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MINISTERE DE L’ENSEIGMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE

L’INOVATION
Les Ecoles Internationales de la Jeunesse Adama TOURE

Ecole Supérieure Polytechnique Privée X-GONE BTP


de la Jeunesse

N° MP/BTP/2017/2018
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
Pour l’obtention du Master Professionnel

En : Génie Civil

Option : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Période de stage : 01 octobre 2018 - 31 janvier 2019

Session d’avril 2019

THEME
ETUDE STRUCTURALE D’UN IMMEUBLE R+4 A USAGE D’APPARTEMENT
SISE A LOME
Soutenu publiquement le 26 Avril 2019
Par M. ALFA Wiyao Vivien
Jury:
Enseignant chercheur, Université
Président: Dr. BASSONO Francis
Ouaga I Joseph KI-ZERBO

Directeur de mémoire M. TAPSOBA Rodrigue Désiré Ingénieur en Génie Civil

Maitre de stage M. NICO Roméo Ingénieur en Génie Civil

Examinateur M. TIENDREBEOGO Landry Ingénieur en Génie Civil


Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

DEDICACE

Je dédie ce document à mes parents en


reconnaissance de leur soutien et des nombreux
sacrifices sans lesquels je ne serais celui que je
suis aujourd’hui.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

REMERCIEMENTS

Qu’il nous soit permis ici de témoigner notre profonde reconnaissance à certaines personnes
physiques et morales, spéciales pour leurs apports multiformes à notre éveil intellectuel :

 l’Ecole Supérieure Polytechnique de la Jeunesse à travers le Directeur Général Monsieur Ladji


Ismaël TOURE, le corps des enseignants et le staff administratif ;
 le cabinet Groupe d’Etudes d’Architectes et Partenaires (GEAP) à travers le Directeur Général
M. Vaast Koku Mawulé EDAH architecte et urbaniste, architecte d’intérieur et tout le
personnel ;
 l’entreprise X-GONE chargée de l’exécution des travaux à travers la Directrice Générale Mme
TETE-BENISSAN Dédé et tout le personnel ;
 le Directeur de Travaux M. NICO Roméo Ingénieur en Génie Civil pour avoir accepté d’être
mon maître de stage ;
 le contrôleur de chantier M. KASSEDJA Yaya, technicien en Génie Civil pour son apport à
l’élaboration du document ;
 notre Directeur de mémoire M. Rodrigue Désiré TAPSOBA, Ingénieur de conception en Génie
Civil, pour m’avoir aidé à finaliser ce document ;
 toute notre famille et les proches pour tous leurs soutiens durant le stage ;
 les membres du jury pour leur apport à l’amélioration du présent rapport ;
 les camarades de promotion et toute personne ayant participé de près ou de loin à l’élaboration
du document.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

AVANT PROPOS

Dans le cadre d’une stratégie de formation se basant sur deux axes, l’une théorique et l’autre
pratique, l’Ecole Supérieur Polytechnique de la Jeunesse « ESUP-J » donne l’opportunité
aux étudiants de Master II de découvrir et d’explorer le milieu professionnel à travers un stage
dans lequel l’étudiant est amené à réaliser un projet d’expertise au sein d’un bureau d’étude, ou
bien de piloter l’exécution des travaux au niveau d’un chantier. Ce stage permet à l’élève
ingénieur d’approfondir ses connaissances et ses acquis et lui permet également de mieux
s’adapter à des conditions qui diffèrent de celles de sa vie d’étudiant et qui nécessitent autant
d’implication et de communication.

C’est dans ce cadre que s’inscrit notre stage, qui s’est déroulé au sein de l’entreprise X-GONE
BTP et qui s’est étalé sur une durée de quatre (4) mois. Notre mission était de dimensionner un
bâtiment R+4 à usage d’habitation.

A travers ce présent mémoire intitulé « étude structurale d’un immeuble R+4 à usage
d’appartement sise à Lomé », nous allons présenter les différentes étapes à suivre pour
dimensionner un bâtiment, faire un point sur la sécurité incendie pour limiter le risque
d’incendie et enfin intégrer à notre projet la démarche haute qualité environnementale qui est
un élément indispensable dans le but d’améliorer le confort des usagers et de réduire les impacts
sur l’environnement des bâtiments.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ................................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. II
AVANT PROPOS .................................................................................................................... III
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... IV
RESUME ............................................................................................................................... VIII
ABSTRACT .............................................................................................................................. X
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................XII
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... XIV
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS ................................................................. XVI
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : GENERALITES ............................................................................................... 3
I. Présentation de la structure d’accueil.................................................................................. 3
I.1. Historique de l’entreprise ................................................................................................ 3
I.2. Quelques chantiers d’envergure ...................................................................................... 5
II. Présentation du projet ...................................................................................................... 5
II.1. Présentation géographique du projet ............................................................................... 5
II.2. Présentation architecturale .............................................................................................. 6
II.3. Description technique ...................................................................................................... 8
III. Hypothèses de calcul et caractéristiques des matériaux .................................................. 8
III.1. Hypothèses de calcul ................................................................................................... 8
III.2. Caractéristiques des matériaux .................................................................................... 8
III.2.1. Le béton ................................................................................................................... 9
III.2.1.1. Choix du type de ciment en fonction de l’agressivité de l’environnement suivant le
projet de révision de la norme européenne EN 206 (p 18-325) ................................................. 9
III.2.1.2. Formulation du béton ............................................................................................... 9
III.2.1.3. Résistance mécanique du béton ............................................................................. 12
III.2.1.4. Définition des états limites..................................................................................... 13
III.2.1.5. Déformation et contrainte de calcul ....................................................................... 14
III.2.1.6. Module de déformation longitudinale du béton ..................................................... 15
III.2.1.7. Coefficient de poisson ............................................................................................ 16
III.2.2. L’acier .................................................................................................................... 16
III.2.2.1. Diagramme déformations-contraintes à l'ELU ...................................................... 17
III.2.2.2. Diagramme de calcul des aciers à l'E.L.S. (Etat limite d'ouverture des fissures) .. 18
CHAPITRE 2 : CONCEPTION DE LA STRUCTURE ET PREDIMENSIONNEMENT DES
ELEMENTS EN BA ................................................................................................................ 21
I. Les logiciels utilisés .......................................................................................................... 21

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

I.1. Présentation du logiciel ArchiCAD 2020 ...................................................................... 21


I.2. Présentation du logiciel AutoCAD 2017 ....................................................................... 22
I.3. Présentation du logiciel RSA 2014 ............................................................................... 23
II. Les étapes de conception d’un ouvrage ......................................................................... 24
III. Contraintes architecturales ............................................................................................ 25
IV. Prédimensionnement des éléments de la structure ........................................................ 25
IV.1. Le plancher ................................................................................................................ 25
IV.1.1. La dalle pleine ........................................................................................................ 25
IV.1.2. Le plancher en hourdis ........................................................................................... 28
IV.1.2.1. Les nervures ........................................................................................................... 29
IV.2. Les poutres ................................................................................................................. 30
IV.2.1. Les poutres principales .......................................................................................... 30
IV.2.2. Les poutres secondaires (Chainage) : .................................................................... 32
IV.2.3. La longrine ............................................................................................................. 32
IV.3. Les poteaux : .............................................................................................................. 32
IV.3.1. Calcul des surfaces d’actions : ............................................................................... 33
IV.3.2. Détermination de la section des poteaux................................................................ 33
IV.4. Le balcon ................................................................................................................... 35
IV.5. Etude de l’escalier : ................................................................................................... 35
IV.5.1. Terminologie : ........................................................................................................ 35
IV.5.2. Dimension des escaliers ......................................................................................... 35
IV.6. Etude de l’ascenseur .................................................................................................. 37
IV.6.1. Définition des types d’ascenseur en fonction des services à assurer ..................... 38
IV.6.2. Spécifications du chantier ...................................................................................... 38
IV.6.3. Choix du type d’ascenseur ..................................................................................... 39
IV.6.4. Choix du moteur et des câbles de traction ............................................................. 42
IV.6.4.1. Choix du moteur .................................................................................................... 42
IV.6.4.2. Choix des câbles de traction .................................................................................. 44
IV.6.4.3. Les guides de la cabine .......................................................................................... 49
IV.6.5. Etude du voile situé au RDC .................................................................................. 49
CHAPITRE 3 : DESCENTE DE CHARGES ET DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
DE LA STRUCTURE .............................................................................................................. 50
I. Evaluation des charges et surcharges : .............................................................................. 50
I.1 Charges permanentes 𝑮 ................................................................................................. 50
I.1.1 Maçonnerie : .............................................................................................................. 50
I.1.2. Plancher ..................................................................................................................... 51
I.1.3. Le balcon et l’escalier ................................................................................................ 52

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I.1.4. L’ascenseur ................................................................................................................ 54


I.2. Charges d’exploitations 𝑸 ............................................................................................. 54
II. La descente des charges : .............................................................................................. 55
III. Dimensionnement des éléments en béton armé ............................................................ 55
III.1. Etude du plancher ...................................................................................................... 56
III.1.1. La dalle pleine ........................................................................................................ 56
III.1.1.1. Méthode de calcul .................................................................................................. 56
III.1.1.2. Démarches à suivre pour le calcul des armatures .................................................. 56
III.1.2. La dalle en hourdi .................................................................................................. 58
III.1.2.1. La nervure .............................................................................................................. 58
III.1.2.2. La dalle de compression : ...................................................................................... 61
III.2. Etude des poutres ....................................................................................................... 61
III.2.1. Contraintes de calcul (A l’ELS) ............................................................................. 61
III.2.2. Les différentes étapes à faire pour déterminer la section des armatures des éléments
sollicités en flexion simple ....................................................................................................... 62
III.2.3. La poutre principale ............................................................................................... 64
III.2.4. Le chainage ............................................................................................................ 65
III.2.5. La longrine ............................................................................................................. 65
III.3. Etude des poteaux en élévation ................................................................................. 66
III.4. Etude du balcon ......................................................................................................... 67
III.5. Etude de l’escalier ..................................................................................................... 69
III.6. Etude de la dalle machine .......................................................................................... 72
III.7. Etude des voiles ......................................................................................................... 87
III.8. Etude des semelles de fondation ................................................................................ 88
III.8.1. Stabilité des fondations .......................................................................................... 88
III.8.2. Prédimensionnement de la semelle 17 sous le poteau P20 .................................... 88
CHAPITRE 4 : LA SECURITE INCENDIE DANS LES BATIMENTS D’HABITATION –
DEMARCHE HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENTALE (HQE) ................................... 90
Définition ................................................................................................................................. 90
I. Généralités sur le règlement de sécurité contre l’incendie et la panique dans les ERP et les
bâtiments d’habitation .............................................................................................................. 91
I.1. Normes et règlements .................................................................................................... 91
I.2. Objectifs de prévention contre les risques d’incendies et de panique en habitation ..... 91
I.3. Définition clé d’un bâtiment d’habitation ..................................................................... 91
II. Prescriptions générales .................................................................................................. 92
II.1. Au signalement des cheminements d’évacuation .......................................................... 92
II.2. La conformité des installations électriques ................................................................... 93
II.3. La qualité des matériaux utilisés lors des travaux et à leur réaction au feu .................. 93

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

II.4. Installation d’un système d’alarme, d’alerte et de premiers secours ............................. 93


II.5. Les équipements de détection d’un incendie................................................................. 94
III. Estimation du cout des équipements ............................................................................. 97
IV. Démarche haute qualité environnementale ................................................................... 98
IV.1. Traitement des cibles : ............................................................................................... 99
IV.1.1. Les cibles très performantes................................................................................... 99
IV.1.1.1. Cible N°4 : La gestion de l’énergie ........................................................................ 99
IV.1.1.2. Cible N°5 : La gestion de l’eau ............................................................................ 100
IV.1.1.3. Cible N°8 : Le confort hygrothermique ............................................................... 100
IV.1.2. Les cibles performantes ....................................................................................... 101
IV.1.2.1. Cible N°1 : La relation harmonieuse avec l’environnement immédiat................ 101
IV.1.2.2. Cible N°3 : Chantier à faibles nuisances .............................................................. 101
IV.1.2.3. Cible N°6 : La gestion des déchets d’activité ...................................................... 103
IV.1.2.4. Cible N°9 : Le confort acoustique ....................................................................... 103
ACQUIS, REMARQUES, ET SUGGESTIONS ................................................................... 105
ACQUIS : ............................................................................................................................... 105
Sur le plan technique : ............................................................................................................ 105
Sur le plan professionnel : ...................................................................................................... 105
Sur le plan social : .................................................................................................................. 105
REMARQUES : ..................................................................................................................... 105
SUGGESTIONS : .................................................................................................................. 106
CONCLUSION GENERALE : .............................................................................................. 107
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 108
ANNEXES ............................................................................................................................. 109

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RESUME

Le domaine de Génie Civil présente une grande importance dans l'économie nationale. L'étude
des projets en béton armé qui est l'un des matériaux les plus utilisés dans ce domaine vise à
assurer une protection des vies humaines et des constructions, une conception et un
dimensionnement appropriés, sans négliger le côté économique.
Le domaine de Génie Civil comprend tous les stades de conception et de réalisation d’ouvrages,
tels que les bâtiments d’habitation, d'administration, les usines, etc.
Le présent rapport de fin de cycle se situe dans le cadre de « l’étude structurale d’un bâtiment
R+4 à usage d’appartement sise à Lomé » pour le compte de M. LAWSON. La structure est
implantée dans la ville de Lomé, plus précisément au quartier Bè-Klikamé. Elle repose sur un
sol sableux dont la contrainte admissible est de 0,35 𝑀𝑃𝑎 .
Le calcul de l’ouvrage est fait avec le logiciel Robot Structural Analysis (RSA) suivant le
règlement BAEL 91 révisé 99 qui est un recueil des règles techniques de conception et de calcul
des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (ELU/ELS).
Les principaux résultats obtenus sont les suivant :
 le plancher en béton armé situé au RDC a une épaisseur de 16 cm. Il porte sur deux sens.
Le diamètre d’armature utilisé est de 10 mm (HA10) ;
 la dalle nervurée a une épaisseur de 17 cm (12+5). Les armatures des nervures sont des
HA 12 avec des cadres HA6 et celles de la dalle de compression sont des HA6 ;
 les poutres principales : dimensions de 35 × 60 𝑐𝑚 au RDC et 20 × 40 𝑐𝑚 au R+1. Les
aciers longitudinaux sont des HA10, HA 12, HA14 et HA16 ; les aciers transversaux sont
des HA6 ;
 le chainage a une dimension de 20 × 20 𝑐𝑚. Les armatures longitudinales sont des HA12
avec des cadres HA6 ;
 la longrine aura pour dimension 25 × 50 𝑐𝑚. Les armatures longitudinales sont des
HA12 et HA 14 avec des cadres HA6 ;
 les poteaux situés au RDC ont des dimensions 35 × 35 𝑐𝑚. Les armatures longitudinales
sont des HA 12 et HA 14 avec des cadres HA6 ;
 le balcon sera en dalle pleine avec une épaisseur de 16 cm. Il porte sur deux sens. Le
diamètre d’armature utilisé est de 10 mm (HA10) ;
 l’escalier étudié est un escalier droit à double volée superposé plus un palier de repos. Les
diamètres des armatures longitudinales, de répartition et sur appuis sont respectivement :
HA12, HA10 et HA 8 ;

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

 la dalle située au-dessus de la gaine d’ascenseur a une épaisseur de 20 cm et va supporter


les machines d’ascenseur. Elle porte dans les deux sens. Le diamètre d’armature est de
12 mm (HA12) ;
 le voile étudié a une épaisseur de 20 cm. Les armatures utilisées sont des HA6, HA8 et
HA10 ;
 la semelle étudiée à une dimension de 280 × 280 × 80. Nous avons trouvé des aciers
HA14.
En matière de sécurité incendie, les bâtiments d'habitation sont classés en quatre familles en
fonction de la hauteur des bâtiments et donc de la possibilité d'évacuation des personnes et
implicitement de l'effectif. Notre bâtiment se trouve dans la 3ème famille catégorie A. Un
système de sécurité incendie sera installé afin de limiter les risques d’incendie.
Dans le secteur de la construction, le développement durable ainsi que la haute qualité
environnementale (HQE) sont des sujets majeurs qui impactent la responsabilité de tous les
acteurs. Le présent projet concerne l’intégration de la démarche HQE dans la conception d’un
bâtiment d’habitation. Nous avons donc développé sept (07) cibles dont trois (03) au niveau
très performant et quatre (04) au niveau performant.
Finalement on peut conclure que le domaine de Génie Civil reste toujours un milieu pour la
recherche scientifique car il est lié à deux critères fondamentaux : la sécurité des biens et
l'économie nationale.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

ABSTRACT

The field of Civil Engineering is of great importance in the national economy. The study of
reinforced concrete projects, which is one of the most used materials in this field, aims at
ensuring a protection of human lives and constructions, an appropriate design and
dimensioning, without neglecting the economic side. The field of Civil Engineering includes
all stages of design and construction of works, such as residential buildings, administration,
factories, etc. .......

This end-of-cycle report is part of the "structural study of a R + 4 apartment building in Lome"
on behalf of Mr. LAWSON. The structure is located in the city of Lomé, specifically Bè-
Klikamé district. It rests on a sandy soil whose permissible stress is 0.35 MPa. The calculation
of the work is done with the Robot software according to the regulation BAEL 91 revised 99
which is a collection of the technical rules of design and calculation of works and constructions
in reinforced concrete according to the method of the limit states (ELU / ELS). The main results
obtained are as follows:

 the solid slab located on the ground floor has a thickness of 16 cm. It is about two senses.
The armature diameter used is 10 mm (HA10);
 the ribbed slab has a thickness of 17 cm (12 + 5). The reinforcements of the ribs are HA
12 with HA6 frames and those of the compression slab are HA6;
 the main beams: dimensions of 35 × 60 cm on the ground floor and 20 × 40 cm on the
ground floor. Longitudinal steels are HA10, HA12, HA14 and HA16; the transverse
steels are HA6;
 the chaining has a size of 20 × 20 cm. Longitudinal reinforcement is HA12 with HA6
frames;
 the stiletto will have size 25 × 50 cm. The longitudinal reinforcements are HA12 and
HA 14 with HA6 frames;
 the posts on the ground floor have dimensions 35 × 35 cm. The longitudinal
reinforcements are HA 12 and HA 14 with HA6 frames;
 the balcony will be solid slab with a thickness of 16 cm. It is about two senses. The
armature diameter used is 10 mm (HA10);

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 the staircase studied is a straight staircase with double overlapping flight and a landing
stage. The diameters of the longitudinal reinforcement, distribution and supports are
respectively: HA12, HA10 and HA 8;
 the slab above the elevator shaft has a thickness of 20 cm and will support the elevator
machines. It carries in both directions. The armature diameter is 12 mm (HA12);
 the studied veil has a thickness of 20 cm. The reinforcements used are HA6, HA8 and
HA10;
 the studied sole has a dimension of 280 × 280 × 80. We found HA14 steels.

In terms of fire safety, residential buildings are classified into four families according to the
height of the buildings and therefore the possibility of evacuation of persons and implicitly of
the workforce. Our building is in the 3rd category A family. A fire safety system will be
installed to limit the risk of fire. In the construction sector, sustainable development and high
environmental quality (HQE) are major topics that impact the responsibility of all stakeholders.
This project concerns the integration of the HQE approach into the design of a residential
building. We have therefore developed seven (07) targets including three (03) at the very high
level and four (04) at the high level. Finally, we can conclude that the field of Civil Engineering
is still a medium for scientific research because it is linked to two fundamental criteria: the
security of goods and the national economy.

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Organigramme de l’entreprise X-GONE ................................................................... 4


Figure 2 : Villa R+3 à usage d'habitation ................................................................................... 5
Figure 3 : Direction Commerciale de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) ....... 5
Figure 4 : Plan cadastral du terrain ............................................................................................. 6
Figure 5 : dosage en eau du ciment en fonction du diamètre des granulats. .......................... 11
Figure 6 : Diagramme parabole rectangle ................................................................................ 14
Figure 7 : Diagramme rectangulaire simplifié ......................................................................... 15
Figure 8 : Diagramme déformations-contraintes à l'ELU ........................................................ 17
Figure 9 : Espace de travail du logiciel ArchiCAD 2020 ........................................................ 22
Figure 10 : Espace de travail du logiciel Autodesk AutoCAD 2017 ....................................... 23
Figure 11 : Espace de travail du logiciel RSA ......................................................................... 24
Figure 12 : Les différents éléments d'une dalle pleine ............................................................. 26
Figure 13 : Les dimensions du panneau au RDC choisi pour exemple.................................... 27
Figure 14 : Le plancher en hourdis ........................................................................................... 28
Figure 15 : Les dimensions d'un panneau au R+1 .................................................................... 29
Figure 16 : La coupe transversale d'une nervure ...................................................................... 30
Figure 17 : La coupe transversale d'une poutre rectangulaire .................................................. 30
Figure 18: La surface d'action d'un poteau ............................................................................... 33
Figure 19 : L'escalier ................................................................................................................ 35
Figure 20 : Vue en plan de l'escalier ........................................................................................ 36
Figure 21 : Ascenseur à câble .................................................................................................. 38
Figure 22 : Ascenseur hydraulique ........................................................................................... 38
Figure 23: Lexique d'un ascenseur électrique(source : atlas.ascenseurs.pagesperso-
orange.fr/lexique_ascenseur.html) ........................................................................................... 40
Figure 24 : Examen de type UE conformément à la directive 2014/33/EU, basée sur la norme
EN 81-20 .................................................................................................................................. 42
Figure 25 : Machine de traction (www.torindrive-europe.fr) .................................................. 43
Figure 26: Abaque du coefficient de sécurité ........................................................................... 47
Figure 27 : Epaisseur du mur de 15 cm .................................................................................... 51
Figure 28 : L'application des charges sur les éléments porteurs (capture d’écran sur RSA) ... 55
Figure 29 : Schéma statique d'une nervure............................................................................... 58

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Figure 30 : Schéma montrant les différentes étapes de calcul des armatures d'une poutre
rectangulaire soumise en flexion simple à l'ELU (source : résumé de théorie et guide de travaux
pratiques) .................................................................................................................................. 63
Figure 31 : Schéma montrant les différentes étapes de calcul des armatures d'une poutre
rectangulaire soumise en flexion simple à l'ELS (source : résumé de théorie et guide de travaux
pratiques) .................................................................................................................................. 64
Figure 32 : Schéma montrant les différentes étapes de calcul des armatures d'un poteau en
compression simple (source : résumé de théorie et guide de travaux pratiques) ..................... 66
Figure 33 : Vue en plan de la dalle machine ............................................................................ 73
Figure 34 : Schéma de la surface d'impact ............................................................................... 74
Figure 35 : Schéma de la dalle pleine d'ascenseur ................................................................... 76
Figure 36 : Chargement de panneau ......................................................................................... 76
Figure 37 : Instabilité latérale des murs ................................................................................... 87
Figure 38 : Le comportement du voile est similaire à celui d'une console .............................. 87
Figure 39 : Exemple de système de détection incendie ........................................................... 95
Figure 40 : L'extincteur ............................................................................................................ 96
Figure 41 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l’ELU (poutre
principale)............................................................................................................................... 114
Figure 42 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l’ELS (poutre
principale)............................................................................................................................... 115
Figure 43 : Diagrammes des flèches (poutre principale) ....................................................... 116
Figure 44 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l'ELU (longrine) . 119
Figure 45 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l'ELS (longrine) .. 120
Figure 46 : Diagrammes des sections d'acier en flexion et en cisaillement (longrine) .......... 121
Figure 47 : Diagrammes des flèches (longrine) ..................................................................... 122
Figure 48 : Géométrie de la semelle ....................................................................................... 134
Figure 49 : Figure montrant le poteau au-dessus de la semelle étudiée ................................. 134

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Présentations architecturales des différents locaux du bâtiment ............................. 7


Tableau 2 : Description technique du bâtiment .......................................................................... 8
Tableau 3 : Pourcentage des granulats passés au tamis.............................................................. 9
Tableau 4 : Estimation du volume d'air occlus en litre ............................................................ 10
Tableau 5 : Formulation du béton ............................................................................................ 12
Tableau 6 : Les caractéristiques mécaniques des aciers ........................................................... 17
Tableau 7 : Diamètres et Sections d'acier................................................................................. 17
Tableau 8 : Principe de justification de la contrainte de traction des aciers à l'ELS ............. 19
Tableau 9 : Le récapitulatif des dimensions des éléments du plancher à corps creux ............. 30
Tableau 10 : Récapitulatifs des dimensions des poutres principales, secondaires et longrines 32
Tableau 11 : Ascenseur à traction sans local des machines ..................................................... 41
Tableau 12 : Les caractéristiques du moteur ............................................................................ 44
Tableau 13 : Nequiv(t) en fonction de la forme de gorges des poulies ................................... 46
Tableau 14 : Cable galvanisé 6*36 .......................................................................................... 48
Tableau 15 : Evaluation des charges du mur de 15 cm ............................................................ 51
Tableau 16 : Mur sur le balcon ................................................................................................. 51
Tableau 17 : Evaluation des charges du plancher de la terrasse inaccessible ....................... 52
Tableau 18 : Evaluation des charges des planchers courants ................................................... 52
Tableau 19 : Evaluation des charges permanentes de la dalle pleine ....................................... 52
Tableau 20 : Evaluation des charges du balcon ....................................................................... 53
Tableau 21 : Evaluation des charges de l'escalier................................................................... 53
Tableau 22 : Evaluation des charges d’exploitation ................................................................. 54
Tableau 23 : Les calculs du ferraillage du balcon .................................................................... 67
Tableau 24 : Quantitatif des armatures de l'escalier ................................................................. 72
Tableau 25 : Tableau récapitulatif des résultats ....................................................................... 78
Tableau 26 : Tableau récapitulatif des sollicitations maximales.............................................. 80
Tableau 27 : Tableau récapitulatif du ferraillage de la dalle machine ..................................... 86
Tableau 28 : Les agents extincteurs en fonction de leur classe ................................................ 96
Tableau 29 : Cout des équipements de sécurité incendie ......................................................... 97
Tableau 30 : Les 14 cibles de le démarche HQE .................................................................... 98
Tableau 31 : Section d'acier réelle et théorique de la dalle .................................................... 110
Tableau 32 : Tableau indiquant la position et la géométrie des poteaux ............................... 111

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Tableau 33 : Tableau indiquant le chargement et le périmètre critique ................................. 111


Tableau 34 : Disposition des armatures du panneau .............................................................. 111
Tableau 35 : Quantitatif des armatures du panneau ............................................................... 112
Tableau 36 : Calcul des moments et efforts en travée à l’ELU (poutre principale) ............... 113
Tableau 37 : Calcul des moments et effort en travée à l'ELS(poutre principale)................... 114
Tableau 38 : Section théorique des aciers (poutre principale) ............................................... 116
Tableau 39 : Calcul des flèches (poutre principale) ............................................................... 116
Tableau 40 : Quantitatif des aciers pour la poutre au R+1 ..................................................... 117
Tableau 41 : Calcul des sollicitations à l'ELU (Longrine) ..................................................... 118
Tableau 42 : Calcul des sollicitations l'ELS (longrine) .......................................................... 119
Tableau 43 : Calcul des sections théoriques d'acier (longrine) .............................................. 121
Tableau 44 : Calcul des flèches (longrine) ............................................................................. 122
Tableau 45 : Quantitatif des armatures de la longrine............................................................ 123
Tableau 46 : Analyse de l'élancement .................................................................................... 125
Tableau 47 : Calcul des armatures du poteau ......................................................................... 127
Tableau 48 : Calcul du ferraillage du balcon ......................................................................... 128
Tableau 49 : Calcul de la section des acier inférieurs et supérieurs du balcon ...................... 129
Tableau 50 : Quantitatif des armatures du balcon .................................................................. 129
Tableau 51 : Tableau des chargements du voile..................................................................... 130
Tableau 52 : Tableau des armatures verticales du voile ......................................................... 132
Tableau 53 : Armatures horizontales du voile ....................................................................... 132
Tableau 54 : Tableau de ferraillage des épingles du voile ..................................................... 132
Tableau 55 : Armatures de bord du voile .............................................................................. 133
Tableau 56 : Quantitatif des armatures du voile .................................................................... 133
Tableau 57 : Charges sur la semelle ....................................................................................... 135
Tableau 58 : Quantitatif des acier de la semelle 17................................................................ 140

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS

FeE215 Acier dont la limite d’élasticité est de 215 MPa


FeE235 Acier dont la limite d’élasticité est de 235 MPa
FeE400 Acier dont la limite d’élasticité est de 400MPa
FeE500 Acier dont la limite d’élasticité est de 500 MPa
AFFF Agent Formant un Film Flottant
Ar Armature réel
Atheor Armature théorique
BAEL Béton Armé aux Etats Limites
C.C.T.G Cahier des Clauses Techniques Générales
CPJ 35 Ciment Portland Composé
CAO Conception Assistée par Ordinateur
DAO Dessin Assisté par Ordinateur
DTR-BC Document Technique Réglementaire portant sur les charges permanentes
et les charges d’exploitation.
DTU Document Technique Unifié
DWG DraWinG
DXF Drawing Exchange Format
ESUP-J Ecole Supérieure Polytechnique de la Jeunesse
ELU Etats Limites Ultimes
ELS Etats Limites de Service
FPP Fissuration Peu Préjudiciable
FP Fissuration Préjudiciable
FTP Fissuration Très Préjudiciable
GEAP Groupe d’Etudes d’Architectes et Partenaires
HA Haute Adhérence
IFC Industry Foundation Classes
RPA99 Règle Parasismique Algérienne 1999
RDC Rez-De-Chaussée
R+1 Rez-De-Chaussée avec un niveau
R+2 Rez-De-Chaussée avec deux niveaux
R+3 Rez-De-Chaussée avec trois niveaux
R+4 Rez-De-Chaussée avec quatre niveaux

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

∝ Angle en général, coefficient alpha


𝜂 Coefficient de fissuration relative à une armature.
𝜇 Coefficient de frottement.
𝜈 Coefficient de poisson
Ψ𝑠 Coefficient de scellement relatif à une armature.
𝛾𝑏 Coefficient de sécurité du béton.
𝛾𝑠 Coefficient de sécurité de l’acier.
𝜃 Coefficient en fonction de la durée d’application des charges
𝜏𝑠 Contrainte d’adhérence (MPa)
𝜎𝑏𝑐 Contrainte de compression du béton (MPa)
𝜎𝑠 Contrainte de traction dans l’acier (MPa)
𝜏𝑈 Contrainte tangentielle admissible (MPa)
𝜀𝑏𝑐 Déformation du béton en compression (‰)
𝜀𝑠 Déformation relative de l’acier (‰)
Dg Diamètre du gravier (mm)
Ds Diamètre du sable (mm)
N Effort normal (kN)
𝜆 Élancement (m)
𝑓𝑒 Limite d’élasticité de l’acier (MPa)
E Module d’élasticité longitudinal, séisme. (MPa)
𝐸𝑏 Module de déformation longitudinal béton. (MPa)
𝐸𝑖 Module de déformation instantanée (𝐸𝑖𝑗 : Pour l’âge de j jours). (MPa)
𝐸𝑠 Module d’élasticité de l’acier. (MPa)
𝐸𝑣 Module de déformation diffère (𝐸𝑣𝑗 : Pour chargement applique à l’âge de
j jours). (MPa)
M Moment en général (kN.m)
M>0 si la fibre inférieur d’une poutre horizontale est tendue
M<0 dans le cas contraire
𝑀𝑈 Moment a l’état limite ultime. (kN.m)
𝑀𝑆𝑒𝑟 Moment de calcul à l’état limite de service. (kN.m)
Md Moment droit (kN.m)
𝑀𝐺 Moment fléchissant développé par les charges permanentes(kN.m)
𝑀𝑄 Moment fléchissant développé par les charges variables (kN.m)

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Mg Moment gauche (kN.m)


I Moment d’inertie (𝑚4 )
𝑓𝑐𝑗 Résistance caractéristique à la compression du béton âgé de j jours(MPa)
𝑓𝑡𝑗 Résistance caractéristique à la traction du béton âgé de j jours(MPa)
𝑓𝑐28 𝑒𝑡 𝑓𝑡28 Résistance à la compression et à la traction à 28jours(MPa)
RL Rond Lisse
A, 𝐴𝑠 Section d’une section d’acier (𝑐𝑚2 )
𝐴𝑡 Somme des aires des sections droites d’un cours d’armatures transversales.
(𝑐𝑚2 )

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

INTRODUCTION GENERALE

Le secteur du génie civil a connu un essor considérable dans la conception de ses ouvrages qui
se doivent de procurer une sécurité à leurs usagers. Le vécu des hommes remémoré par l’histoire
est riche d’exemples aussi édifiants les uns que les autres, car tout cela a débuté par le fameux
homme des cavernes, en passant par les indélébiles pyramides d’Egypte. Cependant, si le métier
de construire peut se ranger parmi les plus anciens métiers exercés par l’homme, il faut
reconnaître qu’il leur a fallu au cours des dernières décennies s’adapter pour tenir compte de
l’évolution des goûts et mœurs, mais surtout aux nouvelles techniques de constructions qui
permettent une fiabilité maximum de la structure vis-à-vis des aléas naturels.

Ces ouvrages doivent ainsi être conçus et calculés de manière à pouvoir résister à toutes les
sollicitations et à présenter un état satisfaisant durant leur durée d’exploitation. En se basant sur
des normes biens définies (BAEL 91 modifié 99, Eurocode 3, CM66…), l’ingénieur génie civil
doit dimensionner l’ouvrage et produire des plans d’exécution. Pour ainsi effectuer cette tâche,
l’ingénieur utilise des logiciels de dimensionnement notamment Arche, Cype, Autodesk
Concrete Building Structures Professional, Robot Structural Analysis Professional etc.
A la demande et pour le compte du maitre d’œuvre, l’entreprise «X-GONE » a été désignée
pour la conception et l’étude architecturale et d’ingénierie pour la construction d’un immeuble
R+4 dans la ville de Lomé à usage d’appartements.
Le thème soumis à notre étude intitulé « Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage
d’appartement sise à Lomé » porte donc sur l’étude des éléments en béton armé, qui est une
étape primordiale dans le processus de la conception des ouvrages ; aussi l’interaction sol-
structure et sa négligence peut occasionner d’énormes dégâts. C’est pourquoi, en tant que
spécialistes du domaine nous devrions nous pencher davantage sur le problème afin de rendre
plus efficace cette démarche pour l’édification des ouvrages résistants, solides et à moindre
coût.
Il s’agira dans le cadre de notre travail de faire une étude technique détaillée du projet afin de
présenter la note de calcul, le plan de coffrage et de ferraillage de la structure du bâtiment avec
le logiciel Autodesk Robot Structural Analysis (RSA). L’étude devrait aussi permettre
d’intégrer la sécurité incendie et la démarche haute qualité environnementale à notre bâtiment.
La conception et l'évaluation des sollicitations des éléments de la structure seront effectuées
dans RSA. Après avoir déterminé les sollicitations, il est spécifié aux modules de ferraillage
des éléments, les options de calcul et les dispositions de ferraillage, entre autres. Le calcul

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

permet de justifier qu'une sécurité appropriée est assurée vis-à-vis de la ruine de l'ouvrage et de
ses éléments d'une part et vis-à-vis d'un comportement susceptible d'affecter gravement sa
durabilité (ouverture de fissures et déformation des éléments porteurs) d'autre part. Ainsi le
logiciel devrait permettre de connaître les charges qui arrivent sur les éléments de la structure
et de dimensionner l'ensemble des semelles de fondation, des poteaux et des poutres en vue de
sortir la note de calcul, le coffrage et le ferraillage de la structure du bâtiment. Les sections de
béton et d'acier sont en conformité avec les règles du BAEL91.
Pour répondre aux exigences énoncées ci-dessus, le rapport se divise en quatre chapitres. Le
premier chapitre portera d’une part sur la présentation et la description architecturale de
l’ouvrage et d’autre part sur le choix des matériaux de construction et des hypothèses de calcul.
Le deuxième chapitre concerne la conception et le prédimensionnement de la structure. Le
troisième chapitre sera consacré à la descente de charge et fera l’objet du dimensionnement des
éléments en béton armé de l’ouvrage. Et enfin le quatrième chapitre concernera la sécurité
incendie et la démarche haute qualité environnementale.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

CHAPITRE 1 : GENERALITES

Dans le cadre des études d’ingénieur, le stage est souvent synonyme de première expérience
dans le monde industriel, découvrir et vivre la réalité du terrain, prendre conscience de
l’organisation et des contraintes liées à l’entreprise, voilà les objectifs premiers d’un stage. Le
présent chapitre intitulé généralités concernera les présentations de la structure d’accueil et du
projet. Ensuite nous allons donner les hypothèses de calcul et les caractéristiques des matériaux
utilisés.

I. Présentation de la structure d’accueil

I.1. Historique de l’entreprise


Basée à Lomé, la capitale du TOGO, l’entreprise X-GONE BTP est spécialisée dans le domaine
des bâtiments et travaux publics et dans la gestion immobilière. Depuis sa création en 2015 par
madame TETE-BENISSAN Dédé, X-GONE BTP a fait de la construction des bâtiments son
cheval de bataille. Par ailleurs, son savoir-faire et son expertise, lui ont naturellement ouvert les
portes de plusieurs pays. Résolument engagé dans la lutte contre le chômage aux cotés des
pouvoirs publics, X-GONE BTP emploie beaucoup de personnes de compétences et de
nationalités diverses. Depuis lors, l’entreprise X-GONE connait un véritable essor qui se traduit
par la croissance annuelle du chiffre d’affaire grâce à la capacité managériale incarnée par le
staff dirigeant.

Adresse et contact

Entreprise X-GONE

2097, Boulevard Circulaire /14 BP 151

Lomé – TOGO

Tel : (+228) 22 20 44 4

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

La figure 1 présente l’organigramme de l’entreprise X-GONE BTP.

Mme TETE-BENISSAN Dédé Silia


DIRECTRICE GENERALE

M. YAYI Arnold
CONSULTANT chargé du Département
Administratif et Financier

M. BURELLE Jean-Yves Mlle KPEMOUA Manesso Mlle ATANA Kibam Essoninam M. ABOUKARI Omorou
CONSULTANT chargé du Responsable du Service Responsable Service Ressource Responsable Service Achat-
Département Technique Comptabilité Humaine Approvisionnement

M. NICO Roméo M. DALMEIDA Ayi Konko


Ingénieur Génie Civil Ingénieur Génie Civil

M. AMOUSSOU Amen Kossi-Mensah AGBANI Whazuyl


Ingénieur Electrotechnicien et Froid Technicien Supérieur Electrotechnicien et Froid
Chargé des Lots techniques Controleur des Lots Techniques

M. KASSEDJA Yaya
Controleur Chantier

Figure 1 : Organigramme de l’entreprise X-GONE

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

I.2. Quelques chantiers d’envergure


Les figures 2 et 3 nous montrent les projets de bâtiments réalisés par l’entreprise X-GONE BTP.

Figure 2 : Villa R+3 à usage d'habitation

Figure 3 : Direction Commerciale de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET)

II. Présentation du projet

II.1. Présentation géographique du projet


Le Togo, état de l’Afrique Occidentale situé en bordure du Golfe de Guinée, a la forme d’un
couloir de 650 km environ entre l’Océan Atlantique au Sud et le Burkina Faso au Nord. Cette
étroite bande de terre dont la largeur varie entre 50 et 150 km, est limitée à l’Est par le Bénin et

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

à l’Ouest par le Ghana. Le Togo couvre une superficie d’environ 56 600 km² et a pour capitale
Lomé située dans la région maritime.
Le site du projet se trouve dans la ville de Lomé au quartier Bè-Klikamé. La figure 4 présente
la cartographie de la zone d’implantation du projet.

Figure 4 : Plan cadastral du terrain

II.2. Présentation architecturale


Le projet étudié est un immeuble R+4 à usage d’appartement sise au quartier Bè-Klikamé dans
la ville de LOME au TOGO pour le compte de monsieur LAWSON. C’est un bâtiment à usage
d’appartement constitué de rez-de-chaussée et de quatre étages. L’ouvrage est étudié sur un
terrain de 822,73 m² de surface. Le maitre d’œuvre est le cabinet GEAP et le bureau d’étude est
l’entreprise X-GONE.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Le tableau 1 présente le programme architectural de l’ouvrage. (Confère annexe 8 pour les


plans architecturaux)

Tableau 1 : Présentations architecturales des différents locaux du bâtiment

RDC R+1 au R+3 R+4


Désignation Surface Désignation Surface Désignation Surface
Cage Cage
Guérite 6,34 m² 19,00 m² 19,00 m²
d’escalier d’escalier
75,46 m² Gaine Gaine
2 boutiques 4,15 m² 4,15 m²
chacun d’ascenseur d’ascenseur
2 6,76 m²
Hall 26,00 m² SAS 16,10 m²
Rangements chacun
3,57 m² Local
2 Toilettes APPARTEMENT 1 et 2 5,64 m²
chacun technique
15,40 m² ;
Cage Terrasse
19,00 m² 3 Chambres 17,21 m² ; 697,51 m²
d’escalier ouverte
18,20 m²
Gaine 3 Salles de 7,28 m² ; 7,40
4,15 m²
d’ascenseur bain m² ;8,23 m²
Local Séjour et Salle
5,64 m² 47,77 m²
technique à manger
4,85 m² ; 5,14
Parking 574,10 m² 3 Balcons
m² ; 6,84 m²
Patio 12,80 m² Cuisine 14,59 m²
13,20 m² ;
4 13,52 m² ;
Débarras 7,54 m²
Dépendances 14,87 m² ;
18,21 m²
Toilette
2,67 m²
visiteur
SAS 7,85 m²
APPARTEMENT 3 et 4
15,45 m² ;
2 Chambres
15,45 m²
5,36 m² ; 5,36
Salle de bain

3,54 m² ; 8,35
2 SAS

Séjour et Salle
47,77 m²
à manger
Cuisine 11,84 m²

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Débarras 5,64 m²
Balcon 7,28 m²
Toilette
3,20 m²
visiteur

II.3. Description technique


Le projet consiste à réaliser un bâtiment de 19,00 m de hauteur. Les semelles et les porteurs
horizontaux et verticaux sont en béton armé dosés à 350 kg de ciment par m³ de béton. Le
soubassement de la fondation sera réalisé par de briques pleines de 20cm×20cm×40cm dosées
à 250 kg /m³ de ciment. Le mur en élévation est composé des parpaings creux de
15cm×20cm×40cm. Le plancher est de type corps creux et la dalle pleine au niveau du balcon.
Le tableau 2 donne les hauteurs des différents niveaux. (Confère annexe 8)

Tableau 2 : Description technique du bâtiment

Désignation Hauteur (m)


Soubassement 0.50
Rez-de-chaussée 3.70
R+1 3.70
R+2 3.70
R+3 3.70
R+4 3.70

III. Hypothèses de calcul et caractéristiques des matériaux

III.1. Hypothèses de calcul


Notre étude sera menée en respectant les prescriptions exigées par les règlements suivants :
 les normes NF P 06-004 de mai 1977 relatives aux charges permanentes et NF P 06-
001 de juin 1986 relatives aux charges d’exploitation des bâtiments ;
 le règlement BAEL 91 révisé 99 : qui est un recueil des règles techniques de conception
et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états
limites (ELU/ELS) ;
 le DTU 13.12 : Règles pour le calcul des fondations superficielles.

III.2. Caractéristiques des matériaux


La structure porteuse de notre bâtiment est constituée du béton armé qui est un mélange de
béton et d’acier. Ci-dessous, on explicitera les caractéristiques de ces deux matériaux
constitutifs.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

III.2.1. Le béton
C’est un mélange d’un squelette granulaire inerte (sable + gravier) et d’une pate liante (ciment
+ eau + adjuvants). Les proportions adéquates (données par un laboratoire spécialisé) de chaque
constituant sont indiquées par une formulation spéciale à chaque cas selon les performances
souhaitées et les propriétés du squelette granulaire.

III.2.1.1. Choix du type de ciment en fonction de l’agressivité de l’environnement


suivant le projet de révision de la norme européenne EN 206 (p 18-325)
L'environnement dans lequel se situe un ouvrage peut être neutre, donc sans action spécifique
ni par conséquent de risque sur la durabilité du béton, ou au contraire présenter différents types
d'agression nécessitant des précautions quant au choix des matériaux, donc du ciment, et des
protections complémentaires éventuelles.
Notre bâtiment est sur un sol sableux. La classe d’exposition du béton selon la norme NF EN
206 est XS1 (exposé à l’air véhiculant du sel marin mais pas en contact direct avec l’eau de
mer). Le ciment utilisé est de marque CIMTOGO. C’est un Ciment Portland Composé CEM II.
[3]

III.2.1.2. Formulation du béton


Le béton choisi est un béton adjuvanté par un plastifiant et la résistance caractéristique à la
compression à 28 jours est de 25 MPa. Ce béton tire ses propriétés de :
- sa microstructure très dense ;
- de la forte réduction de sa porosité ;
- d’un réseau capillaire non connecté.
Cahier de charge

Le tableau 3 donne les pourcentages des granulats passés au tamis.

Tableau 3 : Pourcentage des granulats passés au tamis

Tamis 0,08 0,16 0,315 0,63 1,25 2,5 5 8 12,5 16 20 25 31,5


(mm)
Sable 0 5 15 35 80 95 100
Gravier 0 2 5 20 55 87 94 100

- béton armé dont le taux de ferraillage est au plus égal à 80 𝑘𝑔/𝑚3 ;


- granulats concassés ;
- affaissement : 5 cm ;

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

- masse spécifique d’adjuvant : 1,8 ; fumée de silice : 2,20 ; eau : 1,0 ; ciment : 3,15 ;
granulat : 2,65 ; coefficient granulaire G = 4,9.
Calcul de la compacité :

𝑓𝑐28 25
𝑐=√ → 𝑐=√ [𝟑]
𝐺 × 𝜎𝑐28 4,9 × 35

𝒄 = 𝟎, 𝟑𝟖

𝑬′
Détermination du rapport :
𝑪

𝐸′ 𝜌𝑒 1 − 𝑐 1 1 − 0,38
= × = × [𝟑]
𝐶 𝜌𝑐 𝑐 3,15 0,38

𝑬′
= 𝟎, 𝟓𝟏
𝑪

Déterminons le volume d’aire occlus :

Ce volume dépend de plusieurs facteurs :

- la forme des granulats : les granulats concassés entrainent plus d’air que les
granulats roulés ;
- la granulométrie (Dmax) : plus le squelette granulaire comporte d’éléments fins,
plus, il est susceptible d’entrainer de l’air ;
- la consistance et l’intensité de serrage du mélange au moment de sa mise en place
dans les moules.
Le tableau 4 nous donne l’estimation du volume d’air occlus pour 1 𝑚3 de béton.
Tableau 4 : Estimation du volume d'air occlus en litre

Consistance D = 10 mm D = 16 mm D = 25 mm
Ferme (𝟏 𝒄𝒎 ≤ 𝑨𝒇𝒇 ≤ 𝟒 𝒄𝒎) 35 ± 20 29 ± 18 22 ± 13
Plastique (5 𝒄𝒎 ≤ 𝑨𝒇𝒇 ≤ 𝟗 𝒄𝒎) 23 ± 12 19 ± 10 15 ± 7
Très plastique (𝟏𝟎 𝒄𝒎 ≤ 𝑨𝒇𝒇 ≤ 𝟏𝟓 𝒄𝒎) 20 ± 10 16 ± 9 12 ± 7
Fluide (𝟏𝟔 𝒄𝒎 ≤ 𝑨𝒇𝒇) 12 ± 9 10 ± 8 8±6
D’après le tableau 3, le plus gros diamètre est 25 mm et l’affaissement est de 5 cm.

𝑉𝑎𝑖𝑟 𝑜𝑐𝑐𝑙𝑢𝑠 = 15 ± 7‰

𝑉𝑉 = 15‰ × 1000 = 15 𝑙

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Déterminons le dosage en eau E :

La figure 5 est un abaque qui donne le dosage en eau du ciment en fonction du diamètre des
granulats.

Figure 5 : dosage en eau du ciment en fonction du diamètre des granulats.

𝑨
Choisissons la courbe 6 : 𝑪𝒊𝒎𝒑𝒐𝒔é = 𝟑𝟕𝟓 ± 𝟔𝟎 ; = 𝟏, 𝟎%
𝑪

𝐷 = 25 𝑚𝑚 ; 𝐴𝑓𝑓 = 5 𝑐𝑚 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐸 = 165 𝑘𝑔/𝑚3


Calculons E’ (dosage d’eau fictif) :

𝐸 ′ = 𝐸 + 𝜌𝑒 𝑉𝑉 = 165 + 1 × 15

𝐸 ′ = 180 𝑘𝑔/𝑚3
Dosage en ciment :
𝐸′ 180
𝐶= → 𝐶=
0,51 0,51
𝐶 = 350 𝑘𝑔/𝑚3

315 < 𝐶 < 435 𝑂𝑘

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

𝐶 = 350 𝑘𝑔/𝑚3
Calculons l’adjuvant :
𝐴
= 1% → 𝐴 = 1% × 350
𝐶
𝐴 = 3,50 𝑘𝑔/𝑚3
Calculons le volume de la pâte de ciment :
𝐶 𝐸 𝐴𝑑
𝑉𝑝𝑎𝑡𝑒 = + + + 𝑉𝑉
𝜌𝐶 𝜌𝐸 𝜌𝑎𝑑
350 165 3,50
𝑉𝑝𝑎𝑡𝑒 = + + + 15
3,15 1 1,8
𝑉𝑝𝑎𝑡𝑒 = 293,11 𝑙

Volume du granulat :
𝑉𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑎𝑡 = 1000 − 293,11 = 707 𝑙

Pourcentage G = 0,53
Pourcentage S = 0,47

Dosage gravier « G » et sable « S »


𝐺 = 0,53 × 𝑉𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑎𝑡 × 𝜌𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑎𝑡 = 0,53 × 707 × 2,65

𝑮 = 𝟗𝟗𝟑 𝒌𝒈/𝒎𝟑
𝑆 = 0,47 × 𝑉𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑎𝑡 × 𝜌𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑎𝑡 = 0,47 × 707 × 2,65

𝑺 = 𝟖𝟖𝟎 𝒌𝒈/𝒎𝟑
Le tableau 5 nous montre la formulation du béton.

Tableau 5 : Formulation du béton

Formulation du béton
𝑪 = 𝟑𝟓𝟎 𝒌𝒈/𝒎𝟑
𝑨 = 𝟑, 𝟓𝟎 𝒌𝒈/𝒎𝟑
𝑬 = 𝟏𝟔𝟓 𝒌𝒈/𝒎𝟑
𝑮 = 𝟗𝟗𝟑 𝒌𝒈/𝒎𝟑
𝑺 = 𝟖𝟖𝟎 𝒌𝒈/𝒎𝟑

III.2.1.3. Résistance mécanique du béton


 Résistance caractéristique à la compression : (𝒇𝒄𝟐𝟖 )

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Le béton est caractérisé par sa bonne résistance à la compression, cette résistance est mesurée
par la compression axiale d’un cylindre droit de 200 cm² de section. [1]
Lorsque les sollicitations s’exercent sur le béton à un âge de « j » jours inférieur à 28 jours, on
se réfère à la résistance 𝑓𝑐𝑗 obtenu au jour considéré. Elle est évaluée par la formule :
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = × 𝑓𝑐28
𝑎 + 𝑏𝑗

Avec :
 Pour 𝑓𝑐28 ≤ 40 MPa → a = 4,76 et b = 0,83
 Pour 40 ≤ 𝑓𝑐28 ≤ 60 MPa → a = 1,40 et b = 0,95
 Pour j ≥ 60 jours 𝑓𝑐𝑗 = 1,1𝑓𝑐28
NB : Pour notre étude on prend 𝑓 = 25 𝑀𝑃𝑎
𝑐28

 Résistance caractéristique à la traction : (𝒇𝒕𝒋 )

Cette résistance est définie par la relation 𝑓𝑡𝑗 = 0,6 + 0,06𝑓𝑐𝑗


Cette formule n’est valable que pour les bétons courants dont la valeur de 𝑓𝑐𝑗 ne dépasse pas 60
MPa.
 Pour 𝑓𝑐28 = 25 MPa → 𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06 × 25

→ 𝑓𝑡28 = 2,1 𝑀𝑃𝑎

III.2.1.4. Définition des états limites


Un ouvrage doit être conçu et calculé de manière à présenter durant toute sa durée d’exploitation
des sécurités appropriées vis-à-vis de : sa ruine totale ou partielle ; un comportement en service
susceptible d’affecter gravement sa durabilité, son aspect, ou encore le confort des usagers. [1]
Les états limites sont classés en deux catégories :
Etat limite ultime (ELU) :
Correspond à la ruine de l’ouvrage ou de l’un de ces éléments par perte d’équilibre statique,
rupture, flambement. C'est-à-dire :
 état limite ultime d’équilibre statique : non renversement de la structure ;
 état limite ultime de résistance de l’un des matériaux (béton ou acier) : non rupture par
écrasement du béton ;
 état limite ultime de stabilité de forme : non flambement d’un poteau.
Etat limite de service (ELS) :

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Etat au-delà du quel ne sont plus satisfaites les conditions normales d’exploitation et de
durabilité (ouvertures des fissures, déformation, excessives des éléments porteurs).

III.2.1.5. Déformation et contrainte de calcul


Etat limite ultime de résistance
Dans les calculs relatifs à l’état limite ultime de résistance on utilise pour le béton un diagramme
conventionnel dit parabole- rectangle, et dans certains cas par mesure de simplification un
diagramme rectangulaire.
Diagramme parabole rectangle (B.A.E.L91 modifié 99.p80) :
C’est un diagramme de déformations (𝜀𝑏𝑐 ) et de contraintes ( 𝜎𝑏𝑐 ) du béton qui peut être utilisé
dans le cas de ELU (en compression 2 ‰ et 3,5‰) dans lequel la contrainte maxi est :
0,85
𝑓𝑏𝑢 = 𝑓
𝜃 × 𝛾𝑏 𝑐𝑗

Figure 6 : Diagramme parabole rectangle


𝑓𝑏𝑢 : Contrainte de calcul à l’ELU 2‰ ≤ 𝜀𝑏𝑐 ≤ 3,5‰
𝑓𝑐𝑗 : La résistance caractéristique à la compression du béton à « j » jours
𝜀𝑏𝑐 : Déformation du béton en compression
Le coefficient de sécurité 𝛾𝑏 vaut :
 pour les combinaisons fondamentales (Cas le plus courant) 𝛾𝑏 =1,50
 pour les combinaisons accidentelles 𝛾𝑏 = 1,15

Le coefficient d’application 𝜃 est fixé à :

 𝜃 = 1 𝑠𝑖 𝑡 > 24ℎ (𝑐𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡)


 𝜃 = 0,90 𝑠𝑖 1ℎ ≤ 𝑡 ≤ 24ℎ
 𝜃 = 0,85 𝑠𝑖 𝑡 ≤ 1ℎ

Avec t : temps d’application des charges.

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Lorsque la section n'est pas entièrement comprimée, il est loisible d'utiliser le diagramme
rectangulaire simplifié défini ci-dessous, dans lequel 𝑦𝑢 désigne la distance de l’axe neutre
de la déformation à la fibre la plus comprimée.

Figure 7 : Diagramme rectangulaire simplifié


Sur une distante de 0,2y comptée à partir de l’axe neutre la contrainte est nulle. Sur la distance
0,85
restante 0,8y la contrainte à pour valeur 𝑓𝑏𝑢 = 𝜃×𝛾 𝑓𝑐𝑗 pour les zones comprimées dont la
𝑏

largeur est croissante ou constante vers les fibres les plus comprimées.
NB : Pour notre étude :
0,85
𝑓𝑏𝑢 = 𝑓
𝜃 × 𝛾𝑏 𝑐28
0,85
AN : 𝑓𝑏𝑢 = × 25
1×1,5
𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎
Etat limite de service

L’état limite de service est un état qui correspond à la valeur limite au-delà de laquelle les
conditions normales d’exploitation de la structure ne sont plus satisfaites.
La contrainte de calcul en compression est égale à : 𝑓𝑏𝑠𝑒𝑟 = 𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6𝑓𝑐𝑗
𝑓𝑏𝑠𝑒𝑟 = 𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6𝑓𝑐28
𝐴𝑁: 𝑓𝑏𝑠𝑒𝑟 = 𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6 × 25
𝜎̅𝑏𝑐 = 15,00 𝑀𝑃𝑎

III.2.1.6. Module de déformation longitudinale du béton


Module de déformation instantanée :

Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24h, on admet qu’à l’âge
de « j » jours le module de déformation longitudinale instantanée du béton 𝐸𝑖𝑗 est égale à :
1
𝐸𝑖𝑗 = 11000 × 𝑓𝑐𝑗 3 avec 𝐸𝑖𝑗 en MPa

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1
𝐸𝑖28 = 11000 × 𝑓𝑐28 3
1
𝐴𝑁: 𝐸𝑖28 = 11000 × 25 3
𝐸𝑖28 =32164,19 𝑀𝑃𝑎

Module de déformation différée


Sous des contraintes de longue durée d’application, on admet qu’à l’âge de « j » jours le module
de déformation longitudinal différée du béton 𝐸𝑣𝑗 est donné par la formule :
1
𝐸𝑣𝑗 = 3700 × 𝑓𝑐𝑗 3 Avec 𝐸𝑣𝑗 en MPa
1
𝐸𝑣28 = 3700 × 𝑓𝑐28 3
1
𝐴𝑁: 𝐸𝑣28 = 3700 × 25 3
𝐸𝑣28 = 10818,87 MPa

III.2.1.7. Coefficient de poisson


Ce coefficient étant le rapport des déformations transversales et des déformations longitudinales
noté "𝜈". Conformément au règlement BAEL 91 :
ELU : 𝜈 =0 → calcul des sollicitations (béton fissuré).
ELS : 𝜈 =0,2 → calcul des déformations (béton non fissuré).

III.2.2. L’acier
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les efforts de
traction, de cisaillement et de torsion. On distingue deux types d’aciers :
 aciers doux ou mi-durs pour 0,15 à 0,25٪ de carbone ;
 aciers durs pour 0,25 à 0,40 ٪ de carbone.
Les armatures doivent être conformes aux textes réglementaires en vigueur : Titre 1 du C.C.T.G
et textes s’y référant. [14]
 le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale Es=200 000 MPa ;
 la caractéristique mécanique la plus importante des aciers est la limite élastique 𝑓𝑒 .

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Tableau 6 : Les caractéristiques mécaniques des aciers

Contrainte de Allongement de
Nuance 𝒇𝒆 (𝑴𝑷𝒂)
rupture 𝝈𝑹 (𝑴𝑷𝒂) rupture (%)
FeE215 215 330 à 490 22
RL
FeE235 235 410 à 490 22
FeE400 400 480 14
HA
FeE500 500 550 12
Type d’acier employé : L’acier exigé est un acier haute adhérence de type FeE4OO.
Remarque : On trouve des barres de longueurs variant de 6m à 12m lisse ou à haute adhérence,
pour les diamètres normalisés suivants ( en mm) : 6-8-10-12-14-16-20-25-32-40.
Tableau 7 : Diamètres et Sections d'acier

III.2.2.1. Diagramme déformations-contraintes à l'ELU


 Le diagramme expérimental déformations (𝜀𝑠 ) - contraintes (𝜎𝑠 ) à considérer pour
l'application de l'article A.4.3 concernant l'état limite-ultime de résistance est défini
conventionnellement ci-contre.

Figure 8 : Diagramme déformations-contraintes à l'ELU

 Le diagramme de calcul des aciers se déduit du précédent en effectuant une affinité


parallèlement à la tangente à l'origine (droite de HOOKE) dans le rapport 1/𝛾𝑠 .

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𝑓𝑒 𝑓𝑒
𝑓𝑠𝑢 = 𝜎𝑠 = ; 𝐸𝑠 = 200 000 𝑀𝑃𝑎 ; 𝜀𝑠𝑙 =
𝛾𝑠 𝛾𝑠 × 𝐸𝑠

Avec 𝛾𝑠 = 1,150 Cas général (coefficient de sécurité de l’acier).


𝛾𝑠 = 1,00 Cas des combinaisons accidentelles.

𝜎𝑠 : Contrainte de calcul de l’acier.

𝑓𝑒 : Contrainte limite élastique.

𝜀𝑠𝑙 : Déformation (allongement) relative de l’acier.

400
𝐴𝑁: 𝑓𝑠𝑢 = ⟺ 𝑓𝑠𝑢 = 𝜎𝑠 = 347,83 𝑀𝑃
1,15
400
𝜀𝑠𝑙 = ⟺ 𝜀𝑠𝑙 = 1,33‰
1,15 × 200000

III.2.2.2. Diagramme de calcul des aciers à l'E.L.S. (Etat limite d'ouverture des
fissures)
Dans le calcul à l'ELS, les actions ne sont pas majorées ; les aciers sont donc moins sollicités
qu'à l'ELU et ils doivent être dimensionnés de telle sorte que leurs déformations restent
suffisamment faibles en service pour que les contraintes ne dépassent pas leur limite d'élasticité.

La loi de HOOKE est toujours applicable [14] :


𝜎𝑠 = 𝐸𝑠 × 𝜀𝑠

NB : En général ce sont les conditions de fissuration qui déterminent les valeurs des contraintes
à prendre en compte.

Principe de la justification

Les règles BAEL définissent dans leur article B.2.4 trois degrés de nocivité des ouvertures
des fissures en fonction des caractéristiques d'une construction par rapport à son
environnement et de la situation de l'élément considéré par rapport à l'enveloppe de celle-
ci. [3]

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Tableau 8 : Principe de justification de la contrainte de traction des aciers à l'ELS


Avec le coefficient 𝜂 : Coefficient de fissuration qui dépend de l’adhérence :
FISSURATION PEU PREJUDICIABLE (FPP)
Le règlement ne demande aucune vérification particulière en dehors des
BAEL A.4.5 ,32 prescriptions générales et de la condition de non fragilité.
𝜎𝑠 ≤ 𝑓𝑒 (𝑀𝑃𝑎) ⇒ 𝜎𝑠 ≤ 400 𝑀𝑃𝑎
FISSURATION PREJUDICIABLE (FP)
La contrainte de traction des aciers est limitée à
2
𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 [ × 𝑓𝑒 ; 𝑀𝑎𝑥 (0,5 × 𝑓𝑒 ; 110√𝜂 × 𝑓𝑡𝑗 )] (𝑀𝑃𝑎)
3
BAEL A.4.5 ,33 2
⇒ 𝐴𝑁: 𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 [ × 400 ; 𝑀𝑎𝑥 (0,5 × 400 ; 110√1,6 × 2,22)]
3
⇒ 𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 [266,67 ; 𝑀𝑎𝑥 (200 ; 207,31)]
⇒ 𝜎̅𝑠𝑡 = 207,31 𝑀𝑃𝑎

FISSURATION TRES PREJUDICIABLE (FTP)


La contrainte de traction des aciers est limitée à
1
BAEL A.4.5 ,34 𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 ( 𝑓𝑒 ; 110 × 𝜂) (𝑀𝑃𝑎)
2
⇒ AN : 𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 (0,5 × 400 ; 110 × 1,6)
⇒ 𝜎̅𝑠𝑡 = 176 𝑀𝑃𝑎
𝜂 = 1,0 Pour les ronds lisses, et les TS formés de fils tréfilés lisses

𝜂 = 1,3 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝐻𝐴 𝜙 < 6𝑚𝑚

𝜂 = 1,6 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠 𝐻𝐴 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑙𝑠 𝐻𝐴 𝜙 ≥ 6𝑚𝑚


Résistance à la traction 𝑓𝑡28 = 2,1 𝑀𝑃𝑎

Récapitulatif
Béton
Résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours : 𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎

Résistance caractéristique du béton à la traction à 28 jours : 𝑓𝑡28 = 2,1 𝑀𝑃𝑎

Contrainte du béton à l’ELU : 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎

Contrainte limite du béton en compression à l’ELS : 𝜎̅𝑏𝑐 = 15,00 𝑀𝑃𝑎

Module de déformation instantanée : 𝐸𝑖28 = 32164,19 𝑀𝑃𝑎

Module de déformation différée : 𝐸𝑣28 = 10818,87 MPa

A l’ELU le coefficient de poisson 𝜈 =0

A l’ELS le coefficient de poisson 𝜈 =0,2

L’acier

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L’acier exigé est un acier haute adhérence de type FeE4OO.

A l’ELU la contrainte de l’acier est : 𝑓𝑠𝑢 = 𝜎𝑠 = 347,83 𝑀𝑃𝑎

Et la déformation relative de l’acier vaut : 𝜀𝑠𝑙 = 1,73‰

Les trois degrés de nocivité d’ouvertures des fissures sont :

 Fissuration peu préjudiciable : 𝜎𝑠 ≤ 400 𝑀𝑃𝑎 ;


 Fissuration préjudiciable : 𝜎̅𝑠𝑡 = 207,31 𝑀𝑃𝑎 ;
 Fissuration très préjudiciable : 𝜎̅𝑠𝑡 = 176 𝑀𝑃𝑎 .

Le dimensionnement d’un ouvrage en béton armé nécessite la connaissance des caractéristiques


des différents types de matériaux à utiliser. Durant l’exécution, il faudrait s’assurer que ces
matériaux sont de bonnes qualités. A travers ce chapitre, nous avons présenté la structure
d’accueil et donné les caractéristiques des matériaux (béton et acier). Le chapitre suivant nous
expliquera les étapes de conception d’un ouvrage et le predimensionnement des éléments de la
structure.

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CHAPITRE 2 : CONCEPTION DE LA STRUCTURE ET


PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS EN BA

La conception de l’ouvrage est la phase la plus importante dans l’étude d’une construction. Elle
consiste dans le choix de la structure la plus optimale, c’est-à-dire celle qui respecte le plus, les
exigences du maitre d’ouvrage, de l’architecte et du bureau de contrôle, tout en gardant une
structure bien porteuse, facile à exécuter et moins couteuse sur le plan économique. [13]

I. Les logiciels utilisés


Le respect des normes qui réglementent le type de la structure étudiée est indispensable. La
conception se base sur les plans d’architecture qui sont reproduits sur ArchiCAD 2020 et sur
Autodesk AutoCAD 2017. Ensuite le dimensionnement se fera avec Autodesk Robot
Structural Analysis 2014.

I.1. Présentation du logiciel ArchiCAD 2020


ArchiCAD est une application de modélisation qui permet aux architectes et ingénieurs de
dessiner des bâtiments de manière productive en se fondant sur le concept du Virtual Building
(Bâtiment numérique). Avec ArchiCAD, l'architecte ou l’ingénieur peut se concentrer sur son
dessin qu'il soit seul à travailler ou qu'il travaille au sein d'une équipe en utilisant la fonction
Teamwork en échangeant des données avec des consultants et des spécialistes d'autres
professions.
Le Serveur BIM GRAPHISOFT est une application serveur nécessaire pour le support de
Teamwork, une technologie client-serveur qui permet l'accès rapide et simultané aux projets de
plusieurs clients. Le Serveur BIM GRAPHISOFT est connecté par réseau à tous les exemplaires
d'ArchiCAD (qui représente l'application client dans ce système).

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Figure 9 : Espace de travail du logiciel ArchiCAD 2020

I.2. Présentation du logiciel AutoCAD 2017


Le logiciel AutoCAD, créé par la société AUTODESK basée à San Raphael en Californie existe
depuis 1982. Les mises à jour se sont rapidement succédées, si bien que depuis 2004,
AUTODESK lance une nouvelle version de son logiciel tous les ans.

Il est à noter que le format natif des fichiers AutoCAD, le DWG est régulièrement modifié et
offre une compatibilité uniquement ascendante. C’est-à-dire qu’il n’est pas possible d’éditer un
fichier DWG créé sous une version actuelle dans une version antérieure du programme.

De plus, des versions ciblées ’’métiers’’ sont apparues depuis 2004(sur Mac ou sur PC) :

 AutoCAD Architecture (bâtiment) ;


 AutoCAD Mechanical (industrie) ;
 AutoCAD Electrical (électricité) ;
 AutoCAD Map 3D (cartographie) ;
 AutoCAD Civil 3D, etc.

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Figure 10 : Espace de travail du logiciel Autodesk AutoCAD 2017

I.3. Présentation du logiciel RSA 2014


Le logiciel Robot est un progiciel CAO/DAO destiné à modéliser, analyser et dimensionner les
différents types de structures. Robot permet de modéliser les structures, les calculer, vérifier les
résultats obtenus, dimensionner les éléments spécifiques de la structure ; la dernière étape gérée
par Robot est la création de la documentation pour la structure calculée et dimensionnée.
Les caractéristiques principales du progiciel Robot sont les suivantes :
- la définition de la structure réalisée en mode entièrement graphique dans l’éditeur conçu
à cet effet ; (vous pouvez aussi ouvrir un fichier, par exemple au format DXF et importer
la géométrie d’une structure définie dans un autre logiciel CAO/DAO) ;
- la possibilité de présentation graphique de la structure étudiée et de représentation à
l’écran des différents types de résultats de calcul (efforts internes, déplacements, travail
simultané en plusieurs fenêtres ouvertes, etc.) ;
- la possibilité de calculer (dimensionner) une structure et d’en étudier simultanément une
autre (architecture multithread) ;
- la possibilité d’effectuer l’analyse statique et dynamique de la structure ;

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- la possibilité d’affecter le type de barres lors de la définition du modèle de la structure


et non pas seulement dans le module métier (très utile pour accélérer le
dimensionnement) ;
- la possibilité de composer librement les impressions (notes de calcul, captures d’écran,
composition de l’impression, copie des objets vers d’autres logiciels).

Figure 11 : Espace de travail du logiciel RSA

II. Les étapes de conception d’un ouvrage


En général les étapes à suivre dans cette phase sont :

 délimiter le terrain sur ArchiCAD ;


 dessiner les différents locaux du bâtiment ;
 s’assurer que les plans respectent les fonctions prévues pour la construction ;
 respecter les normes et les règles qui régissent une telle construction ;
 vérifier la conformité entre les niveaux de la structure ;
 chaîner les poteaux ;
 s’assurer que les dalles et les poutres sont bien appuyées ;
 pré-dimensionner les éléments (dalles, poutres, poteaux et voiles) ;
 renommer les niveaux ainsi que leur élément ;
 définir les dalles et indiquer leur sens de portée ;
 tracer les axes verticaux et horizontaux des poteaux et donner la cotation entre axes sur
autoCAD.

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III. Contraintes architecturales


L’ingénieur est limité par des contraintes : [13]

 il faut éviter d’avoir de grandes retombées de poutres ou de sortie de poteau dans les
coins de logement ;
 il ne faut pas avoir des poteaux qui débouchent au hasard dans les commerces, les
bureaux et au milieu des chambres et des salons.

Pour la première condition, nous avons dissimulé les poutres dans les murs périphériques et les
murs intérieurs. Cependant les poteaux susceptibles de supporter une telle structure sont de
grandes dimensions et ne peuvent être invisibles de point de vue architectural.

IV. Prédimensionnement des éléments de la structure

IV.1. Le plancher
Les planchers ou les dalles se composent de trois parties distinctes :

 la partie portante ;
 le revêtement ;
 le plafond.

La partie portante doit résister aux charges transmises par le poids propre et aux surcharges
prévues par les règlements en vigueur. Le poids propre comprend, outre le poids de l'élément
porteur lui-même, le poids du revêtement et celui du plafond. Les surcharges à admettre, dans
le calcul des planchers, sont fixées par la norme NF P 06-004 du règlement BAEL 91 Révisé
99. [8]

IV.1.1. La dalle pleine


Largement utilisée dans le domaine de la construction, une dalle pleine est une structure
horizontale porteuse en béton armé continue sans nervures. Les planchers doivent répondre aux
critères suivants :
- résistance et stabilité :
 supporter les charges d’utilisation ;
 ne pas fléchir (limiter la flèche au moment du coffrage puis en cours
d’utilisation) ;
 durabilité.
- étanchéité et protection :

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 à l’air ;
 au feu ;
 aux effractions.
- isolation thermique et acoustique :
 isolation thermique (Par exemple au-dessus d’un garage) ;
 isolation acoustique.
- fonction architecturale :
 aspect décoratif en sous face.
- fonctions techniques :
 facilité de mise en œuvre ;
 liaisons avec les porteurs verticaux ;
 passage de gaines (eau, chauffage, électricité,).
La dalle pleine sera utilisée au plancher haut du Rez-de-Chaussée, au plancher haut de la gaine
d’ascenseur (dalle machine) et au niveau des balcons en porte-à-faux. La figure 12 nous montre
une coupe schématique d’une dalle pleine.

Figure 12 : Les différents éléments d'une dalle pleine


Pour son prédimensionnement, nous avons choisi le panneau comportant la plus grande travée.
Les portées 𝐿𝑥 et 𝐿𝑦 d’un panneau de dalle sont mesurées entre les nus des appuis avec 𝐿𝑥 < 𝐿𝑦 .

𝐿𝑥 ∶ 𝑃𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑐ô𝑡é

𝐿𝑦 ∶ 𝑃𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑐ô𝑡é

La figure 13 nous montre les dimensions du panneau. (Confère annexe 9 pour le plan de
coffrage)

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Figure 13 : Les dimensions du panneau au RDC choisi pour exemple


𝐿
Si 0,4 ≤ 𝐿𝑥 ≤ 1 ; la dalle porte dans deux sens, celui de 𝐿𝑥 𝑒𝑡 𝐿𝑦 .
𝑦

𝐿𝑥
Si < 0,4 ; la dalle porte dans un sens, le sens de 𝐿𝑥 .
𝐿𝑦

Pour notre cas :


𝐿𝑥 5,00
= = 0,67 ; 𝐿𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑒𝑛𝑠
𝐿𝑦 7,50

Résistance à la flexion

La hauteur totale du plancher ℎ𝑡𝑝 doit satisfaire la condition suivante : [7]


𝐿𝑥 𝐿𝑥
≤ ℎ𝑡𝑝 ≤
50 40
𝐿𝑥 : Longueur de la portée libre de la petite travée mesurée entre nus des appuis.
5,00 5,00
⇒ ≤ ℎ𝑡𝑝 ≤
50 40

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⇒ 0,10 ≤ ℎ𝑡𝑝 ≤ 0,125

Afin d’avoir une isolation acoustique parfaite, on retiendra pour le RDC un plancher en dalle
pleine dont la hauteur est de :
𝒉𝒕𝒑 = 𝟎, 𝟏𝟔 𝒎

Condition d’isolation acoustique : 𝒉𝒕𝒑 ≥ 𝟏𝟔 𝒄𝒎 ; 𝑪𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆.


Condition de sécurité vis-à-vis de l’incendie : On adopte une épaisseur de 7 cm pour 1
heure de coupe-feu et de 11 cm pour 2 heures de coupe-feu. [13]

IV.1.2. Le plancher en hourdis


Les hourdis de brique ou de béton permettent d'alléger sensiblement la construction, mais au
prix d'un temps de main d'œuvre entraînant un coût de réalisation souvent excessif. Cette
technique nécessite en effet la mise en place préalable d'une série de poutres rapprochées entre
lesquelles sont posés manuellement les hourdis. En outre la sous-face de l'ouvrage composée
d'éléments de textures différentes rend les travaux de finition malaisés. Les planchers sont
constitués de corps creux reposant sur les poutrelles qui seront à leur tour disposées
généralement suivant les petites portées.
Le plancher en hourdis sera utilisé du R+1 jusqu’au dernier niveau.

Figure 14 : Le plancher en hourdis


Pour son prédimensionnement, nous avons choisi le panneau comportant la plus grande travée.
Les portées 𝐿𝑥 et 𝐿𝑦 d’un panneau de dalle sont mesurées entre les nus des appuis avec 𝐿𝑥 < 𝐿𝑦 .
La figure 10 nous montre les dimensions du panneau. (Confère annexe 9 pour le plan de
coffrage)

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Figure 15 : Les dimensions d'un panneau au R+1


Résistance à la flexion

La hauteur totale du plancher ℎ𝑡𝑝 doit satisfaire la condition suivante : [7]


𝐿𝑥 𝐿𝑥
≤ ℎ𝑡𝑝 ≤
25 20
𝐿𝑥 : Longueur de la portée libre de la petite travée mesurée entre nus des appuis.
3,65 3,65
⇒ ≤ ℎ𝑡𝑝 ≤
25 20
⇒ 0,146 ≤ ℎ𝑡𝑝 ≤ 0,1825

On retient pour le R+1 jusqu’au R+4 un plancher de type nervuré dont la hauteur est de :
𝒉𝒕𝒑 = 𝟎, 𝟏𝟕 𝒎 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝟏𝟐 + 𝟓 cm

IV.1.2.1. Les nervures


La section transversale des nervures est assimilée à une section en « T » de caractéristique
géométrique suivant :

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La largeur de la table de compression est égale à : 𝑏 = 𝑏0 + 2𝑏1


𝐿0 𝐿
𝑏1 = 𝑚𝑖𝑛 { , } ; 𝑏0 = 10 𝑐𝑚 ; 𝐿0 = 50 − 10 = 40 𝑐𝑚
2 10
40 365
𝑏1 = min { , }
2 10
𝑏1 = {20 ; 3,65} = 20 𝑐𝑚

𝑏 = 10 + 2 × 20 ⟺ 𝑏 = 50 𝑐𝑚

Figure 16 : La coupe transversale d'une nervure


Le tableau 9 nous montre le récapitulatif des dimensions des éléments du plancher nervuré.

Tableau 9 : Le récapitulatif des dimensions des éléments du plancher à corps creux

Caractéristiques géométriques Valeur (cm)


Epaisseur de la dalle de compression 7
Epaisseur de l’entrevous 12
Entraxe des nervures 50
Largeur des nervures 10

IV.2. Les poutres


Ces éléments de la structure sont des éléments horizontaux qui supportent en plus de leur poids
propre les charges des dalles et celles des cloisons lourdes qui y sont posées. Soient ''b'' la
base et ''h'' la hauteur.

Figure 17 : La coupe transversale d'une poutre rectangulaire

IV.2.1. Les poutres principales


Elles reçoivent les charges transmises par les poutrelles et les répartissent aux poteaux sur
lesquels elles reposent. Dans cette partie, nous étudierons deux types de poutres situées au RDC

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et au R+1. Les autres poutres auront les mêmes dimensions ou des dimensions inférieures tout
en vérifiant la longueur entre nues des poteaux.
D’après les règles du B.A.E.L 91, on a : [8]

Condition de résistance

𝐿𝑥 𝐿𝑥
≤ℎ≤
12 8
𝐿𝑥 ∶ 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑛𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢𝑥.

𝑏: 𝑙𝑎 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒

AU REZ DE CHAUSSEE : Poutre 11 (Voir annexe 9)

5,00 5,00
⟺ ≤ℎ≤
12 8
⟺ 0,42 ≤ ℎ ≤ 0,625

On retient 𝒉 = 𝟎, 𝟔𝟎 𝒎

⟺ 0,3ℎ ≤ 𝑏 ≤ 0,7ℎ

⟺ 0,3 × 0,6 ≤ 𝑏 ≤ 0,7 × 0,6

⟺ 0,18 ≤ 𝑏 ≤ 0,42

On retiendra 𝑏 = 35𝑐𝑚.

Au R+1 : Poutre 26 (Voir annexe 9)

3,65 3,65
⟺ ≤ℎ≤
12 8
⟺ 0,304 ≤ ℎ ≤ 0,46

On retient
𝒉 = 𝟎, 𝟒 𝒎

⟺ 0,3ℎ ≤ 𝑎 ≤ 0,7ℎ

⟺ 0,3 × 0,4 ≤ 𝑏 ≤ 0,7 × 0,4

⟺ 0,12 ≤ 𝑏 ≤ 0,28

On retiendra : 𝒃 = 𝟐𝟎𝒄𝒎.

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IV.2.2. Les poutres secondaires (Chainage) :


Elles relient les portiques entre eux pour ne pas basculer. Le chainage est une ceinture
horizontale qui stabilise la construction. Il se situe au-dessus des fenêtres et portes. [13]

Pour notre projet, nous allons utiliser une section standard des chainages, à savoir :

𝒃 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎 𝒆𝒕 𝒉 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎

IV.2.3. La longrine
Comme pour la poutre, le prédimensionnement de la longrine est donné par la formule :

𝐿𝑥 𝐿𝑥 5,00 5,00
≤ℎ≤ ⟺ ≤ℎ≤
12 8 12 8
⟺ 0,42 ≤ ℎ ≤ 0,625

𝑆𝑜𝑖𝑡 ℎ = 0,50 𝑚

⟺ 0,3ℎ ≤ 𝑏 ≤ 0,7ℎ

⟺ 0,3 × 0,5 ≤ 𝑏 ≤ 0,70 × 0,5

⟺ 0,15 ≤ 𝑏 ≤ 0,35

𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑏 = 0,25 𝑚
Tableau 10 : Récapitulatifs des dimensions des poutres principales, secondaires et longrines

Section
Désignation b(m) h(m)
(m²)
Poutre
principale au 0,35 0,60 0,21
RDC
Poutre
principale étage 0,20 0,40 0,08
1,2,3,4
Poutre
secondaire étage 0,20 0,2 0,04
1,2,3,4
Longrine 0,25 0,50 0,125

IV.3. Les poteaux :


Dans cette partie, les étapes à suivre sont :

 le calcul de la surface d’action affectée à chaque poteau ;


 la détermination de la section du poteau ;

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 l’injection du poids propre de chaque poteau dans les calculs et la vérification des
sections.

IV.3.1. Calcul des surfaces d’actions :


On commence par l’évaluation de l’ensemble des surfaces d’action de chaque poteau, après on
essayera de les regrouper dans des catégories de même surface d’action.
La nomenclature de chaque poteau est faite selon le numéro de la ligne et de la colonne dont il
fait l’intersection sauf pour ceux qui ne sont pas continus ils sont précédés par le numéro de
l’étage de la fin suivi de celui du début.
Pour le calcul de la surface d’action dans le cas des corps creux, chaque poteau supporte une
partie du plancher délimitée en prenant la moitié de chaque poutre (ou de la moitié de la dalle
en cas d’absence de poutre) et comme cela on forme la surface d’action de chaque poteau ayant
une forme de rectangle. [7]

Figure 18: La surface d'action d'un poteau

IV.3.2. Détermination de la section des poteaux


Le poteau étudié est un poteau situé au RDC, il est soumis aux charges transmises par le
plancher et les poutres (pour lesquelles il sert d’appui) reparties sur sa surface d’influence, aux
charges acheminées par le poteau, et son poids propre.

𝐿𝐹 ×3,5
Soit 𝑎 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑐𝑜𝑡é 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢
𝜆

𝐿𝐹 = 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝐿𝐹
𝜆 = 𝐸𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = ≤ 70
𝑖
𝑎
𝑖 = 𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑖𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 =
2√3
Pour le prédimensionnement, on va se fixer 𝜆 = 35

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Pour les bâtiments à étages qui sont contreventés par un système de pans verticaux (avec
triangulations, voiles en béton armé ou maçonnerie de résistance suffisante) et où la continuité
des poteaux et de leur section a été assurée, la longueur de flambement est prise égale à
𝑳𝑭 = 𝟎, 𝟕 𝒍𝟎 si le poteau est à ses extrémités : soit encastré dans un massif de fondation, soit
assemblé à des poutres de plancher ayant au moins la même raideur que lui dans le sens
considéré et le traversant de part en part.
 Poteaux rectangulaires au RDC
Etant donné que nous avons un dallage au sol, la longueur 𝑙0 est calculée à partir du dessus de
la longrine.
𝑙0 = 𝐻𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑 ′ é𝑡𝑎𝑔𝑒 = 3,70 𝑚

Cette hauteur a été prise en compte pour avoir une bonne aération et elle est constante à tous
les niveaux.

𝑳𝑭 = 𝟎, 𝟕 𝒍𝟎

𝐿𝐹 = 0,7 × 3,7

𝑳𝑭 = 𝟐, 𝟓𝟗 𝒎
2,59 × 3,5
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑎=
35
𝒂 = 𝟎, 𝟐𝟓𝟗 𝒎
Vue que le RDC sera un parking, il n’y aura pas assez de poteaux. On retiendra :

𝒂 = 𝟎, 𝟑𝟓 𝒎 au RDC
- 𝒂 ≤ 𝒃 ⟺ 𝒃 = 𝟎, 𝟑𝟓𝒎
Vérification du poteau au flambement :
- Calcul du moment d’inertie

𝑎𝑏 3 0,35 × 0,353
𝐼𝑥 = 𝐼𝑦 = =
12 12
𝑰𝒙 = 𝑰𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟐𝟓 𝒎𝟒

- Rayon de giration 𝒊𝒙 , 𝒊𝒚

𝐼𝑥 0,00125
𝑖𝑥 = 𝑖𝑦 = √ =√
𝑎×𝑏 0,35 × 0,35

𝒊𝒙 = 𝒊𝒚 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟏𝒎

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- Elancement mécanique 𝝀(𝒙,𝒚) :


𝐿𝐹 2,59
𝜆𝑥 = 𝜆𝑦 = =
𝑖𝑥 0,058
𝝀𝒙 = 𝝀𝒚 = 𝟐𝟓, 𝟔𝟑 < 𝟕𝟎 ⇔ 𝑽é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆

IV.4. Le balcon
Le balcon est une plate-forme à garde-corps ou balustrade en saillie sur une façade et desservie
par une ou plusieurs portes et fenêtres.

Epaisseur du balcon
Pour une isolation acoustique, l’épaisseur du balcon 𝑒 ≥ 12 𝑐𝑚
𝐿 1,65
𝑒≥ = = 0,16 𝑚
10 10
𝑶𝒏 𝒓𝒆𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒆 = 𝟏𝟔 𝒄𝒎

IV.5. Etude de l’escalier :


Les escaliers sont des éléments constitués d'une succession de gradins permettant le passage à
pied entre les différents niveaux d'un immeuble comme il constitue une issue des secours
importante en cas d'incendie.

IV.5.1. Terminologie :
Un escalier se compose d'un nombre de marches. On appelle emmarchement la longueur de ces
marches, la largeur d'une marche "g" s'appelle le giron, la hauteur d'une marche "h", le mur qui
limite l'escalier s'appelle le mur déchiffre.
Le plafond qui monte sous les marches s'appelle paillasse, la partie verticale d'une marche
s'appelle la contre marche, la cage est le volume où se situe l'escalier. Les marches peuvent
prendre appui sur une poutre droite ou courbe qu'on appelle le limon. La projection horizontale
d'un escalier laisse au milieu un espace appelé jour.

Figure 19 : L'escalier

IV.5.2. Dimension des escaliers


Pour notre bâtiment, nous avons choisi un escalier droit à double volée superposé plus un palier
de repos. La figure 20 nous montre la vue en plan de l’escalier étudié. (Voir annexe 8)

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Figure 20 : Vue en plan de l'escalier


Pour les dimensions des marches "g" et contre marches "h", on utilise généralement la formule
de BLONDEL : [8]
59 ≤ 2ℎ + 𝑔 ≤ 66 𝑐𝑚
Avec ℎ : ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 (𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒)
𝑔 ∶ 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒
𝐻 ∶ ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢 𝑑′é𝑡𝑎𝑔𝑒
2ℎ + 𝑔 = 64 𝑐𝑚
𝑛 ∶ 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 − 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒𝑠
𝐿 ∶ 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑜𝑙é𝑒

Escalier étudié : Escalier droit à double volée superposé plus un palier de repos.
 Nombre de marche :
𝐻
𝐻 =𝑛×ℎ ⟺ℎ=
𝑛
𝐿
𝐿 = (𝑛 − 1)𝑔 ⟺ 𝑔 =
𝑛−1
𝐿 𝐻
D’après BLONDEL, on a : (𝑛−1) + 2 𝑛 = 𝑚
Et puis : 𝑚𝑛2 − (𝑚 + 𝐿 + 2𝐻)𝑛 + 2𝐻 = 0
Avec 𝑚 = 64 𝑐𝑚 ; 𝐻 = 3,7 𝑚 ; 𝐿 = 5,00 𝑚

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Donc l’équation devient : 0,64𝑛2 − 13,04𝑛 + 7,40 = 0

∆= 13,042 − 4 × 0,64 × 7,40 = 151,10

√∆= 12,30

13,04 + 12,30
𝑛=
2 × 0,64

𝒏 = 𝟐𝟎, 𝟓 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒔

On retiendra 𝟐𝟏 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒔.

 Hauteur de la marche :
𝐻 370
ℎ= =
𝑛 21
𝒉 = 𝟏𝟕, 𝟔𝟐 𝒄𝒎
On retiendra 𝒉 = 𝟏𝟕 𝒄𝒎
 Largeur de la marche :
𝐿 5,00
𝑔= = = 25 𝑐𝑚
𝑛 − 1 21 − 1
𝑂𝑛 𝑟𝑒𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝒈 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎 Pour plus de confort.
D’après la formule de BLONDEL on a :
59 ≤ 2ℎ + 𝑔 ≤ 66 ⟺ 59 ≤ 2 × 17 + 30 ≤ 66
59 ≤ 64 ≤ 66 OK
 Epaisseur du paillasse
𝐿 𝐿 500 5,00
≤ 𝑒𝑝 ≤ ⟺ ≤ 𝑒𝑝 ≤
30 20 30 20
17 ≤ 𝑒𝑝 ≤ 25
𝑂𝑛 𝑟𝑒𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝒆𝒑 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
ℎ 17
𝑡𝑔 ∝= = = 0,56
𝑔 30
∝= 𝟐𝟗, 𝟐𝟓°

IV.6. Etude de l’ascenseur


Un ascenseur est un dispositif mobile assurant le déplacement des personnes (et des objets) en
hauteur sur des niveaux définis d’une construction.
Les dimensions, la construction et le contrôle en temps réel pendant l’usage des ascenseurs
permettent l’accès sécurisé des personnes.
Cet appareil élévateur est installé la plupart du temps dans une cage d’ascenseur (une trémie
verticale fermée en générale à l’intérieur de l’édifice), composée de trois constituants
principaux :
- cabine : organe destiné à recevoir les personnes ou les charges à transporter ;

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- treuil de levage de la poulie ;


- le contre poids.

IV.6.1. Définition des types d’ascenseur en fonction des services à assurer


On distingue essentiellement deux types de famille d’ascenseur :
 Les ascenseurs à traction à câble : on les rencontre le plus, notamment dans les bâtiments
tertiaires. La cabine est en mouvement grâce à un câble entrainé par une poulie qui est
actionnée par un moteur

Figure 21 : Ascenseur à câble


 Les ascenseurs hydrauliques : utilisés en général pour satisfaire des déplacements
relativement courts de l’ordre de 15 à 18 m maximum.

En règle générale, ces deux types utilisent l’énergie électrique pour déplacer les cabines
verticalement.

Figure 22 : Ascenseur hydraulique

IV.6.2. Spécifications du chantier


Le projet consiste à réaliser un immeuble R+4 à usage d’habitation.

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- Type de bâtiment : résidentiel ;


- Nombre d’étage : 4 ;
- Course de la cabine d’ascenseur : 19,00 m ;
- Type de porte de la cabine : ouverture centrale automatique ;
- Matériaux de la gaine : Béton.

IV.6.3. Choix du type d’ascenseur


Notre bâtiment sera équipé d’un ascenseur à traction avec local des machines. Ce type
d’ascenseur a pour avantages principaux :

 la limitation des consommations et des appels de puissance ;


 la réduction des coûts de dimensionnement de l’installation électrique ;
 la maitrise des chutes de tension sur le réseau ;
 la limitation des coûts de réserve de puissance ;
 une consommation d’huile dérisoire ;
 la grande plage de variation de vitesse ;
 les câbles sont souples, résistants et surtout légers (câble plat et câble en fibre de
carbone).

Les différents éléments présents dans un ascenseur électrique sont :


- le tableau principal (Controller) : lieu où toutes les commandes internes ou externes
sont manipulées et exécutées.
- le moteur électrique ou bien la machine : généralement composée d’un moteur triphasé
et un disque de freinage. Le moteur électrique reçoit les commandes du tableau
principal.
- poulie de renvoie (Deflector sheave) : lieu où les câbles de traction sont enroulés pour
le support de la cabine et du contrepoids.
- cabine (car) ou bien la cage mobile de l’ascenseur : c’est la partie mobile dans la gaine.
- les guides : organes rigides assurant le guidage de la cabine, du contrepoids ou de la
masse d’équilibrage. Ils jouent les rôles suivants : guidage vertical, éviter le
basculement de la cabine causé par des charges excentriques, freiner et maintenir en
stabilité la cabine lors de l’activation du système parachute.
- câble souple (travelling cable) : qui est le câble connecté au tableau principal et au-
dessous de la cabine.
- contre poids (counter weight) : en mécanique c’est le poids qui aide le moteur pour le
transport vertical de la cabine.
- les ressorts (Buffers) : qui sont installés dans la fosse de l’ascenseur pour des raisons
de sécurité et qui aident à absorber la force au cas où la cabine dépasse le seuil de l’étage
inférieur.

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- le parachute : au cas où la vitesse de l’ascenseur dépasse la vitesse maximale d’un


pourcentage de 10 %, une interruption mécanique et électrique est exécutée pour arrêter
le mouvement de la cabine.

Figure 23: Lexique d'un ascenseur électrique(source : atlas.ascenseurs.pagesperso-


orange.fr/lexique_ascenseur.html)
D’après la norme française NF-P82-209 qui répartit les ascenseurs en cinq classes dont la classe
I contient les ascenseurs destinés principalement au transport des personnes, que l’on désignait

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auparavant sous le terme simple d'ascenseur, et les dimensions de la cabine, nous avons opté
pour un ascenseur pouvant contenir 21 passagers au maximum.
Le tableau 11 nous donne les dimensions de l’ascenseur.

Tableau 11 : Ascenseur à traction sans local des machines

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Figure 24 : Examen de type UE conformément à la directive 2014/33/EU, basée sur la norme EN 81-
20

IV.6.4. Choix du moteur et des câbles de traction

IV.6.4.1. Choix du moteur


Dans l’industrie des ascenseurs, il existe plusieurs types de moteurs de traction. Comme les
premiers ascenseurs étaient de basse vitesse (jusqu’à 0,8 m/s), on utilisait des moteurs
asynchrones à simple vitesse, équipés d’un système réducteur de vitesse afin de réduire la
vitesse de rotation et augmenter le couple moteur. [12]
Avec le besoin d’aller plus vite, les moteurs à simple vitesse présentent un inconvénient majeur,
qui est la forte décélération si la vitesse était supérieure à 0,8m/s. Le remède fut l’apparition
d’un moteur asynchrone à double vitesse. En effet, ce type de moteur consiste d’un rotor et
deux stators, dont les nombres de pôles sont différents.

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Dans l’étude d’un ascenseur électrique à traction par câble, le choix du moteur se fait
normalement selon les caractéristiques suivantes :
- poids de la cabine ;
- capacité de la cabine ;
- vitesse ;
- tension et fréquence d’alimentation ;
- type de régulation de vitesse ;
- condition de température et d’humidité de la machinerie.
D’après ces conditions, nous avons opté pour une machine de traction NV41M-200 avec les
caractéristiques suivantes :
- model : GTS-161P7
- suspension : 2 : 1
- poids 660 kg
- max charge statique : 5500 kg
- charge : 1600 kg
- vitesse : 1 m/s
- diamètre de la poulie de traction : 610 mm
- nombre × Diamètre des câbles de traction : 8×ɸ10 mm

Figure 25 : Machine de traction (www.torindrive-europe.fr)


Le tableau 12 nous montre les caractéristiques de notre moteur à traction.

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Tableau 12 : Les caractéristiques du moteur

IV.6.4.2. Choix des câbles de traction


La traction de la cabine et du contrepoids des ascenseurs à câbles se fait grâce à l’adhérence
entre la poulie de traction et les câbles de traction. [12]
Selon la Norme Européenne :
- les cabines et contrepoids ou masses d'équilibrage doivent être suspendus par des câbles
en acier ou des chaînes en acier à mailles parallèles (type Galle) ou à rouleaux ;
- les câbles doivent répondre aux prescriptions suivantes :
 le diamètre nominal des câbles doit être au minimum de 8 mm ;
 la classe de résistance des fils doit être : 1570 N/mm² ou 1770 N/mm² pour
les câbles à une résistance, ou 1370 N/mm² pour les fils extérieurs et 1770
N/mm² pour les fils intérieurs des câbles à double résistance ; les autres
caractéristiques (composition, allongement, ovalité, souplesse, essais, etc.)
doivent au moins correspondre à celles définies dans les normes européennes
les concernant ;
 le nombre minimal de câbles ou de chaînes doit être de deux. Les câbles ou
les chaînes doivent être indépendant(e)s.
- le rapport entre le diamètre primitif des poulies de traction, des poulies ou des tambours
et le diamètre nominal des câbles de suspension doit être d'au moins 40 et ceci quel que
soit le nombre des torons.

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- le coefficient de sécurité des câbles de suspension ne doit pas être inférieur à : 12 dans
le cas de treuil à adhérence avec trois câbles ou plus ; 16 dans le cas de treuils à
adhérence avec deux câbles ; 12 dans le cas de treuil à tambour.
Le coefficient de sécurité est le rapport entre la charge de rupture minimale en newtons d'un
câble et la plus grande force en newtons dans ce câble lorsque la cabine, à charge nominale, se
trouve au palier le plus bas.
Calcul du coefficient de sécurité des câbles
Par référence à la norme Européenne, ce calcul décrit la méthode d'évaluation du coefficient de
sécurité 𝑆𝑓 des câbles de suspension. La méthode prend en compte :
- les matériaux traditionnels utilisés dans la conception des entraînements par câbles, pour
des éléments tels que les poulies de traction en acier/fonte ;
- les câbles en acier conformes aux normes européennes ;
- une durée de vie suffisante des câbles en supposant une maintenance et une inspection
régulières.
Nombre équivalent de poulie 𝑵𝒆𝒒𝒖𝒊𝒗
Le nombre de courbures et le degré de sévérité de chaque courbure provoquent une détérioration
du câble. Ceci est dû à l'influence du type de gorges (gorge en U ou en V) et à l'inversion ou
non de la courbure du câble.
Le degré de sévérité de chaque courbure peut être rendu équivalent à un nombre de courbures
simples. Une courbure simple est définie par le câble se déplaçant sur une gorge en U dont le
rayon est supérieur d'environ 5 % à 6 % au rayon nominal du câble.
Le nombre de courbures simples correspond à un nombre équivalent de poulies N et peut être
dérivé de l'équation suivante :
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = 𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑡) + 𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑝)
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑡) : 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑝) : 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑑é𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛
Les valeurs de 𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑡) peuvent être extraites du tableau 13 :
Puisque la poulie de traction du moteur utilisé a les caractéristiques suivantes :
Type de gorge : en U sous-taillé
Angle de gorge ß : 96°

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Tableau 13 : Nequiv(t) en fonction de la forme de gorges des poulies

Gorges en V Angle de gorge (γ) 35 ° 36 ° 38 ° 40 ° 42 ° 45 °


𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑡) 18,5 15,2 10,5 7,1 5,6 4
105
Gorges en U Angle de gorge (β) 75 ° 80 ° 85 ° 90 ° 95 ° 100 °
°
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑡) 2,5 3 3,8 5 6,7 10 15,2

D’après ce tableau, 𝑵𝒆𝒒𝒖𝒊𝒗(𝒕) = 𝟔, 𝟕


Une courbure inversée est prise uniquement en compte si la distance par rapport au point de
contact du câble sur deux poulies fixes consécutives ne dépasse pas 200 fois le diamètre du
câble.
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑝) = (𝑁𝑝𝑠 + 4𝑁𝑝𝑟 ) × 𝐾𝑝
𝑁𝑝𝑠 ∶ 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑢𝑟𝑒 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒
𝑁𝑝𝑟 ∶ 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑢𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
𝐾𝑝 ∶ Le coefficient du rapport entre le diamètre de la poulie et le diamètre moyen de l’ensemble
des poulies.
𝐷𝑡 4
𝐾𝑝 = (
)
𝐷𝑝
𝐷𝑡 ∶ 𝐷𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑙𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 410 𝑚𝑚
𝐷𝑝 ∶ 𝐷𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒𝑠, 𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑐𝑙𝑢 = 320 𝑚𝑚

410 4
𝐾𝑝 = ( ) = 2,69
320
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑝) = (2 + 4 × 0) × 2,69
𝑵𝒆𝒒𝒖𝒊𝒗(𝒑) = 𝟓, 𝟑𝟗
On a donc :
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = 𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑡) + 𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣(𝑝)
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = 6,7 + 5,39
𝑵𝒆𝒒𝒖𝒊𝒗 = 𝟏𝟐, 𝟎𝟗
Le coefficient de sécurité des câbles :
Pour une conception donnée d'entraînement par câble, la valeur minimale du coefficient de
sécurité peut être choisie à partir de l’abaque ci-dessous, en tenant compte du rapport exact de
𝐷𝑡
et du nombre 𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 calculé.
𝐷𝑟

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Figure 26: Abaque du coefficient de sécurité


Dans notre cas :
𝐷𝑡 = 410 𝑚𝑚
𝐷𝑟 ∶ 𝐷𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 = 10 𝑚𝑚
𝐷𝑡
= 41
𝐷𝑟
𝑁𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = 12,09
Alors le coefficient de sécurité à considérer pour notre ascenseur est :
𝑆𝑓 = 20,5
Vérification du facteur de sécurité des câbles [12]
Dans le calcul des câbles dans un ascenseur à traction, nous considérons seulement la charge
statique maximale. Par conséquence, le facteur de sécurité prend en compte toutes les autres
charges sous lesquelles les câbles sont soumis, telles que la charge dynamique créée lors de
l’arrêt brusque, les forces d’inertie lors de l’accélération et de décélération et la fatigue des
câbles.
Le facteur de sécurité est le rapport entre la résistance minimale à la rupture et la charge statique
maximale à laquelle les câbles sont soumis, tel que la formule :
𝑛×𝑁
𝑓=
𝐹

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𝑛 ∶ 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑏𝑙𝑒 = 8
𝑁 ∶ 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 à 𝑙𝑎 𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑐𝑎𝑏𝑙𝑒 = 30,4 𝑘𝑁
𝐹: 𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑚𝑖𝑠
La force statique maximale sous laquelle les câbles sont soumis, est celle créée par la cabine
surchargée et garée au plus bas étage. Alors :
𝐹 = (𝑀0 + 𝑀𝑠𝑢 + 𝑀𝑐 ) × 𝑔
𝑀0 ∶ 𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑏𝑖𝑛𝑒 = 950 𝑘𝑔
𝑀𝑠𝑢 ∶ 𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑏𝑖𝑛𝑒 ∶ (𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝐶 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑏𝑖𝑛𝑒 × 1,25)
𝐶 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 × 75 = 21 ∗ 75 = 1575 𝑘𝑔
𝑀𝑠𝑢 = 1575 × 1,25 = 1968,75 𝑘𝑔
𝑀𝑐 ∶ 𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑏𝑖𝑛𝑒
La masse de l’ensemble des câbles est calculée d’après la densité du câble choisi selon le tableau
14, multiplié par la longueur des câbles du côté de la cabine (puisque le câble est en mouflage
2:1, il sera même multiplié par 2), multiplié par le nombre de câbles
𝑀𝑐 = 0,406 × 19,00 × 2 × 8
𝑴𝒄 = 𝟏𝟐𝟑, 𝟒𝟐 𝒌𝒈
Tableau 14 : Cable galvanisé 6*36

𝑔 ∶ 𝐴𝑐𝑐é𝑙é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢𝑒 à 𝑙′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟 = 9,81 𝑁/𝑘𝑔


Alors la force F :
𝐹 = (950 + 1968,75 + 123,42) × 9,81
𝑭 = 𝟐𝟗𝟖𝟒𝟑, 𝟕 𝑵 = 𝟐𝟗, 𝟖𝟒 𝒌𝑵
8 × 30,4
𝑓=
29,84
𝑓 = 8,15

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𝑓 < 𝑆𝑓 ; 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒


La masse du contre poids
𝐶
𝑀𝐶𝑃𝐷𝑆 = 𝑀0 +
2
1575
𝑀𝐶𝑃𝐷𝑆 = 950 +
2
𝑴𝑪𝑷𝑫𝑺 = 𝟏𝟕𝟑𝟕, 𝟓 𝒌𝒈

IV.6.4.3. Les guides de la cabine


Les guides (guiderails) sont les organes rigides assurant le guidage de la cabine, du contrepoids
ou de la masse d'équilibrage.
Les guides ont trois rôles principaux :
- le guidage vertical ;
- éviter le basculement de la cabine causé par des charges excentriques ;
- freiner et de maintenir en stabilité la cabine lors de l’activation du système parachute.
Dans ce document, nous n’allons pas dimensionner les rails de guidage vu que le moteur sera
installé dans une salle des machines située au plancher haut de la gaine.

IV.6.5. Etude du voile situé au RDC


Les voiles sont considérés comme des éléments satisfaisants la condition de R.P.A 99 V2003,
P56.

𝐿 ≥ 4𝑎. [5]

L : longueur du voile ;

a : l’épaisseur du voile.

Dans le cas contraire, ces éléments sont considérés comme des éléments linéaires. L’épaisseur
minimum est de 15 cm. De plus, l’épaisseur doit être déterminée en fonction de la hauteur
d’étage ℎ𝑒 et des conditions de rigidité aux extrémités comme suit :

3,7
ℎ𝑒 = 3,7 𝑚 𝑎𝑢 𝑅𝐷𝐶 → 𝑎 ≥ = 0,175 𝑚
{ 20

On retiendra 𝑎 = 0,20 𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 é𝑡𝑎𝑔𝑒𝑠 (Voir annexe 8)

La conception de la structure s’est déroulée dans les normes qui réglementent le type de la
structure étudiée. Le predimensionnement a permis de connaitre les sections des éléments en
béton armé et la réalisation du plan de coffrage. Ce plan est réalisé avec le logiciel AutoCAD.

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CHAPITRE 3: DESCENTE DE CHARGES ET


DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE LA STRUCTURE

Les charges sont estimées sur chaque élément à dimensionner et sont détaillées dans le chapitre
suivant afin de montrer les différentes étapes de dimensionnement des éléments en béton armé.
Les charges sont généralement de deux types :

 Les charges permanentes 𝑮


Les charges permanentes à considérer définies par la norme NF P 06-004 pour le calcul
des structures en béton armé sont : [9]
 le poids propre : le poids propre sera évalué avec un poids volumique de béton de
25 𝑘𝑁/𝑚3 ;
 les surcharges : Il s’agit des revêtements sur les planchers et les différents types
d’enduits. Elles seront définies et mieux détaillées au niveau du pré
dimensionnement des éléments en fonction du type et du niveau des planchers.
 Les charges d’exploitations 𝑸

Elles résultent de l’exploitation directe de la construction et sont donc constituées par le poids
des utilisateurs et des matériaux nécessaires à l’utilisation des locaux.
Elles correspondent à un mode normal d’utilisation. La norme NF P 06-001 définit les charges
surfaciques à prévoir, cependant, un maître d’ouvrage a toujours la possibilité de définir des
valeurs au moins égales. [9]

I. Evaluation des charges et surcharges :


Ces éléments sont évalués selon le D.T.R.B.C.22 [9]

I.1 Charges permanentes 𝑮

I.1.1 Maçonnerie :
La maçonnerie concerne les briques utilisées pour la construction des murs et l’enduit.

Murs de 15 cm

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Figure 27 : Epaisseur du mur de 15 cm


Tableau 15 : Evaluation des charges du mur de 15 cm

Poids
Epaisseur Poids volumique Charge
N° Composants surfacique
(m) (𝒌𝑵/𝒎𝟑 ) (kN/m)
(𝒌𝑵/𝒎𝟐 )
1 Enduit en ciment 0,03 18 0,54 1,89
2 Brique creuse 0,15 9 1,35 4,72
3 Enduit en ciment 0,03 18 0,54 1,89
Total 2,43 8,50

 Mur de 1 m de hauteur sur le balcon

Tableau 16 : Mur sur le balcon

Poids
Epaisseur Poids volumique Charge
N° Composants surfacique
(m) (𝒌𝑵/𝒎𝟑 ) (kN/m)
(𝒌𝑵/𝒎𝟐 )
1 Enduit en ciment 0,03 18 0,54 0,54
2 Brique creuse 0,15 9 1,35 1,35
3 Enduit en ciment 0,03 18 0,54 0,54
Total 2,43 2,43

I.1.2. Plancher
Dans cette partie, il s’agit de déterminer le poids volumique et surfacique des éléments des
planchers.

Plancher en corps creux de la terrasse inaccessible

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Tableau 17 : Evaluation des charges du plancher de la terrasse inaccessible

Epaisseur Poids volumique Poids surfacique


N° Désignation
(m) (𝒌𝑵/𝒎𝟑 ) (𝒌𝑵/𝒎𝟐 )
1 Enduit sous face 0,03 11 0,33
2 Entrevous 12+5 - 1,70
3 Multicouche 0,02 6 0,12
4 Gravillon de
Etanchéité 0,04 20 0,8
5 protection
6 Film polyane - - 0,01
TOTAL 2,96
Plancher courant en corps creux

Tableau 18 : Evaluation des charges des planchers courants

Epaisseur Poids volumique Poids surfacique


N° Désignation
(m) (𝒌𝑵/𝒎𝟑 ) (𝒌𝑵/𝒎𝟐 )
1 Enduit sous face 0,03 11 0,33
2 Entrevous 12+5 - 1,70
3 Carrelage 0,02 20 0,4
4 Revêtement Mortier de pose 0,02 20 0,4
5 Lit de sable 0,02 18 0,36
6 Cloison 0,15 9 1,35
TOTAL 4,54
Plancher en Béton Armé au RDC

Tableau 19 : Evaluation des charges permanentes de la dalle pleine

Epaisseur Poids volumique Poids surfacique


N° Désignation
(m) (𝒌𝑵/𝒎𝟑 ) (𝒌𝑵/𝒎𝟐 )
1 Carrelage 0,02 20 0,40
2 Mortier de pose 0,02 20 0,40
3 Lit de sable 0,02 20 0,40
4 Dalle pleine 0,16 25 4,00
5 Enduit sous face 0,03 11 0,33
6 Cloison 0,15 9 1,35
TOTAL 6,88

I.1.3. Le balcon et l’escalier


L’évaluation des charges sur le balcon et l’escalier nous donne les résultats suivants :

Balcon d’étage courant (accessible) :

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Tableau 20 : Evaluation des charges du balcon

Epaisseur Poids volumique Poids surfacique


N° Désignation
(m) (𝒌𝑵/𝒎𝟑 ) (𝒌𝑵/𝒎𝟐 )
1 Carrelage 0,02 20 0,40
2 Mortier de pose 0,02 20 0,40
3 Lit de sable 0,02 20 0,40
4 Dalle pleine 0,16 25 4,00
5 Enduit sous face 0,03 11 0,33
TOTAL 5,53

Les escaliers (volée et palier de repos) :

Tableau 21 : Evaluation des charges de l'escalier

Epaisseur Poids volumique Poids surfacique


N° Désignation
(m) (𝒌𝑵/𝒎𝟑 ) (𝒌𝑵/𝒎𝟐 )
Volée
Revêtement en carrelage
1 0,02 22 0,44
horizontal
2 Mortier de ciment horizontal 0,02 20 0,40
3 Lit de sable 0,02 17 0,34
Revêtement en carrelage vertical
4 ℎ 0,02 22 0,25
𝑒𝑝 × 22 ×
𝑔
Mortier de ciment vertical
5 ℎ 0,02 20 0,23
𝑒𝑝 × 20 ×
𝑔
Poids propre de la paillasse
6 25 0,2 25 5,75
𝑒𝑝 ×
cos ∝
Poids propre des marches
7 ℎ - 22 1,87
× 22
2
8 Garde- corps - - 0,10
9 Enduit en plâtre 0,015 10,00 0,15
TOTAL 9,53
Epaisseur Poids volumique Poids surfacique
N° Désignation
(m) (𝑘𝑁/𝑚3 ) (𝑘𝑁/𝑚2 )
Palier de repos
Revêtement en carrelage
1 0,02 22 0,44
horizontal
2 Mortier de ciment horizontal 0,02 20 0,40
3 Lit de sable 0,02 17 0,34
4 Revêtement en carrelage vertical 0,02 22 0,25

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𝑒𝑝 × 22 ×
𝑔
Mortier de ciment vertical
5 ℎ 0,02 20 0,23
𝑒𝑝 × 20 ×
𝑔
Poids propre du palier
6 25 0,2 25 5,75
𝑒𝑝 ×
cos ∝
7 Garde- corps - - 0,10
8 Enduit en plâtre 0,015 10,00 0,15
TOTAL 7,66

I.1.4. L’ascenseur
Les calculs effectués au IV.6. nous ont permis d’obtenir les charges de l’ascenseur.
Poids de la cabine à vide : 950 kg
Poids des câbles : 123,42 kg
Poids du contre poids : 1737,5 kg
Poids du treuil : 660 kg

𝐺 = 950 + 123,42 + 1737,5 + 660 = 3470,92 𝑘𝑔


Pour convertir le kg en kN, on utilise la loi de Newton qui est la suivante :

𝑃 = 𝑚 × 𝑔 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑔 = 9,81 𝑁/𝑘𝑔

𝑃 = 3470,92 × 9,81. 10−3 = 34,04 𝑘𝑁

Donc 𝑮 = 𝟑𝟒, 𝟎𝟒 𝒌𝑵

I.2. Charges d’exploitations 𝑸


Les charges d’exploitation sont données dans le tableau suivant :

Tableau 22 : Evaluation des charges d’exploitation

Niveau Charge d’exploitation 𝑸


Logement 1,5 𝑘𝑁/𝑚2
Plancher RDC au R+3 Escalier 2,5 𝑘𝑁/𝑚2
Balcon 3,5 𝑘𝑁/𝑚2
Plancher terrasse inaccessible 1 𝑘𝑁/𝑚2
Plancher dalle au sol 2,5 𝑘𝑁/𝑚2
Plancher haut de l’ascenseur 15,7 𝑘𝑁

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II. La descente des charges :


La descente des charges consiste à calculer pour chaque élément vertical les charges reprises,
en partant de l'étage le plus haut et de calculer jusqu'aux fondations. Ce calcul doit être fait pour
les catégories de charges suivantes :
𝑪𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒂𝒏𝒆𝒏𝒕𝒆 ′𝑮′
𝑪𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒅′ 𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏′ 𝑸′

Figure 28 : L'application des charges sur les éléments porteurs (capture d’écran sur RSA)
La descente de charge des files de poteaux est calculée avec le logiciel ROBOT.
La figure 28 nous montre la vue des chargements sur Autodesk Robot Structural Analysis
Professional 2014.

Après la descente de charge, nous allons calculer le ferraillage réel des éléments en béton armé.

III. Dimensionnement des éléments en béton armé


Dans cette partie, nous allons calculer le ferraillage de chaque élément de la structure. Notre
étude sera menée en respectant les prescriptions exigées par les règlements suivants :
 le règlement BAEL 91 révisé 99 : qui est un recueil des règles techniques de conception
et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états
limites (ELU/ELS). [14]

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Dans cette partie, seuls les calculs réalisés manuellement seront présentés. Pour les calculs qui
sont réalisés avec RSA, nous donneront les étapes de calculs et les notes de calculs ainsi que
les plans de ferraillages qui seront présentés dans les annexes.

III.1. Etude du plancher

III.1.1. La dalle pleine


Une dalle pleine est un élément à contour généralement rectangulaire dont les appuis peuvent
être continus (poutres, voiles ou murs maçonnés) ou ponctuels (poteaux). La dalle étudiée porte
dans deux directions.

III.1.1.1. Méthode de calcul


𝐿𝑥
On désigne par dalles sur appuis continus, les dalles dont le rapport des portées est supérieur
𝐿𝑦

𝐿
à 0,4 (on a 0,4 < 𝐿𝑥 < 1). Lorsque le rapport des portées est inferieur `a 0,4, la dalle est calculée
𝑦

comme une poutre-dalle de largeur unitaire, soit isostatique soit continue (dans ce cas, on
appliquera la méthode forfaitaire ou la méthode de Caquot pour déterminer les moments de
continuité).
La dalle étudiée est le plancher haut du rez-de-chaussée. On tiendra en compte des charges
permanentes G et des charges d’exploitation Q.

III.1.1.2. Démarches à suivre pour le calcul des armatures


Dans notre cas, la dalle porte dans les deux sens.
 Calcul des charges au m²
Charges permanentes G et charges d’exploitation Q
 Calcul des combinaisons d’actions

A l’ELU 𝑃𝑢 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄

A l’ELS 𝑃𝑠𝑒𝑟 = 𝐺 + 𝑄
 Calcul des sollicitations

𝑀𝑢𝑥 = 𝜇𝑥 . 𝑃𝑢 . 𝑙𝑥2
A l’ELU 𝜈 = 0 ↔ {
𝑀𝑢𝑦 = 𝜇𝑦 . 𝑀𝑢𝑥

𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑥 = 𝜇𝑥 . 𝑃𝑠𝑒𝑟 . 𝑙𝑥2


A l’ELS 𝜈 = 0,20 ↔ {
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑦 = 𝜇𝑦 . 𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑥

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 Calcul des armatures inférieures de la dalle

a : Calcul de la hauteur utile d :

𝑑 = ℎ − 3 à 6 𝑐𝑚

b : Calcul du moment réduit 𝝁 :


𝑀𝑢𝑥 𝑀𝑢𝑦
𝜇𝑥 = ; 𝜇𝑦 = 𝜇𝑥
𝑏. 𝑑 2 . 𝑓𝑏𝑢 𝑀𝑢𝑥

c : Calcul de ∝ :

∝𝑥 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑥 ) ; ∝𝑦 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑦 )

d : Calcul du bras de levier Z :

𝑍𝑥 = 𝑑(1 − 0,4 ∝𝑥 ) ; 𝑍𝑦 = 𝑑(1 − 0,4 ∝𝑦 )

e : Calcul de la section d’armature 𝑨𝒔 :


𝑀𝑢𝑥 𝑀𝑢𝑦
𝐴𝑠𝑥 = ; 𝐴𝑠𝑦 =
𝑍. 𝑓𝑠𝑢 𝑍. 𝑓𝑠𝑢
f : Vérification de la condition de non fragilité :
𝐴𝑠𝑥 ≥
𝑓𝑡28
} 0,23 𝑏. 𝑑
𝐴𝑠𝑦 ≥ 𝑓𝑒

 Calcul des armatures supérieures de la dalle (Armatures de chapeau) :

a : Calcul du moment sur appui

𝑀𝑢 𝐴𝑥 = 0,15. 𝑀𝑢𝑥

𝑀𝑢 𝐴𝑦 = 0,15. 𝑀𝑢𝑦

b : Evaluation de la hauteur utile d

𝑑 = ℎ − 3 à 6 𝑐𝑚

c : Calcul du moment réduit 𝝁 :


𝑀𝑢 . 𝐴
𝜇𝑥 =
𝑏. 𝑑 2 . 𝑓𝑏𝑢

d : Calcul de ∝ :

∝𝑥 = 1,25(1 − √1 − 2𝜇)

e : Calcul du bras de levier Z :


𝑍𝑥 = 𝑑(1 − 0,4 ∝ )

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f : Calcul de la section d’armature 𝑨𝒔 :


𝑀
𝐴𝑠𝑥 =
𝑍. 𝑓𝑠𝑢
Voir la note de calcul du plancher en béton armé dans l’annexe 1 et le plan de ferraillage
en annexe 10.

III.1.2. La dalle en hourdi


L’étude portera essentiellement sur ses éléments à savoir la nervure et la dalle de compression.
Cette dalle est située au R+1 jusqu’au R+4. Les calculs sont réalisés manuellement.

 Données :
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎

𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎

𝐺 = 4,54 𝑘𝑁/𝑚2

𝑄 = 1,5 𝑘𝑁/𝑚2

𝑓𝑠𝑢 = 347,83 𝑀𝑃𝑎

III.1.2.1. La nervure
La nervure est une pièce mécanique conçue pour résister à la flexion. Elle travaille comme une
poutre en Té, encastrée à ces deux extrémités. Elle supporte son poids propre, le poids du corps
creux et de la dalle de compression, en plus des charges et surcharges revenant au plancher

La hauteur totale du plancher ℎ𝑡 = 17 𝑐𝑚

𝐸𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 = 50 𝑐𝑚

𝐸𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑒𝑟𝑣𝑢𝑟𝑒𝑠 ℎ0 = 4 𝑐𝑚

𝐿𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑒𝑟𝑣𝑢𝑟𝑒𝑠 = 10 𝑐𝑚

Figure 29 : Schéma statique d'une nervure


Charge permanente : 𝐺 = 4,54 × 0,50

𝐺 = 2,27 𝑘𝑁/𝑚𝑙
Charge d’exploitation : 𝑄 = 1,5 × 0,50

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𝑄 = 0,75 𝑘𝑁/𝑚𝑙
Calcul des sollicitations :

A l’ELU

𝑁𝑈 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄 ⟺ 𝑁𝑈 = 1,35 × 2,27 + 1,5 × 0,75

𝑁𝑈 = 4,19 𝑘𝑁/𝑚𝑙
A l’ELS

𝑁𝑆𝑒𝑟 = 𝐺 + 𝑄 ⟺ 𝑁𝑆𝑒𝑟 = 2,27 + 0,75

𝑁𝑆𝑒𝑟 = 3,02 𝑘𝑁/𝑚𝑙


Calcul des moments isostatiques :

A l’ELU :

𝑁𝑈 𝑙 2 4,19 × 3,652
𝑀𝑈 = ⟺ 𝑀𝑈 =
8 8
𝑀𝑈 = 6,98 𝑘𝑁. 𝑚
A l’ELS :

𝑁𝑆𝑒𝑟 𝑙 2 3,02 × 3,652


𝑀𝑆𝑒𝑟 = ⟺ 𝑀𝑆𝑒𝑟 =
8 8
𝑀𝑆𝑒𝑟 = 5,03 𝑘𝑁. 𝑚
Calcul des moments fléchissant :
ℎ0
𝑀𝐹 = 𝑓𝑏𝑢 × 𝑏 × ℎ0 (𝑑 − ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝑑 = 0,9 × 17 = 15,30 𝑐𝑚
2
0,04
𝑀𝐹 = 14,17 . 103 × 0,50 × 0,04 (0,153 − )
2
𝑀𝐹 = 37,69 𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑈 < 𝑀𝐹 , l’axe neutre passe par la table de compression et le calcul de la poutrelle se
fait comme une poutre rectangulaire de section 𝑏 × ℎ.
Calcul des moments réduits :
𝑀𝑈 6,98
𝜇= 2
⟺ 𝜇=
𝑓𝑏𝑢 × 𝑏 × 𝑑 14,17 .10 × 0,50 × 0,1532
3

𝜇 = 0,042 < 𝜇𝑙 = 0,392 𝐴′ = 0


Calcul de la section des armatures :
0,8. 𝛼. 𝑏. 𝑑. 𝑓𝑏𝑢
𝐴= 𝐴𝑣𝑒𝑐 ∝= 1,25[1 − √1 − 2𝜇]
𝜎𝑠

∝= 1,25[1 − √1 − 2 × 0,042] = 0,054

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0,8 × 0,054 × 50 × 15,30 × 14,17


𝐴=
347,83
𝐴 = 1,34 𝑐𝑚2
Choix des armatures : 3𝐻𝐴8 = 1,51 𝑐𝑚2
 Condition de non fragilité :

𝑏. 𝑓𝑡28 50 × 2,1
𝐴𝑚𝑖𝑛 = ⟺ 𝐴𝑚𝑖𝑛 =
𝑓𝑒 400

𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,26 𝑐𝑚2


𝐴 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 Condition vérifiée.
 Vérification des armatures :
𝑁𝑈 × 𝑙𝑥 4,19 × 3,65
𝑉𝑈 = ⟺ 𝑉𝑈 =
2 2
𝑉𝑈 = 7,65 𝑘𝑁
Calcul de 𝜏𝑈 :

𝑉𝑈 7,65. 103
𝜏𝑈 = ⟺ 𝜏𝑈 =
𝑏0 × 𝑑 100 × 180

𝜏𝑈 = 0,425 𝑀𝑃𝑎
Vérification :

𝜏𝑈𝑙𝑖𝑚 = 𝑚𝑖𝑛{0,13𝑓𝑐28 ; 5𝑀𝑝𝑎} ⟺ 𝜏𝑈𝑙𝑖𝑚 = 𝑚𝑖𝑛{0,13 × 25 ; 5}

𝜏𝑈𝑙𝑖𝑚 = 3,25𝑀𝑃𝑎
𝜏𝑈 < 𝜏𝑈𝑙𝑖𝑚 Condition vérifiée.
 Calcul des armatures transversales :
ℎ 𝑏0 170 100
∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { ; ; ∅𝑙𝑚𝑖𝑛 } ⟺ ∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { ; ; 12 𝑚𝑚}
35 10 35 10
∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛{4,86𝑚𝑚 ; 10 𝑚𝑚 ; 12 𝑚𝑚}

∅𝑡 = 6 𝑚𝑚
 Calcul de l’espacement :
- Vérification :

𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑖𝑛{0,9𝑑 ; 40𝑐𝑚} ⟺ 𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑖𝑛{0,9 × 15,3 ; 40 𝑐𝑚}

𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 = 13,77

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0,8. 𝐴𝑡 . 𝑓𝑒𝑡
𝑆𝑡 ≤
𝑏0 . 𝜏𝑡

𝜋𝐷2 𝜋 × 0,62
𝐴𝑡 = 𝑎𝑡 × 𝑚𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎𝑡 = = = 0,28 𝑐𝑚2
4 4
𝐴𝑡 = 0,28 × 3 = 0,84 𝑐𝑚2
0,8 × 0,84 × 235
𝑆𝑡 ≤
10 × 0,35
𝑆𝑡 ≤ 45,12 𝑐𝑚
Nous prenons 𝑆𝑡 = 12 𝑐𝑚

𝑆𝑡 < 𝑆𝑡𝑚𝑎𝑥 Condition vérifiée.

III.1.2.2. La dalle de compression :


Nous allons utiliser des armatures 𝐻𝐴6 avec un espacement 𝑆𝑡 = 20 𝑐𝑚

Voir le plan de ferraillage du plancher nervuré dans l’annexe 10.

III.2. Etude des poutres


Dans cette partie, nous allons montrer les étapes de calcul pour les éléments soumis en flexion
simple. Seul le ferraillage du chainage sera fait manuellement ; ensuite nous présenterons les
notes de calculs de la poutre principale et de la longrine respectivement dans l’annexe 2 et
l’annexe 3.

Les éléments de structure en béton armé, soumis à un moment de flexion simple généralement
calculés à l’état limite de service dans les cas suivants :
• fissuration peu préjudiciable ;
• fissuration préjudiciable ;
• fissuration très préjudiciable.
Les vérifications à effectuer concernant les états limites de service vis à vis de la durabilité de
la structure conduit à s’assurer du non-dépassement des contraintes limites de calcul à l’ELS :
• compression du béton ;
• traction des aciers suivant le cas de fissuration envisagé (état limite des fissures).

III.2.1. Contraintes de calcul (A l’ELS)


La contrainte de compression du béton est limitée à :

𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6𝑓𝑐28 = 0,6 × 25

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𝜎̅𝑏𝑐 = 15 𝑀𝑃𝑎

La contrainte de traction des aciers est limitée suivant les cas de fissuration : [11]
Où 𝜂 : coefficient de fissuration de l’acier utilisé
BAEL A.4.5 ,32 FISSURATION PEU PREJUDICIABLE (FPP)
Le règlement ne demande aucune vérification particulière en dehors des
prescriptions générales et de la condition de non fragilité.
𝜎𝑠 ≤ 𝑓𝑒 (𝑀𝑃𝑎) ⇒ 𝜎𝑠 ≤ 400 𝑀𝑃𝑎
BAEL A.4.5 ,33 FISSURATION PREJUDICIABLE (FP)
2
𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 [ × 𝑓𝑒 ; 𝑀𝑎𝑥 (0,5 × 𝑓𝑒 ; 110√𝜂 × 𝑓𝑡𝑗 )] (𝑀𝑃𝑎)
3
2
⇒ 𝐴𝑁: 𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 [ × 400 ; 𝑀𝑎𝑥 (0,5 × 400 ; 110√1,6 × 2,22)]
3
⇒ 𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 [266,67 ; 𝑀𝑎𝑥 (200 ; 207,31)]
⇒ 𝜎̅𝑠𝑡 = 207,31 𝑀𝑃𝑎
BAEL A.4.5 ,34 FISSURATION TRES PREJUDICIABLE (FTP)
La contrainte de traction des aciers est limitée à
1
𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 ( 𝑓𝑒 ; 110 × 𝜂) (𝑀𝑃𝑎)
2
⇒ AN : 𝜎̅𝑠𝑡 = 𝑀𝑖𝑛 (0,5 × 400 ; 110 × 1,6)
⇒ 𝜎̅𝑠𝑡 = 176 𝑀𝑃𝑎
η=1 pour aciers ronds lisses
η = 1,6 pour aciers haute-adhérence ≥ 6 mm.

Dans notre cas, l’élément étudié n’est pas exposé aux intempéries ou à des condensations. Alors
nous admettons une fissuration peu préjudiciable.

III.2.2. Les différentes étapes à faire pour déterminer la section des armatures des
éléments sollicités en flexion simple
 A L’ELU

Donnée : 𝑀𝑢 , 𝑏, 𝑑, 𝑑 ′ , 𝑓𝑐28 , 𝑓𝑒

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Figure 30 : Schéma montrant les différentes étapes de calcul des armatures d'une poutre rectangulaire
soumise en flexion simple à l'ELU (source : résumé de théorie et guide de travaux pratiques)
 A L’ELS

Données : 𝑀𝑠𝑒𝑟 , 𝑏, 𝑑, 𝑑′ , 𝑓𝑐28 , 𝑓𝑒

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Figure 31 : Schéma montrant les différentes étapes de calcul des armatures d'une poutre rectangulaire
soumise en flexion simple à l'ELS (source : résumé de théorie et guide de travaux pratiques)

III.2.3. La poutre principale


Une poutre est une pièce mécanique conçue pour résister à la flexion. Elle est placée en général
en position horizontal, où elle sert à supporter des charges au-dessus du vide, le poids de la
construction et du mobilier, et à les transmettre sur le côté aux piliers colonnes ou aux murs sur
lesquels elle s’appuie.

Voir la note de calcul dans l’annexe 2 et le plan de ferraillage dans l’annexe 10.

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III.2.4. Le chainage
Le chainage est une ceinture horizontale qui stabilise la construction. Il se situe au-dessus des
fenêtres et portes.

Pour notre projet, nous allons utiliser une section standard des chainages, à savoir :

𝒃 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎 𝒆𝒕 𝒉 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎

 Le R.P.A.99 V2003 exige que :

0,5(20 × 20)
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 0,5%(𝑏. ℎ) =
100
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 2 𝑐𝑚2

𝐶ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠: 𝐴𝑠 = 4,52 𝑐𝑚² = 4 𝐻𝐴12

Pour les armatures transversales, nous allons utiliser des HA6 avec un espacement
𝑆𝑡 = 13 𝑐𝑚.

Voir le plan de ferraillage du chainage dans l’annexe 10.

III.2.5. La longrine
Les points d’appui d’un bloc doivent être solidarisés par un réseau bidirectionnel de longrines
qui s’opposent au déplacement relatif de ces points dans le plan horizontal. [11]

 Calcul des armatures longitudinales


 A l’ELU :
Les longrines doivent être calculées pour résister à un effort de traction égal à
𝑁
𝐹= > 20𝑘𝑁

∝= 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑠𝑖𝑠𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 la 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑒.
Notre bâtiment est regroupé dans la zone 2. La zone 2 est attribuée aux bâtiments de :

- habitations individuelles ;
- établissements recevant du public ;
- habitations collectives de hauteur inférieure à 28 m.
∝= 12
Voir la note de calcul dans l’annexe 3 et le plan de ferraillage dans l’annexe 10.

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III.3. Etude des poteaux en élévation


Les règles B.A.E.L n’imposent aucune condition à l’état limite de service pour les pièces
soumises en compression centrée. Par conséquent, le dimensionnement et la détermination des
armatures doivent se justifier uniquement vis à vis de l’état limite ultime.
Le calcul de la sollicitation normale s’obtient par l’application de la combinaison d’actions de
base suivante :
𝑁 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄
Avec : G : charge permanente.
Q : charge variable.

Le schéma ci-dessous nous montre les étapes à suivre pour calculer le ferraillage longitudinal
d’un poteau.

Figure 32 : Schéma montrant les différentes étapes de calcul des armatures d'un poteau en
compression simple (source : résumé de théorie et guide de travaux pratiques)
Voir la note de calcul du poteau étudié dans l’annexe 4 et le plan de ferraillage en annexe
10.

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III.4. Etude du balcon


Le balcon se calcule comme une console soumise à :

 son poids propre ;


 la surcharge d’exploitation.

Les étapes de calcul :


 Combinaison des charges :
- A l’ELU :

𝑄𝑈 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄
- A l’ELS :

𝑄𝑆𝑒𝑟 = 𝐺 + 𝑄
Calcul du moment maximum et de l’effort tranchant maximum

𝑄𝑈 𝑙 2
𝑀𝑚𝑎𝑥 =−
2
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑄𝑈 𝑙

𝑑 = 0,9 × ℎ = 0,9 × 16 = 14,4 𝑐𝑚


 Ferraillage :

Tableau 23 : Les calculs du ferraillage du balcon

Désignations Formules
Moment
𝑄𝑈 𝑙 2
maximum 𝑀𝑚𝑎𝑥 = − − 𝑃𝑈 𝑙
2
𝑀𝑚𝑎𝑥
Moment réduit 𝜇𝑈 =
𝑏. 𝑑 2 . 𝑓𝑏𝑢
∝= 1,25(1 − √1 − 2𝜇𝑈 )
Bras de levier 𝑍 = 𝑑(1 − 0,4 ∝)
Armatures 𝑀𝑚𝑎𝑥
𝐴𝑠𝑡 =
longitudinale 𝑍 × 𝜎𝑠𝑡
Choix des armatures longitudinales
Armatures de 𝐴𝑠𝑡
répartition 𝐴 𝑟 =
4
 Vérification
- Condition de non fragilité :
0,23. 𝑏. 𝑑. 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 =
𝑓𝑒
𝐴𝑠𝑡 < 𝐴𝑚𝑖𝑛 Condition vérifiée
- Contrainte de cisaillement

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𝑇𝑈
𝜏𝑈 =
𝑏. 𝑑
𝜏̅𝑈 = 𝑚𝑖𝑛{0,10𝑓𝑐28 ; 4 𝑀𝑃𝑎}
𝜏𝑈 < 𝜏̅𝑈 Condition vérifiée

- Contrainte d’adhérence :
𝑇𝑈
𝜏𝑠𝑒 =
0,9 × 𝑑 × 𝑛 × 𝜇
𝑛 = 4 (𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑜𝑛𝑔𝑖𝑡𝑢𝑑𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒𝑠

𝐷2
𝜇 = 2𝜋 (𝑃é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒𝑠)
2
𝜏̅𝑠𝑒 = 𝜓𝑠 . 𝑓𝑡28
𝜏𝑠𝑒 < 𝜏̅𝑠𝑒 Condition vérifiée
 Vérification des contraintes à l’ELS :

𝑄𝑆𝑒𝑟 𝑙 2
𝑀𝑆𝑒𝑟 = −
2
 Détermination de la position de l’axe neutre par rapport à la fibre la plus
comprimé :

𝑏𝑦 2
− 15𝐴𝑆 (𝑑 − 𝑦) = 0
2
 Détermination du moment d’inertie :

𝑏𝑦 3
𝐼= + 𝜂𝐴𝑆 (𝑑 − 𝑦)2
3
 Contrainte dans le béton comprimé :
𝑀𝑆𝑒𝑟
𝜎𝑏𝑐 = 𝑦
𝐼
𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6𝑓𝑐28
𝜎𝑏𝑐 < 𝜎̅𝑏𝑐 Condition vérifiée
 Détermination des contraintes dans l’acier tendu :
𝑀𝑆𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑡 = 𝜂 (𝑑 − 𝑦)
𝐼
𝜎𝑠𝑡 < 𝜎̅𝑠𝑡 Condition vérifiée
 Vérification de la flèche : [B.A.E.L.91] : [14]
Pour les éléments supportés en console, la flèche F est égale à :

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𝑄𝑙 4
𝐹 = 𝐹1 + 𝐹2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹1 = (𝐹𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑢𝑒 à 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒)
8𝐸𝐼
𝑃𝑙 3
𝐹2 = (𝐹𝑙è𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑢𝑒 à 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒)
3𝐸𝐼
- Détermination du centre de gravité :
∑𝐴𝑖 × 𝑦𝑖
𝑌𝐺 =
∑𝐴𝑖
- Calcul du moment d’inertie :

𝑏𝑦13 𝑏𝑦23
𝐼= + + 𝜂𝐴(𝑑 − 𝑦1 )2
3 3
𝑙 3 𝑄𝑙 𝑃
𝐹= [ + ]
𝐸𝐼 8 3
𝐿
𝐹𝑎𝑑𝑚 = 𝐹 < 𝐹𝑎𝑑𝑚 Condition vérifiée
250

Voir la note de calcul du balcon dans l’annexe 5 et le plan de ferraillage en annexe 10.

III.5. Etude de l’escalier


Les calculs du ferraillage de l’escalier seront réalisés manuellement en respectant les règles du
B.A.E.L 91 modifié 99. Les calculs seront faits à l’ELU puis vérifier à l’ELS. [11]

 Evaluation des charges

Volée

𝐺 = 9,53 𝑘𝑁/𝑚²

𝑄 = 2,50 𝑘𝑁/𝑚²
Pallié de repos

𝐺 = 7,66 𝑘𝑁/𝑚²

𝑄 = 2,50 𝑘𝑁/𝑚²
 Calcul des sollicitations de la volée :
 A l’ELU :

𝑃𝑈 . 𝑙 2
𝑀𝑈 =
8
𝑃𝑈 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄 ⟺ 𝑃𝑈 = 1,35 × 9,53 + 1,5 × 2,5

𝑷𝑼 = 𝟏𝟔, 𝟔𝟐 𝒌𝑵/𝒎
16,62 × 5,002
𝑀𝑈 =
8

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𝑴𝑼 = 𝟓𝟏, 𝟗𝟒 𝒌𝑵. 𝒎
 A l’ELS :

𝑃𝑆𝑒𝑟 = 𝐺 + 𝑄 = 9,53 + 2,5

𝑷𝑺𝒆𝒓 = 𝟏𝟐, 𝟎𝟑 𝒌𝑵/𝒎

𝑃𝑆𝑒𝑟 . 𝑙 2 12,03 × 5,002


𝑀𝑆𝑒𝑟 = =
8 8
𝑴𝑺𝒆𝒓 = 𝟑𝟕, 𝟓𝟗 𝒌𝑵. 𝒎

ℎ = 17 𝑐𝑚 ; 𝑔 = 30 𝑐𝑚 ; 𝑒𝑝 = 20 𝑐𝑚; 𝑏 = 1,85𝑚 ; 𝑑 = 0,9 × 17 = 15,3 𝑐𝑚

 Armatures longitudinales
𝑀𝑈 51,94
𝜇= 2
⟺ 𝜇=
𝑏. 𝑑 . 𝜎𝑏 1,85 × 0,1532 × 14,17 . 103
𝝁 = 𝟎, 𝟎𝟖𝟓
0,8. ∝. 𝑏. 𝑑. 𝜎𝑏
𝐴=
𝜎𝑆

∝= 1,25[1 − √1 − 2𝜇] ⟺ ∝= 1,25 [1 − √1 − 2 × 0,085]

∝= 𝟎, 𝟏𝟏
0,8 × 0,11 × 1,85 × 0,153 × 14,17
𝐴=
348
𝑨 = 𝟏𝟎, 𝟏𝟒 𝒄𝒎𝟐
 Condition de non fragilité :
0,28. 𝑏. 𝑑. 𝑓𝑡28
𝐴 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 =
𝑓𝑒
0,28 × 1,85 × 0,153 × 2,1
𝐴𝑚𝑖𝑛 =
400
𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟒, 𝟏𝟔 𝒄𝒎𝟐
𝐴 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 Condition Vérifiée

𝑪𝒉𝒐𝒊𝒙 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒎𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 ∶ 𝟗𝑯𝑨𝟏𝟐 = 𝟏𝟎, 𝟏𝟖 𝒄𝒎𝟐


 Calcul de l’espacement :
𝑏 185
𝑆𝑡 = =
8 8
𝑺𝒕 = 𝟐𝟑, 𝟏𝟐𝟓 𝒄𝒎

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On prendra 𝑺𝒕 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
 Vérification à l’ELS :
- Calcul de 𝑦 𝑒𝑡 𝐼

15(𝐴 + 𝐴′ ) 𝑏(𝑑. 𝐴 + 𝑐 ′ . 𝐴′
𝑦= [√1 + − 1]
𝑏 7,5

15(10,18 + 0) 185(15,3 × 10,18)


𝑦= [√1 + − 1]
185 7,5

𝑦 = 49,35𝑐𝑚

𝑏. 𝑦 2
𝐼= + 15[𝐴(𝑑 − 𝑦)2 + 𝐴′(𝑦 − 𝑐′)2 ]
3
185 × 49,352
𝐼= + 15[10,18(15,3 − 49,35)2 ]
3
𝑰 = 𝟑𝟐𝟕𝟐𝟐𝟓, 𝟏𝟓 𝒄𝒎𝟒
𝑀𝑆𝑒𝑟 37,59
𝐾= =
𝐼 327225,15
𝑲 = 𝟏𝟏𝟒, 𝟖𝟖 𝒌𝑵/𝒎𝟑
 Calcul et vérification des contraintes :
 Pour le béton :

𝜎𝑏 = 𝐾 × 𝑦 = 114,88 × 0,4935

𝜎𝑏 = 56,69 𝑘𝑁/𝑚2 = 0,05669 𝑀𝑃𝑎

𝑂𝑟 𝜎̅𝑏 = 0,6𝑓𝑐28 = 0,6 × 27

𝝈
̅ 𝒃 = 𝟏𝟔, 𝟐 𝑴𝑷𝒂
𝜎𝑏 < 𝜎̅𝑏 Condition de compression du béton assurée
 Pour l’acier :

𝜎𝑠 = 15𝐾(𝑑 − 𝑦) = 15 × 114,88(0,153 − 0,4935)

𝜎𝑠 = −0,59 𝑀𝑃𝑎

𝝈
̅ 𝒔𝒕 = 𝟐𝟎𝟏, 𝟔𝟑 𝑴𝑷𝒂
𝜎𝑠 < 𝜎̅𝑠𝑡 Condition vérifiée
 Détermination des armatures de répartition

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𝐴 10,18
𝐴𝑟 = =
2 2
𝑨𝒓 = 𝟓, 𝟎𝟗 𝒄𝒎𝟐

𝑪𝒉𝒐𝒊𝒙 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒎𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒔 ∶ 𝟕𝑯𝑨𝟏𝟎 = 𝟓, 𝟓𝟎 𝒄𝒎𝟐


 Calcul de l’espacement
185
𝑆𝑡 = = 46,25 𝑐𝑚
4
𝑷𝒓𝒆𝒏𝒐𝒏𝒔 𝑺𝒕 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎
 Détermination des armatures sur appuis
On prévoit forfaitairement des armatures de chapeau de section supérieure à 15% de la section
des armatures longitudinales.

𝐴𝑎 ≥ 0,15 × 10,18 = 1,53 𝑐𝑚²


Choix des armatures : 4HA8=2,01 cm²
Calcul de l’espacement :
185
𝑆𝑡 = = 46,25 𝑐𝑚
4
𝑷𝒓𝒆𝒏𝒐𝒏𝒔 𝑺𝒕 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎
Tableau 24 : Quantitatif des armatures de l'escalier

Choix des armatures Espacement


Armatures longitudinales
9HA12 20 cm
Armatures de répartition
7HA10 35
Armatures sur appuis
4HA8 35

Voir le plan de ferraillage de l’escalier dans l’annexe 10.

III.6. Etude de la dalle machine


La dalle machine est le plancher au-dessus de la gaine d’ascenseur. Elle supporte le poids du
moteur de traction. Ce moteur quant à lui supporte le poids de la cabine, du contrepoids et des
cable d’ascenseur. La figure ci-dessous nous montre la vue en plan de la dalle machine. [4]

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Figure 33 : Vue en plan de la dalle machine

𝑒 = 20 𝑐𝑚

𝐺 = 34,04 𝑘𝑁 ; 𝑄 = 15,7 𝑘𝑁
 Combinaisons d’actions
A l’ELU

𝑞𝑢 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄 = 1,35 × 34,04 + 1,5 × 15,7

𝒒𝒖 = 𝟔𝟗, 𝟓𝟎𝟒 𝒌𝑵
A l’ELS

𝑞𝑠𝑒𝑟 = 𝐺 + 𝑄 = 34,04 + 15,7

𝒒𝒔𝒆𝒓 = 𝟒𝟗, 𝟕𝟒 𝒌𝑵
 Vérification du poinçonnement
Calcul de la charge ultime pour chaque appui (𝒒𝒖𝒂 )
Pour chacun des 4 appuis :

A l’ELU
𝑞𝑢 69,504
𝑞𝑎𝑢 = = = 17,38 𝑘𝑁
4 4
A l’ELS
𝑞𝑠𝑒𝑟 49,74
𝑞𝑎𝑠𝑒𝑟 = = = 12,435 𝑘𝑁
4 4
D’après le B.A.E.L. 91 :
0,045×𝑈𝑐 ×𝑓𝑐28 ×ℎ
Si 𝑞𝑎𝑢 ≤ → 𝐿𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒
𝛾𝑏

Avec 𝑈𝑐 = 𝑃é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑢 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛

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ℎ = 𝐸𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒
𝑈 𝑈
𝑈, 𝑉 𝑟𝑒𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐ô𝑡é𝑠 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 (𝐿 𝑒𝑡 )sur lequel la charge 𝑞𝑢 s’applique ;
𝑥 𝐿𝑦
compte tenu de la diffusion à 45° dans le béton.

La surface d’impact (𝑎 × 𝑏) est de (10 × 10)𝑐𝑚².

Figure 34 : Schéma de la surface d'impact


ℎ 20
𝑈 =𝑎+2× = 10 + 2 × = 30 𝑐𝑚
2 2
ℎ 20
𝑉 =𝑏+2× = 10 + 2 × = 30 𝑐𝑚
2 2
Donc :

𝑈𝑐 = 2 × (𝑈 + 𝑉) = 2 × (30 + 30)

𝑼𝒄 = 𝟏𝟐𝟎 𝒄𝒎
0,045 × 1200 × 25 × 200
𝑞𝑎𝑢 <
1,5
𝑞𝑎𝑢 < 180 000 𝑁 = 180 𝑘𝑁 ; 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
Conclusion : La dalle résiste au poinçonnement.

 Calcul des sollicitations

L’étude des dalles soumises à des charges localisées sera faite à l’aide des abaques de
PIGEAUT et en plaçant les charges au centre ; leurs moments seront par mètre linéaire. [4]

𝑀𝑥 = 𝑞𝑎 × (𝑀1 × 𝜈𝑀2 )
{ → 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜈 = 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛
𝑀𝑦 = 𝑞𝑎 × (𝑀1 × 𝜈𝑀2 )

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𝑈 𝑉
𝑀1 , 𝑀2 ∶ Sans dimension, ces valeurs sont données à partir des rapports et dans les
𝐿𝑥 𝐿𝑦
𝐿
abaques suivants 𝜌 = 𝐿𝑥 .
𝑦

A l’ELU
𝑀𝑥𝑢 = 𝑞𝑎𝑢 × 𝑀1 ; 𝑀𝑦𝑢 = 𝑞𝑎𝑢 × 𝑀2

A l’ELS

𝑀𝑥𝑠𝑒𝑟 = 𝑞𝑎𝑠𝑒𝑟 × (𝑀1 + 0,2 × 𝑀2 ) ; 𝑀𝑦𝑠𝑒𝑟 = 𝑞𝑎𝑠𝑒𝑟 × (𝑀2 + 0,2 × 𝑀1 )

La charge en m² sera :
𝑞𝑎𝑢 17,38
𝑄𝑎𝑢 = = = 193,11𝑘𝑁/𝑚²
𝑉 × 𝑈 0,30 × 0,30
𝑞𝑎𝑠𝑒𝑟 12,435
𝑄𝑎𝑠𝑒𝑟 = = = 138,17𝑘𝑁/𝑚²
{ 𝑉 × 𝑈 0,30 × 0,30
 Calcul des moments dus aux charges concentrées :
Lorsque la charge n’est pas concentrique, on procède de la façon suivante :

Soit une dalle de dimension (𝐿𝑥 × 𝐿𝑦 ) , comme le montre la figure ci-dessous, soumise à une
charge concentrique (𝐴) répartie sur un rectangle (𝑈 × 𝑉).

On divise la dalle en rectangles fictifs donnant les charges symétriques.

4 rectangles symétriques A
2 rectangles symétriques B
2 rectangles symétriques C
1 rectangle au centre D

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Figure 35 : Schéma de la dalle pleine d'ascenseur


On divise la dalle en rectangles fictifs donnant des charges symétriques comme suite :

Figure 36 : Chargement de panneau


On cherche les moments produits par les rectangles :

𝐼 = 4𝐴 + 2𝐵 + 2𝐶 + 𝐷 ; (𝑓𝑖𝑔 𝑎)

𝐼𝐼 = 2𝐵 + 𝐷 ; (𝑓𝑖𝑔 𝑏)

𝐼𝐼𝐼 = 2𝐶 + 𝐷 ; (𝑓𝑖𝑔 𝑐)

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𝐼𝑉 = 𝐷 ; (𝑓𝑖𝑔 𝑑)
Il est évident que les moments produits par la charge non concentrique « A » seront donnés
par :
𝐼 − 𝐼𝐼 − 𝐼𝐼𝐼 + 𝐼𝑉
𝐴=
4
𝐿𝑥 2
𝜌= = = 0,96
𝐿𝑦 2,075

0,4 < 𝜌 < 1 → 𝐿𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑒𝑛𝑠.


Donc :

𝑀𝑋𝑐 = (𝑀𝑋𝐼 − 𝑀𝑋𝐼𝐼 − 𝑀𝑋𝐼𝐼𝐼 + 𝑀𝑋𝐼𝑉 )/4

𝑀𝑌𝑐 = (𝑀𝑌𝐼 − 𝑀𝑌𝐼𝐼 − 𝑀𝑌𝐼𝐼𝐼 + 𝑀𝑌𝐼𝑉 )/4

Avec 𝑀𝑋 = (𝑀1 + 𝜈𝑀2 ) × 𝑃 et 𝑀𝑌 = (𝑀2 + 𝜈𝑀1 ) × 𝑃

𝑃 = 𝑃′ × 𝑆
𝑞𝑎𝑢
𝑃′ = = 𝑄𝑎𝑢
𝑈×𝑉

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Tableau 25 : Tableau récapitulatif des résultats

 Descente de charges

Dalle machine : e =20 cm

𝐺 = 0,2 × 25 = 5 𝑘𝑁/𝑚²

La dalle n’est pas accessible, alors la surcharge d’exploitation 𝑄 = 1 𝑘𝑁/𝑚²

Combinaison fondamentale
A l’ELU

𝑞𝑢 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄 = 1,35 × 5 + 1,5 × 1

𝒒𝒖 = 𝟖, 𝟐𝟓 𝒌𝑵/𝒎²
Pour une bande de 1 m de largeur :

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𝑞𝑢 = 1 × 8,25
̅̅̅
̅𝒒̅̅𝒖̅ = 𝟖, 𝟐𝟓𝒌𝑵/𝒎

A l’ELS

𝑞𝑠𝑒𝑟 = 𝐺 + 𝑄 = 5 + 1

𝒒𝒔𝒆𝒓 = 𝟔 𝒌𝑵/𝒎²
Pour une bande de 1 m de largeur :

𝑞𝑠𝑒𝑟 = 1 × 6
̅̅̅̅̅

̅̅̅̅̅̅
𝒒𝒔𝒆𝒓 = 𝟔 𝒌𝑵/𝒎
Calcul des sollicitations
A l’ELU

𝑀𝑥𝑢 = 𝜇𝑥𝑢 × 𝑞
̅̅̅ 2
𝑢 × 𝐿𝑥 𝑆𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐿𝑥
{
𝑀𝑦𝑢 = 𝜇𝑦𝑢 × 𝑀𝑥𝑢 𝑆𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐿𝑦

A l’ELS

𝑀𝑥𝑠𝑒𝑟 = 𝜇𝑥𝑠𝑒𝑟 × ̅̅̅̅̅


𝑞𝑠𝑒𝑟 × 𝐿2𝑥 𝑆𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐿𝑥
{
𝑀𝑦𝑠𝑒𝑟 = 𝜇𝑦𝑠𝑒𝑟 × 𝑀𝑥𝑠𝑒𝑟 𝑆𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐿𝑦

Le coefficient de poisson :

𝜈 = 0 ; à 𝑙 ′ 𝐸𝐿𝑈 ( 𝐵é𝑡𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟é)

𝜈 = 0 ; à 𝑙 ′ 𝐸𝐿𝑆 (𝐵é𝑡𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟é)

 Calcul des moments dus aux charges réparties


A l’ELU
𝐿𝑥 2,00
𝜌= = = 0,96 , 𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑎𝑢 26 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝜇𝑥𝑢
𝐿𝑦 2,075

𝜇𝑥𝑢 = 0,0410 𝑒𝑡 𝜇𝑦𝑢 = 0,8875

𝑀𝑥𝑢 = 0,041 × 8,25 × 2,002

𝑴𝒖𝒙 = 𝟏, 𝟑𝟓𝟑 𝒌𝑵. 𝒎

𝑀𝑦𝑢 = 0,8875 × 1,353

𝑴𝒖𝒚 = 𝟏, 𝟐𝟎 𝒌𝑵. 𝒎

A l’ELS

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

𝜇𝑥𝑠𝑒𝑟 = 0,0483 𝑒𝑡 𝜇𝑦𝑠𝑒𝑟 = 0,9236

𝑀𝑥𝑠𝑒𝑟 = 0,0483 × 6 × 2,002

𝑴𝒔𝒆𝒓
𝒙 = 𝟏, 𝟏𝟔 𝒌𝑵. 𝒎

𝑀𝑦𝑠𝑒𝑟 = 0,9236 × 1,16

𝑴𝒔𝒆𝒓
𝒚 = 𝟏, 𝟎𝟕 𝒌𝑵. 𝒎

 Moments totaux sollicitant la dalle machine


Ce sont des moments dus aux charges concentrées et les moments dus aux charges réparties.

A l’ELU
𝑢 𝑢
𝑀𝑥𝑡 = (𝑀𝑥𝑐 + 𝑀𝑥𝑢 ) = 1,24 + 1,353

𝑴𝒖𝒙𝒕 = 𝟐, 𝟔 𝒌𝑵. 𝒎
𝑢 𝑢
𝑀𝑦𝑡 = (𝑀𝑦𝑐 + 𝑀𝑦𝑢 ) = 0,72 + 1,2

𝑴𝒖𝒚𝒕 = 𝟏, 𝟗𝟐 𝒌𝑵. 𝒎

A l’ELS
𝑠𝑒𝑟 𝑠𝑒𝑟
𝑀𝑥𝑡 = (𝑀𝑥𝑐 + 𝑀𝑥𝑠𝑒𝑟 ) = 0,99 + 1,16

𝑴𝒔𝒆𝒓
𝒙𝒕 = 𝟐, 𝟏𝟓 𝒌𝑵. 𝒎

𝑠𝑒𝑟 𝑠𝑒𝑟
𝑀𝑦𝑡 = (𝑀𝑦𝑐 + 𝑀𝑦𝑠𝑒𝑟 ) = 0,69 + 1,07

𝑴𝒔𝒆𝒓
𝒚𝒕 = 𝟏, 𝟕𝟔 𝒌𝑵. 𝒎

Moment max en travée : 𝑀𝑡 = 0,75𝑀𝑥𝑡

Moment max en appuis : 𝑀𝑎 = −0,5𝑀𝑥𝑡

Tableau 26 : Tableau récapitulatif des sollicitations maximales

Moments
M utx M ser
tx M axu M ser
ax
M uty M ser
ty M ayu M ser
ay

panneau kN.m kN.m kN.m kN.m kN.m kN.m kN.m kN.m

(1) 1,95 1,61 -1,30 -1,075 1,44 1,32 -0,96 -0,88


 Calcul du ferraillage de la dalle pleine

Sens X-X :

 En travées
A l’ELU

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𝑴𝒖𝒕𝒙 = 𝟏, 𝟗𝟓 𝒌𝑵. 𝒎
Vérification de l’existence des armatures comprimées :
𝑴𝒖𝒕𝒙 1950
𝜇= = = 0,0043
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑𝑥 14,17 × 100 × 182
2

𝜇 < 0,392 ; 𝑃𝑎𝑠 𝑑 ′ 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒𝑠

fe 400
1000 s  1000 l   s    348 MPa
s 1,15

 
   1,25  1  1  2  0,0054

  1  0,4  0,99

Détermination des armatures :

M txu 1950
Atxu    0,31cm 2 / mL
 s    d x 348 0,99  18

Condition de non fragilité : [CBA91/A4.2.1]

Amin  0,0008  b  h  0,0008  100  20  1,6cm 2 / m L

At  max At ; Amin   At  1,6cm 2 / mL

Choix des armatures :


4HA12 /ml A = 4,52cm2.
St = 15cm

E.L.S :

M ser = 1,61 kN.m


tx

- Flexion simple
 1 f c 28
- Section rectangulaire sans A      b   b  0,6  f c 28  15 MPa
2 100
- Acier FeE400

M txu 1,95
Avec :   ser   1,21
M tx 1,61

1,21  1 25
  2,605    0,0054
2 100

Conclusion :

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b
   b = 15MPa
 Fissuration peu nuisible  les armatures calculées à E.L.U. seront maintenues.

(Aucune vérification pour (𝜎𝑠 )

 En appuis :

E.L.U. :

u
M ax = -1,30 kN.m

Vérification de l’existence des armatures comprimées :


u
M ax 1300
   0,0028
 b .b.d x 2
14,17  100  (18) 2

  0,0028   AB  0,392  A N’existe pas.

fe 400
1000 s  1000 l   s    348MPa
s 1,15


   1,25  1  1  2  0,0035 
  1  0,4  0,9986

Détermination des armatures :

M axu 1300
A 
u
  0,21cm 2 / mL
 s    d x 348 0,9986 18
ax

Condition de non fragilité : [CBA91/A4.2.1]

Amin  0,0008 b  h  0,0008  100  20  1,6 cm 2 / m L

At  max At ; Amin   At  1,6 cm 2 / mL

Choix des armatures :


4HA12/ml A = 4,52cm2.
St= 15cm

ELS :
M axser  1,075kN.m

Flexion simple

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

 1 f c 28
Section rectangulaire sans A      b   b  0,6  f c 28  15 MPa
2 100
Acier FeE400

M axu 1,30
Avec :   ser
  1,20
M ax 1,075

1,20  1 25
  0,35    0,035
2 100

Conclusion :

 b   b = 15MPa

Fissuration peu nuisible  les armatures calculées à E.L.U seront maintenues.

(Aucune vérification pour (𝜎𝑠 )

 Sens-Y-Y :
 En travées :

E.L.U :

M tyu  1,44 kN .m
Vérification de l’existence des armatures comprimées :

M tyu 1440
   0,0031
b bdy 2
14,17  100  (18) 2

  0,0031   AB  0,392  A N’existe pas.

fe 400
1000 s  1000 l   s    348 MPa
s 1,15


(x-x)    1,25  1  1  2  0,0039 
  1  0,4  0,99844

Détermination des armatures :

M tyu 1440
A 
u
  0,23 cm 2 / mL
s  dy 348 0,99844 18
tx

Condition de non fragilité : [CBA91/A4.2.1]

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Amin  0,0008  b  h  0,0008  100  20  1,6 cm 2 / mL

At  max At ; Amin   At  1,6 cm 2 / mL

Choix des armatures :


4HA12/ml A = 4,52cm2.
St = 15cm.

E.L.S :
M tyser  1,32kN.m

Flexion simple

 1 f c 28
Section rectangulaire sans A      b   b  0,6  f c 28  15 MPa
2 100

Acier FeE400

M tyu 1,44
Avec :   ser
  1,09
M ty 1,32

1,09  1 25
  0,295    0,014
2 100

Conclusion :

 b   b = 15MPa

Fissuration peu nuisible  les armatures calculées à E.L.U seront maintenues.

(Aucune vérification pour (𝜎𝑠 )

 En appuis :
A l’ELU :
u
M ay = -0,96 kN.m
Vérification de l’existence des armatures comprimées :

M ayu 960
   0,0023
 b .b.d y 2
14,17  100  (18) 2

  0,0023   AB  0,392  A N’existe pas.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

fe 400
1000 s  1000 L   s    348MPa
s 1,15


(y-y)    1,25  1  1  2  0,0029 
  1  0,4  0,998

Détermination des armatures :


u
M ay 960
u
Aay    0,15cm 2 / mL
s  dy 348 0,998 18

Condition de non fragilité : [CBA91/A4.2.1]

Amin  0,0008  b  h  0,0008  100  20  1,6 cm 2 / mL

At  max At ; Amin   At  1,6 cm 2 / mL

Choix des armatures :


4HA12/ml A = 4,52cm2.
St = 25cm).

E.L.S:

M ser
ay
= - 0,88 kN.m
Flexion simple

 1 f c 28
Section rectangulaire sans A      b   b  0,6  f c 28  15MPa
2 100
Acier FeE400

M ayu 0,96
Avec :   ser
  1,09
M ay 0,88

1,09  1 25
  0,295    0,0029
2 100

Conclusion :

 b   b = 15MPa

Fissuration peu nuisible  les armatures calculées à E.L.U seront maintenues.

(Aucune vérification pour (𝜎𝑠 )

Vérification des contraintes de cisaillement :

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Tu max :

Lx
Txu  q au  q u 
2

2,00
Txu  17,38  8,25   25,63 kN
2

Calcul  u :

Tumax 2563 10
u    0,14 MPa
bd 100  18  100
 u  0,05  f c 28  1,25 MPa

 u  0,14 MPa   u  1,25 MPa  Les armatures transversales ne sont pas nécessaires

Il n’y a pas de reprise de bétonnage

Vérification de la flèche :
Condition de la flèche : [BAEL 91 / B.7.5]

hd M ser
 tx

Lx 20 M ser
x

A 2
= 
b  dx fe

Vérification si la flèche est nécessaire :

hd M ser h 20 1,61
 tx
 d   0,1   0,037 . Condition vérifiée
ser
L x 20M xt Lx 20 20  2,15

A 2 4,52 2
    0,0025   0,005 . condition vérifiée ; f e en (MPa)
b dx fe 100  18 400

 Conclusion : les 02 conditions sont vérifiées, alors le calcul de la flèche n’est pas
nécessaire.
Tableau 27 : Tableau récapitulatif du ferraillage de la dalle machine

En travées 4HA12 ; St=15 cm


Sens X-X
En appuis 4HA12 ; St=15 cm
En travées 4HA12 ; St=15 cm
Sens Y-Y
En appuis 4HA12 ; St=15 cm

Voir le plan de ferraillage de la dalle machine dans l’annexe 10.

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III.7. Etude des voiles


Sous l’action sismique, des parties plus ou moins importantes de l’extrémité du voile en béton,
sollicité en compression, peuvent se trouver dans le domaine inélastique, cette situation peut
être à l’origine d’une instabilité latérale.

Figure 37 : Instabilité latérale des murs


Compte tenu de cette éventualité, les règlements parasismiques imposent une épaisseur
minimale de l’âme à 15cm. De plus, et à partir d’un certain niveau de contraintes, il y a lieu de
prévoir aux extrémités des voiles des renforts conçus comme des poteaux, ou des voiles en
retour. [4]

Le modèle le plus simple d’un voile est celui d’une console encastrée à sa base ; soumise à un
effort normal Pu, un effort tranchant Vu et un moment fléchissant Mu qui est maximal dans la
section d’encastrement.

Figure 38 : Le comportement du voile est similaire à celui d'une console


Selon les règlements parasismiques, il convient que les armatures verticales nécessaires pour la
vérification de la résistance à l’ELU, en flexion composée soient concentrées dans les éléments
de rives, aux deux extrémités de la section transversale du voile ou trumeau.

A la base du voile sur une hauteur critique, des calculs sont disposés autour de ces armatures
afin d’assurer la ductilité de ces zones.

Les armatures de l’âme horizontales et verticales assurent la résistance à l’effort tranchant.


Le voile en béton armé doit faire l’objet des vérifications suivantes :

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- justification de la stabilité de forme (résistance au flambement) ;


- résistance à l’effort tranchant ;
- résistance en flexion composée.

Voir la note de calcul dans l’annexe 6 et le plan de ferraillage à l’annexe 10.

III.8. Etude des semelles de fondation


Les fondations d'une construction sont constituées par les parties de l'ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure ; elles constituent
donc la partie essentielle de l'ouvrage puisque de leurs bonnes conception et réalisation découle
la bonne tenue de l'ensemble.
Les éléments de fondation transmettent les charges au sol, soit directement (cas des semelles
reposant sur le sol ou cas des radiers), soit par l'intermédiaire d'autres organes (cas des semelles
sur pieux par exemple).
Les fondations répartissent les charges d’un ouvrage sur le sol de façon à ce que la charge totale
sur le sol soit inférieure ou égale à son taux de travail maximum.

𝜎𝑠𝑜𝑙 ≤ 𝜎̅𝑠𝑜𝑙

Le choix à faire entre les différents types de fondations dépend essentiellement de la contrainte
admissible sur le sol.

III.8.1. Stabilité des fondations


Les massifs de fondations doivent être en équilibre sous l'action :

 des sollicitations dues à la superstructure qui sont : des forces verticales ascendantes ou
descendantes, des forces obliques, des forces horizontales et des moments de flexion ou
de torsion ; [10]
 des sollicitations dues au sol qui sont : des forces verticales ascendantes ou descendantes
et des forces obliques (adhérence, remblais...).

III.8.2. Prédimensionnement de la semelle 17 sous le poteau P20


Nous déterminerons ici la section de la semelle sous le poteau 𝑃12 .

D’après la descente de charge réalisée sur RSA, la charge totale à l’ELU vaut :

𝑁𝑈 = 3502,56 𝑘𝑁

Calcul de 𝐴 , 𝐵 , 𝑑 𝑒𝑡 ℎ

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A l’ELS, la contrainte du sol donnée par le Laboratoire National des Bâtiments et Travaux
Publics (LNBTP) est de : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0,35 𝑀𝑃𝑎.

𝑁𝑈
𝜎𝑠𝑜𝑙 =
𝐴. 𝐵
𝑎 𝐴 𝐴×𝑏
𝑂𝑟 𝑆 = 𝐴 × 𝐵 𝑒𝑡 = ⟺𝐵=
𝑏 𝐵 𝑎
𝐴×𝑏 𝐴2 × 𝑏
𝑆= ×𝐴 =
𝑎 𝑎
𝑁𝑈
𝑆=
𝜎𝑠𝑜𝑙

𝑎 × 𝑁𝑈
𝐷′ 𝑜ù 𝐴 ≥ √
𝑏 × 1,35𝜎𝑠𝑜𝑙

0,35 × 3,50256
𝐴≥√
0,35 × 1,35 × 0,35

𝐴 ≥ 2,72 𝑚 ⟺ 𝑨 = 𝟐, 𝟖𝟎 𝒎
𝐴 × 𝑏 2,80 × 0,35
𝐵= =
𝑎 0,35
𝑩 = 𝟐, 𝟖𝟎 𝒎
Hauteur utile minimale :
𝐵−𝑏 2,80 − 0,35
≤ 𝑑 ≤ 𝐵 − 0,5 ⟺ ≤ 𝑑 ≤ 2,80 − 0,35
4 4
0,6125 ≤ 𝑑 ≤ 2,45

𝑑 ≈ 0,75
La hauteur utile totale

ℎ = 𝑑 + 0,05

ℎ = 0,80 𝑚
Voir la note de calcul de la semelle étudiée dans l’annexe 7 et le plan de de ferraillage dans
l’annexe 10.

A travers ce chapitre, nous avons dimensionné les éléments en béton armé à savoir la dalle
pleine et la dalle nervurée, les poutres, les poteaux, le balcon, l’escalier, la dalle machine, les
voiles et les semelles de fondation. Le chapitre suivant sera consacré à la sécurité incendie et la
démarche haute qualité environnementale.

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CHAPITRE 4 : LA SECURITE INCENDIE DANS LES


BATIMENTS D’HABITATION – DEMARCHE HAUTE
QUALITE ENVIRONNEMENTALE (HQE)

Risque majeur dans la plupart des activités humaines, l’incendie se situe toujours en tête de la
sinistralité des bâtiments. Ces derniers sont en effet particulièrement exposés. Le coût des
sinistres est souvent sans commune mesure avec celui des mesures de prévention adéquates.
L’incendie peut survenir de manière accidentelle ou causé par des actes de malveillance (70%
des cas).
La prévention du risque incendie dans un établissement repose sur un ensemble cohérent de
mesures techniques et organisationnelles et nécessite d’agir dès sa conception. Cependant, la
prévention ne concerne pas uniquement les bâtiments neufs, ainsi, les bâtiments existants sont
également soumis à des contraintes réglementaires. Il est donc primordial de faire une étude sur
ce plan pour limiter les pertes de vies humaines.
Dans le secteur de la construction, le développement durable ainsi que la haute qualité
environnementale (HQE) sont des sujets majeurs qui impactent la responsabilité de tous les
acteurs : maîtres d’ouvrage, architectes et maîtres d’œuvre, entreprises du bâtiment, exploitants,
etc. Pour répondre à la demande des acquéreurs et occupants, il est aujourd’hui incontournable
d’adopter des comportements responsables pour relever les nouveaux défis tels que la
diminution de l’empreinte écologique des bâtiments, l’amélioration du confort des usagers,
l’anticipation des coûts d’exploitation.
La présente étude a pour objet de préciser les dispositions constructives et les installations de
protection et de lutte contre l’incendie et la panique, relatives à la construction d’un bâtiment
R+4 à usage d’habitation sise à Lomé. Du côté de la démarche haute qualité, nous allons
développer sept (07) cibles dont trois (03) au niveau très performant et quatre (04) au niveau
performant.

Définition
Le terme Etablissement Recevant du Public (ERP) désigne les lieux publics ou privés
accueillant des clients ou des utilisateurs autres que les employés qui sont, eux, protégés par les
règles relatives à la santé et sécurité au travail. [6]

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

I. Généralités sur le règlement de sécurité contre l’incendie et la panique dans les


ERP et les bâtiments d’habitation

I.1. Normes et règlements


Pour la réalisation de l’ouvrage, il sera tenu compte des normes et règlements en vigueur
appliqués au Togo, notamment :

 Arrêté interministériel N 1726/MUHCV/MSPC du 21/12/2017 relatif aux mesures de


sécurité contre les risques d’incendie et de paniques dans les Etablissements Recevant
du Public (ERP), les Immeubles de Grandes Hauteurs (IGH), les Installations Classées
pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et les bâtiments d’habitations ;
 La loi N 90-02 du 04 janvier 1990 relative à la protection d’architecte au Togo ;
 Normes NF S 61-950, NF S 61-961, NF S 61-962 relatives aux systèmes de détection
incendie ;
 Arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments
d’habitation modifié et complété.

Les règles sont fixées pour organiser les meilleures conditions d’usage possibles de
l’établissement ; le but étant d’anticiper les comportements en cas de panique notamment.

I.2. Objectifs de prévention contre les risques d’incendies et de panique en habitation


Afin de permettre la protection des habitants contre l’incendie, la réglementation des bâtiments
d’habitation repose principalement sur trois principes fondamentaux : [6]
 éviter l’éclosion d’un sinistre, ou à défaut limiter sa propagation à l’extérieur du local
ou du logement dans lequel il a pris naissance ;
 permettre à tout occupant, lors d’un incendie, soit d’évacuer l’immeuble sans secours
extérieur, soit au contraire de recevoir un tel secours ;
 faciliter l’accès et l’intervention des services de secours.

I.3. Définition clé d’un bâtiment d’habitation


Constitue un bâtiment d’habitation, tout bâtiment ou parties de bâtiments abritant un ou
plusieurs logements, y compris les foyers de jeunes travailleurs ainsi que les logements ou
foyers pour personnes âgées ou pour personnes handicapées autonomes, à l’exclusion des
locaux destinés à la vie professionnelle, lorsque celle-ci ne s’exerce pas au moins partiellement
dans le même ensemble de pièces que la vie familiale.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Les bâtiments d'habitation sont classés en quatre familles en fonction de la hauteur des
bâtiments et donc de la possibilité d'évacuation des personnes et implicitement de l'effectif. [6]
 1ère famille :
Habitations individuelles isolées ou jumelées à un étage sur rez-de-chaussée, au plus ou
groupées en bande.
 2ème famille :
Habitations collectives comportant au plus trois étages sur rez-de-chaussée, duplex non
compris.
 3ème famille : H ≤ à 28 m
 Catégorie A : habitations répondant à l’ensemble des prescriptions suivantes :
- comporter au plus sept étages au rez-de-chaussée ;
- comporter des circulations horizontales telles que la distance entre la
porte palière de logement la plus éloignée et l'accès à l'escalier soit au
plus égale à 7 m ;
- être implantées de telle sorte qu'au rez-de-chaussée les accès aux
escaliers soient atteints par la voie échelles.
 Catégorie B : habitations ne satisfaisant pas l’une des conditions précédentes.
Toutefois, le maire peut décider, si tous les appartements sont accessibles aux
échelles aériennes des sapeurs-pompiers, de déclasser l’établissement en
catégorie A.
 4ème famille : 28 m< H ≤ 50 m

Dans notre cas, il s’agit d’un bâtiment d’habitation de 4 étages faisant une hauteur totale h=19m.
Le bâtiment se trouve dans la 3ème famille catégorie A.

II. Prescriptions générales


Grace aux plans architecturaux, nous avons déterminé la catégorie de notre bâtiment. Dans le
même ordre, les prescriptions seront menées dans toutes les étapes de la réalisation du bâtiment.
[6]

II.1. Au signalement des cheminements d’évacuation


Les portes, les escaliers et les différents cheminements qui conduisent à l'extérieur de
l'établissement doivent être pourvus de symboles de sécurité, visibles de jour comme de nuit.
Les escaliers et les circulations horizontales, d’une longueur totale supérieure à 10 mètres ou

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

présentant un cheminement compliqué, doivent être équipées d’une installation d’éclairage


d’évacuation par des blocs autonomes d’éclairage de sécurité.

II.2. La conformité des installations électriques


Les installations électriques doivent être conformes aux normes les concernant, l'emploi de
fiches multiples est interdit et le nombre de prises de courant doit être adapté à l'utilisation, pour
limiter l'emploi de socles mobiles.

II.3. La qualité des matériaux utilisés lors des travaux et à leur réaction au feu
Afin d’éviter le développement trop rapide d’un incendie qui pourrait compromettre
l’évacuation du public dans des conditions satisfaisantes de sécurité, il est interdit d’utiliser
dans un local ou dégagement accessible au public des matériaux de construction,
d’aménagement intérieur ou de décoration qui peuvent s’enflammer rapidement, développer de
la fumée et provoquer la chute de gouttelettes enflammées.
Une attention particulière devra être portée aux matériaux d’isolation acoustique et thermique.
Les matériaux de construction ou d’aménagements intérieurs doivent respecter le degré
minimum réglementaire de tenue au feu.

II.4. Installation d’un système d’alarme, d’alerte et de premiers secours


Bien évidemment, une alarme à incendie n’a pas pour rôle d’éteindre un départ de feu. Toutefois
elle se montre particulièrement importante afin de pouvoir réagir rapidement, s’évitant d’être
blessé et permettant très souvent de sauver nos habitations.

Ce sont donc des détecteurs répartis dans toutes les pièces de la maison qui analysent l’air de la
pièce pour repérer des fumées éventuelles qui seraient dégagées par un feu.

Il existe deux types de détecteurs pour une alarme incendie. Les premiers sont des détecteurs
de fumée qui se déclenchent lorsqu’ils détectent une fumée trop importante dans l’habitat
(généralement installés dans les chambres, couloirs et séjours). Les seconds sont les détecteurs
de chaleur qui se déclenchent lorsque la température d’une pièce est anormalement élevée
(généralement installés dans les cuisines).

- Des consignes de sécurité : affichées bien en vue, comportent le numéro d’appel des
sapeurs- pompiers, et les dispositions immédiates à prendre en cas de sinistre ; Ces
consignes d’évacuation doivent prendre en compte les différents types d’handicaps
(physique, visuel, moteur, etc.) ;

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

- Les occupants doivent être instruits sur la conduite à tenir en cas d’incendie et être entraînés
à la mise en œuvre des moyens de secours ;
- Un plan schématique, sous forme de pancarte inaltérable, doit être apposé à l’entrée pour
faciliter l’intervention des sapeurs- pompiers lorsque l’établissement comporte des étages.

II.5. Les équipements de détection d’un incendie


 Système de détection incendie : Ce système est composé :
 d’un panel de centralisation qui est l’élément de contrôle et communément appelé
Centrale de détection incendie. Il permet le report à distance des informations générales
ainsi que l’identification en clair sur l’afficheur des évènements. Il affiche les
informations feu, dérangement, défaut technique et le numéro de zone en alarme. Il est
généralement placé dans un local décentralisé (par exemple : loge de gardien, accueil,
poste de sécurité).
 des capteurs qui sont en général les détecteurs de fumées :

Les détecteurs sont fixés et répartis au plafond des locaux. Lorsqu’un incendie se déclare, le
dégagement de fumée atteint les détecteurs qui envoient alors un signal à la centrale de détection
incendie. Celle-ci signale automatiquement selon sa programmation le degré d’alarme aux
personnes du bâtiment.

 un déclencheur manuel d’alarme incendie (DM) :

C’est un appareil à déclenchement manuel de couleur rouge qui permet de signaler la présence
d’un incendie ou d’une fumée anormale. Cet appareil émet une information à destination de
l’équipement de contrôle d’un système de détection incendie (SDI).

C’est un matériel indispensable pour la protection d’un bâtiment et des personnes face à un
départ de feu. L’alarme permet de pouvoir très rapidement le détecter et avertir grâce à un signal
sonore. Pouvant se présenter sous différents types, elle doit être entièrement adaptée à son
environnement.

On installera un DAAF (Détecteur et Avertisseur Autonome de Fumée) dans notre bâtiment.


Conçu pour être installé dans un bâtiment d’habitation, ce système permet de pouvoir détecter
efficacement toute présence de fumée et de lancer l’alerte.

 Un diffuseur sonore : permet de diffuser un son d'évacuation incendie.

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 L’indicateur d’action : il possède en façade, un voyant lumineux rouge qui s’allume


lorsque l’un des détecteurs automatiques d’incendie associés, passe à l’état d’alarme.

Figure 39 : Exemple de système de détection incendie


 L’extincteur :

L’extincteur est un appareil de lutte contre l’incendie capable de projeter ou de répandre une
substance appropriée appelée « agent extincteur » afin d’éteindre un début d’incendie.

Un agent extincteur est une substance appropriée capable d’éteindre un début d’incendie. A
chaque classe de feu correspond une catégorie spécifique d’extincteur contenant un agent
extincteur approprié au feu à éteindre. [6]

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Figure 40 : L'extincteur
Tableau 28 : Les agents extincteurs en fonction de leur classe

Classes Classe A Classe B Classe C Classe D Classe F

Signalétique

Feu d’huiles et
graisses
Feu de
végétales ou
Dénomination Feu de solides liquides/solides Feu de gaz Feu de métaux
animales
liquéfiables
(auxiliaires de
cuisson)
Poudres BC
Gaz
Agents de
carbonique
Eau + additif ; Extinction classe F
(CO2) ;
Mousse Poudre BC réservée aux (carbonate de
Eau + additif
Agent (AFFF) spécialistes potassium ou
(AFFF) ;
extincteur avec du acétate
Poudre BC
matériel adapté d’ammonium)
Poudres Poudres
Poudres
polyvalentes polyvalentes
polyvalentes ABC
ABC ABC

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

 Le système de désenfumage

Le système de désenfumage est un paramètre essentiel permettant de diminuer les risques pour
les occupants et les services de secours, tout en réduisant les conséquences économiques du
sinistre. Il va consister à évacuer le maximum de fumées et gaz chauds le plus rapidement
possible.

III. Estimation du cout des équipements


Le tableau ci-dessous nous donne le prix des équipements de sécurité incendie qui seront
installés dans notre bâtiment.

Tableau 29 : Cout des équipements de sécurité incendie

Prix unitaire
N° Désignation Quantité Prix total (FCFA)
(FCFA)
1 Détecteur de fumée 30 13000 390000
2 Déclencher manuel 10 25000 250000
3 Indicateur d’action 30 18000 540000
4 Diffuseur sonore 10 50000 500000
Centrale de détection
5 1 650000 650000
incendie
6 Extincteur à eau 5Kg 10 45000 450000
7 Extincteur à CO2 5Kg 10 38000 380000
8 Extincteur à poudre 5Kg 10 50000 500000
TOTAL 3660000

L’étude du règlement de sécurité contre l’incendie et son application à la construction d’un


bâtiment à usage d’habitation ont donc menée à la rédaction de la notice de sécurité du projet.
Cette étude a particulièrement mis en valeur la diversité des points abordés par le règlement :
de la conception globale du bâtiment (choix des matériaux et des éléments de structure,
organisation de la distribution intérieure, conception de la desserte et des accès, etc.) à la
conformité et au dimensionnement des équipements techniques (désenfumage, installations
électriques et d’éclairage, etc.).

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IV. Démarche haute qualité environnementale


La haute qualité environnementale est une démarche visant à réduire les impacts sur
l’environnement des bâtiments lors de leur construction, de leur rénovation et de leur usage. La
démarche HQE comprend 14 cibles :
Tableau 30 : Les 14 cibles de le démarche HQE

CIBLES D’ECOCONSTRUCTION
Relations harmonieuses du bâtiment avec son
Cible 1
environnement immédiat.
Choix intégré des produits, systèmes et procédés de
Cible 2
construction
Cible 3 Chantier à faibles nuisances
CIBLES D’ECO-GESTION
Cible 4 Gestion de l’énergie
Cible 5 Gestion de l’eau
Cible 6 Gestion des déchets d’activités
Cible 7 Gestion de l’entretien et de la maintenance
CIBLES DE CONFORT
Cible 8 Confort hygrothermique
Cible 9 Confort acoustique
Cible 10 Confort visuel
Cible 11 Confort olfactif
CIBLES DE SANTE
Cible 12 Qualité sanitaire des espaces
Cible 13 Qualité sanitaire de l’air
Cible 14 Qualité sanitaire de l’eau

Les cibles sont des critères d’évaluation pour lesquels le bâtiment doit être conforme en vue
d’obtenir le label HQE.
Pour respecter la démarche HQE, le bâtiment doit atteindre au minimum 7 cibles dont 4 cibles
au niveau performant et 3 au niveau très performant. Les 7 cibles restantes sont des cibles de
base.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Ainsi le présent projet concerne l’intégration de la démarche HQE dans la conception d’un
bâtiment d’habitation. Il s’agira donc de développer sept (07) cibles dont trois (03) au niveau
très performant et quatre (04) au niveau performant. Les cibles concernées sont : [2]
Au niveau très performant :
- cible n°4 : La gestion de l’énergie ;
- cible n°5 : La gestion de l’eau ;
- cible n°8 : Le confort hygrothermique.
Au niveau performant :
- cible n°1 : Relation harmonieuse avec l’environnement immédiat ;
- cible n°3 : Chantier a faible nuisance ;
- cible n°6 : La gestion des déchets d’activité
- cible n°9 : Le confort acoustique.

IV.1. Traitement des cibles :

IV.1.1. Les cibles très performantes

IV.1.1.1. Cible N°4 : La gestion de l’énergie


De nos jours, 80% de l’énergie que nous utilisons est de l’énergie fossile, qui contribue à la
destruction de la couche d’ozone et enfreint au développement durable. Pour y remédier, l’étude
HQE de « la cible 4 : gestion de l’énergie », va s’attarder sur le renforcement du recours aux
énergies renouvelables, et le renforcement de l'efficacité des équipements consommant de
l'énergie. Sur ce, nous devons : Assurer une bonne isolation thermique du bâtiment. La brique
en terre cuite est un matériau idéal. De conception artisanale, et écologique, sa production est
en effet très peu polluante, cuite dans un four à 1200°C. Il s’agit d’ailleurs d’un matériau sain
et respirant. Cela en fait un matériau de construction nettement plus authentique que le
parpaing. Elle a pour avantage, de garder une certaine fraicheur dans le bâtiment car elle ne
transmet pas de chaleur, réduisant ainsi la consommation d’énergie pour la climatisation. Elle
joue un grand rôle dans le confort hygrothermique. [2]
Pour réduire la consommation d’énergies sur l’éclairage, nous optons pour des lampes
fluorescentes à basses consommations, les lampes LED seront utilisées. Contrairement aux
néons, ces lampes consomment peu d’énergie et apportent un éclairage très satisfaisant.
Nous allons disposer des plaques photovoltaïques de types poly cristallins sur le toit qui
produiront de l’électricité à partir de l’énergie solaire. La puissance installée dépendra de la
capacité financière du client, mais réduira qu’elle qu’en soit sa quantité, la consommation de

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

l’électricité d’origine thermique et permettra de ce fait de réaliser des économies sur le long
terme.

IV.1.1.2. Cible N°5 : La gestion de l’eau


L’eau dans notre bâtiment est essentielle compte tenu de la présence de personnes qui
consomment de l’eau potable, des animaux domestiques, des plantes et sans oublier les activités
menées dans la maison. Pour une gestion efficiente de l’eau nous avons prévu, la construction
d’un réservoir d’eau enterré dans la cours qui va servir à recevoir les eaux de pluies pour les
réintroduire dans le système de la maison. (Lessive, travaux de ménages, etc.)
- La gestion de l’eau potable : l'eau potable peut être économisée en agissant à quatre
échelles : Limiter le recours à l'eau potable pour les usages ne nécessitant pas des
caractéristiques de potabilité. Mettre en œuvre des dispositifs hydro-économes adaptés
au mode de vie et aux motivations des usagers du bâtiment : ces dispositifs visent à
diminuer les volumes d'eau utilisés pour un usage donné. Sensibiliser les usagers aux
pratiques économes : ces actions de sensibilisation permettent d'une part d'influer sur
les fréquences d'utilisation des différents usages, mais elles sont aussi le garant de la
bonne utilisation des dispositifs hydro-économes mis en œuvre. Suivre les
consommations d'eau afin de limiter les gaspillages et les fuites.

IV.1.1.3. Cible N°8 : Le confort hygrothermique


Le confort hygrothermique caractérise la température et le taux d’humidité de l’air ambiant
d’un local. Il est capital pour le bon équilibre du bâtiment, et le respect de la santé de ses
occupants. Assurer un confort hygrothermique signifie assurer une température constante en
toute saison (entre 18 et 20°c), un taux d’humidité de 40 à 60% et une différence maximale de
température entre l’air intérieur et les parois de 3°c. Les paramètres du confort hygrothermique
dont nous allons tenir compte pour notre bâtiment sont : l’isolation thermique des parois, la
protection solaire des parois vitrées, la ventilation et la régulation. Pour l’isolation thermique
des parois, les murs des façades latérales gauche et droite seront végétalisés. Il existe plusieurs
types de façades végétales. Pour ce cas il sera utilisé des vignes Vitis vinifiera qui sont des
plantes grimpantes à crampant qui est l’espèce la plus cultivée au monde mieux adaptée compte
tenu du type de matériaux du mur, du climat tropical sec. Les façades vertes jouent un rôle de
rafraichissement d’air qui vient de l’extérieur et pénètre dans le bâtiment et donc d’obtenir une
température douce et constante en toute les saisons à l’intérieur. L’évapotranspiration des

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

plantes contribue à diminuer la température à la surface du bâtiment, ce qui réduit le


réchauffement à l’intérieur.
Mise en œuvre :
- Planter les racines au pied des murs, où le sol est préalablement enrichi de compost ; les
murs servent directement de support pour les plantes ;
- Le film solaire pour fenêtre et vitrage anti chaleur spécial double vitrage va nous
convaincre de son utilisation pour la protection contre la chaleur, film anti UV et la
réduction de l’éblouissement solaire ;
- La ventilation se fera d’une manière ponctuelle, par des extracteurs d’air placés dans les
locaux humides tel que les salles d’eau.

IV.1.2. Les cibles performantes

IV.1.2.1. Cible N°1 : La relation harmonieuse avec l’environnement immédiat


L’étude de cette cible permet de bien exploiter des opportunités offertes par le voisinage et le
site. De mieux gérer les avantages et inconvénients de la parcelle, organiser la parcelle pour
créer un cadre de vie agréable et réduction des risques de nuisances entre le bâtiment, son
voisinage et son site. Une consultation des riverains et une enquête doivent être menées lors de
la visite du site. A l’entrée, un espace jardin sera aménagé. Du gazon sera planté et entretenu
dans la cour, arrosé par les eaux de pluie pour un environnement agréable.
Garantir l’accessibilité des camions de vidange de fosse septique, de sapeur-pompier en cas
d’incendie. Respecter l’alignement avec le voisinage lors de l’implantation pour fournir une
harmonie avec l’environnement.

IV.1.2.2. Cible N°3 : Chantier à faibles nuisances


La gestion des nuisances sur un chantier est un travail qui se fait par le maitre d’ouvrage, en
effet c’est à lui d’agir sur les différents récepteurs qui sont le personnel de chantier et les
riverains (permanents ou occasionnels). Pour ce faire pour notre projet, nous avons prévu
l’optimisation de la gestion des déchets de chantier, réduction des nuisances, des pollutions et
consommations de ressources engendrées par le chantier. Pour la gestion des déchets que le
chantier produira, il sera question ici de respecter certaines règles du chantier :
- l’abandon, le brûlage ou l’enfouissement des déchets sur le chantier sont formellement
interdits ;

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

- la mise en place de matériels et procédures adéquates pour éviter le mélange des


différents déchets (bennes, stockage, localisation sur le chantier des installations etc.)
seront prévues ;
- la désignation des centres de stockage et/ou centres de regroupement et/ou unités de
recyclage vers lesquels seront acheminés les différents déchets, en fonction de leur
typologie et en accord avec le gestionnaire qui devrait les recevoir, sera effectuée ;
- le suivi et le contrôle de la traçabilité des déchets, seront assurés ;
- la mise en œuvre de moyens matériels et humains pour assurer ces différents éléments
de gestion des déchets sera faite.
Pour les nuisances acoustiques il sera question de :
- effectuer une étude acoustique pour identifier et caractériser les origines de bruits ayant
un impact sur le personnel et les riverains tous en s’assurant de la conformité du matériel
de chantier prévu ;
- privilégier des techniques de mise en œuvre limitant les nuisances acoustiques (exemple
: les banches à clés) ;
- planifier les tâches pour minimiser leur impact sur le voisinage (horaires, durée,
simultanéité des taches, etc) ;
- implanter un système de mesurage en continue des bruits du chantier afin d'informer les
responsables du chantier (meilleur connaissance de l'impact de leurs opérations) et les
riverains.
Pour ce qui est des nuisances visuelles, il sera question de :
- entretenir les palissades, mettre du grillage autour de l'aire de stockage des déchets, un
nettoyage quotidien des abords du chantier, et enfin organiser la circulation sur la voie
publique.
Mise en place d’une stratégie de moyens permettant de limiter les pollutions engendrées par le
chantier : Pollution du sol, de l’eau et de l’air.
- utilisation de produits moins toxiques (huiles de décoffrage végétales, etc.) ;
- Étiquetage réglementaire des cuves, des fûts, des bidons et des pots ;
- imperméabilisation des zones de stockage qui sont bâchées et implantées dans une zone
plane afin de récupérer les eaux de ruissellement ;
- mise en place d’aires de lavage des engins (bétonnière, brouettes,) qui permettent de
faire décanter les eaux avant de les rejeter dans le réseau ;
- stockage des produits potentiellement polluants qui doivent être identifiés (leur volume
est également évalué) ;

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

- arrosage des sols et nettoyage journalier du chantier ;


- interdiction stricte des brûlages ;
- mise en place d'une zone de lavage des roues en sortie de chantier ;
- Respecter les surfaces d’espaces verts existantes pendant toute la durée des travaux ;
- limiter les consommations de ressources ;
- suivi des consommations d'eau et d'énergie pendant le chantier, en effet éviter le
gaspillage lors de certains travaux tel l’arrosage des murs, etc.
Nous allons prévoir à cet effet un système économe qui permettra la récupération d’eau
(pluviale par exemple) pour une autre utilisation.

IV.1.2.3. Cible N°6 : La gestion des déchets d’activité


La problématique de la gestion des déchets concerne essentiellement des actions en phase
d’exploitation du bâtiment, l'enjeu environnemental associé à la gestion des déchets d'activité
est de limiter la production de déchets ultimes. Pour cela il convient de mettre en œuvre les
dispositions qui assureront la séparation des déchets en phase d'exploitation en vue d'une
valorisation optimale. Et la qualité intrinsèque du système : non seulement cela assure la
fonctionnalité et le confort pour les usagers, mais cela constitue également un garant de
l'efficacité des mesures pour une valorisation optimale. Pour ce qui est de la valorisation des
déchets, il consiste à réintroduire tout ou partie des déchets dans le circuit de vie de la maison
par :
- la valorisation énergétique par incinération (récupération de calories par combustion) ;
- la valorisation organique ou compostage : (fermentation des déchets organiques et
minéraux) ;
- mettre en place une aire de stockage des déchets. On pourra constater des poubelles
étiquetées pour faciliter l’évacuation de ces déchets hors de la maison.

IV.1.2.4. Cible N°9 : Le confort acoustique


Le son est une sensation auditive engendrée par la fluctuation périodique de la pression de l’air
au niveau de l’oreille. La notion de confort acoustique, comme celle de qualité d’ambiance
sonore dans ce bâtiment va consister à protéger les pièces contre le bruit émis à l’intérieur et à
l’extérieur. Elle sera en partie assurée par le Placoplatre qui est un bon isolant acoustique.
Toutes les portes du bâtiment seront renforcées par un matériau d’isolation acoustique en
fonction des moyens du maitre d’ouvrage, ceci contribuera à affaiblir les sons entre chaque
pièce. [2]

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

Les travaux de construction de l’immeuble engendrent nécessairement des nuisances


environnementales, à l’intérieur et à l’extérieur du chantier.
L’impact sur l’environnement est l’un des critères de validation de l’opportunité du projet et du
choix du site d’implantation ; c’est donc une forme d’étude d’impact du projet qui est à réaliser.
La réussite du chantier respectueux de son environnement passe par une implication de chacun
des acteurs de l’opération.
Parmi les facteurs de réussite, mettons en avant les efforts de communication mis en œuvre sur
le chantier. De même, communiquer avec les riverains améliore leur perception du chantier et
diminue la gêne ressentie. A travers ce chapitre, nous avons déterminé trois cibles très
performantes et quatre cibles performantes. Durant l’exécution, un control rigoureux devrait
être fait afin de respecter tous les règlements évoqués.
A travers ce chapitre, nous avons déterminé la catégorie à laquelle appartient notre bâtiment
(3ème famille catégorie A), trouvé des mesures et des moyens de lutte contre l’incendie propre
à l’habitation, afin de pouvoir faire face à un quelconque sinistre avant l’intervention des
secours. Ensuite nous avons développé sept cibles de la démarche haute qualité
environnementale.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

ACQUIS, REMARQUES, ET SUGGESTIONS

ACQUIS :

Sur le plan technique :


Ce stage complète les notions théoriques reçues au sein de l'Ecole Supérieure Polytechnique de
la Jeunesse et approfondit nos connaissances dans notre métier, d’une part sur le volet de calcul
des structures à l’aide du logiciel Robot Structural Analysis, d’autre part de découvrir toutes les
étapes pratiques de la conception et de dimensionnement d’un bâtiment.

Sur le plan professionnel :


Ce stage effectué au sein de X-GONE nous a permis de nous confronter à une situation de projet
réel et en parallèle d’apprendre le respect des règles en vigueur. Durant ce stage, le maitre de
stage m’a confié différentes taches à savoir : Le suivi et control de la réalisation d’un entrepôt
sise au grand marché de Lomé, le dimensionnement de deux bâtiments d’habitation, les devis
estimatifs et quantitatifs de certains ouvrages et l’élaboration d’un planning de déroulement des
travaux.

Sur le plan social :


Ce stage nous a permis d’évoluer grâce au contact quotidien car on a eu l’occasion de côtoyer
de nombreuses personnes ayant des fonctions et des niveaux intellectuels très différents. Il est
préférable d’être sympathique avec les supérieurs pour approfondir sa connaissance, vu qu’ils
ont plus d’expériences dans le domaine du bâtiment. Il faut aussi être solidaire et avoir l’esprit
de travail en équipe dans la rigueur.

REMARQUES :
Le stage que nous avons effectué s’est passé sans perturbations et dans des conditions normales
(bureau pour les stagiaires et véhicule de service pour les visites de chantier) ; néanmoins, nous
avons pu observer certaines imperfections telles que :

 la mauvaise définition et répartition des tâches et des responsabilités :


 le personnel de X-GONE chargé de la conception des ouvrages ne disposait pas assez
d’ordinateurs ;

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

 l’insuffisance des outils de sécurité comme le port des chaussures de sécurité, des gilets
fluorescents, des casques de sécurité durant les visites de chantier.

SUGGESTIONS :
Nous suggérons à l’entreprise de :

 installer une section de gestion de ressources humaines au sein du bureau. En effet, la


Gestion des Ressources Humaines, en gagnant en importance, va désormais participer
à la gestion stratégique de l’organisation en dépassant ses activités à courts termes
comme le recrutement, sélection, conception et élaboration des programmes de
formation ou gestion du programme d’évaluation ;
 acheter des ordinateurs et outils d’informatique pour tout le personnel chargé de la
conception des ouvrages ;
 prendre l’aspect sécuritaire plus en compte afin d’éviter tout accident pouvant être
dangereux. Pour cela, il faut que tous les acteurs et visiteurs du chantier soient équipés
de combinaisons (équipements de protections individuels) appropriées avant tout accès
au lieu.

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Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

CONCLUSION GENERALE :
En définitif, ce présent rapport intitulé « Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage
d’appartement sise à Lomé » a été réalisé en suivant les règles du B.A.E.L. 91 révisées 99.
L’objectif était d’une part de dimensionner les éléments de la structure tout en réduisant le coût
de la réalisation et en assurant la protection des occupants, d’autre part de faire un point sur la
sécurité incendie et de la haute qualité environnementale visant à réduire les impacts sur
l’environnement des bâtiments lors de la construction.

Les récents développements de l’analyse numérique, dus aux grandes possibilités offertes par
l’ordinateur, ont influencé profondément les méthodes de calcul manuel. En effet on peut dire
que l’emploi de logiciels de calculs est en train de bouleverser les méthodes forfaitaires qui
n’étaient qu’approximatives.
Ce mémoire a été consacré à l’élaboration du dossier d’exécution de la construction d’un
bâtiment R+4 à Lomé. L’étude a été faite en tenant compte de charges de tous les niveaux. Pour
ce faire nous avons eu à faire La conception structurale en se basant sur le respect des règles
d’art de la construction et des contraintes architecturales.
La modélisation et le dimensionnement de la structure ont été menés principalement à l’aide
du logiciel ROBOT. C’est ainsi que nous avons fait ressortir toutes les notes de calcul et les
plans d’exécution de tous les éléments de la structure. Mais dans ce document, nous avons
présenté une note de calcul et un plan d’exécution pour chaque élément de la structure.
Les exigences de prescriptions réglementaires relatives à la sécurité incendie applicables aux
matériaux et éléments de construction, classes de réaction au feu et de résistance au feu, sont
fonction de la destination de l’ouvrage, mais dépendent aussi du type et de l’usage du bâtiment
dans lequel ils s’insèrent, de la hauteur de ce dernier, du nombre d’occupants. A travers ce
document, nous avons déterminé la catégorie de notre bâtiment (3ème famille catégorie A) et
présenté des solutions afin de limiter le risque d’incendie.
S'engager dans la voie d'un développement durable ne peut se faire sans explorer les avantages
qu’offrent les bâtiments écologiques et durables de limiter notre impact environnemental, et
d’investir judicieusement en répondant de façon pertinente et rationnelle à nos besoins. Il faut
noter que les municipalités ne sont pas les seules responsables, il faut la participation de tous
afin d'intervenir adéquatement à la préservation de l'environnement.
Tenant en compte la sécurité que les ouvrages doivent procurer aux usagers, nous
recommandons le respect de tous les détails au cours de la réalisation des éléments porteurs de
l’ouvrage. Pour ce faire un contrôle technique des travaux d’exécutions est alors indispensable.

Soutenu publiquement par ALFA Wiyao Vivien Session d’avril 2019 Page 107
Etude structurale d’un immeuble R+4 à usage d’appartement sise à Lomé

BIBLIOGRAPHIE
Albiges et A. Coin. Résistance des matériaux appliquée. Editions Eyrolles, 1986. [1]

Collectif BPI. Les démarches HQE (Haute Qualité Environnementale) en restauration.


Editions BPI, 2007. [2]

Georges Dreux, Jean Festa. Nouveau guide du béton et de ses constituants. éditions Eyrolles,
1998. [3]

Henry Thonier. Conception et calcul des structures de bâtiment (Tome 4). édition Presse de
l’école des ponts et chaussées., 1996.[4]

Henry Thonier, Conception et calcul des structures de bâtiment-Tome 7. Editions Presses de


l’école, 2010 [5]

Jean-Charles Du Bellay. Règlement de sécurité incendie des bâtiments d’habitation. Editions


Le Moniteur, 2016. [6]

J-Lamirault, H. Renaud et. Précis de calcul de béton armé, Génie civil. Editions Dunod,
1989.[7]

J-M. Destrac, D. Lefaivre, Y. Maldent, S.Vila. Mémotech génie civil. Editions Casteilla,
2003.[8]

J-Perchat, J-Roux. Pratique du BAEL 91. éditions Eyrolles., 2002.[9]

Lamirault, H. Renaud et J. Béton armé – Guide de calcul. Les Editions FOUCHER, 1993.[10]

Letertre, H. Renaud et F. Ouvrages en béton armé Technologie du bâtiment- Gros oeuvre. Les
Editions FOUCHER, Janvier 2003.[11]

Lubomir Janovsky, Conception mécanique des ascenseurs : principes et concepts. Editions


Chichester, Angleterre : E. Horwood, 1987. [12]

Michel Creusé. construction des bâtiments gros oeuvre, Technique du bâtiment. Editions
Delagrave, 1997.[13]

Mougin, J.P. Béton armé. BAEL 91 et DTU associé. Edition Eyrolles, 1995. [14]

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ANNEXES

Annexe 1 : Note de calcul du plancher en béton armé étudié au RDC

Annexe 2 : Note de calcul de la poutre principale

Annexe 3 : Note de calcul de la longrine

Annexe 4 : Note de calcul du poteau au RDC

Annexe 5 : Note de calcul du balcon

Annexe 6 : Note de calcul du voile situé au RDC

Annexe 7 : Note de calcul de la semelle 17

Annexe 8 : Plans architecturaux

Annexe 9 : Plans de coffrage

Annexe 10 : Plans de ferraillage

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Annexe 1 : Note de calcul du plancher en béton armé étudié au RDC

1. Dalle : Panneau n° 05
1.1. Ferraillage :
 Type : Plancher BA
 Direction armatures principales : 0°
 Classe armatures principales : HA 400 ; résistance caractéristique = 400,00 MPa
 Enrobage Inférieur c1 = 3,0 (cm)
Supérieur c2 = 3,0 (cm)
1.2. Béton
 Classe : BETON25 ; résistance caractéristique = 25,00 MPa
 Densité : 25 KN/m3
1.3. Hypothèses
 Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
 Méthode de calcul de la section d'acier : Analytique
 Fissuration
- lit supérieur : peu préjudiciable
- lit inférieur : peu préjudiciable
 Vérification du poinçonnement : oui
 Tenue au feu : 1/2 h
 Type de calcul : flexion + compression/traction
1.4. Géométrie de la dalle
Epaisseur 0,16 (m)
1.5. Résultats des calculs :
1.5.1. Moments maximaux + ferraillage pour la flexion,
compression/traction
Tableau 31 : Section d'acier réelle et théorique de la dalle

Ax(+) Ax(-) Ay(+) Ay(-)


Ferraillage réelle
4,91 4,91 5,24 5,24
(cm²/m)
Ferraillage théorique
3,62 4,48 2,44 4,88
modifié (cm²/m)
Ferraillage théorique
3,62 4,48 2,44 4,88
primaire (cm²/m)

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1.5.2. Poinçonnement
Tableau 32 : Tableau indiquant la position et la géométrie des poteaux

Appui N°/ Point Position (m) Géométrie (m)


x y a b d h
S1 1,35 2,50 Poteau 0,35 0,35 - -
S2 5,00 2,50 Poteau 0,35 0,35 - -

Tableau 33 : Tableau indiquant le chargement et le périmètre critique

Chargements: (kN) Périmètre critique (m)


Appui N°/ Point
Q 𝑸𝒂𝒅𝒎 u 𝑸𝒂𝒅𝒎 /𝑸
S1 26,24 115,99 1,43 4,42 > 1
S2 55,66 115,99 1,43 2,08 > 1

2. Résultats théoriques - disposition des armatures


Tableau 34 : Disposition des armatures du panneau

Ferraillage inférieur
Armatures
Coordonnées At Ar
Nom adoptés
x1 y1 x2 y2 𝝓[mm]/[cm] [cm²/m] [cm²/m]
1/1- Ax Principal 0,00 0,00 8,12 5,00 10,0/16,0 4,48< 4,91
1/2- Ay
0,00 0,00 8,12 5,00 10,0 / 15,0 4,88 < 5,24
Perpendiculaire
Ferraillage supérieur
Armatures
Coordonnées At Ar
Nom adoptés
x1 y1 x2 y2 𝝓 [mm]/[cm] [cm²/m] [cm²/m]
1/1+ Ax Principal 0,00 0,00 8,12 5,00 10,0/16,0 3,62 < 4,91
1/2+ Ay
0,00 0,00 8,12 5,00 10,0 / 15,0 2,44 < 5,24
Perpendiculaire

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3. Quantitatif
 Volume de Béton = 8,12 (m³)
 Surface de Coffrage = 40,60 (m²)
 Périmètre de la dalle = 26,24 (m)
 Superficie des réservations = 0,00 (m2)
 Acier HA 400
 Poids total = 849,67 (kg)
 Densité = 104,64 (kg/m³)
 Diamètre moyen = 10,0 (mm)
 Liste par diamètres :
Tableau 35 : Quantitatif des armatures du panneau

Diamètre (mm) Longueur (m) Poids kg)


10 1033,24 849,67

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Annexe 2 : Note de calcul de la poutre principale

Poutre 20*40 au R+1


1 Niveau :
 Nom : Poutre 20*40
 Cote de niveau : 7,40 m
 Tenue au feu : 1/2 h
 Fissuration : peu préjudiciable
 Milieu : non agressif
2 : Poutre : Poutre20*40 Nombre : 1
2.1 Caractéristiques des matériaux :
 Béton : fc28 = 25,00 (MPa) Densité = 2501,36 (kg/m³)
 Aciers longitudinaux : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
 Armature transversale : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
2.2 Hypothèses de calcul :
 Règlement de la combinaison : BAEL 91
 Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
 Dispositions sismiques : non
 Poutres préfabriquées : non
2.3 Résultats théoriques :
2.3.1 Sollicitations ELU
Tableau 36 : Calcul des moments et efforts en travée à l’ELU (poutre principale)

Mtmax. Mtmin. Mg Md
Désignation Vg (kN) Vd (kN)
(kN.m) (kN.m) (kN.m) (kN.m)
P1 0,00 -25,93 -4,44 -26,96 -11,41 -38,06
P2 25,18 -1,50 -23,42 -19,72 37,72 -26,02
P3 34,83 -11,37 -21,62 34,83 40,94 27,26
P4 55,35 -41,10 55,35 -55,58 -49,37 -53,64

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-80
[kN*m]
-60

-40

-20

20

40

60
[m]
80
0 2 4 6 8 10 12
Moment fléchissant ELU: Mu Mru Mtu Mcu

80
[kN]
60

40

20

-20

-40

-60
[m]
-80
0 2 4 6 8 10 12
Effort transversal ELU: Vu Vru Vcu(cadres) Vcu(total)

Figure 41 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l’ELU (poutre principale)


2.3.2 Sollicitations ELS
Tableau 37 : Calcul des moments et effort en travée à l'ELS(poutre principale)

Mtmax. Mtmin. Mg Md
Désignation Vg (kN) Vd (kN)
(kN.m) (kN.m) (kN.m) (kN.m)
P1 0,00 -11,54 -1,40 -19,63 -8,33 -27,81
P2 18,26 0,00 -17,04 -14,34 27,48 -18,95
P3 25,56 -1,09 -15,78 25,56 30,01 19,97
P4 40,58 -17,54 40,58 -40,59 -36,04 -39,34

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-80
[kN*m]
-60

-40

-20

20

40

60
[m]
80
0 2 4 6 8 10 12
Moment fléchissant ELS: Ms Mrs Mts Mcs

40
[kN]
30

20

10

-10

-20

-30
[m]
-40
0 2 4 6 8 10 12
Effort transversal ELS: Vs Vrs

1.5
[0.1%]

0.5

-0.5
[m]
-1
0 2 4 6 8 10 12
Déformations: Ats Acs Bs

250
[MPa]
200
150
100
50

0
-50
-100
-150 [m]
-200
0 2 4 6 8 10 12
Contraintes: Atss Acss Bss

Figure 42 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l’ELS (poutre principale)


2.3.3 Sections Théoriques d'Acier

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Tableau 38 : Section théorique des aciers (poutre principale)

Travée (cm²) Appui gauche (cm²) Appui droit (cm²)


Désignation
inf. sup. inf. sup. inf. sup.
P1 0,00 0,00 0,00 0,37 0,00 2,31
P2 2,15 0,00 0,00 1,99 0,00 1,67
P3 3,02 0,00 0,00 1,83 3,02 0,00
P4 4,98 0,00 4,98 0,00 0,00 5,00

2.3.4 Flèches
Fgi - flèche due aux charges permanentes totales
Fgv - flèche de longue durée due aux charges permanentes
Fji - flèche due aux charges permanentes à la pose des cloisons
Fpi - flèche due aux charges permanentes et d'exploitation
∆Ft - part de la flèche totale comparable à la flèche admissible
Fadm - flèche admissible
Tableau 39 : Calcul des flèches (poutre principale)

Travée Fgi (cm) Fgv (cm) Fji (cm) Fpi (cm) ∆Ft (cm) Fadm (cm)
P1 -0,0 -0,0 0,0 -0,0 -0,0 -0,3
P2 0,0 0,1 0,0 0,1 0,2 1,0
P3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,5
P4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,5
-1.5
[cm]
-1

-0.5

0.5

1
[m]
1.5
0 2 4 6 8 10 12
Flèches: Fgi Fgv Fji Fpi F Fadm
Figure 43 : Diagrammes des flèches (poutre principale)
2.3.5 Contrainte dans la bielle comprimée
Valeur admissible : 13,33 (MPa)
a/add 𝝈𝒃𝒄 A Atheor Ar
(m) (MPa) (cm²) (cm²)
Travée P1 Appui gauche

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Vu = 0,00(kN)
Bielle inférieure 0,15 0,00 0,00 0,76
Travée P1 Appui droit
Vu = 38,06(kN)
Bielle inférieure 0,16 2,38 0,00 0,00
Travée P2 Appui gauche
Vu = 37,72(kN)
Bielle inférieure 0,16 2,36 0,00 0,45
Travée P2 Appui droit
Vu = 26,02(kN)
Bielle inférieure 0,26 1,00 0,00 0,45
Travée P3 Appui gauche
Vu = 40,94(kN)
Bielle inférieure 0,26 1,57 0,00 0,45
Travée P3 Appui droit
Vu = 0,00(kN)
Bielle inférieure 0,26 0,00 0,00 6,18
Travée P4 Appui gauche
Vu = 0,00(kN)
Bielle inférieure 0,26 0,00 0,00 6,84
Travée P4 Appui droit
Vu = 53,64(kN)
Bielle inférieure 0,25 2,15 1,54 1,54
3 Quantitatif :
 Volume de Béton = 0,97 (m³)
 Surface de Coffrage = 12,00 (m²)
 Acier HA 400
 Poids total = 100,04 (kg)
 Densité = 103,34 (kg/m³)
 Diamètre moyen = 9,4 (mm)
 Liste par diamètres :
Tableau 40 : Quantitatif des aciers pour la poutre au R+1

Diamètre Longueur (m) Poids (kg)


6 55,51 12,32
10 75,15 46,35
12 23,22 20,62
14 17,16 20,74

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Annexe 3 : Note de calcul de la longrine

1 Niveau:
 Nom : Longrine 25*50
 Cote de niveau : 0,00 m
 Tenue au feu : 1/2 h
 Fissuration : peu préjudiciable
 Milieu : non agressif
2 Poutre : Longrine 1 Nombre : 1
2.1 Caractéristiques des matériaux :
 Béton : fc28 = 25,00 (MPa) Densité = 2501,36 (kg/m³)
 Aciers longitudinaux : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
 Armature transversale : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
2.2 Hypothèses de calcul:
 Règlement de la combinaison : BAEL 91
 Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
 Dispositions sismiques : non
 Poutres préfabriquées : non
2.3 Résultats théoriques:
2.3.1 Sollicitations ELU
Tableau 41 : Calcul des sollicitations à l'ELU (Longrine)

Mtmax. Mtmin. Mg Md Vg Vd
Désignation
(kN.m) (kN.m) (kN.m) (kN.m) (kN) (kN)
P1 29,21 -0,00 -9,96 -26,98 32,65 -43,35
P2 23,97 -0,00 -16,01 -15,56 35,58 -34,07
P3 22,04 -0,00 -20,34 -15,02 36,04 -33,59
P4 36,74 -5,39 -41,51 26,98 50,23 -22,71

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-80
[kN*m]
-60

-40

-20

20

40
[m]
60
0 5 10 15 20
Moment fléchissant ELU: Mu Mru Mtu Mcu

150
[kN]
100

50

-50

-100
[m]
-150
0 5 10 15 20
Effort transversal ELU: Vu Vru Vcu(cadres) Vcu(total)

Figure 44 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l'ELU (longrine)


2.3.2 Sollicitations ELS
Tableau 42 : Calcul des sollicitations l'ELS (longrine)

Mtmax. Mtmin. Mg Md Vg Vd
Désignation
(kN.m) (kN.m) (kN.m) (kN.m) (kN) (kN)
P1 21,64 0,00 -7,26 -19,97 24,16 -32,11
P2 17,75 0,00 -11,85 -11,51 26,35 -25,23
P3 16,33 0,00 -15,06 -11,11 26,69 -24,88
P4 27,21 0,00 -30,75 13,84 37,21 -16,80

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-80
[kN*m]
-60

-40

-20

20

40
[m]
60
0 5 10 15 20
Moment fléchissant ELS: Ms Mrs Mts Mcs

40
[kN]
30

20

10

-10

-20

-30
[m]
-40
0 5 10 15 20
Effort transversal ELS: Vs Vrs

1
0.8 [0.1%]
0.6
0.4
0.2
0
-0.2
-0.4
-0.6
-0.8
-1 [m]
-1.2
0 5 10 15 20
Déformations: Ats Acs Bs

200
[MPa]
150
100
50
0

-50
-100
-150
-200 [m]
-250
0 5 10 15 20
Contraintes: Atss Acss Bss

Figure 45 : Diagrammes du moment fléchissant et de l'effort tranchant à l'ELS (longrine)

2.3.3 Sections Théoriques d'Acier

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Tableau 43 : Calcul des sections théoriques d'acier (longrine)

Désignation Travée (cm²) Appui gauche (cm²) Appui droit (cm²)


inf. sup. inf. sup. inf. sup.
P1 1,91 0,00 0,27 0,63 0,04 1,76
P2 1,56 0,00 0,12 1,03 0,13 1,00
P3 1,43 0,00 0,05 1,32 0,12 0,97
P4 2,41 0,00 0,00 2,73 1,76 0,00

5
[cm2]
4
3
2
1

0
1
2
3 [m]
4
0 5 10 15 20
Section d'acier en flexion: Abt Abr Abmin Ades Aver_gross

3
[cm2/m]
2

2
[m]
3
0 5 10 15 20
Section d'acier en cisaillement: Ast Ast_strut Asr AsHang

Figure 46 : Diagrammes des sections d'acier en flexion et en cisaillement (longrine)


2.3.4 Flèches
Fgi - flèche due aux charges permanentes totales
Fgv - flèche de longue durée due aux charges permanentes
Fji - flèche due aux charges permanentes à la pose des cloisons
Fpi - flèche due aux charges permanentes et d'exploitation
∆Ft - part de la flèche totale comparable à la flèche admissible
Fadm - flèche admissible

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Tableau 44 : Calcul des flèches (longrine)

Fadm
Travée Fgi (cm) Fgv (cm) Fji (cm) Fpi (cm) ∆Ft (cm)
(cm)
P1 0,0 0,1 0,0 0,1 0,1 1,0
P2 0,0 0,1 0,0 0,0 0,1 1,0
P3 0,0 0,1 0,0 0,0 0,1 1,0
P4 0,1 0,2 0,0 0,1 0,2 1,0

-1.5
[cm]
-1

-0.5

0.5

1
[m]
1.5
0 5 10 15 20
Flèches: Fgi Fgv Fji Fpi F Fadm
Figure 47 : Diagrammes des flèches (longrine)
2.3.5 Contrainte dans la bielle comprimée
Valeur admissible : 13,33 (MPa)
a/add 𝝈bc A Atheor Ar
(m) (MPa) (cm²) (cm²)
Travée P1 Appui gauche
Vu = 32,65(kN)
Bielle inférieure 0,45 0,58 0,94 2,12
Travée P1 Appui droit
Vu = 43,35(kN)
Bielle inférieure 0,46 0,75 0,00 2,26
Travée P2 Appui gauche
Vu = 35,07(kN)
Bielle inférieure 0,46 0,59 0,00 2,26
Travée P2 Appui droit

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Vu = 34,07(kN)
Bielle inférieure 0,46 0,59 0,00 2,26
Travée P3 Appui gauche
Vu = 36,04(kN)
Bielle inférieure 0,46 0,63 0,00 2,26
Travée P3 Appui droit
Vu = 33,59(kN)
Bielle inférieure 0,46 0,58 0,00 2,26
Travée P4 Appui gauche
Vu = 50,23(kN)
Bielle inférieure 0,46 0,87 0,00 0,87
Travée P4 Appui droit
Vu = 22,71(kN)
Bielle inférieure 0,45 0,40 0,65 2,49
3 Quantitatif :
 Volume de Béton = 2,64 (m³)
 Surface de Coffrage = 26,00 (m²)
 Acier HA 400
 Poids total = 170,59 (kg)
 Densité = 64,69 (kg/m³)
 Diamètre moyen = 9,1 (mm)
 Liste par diamètres:
Tableau 45 : Quantitatif des armatures de la longrine

Diamètre Longueur (m) Poids (kg)


6 144,60 32,11
12 141,67 125,82
14 10,48 12,67

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Annexe 4 : Note de calcul du poteau au RDC

1 Niveau:
 Nom : Poteau 35*35
 Cote de niveau : 0,00 (m)
 Tenue au feu : 1/2 h
 Fissuration : peu préjudiciable
 Milieu : non agressif
2 Poteau : Poteau 35*35 Nombre : 27
2.1 Caractéristiques des matériaux :
 Béton : fc28 = 25,00 (MPa) ; Poids volumique = 25 kN/𝑚3
 Aciers longitudinaux : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
 Armature transversale : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
2.2 Géométrie :
2.2.1 Rectangle 35,0 x 35,0 (cm)
2.2.2 Epaisseur de la dalle = 0,20 (m)
2.2.3 Sous dalle = 3,65 (m)
2.2.4 Sous poutre = 3,20 (m)
2.2.5 Enrobage = 3,0 (cm)
2.3 Hypothèses de calcul :
 Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
 Dispositions sismiques : non
 Poteau préfabriqué : non
 Tenue au feu : forfaitaire
 Prise en compte de l'élancement : oui
 Compression : simple
 Cadres arrêtés : sous plancher
 Plus de 50% des charges appliquées : après 90 jours
2.4 Résultats théoriques :
2.4.1 Analyse de l'Elancement

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Tableau 46 : Analyse de l'élancement

Lu (m) K 𝝀
Direction Y: 3,70 0,70 25,63
K : Cas où le poteau est à ses extrémités : soit encastré dans un massif de fondation, soit
assemblé à des poutres de plancher ayant au moins la même raideur que lui dans le sens
considéré et le traversant de part en part.
𝜆 : Elancement (m).
2.4.2 Analyse détaillée
𝜆 = max(𝜆𝑦 ; 𝜆𝑧 )
𝜆 = 36,62
𝜆 < 50
0,85
∝= = 0,70
𝜆
1 + 0.2 × ( )²
35
∝ : coefficient de flambage
𝐵𝑟 ∶ Béton réduit
Br = 0,11 (m²)
𝐴𝑡ℎ = 10,68 𝑐𝑚²
∝ (𝐵𝑟 × 𝑓𝑐28 )
𝑁𝑢𝑙𝑖𝑚 =
𝐴 × 𝑓𝑒
(0,9 × 𝛾𝑏 ) + ( 𝑡ℎ
𝛾𝑠 )
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏 = 1,5
𝛾𝑠 = 1,15
𝑁𝑢𝑙𝑖𝑚 = 1665,34 kN
2.4.3 Ferraillage :
 Dispositions constructives :
 Section minimale d’aciers :

0,8(𝑎 + 𝑏) 0,8(0,35 + 0,35)


𝐴𝑚𝑖𝑛 = =
100 100

𝐴𝑚𝑖𝑛 = 10,68 𝑐𝑚2

𝐴𝑆 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 Condition vérifiée

 Justification :

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Selon le BAEL 𝐴𝑆 ≤ 5%𝐵

5%𝐵 = 0,05(35 × 35) = 61,25 𝑐𝑚2

𝑁𝑈 ≤ 𝑁𝑈𝑙𝑖𝑚

 Section d'acier réelle A = 10,68 (cm²)


 Armatures transversale :

Le rôle principal des armatures transversales est d’empêcher le flambage des aciers
longitudinaux.

∅𝑙 14
∅𝑡 = =
3 3

∅𝑡 = 4,67 𝑚𝑚

𝐶ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 ∶ 𝐻𝐴6

 Calcul de l’espacement :

𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛{15∅𝑙 ; 𝑎 + 10 𝑐𝑚 ; 40 𝑐𝑚}

𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛{15 × 1,4 ; 20 + 10 𝑐𝑚 ; 40 𝑐𝑚}

𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛{21 ; 30 𝑐𝑚 ; 40 𝑐𝑚}

𝑺𝒕 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎

 La longueur de recouvrement :

𝐿𝑟 ≥ 24. ∅𝑙

𝐿𝑟 ≥ 24 × 1,4 = 33,6 𝑐𝑚

Nous allons choisir une longueur de recouvrement 𝐿𝑟 = 50 𝑐𝑚

2.5 Ferraillage :
Barres principales :
 4 HA 400 12 l = 3,77 (m)
 4 HA400 14 l=3,77 (m)
Barres de construction :
 4 HA 400 12 l = 3,77 (m)

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Armature transversale :
 20 Cadre HA 400 6 l = 1,28 (m)
e = 20*0,18 (m)
 80 Ep HA 400 6 l = 0,41 (m)
e = 20*0,18 (m)
3 Quantitatif :
 Volume de Béton = 10,58 (m³)
 Surface de Coffrage = 120,96 (m²)
 Acier HA 400
 Poids total = 1565,45 (kg)
 Densité = 147,91 (kG/m³)
 Diamètre moyen = 8,9 (mm)
 Liste par diamètres :
Tableau 47 : Calcul des armatures du poteau

Diamètre Longueur (m) Poids (kg)


6 1576,61 350,05
12 814,32 723,21
14 407,16 492,19

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Annexe 5 : Note de calcul du balcon

1. Dalle : Panneau n°1


1.1. Ferraillage :
 Type : Plancher BA
 Classe armatures principales : HA 400 ; résistance caractéristique = 400,00 MPa
 Diamètres des barres inférieures d1 = 1,2 (cm) d2 = 1,2 (cm)
Supérieures d1 = 1,2 (cm) d2 = 1,2 (cm)
 Enrobage inférieur c1 = 3,0 (cm)
Supérieur c2 = 3,0 (cm)
1.2. Béton
 Classe : BETON25 ; résistance caractéristique = 25,00 MPa
 Densité : 25kN/𝑚3
1.3. Hypothèses
 Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
 Méthode de calcul de la section d'acier : Analytique
 Fissuration
- lit supérieur : peu préjudiciable
- lit inférieur : peu préjudiciable
 Vérification du poinçonnement : oui
 Tenue au feu : 1/2 h
 Type de calcul : flexion + compression/traction
1.4. Géométrie de la dalle
Epaisseur 0,16 (m)
1.5. Résultats des calculs :
1.5.1. Moments maximaux + ferraillage pour la flexion,
compression/traction
Tableau 48 : Calcul du ferraillage du balcon

Ax(+) Ax(-) Ay(+) Ay(-)


Ferraillage réelle
3,14 3,14 5,61 5,61
(cm²/m):
Ferraillage théorique
0,68 0,68 5,08 0,61
modifié (cm²/m):
Ferraillage théorique
0,68 0,68 5,08 0,61
primaire (cm²/m):

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2. Résultats théoriques - disposition des armatures


Tableau 49 : Calcul de la section des acier inférieurs et supérieurs du balcon

Ferraillage inférieur
Armatures
Coordonnées At Ar
Nom adoptés
x1 y1 x2 y2 𝝓[mm]/[cm] [cm²/m] [cm²/m]
1/1- Ax Principal 0,00 0,00 3,16 1,50 10,0 / 25,0 0,68 < 3,14
1/2- Ay 0,00 0,00 3,16 10,0 / 14,0 0,61 < 5,61
1,50
Perpendiculaire
Ferraillage supérieur
Armatures
Coordonnées At Ar
Nom adoptés
x1 y1 x2 y2 𝝓 [mm]/[cm] [cm²/m] [cm²/m]
1/1+ Ax Principal 0,00 0,00 3,16 1,50 10,0 / 25,0 0,68 < 3,14
1/2+ Ay
0,00 0,00 3,16 1,50 10,0 / 14,0 5,08 < 5,61
Perpendiculaire

3. Quantitatif
 Volume de Béton = 0,95 (m³)
 Surface de Coffrage = 4,74 (m²)
 Périmètre de la dalle = 9,32 (m)
 Superficie des réservations = 0,00 (m²)
 Acier HA 400
 Poids total = 85,24 (kg)
 Densité = 89,73 (kg/m3)
 Diamètre moyen = 10,0 (mm)
 Liste par diamètres :
Tableau 50 : Quantitatif des armatures du balcon

Diamètre Longueur (m) Poids (kg)


10 103,44 85,24

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Annexe 6 : Note de calcul du voile situé au RDC

1 Niveau:
 Nom : Voile
 Cote de niveau : 3,70 (m)
 Position de l'étage : intermédiaire
 Milieu : non agressif
2 Voile
2.1 Caractéristiques des matériaux:
 Béton : fc28 = 25,00 (MPa) Densité = 2501,36 (kg/m³)
 Aciers longitudinaux : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
 Armature transversale : type HA 400 fe = 400,00 (MPa)
 Age du béton au chargement : 28
 Coefficient de comportement: q = 2,50
2.2 Géométrie:
Nom: P1
Longueur: 2,23 (m)
Epaisseur: 0,20 (m)
Hauteur: 3,70 (m)
Hauteur de la couronne: 0,00 (m)
Appui vertical: ---------
Conditions aux appuis : plancher aboutissant de deux côtés
2.3 Hypothèses de calcul:
Calculs suivant : BAEL 91 mod. 99
Enrobage : 3,0 (cm)
2.4 Chargements:
2.4.1 Réduites:
Tableau 51 : Tableau des chargements du voile

Nature N (kN) M (kN.m) H (kN)


permanente (POIDS PROPRE) 132,33 -4,02 18,81
permanente (PERM DP) 25,66 -0,14 6,98
permanente (PERM DALLE INA) 2,39 -0,16 0,01
permanente (PERM MUR) 67,15 -7,42 5,12
permanente (PERM ESCALIER) -1,50 5,13 -4,24
d'exploitation (EXLPOI DP) 15,93 -0,93 6,09
d'exploitation (EXPL DP INA) 5,19 -0,34 0,02
d'exploitation (EXPL ESCALIER) -1,09 3,73 -3,08
d'exploitation (EXPL BALCON) 0,31 -1,65 -0,09

2.5 Résultats théoriques:


2.5.1 Résultats théoriques - détaillés:

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2.5.1.1 Combinaisons
2.5.1.1.1 Sollicitations ELU
ELU.1 - 1,35 POIDS PROPRE +1,35 PERM DP +1,35 PERM
DALLE INA +1,35 PERM MUR +1,35 PERM ESCALIER
ELU.2 - 1,35 POIDS PROPRE +1,35 PERM DP +1,35 PERM
DALLE INA +1,35 PERM MUR +1,35 PERM ESCALIER +1,5 EXLPOI DP +1,5 EXPL DP
INA +1,5 EXPL BALCON
ELU.3 - 1,35 POIDS PROPRE +1,35 PERM DP +1,35 PERM
DALLE INA +1,35 PERM MUR +1,35 PERM ESCALIER +1,5 EXLPOI DP +1,5 EXPL DP
INA
2.5.1.2 Longueur de flambement
Lf' = 3,15 (m)
Lf'_rnf = 2,96 (m)
Lf = 3,15 (m)
Lf_rnf = 2,96 (m)
2.5.1.3 Elancement
𝜆 = 54,47
𝜆𝑟𝑛𝑓 = 51,27
2.5.1.4 Coefficient ∝
𝜶
= 𝟏, 𝟏 (Age du béton au chargement :28)
𝜶𝟏
𝜶 = 0,36
𝜆𝑟𝑛𝑓 = 0,52
2.5.1.5 Résistance du voile non armé
𝜎𝑢𝑙𝑖𝑚 = 5,93 𝑀𝑃𝑎

2.5.1.6 Armatures réparties


Combinaison dimensionnante: ELU 2
N umax= 151,24 (kN/m)
𝜎𝑢𝑚𝑎𝑥 = 0,76 (MPa)
Nulim = 1186,99 (kN/m)
𝜎𝑢𝑙𝑖𝑚 = 5,93 (MPa)
Numax<Nulim => Voile non armé
151,24 (kN/m) < 1186,99 (kN/m)
2.5.1.7 Armatures de bord
2.5.1.7.1 Bord gauche
2.5.1.7.1.1 Raidisseur en flexion composé
Af L = 3,14 (cm2)
Combinaison dimensionnante: ELU 1
2.5.1.7.1.2 Potelets minimaux
Largeur: d':

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d' = 0,20 (m)


2.5.1.7.2 Bord droit
2.5.1.7.2.1 Raidisseur en flexion composé
Af R= 3,14 (cm2)
Combinaison dimensionnante: ELU 1
2.5.1.7.2.3 Potelets minimaux
Largeur: d':
d' = 0,20 (m)
2.5.1.8 Cisaillement (BAEL91 A5.1,23)
Armatures horizontales
Combinaison dimensionnante-ELU: ELU 3
Vu = 45,19 (kN)
𝜏 = 0,11 (MPa)
Ah = 0,00 (cm²/m)
2.6 Ferraillage:
Tableau 52 : Tableau des armatures verticales du voile

Zone Diamètre Longueur Espacement


Nombre Acier
X0 (m) X1 (m) (mm) (m) (m)
0,20 2,03 20 HA 400 8,0 4,07 0,20
X0 - Début de la zone
X1 - Fin de la zone
Tableau 53 : Armatures horizontales du voile

Diamètre A B C Espacement
Type Nombre: Acier Forme
(mm) (m) (m) (m) (m)
droit 38 HA 400 6,0 2,17 0,00 0,00 0,20 00
Boucles U 19 HA 400 6,0 0,23 0,13 0,23 - 21
Boucle U 19 HA 400 6,0 0,23 0,13 0,23 - 21

Epingles:
Tableau 54 : Tableau de ferraillage des épingles du voile

Diamètre A B C
Nombre: Acier Forme
(mm) (m) (m) (m)
100 HA 400 6,0 0,14 0,00 0,00 00

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Armature de bord (Af):


Tableau 55 : Armatures de bord du voile

Diamètre A B C
Nombre Acier Forme
(mm) (m) (m) (m)
Armatures longitudinales
4 HA 400 10,0 4,07 0,00 0,00 00
- partie gauche
Armatures longitudinales
4 HA 400 10,0 4,07 0,00 0,00 00
- partie droite
Armature transversale -
15 HA 400 6,0 0,13 0,13 0,13 31
partie gauche
Armature transversale -
15 HA 400 6,0 0,13 0,13 0,13 31
partie droite
3 Quantitatif:
 Volume de Béton = 1,65 (m³)
 Surface de Coffrage = 17,98 (m²)
 Acier HA 400
 Poids total = 85,06 (kg)
 Densité = 51,54 (kg/m³)
 Diamètre moyen = 7,1 (mm)
 Liste par diamètres:
Tableau 56 : Quantitatif des armatures du voile

Diamètre (mm) Longueur (m) Poids (kg)


6 147,94 32,85
8 81,40 32,13
10 32,56 20,08

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Annexe 7 : Note de calcul de la semelle 17

1 Semelle isolée : Semelle17 Nombre : 1


1.1 Données de base
1.1.1 Principes
 Norme pour les calculs géotechniques : DTU 13.12
 Norme pour les calculs béton armé : BAEL 91 mod. 99
 Forme de la semelle : libre
1.1.2 Géométrie:

Figure 48 : Géométrie de la semelle


A = 2,80 (m) a = 0,35 (m)
B = 2,80 (m) b = 0,35 (m)
h1 = 0,80 (m) ex = 0,00 (m)
h2 = 0,00 (m) ey = -0,00 (m)
h4 = 0,05 (m)

Figure 49 : Figure montrant le poteau au-dessus de la semelle étudiée


a' = 35,0 (cm)
b' = 35,0 (cm)
c1 = 5,0 (cm)
c2 = 3,0 (cm)
1.1.3 Matériaux
 Béton : BETON25 ; résistance Caractéristiques = 25,00 MPa
Poids volumique = 2501,36 (kg/m3)
 Aciers longitudinaux : type HA 400 résistance caractéristique = 400 MPa

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 Armature transversale : type HA 400 résistance


caractéristique = 400,00 MPa
1.1.4 Chargements :
Tableau 57 : Charges sur la semelle

Cas Nature Groupe N (kN) Fx (kN) Fy (kN) Mx (kN.m) My (kN.m)


PERM1 permanente 795 946,02 0,47 6,84 -6,91 -4,17
PERM2 permanente 795 455,69 2,18 2,47 -3,26 -2,11
PERM3 permanente 795 0,18 -0,02 -0,01 0,01 -0,01
PERM4 permanente 795 870,01 -13,23 15,09 -11,63 -6,89
PERM5 permanente 795 -1,78 -0,05 0,07 -0,79 -0,13
EXPLOI1 d'exploitation 795 276,25 1,34 0,94 -1,20 -1,23
EXPL2 d'exploitation 795 0,38 -0,04 -0,01 0,02 -0,01
EXPL3 d'exploitation 795 -1,30 -0,04 0,05 -0,57 -0,09
EXPL4 d'exploitation 795 0,36 0,01 1,22 -1,00 0,04

1.2 Dimensionnement géotechnique


1.2.1 Principes
Dimensionnement de la fondation sur:
• Capacité de charge
• Glissement
•Renversement
• Soulèvement
1.2.2 Sol :
Contraintes dans le sol: 𝝈𝑬𝑳𝑼 = 𝟎, 𝟓𝟑 𝑴𝑷𝒂 𝝈𝑬𝑳𝑺 = 𝟎, 𝟑𝟓 𝑴𝑷𝒂
Niveau du sol: N1 = 0,00 (m)
Niveau maximum de la semelle: Na = -1,20 (m)
Niveau du fond de fouille: Nf = -2,00 (m)
Argiles et limons fermes
• Niveau du sol: 0.00 (m)
• Poids volumique:2039.43 (kg/m³)
• Poids volumique unitaire: 2692.05 (kg/m³)
• Angle de frottement interne: 30.0 (Deg)
• Cohésion: 0.02 (MPa)

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1.2.3 États limites


Calcul des contraintes
Type de sol sous la fondation: uniforme
Combinaison dimensionnante ELU :
1,35PERM1+1,35PERM2+1,35PERM3+1,35PERM4+1,35PERM5+1,50EXPLOI1+1,50
EXPL2+1,50EXPL4
Coefficients de chargement: 1,35 * poids de la fondation
1,35 * poids du sol
Résultats de calculs: au niveau du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation:Gr = 468,17 kN
Charge dimensionnante:
Nr = 3948,31 kN Mx = -62,74 kN*m My = -29,70 kN*m
Dimensions équivalentes de la fondation:
B' = 1
L' = 1
Épaisseur du niveau: Dmin = 2,05 (m)
Méthode de calculs de la contrainte de rupture: pressiométrique de contrainte (ELS),
(DTU 13.12, 3.22)
𝑞𝐸𝐿𝑆 = 0,35 𝑀𝑃𝑎
𝑞𝑈 = 1,05 𝑀𝑃𝑎
Butée de calcul du sol :
𝑞𝑢
𝑞𝑙𝑖𝑚 = = 0,53 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑓
𝛾𝑓 = 2,00
Contrainte dans le sol:𝑞𝑟𝑒𝑓 = 0,52 𝑀𝑃𝑎
𝑞
Coefficient de sécurité:𝑞𝑙𝑖𝑚 = 1,017 > 1
𝑟𝑒𝑓

Soulèvement
Soulèvement ELU
Combinaison dimensionnante ELU :
1,00PERM1+1,00PERM2+1,00PERM3+1,00PERM4+1,00PERM5+1,50EXPL2+1,50EX
PL3
Coefficients de chargement: 1,00 * poids de la fondation
1,00 * poids du sol

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Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation : Gr=324,37 kN


Charge dimensionnante:
Nr = 2615,54 kN Mx = -43,02 kN*m My = -22,07 kN*m
Surface de contact s = 100,00%
slim = 10,00%
Soulèvement ELS
Combinaison défavorable: ELS :
1,00PERM1+1,00PERM2+1,00PERM3+1,00PERM4+1,00PERM5
Coefficients de chargement: 1,00 * poids de la fondation
1,00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation : Gr=346,79 kN
Charge dimensionnante:
Nr = 2615,61 kN Mx = -42,76 kN*m My = -21,95 kN*m
Surface de contact s = 100,00%
slim = 100,00%
Glissement
Combinaison dimensionnante ELU :
1,35PERM1+1,35PERM2+1,35PERM3+1,35PERM4+1,35PERM5+1,50EXPL3+1,50EX
PL4
Coefficients de chargement: 1,00 * poids de la fondation
1,00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation : Gr=346,79 kN
Charge dimensionnante:
Nr = 3410,04 kN Mx = -60,77 kN*m My=-29,58 kN*m
Dimensions équivalentes de la fondation: A= 2,80 m B= 2,80 m
Surface du glissement: 7,84 m²
Cohésion: C = 0.02 MPa
Coefficient de frottement fondation - sol: tan(𝜙) = 0,58
Valeur de la force de glissement F = 37,79 kN
Valeur de la force empêchant le glissement de la fondation:
- su niveau du sol: F(stab) = 1861,82 kN
Stabilité au glissement: 49,27 > 1

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Renversement
Autour de l'axe OX
Combinaison dimensionnante ELU :
1,35PERM1+1,35PERM2+1,35PERM3+1,35PERM4+1,35PERM5+1,50EXPL3+1,50EX
PL4
Coefficients de chargement: 1,00 * poids de la fondation
1,00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation : Gr=346,79 kN
Charge dimensionnante:
Nr = 3410,04 kN Mx = -60,77 kN*m My = -29,58 kN*m
Moment stabilisateur: Mstab = 4774,06 kN*m
Moment de renversement: Mrenv = 60,77 kN*m
Stabilité au renversement: 78,56 > 1
Autour de l'axe OY
Combinaison défavorable: ELU :
1,35PERM1+1,35PERM2+1,35PERM3+1,35PERM4+1,35PERM5+1,50EXPL2+1,50EX
PL3
Coefficients de chargement: 1,00 * poids de la fondation
1,00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation : Gr=346,79 kN
Charge dimensionnante:
Nr = 3410,08 kN Mx = -57,77 kN*m My = -29,71 kN*m
Moment stabilisateur: Mstab = 4774,12 kN*m
Moment de renversement: Mrenv = 29,71 kN*m
Stabilité au renversement: 160,7 > 1
1.3 Dimensionnement Béton Armé
1.3.1 Principes
 Fissuration : peu préjudiciable
 Milieu : non agressif
 Prise en compte de la condition de non-fragilité : oui
1.3.2 Analyse du poinçonnement et du cisaillement
Poinçonnement

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Combinaison dimensionnante ELU :


1,35PERM1+1,35PERM2+1,35PERM3+1,35PERM4+1,35PERM5+1,50EXPLOI1+1,50
EXPL2+1,50EXPL4
Coefficients de chargement: 1,00 * poids de la fondation
1,00 * poids du sol
Charge dimensionnante:
Nr = 3826,93 kN Mx = -62,74 kN*m My = -29,70 kN*m
Longueur du périmètre critique: 3,91 m
Force de poinçonnement: 2046,26 kN
Hauteur efficace de la section heff = 0,80 m
Contrainte de cisaillement: 0,65 MPa
Contrainte de cisaillement admissible: 0,75 MPa
Coefficient de sécurité: 1,147 > 1
1.3.3 Ferraillage théorique Semelle isolée :
Aciers inférieurs :
ELU :
1,35PERM1+1,35PERM2+1,35PERM3+1,35PERM4+1,35PERM5+1,50EXPLOI1+1,50EXP
L2+1,50EXPL4
My = 1025,95 kN*m Asx = 14,79 cm²/m
ELU:
1,35PERM1+1,35PERM2+1,35PERM3+1,35PERM4+1,35PERM5+1,50EXPLOI1+1,50EXP
L2+1,50EXPL4
Mx = 1040,30 kN*m Asy = 14,79 cm²/m
As min = 8,41 cm²/m
Aciers supérieurs :
A'sx = 0,00 cm²/m
A'sy = 0,00 cm²/m
As min = 0,00 cm²/m
Espacement réglementaire maximal emax = 0,25 m
Fût :
Aciers longitudinaux A = 0,00 cm² A min. = 0,00 cm²
A = 2 * (Asx + Asy)
Asx = 0,00 cm² Asy = 0,00 cm²

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1.3.4 Ferraillage réel


2.3.1 Semelle isolée :
Aciers inférieurs :
En X :
27 HA 400 14 l = 2,70 m e = 1*-1,29 + 26*0,10
En Y :
23 HA 400 14 l = 2,70 m e = 1*-1,29 + 22*0,10
2 Quantitatif :
 Volume de Béton = 6,27 (m³)
 Surface de Coffrage = 8,96 (m²)
 Acier HA 400
 Poids total = 176,25 (kg)
 Densité = 28,10 (kg/m³)
 Diamètre moyen = 14,0 (mm)
 Liste par diamètres :
Tableau 58 : Quantitatif des acier de la semelle 17

Diamètre Longueur (m) Poids (kg)


14 145,80 176,25

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Annexe 8 : Plans architecturaux


Vue en plan du RDC

Vue en plan du R+1, R+2 et R+3

Vue en plan du R+4

Coupe A-A

Coupe B-B

Vue en 3D de l’immeuble

Annexe 9 : Plans de coffrage


Plan de coffrage de la fondation

Plan de coffrage du RDC

Plan de coffrage du R+1, R+2 et R+3

Plan de coffrage du R+4

Annexe 10 : Plans de ferraillage


Plan de ferraillage de la dalle pleine

Plan de ferraillage de la nervure

Plan de ferraillage de la poutre principale

Plan de ferraillage du chainage

Plan de ferraillage de la longrine

Plan de ferraillage du poteau

Plan de ferraillage du balcon

Plan de ferraillage de l’escalier

Plan de ferraillage de la dalle machine

Plan de ferraillage du voile

Plan de ferraillage de la semelle

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