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Rapport de stage
Introduction ...................................................................................................................................................... 1
Conclusion ............................................................................................................................................ 14
Remerciements
L’IUT donne l’opportunité de nous insérer dans le professionnel grâce à des stages. Lors
de la première année du BUT, notre stage dure quatre semaines et est dit « ouvrier ». Durant
cette période le but est dans un premier temps de s’immerger dans le monde professionnel,
mais également de mettre en pratique des compétences apprises en cours et d’en découvrir ou
améliorer d’autres.
J’ai demandé à plusieurs entreprises du bâtiment de me prendre comme stagiaire. Et
c’est finalement une entreprise de Nieul-sur-Mer, SARL MAGALHAES qui a bien voulu
m’accepter en leur sein.
Grâce à ce stage, j’espère conforter mon choix de continuer mes études dans le domaine
du bâtiment par rapport aux travaux publics, même si je veux travailler dans les bureaux
d’études. J’espère approfondir mon parcours d’avenir au stage deux.
Je vais dans un premier temps vous présenter l’entreprise dans son ensemble, puis le
déroulement de mon stage. Pour finir, je vous présenterais un point technique que j’ai pu faire
sur le chantier.
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Partie 1 : L’entreprise MAGALHAES
L’entreprise SARL Magalhaes est une entreprise spécialisée dans le secteur d’activité des
travaux de maçonnerie générale et grosse œuvre du bâtiment. Fondée en mai 2005 par José
Antonio Magalhaes, l’entreprise compte entre cinquante et quatre-vingt-dix-neuf salariés. Cet
écart est dû au fait que l’entreprise prend beaucoup d’intérimaire quand les demandes affluent
ainsi que des stagiaires. Au début de sa création l’entreprise comptait que trois membres, José
MAGALHAES, son frère et Patrice LOPEZ qui est actuellement conducteur de travaux. On peut
voir comment cette mini entreprise a pu évoluer au fil des ans et se faire un nom dans le monde
des BTP dans le département de la Charente-Maritime et devenir une PME. Aujourd’hui ils font
douze millions de chiffres d’affaires par ans. Ils sont situé à Nieul-sur-Mer dans la zone d’activité
Le NALBERT où environ 30% des entreprises font de la construction. Comme ECBS, Ribero ou
encore les autres constructeurs.
Trois grandes catégories de personnel travaillent dans cette firme, la direction, les
employés de bureaux et les ouvriers. Chez les ouvriers, nous avons des maçons, des couvreurs,
des plaquistes, des plombiers, des enduiseurs et des carreleurs. Ceux-ci sont divisé en deux,
MAGALHAES pour ce qui est gros œuvres et maçonnerie et MJ (acronyme de MAGALHAES José)
pour ce qui est second œuvre et finition. S’ils sont divisés, c’est pour des raisons administratives
et logistiques.
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L’entreprise compte deux grands bâtiments situés tous les deux dans la même rue. Nous
avons les bureaux avec les hangars de MJ où ils stockent le matériel des plaquistes et des
plombiers comme les rails ou bien encore les fourreaux et le dépôt comportant le garage, la
cour des matériaux, l’atelier de ferraillage et un espace pour déjeuner. S’ils leur manquent des
matériaux spécifiques, ou ils leur en manque, ils s’approvisionnent chez des particulier ainsi que
des professionnels ou encore des promoteurs. Sinon leurs principaux fournisseurs sont Point P
qui se trouvent juste à côté de leurs locaux.
L’entreprise possède beaucoup de matériels qu’il a acheté mais qu’il loue aussi. Chaque
équipe possède un véhicule de fonction, des camions pour les employés du second œuvre et
des camions bennes pour les maçons. L’entreprise possède deux grues pour leur plus gros
chantier. Mais aussi des bétonnières, une chargeuse pour le dépôt, ainsi qu’un chariot élévateur
pour déposer les palettes de ciments entre autres.
Une journée type d’un employé de l’entreprise commence entre sept heure trente et
huit heure, il rejoint le dépôt où il va récupérer le matériel qu’il a besoin ainsi des matériaux
nécessaires. Si ça ne se trouve pas au dépôt, ça se trouve chez leur fournisseur Point P. les
employés travaillent entre 35 et 40 heures par semaine, ont une pause déjeunée d’environ une
heure et finissent généralement vers dix-sept heures. Certain travaillent le samedi s’ils le
souhaitent. Chaque matin les conducteurs de travaux ou le patron donne les directives de leur
journée. La transmission d’information se fait donc verticalement entre employés de niveaux
différents.
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Partie 2 : Le déroulement du stage
Semaine 1 : Maçonnerie
La première semaine, j’étais avec les maçons parce qu’à la base j’avais demandé un
stage en maçonnerie. J’étais sur une maison individuelle située à Fouras. C’était la dernière
semaine où l’équipe travaillaient sur ce chantier donc je n’ai pas pu observer les débuts de la
construction comme l’installation des parpaings ou encore les fondations. Mais ça ne m’a pas
empêché de faire et voir des points importants.
Les premiers jours étaient rudes parce qu’il fallait finir dans les temps et que sur chantier
il arrive toujours des imprévus. Donc on devait finir les arases de la piscine et de la toiture
terrasse. C’est-à-dire ajouter du béton au-dessus des parpaings mis en place pour arriver au
niveau souhaité grâce à un niveau laser et pour avoir un aspect plus esthétique. Pour ma part je
m’occupais à faire du béton dosé à trois sacs de ciment. Puis je mettais le béton sur les
parpaings qui étaient coffrés juste avant par les maçons.
Figure 2.
3.11Coffrage
Coffragepiscine
piscine
Voulant voir d’autres métiers, je suis allé travailler dans les bureaux pour voir si je
m’orientais vers la bonne voie qui est la conception. J’ai passé le premier jour avec le métreur
qui est un ancien de l’IUT. Il m’a donné un projet de chiffrage à réaliser dans la journée, je
devais faire le métré et chiffer toute la partie maçonnerie d’un restaurant, « La Table Basque »
qui avait brulé aux Minimes, à La Rochelle. Ce projet m’a permis d’utiliser mes compétences
vues au semestre 1 avec la ressource Chiffrage et gestion financière. (Voir les plans du projet en
annexe 2.1)
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Ma semaine en bureau s’est fini avec un conducteur de travaux. Celui qui est mon tuteur
dans l’entreprise. Je ne m’étais jamais vraiment intéressé au métier de conducteur de travaux
alors c’était le bon moment de le faire. Il m’a emmené sur plusieurs de ses chantiers dans toute
la périphérie de La Rochelle. Vu que durant ma première semaine j’étais sur une maison
individuelle, il m’a montré le grand chantier de l’entreprise, quatre immeubles situés au
boulevard Sautel, à la Rochelle (plans en annexe) pour me faire une idée sur des plus gros projet
ainsi qu’interagir avec plusieurs corps de métier en même temps et de me créer des contacts.
Ensuite j’ai pu assister à l’un de ses rendez-vous avec des fournisseurs qui ne sont d’autres que
Point P. Il commandait les massifs pour un prochain chantier. Ce fut que de l’observation mais
au moins je me suis fait une idée sur ce métier.
Semaine 3 : Menuiserie-plâtrerie
Après cet aparté dans les bureaux je suis retourné sur les chantiers. Mon envie
d’apprentissage c’est porté chez les plaquistes. Le chantier se trouvait au centre de La Rochelle,
près de la place Cacaud. Il consister a réhabilité une vielle maison en trois appartements. J’ai pu
assister à pratiquement toutes les missions d’un plaquiste.
La pose des faux plafonds. Quand je suis arrivé il posait les plaques de plâtre du plafond
de la mezzanine car le reste des plafonds était déjà fait avant ma venue. Dans la semaine, j’ai
posé tous les doublages de murs sauf un car les propriétaires voulaient un mur de pierre
apparente du coup on a mis quand même une allège d’un mètre de hauteur pour cacher les
câbles électriques et d’eau. Certain mur était composé de tasseaux en bois et de BA13 et
d’autres de rails en acier nommés fourrures et cornières, de laine de verre et de BA13. Les
plaques
On a aussi installé des cloisons de distribution. Ces cloisons faisaient 7cm d’épaisseur et
étaient composées de deux plaque de plâtre et de la laine de verre de 5 cm, le tout tenu par des
rails sol et des armatures. Pendant cette semaine, j’ai pu implanter des cloisons par rapport aux
plans donnés, poser des portes en bois apprendre plus de vocabulaire qu’en cours de
technologie des corps d’états secondaires.
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Figure 2. 6 Implantation de Figure 2. 7 Allège Figure 2. 8 Cloison de
cloison distribution
Semaine 4 : Plomberie
Pour ma dernière semaine, je me suis dirigé vers la partie réseau du bâtiment, en travaillant avec
les plombiers de l’entreprise. Notre travail porter sur le raccord d’une baignoire au réseau des eaux
vannes du bâtiment et faire les finitions des pièces d’eau en appliquant des joints en silicone dans les
douches et sur les bords des éviers pour évitez que l’eau s’infiltre dans ces petits recoins et abîme les
murs.
Nous avons aussi installé des thermostats dans le cellier pour que le client puisse choisir
la température qu’il souhaite. Pour faciliter le client, les plombiers répertorient chaque vanne
d’eau chaude et froides de chaque pièce en cas de fuites ou d’accidents pour ce fait, on a dû
souffler dans les tuyaux pour déterminer quelle pièce il desservait.
Sur deux autres projets, on a installé les tuyaux de la maison avant que les maçons ne
coulent la dalle du rez-de-chaussée. On a d’abord regardé sur le plan où se trouver les sorties
d’eau puis on a creusé dans le sable pour installer les fourreaux. Chaque tuyau était maintenu
par du scotch sur des barres d’acier plantées avant. Pour éviter les ponts thermiques et pour
faciliter les manipulations après le coulage, ils entourent les gaines avec de la laine de verre.
Figure 2. 9 Réseau d’eau chaude et froide Figure 2. 10 Installation des tuyaux avant
coulage de dalle
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Partie 3 : Les cloisons
Dans la construction de bâtiment, on peut rencontrer deux types de cloisons, les cloisons
de séparation et les cloisons de distribution. Une cloison de séparation sert à délimiter deux
logements entre eux ou à séparer l'espace habitable des parties communes. Dans la
construction neuve ou la réhabilitation, le mur doit offrir un niveau d'isolation acoustique
minimal, et doit aussi offrir une résistance thermique minimal qui est entre quatre et six m²K/W.
Les cloisons sur espace non chauffé qui séparent l’espace habitable des pièces non
chauffées (garage, buanderie…). Pour éviter les déperditions de chaleur, un soin particulier est
apporté à l’isolation thermique de la cloison. Une isolation acoustique est également à
envisager pour se protéger des bruits (machine à laver dans la buanderie, voiture qui démarre
dans le garage…).
Il existe deux types de cloisons, la creuse ou la pleine. La cloison creuse est constituée de
plaques de parement (bois, plâtre, béton) qui sont fixées sur une ossature en bois ou métal. À
l'intérieur de la cloison, rien n'est visible : elle est creuse. L'avantage c'est qu'en cas de besoin,
ajouter un isolant thermique ou phonique sera envisageable. Les câbles, fils électriques, les
tuyaux et canalisations s'y cachent également très discrètement.
La cloison pleine, contrairement à la cloison creuse, celle-ci se compose déjà d'éléments
et de couches de matériaux pour l'isolation. Rien ne se cache à l'intérieur. Pour passer les fils
électriques, il faudra réaliser une saignée ou prévoir la pose d'une goulotte.
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Pour monter votre cloison, plusieurs matériaux sont notre disposition mais cela dépend
du type de cloison souhaité. Pour des montages humides, on privilégiera des matériaux
comme :
- Des carreaux de plâtre
- Du béton cellulaire
- Des briques creuses
- Des briques de verre
Et pour des montages secs,
- Les plaques de plâtre, hydrofugées
- Les plaques alvéolaires Figure 3. 1 Plaque alvéolaire
Figure 3. 2 brique
- Les plaques en matériaux naturels
de verre
- La cloison en bois
Bien sur chaque matériau possède des avantages tel que le confort thermo acoustique, la
résistance à l’eau, certain son inflammable. Mais aussi des inconvénients tels que le prix de
certains matériaux.
Dans mon cas, je vais parler d’une cloison de distribution creuse en plaque de plâtre
posées sur des armatures en acier.
Avant de commencer, il faut implanter la cloison par rapport aux plans donnés par
l’architecte. On utilise un niveau laser pour être parfaitement d’équerre avec les murs puis on
marque l’endroit où va se trouver la cloison. On place en premier le rail sol donc il faut penser a
retire l’épaisseur de la plaque de plâtre avant d’installer les armatures. On peut tracer au
cordex, c’est une corde recouverte de poudre de couleur et quand on tire dessus on laisse une
trace de couleur sur les murs ou le sol. C’est pour ensuite rester dans l’alignement du mur.
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2eme Étape : Pose des armatures
Viens ensuite le temps de poser les armatures. On place sur le sol et au plafond des
rails sols, c’est le nom qu’on leur donne. Ils font généralement cinq centimètres d’épaisseur.
On les fixe soit avec des vis quand le support est en bois, sinon on utilise une perceuse avec
des chevilles Molly. On utiliser un pistolet a clou à air comprimé. Cela va plus vite en
revanche le bruit est assourdissant.
Puis on place les montants. Il en existe de toute taille allant de deux mètres
cinquante jusqu’à cinq mètres. Mais les tailles courantes sont 2,50 m, 2,60 m, 2,80 m et 3 m.
Les montants s’emboitent dans les rails sols. On les espace de soixante centimètres en
générale car une plaque mesure un mètre vingt de largeur. On peut les espacer de quarante
centimètres. Pour une meilleure stabilité, on visse les montants aux rails sols.
On pose de préférence, les plaques de plâtre sur un coté seulement, le vissage est très
important, on place des vis tous les 20 cm à peu-près avec des visses à placo. Mettre le placo que
d’en coté au début permet de positionner les câbles électriques et/ou les tuyaux d’eau. Ensuite on
installe l’isolant entre les montants si on le souhaite. Ça rajoute un confort thermique tout de même
puis on vient fermer la cloison en vissant l’autre côté.
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Figure 3. 7 Pose BA13 + Figure 3. 8 Lainage de cloison
tuyaux
Selon l’endroit et l’utilité des pièces, on utilise des plaques de plâtre différente. Il
existe cinq types de plaques
- PLAQUE STANDARD : la plaque standard est certainement la plus populaire dans
les habitats. Cette plaque classique est facilement reconnaissable par sa couleur
grise. Elle répond parfaitement aux besoins de base des travaux d’aménagement.
En effet, ce type de plaque de plâtre est fabriqué pour une multitude
d’utilisations dont le montage d’un faux-plafond, la création d’une cloison ou
d’un doublage.
- PLAQUE HAUTE DURETÉ : Les plaques haute dureté sont des plaques de plâtre
cartonnées à haute dureté superficielle et à parement jaune. Elles sont
particulièrement adaptées aux milieux exigeants une performance acoustique et
une résistance aux chocs de corps durs (hôpitaux, établissements scolaires…).
Elles peuvent être utilisées en cloisons, doublages, et plafonds.
L’isolant aussi peut varier selon les envies, le confort et le budget qu’on dispose.
- La laine de verre (utilisée très couramment)
- La laine de roche
- La laine de lin
- La laine de coton
- Plumes de canard
- La laine de chanvre
- La laine de bois
- Polyuréthane
- Polystyrène PSE
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4eme Étape : Pose des menuiserie intérieur (facultatif)
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Conclusion
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Bibliographie
- Leroy merlin.fr
- Société.com
- Simplater.fr
Annexes