâce aux
« ecolifts ».

Fig 3.13 : Étaiement d’une


poutre à l’équerre

Fig 3.14 : Ecolift

18
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Dans l’autre cas, celui plus compliqué où il y a 3 poutres qui arrivent sur un poteau, il
est préférable d’installer un platelage. Ce dernier se compose d’une tour avec des têtes de
fourche, des poutrelles primaires et secondaires en DOKA, d’un sol et d’éléments de sécurité
(coulisseaux, potelets, lisses et échelle). Ceci permet aux ouvriers d’avoir une grande zone de
travail sécurisée pour claveter, mais aussi de soutenir les poutres qui vont être posées.

Fig 3.15 : Étaiement d’une


poutre en platelage

Une fois la poutre placée, les ouvriers peuvent claveter aux endroits nécessaires,
généralement au niveau des liaisons de poutres. Claveter consiste à faire un coffrage provisoire
à l’aide de contreplaqués ou manuportables et de serre-joints. Ensuite, il faut couler, attendre
la prise du béton, décoffrer, enlever le platelage et mettre en sécurité la poutre avec des étais.

Fig 3.16 : Clavetage Fig 3.17 : Clavetage Fig 3.18 : Coulage Fig 3.19 : Décoffrage
en manuportable en contreplaqué d’un clavetage des clavetages et mise
en sécurité de la poutre

19
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

3. Avantages et inconvénients

Ce point technique « poteaux – poutres » possède de nombreux avantages. Une


première comparaison peut se faire entre un poteau coulé en place avec un coffrage carton et
celui en aile de moulin. En effet, un poteau coulé en place avec un coffrage carton est simple
et rapide à mettre en œuvre. La hauteur et le diamètre ou la section sont donnés par le
coffrage donc il y a peu de réglages (seulement la verticalité), ce qui réduit aussi les risques
d’erreurs. Tandis que celui en aile de moulin doit avoir toutes ses parois réglées unes à unes.
De plus, en continuant sur ce rapprochement, le carton permet d’avoir de belles finitions lisses
sans imperfection, contrairement au coffrage en aile de moulin. Cependant, le coffrage en
carton possède un inconvénient. Son prix est relativement élevé, soit environ 60 € par coffrage,
alors que celui en aile de moulin est réutilisable indéfiniment jusqu’à qu’il soit rentabilisé.
Néanmoins, le temps passé à rectifier les finitions ou les risques d’erreurs coûte cher en main
d’œuvre, ce qui n’est pas le cas pour le poteau coulé en place avec un coffrage carton.
Maintenant, en comparant une poutre préfabriquée sur place et une poutre coulée en
place, le principal avantage est écologique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre,
car il n’y a pas de transports (d’une usine de préfabrication au chantier par exemple). De plus,
la préfabrication améliore l’esthétisme et la vitesse de mise en œuvre des éléments. L’aspect
économique est encore une fois un avantage pour la préfabrication, car au vu de l’étendue du
projet Métamorphose, les bancs de préfabrication sont très vite rentabilisés par le nombre
d’éléments préfabriqués et le coût en main d’œuvre qui est très faible. Néanmoins, ces
avantages cachent un inconvénient majeur. Un banc de préfabrication nécessite beaucoup de
place sur une zone de stockage devant être accessible à une grue capable de soulever ce type
d’élément.

20
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

CONCLUSION

Pour conclure, ce stage ouvrier a confirmé mon désir d’aller dans le parcours Bâtiment
2e
en année de BUT Génie Civil et Construction Durable. En parlant avec les chefs de chantier
et conducteurs de travaux, mon futur métier serait plus conducteur de travaux puisque je
souhaite poursuivre en école d’ingénieur. Un chef de chantier doit principalement avoir des
savoir-faire acquis directement sur chantier afin d’être crédible vis-à-vis de ses ouvriers, ce qui
n’est pas compatible avec cette envie. En continuant sur mon parcours professionnel,
malheureusement, ma deuxième année de BUT en alternance chez LÉON GROSSE n’est pas
faisable, mais ce stage m’a permis de signer un contrat saisonnier en tant qu’ouvrier pour l’été
2023. Ainsi, je pourrais de nouveau montrer ma motivation à cette entreprise que je souhaite
intégrer rapidement par le biais d’une alternance en troisième année. Cette ambition, d’entrer
chez LÉON GROSSE me vient de ce stage puisque j’ai découvert une entreprise où il fait bon
vivre, l’atmosphère de travail y est agréable et le personnel est convivial et bienveillant.
De plus, durant cette période, j’ai acquis de nouvelles connaissances et savoir-faire
techniques, tout en assimilant de manière plus concrète les savoirs appris au cours de ma
première année de formation.
Comme son nom l’indique, ce stage m’a fait découvrir le quotidien d’un ouvrier dans le
monde du Bâtiment et moins le métier qui me passionne avec le management et l’organisation
de chantier. Ainsi, j‘aimerai effectuer mon stage de deuxième année chez LÉON GROSSE aux
côtés d’un conducteur de travaux ou d’un ingénieur travaux.

21
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Sitographie

Source des photos : https://www.google.fr/maps ; consulté le 07/05/2023


Source des photos : https://www.brefeco.com/ ; consulté le 01/05/2023
Source des photos : https://www.leongrosse.fr/ ; consulté le 06/05/2023

Annexes

Annexe 1 : Fiche de commande béton pour les poteaux

22
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7

Annexe 2 : Fiche de commande béton pour les poutres préfabriquées

23
Franck POISAT BUT Génie Civil & Construction Durable
TP 7 2022-2023

Soutenance de
stage ouvrier

Entreprise : Léon grosse


Maître de stage : M. Florian LE FOLL Enseignant tuteur : M. Pierre-Yves MAHIEUX
Franck POISAT
TP 7 Sommaire
I. Présentations
1. L'entreprise
2. Le projet Métamorphose

II. Détails du stage


1. Tâches liées aux élévations
2. Tâches liées aux planchers
3. Difficultés rencontrées et solutions apportées

III. Point technique


1. Contexte
2. Principe
3. Avantages et inconvénients

2
Franck POISAT
TP 7
I. Présentations
1. L'entreprise
Créée en 1881
Aix-les-Bains, Savoie (73)
Bâtiments et Travaux Publics (BTP)
2100 collaborateurs
800 M € de chiffre d'affaires

Lionel CHRISTOLOMME, Jérôme GROSSE,


Président du directoire Président du Conseil de
Surveillance

Localisation de LÉON GROSSE en France 3


Franck POISAT
TP 7
I. Présentations
2. Le projet Métamorphose
Angers, Maine-et-Loire (49)
46 850 m² de plancher
10 étages
25 mai 2021 - fin 2024
70 millions d'euros

Localisation du chantier

Vue aérienne du projet


Métamorphose fini
4
Franck POISAT
TP 7
II. Détails du stage
1. Tâches liées aux élévations
Point technique : poteaux - poutres
Banchage :
Huilage de banches
Découpage des treillis soudés
Installation d'un arrêt

Composition Arrêt et fermeture


d'un banche d'une banche

Huilage d'une
banche
5
Franck POISAT
TP 7
II. Détails du stage
1. Tâches liées aux élévations
Rectification de poutres
Relevés préfabriqués
Grattage
Repérage
Posage avec ou sans sécurisation

Pose d'un relevé Pose sécurisée d'un


avec des armatures relevé avec des
d'attente boîtes d'attente

Grattage
d'un relevé
préfabriqué 6
Franck POISAT
TP 7
II. Détails du stage
1. Tâches liées aux élévations
Relevés coulés en place
Repérage
Coffrage
Coulage
Éléments de sécurité

Coffrage d'un Coffrage d'un


relevé vue de haut relevé vue de côté

7
Franck POISAT
TP 7
II. Détails du stage
2. Tâches liées aux planchers
Réservations
Coupage
Deux types de fixation
1. Réservations rectangulaires
2. Réservations circulaires

Fixation d'une Fixation d'une


réservation réservation
rectangulaire circulaire

Coupage de
treillis
soudés 8
Franck POISAT
TP 7
II. Détails du stage
2. Tâches liées aux planchers
Coulage d'une partie de
plancher
Décoffrage d'un coffrage
de rive
Installation de la sécurité

Coulage d'une Décoffrage d'un


partie de plancher coffrage de rive
Installation de la
sécurité
9
Franck POISAT
TP 7
II. Détails du stage
4. Difficultés et solutions
Se Situer sur le chantier
Communiquer avec les ouvriers
Utiliser les outils
Le vent

10
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
1. Contexte
Composition du projet Métamorphose

Poteaux coulés en place avec


coffrage carton
Poutres préfabriquées sur
place

11
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
2. Principe
a. Poteau
1. Aciers d'attente Installation de
l'armature du
2. Implantations
poteau
3. Armature du poteau
4. Installation de la tour avec sa pince

Aciers Tour avec


d'attente sa pince
12
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
2. Principe
a. Poteau
5. Réglage de la verticalité au fil à plomb
6. Mise de la mousse polyuréthane
7. Coulage du béton en vibrant

Mise de la mousse Coulage du


polyuréthane béton + vibrage
Réglage au
fil à plomb
13
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
2. Principe
a. Poteau
8. Armature de continuité des aciers
9. Décoffrage

Décoffrage du poteau
Armature de
continuité des aciers

14
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
2. Principe
b. Préfabrication d'une poutre

1. Huilage
2. Posage de l'armature
préfabriquée
3. Installations
Réservations
grillages NERGALTO
cales d'enrobage
Arrêts béton
4. Coulage et vibrage
Poutres préfabriquées dans un banc de préfabrication
15
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
2. Principe
c. Pose de la poutre préfabriquée
2 types d'étaiement
Avec des cornières
Étaiement d'une
Avec des platelages poutre en cornière

Fiche "repérage étaiement poutres" Étaiement d'une poutre en platelage


16
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
2. Principe
c. Pose de la poutre préfabriquée Coulage d'un
clavetage
Clavetage en manuportable

Clavetage
En manuportable
En contreplaqué
Coulage
Décoffrage
Mise en sécurité

Décoffrage et
Clavetage en contreplaqué
mise en sécurité 17
Franck POISAT
TP 7
III. Point technique
3. Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
Poteaux en coffrage carton Poteaux en coffrage carton
Simplicité et rapidité de mise en Économique
œuvre
Esthétique
Économique
Poutres préfabriquées sur place Poutres préfabriquées sur place
Simplicité et rapidité de mise en Grande zone de stockage
oeuvre
Esthétique
Écologique
Économique

18
Franck POISAT
TP 7
Conclusion

Confirmation de mon choix de


parcours
Éclaircissement de mon futur
métier
Signature d'un contrat saisonnier

Développement des
connaissances et savoir-faire

19
Franck POISAT
TP 7
Sitographie
Sources des photos et
informations
https://www.google.fr/maps
consulté le 07/05/2023

https://www.brefeco.com/
consulté le 01/05/2023

https://www.leongrosse.fr/
consulté le 06/05/2023

20
Merci de m'avoir écouté!
Avez-vous des questions ?

21

Vous aimerez peut-être aussi