NOEL

Thomas

École Supérieure d’Ingénieurs des Travaux de la Construction de METZ

RAPPORT DE STAGE
ENVIRONNEMENT DE TRAVAUX

FELIX GIORGETTI Tuteur de stage : Julien AUBRY

Adresse : 3 rue Jean Piret, Position : Responsable Méthodes

L-2350 Luxembourg
Téléphone : +352 621 823 340
Téléphone : +352 49 44 44
E-mail : jaubry@gio.lu

Dates du stage : du 13 juin au 28 octobre 2022

Année scolaire 2022-2023
 Rapport de stage environnement de travaux

REMERCIEMENTS

Avant de développer mon expérience de stage, il me paraît opportun de commencer ce rapport

par des remerciements pour toutes les personnes qui m’ont transmis leurs connaissances et eu
la gentillesse de faire de ce stage un agréable souvenir.

- Je tiens déjà à remercier l’ensemble du personnel de chez Félix GIORGETTI de m’avoir

accueilli pendant ces 17 semaines et m’avoir donné l’opportunité de découvrir leurs différents
métiers.

- Je remercie tout particulièrement Julien AUBRY mon tuteur de stage ainsi que Vitor
BARREIRO et Stéphane TABAR pour leurs conseils et les tâches qu’ils m’ont confiées. Je les
remercie pour la confiance qu’ils m’ont accordée.

- Un grand merci aussi à Charlène LARUE, Fabien OBRELE, Florence DE SMET, Alain
GUASTALLI, Monsieur FAZZARI, Monsieur METZLER et toutes les personnes avec qui j’ai
pu collaborer et discuter.

Faire ce stage avec toutes ces personnes a été très enrichissant et agréable.

De même, je remercie les intervenants, les sous-traitants et les fournisseurs avec qui j’ai pu
échanger et partager des connaissances tout au long de mon stage.

Je souhaiterais également remercier Marcel POINSIGNON ainsi que Vincent DEMARET de

nous permettre de réaliser ces stages tout au long de notre cursus ainsi que l’ensemble des
professeurs qui m’ont formé à ce métier lors de ces trois dernières années.

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Sommaire
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. 1

LEXIQUE................................................................................................................................... 3

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4

I. Présentation de l’entreprise ..................................................................................................... 5

1. Histoire ....................................................................................................................... 5

2. Secteurs d’activités et quelques chiffres..................................................................... 6

3. Organigramme ............................................................................................................ 8

II. Présentation des services, de leurs tâches et de leur fonctionnement .................................... 9

1. Service études de prix ................................................................................................. 9

2. Service méthode ....................................................................................................... 11

III. Tâches effectuées ............................................................................................................... 13

1. L’environnement de travail ...................................................................................... 13

2. Lotissement AM LEEM ........................................................................................... 14

3. Du plan de coffrage au chantier ................................................................................ 16

4. Bloc dynamique ........................................................................................................ 20

5. Mémoire technique - Rue du Chemin de fer ............................................................ 22

6. Marques et types ....................................................................................................... 23

7. Demandes de prix et comparatif ............................................................................... 24

8. Vérification des quantités du bordereau ................................................................... 27

9. Procédures d’exécution ............................................................................................ 28

IV. Réflexion, recherche et innovation .................................................................................... 29

V. Analyse critique ................................................................................................................... 30

CONCLUSIONS ...................................................................................................................... 31

ANNEXES ............................................................................................................................... 32

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LEXIQUE

Les termes ci-dessous seront soulignés dans le texte.

Bordereau de soumission : document sous forme de tableau ou liste qui permet de regrouper les
travaux à effectuer ainsi que leur quantité. C’est dans ce document que l’entreprise de
construction détaille le prix de ses prestations.

BIM : le Building Information Modeling est une nouvelle méthode de gestion des projets de
construction, basée sur une maquette numérique 3D contenant des données fiables et
structurées.

Bracon : pièce de renfort disposée en diagonale

BTP : secteur du bâtiment et des travaux publics

Cahier spécial des charges : document rédigé par l’adjudicateur qui détaille les formalités
pratiques et le service attendu du soumissionnaire : montant, durée, modalités de
remboursement, services annexes, type de procédure, adresse à laquelle doivent être envoyées
les offres, date limite pour le faire, délai de validité des offres.

Charges de levage : charge de travail permettant de saturer la grue.

Dossier de soumission : dossier contenant le cahier spécial des charges, le bordereau de

soumission et éventuellement des plans, dessins, métrés et échantillons.

PIC : Plan d’Installation de Chantier

Pouvoir adjudicateur : le pouvoir adjudicateur examine et vérifie les dossiers de soumission du

point de vue de leur conformité administrative et technique, de leur valeur économique, du bien-
fondé des prix et de l'exactitude des calculs.

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INTRODUCTION

Dans le cadre de ma formation à l’Ecole Supérieure des Ingénieurs des Travaux de la

Construction de Metz et en tant qu’étudiant de quatrième année, j’ai réalisé un stage en
« environnement de travaux » dont le but est de nous faire découvrir le monde du BTP en dehors
des chantiers. Cette immersion dans le monde professionnel a été très enrichissante : elle m’a
permis de découvrir des métiers que je ne pouvais jusqu’alors pas ou peu voir durant notre
formation. L’expérience m’a donné l’occasion d’appliquer des connaissances que je n’avais pas
encore pu utiliser pendant mes précédents stages.

J’ai fait le choix de réaliser ce troisième stage à l’étranger, au sein de la société Félix
GIORGETTI, leader de la construction au Luxembourg.

Dans ce contexte, j’ai été chargé de plusieurs missions au service méthodes mais aussi en études
de prix.

J’attendais ce stage avec impatience pour démontrer mes capacités à endosser des
responsabilités et réaliser les missions qui me seront affectées et je pense avoir été à la hauteur
des responsabilités qui m’ont été confiées.

Pour vous décrire au mieux cette expérience, je commencerai par vous présenter l’entreprise
qui m’a accueilli ainsi que le fonctionnement des services auxquels j’ai été affecté. Je vous
parlerai ensuite des multiples tâches que j’ai effectuées, pour finalement conclure sur ce que ce
stage m’a apporté.

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I. Présentation de l’entreprise

1. Histoire

Félix GIORGETTI est un spécialiste de la construction et du développement immobilier.

L’entreprise GIORGETTI est l’un des acteurs principaux de la construction au Luxembourg.
C’est une entreprise fondée au Luxembourg vers la fin du 19ème siècle par une famille d’origine
italienne qui a quitté son pays natal pour un pays en plein et perpétuel développement.

C’est l’histoire d’une famille audacieuse qui est aujourd’hui à la tête de la plus grosse entreprise
de construction luxembourgeoise. Elle a su prendre les bonnes décisions qui l’ont menée à
réaliser des projets de grande envergure pour devenir l’acteur majeur qu’il est aujourd’hui. Plus
d’un siècle après sa création, la société voit déjà apparaître sa quatrième génération au sein de
son entreprise.

C’est Achille et Francesco GIORGETTI, jeunes

travailleurs italiens immigrés qui ont créé dans les
années 1900 la toute première entreprise
GIORGETTI. L’entreprise a connu les deux
guerres mondiales et a été un acteur majeur lors de
la reconstruction du Grand-Duché. À la suite de
plusieurs successions, de père en fils, l’entreprise
est revenue aux mains de Felix GIORGETTI et en
Figure 1 : Archive de l’entreprise GIORGETTI à ses
débuts.
a gardé le nom après son décès.

En 1988, ses fils Paul et Marc créent la société SKYLINERS leader de la vente et de la location
de grues au Luxembourg. C’est encore aujourd’hui l’une de leurs plus grosses filiales. En 2009,
elle s’implante en France pour gagner des parts encore plus importantes de marché.

Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises se sont greffées au groupe qui a le désir d’étendre
son panel d’activités aux plus larges environs.

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2. Secteurs d’activités et quelques chiffres

Les secteurs d’activités de Félix GIORGETTI sont multiples. L’entreprise est spécialisée dans
tous types de travaux passant du bâtiment administratif, au résidentiel, aux lotissements, à
l’infrastructure, aux routes, aux tunnels, aux ponts et viaducs…

C’est une société reconnue pour son travail de qualité et son savoir-faire qui a su fidéliser ses
clients principaux.

L’entreprise affiche cent ans d’expérience et plus de 600 collaborateurs actifs.

La société n’hésite pas à acheter tout le matériel nécessaire et dispose d’un des plus gros centres
logistiques de 50 000 m2 comptant plus de :

- 170 véhicules
- 150 grues à tour et mobiles
- 100 camions lourds
- 150 camionnettes

La société défend la politique d’« investir pour réussir » et dépense beaucoup pour se doter du
matériel dernier cri.

De nombreuses sociétés se sont aujourd’hui greffées au groupe telles que REYCYMA,

spécialiste dans la gestion de déchets inertes ; FERRAC, spécialiste dans le ferraillage des
ouvrages en bétons armés ; CAJOT, spécialiste des enrobés ; ECOGIO, spécialiste en
immeubles résidentiels ; GIORGETTI & KUHN, agence immobilière du groupe ; etc…

L’entreprise affiche sa volonté de faire du « tout en un » par la multitude de services qu’elle

offre. La force du groupe lui permet de limiter son appel à des sociétés externes de façon à
mieux gérer délai et coûts.

Sur le plan financier, l’entreprise profite de l’essor économique du Luxembourg pour réaliser
un chiffre d’affaires total de pratiquement 200 000 000 d’euros chaque année.

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Avec son ancienneté dans le secteur, l’entreprise Félix GIORGETTI compte maintenant
plusieurs chantiers références tels que la :

Réalisation de l’OA 900 Boulevard de Kockelscheuer :

- Longueur de 140 mètres

- Largeur de 27 mètres
- 800 tonnes pour la charpente
métallique
- 750 tonnes d’armatures

Réalisation du Stade de Luxembourg :

- 13 600 m3 de béton coulé sur place

- Une surface de 16 100 m2
- Destiné à 9 385 spectateurs
- Un stade de 165 x 135 mètres

Réalisation de la cour de justice de l’Union Européenne :

- 115 mètres de haut

- 30 étages hors sols
- 42 500 m2 de plancher
- 21 000 m3 de béton
- 97 600 m2 de coffrage

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3. Organigramme

Vous trouverez ci-dessous un extrait de l’organigramme de l’entreprise.

Immeubles Fonctionnels
VAN DER SCHILDEN Jarno Etudes de Prix
Génie Civil
Logements Florence de SMET
Responsable Commerciale et Etudes
BERNA Philippe
de Prix Génie Civil

Génie civil
BARREIRO Vitor / TABAR Stéphane
FAZZARI Nazzareno / GUASTALLI
Chargé Etudes de Prix Génie Civil
Alain

Gros oeuvre NOEL Thomas

NASCIMENTO Eurico / Olivier Stagiaire études de prix
Bolmont

Secrétariat Technique
DA COSTA Susana / Laura BENTO
Lean Méthodes
Direction
Achat Sous-Traitants Fabien Oberle
GIORGETTI Paul LAMESCH Marc Ingénieur Méthode
GIORGETTI Marc
METZLER Philippe MONTEIRO Carlos / MOREIRA DA
QSE
CRUZ Antonio / SCHOLTUS Gilles
RACKE Jos BORDIN Fanny / STAINIER Quentin
Lean Manager
FEIDER Paul
LEAN Méthodes TALBOT Julien
AUBRY Julien / MARTINS Romeo Dessinateur Projeteur

Matériel LARUE Charlène

GIORGETTI Alex Technicien Méthodes

Ressources Humaines NOEL Thomas

FEIDER Paul / METZLER Philippe Stagiaire Méthode

Bureau d'études
BERNA Philippe

Direction Administrative &

Financière
FEIDER Paul / RACH Claude

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II. Présentation des services, de leurs tâches et de leur fonctionnement

1. Service études de prix

Le service études de prix est l’un des services les plus importants pour une entreprise. Il faut
d’abord obtenir des chantiers avant de prouver sa qualité de service.

Chaque chantier est étudié par le service des études de prix où son prix est fixé. Souvent,
l’entreprise ayant le coût de fabrication le plus bas remporte le marché.

Bien entendu, le service des études de prix analyse le projet pour trouver les optimisations et
solutions techniques les plus avantageuses, qui répondent en tous points aux attentes du client,
voire les dépassent. Cela exige une étroite collaboration avec des fournisseurs et sous-traitants
partenaires, qui ont la capacité d’offrir les meilleurs prix.

Les personnes en études de prix sont ainsi chargées de calculer le prix des matériaux, du
matériel, des moyens humains et des prestations externes. Il faut souvent multiplier les offres.
Efficacité et rigueur vont donc de pair.

Souvent deux études sont faites : une du côté du client pour estimer ses capacités de
financement et une autre par des entreprises de construction.

Lors de l’élaboration du dossier de soumission, le maître d’ouvrage a pour devoir d’y faire
figurer le cahier spécial des charges, le bordereau de soumission et les éventuels plans, dessins,
métrées et échantillons.

Au moment de leur étude, les études de prix doivent bien vérifier à répondre correctement à
toutes les positions et demandes du marché sans quoi leur offre pourrait être exclue.

Au Luxembourg, seuls les prix unitaires importent, contrairement à la France où le prix remis
est souvent ferme ou ne variant que très peu. Toutes les offres remises se font par rapport aux
quantités du bordereau transmis par le maître d’ouvrage et non celles qui pourraient être
calculées sur les plans. C’est seulement pendant le chantier que les prix sont actualisés par
rapport aux quantités qui sont réellement mises en œuvre. Il est donc possible d’avoir de grandes
différences entre l’offre qui a été retenue et le prix final.

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Pour certaines positions du bordereau, il peut alors être avantageux de faire des pré-métrés pour
voir si les quantités qui seront réellement mises en œuvre seront inférieures ou supérieures à
celles indiquées.

Le prix le plus juste est fourni en anticipant les ajustements de quantités, de façon à ne pas offrir
un prix unitaire trop faible synonyme de perte si cette position était augmentée en cours
d'exécution du marché. Cela sous-entend aussi de ne pas augmenter le prix total de la position,
au risque d'être pénalisé vis-à-vis de nos concurrents. Il est possible de poser des questions de
manière officielle à la direction technique dont les réponses seront diffusées aux
soumissionnaires afin que tous soient sur un pied d'égalité. Ce sont eux les interlocuteurs direct
des entreprises.

Encore une fois la rigueur s’impose car le contrôle des justificatifs reste possible.

En effet, dans le cas où les prix sont de plus de 15 % inférieurs à la moyenne arithmétique de
toutes les offres de prix conformes, le pouvoir adjudicateur se retrouve dans l’obligation de
demander une analyse de prix au soumissionnaire. Dans le cas où le prix semble dérisoire et
jugé insuffisant pour que le soumissionnaire puisse en tirer un bénéfice, alors le pouvoir
adjudicateur se devra d’écarter cette offre. Est à considérer notamment comme prix dérisoire
un prix se situant en dessous du salaire minimum légal.

C’est dans ce but que le logiciel utilisé par Félix GIORGETTI permet de placer une justification
des prix grâce à des formules pré-complétés que l’on vient adapter entre chaque chantier. Leur
objectif est de pouvoir justifier chacun des prix qui aura été envoyé au client.

Félix GIORGETTI compte deux équipes chargées des études de prix pour l’ensemble des
chantiers réalisés par l’entreprise. Une première pour le bâtiment et une deuxième pour le génie
civil, dans laquelle j’ai été intégré pour la deuxième moitié mon stage.

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2. Service méthode

Le service méthodes de Félix GIORGETTI se décompose en 3 sous-parties :

- Avant le chantier

Lors de la phase de soumission, le service méthodes peut aider à dimensionner ou proposer

certaines idées innovantes pour la réalisation de certains éléments spécifiques, de façon à avoir
une idée plus précise de leurs futurs coûts.

Pour certains marchés, il est maintenant demandé de réaliser un mémoire technique en

collaboration avec le service méthode.

C’est un document d’une trentaine à une centaine de pages sans les annexes. Ce dernier
démontre les capacités aussi bien financières que techniques de l’entreprise, mais permet
également de prouver la compréhension du projet ainsi que toutes ses subtilités.

Lorsqu’il faut réaliser un mémoire technique, c’est le service méthodes qui se charge de réaliser
les plans d’installations de chantiers, les plannings etc.

Ce document est un élément indispensable pour remporter un appel d’offre. Il permet à

l’organisme d’évaluer sur plusieurs points précis la valeur de l’offre proposée. (Qui est
l’entreprise ? Quelles sont ses références ? Quels moyens humains et matériels va-t-elle utiliser
pour le chantier ? Comment va-t-elle respecter le délai ?). Le mémoire a aussi pour objectif de
mettre en évidence le sérieux dans la démarche d’étude de l’offre.

C’est un document qui permet de se démarquer : « Nous n’offrons pas le meilleur prix ? Ce
n’est pas grave, regardez ce que nous pouvons faire de mieux que les autres ! »

Il peut être plus ou moins important pour remporter un marché.

Ce mémoire est de plus en plus demandé par le pouvoir adjudicateur car il lui permet d’avoir
une plus grande marge de manœuvre lors de l’appel d’offre.

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- Pendant le chantier

Un des rôles majeurs des méthodes est d’assister l’encadrement des chantiers en vue
d’optimiser le coût et l’efficacité de production. Cette aide passe à la fois par les plans
d’installation de chantier, les modes constructifs, la planification, l’emploi du matériel, les
vérifications diverses etc.

- La gestion du matériel

L’une des principales forces de Félix GIORGETTI est de disposer d’un important parc de
matériels composé à la fois de machines mais aussi d’étais ou encore de coffrages. L’entreprise
se distingue par une indépendance vis-à-vis des locatiers. Elle dispose d’un matériel adéquat
pour tous ses chantiers car elle met continuellement à jour sa liste d’engins pour agrandir de
plus en plus son parc de Leudange. Elle est ainsi capable d’acheminer très rapidement de
nouveaux engins sur des chantiers si nécessaire.

La gestion de ce parc matériel est fondamentale pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Un

grand nombre de personnels est nécessaire pour assurer un suivi régulier et le bon entretien du
matériel.

Le service méthodes s’occupe de la gestion de ce centre de logistique interne. Il veille à ce qu’il

y ait assez de matériel pour permettre de réaliser chacun de leurs chantiers.

Pour gérer le matériel de façon optimale, il existe une liste regroupant le matériel en stock et
sur chantier commune au dépôt et au service méthode. Elle permet d’identifier le matériel qui
est disponible pour réaliser par exemple des plans de coffrages. Il est important de bien compter
le matériel à chaque transfert afin d’éviter d’en perdre la trace.

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III. Tâches effectuées

Durant cette période de pratiquement quatre mois, j’ai eu l’opportunité d’exercer à la fois un
poste au service méthodes et aux études de prix. Dans ce contexte, j’ai pu pleinement me rendre
compte et comprendre les difficultés rencontrées en agence, avant et pendant les chantiers. Pour
une meilleure compréhension des tâches que j’ai pu faire dans ces deux services, il me paraît
approprié de vous présenter l’environnement dans lequel j’ai évolué avant de poursuivre de
manière synthétique sur quelques missions effectuées dans ces deux services.

1. L’environnement de travail

Lors de mon arrivée dans l’entreprise, j’ai été pleinement intégré au bureau Lean / méthodes ou
j’ai pu exercer la première moitié de mon stage, tout en aidant occasionnellement aux études de
prix.

Après l’arrivée d’une nouvelle personne aux méthodes, je suis allé aux études de prix pour
effectuer la deuxième moitié de mon stage.

L’essentiel de mon stage s’est déroulé à l’agence mais parfois, il m’est arrivé d’aller sur le
chantier pour mieux comprendre les particularités des différents projets.

Côté logiciels, j’ai majoritairement travaillé sur Autocad et sur Excel. On m’a fourni un
ordinateur ainsi que plusieurs écrans pour faciliter mon travail.

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2. Lotissement AM LEEM
La première mission qui m’a été confiée lors de mon arrivée au service méthodes a été la
réalisation des plans d’installations de chantier pour le lotissement AM LEEM à Bascharage.

C’est un chantier qui consiste en la réalisation d’un lotissement d’un total de 17 maisons à notre
charge. Ces travaux doivent s’effectuer en plusieurs phases car une seule grue ne suffit pas à
couvrir l’ensemble du chantier. Ce chantier a donc dû être décomposé en 5 phases, où chacune
correspond à l’installation ou au déplacement d’une grue.

Figure 2 : Plan du lotissement AM LEEM

Lors de l’élaboration d’un plan d’installation de chantier, il est important de bien s’assurer de
l’adéquation de la grue en vérifiant notamment les charges de levages mais aussi s’assurer de
son positionnement ainsi que sa hauteur. Dans notre cas, il fallait prendre en compte l’objet le
plus lourd, c’est-à-dire nos murs préfabriqués et s’assurer de pouvoir tous les installer.

J’ai finalement choisi d’utiliser 3 grues différentes, une grue fixe, et deux grues mobiles.

Les grues ont été sélectionnées chez SKYLINERS un locateur de grues appartenant à Félix
GIORGETTI.

Figure 3 : Plans d’installation de chantier

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Une fois ces installations bien définies, j’ai poursuivi par la réalisation des plans de
terrassement. Ces plans ont été ajoutés sur le PIC pour nous indiquer l’envergure réelle dont
nous disposerons autour des bâtiments. Il s’agissait aussi de savoir si les talus se chevauchaient
ou s’il fallait mettre un blindage dû au manque d’espace. Pour cette tâche, il faut prendre en
compte les différentes couches de sol tout au long du lotissement.

Mon but était de créer un talus simple à réaliser tout en évitant de mettre des blindages qui nous
coûteraient trop chers. J’ai dû réaliser plusieurs talus à pentes multiples. Chacun de ces talus
particuliers a été représenté grâce à des coupes.

Figure 4 : Plans de terrassement

J’ai terminé cette mission en dessinant les 10 coupes de nos 5 plans d’installation de chantier.

Figure 5 : Exemple d’une coupe de grue

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3. Du plan de coffrage au chantier

L’une des études la plus complète que j’ai menée au service méthodes était la réalisation du
coffrage de la semelle d’un passage à faune au-dessus de l’autoroute A3 reliant la France et le
Luxembourg.

Le passage à faune « Neie Wal » est un

ouvrage qui fait intégralement partie du projet
de l’élargissement de l’autoroute A3 à 2x3
voies. C’est un projet considéré comme
« compensatoire ». Il doit permettre aux
animaux de passer d’un côté à l’autre de
l’autoroute. Cet ouvrage est en forme de
demi-coque d’une longueur de 67 mètres et
d’une largeur de 40 mètres. Figure 6 : Passage à faune « Neil Wal »

Le but de mon étude était de proposer une méthode de coffrage réalisable pour les fondations
de l’ouvrage avec le matériel disponible dans notre dépôt.

Les contraintes pour la réalisation du coffrage étaient multiples :

- Totalité de la hauteur coulée en une seule fois

- Forme trapézoïdale

- Panneau de coffrage supérieur non relié au sol

- Pas assez d’espace pour glisser les barres métalliques dans les entretoises

Figure 7 : Schéma du coffrage (ANNEXE 1)

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 Rapport de stage environnement de travaux

Pour réaliser ce coffrage en une seule fois, nous avons choisi d’utiliser des panneaux Mammut
XT. Ces panneaux permettent des coffrages de grande envergure mais aussi de se maintenir au-
dessus de notre forme trapézoïdale, dans le vide, avec les tiges métalliques situées dans les
entretoises. Pour les tiges métalliques reliant les panneaux du bas du coffrage, nous avons choisi
de les décomposer en 3 éléments reliés grâce à une attache, la tige centrale étant perdue dans le
béton. Une fois le coffrage ci-dessus réalisé, nous coulerons le béton du bas de la semelle
jusqu’à la pente qui sera quant à elle réalisée à la main grâce à un béton très peu fluide. Puis
nous terminerons de couler le reste de la semelle.

Lors de la réalisation de ces plans, il faut prêter attention aux moindres détails car ces derniers
seront réalisés sur le chantier. Il est également important de n’utiliser que, ou majoritairement,
du coffrage disponible au dépôt pour éviter tous problèmes d’approvisionnement. Après la
validation du brouillon (Voir ANNEXE 1), j’ai été chargé de réaliser les plans sur Autocad.

Figure 8 : Coffrage fondation vue en plan

C’est à partir de ces plans (ANNEXE 2) que j’ai pu calculer le nombre exact de pièces requises.
Après la validation des plans proposés par le chantier, il m’a fallu sortir les bons de commande
à envoyer au dépôt pour que le matériel puisse être réservé.

Figure 9 : Listing du coffrage de la semelle du passage à faune (flouté)

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NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

Au cours de mon stage, j’ai eu la chance d’aller observer plusieurs fois l’avancée des travaux
sur ce chantier et même de participer à l’une de leurs réunions avec tous les intervenants. Cela
a été très instructif car cela m’a permis de réaliser l’importance du travail que j’avais réalisé.

Figure 10 : Semelle de fondation

L’avant-dernière étude que j’ai menée sur ce passage à faune a été la réalisation des plans, du
listing et de l’estimation du prix pour le coffrage de la partie haute de l’ouvrage.

Il s’agissait surtout de la conversion d’un coffrage proposé par un de nos fournisseurs en un

autre équivalent avec du matériel provenant de notre dépôt.

Pour ces plans, il m’a fallu détailler chaque type de tours, leur nombre, et la liste des pièces à
utiliser. Il m’a également paru important d’y ajouter leurs cotations ainsi que leurs jeux de
décoffrage pour m’assurer de leurs faisabilités. C’est ainsi que j’en suis arrivé aux plans ci-
dessous.

Figure 11 : Liste des tours d’étaiements Figure 12 : Exemple d’une tour

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 Rapport de stage environnement de travaux

Une fois chaque tour modélisée, j’ai calculé leurs prix dans un tableau regroupant un listing des
pièces utilisées. Comme chacun de ces articles possède son propre prix mensuel, il m’a été
facile de trouver le prix de location de ce coffrage.

Ma dernière mission concernant cet ouvrage était la modélisation d’un plan de changement de
voirie lors de l’installation des portiques métalliques qui serviront à porter les tours de coffrage
que j’avais précédemment dessinées.

Pour permettre leurs installations, nous avons décidé de fermer un premier côté de l’autoroute
de façon à permettre aux ouvriers de monter l’assemblage. Les véhicules circulent alors sur un
seul côté, en réduisant le nombre de voies de 4 à 2. Une fois le premier portique installé, nous
pourrons inverser le procédé en faisant circuler les voitures sous le portique déjà installé.
Lorsque ces deux éléments seront en place, il nous sera possible de rétablir la circulation dans
des conditions plus normales.

Figure 13 : Déviation pour pose portique ouest

La présence d’un chantier sur la voie routière n’est pas sans impact. Il est important de bien
suivre les indications données par le gouvernement de son pays respectif, dans notre cas il s’agit
de la procédure 3-13a et 3-13b rédigée par la commission de circulation de l’état
luxembourgeois.

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 Rapport de stage environnement de travaux

4. Bloc dynamique

Comme précédemment expliqué, le service méthodes de chez Félix GIORGETTI s’occupe de

la gestion de son matériel au dépôt.

Ce matériel étant régulièrement utilisé dans nos plans, nous en réalisons des blocs et parfois, si
nécessaire et utile, il est possible d’en faire des blocs dynamiques.

On m’a confié la mission d’en créer pour les plans de passerelles avec le nouveau matériel
récemment acheté.

La réalisation d’un bloc dynamique, c’est-à-dire d’un bloc pouvant contenir différentes
propriétés qui permettent de le déplacer, de l’étirer, de lui masquer des éléments, etc…, permet
de gagner beaucoup de temps lors de la mise en place de ces blocs dans les plans. Ce bloc
permet également de réduire le risque de commettre des erreurs s’ils sont bien encodés. Ce sont
des blocs qui sont très pratiques et beaucoup utilisés au service méthode.

Pour la réalisation de la vue en plan de chacune des passerelles, j’ai particulièrement veillé à :

- L’emplacement du point de base du bloc qui permet de le déplacer plus facilement pour
l’accrocher à l’emplacement choisi ;

- Lui ajouter un paramètre de rotation pour qu’il s’aligne par rapport au mur ;

- Au déplacement des rallonges de la passerelle de ses sabots tout en respectant les

contraintes techniques ;

Figure 14 : Vue en plan de la passerelle 3

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 Rapport de stage environnement de travaux

Enfin pour les vues en coupes de ces blocs, j’ai dû réaliser un paramètre de visibilité pour
pouvoir représenter chacune des situations possibles dans un seul élément.

Figure 15 : Diverses photos du bloc dynamique vu en coupe

Toute la difficulté de ce travail est de bien mettre en relation les différentes contraintes de façon
à ce que le bloc puisse être modifié selon les règles annoncées dans la fiche technique. Par
exemple, pour pouvoir déplacer le bracon, il fallait que les deux tubes qui le composent soient
toujours parallèles et reliés à leur fixation. J’ai donc dû créer des contraintes multiples pour que
le bloc puisse être correct.

Une fois le bloc finalisé, on m’a demandé de réaliser des extractions de données types qui
permettent d’obtenir directement dans Autocad, le nombre de passerelles ainsi que leur
configuration, c’est-à-dire leur nombre de sabots, leurs longueurs, etc.

Figure 16 : Extraction de données type

L’avantage d’avoir préconfiguré ces extractions est de pouvoir les insérer dans n’importe quel
dessin sur Autocad de façon à avoir toujours leurs quantités et leurs dimensions
automatiquement.

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NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

5. Mémoire technique - Rue du Chemin de fer

La soumission pour l’élargissement de la rue du Chemin de Fer a été réalisée vers le milieu de
mon stage. Cette soumission à côté de la gare de Luxembourg a été remportée par Félix
GIORGETTI.

Pour disposer de l’ensemble des informations nécessaires à la compréhension des particularités

de ce projet et comprendre l’environnement dans lequel il se déroule, il nous a été nécessaire
de visiter la rue existante et le parking qui la longe.

Figure 17 : Rue du Chemin de Fer existant

Après cette visite qui m’a permis de bien visualiser la nature des travaux, j’ai réalisé des métrés
pour nous permettre d’estimer la quantité de pièces préfabriquées à mettre en œuvre ainsi que
les volumes de béton.

Une des contraintes majeures du projet était le manque d’espace qui ne nous permettait pas de
réaliser nos voiles de manière traditionnelle. C’est pour cela que nous avons choisi de travailler
avec des prémurs.

Après avoir vérifié qu’il nous était possible de mettre en place chacun de ces éléments à l’aide
de nos moyens de levage, j’ai débuté la réalisation des plans d’installation de chantier.

J’ai également aidé à la réalisation de tâches annexes telles que les listings du matériel, des
organigrammes, de la rédaction, etc…

22
NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

6. Marques et types

Pour chaque bordereau de soumission, le maître d’ouvrage peut demander, pour chacune des
positions, des renseignements complémentaires tels que les fiches techniques d’un matériel.
Toutes ces informations sont à transmettre/fournir lors de la soumission.

Lors de mon arrivée au service études de prix, on m’a chargé d’en parcourir toutes les positions
pour identifier et répertorier dans des classeurs Excel les demandes de renseignements qui y
figurent.

Figure 18 : Exemple de marques et types

Dans un second temps, il m’a fallu compléter ces renseignements du mieux possible en me
basant sur d’anciennes archives. Toutes les fiches techniques de nos fournitures sont demandées
à nos fournisseurs ou sous-traitants lors de la période de consultation.

Pour faciliter la rédaction de ces futurs fichiers, j’ai créé un tableau regroupant l’ensemble des
marques et types classiques ainsi que les projets dans lesquels ils ont été utilisés.

Figure 19 : Liste des marques et types

23
NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

7. Demandes de prix et comparatif

Après la réalisation de plusieurs consultations, ma principale mission dans le service des études
de prix consistait à réaliser un fichier type permettant d’aider à concevoir ces dernières ainsi
que de les comparer pour mettre en évidence l’offre la plus attractive.

Pour bien comprendre l’utilité de ce fichier, il est nécessaire de rappeler le processus qui me
permettait d’obtenir le prix de nos fournisseurs et sous-traitants à mettre dans notre offre de
prix avant la réalisation de ce fichier.

Après réception d’un bordereau, il est nécessaire d’en parcourir chaque ligne de manière à
identifier les positions pour lesquelles il faudra faire appel à un sous-traitant ou à un fournisseur.

Une fois chacune de ces positions identifiées, il faut parcourir nos anciennes listes de
consultations pour sélectionner les sociétés à ajouter tout en veillant à ce que les contacts ne
soient pas obsolètes.

Dès lors que toutes ces sociétés sont choisies, il est possible d’établir la nouvelle liste de
consultations et d’adresser un mail à l’ensemble des sociétés répertoriées pour leur demander
leur meilleur prix.

Figure 20 : Exemple d’une liste de consultations

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NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

A chaque réception, un comparatif s’impose entre les différentes offres reçues pour nous
garantir d’en choisir la meilleure. La meilleure offre sera ajoutée dans nos prix.

C’est un processus laborieux et répétitif qui peut demander plusieurs modifications en fonction
des offres reçues.

Pour simplifier ce processus, j’ai conçu un fichier Excel qui a permis :

- D’automatiser les processus de création des fichiers

- De simplifier la recherche des sociétés à consulter

- D’écrire automatiquement tous les mails à envoyer

- De regrouper tous les comparatifs dans une même feuille Excel

- De créer automatiquement le comparatif après réception de l’offre

- De simplifier l’ajout des prix du fournisseur dans nos offres

Pour faire ce fichier, j’ai commencé par réaliser une nouvelle base de données regroupant tous
nos contacts jusqu’alors éparpillés dans plusieurs fichiers.

Figure 21 : Tableau des contacts

25
NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

J’ai poursuivi par l’élaboration d’une macro permettant d’insérer chacun de nos bordereaux
dans le fichier Excel et de tout mettre en forme automatiquement.

Après avoir choisi les sous-traitants à consulter dans le tableau de nos contacts ainsi que les
positions auxquelles ils devront répondre, le programme se charge automatiquement d’écrire
les mails ainsi que de concevoir et ajouter les fichiers (pdf) des positions à leur envoyer.

Une fois le retour des personnes consultées, on peut indiquer leurs prix dans le tableau
comparatif créé à l’insertion du bordereau. Ce tableau nous permet d’analyser les retours des
consultations pour sélectionner celles qui sont les plus pertinentes à ajouter dans notre offre.

Tous les comparatifs sont créés automatiquement et regroupés dans une seule feuille Excel où
il est possible de choisir la thématique souhaitée (Fonçage/Bitume/…)

Entreprise 1 Entreprise 2 Entreprise 3 Entreprise 4

Figure 22 : Tableau comparatif

La dernière étape est de rentrer les prix dans le bordereau Excel pour préparer à la remise de
l’offre.

Un dernier avantage de ce tableau est qu’il permet de changer très rapidement de sous-traitant
sans avoir à entrer ses données une nouvelle fois.

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NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

8. Vérification des quantités du bordereau

Lorsqu’un bureau d’études élabore un bordereau de soumission, il a pour obligation d’indiquer

une quantité pour chacune des positions.

Comme ces quantités permettent au client d’obtenir son prix elles sont souvent majorées pour
qu’il n’ait pas à payer plus que les chiffres annoncés.

Lors de l’étude de certains dossiers, j’ai été amené à étudier des parties de l’ouvrage pour
estimer les quantités qui seront réellement mises en œuvre.

Comme je l’ai expliqué dans la partie « service études de prix », connaître les quantités qui
seront réellement employées nous permet d’obtenir un meilleur prix.

Il s’agissait souvent de calculer un volume de terrassement, de béton ou encore de préfabriqué

à mettre en œuvre.

La quantité réellement calculée était régulièrement inférieure de plus de 10% à celle des
positions du bordereau.

Figure 23 : Exemple de tableaux récapitulatifs de métrés

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NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

9. Procédures d’exécution

Pour aider Sébastien KEMP, un chef de projet, on m’a demandé de réaliser pour lui trois
procédures d’exécution plus ou moins complètes :

- Une procédure pour le démontage de luminaires sur des mâts d’éclairage

- Une procédure pour la mise à la terre d’une structure métallique
- Une procédure pour le coffrage du pied droit du passage à faune

En plus d’indiquer la manière d’exécuter la tâche concernée, les procédures d’exécution

permettent d’anticiper les aléas et les difficultés techniques. La rédaction de ces documents m’a
permis de me poser différentes questions sur les contraintes des travaux à réaliser pour en
assurer le bon déroulement.

La/Les tâche(s) ne peut/peuvent débuter qu’après validation de ces documents par le bureau
d’études et le client.

Figure 24 : Procédure de coffrage du pied droit

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NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

IV. Réflexion, recherche et innovation

Lors de mon stage, je me suis aperçu des pertes de temps dues aux missions que l’on peut
aisément automatiser. Certains moments d’une journée de travail sont remplis de tâches
répétitives et obligatoires, qui n’apportent que très peu de valeur à l’entreprise.

Comme je l’ai fait au service des études de prix, il est aujourd’hui possible d’industrialiser
certaines tâches grâce l’informatique, que ce soit par des programmes, des macros, etc…, de
façon à confier un maximum de ces tâches à une machine.

L’automatisation de ces tâches libère un temps précieux pour résoudre des problèmes plus
importants et/ou complexes.

Aujourd’hui, le monde bénéficie de plus en plus d’intelligences mais il reste toujours compliqué
d’automatiser son travail soi-même sans les techniques de base.

Il est important de bien définir les limites de son automatisation pour pouvoir garder une marge
de manœuvre dans le cas de dysfonctionnement.

Le BTP est un secteur particulièrement perméable aux innovations, que ce soit en objet
connecté, en imprimante 3D, en BIM …

Il est possible d’imaginer que dans quelques années, tous les services ne travailleront plus qu’a
l’aide de maquette BIM remise par exemple par le bureau d’études.

Presque toutes les entreprises exigent de leurs employés qu’ils maîtrisent les bases de la
bureautique mais des compétences plus poussées sont souvent nécessaires. L’informatique est
indispensable que ce soit pour trouver un travail ou évoluer professionnellement. Bien connaître
le fonctionnement d’un PC se révèle être un réel atout.

29
NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

V. Analyse critique

Le rôle du service méthodes est large et s’étend sur l’ensemble des projets, de la phase d’étude
jusqu’à la fin des travaux. L’ingénieur méthodes doit bien comprendre et maîtriser le processus
de réalisation des chantiers sachant qu’il sera amené à proposer diverses solutions techniques.
Aussi doit-il disposer d’une large base de connaissances techniques pour identifier et proposer
les solutions les plus adaptées.

Personnellement, et d’un point de vue purement technique, ce stage au service méthodes m’a
permis d’approfondir mes connaissances d’Autocad et de commencer à acquérir un processus
de réflexion critique sur les méthodes de réalisation d’un ouvrage. Ces acquis me seront d’une
grande utilité lors de mes futures missions.

En ce qui concerne le service des études de prix, il estime précisément le coût d’un projet de
construction de son élaboration jusqu’à sa livraison. Il doit se plonger dans son étude afin de
comprendre toutes ses subtilités. Le personnel de ce service doit être en capacité d’avoir une
vision globale du projet à chiffrer. Cela justifie que la plupart d’entre eux aient préalablement
exercé en tant que conducteur de travaux pendant plusieurs années.

Grâce à ce passage au service des études de prix, j’appréhende mieux les principaux aspects
des démarches d’avant-projet et me rends compte de l’importance de ces dernières.

Au-delà de la découverte des métiers d’ingénieur méthodes et d’ingénieur études de prix, ce

stage m’a permis de confirmer qu’il est indispensable de disposer d’une large et solide base de
connaissances en production ainsi que d’une expérience de chantier pour réussir et s’épanouir
dans ces voies professionnelles.

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NOEL Thomas
 Rapport de stage environnement de travaux

CONCLUSIONS

Le stage d’environnement de travaux a été pour moi une belle occasion de mettre à profit
l’expérience acquise lors de mes précédents stages et enseignements. Cette expérience m’a
obligé à prendre du recul par rapport à mon expérience de conduite de travaux.

Le fait de m’être vu attribuer des missions différentes et variées m’a permis d’étoffer mes
connaissances. Je me suis impliqué au mieux pour être le plus productif possible. Cela m’a
permis de comprendre pleinement mes missions et leurs objectifs. J’ai pu également mieux
découvrir le fonctionnement des chantiers exclusifs au Grand-Duché du Luxembourg.

J’ai pu constater que malgré la taille importante de l’entreprise GIORGETTI, elle garde tous
les attraits d’une entreprise familiale. La pluralité des âges n’est en aucun cas un obstacle, mais
une force permettant le partage de connaissances et d’expériences enrichissantes à tous points
de vue. La performance est meilleure dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante.

Pour conclure, ce stage chez Félix GIORGETTI m’a permis de découvrir mon fort intérêt et
mes aptitudes pour les tâches fonctionnelles tout en me démontrant l’importance des
connaissances acquises l’an passé sur le chantier. Cette complémentarité est une force.

Je commence à entrevoir un futur plan de carrière en agence où mes facilités de programmation

et de synthèse seront les mieux mises à profit. Les tâches d’industrialisation que j’ai menées
sur Excel démontrent mon aisance et représente un réel gain de temps pour une entreprise.

À présent, je sais qu’une carrière en agence me conviendrait parfaitement.

Aussi je dois commencer par enrichir mes connaissances et compléter ma formation de terrain
pour gagner en compétences et en sérénité.

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NOEL Thomas
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ANNEXES

1. Schéma du coffrage de la semelle

32
NOEL Thomas
 \

1 U-1

8C

V1
0

0
m
--i
,_ .....
 Rapport de stage environnement de travaux

ANNEXES

2. Plans de coffrage de la semelle

33
NOEL Thomas
 Côté talus
B

B
D

A
12
333,7
154,3 12
11,5

Rails d'alignement 98,1 132,6 109,8 219,1 73,3 151,7 98,3 151,7 98,3 151,8 89,2 95,2
219 81 81 219 81 219 131
Stabilisation 69,4 190,2 173 300 300 300 292,5 250 250 157,8 151,7 65,5
Panneaux 300 300 300 300,1 299,9 250 250 250 250

Garde-corps
400 300 400 300 300 300 400 400
75 100 50 25
D

A
C

C
Côté autoroute

Passage à faune Ind B du 18/07/2022

P1
Coffrage fondation vue en plan Echelle = 1/75
 120 3337,5 120 1542,5 120 140

1097,1
412,4

MEVA_29-106-75
1000

1000
M
M
1074,3

1000
XT

74,3
1000

1000
XT XT
MEVA_29-109-20

1250 4000 1250

5000 160*
Passage à faune Ind A du 20/06/2022
P2
Coupe A-A fondation coffage Echelle = 1/20
 D

A
75 100 50 25
Garde-corps 399,5 400,2
400 300 300 300 300 400

40,5 161,4 167,4 161,4 138,6 161,4 138,6 161,4 138,6 161,4 134,9 151,7 128 122 128 122 128 122 32,8
100
100

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90
MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90

MEVA_29-400-90
7,4
100

MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20

Rails d'alignement 98,1 132,6 109,8 73,3 151,7 98,3 151,7 98,3 151,7 131,1 89,2 95,2
219 81 219 81 219 81 219
Stabilisation 69,3 190,2 173 300 300 300 292,5 250 250 157,8 151,7 65,6
Panneaux 300 300 300 300 300 250 250 250 250

Elément grutable Elément grutable Elément grutable Elément grutable

D

Passage à faune Ind B du 18/07/2022

P3
Elevation B-B coffrage fondation Echelle = 1/75
 100
107,4
100
250 250 250 250 300 300 300 300 300

Passage à faune Ind B du 18/07/2022

P4
Elevation C-C coffrage fondation Echelle = 1/75
 12 154,5 12 14

109,5
MEVA_29-106-75

100
200

100
7,5
100

100
MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20 MEVA_29-109-20

12 250 250 160*

Passage à faune Ind A du 20/06/2022

P5
Coupe D-D fondation coffage Echelle = 1/20