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TP 7
Rapport de stage 1
Stage ouvrier du 11 avril au 5 mai
Remerciements
Tout d’abord, je tiens à remercier le personnel de LÉON GROSSE que j’ai côtoyé au
quotidien pendant ce stage ouvrier. Particulièrement, mon maître de stage, Florian LE FOLL,
ainsi que les autres conducteurs de travaux : Hugo FÉTY et Albane LE PAGE qui m’ont aidé à
présenter l’entreprise et pour leur bienveillance. De même, l’équipe des chefs de chantier
composée de Ricardo DE SOUSA, Matthieu NOEL et Jérémy BIGOT m’ont montré les différentes
missions d’un ouvrier. Également, l’ensemble des ouvriers qui m’ont permis d’approfondir mes
connaissances et d’acquérir des savoir-faire dans le monde du Bâtiment. Merci à Éliott LEFEVRE
et Léo BERNARDI qui m’ont accompagné pour mon point technique.
De plus, mes remerciements vont à Pierre-Yves Mahieux, mon tuteur de stage qui m’a
suivi durant ce mois et donné son avis précieux concernant mon point technique. Encore, les
autres enseignements qui m’ont permis d’assimiler les notions nécessaires pour ne pas être
perdu pendant ce stage.
Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont relu ce rapport.
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INTRODUCTION................................................................................................................................ 1
I. Présentations ......................................................................................................................... 2
1. L’entreprise .............................................................................................................................. 2
2. Le projet Métamorphose......................................................................................................... 5
II. Détails du stage ................................................................................................................. 8
1. Tâches liées aux élévations ...................................................................................................... 8
2. Tâches liées aux planchers..................................................................................................... 11
3. Tâches diverses ...................................................................................................................... 13
4. Difficultés rencontrées et solutions apportées ..................................................................... 14
III. Point technique ............................................................................................................... 15
1. Contexte ................................................................................................................................ 15
2. Principe .................................................................................................................................. 15
3. Avantages et inconvénients ................................................................................................... 20
CONCLUSION ................................................................................................................................... 21
Sitographie .................................................................................................................................... 22
Annexes .......................................................................................................................................... 22
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INTRODUCTION
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I. Présentations
Fig 1.1 : Logo de LÉON GROSSE
1. L’entreprise
LÉON GROSSE est une entreprise française de Bâtiment et Travaux Publics (BTP) créée
en 1881 par Léon GROSSE à Aix-les-Bains en Savoie. À sa création, LÉON GROSSE réalisait
principalement le Gros Œuvre avec un peu de plâtrerie et peinture de bâtiments. Or, en 1901,
elle a bénéficié du procédé Hennebique de béton armé ce qui lui a permis de développer
considérablement son activité dans les Travaux Publics, notamment les Ouvrages d’Art comme
la construction de ponts, barrages et usines hydroélectriques. Ensuite, en 1920, l’entreprise
devient une Société Anonyme à Conseil de Surveillance et à Directoire. Par la suite, LÉON
GROSSE s’est agrandie en créant des filiales comme LÉON GROSSE Nucléaire en 2009 et LÉON
GROSSE Électricité en 2018 ou en rachetant des groupes comme SETEC et TECHNIWOOD en
2023. Les principaux actionnaires sont les membres de la famille Léon Grosse.
LÉON GROSSE est présente à l’échelle nationale. En effet, le siège social se situe à Aix-
les-Bains en Savoie pour les raisons historiques citées précédemment. Après la Seconde
Guerre Mondiale, LÉON GROSSE a su profiter de la reconstruction pour se développer partout
en France avec notamment : Paris où se concentre la direction générale, Nantes depuis 2 ans
qui s’occupe du projet Métamorphose par exemple ou bien Rennes, Dijon, Aix-en-Provence,
Amiens, Rouen et Lyon. Dans l’ensemble de ces villes, LÉON GROSSE s’implante généralement
en banlieue pour des raisons économiques et à proximité d’axes de communication
importants.
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LÉON GROSSE est active dans tous les domaines du BTP, ainsi les concurrents sont
nombreux. Les principaux sont VINCI, BOUYGUES, EIFFAGE, EUROVIA, SPIE et pleins d’autres,
c’est-à-dire le top 10 des entreprises du BTP présentes en France. Cependant, la région
angevine est de plus en plus convoitée, dont par LÉON GROSSE, mais aussi par GCC ou
LEGENDRE.
LÉON GROSSE est dirigée par Lionel CHRISTOLOMME, président du directoire, Olivier
CRILLON, directeur général et membre du directoire, ainsi que ses adjoints. Jérôme GROSSE
est le président du conseil de surveillance qui contrôle la direction de la société familiale.
Ensuite, LÉON GROSSE est divisée en plusieurs agences où chacune possède un directeur
d’agence, un directeur d’exploitation et un directeur de travaux. Sous ce dernier, il y a des
conducteurs de travaux, des chefs de chantier et d’équipe, des ouvriers qualifiés et des
manœuvres. Au total, c’est plus de 2100 collaborateurs qui travaillent chez LÉON GROSSE. La
part de managers féminins représente 17 % en 2021 et LÉON GROSSE s’engage à l’augmenter
jusqu’à 25 % d’ici 2025 en collaborant avec « Elles bougent » par exemple pour renforcer la
mixité du secteur du BTP. LÉON GROSSE surveille en permanence la qualité de vie de ses
ouvriers grâce à ses responsables QSE (Qualité Sécurité et Environnement) et des
coordonnateurs de sécurité et de protection de la santé (CSPS) où chaque chantier est inspecté
une fois par semaine par ces derniers. En outre, LÉON GROSSE mène un politique de formation
régulière pour ses employés en proposant un catalogue de formations E-learning. Le but est
de passer de 10 heures de formation par collaborateur par an en 2021 à 20 heures en 2025.
LÉON GROSSE assure sa transmission interne de l’information via une extension privée
de son site internet disponible à tous les salariés. Ils peuvent s’ajouter entre eux, s’envoyer des
messages privés et publier du contenu. Cela reprend les fonctionnalités d’un réseau social.
Sinon, les E-mails, appels téléphoniques et notes de service individualisées sont toujours
utilisés. La conception et la mise en œuvre de la stratégie de communication externe et interne
de la société sont dirigées par Céline GUILLOT-FRÖHLICH, directrice de la communication. À
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Fig 1.5 : Nevea & Alba Fig 1.6 : Centrale Fig 1.7 : Résidence
Hydroélectrique Aqua Bella Le Bas des Aulnaies
LÉON GROSSE désire réduire son impact environnemental interne, ainsi elle lui est
primordiale de trouver des fournisseurs locaux pour chaque chantier. Le béton provient de
centrales à béton prêt à l’emploi comme POINT P, LAFARGE ou bien BHR ; les treillis soudés et
les armatures de SNAAM et B&G armatures ; la sécurité de ROTOTUB et enfin les éléments
d’étaiement et de coffrage d’ALTRAD. Les fournisseurs sont contactés par les chefs de chantier
pour les commandes quotidiennes (bétons, outils et les consommables) ou par les
conducteurs de travaux pour les commandes d’armature et de prémurs. Ensuite, concernant
les clients, ils peuvent être publics comme des villes, départements, régions, et même l’État
ou privés avec par exemple des promoteurs immobiliers et industriels (GROUPE GIBOIRE et
AIRBUS). Pour finir, LÉON GROSSE possède son propre service matériel de production où ils
disposent de bancs de préfabrication, d’escalibs, de grues, de banches et d’éléments de
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sécurité et d’étaiements. Concernant les outils, elle les loue à des entreprises proposant un
SAV en cas de dysfonctionnement. Ceci lui permet de gagner du temps et de l’argent. Ce
matériel, loué chez HILTI, est relativement classique : boulonneuses, perceuses, perforateurs,
scies circulaire, lapidaires et souffleurs thermiques. Il y aussi des « ecolifts » qui sont loués
chez NEWLOC et le matériel de banchage chez OUTINORD.
2. Le projet Métamorphose
Fig 1.8 : Localisation du projet Métamorphose Fig 1.9 : Vue aérienne du projet Métamorphose fini
par rapport au centre-ville d’Angers
L’enjeu majeur du projet est d’illustrer la dynamique de la région des Pays de la Loire.
Un lieu multifonctionnel en plein cœur d’Angers où tout est envisageable : travailler, étudier,
se loger et se divertir. Ainsi, le bâtiment proposera 4 000 m² d’activités de loisirs et commerces
tels qu’une salle d’arcade, restaurants, serre méditerranéenne et salle de fitness, mais aussi
12 000 m² de bureaux, 3 000 m² pour l’enseignement supérieur, 76 logements et de belles
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terrasses et espaces verts. De plus, l’autre enjeu est environnemental puisqu’il allie modernité
et écologie en respectant la norme RE 2012 (appel d’offres datant de 2018). L’ensoleillement
de l’édifice sera optimal grâce aux courbes de ses terrasses et à ses nombreuses ouvertures.
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D’une part, quand je suis arrivé, j’ai directement occupé mes fonctions d’ouvrier en
participant au platelage de poteaux au niveau du R+3 dans la zone 1. Je ne préfère pas trop
développer cette notion de platelage puisqu’elle appartient à mon point technique « poteaux
– poutres », mais concrètement, j’ai beaucoup observé et donné le matériel à un autre ouvrier.
Ceci m’a permis d’apprendre de nouvelles terminologies, à savoir tous les composants d’un
platelage et de sa sécurité. Ensuite, durant le stage, j’ai approfondi les « poteaux – poutres »
en faisant l’ensemble des étapes en autonomie, hormis la pose de la poutre préfabriquée. Lors
de ces tâches, je n’ai pas seulement fait, j’ai essayé de comprendre le pourquoi du comment
en posant des questions à mes tuteurs afin d’apprendre le mieux possible la méthodologie.
Par exemple, sur la figure 2.2, un basting rouge est clouté au contreplaqué en bas du clavetage
pour renforcer ce dernier, car la force du béton est plus importante dans cette zone ce qui
ferait éclater le contreplaqué sans renfort. De plus, j’ai beaucoup aimé ces missions parce que
j’utilisais des outils comme des boulonneuses, perceuses, marteaux, « ecolifts » et fils à plomb
ce qui était nouveau pour moi.
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Enfin, à plusieurs reprises, j’ai travaillé sur des relevés préfabriqués situés dans les
zones 3, 4 et 5 du R+5. Je les ai coulés en même temps que les poutres dans les bancs de
préfabrication. Ensuite, afin d’avoir une accroche parfaite entre les relevés et le plancher coulé
en place au niveau des aciers, j’ai gratté le béton au perforateur. Pour les poser aux bons
endroits, une implantation est nécessaire au préalable par le topographe où ce dernier place
des repères cloutés. Avec un cordeau, j’ai tracé la ligne repère extérieure des relevés et après
plus qu’à clouter des « rablettes » côtés extérieurs de la ligne. Ceci m’a permis de faciliter la
pose du relevé en créant une butée. Si toutefois, il est mal positionné, il est possible d’utiliser
une barre à mine pour l’ajuster. En fonction du type de relevé, il faut mettre en sécurité ce
dernier à l’aide d’étais tirant-poussant boulonnés au plancher.
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Fig 2.7 : Grattage d’un relevé Fig 2.8 : Pose d’un relevé avec Fig 2.9 : Pose sécurisée d’un
avec des armatures d’attente des armatures d’attente relevé avec des boîtes d’attente
Néanmoins, ils ne sont pas tous préfabriqués, ils peuvent être coulés en place lorsqu’ils
sont trop petits ou curvilignes. Personnellement, suite à l’implantation du topographe, j’ai une
nouvelle fois tracé la ligne repère au cordeau. Puis, afin de mettre des « pitoches » faisant
office de butées intérieures, j’ai percé des trous à environ deux mètres d’intervalle sur cette
ligne. Après, j’ai encore percé des trous à « pitoches » au niveau des jonctions de
manuportables créant ainsi des butées extérieures. Ces derniers peuvent se lier grâce à des
serrages à clavette aussi appelés « crapauds ». Je les ai réglés jusqu’aux butées intérieures à
l’aide de cales triangulées en appuis sur les « pitoches » extérieures. J’ai mis les serre-joints et
avec un autre ouvrier, on a coulé le béton à la bonne hauteur à l’aide d’un niveau laser. La
dernière étape est d’installer des tubes permettant d’accueillir les potelets. Ceci évite de
percer les relevés lorsque la sécurité doit être installée, car il est probable que le béton éclate.
Cette mission m’a appris des savoir-faire indispensables dans le monde du Bâtiment et de
nouvelles terminologies. En plus, j’ai manié plein d’outils donc c’était très concret.
Fig 2.10 : Coffrage d’un relevé Fig 2.11 : Coffrage d’un relevé
coulé en place vue de côté coulé en place vue de haut
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D’autre part, j’ai opéré sur les planchers de la zone 3, 4 et 5 du R+5 à plusieurs postes.
Suite au passage des ferrailleurs, j’ai coupé les treillis soudés à la pince-monseigneur ou au
lapidaire dans le but de pouvoir positionné les réservations. Pas très alaise avec le lapidaire, je
préférais la pince-monseigneur qui était cependant plus dure physiquement. Pour couper, je
me basais sur les repères du topographe et pour savoir les dimensions de chaque réservation,
je cherchais sur les plans ce qui était très intéressant, mais tout en étant difficile puisqu’il y
avait beaucoup d’informations.
Fig 2.12 : Coupage des Fig 2.13 : Coupage des Fig 2.14 : Réservation
treillis soudés au lapidaire treillis soudés à la pince positionnée
monseigneur
Un problème se pose. Si les réservations sont uniquement posées, elles vont bouger
lors du coulage du béton. Ainsi, il faut les fixer au contreplaqué. Pour les réservations
rectangulaires, elles sont cloutées de l’intérieur pour éviter qu’elles montent (4 pointes aux 4
coins) et de l’extérieur pour qu’elles ne se déplacent pas. Dans le cas où elles seraient
circulaires en tuyaux PVC, elles sont cloutées de l’intérieur pour éviter qu’elles se déplacent (3
pointes minimum) et elles sont maintenues par un acier tendu avec un fil de fer pour qu’elles
ne montent pas.
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3. Tâches diverses
Outre toutes ces tâches, j’ai nettoyé et huilé la benne à béton pour augmenter sa durée
de vie. J’ai déchargé une livraison de treillis soudés ce qui m’a appris qu’il en existe deux types :
les mailles rectangulaires se notent ST et les carrés ST C. Un nombre est toujours associé à
cette notation équivalent à la longueur de la maille. Par exemple, un treillis soudé nommé ST
15 C a une maille carrée de 15 cm de longueur. Enfin, la mission que j’ai le plus souvent
exécutée est l’installation de la sécurité (potelets, lisses et plinthes) notamment sur les
planchers et autour des réservations. Elle est indispensable puisqu’il est interdit d’enlever
l’étaiement de l’étage inférieur si la sécurité n’est pas mise en place sur le plancher. Une
opération importante à savoir pour un futur de chef de chantier ou conducteur de travaux.
Au début de mon stage, le plus dur était de me situer sur le chantier et de trouver
l’endroit exact du matériel. De plus, mes tâches nécessitaient d’avoir des outils, or je n’avais
rien donc je devais en permanence les demander. Ainsi, ma difficulté était de communiquer
avec les autres ouvriers puisqu’ils ne parlaient pas français et en plus, ils ne voulaient jamais
me les prêter. Donc, j’étais obligé de passer par les chefs de chantier pour avoir du matériel.
Une fois que je réussissais à les avoir en main, une autre difficulté survenait étant donné qu’ils
m’étaient tous nouveaux : comment fonctionnent-ils ? Avec le temps, ces difficultés
quotidiennes se sont bien sûr estompées puisque je me suis familiarisé avec l’organisation du
chantier et j’ai sympathisé avec les autres ouvriers en utilisant plus de signes quand je leur
parlais.
Lors de mon deuxième jour, le vent était supérieur à 72 km/h donc la grue devait
s’arrêter et toutes les manipulations devenaient difficiles et dangereuses. Par exemple, une
plaque de contreplaqué m’a échappé des mains et la benne à béton se balançait sans arrêt
durant le coulage des poutres préfabriquées.
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1. Contexte
J’ai choisi de prendre « poteaux – poutres » comme point technique, car une grande
partie du projet Métamorphose en est constitué. En effet, puisque ce dernier est composé de
nombreux bureaux et commerces, peu de voiles sont à bâtir pour garder de belles superficies
ouvertes. Seules les cages d’escaliers et la partie logement possèdent des voiles. Ainsi, ceci
permet de maximiser l’ensoleillement et la luminosité du bâtiment comme l’a voulu
l’architecte. Il faut savoir que la fonction principale d’une poutre est de reprendre les charges
permanentes et d’exploitations du plancher qu’elle supporte. Ensuite le poteau fait de même
pour les poutres qu’il soutient. Dans ce point technique, on prendra des poteaux coulés en
place avec un coffrage carton et des poutres préfabriquées sur place grâce à des bancs de
préfabrication.
2. Principe
Après, les ferrailleurs peuvent installer l’armature préfabriquée en usine autour des
attentes et mettre les cales d’enrobage. Elles permettent d’augmenter la longévité de l’élément
en protéger les aciers de la corrosion, tandis que l’armature est composée d’aciers
longitudinaux et de cadres renforçant le poteau qui est soumis à de la compression et du
flambement (fléchissement).
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Par ailleurs, la poutre est préfabriquée sur place dans un banc de préfabrication. Pour
ce faire, toute l’armature est aussi préfabriquée en usine suivant un plan de ferraillage donné
par les bureaux d’étude. Puis, elle est livrée sur chantier et placée dans le banc de
préfabrication après avoir huilé ce dernier. Un ouvrier dispose des réservations puisqu’il peut
y avoir des gaines qui passent à travers la poutre, des grillages NERGALTO pour stopper le
béton, et des cales d’enrobage afin d’assurer la longévité de l’élément. Des bastings et des
aimants sont fixés pour créer des arrêts du béton. Ensuite, la future poutre peut être coulée
et vibrée pour avoir une belle finition sans bulle d’air. Le béton utilisé est moins fluide que celui
d’un poteau par le coffrage n’est pas complètement hermétique, mais il faut quand même
conserver une certaine fluidité pour avoir une qualité de finition idéal. C’est pour cela qu’il se
serve d’un béton S4 comme le montre l’annexe 2. Une fois la prise du béton achevée, la poutre
est décoffrée puis déplacée dans la zone de stockage avant d’être posée. Afin d’éviter toute
perte de temps, la construction et la pose des poutres se font en flux tendu.
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Dans l’autre cas, celui plus compliqué où il y a 3 poutres qui arrivent sur un poteau, il
est préférable d’installer un platelage. Ce dernier se compose d’une tour avec des têtes de
fourche, des poutrelles primaires et secondaires en DOKA, d’un sol et d’éléments de sécurité
(coulisseaux, potelets, lisses et échelle). Ceci permet aux ouvriers d’avoir une grande zone de
travail sécurisée pour claveter, mais aussi de soutenir les poutres qui vont être posées.
Une fois la poutre placée, les ouvriers peuvent claveter aux endroits nécessaires,
généralement au niveau des liaisons de poutres. Claveter consiste à faire un coffrage provisoire
à l’aide de contreplaqués ou manuportables et de serre-joints. Ensuite, il faut couler, attendre
la prise du béton, décoffrer, enlever le platelage et mettre en sécurité la poutre avec des étais.
Fig 3.16 : Clavetage Fig 3.17 : Clavetage Fig 3.18 : Coulage Fig 3.19 : Décoffrage
en manuportable en contreplaqué d’un clavetage des clavetages et mise
en sécurité de la poutre
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3. Avantages et inconvénients
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CONCLUSION
Pour conclure, ce stage ouvrier a confirmé mon désir d’aller dans le parcours Bâtiment
2e
en année de BUT Génie Civil et Construction Durable. En parlant avec les chefs de chantier
et conducteurs de travaux, mon futur métier serait plus conducteur de travaux puisque je
souhaite poursuivre en école d’ingénieur. Un chef de chantier doit principalement avoir des
savoir-faire acquis directement sur chantier afin d’être crédible vis-à-vis de ses ouvriers, ce qui
n’est pas compatible avec cette envie. En continuant sur mon parcours professionnel,
malheureusement, ma deuxième année de BUT en alternance chez LÉON GROSSE n’est pas
faisable, mais ce stage m’a permis de signer un contrat saisonnier en tant qu’ouvrier pour l’été
2023. Ainsi, je pourrais de nouveau montrer ma motivation à cette entreprise que je souhaite
intégrer rapidement par le biais d’une alternance en troisième année. Cette ambition, d’entrer
chez LÉON GROSSE me vient de ce stage puisque j’ai découvert une entreprise où il fait bon
vivre, l’atmosphère de travail y est agréable et le personnel est convivial et bienveillant.
De plus, durant cette période, j’ai acquis de nouvelles connaissances et savoir-faire
techniques, tout en assimilant de manière plus concrète les savoirs appris au cours de ma
première année de formation.
Comme son nom l’indique, ce stage m’a fait découvrir le quotidien d’un ouvrier dans le
monde du Bâtiment et moins le métier qui me passionne avec le management et l’organisation
de chantier. Ainsi, j‘aimerai effectuer mon stage de deuxième année chez LÉON GROSSE aux
côtés d’un conducteur de travaux ou d’un ingénieur travaux.
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Sitographie
Annexes
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Soutenance de
stage ouvrier
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I. Présentations
1. L'entreprise
Créée en 1881
Aix-les-Bains, Savoie (73)
Bâtiments et Travaux Publics (BTP)
2100 collaborateurs
800 M € de chiffre d'affaires
Localisation du chantier
Huilage d'une
banche
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II. Détails du stage
1. Tâches liées aux élévations
Rectification de poutres
Relevés préfabriqués
Grattage
Repérage
Posage avec ou sans sécurisation
Grattage
d'un relevé
préfabriqué 6
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II. Détails du stage
1. Tâches liées aux élévations
Relevés coulés en place
Repérage
Coffrage
Coulage
Éléments de sécurité
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II. Détails du stage
2. Tâches liées aux planchers
Réservations
Coupage
Deux types de fixation
1. Réservations rectangulaires
2. Réservations circulaires
Coupage de
treillis
soudés 8
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II. Détails du stage
2. Tâches liées aux planchers
Coulage d'une partie de
plancher
Décoffrage d'un coffrage
de rive
Installation de la sécurité
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III. Point technique
1. Contexte
Composition du projet Métamorphose
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III. Point technique
2. Principe
a. Poteau
1. Aciers d'attente Installation de
l'armature du
2. Implantations
poteau
3. Armature du poteau
4. Installation de la tour avec sa pince
Décoffrage du poteau
Armature de
continuité des aciers
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III. Point technique
2. Principe
b. Préfabrication d'une poutre
1. Huilage
2. Posage de l'armature
préfabriquée
3. Installations
Réservations
grillages NERGALTO
cales d'enrobage
Arrêts béton
4. Coulage et vibrage
Poutres préfabriquées dans un banc de préfabrication
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III. Point technique
2. Principe
c. Pose de la poutre préfabriquée
2 types d'étaiement
Avec des cornières
Étaiement d'une
Avec des platelages poutre en cornière
Clavetage
En manuportable
En contreplaqué
Coulage
Décoffrage
Mise en sécurité
Décoffrage et
Clavetage en contreplaqué
mise en sécurité 17
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III. Point technique
3. Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
Poteaux en coffrage carton Poteaux en coffrage carton
Simplicité et rapidité de mise en Économique
œuvre
Esthétique
Économique
Poutres préfabriquées sur place Poutres préfabriquées sur place
Simplicité et rapidité de mise en Grande zone de stockage
oeuvre
Esthétique
Écologique
Économique
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Conclusion
Développement des
connaissances et savoir-faire
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Sitographie
Sources des photos et
informations
https://www.google.fr/maps
consulté le 07/05/2023
https://www.brefeco.com/
consulté le 01/05/2023
https://www.leongrosse.fr/
consulté le 06/05/2023
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Merci de m'avoir écouté!
Avez-vous des questions ?
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