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le saviez-vous ?
Seule la diversité de l’alimentation
permet d’obtenir un bon équilibre
des principaux nutriments et assure
un apport correct en vitamines, miné-
raux et fibres.
Manger équilibré, cela veut dire man-
ger de tout en puisant tous les jours
dans les 5 grandes familles d’aliments,
comme nous le montre la pyramide
alimentaire : Produits sucrés Matières grasses
quantités modérées ajoutées
• les céréales, pain, féculents qui quantités modérées
sont le socle de la pyramide, donc
la base de notre alimentation. Il est
recommandé d’en consommer à cha- Viandes, Produits laitiers
que repas. poissons, œufs 3 fois par jour
1 à 2 fois par jour
• les légumes et fruits, si souvent
boudés, jouent pourtant un rôle es-
sentiel pour notre santé ! Un minimum
de 5 portions par jour est encouragé
par les experts. Fruits et légumes 5 par jour minimum
• les viandes, poissons, œufs, une à
deux fois par jour.
• les produits laitiers : trois par jour.
• les matières grasses et produits Féculents à chaque repas
sucrés, à modérer.
Sans oublier l’eau, indispensable à Eau à volonté
notre corps.
l’équilibre alimentaire
le petit secret de la grande forme
Des alim en t
aux
nutrim en ts
Les aliments & nutriments
de l’énergie APPORtS NutRitiONNElS CONSEilléS
EN NutRimENtS (EN % DE L’APPORT
ÉNERGÉTIQUE TOTAL)
La valeur énergétique des aliments s’ex- De l’énergie,
prime en kilocalories ou kiloJoules (1kcal ni trop ni trop peu
= 4,18 kJ).
Le corps dépense de l’énergie pour entrete-
Les besoins énergétiques sont fonction de nir ses fonctions vitales (respiration,
l’âge, du poids, du sexe, du degré d’acti- battements du cœur, construction et renou-
vité physique et de l’état de santé. vellement des cellules...) : c’est le métabo-
lisme de base, soit environ 1200 à 1400 kcal
1 g de apporte environ sur les 1900 à 2250 kcal nécessaires chaque
jour à un adulte “inactif”.
Pour maintenir son poids stable, il faut bien sûr un équilibre entre les dépenses et les apports !
Les glucides
Pour calculer l’indice de
Ils doivent représenter 50 à 55% de l’énergie totale apportée par notre alimentation et se dis- masse corporelle (imC) :
tinguent en deux catégories : les glucides simples et les glucides complexes. imC = Poids (en kg)
taille 2 (m2)
Classification générale des glucides Sources principales
Obèse
Glucose, Fruits, légumes, miel
Monosaccharides Galactose,
Fructose
Glucides 30
Saccharose, Canne à sucre, betterave, fruits, légumes,
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Sous poids
Les lipides
Les lipides sont indispensables à la production d’énergie, à la construction des membranes
cellulaires et à l’onctuosité des aliments ! Mais tout est affaire de quantité et de qualité...
Ils doivent représenter 30 à 35% de l’apport énergétique total et se trouvent sous forme de
graisses visibles (beurre, margarines, huiles, saindoux, suif...) et graisses cachées (présentes
naturellement dans les aliments ou ajoutées en cours de fabrication industrielle ou maison).
Le saviez-vous ?
Les familles d'acides gras Viande en sauce ou viande grillée,
Comment reconnaître les matières
grasses riches en AGMI et AGPI ? (AG) quelle est la plus maigre ?
Plus un corps gras est insaturé, plus
On distingue trois grandes familles d’acides La teneur en lipides des viandes varie
il est «mou» ou fluide à température
gras : selon l’espèce, le morceau et le mode
ambiante.
de cuisson.
Ex : l’huile d’olive (riche en AGMI) est
K Les acides gras saturés (AGS) En gramme
moins fluide à température ambiante de lipides
Ils devraient représenter 25% des apports
le guide pratique de la nutrition
et qu’il se fixe correctement dans l’os. sédentarité sont également défavorables. noisettes, cresson
• 250 mL de lait,
• 250 g de chocolat
Le fer au lait
• 300 g de fromage blanc,
Le fer transporte l’oxygène que l’on respire les poissons et les œufs, mieux absorbé que petits suisses.
vers tous les tissus et organes. 60% du fer le fer non héminique, que l’on trouve dans
total de l’organisme est impliqué dans la les légumes et féculents. Dans les eaux minérales, le taux de
construction des globules rouges. calcium est très variable :
Le fer de la viande ou du foie est par exem- -d e 10 à 585 mg/litre pour les
On distingue deux types de fer : le fer hémi- ple 5 à 8 fois mieux assimilé que celui des eaux plates
nique, présent dans les viandes rouges, les lentilles. - de 80 à 300 mg/l pour les eaux
charcuteries (boudin noir surtout), les abats, gazeuses.
Vitamines liposolubles
Carence ou pas carence ?
Rôle Sources alimentaires principales
Une alimentation équilibrée cou-
Vitamine A Vision, croissance, reproduction, Beurre, lait entier, foie animal, huiles de foie
vre les besoins recommandés en Rétinol cicatrisation des plaies de poisson, jaune d’œuf
vitamines. Certaines situations
Vitamine D Formation des os, croissance osseuse, Huiles de foie de poisson, poissons gras, jaune
(régimes, adolescence, grossesse, Calciférol prévention du rachitisme, reproduction d’œuf, beurre
vieillesse...) peuvent être la cause
Vitamine E Antioxydant, stimulant de l’immunité, Huiles végétales, germes de blé, oeufs,
d’apports insuffisants. Les enquê- Tocophérol durée de vie des globules rouges margarine au tournesol, légumes verts
tes alimentaires mettent régulière-
ment en évidence une différence Vitamine K Végétaux verts, foie, céréales, produits laitiers,
Coagulation du sang
Phylloquinone viandes, fruits
entre la consommation de vitami-
nes et les apports recommandés.
Vitamines hydrosolubles
le guide pratique de la nutrition
pourquoi les experts recommandent Acide folique synthèse des acides nucléiques. fruits, levure, foie, oeufs ; fromages fermentés.
de saler les aliments sans excès et Vitamine B 12 Synthèse des acides nucléiques, formation Viande (foie, rognons...), jaune d’œuf, fromage,
de modérer la consommation des Cyanocobalamine des globules rouges, croissance lait, poisson
produits les plus salés (fromages,
charcuteries, pains, chips,...)
Les minéraux & les oligo-éléments
Ce sont des substances nécessaires au bon K les oligo-éléments : la présence en très pe-
fonctionnement de l’organisme et qui doi- tite quantité (en mg ou μg) est indispensable
vent être apportées par l’alimentation. aux mécanismes vitaux de l’organisme.
K les minéraux : la quantité nécessaire à Ex : fer, zinc, manganèse, cuivre, sélénium
l’organisme est relativement importante (en (anti-oxydant puissant), iode (anti-goître),
g ou mg). Ex : calcium, phosphore, sodium, molybdène, cobalt, nickel, chrome, fluor
potassium, magnésium... (anti-carie),...
700
L’alimentat
des enfants :
e à la pratique
de la théori
Les aliments & nutriments
en question
L’énergie
Apport énergétique total : des besoins importants
en période de croissance
en vitamines liposolubles.
sur le rassasiement Les lipides sont indispensables à la construc- Les glucides : pour l’énergie
Les glucides sont utiles pour apaiser tion des membranes cellulaires, les besoins
rapidement la faim. Ils ont un effet en acides gras essentiels sont majeurs à la Le PNNS (Programme National Nutrition
sur le rassasiement, défini par croissance. Santé) recommande de consommer des fé-
l’ensemble des mécanismes qui Mais attention aux quantités ! culents à chaque repas, soit en plat principal
mettent fin à l’ingestion d’un ali- (par exemple des pâtes), soit en hors d’œu-
ment ou d’un repas. Afin de mieux contrôler l’apport en lipides, vre (du taboulé), soit en dessert (riz au lait).
il est important de prêter attention aux Sans oublier le pain, bien sûr !
La régulation
Vitamines : rester vigilant Les autres minéraux :
Une alimentation variée, c’est à dire consti-
RAS si on sait varier !
tuée de produits provenant de tous les Là encore, si l’alimentation est équilibrée,
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groupes d’aliments n’est pas carencée en la couverture des besoins est assurée.
vitamines. Mais attention aux enfants et aux
adolescents qui grignotent et consomment
quantité d’aliments pauvres en vitamines et
minéraux notamment au détriment d’autres Zoom sur le zinc
produits. C’est un élément fondamental de la
On risque alors des carences. croissance dans son action qui s’étend
Cela veut dire qu’il faut apporter réguliè- de la cicatrisation à l’immunité. Il inter-
rement dans les menus des aliments riches vient dans l’activité de plus de 200 enzy-
en vitamines. Par exemple, la consomma- mes, notamment celles impliquées dans
tion de légumes et de fruits est la garantie la synthèse des protéines.
d’un apport en vitamines anti-oxydantes. Il Penser à la viande, au foie, aux fruits de
est recommandé d’en consommer au moins mer et aux céréales complètes !
5 par jour.
Quelques points
particuliers
L’exercice physique pour prévenir l’obésité
L’obésité résulte d’une consomma- passé devant la télé ou devant les jeux
tion énergétique supérieure à la dé- vidéo). Il semble opportun, en complément
pense. Par ailleurs, nombre d’études ont d’une alimentation équilibrée, d’encoura-
corrélé l’augmentation de l’obésité en ger les enfants à bouger et à faire du sport.
France avec la diminution de l’activité L’exercice physique est un atout essentiel
physique (liée à l’augmentation du temps dans la prévention de l’obésité.
au moins deux fois par semaine). S’assurer que leur quantité n’est pas
Il est possible de remplacer une fois par excessive et veiller à leur qualité.
semaine ou par quinzaine, viande et
légumes ou viande et féculents par un plat Attention à la quantité de sauces d’accom-
complet : choucroute, paëlla, lasagnes... pagnement, souvent riches en matières
grasses.
K 3. Choisir les crudités
Elles sont indispensables à chaque repas. K 6. Ne pas oublier le pain
Soit un légume cru en hors d’œuvre, soit Pour compléter l’apport en glucides com-
un fruit cru au dessert. plexes.
Dessert féculent Fruit cru Fruit cuit Fruit cru Fruit cuit
Semaine 2
LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
Entrée féculent Crudités Cuidités Crudités Entrée féculent
Œufs ou
Volaille Bœuf Préparation de Porc Poisson
viande ou poisson
Légumes Légumes Féculents Légumes secs Légumes
Produit laitier Produit laitier Produit laitier Produit laitier Produit laitier
<150 mg calcium >150 mg calcium >150 mg calcium <150 mg calcium >150 mg calcium
Fruit cru Dessert féculent Fruit cru Fruit cuit Fruit cru
Semaine 3
5 familles et 5 couleurs
LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI pour tout comprendre !
Crudités Crudités Entrée protidique Entrée féculent Crudités
Viandes - poissons - œufs
Œufs ou
Poisson Agneau/mouton Volaille Préparation de Plat complet
Protéines animales, lipides,
viande ou poisson avec féculents vitamines, fer
Légumes Féculents Féculents Légumes
Produits laitiers
Produit laitier Produit laitier Produit laitier Produit laitier Produit laitier Protéines, calcium, vitamines
>150 mg calcium <150 mg calcium >150 mg calcium <150 mg calcium >150 mg calcium
Dessert féculent Fruit cuit Fruit cru Fruit cru Fruit cuit Féculents
Glucides complexes,
Semaine 4 protéines, vitamines, fibres
LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI Légumes et fruits :
le guide pratique de la nutrition
Dénominations utilisées
Entrée protidique : entrée à base d’œuf, Plat complet : hachis parmentier, pâtes farcies, Dessert féculent : riz au lait, gâteau de semoule,
charcuterie, poisson… lasagnes, couscous, cassoulet, légumes farcis pâtisserie, tartes…
Entrée féculent : salades de riz, pâtes, pommes + féculents... Fruit cuit : fruit au sirop, compote, pomme au
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de terre, pizzas, feuilletés… Légumes secs : plus de 50% des ingrédients sont four…
Crudités : entrée avec plus de 55% de légumes des haricots blancs, rouges, lentilles, flageolets…
crus. Féculents : plus de 50% des ingrédients sont du MG : matières grasses
Cuidités : entrée avec plus de 55% de légumes riz,pâtes, pommes de terre, blé… MPA : matières premières animales
cuits. Produit laitier ≥ 150 mg de calcium P/L : rapport Protéines / Lipides
Viande rouge : 100% viande de bovin, ovin, par portion : fromage à pâte pressée cuite, bleu,
caprin, équin hachée ou non. yaourt nature…
Préparation de poisson/viande : poisson/viande Produit laitier entre 100 et 150 mg de calcium :
texturé additionné à d’autres ingrédients comme fromage à pâte molle, petits suisses, fromage
panure, épices, féculents… blanc...
L’ali m en tat
des personnes
frag ilisé es
Face à l’augmentation de la population âgée et à la prévalence de la dénutrition en milieu hospitalier,
il est important que l’alimentation réponde aux besoins nutritionnels spécifiques de ces populations.
Vieillissement/hospitalisation
et modifications du
comportement alimentaire
Personnes agées
On parle de «personne âgée» dès 60-65 ans KL
e vieillissement physique : Quelques données
et de «personne très âgée» à partir de 80 ans. •d iminution de la masse maigre démographiques
Il existe trois principaux groupes de sujets : (constituée par les muscles) Depuis quelques années, on assiste à
les sujets âgés autonomes en bonne santé, et augmentation de la masse grasse une forte croissance de la population
les sujets à risques de carences et les • diminution de l’absorption du calcium âgée. Elle représente aujourd’hui 20%
sujets dénutris pouvant vivre en institution et de la vitamine D de la population française, et devrait
Personnes hospitalisées
Les modifications de l’état nutritionnel de • Difficultés de déglutition et de mastication
cette population sont liées à différents suite à une intervention, une dysphagie,...
facteurs : • Troubles de la digestion et de l’absorption
• Prise alimentaire réduite : anorexie due à liés à la maladie (insuffisance pancréati-
une diminution de l’appétit liée à un traite- que,...), ou à une altération de l’intestin.
ment, une dépression, des pathologies. • Modification du métabolisme consécutive
• Modification du goût et de l’odorat à une maladie rénale, pulmonaire...
suite aux traitements médicamenteux. ou réponse métabolique accrue suite
• Problèmes respiratoires. à un cancer, infection par le VIH...
Tous ces facteurs contribuent à une diminution de l’appétit et à un état de malnutrition, avec
un risque important de mener à une dénutrition protéino-énergétique majeure.
Le saviez-vous ?
Conséquences
Les conséquences de la dénutrition sont trition, plus les effets sont graves et plus il
le guide pratique de la nutrition
Déficit immunitaire
Réversibilité
Troubles psychiques
Infections urinaires
inaperçue. La personne âgée est sujette à Les besoins en eau se situent aux alentours
Pic de masse osseuse
FEMME Les seniors doivent boire régulièrement des forme de boisson (eau, mais aussi soupe,
petites quantités d’eau plutôt qu’un apport thé, infusion, café, glace).
HOMME
masse osseuse
0 20 40 60 ans
Pic de masse osseuse
mobilité des seniors et leur autonomie. physique légère (marche par exemple).
Prévention primaire
Prévention Plus fréquentes chez les femmes que chez Les apports recommandés en calcium sont
masse osseuse
secondaire
0 30 50 ans les hommes, les fractures dues à l’ostéopo- élevés (équivalents à ceux des enfants et
rose sont souvent responsables de l’entrée des adolescents en pleine croissance) :
Pas d'intervention en institution du sujet âgé. 1200 mg de calcium par jour, quantité
difficile à atteindre avec l’alimentation clas-
En plus des facteurs génétiques et hormo- sique des seniors. En effet, 70 à 90 % des
naux, l’ostéoporose peut être liée à une di- personnes âgées en consomment moins de
0 30 50 ans
minution des apports en calcium, protéines 1200 mg et 4 à 20 % moins de 500 mg.
(d'après R.P. Heaney, 1991).
affaiblissement de l’état
général associé à une grande
fatigue.
Les glucides sous différentes formes
Ils doivent couvrir 50 à 55 % de l’apport être limitée. Cependant, pour satisfaire les
énergétique total en privilégiant les «glu- goûts des personnes âgées, il ne faut pas
cides complexes» sans pour autant négliger trop limiter les desserts et produits sucrés
les «glucides simples». La consommation qu’elles apprécient, au risque de faire dimi-
de sucre sous forme de saccharose devrait nuer la consommation alimentaire.
L’évaluation de l’état
de dénutrition
Prévenir les carences nutritionnelles doit faire partie de la prise en charge des personnes
âgées et/ou hospitalisées.
De la théorie à la pratique
Le saviez-vous ?
Les attentes des personnes âgées
Les aliments semblent de plus en Le repas est un moment très important qui garder leurs habitudes alimentaires, avec
plus fades pour les personnes âgées. rythme la journée et constitue une de leurs des repas traditionnels et structurés (par
En effet, de 20 à 70 ans, l’être humain préoccupations majeures. exemple une soupe le soir) et des aliments
perçoit beaucoup moins bien les dif- Les personnes âgées désirent avant tout faciles à mâcher et riches en goûts.
férentes saveurs. Le seuil de percep-
tion est multiplié par :
• 2.7 fois pour le goût sucré
Principes de base
• 4.3 fois pour le goût acide Pour favoriser une consommation optimale aliments riches en protéines de bonne qua-
• 6.9 fois pour le goût amer et durable, quelques points essentiels : lité, riches en calcium, fibres et acides gras
• 11.7 fois pour le goût salé essentiels. Les vitamines et minéraux sont
Il est donc essentiel de relever les K La diversité est un axe à privilégier : il est apportés grâce à une alimentation équili-
saveurs des plats servis avec des important de proposer toutes les catégo- brée et adaptée.
herbes, épices ou aromates, pour ries d’aliments afin d’arriver à une alimenta-
augmenter le goût et l’appétance tion équilibrée, sans monotonie. K Il faut favoriser la prise alimentaire :
des produits. rien ne sert d’avoir des produits adaptés
Certaines études montrent que K Les quantités proposées doivent être s’ils ne sont pas consommés. L’environne-
l’utilisation d’exhausteurs de goût suffisantes sans être trop importantes, ce ment chaleureux, la présentation soignée
améliore les apports et le statut qui risquerait de décourager la consomma- des plats, des produits appétissants, la
tion. D’où l’intérêt de servir des aliments à variété des menus, l’adaptation aux ca-
le guide pratique de la nutrition
visuel, grâce aux modes de cuisson, de Notons qu’un produit nouveau doit être ex-
préparation et aux sauces. Par exemple, les pliqué aux personnes âgées, pour qu’elles
fruits crus (choisis bien mûrs) peuvent être n’aient pas le sentiment de perdre toute
écrasés grossièrement ou servis en jus, la autonomie et indépendance.
Le repas en pratique
Le plan alimentaire est un outil d’une gran- cation de catégories de plats et d’aliments,
de aide pour établir des menus équilibrés sur une ou plusieurs semaines, orientant les
et variés, puisqu’il consiste en une planifi- choix de menus par la suite.
à votre écoute
Tous les jours ouvrables de 9 h à 18 h,
des spécialistes de l’alimentation et de la nutrition répondent à toutes vos questions.