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Avant-propos
Ce travail entre dans le cadre du projet de fin d’études, dans l’école supérieure
de technologie et d’informatique présenté en vue de l’obtention du diplôme national
d’ingénieur en mécatronique. Ce mémoire est le fruit d’un travail continu durant
la période allant du mois de février au mois de juin, au sein de la société SAGEMCOM.
Dédicaces
Je dédie ce travail
Je dédie également le fruit de cet effort à mes chers amis qui m’ont
soutenu moralement pendant les moments difficiles.
Remerciements
J’ai l’honneur de présenter mes respects aux membres du jury de bien vouloir accepter
d’évaluer ce travail.
J’adresse aussi mes vifs remerciements à mon encadreur Mr. Kais Khammassi pour
le sujet qu’il m’a proposé et pour m’avoir donné les moyens, les conseils techniques
malgré ses occupations.
Enfin, je n'oublis pas de remercier tous ceux qui ont consacré leur temps et n’ont pas
hésité de me renseigner ou de me documenter ou de me montrer comment procéder pour
maintenir la bonne démarche du stage.
Acronymes et Notations
SAGEMCOM : Société d’Application Générale d’Electricité et de Mécanique
Communication
IR : InfraRouge
Introduction Générale
Les possibilités offertes par l’utilisation de système à base de microprocesseur ont permis
de traiter les signaux issus des capteurs numériquement (linéarisation et conversion).
Par ailleurs, les systèmes à base de microcontrôleurs constituent la solution la plus attractive.
Dans ce travail nous avons fait la conception d’une carte d’interfaçage à base de Pic 16F877
de Micro Chip pour réguler la température de préchauffage d’une machine à brasage EPM.
Notre carte utilise un capteur pour la mesure de température. Les calculs et la conversion
nécessaire sont confiés au microcontrôleur. Une interface sur LabView a été conçue pour
la commande et l’affichage de la température mesurée.
Le présent rapport est scindé sur cinq chapitres. Le premier chapitre sera consacré au cadre
général de projet : nous présenterons l'organisme et les activités de l'entreprise d'accueil, nous
présenterons aussi le sujet et la démarche suivie pour la réalisation de ce projet. Dans
le second chapitre, nous décrivons la ligne CMS. Le troisième chapitre relève de l'étude
de l'existant et la solution proposée pour répondre au cahier de charge. Nous aborderons
ensuite les spécifications des besoins fonctionnels et non fonctionnels.
Dans le quatrième chapitre, nous procédons à la conception de notre carte. Enfin, le dernier
chapitre fera l’objet de la mise en place de la carte et nous clôturons notre rapport par
une conclusion.
CHAPITRE I : Cadre général du projet
Chapitre I : Cadre Général du Projet Projet de Fin d’études
Introduction
Ce chapitre a pour objectif de situer le projet dans son contexte général à savoir l’organisme
d’accueil et le sujet à traiter. On donne une brève présentation de l’organisme d’accueil
qui est la société SAGEMCOM et ses activités. Nous abordons ensuite le sujet du projet,
son objectif et sa méthode de conduite adopté.
SAGEMCOM Tunisie fondée en janvier 2003 en terme de rachat d’une petite entité
de 86 personnes (SATELEC TUNISIE). SAGEMCOM a développé autour de ce petit
noyau un site de production LOW COST qui compte de nos jours plus de 4000 personnes.
C’est une société totalement exportatrice non résidente, qui fabrique les cartes électronique
en tant que sous-traitant, des consommables fax ainsi que les produits internes terminaux
monétiques, des modems de connexion à haut débit et des décodeurs numérique. Les usines
sont implantées dans la banlieue sud de Tunis (Ben Arous), à l’adresse : usine SAGEMCOM
TUNISIE Borg Gorbel 2013 Ben Arous Tunisie.
I.1.2.2 Services
Les bureaux de services représentent les supports de production dans les usines, ils gèrent
les problèmes rencontrés en cours de fabrication, dans la société de SAGEMCOM on trouve
les services suivants :
Service Douanes : Ce service permet d’assurer la réception des matières premières ainsi
que l’expédition des produits finis et semi-finis.
Ce projet a été effectué au sein de la société SAGEMCOM. Sachant que l’application réalisée
sera conçue pour SAGEMCOM et donc adaptée à ses propres besoins.
Il s’agit de mettre en place une carte de régulation de température pour ajuster et régler
automatiquement la grandeur calorifique de la partie préchauffage selon le besoin de
l’utilisateur à l’aide d’une interface graphique.
Etude préalable :
Analyse et spécification :
Durant cette étape le problème sera détaillé puis décomposé. Nous allons décrire
le comportement global de la carte qu’on nommera Régulation de température à base
de PIC.
Développement et tests :
La réalisation fera l’objet principal de cette étape, nous allons implémenter notre solution,
et faire les tests nécessaires pour l’évaluer.
Conclusion
Nous avons décrire dans ce chapitre la société SAGEMCOM, son organisme
et son organigramme ainsi que l’environnement matériels et logiciels, enfin nous avons
présentés notre sujet et la démarche du travail suivie tout au long du projet. Dans le chapitre
suivant nous allons présenter une étude de l’art de l’environnement de travail.
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons donner une description générale de la ligne CMS (Composants
Montés en Surface) ainsi que la technologie de soudage par vague EPM.
Pour bien livrer le produit au client, l’entreprise SAGEMCOM procède à plusieurs étapes
de fabrication dans la ligne CMS. Ce procédé s’exécute en employant différents types
de machines dont chaque une à son rôle spécifique. Parmi ces machines on trouve celle
du brasage qui sert à souder les composants avec de l’étain en tenant compte du maintien
de la température au sein de la vague. Cette machine fera l’objet d’étude des différentes
étapes envisagées pour la réalisation de notre projet.
La ligne CMS est constituée de six équipements de base. La première machine est la DEK
permettant de mettre la crème à braser sous la carte PCB vierge.
Tandis que le SIPLACE est dédié à la mise en place des composants électroniques simples
et complexes (résistance, capacité, diode, circuit intégré…).
La machine CYBLE OPTIQUE doté d’une lentille optique permettant de vérifier l’existence
des différents composants électroniques déjà mis en place.
La LCV4 est un four ayant pour rôle le soudage des composants CMS. L’automate du brasage
à double vague EPM qui sert à souder les composants traversant.
Après ces étapes, il faut tester le bon fonctionnement de chaque carte pour passer ensuite
à l’emballage.
Le schéma fonctionnel détaillant les différents modules de base dans la machine de brasage
à double vague est donné par la figure (II.3).
Numérotation Désignation
1 Module de fluxeur
2 Rail de convoyeur
3 Module de préchauffage
4 Ajustement de l’angle
5 Pyromètre
6 Rail de retour
7 Bain d’étain
8 Vague d’étain
9 Ajustement de l’angle
La position de ces trois éléments est importante car il est nécessaire de séparer le module
de fluxage et celui de préchauffage pour limiter les risques d’incendie au sein de la vague.
Il est aussi nécessaire de limiter la distance entre le module de préchauffage et le pot
de soudure pour éviter la chute de la température de la carte. Il faut aussi garantir une aération
suffisante au niveau du fluxeur et de pot de soudure dans le but d’évacuer les gaz dangereux.
Le fluxeur est situé dans un tiroir à l’entrée de la machine. Il est complètement intégré dans
le système de convoie géré par ordinateur. Pour le service et la maintenance, le tiroir peut être
facilement extrait ou changé.
Le flux décompose la couche d’oxyde et la dissout pour l’enlever, afin d’établir ainsi
une substance active sur le plan chimique qui attaque les oxydes (activateurs),
une autre substance chimique qui a une action neutre et qui maintient les activateurs
sur les surfaces métalliques. Cette substance doit absorber les oxydes dissous
et protéger de la réoxydation des surfaces exemptes.
Le flux contient des solvants tels que l’eau et l’alcool qui servent à faciliter la distribution
du flux sur les PCB. Ainsi, d’autres produits chimiques sont ajoutés pour atteindre
un mouillage optimal des surfaces métalliques. Un potentiomètre sert à ajuster la quantité
de flux. Le débit de la pompe est surveillé par un relais lié au système de commande.
Une vue réelle de la pompe et le tiroir de fluxer sont représentés dans les figures (II.6)
et (II.7).
de convoie est entraîné par un moteur DC qui est protégé contre la sur charge. Le système
de convoie EPM est en grande partie sans entretien. Les chaînes doivent être lubrifiées
de temps à autre afin d’éviter le desséchage. On peut éventuellement rajouter un système
automatique de nettoyage des chaînes. Le système de convoie est équipé d’un réglage
de l’angle de brasage d’environ 6° à 9° selon le type de circuits imprimés. L’angle de brasage
est affiché sur pupitre.
à une température de 110°C afin de diminuer les effets de chocs thermiques de la vague
dans la zone de bain d’étain 280°C. Ce système se compose de douze quartzs IR situés juste
au dessous du convoyeur. Ces Quartz ont pour rôle de réchauffer la face inférieure du PCB
avec une consommation minimale d’énergie. Au moment de la détection d’un porte-carte
ou d’une PCB dans le système de préchauffage, le premier quartz atteint automatiquement
la puissance calorifique programmée. Il revient en mode attente dès que la plaque du circuit
imprimé est franchie. Les radiateurs à infrarouges chauffent le PCB par un rayonnement
de chaleur ajusté de manière optimale. Avec la disponibilité rapide de l’énergie calorifique
et la répartition spectrale optimale, un préchauffage parfait du PCB avec une consommation
minimale d’énergie sont assurés. Les émetteurs infrarouges à carbone ont un design inégal
qui permet d’assurer l’émission d’une onde moyenne avec un temps de réaction ultra rapide.
En générale, ces types d’émetteurs ont une densité de puissance élevée, ils accélèrent
Emetteurs de Carbone
Puissance max (w/cm) 80
Longueur active max (mm) 3000
Section (mm) 34*14
Température filament (°C) 1200
Longueur d’onde (µm) 2
Densité de puissance max (kw/m²) 150
Temps de réactions (s) 1-2
d’un clavier. La programmation est possible pendant que la production est en cours. Tous
les points de mise en marche et d’arrêt peuvent être déplacés. Les protocoles de brasage
peuvent être imprimés sur une imprimante supplémentaire. Le PC est posé sur un pupitre
facilement accessible à la hauteur de l’opérateur. Il reçoit l’information par le pyromètre
à l’entrée sous forme de tension. Selon la consigne donnée les corps de chauffe
sont commandés par des triacs ce qui permet une stabilisation de la température et le maintien
du profil de la machine de brasage.
Conclusion
Nous avons décrit dans ce chapitre la ligne CMS: la technologie de soudage par vague EPM.
Nous nous intéressons dans le chapitre suivant à une étude plus détaillée.
Année Universitaire 2012/2013 16
CHAPITRE III : Etude préalable
Chapitre III: Etude préalable Projet de Fin d’études
Introduction
Ce chapitre présente le cahier des charges qui détaille l’étude et l’analyse critique de l’existant
qui identifie les différentes fonctionnalités de la carte dont le but de concevoir une solution
qui satisfait les besoins de SAGEMCOM.
La pyrométrie optique est une méthode de mesure de la température basée sur la relation entre
la température d'un corps et le rayonnement optique que ce corps émet. Les capteurs utilisés
sont donc des capteurs optiques, photo-électriques ou thermiques. L'intérêt de la pyrométrie
optique est de permettre la détermination d'une température sans contact avec l'objet,
c'est donc une méthode appropriée quand les conditions expérimentales n'autorisent
pas l'utilisation de capteurs thermométriques classiques :
La loi de Planck est la loi fondamentale de l'émission thermique, elle donne l'émittance
spectrale d'une source qui est un corps noir en fonction de la longueur d'onde et de la
C1
E λ, n (T )=
température absolue T de cette source : 5
C2 (III.1)
λT
λ e −1
Avec :
C2 = hC/k = 0,014 m. K
Le pyromètre le plus basique est composé d’une lentille qui focalise l’énergie radiative
Infrarouge sur un détecteur qui la convertit en signal électrique. Après compensation,
ce signal est converti à son tour en température. Ce dispositif permet ainsi de mesurer
à distance la température d’un objet avec une grande précision.
Le pyromètre optique est protégé par un clapet rotatif. Au moment de l’ouverture du clapet,
le rayonnement thermique sera détecté par le spectre infrarouge. La lentille sert à comparer
l’émittance spectrale du corps noir (au moment de l’étalonnage) avec l’émittance spectrale
du corps à étudier.
Figure III.20: Clapet fermé : lentille protégée Figure III.21: Clapet ouvert : lentille visible
Tableau III.3: Analyse des Modes de Défaillances de leurs Effets et de leurs Criticités de la vague
EFFET SUR
COMPOS EFFET SUR LE
DEFAUTS MODE DE DEFAILLANCE LE SYSTEME ACTIONS
ANTS SYSTEME
GLOBAL
Bidon vide, Blocage pompe Déclencher
Défaillance
Flux, Tuyau plié, Pas l’alarme et
Fluxeur mécanique Plaque non fluxée Plaque détruite
d’alimentation, Panne au niveau réparation de
et électrique
du moteur pas à pas défaut
Bidon vide, Panne du moteur à Déclencher
Défaillance
Pompe courant continu, Absence l’alarme et
mécanique Plaque non fluxée Plaque détruite
fluxeur d’ordre de la part de l’automate réparation de
et électrique
du brasage défaut
Pas de traitement des Déclencher
Défaut Pas de régulation
Sonde informations Arrêt système alarme réparation
électrique de température
Fil détruit de la panne
En cas d’ouverture
Défaillance Déclencher
Défaut au niveau de capteur élévation de taux
Volet mécanique Arrêt système alarme réparation
d’entrée de PPM
et électrique de la panne
d’oxygène
Pas d’évaporation
Déclencher
Défaut au niveau du capteur du solvant
alarme réparation
Défaillance d’entrée Chambre non
Quartz Arrêt système de la panne
électrique Défaut au niveau de résistance chauffée
Défaut au niveau de sonde Plaque non brasé
Arrêt de système
Panne au détecteur de niveau Déclencher
Défaillance
Pompe d’étain (absence seuil max et Carte non brasé Carte non brasé l’alarme
mécanique
vague min) Arrêt système Arrêt système réparation de la
et électrique
Panne de tachymètre panne
Selon le tableau (III.1), on a pu constater que plusieurs causes sont à l’origine d’un arrêt
du système :
dés que la température est supérieure à Tmax (130°C) ou inférieure à Tmin (110°C).
Une régulation manuelle de la grandeur calorifique est assurée.
Conclusion
A travers l’étude et la critique de l’existant, nous avons soulevé différents points qui nous
à permis d’aboutir à une solution pour atteindre les objectifs souhaités. Ceci nous a permis
de dégager les éléments primordiaux de la future carte qui seront détaillés dans le chapitre
Chapitre III: Etude préalable Projet de Fin d’études
suivant.
CHAPITRE IV : Etude conceptuelle
Chapitre IV: Etude conceptuelle Projet de Fin d’études
IV.Etude conceptuelle
Introduction
La phase conception est une phase importante de la réalisation de notre carte puisqu’elle
prépare son intégration dans la machine à brasage.
Dans ce chapitre nous élaborons la conception de notre carte en se basant sur ces différents
blocs (microcontrôleur, capteur,…).
IV.1 Régulation
La régulation est l'action de régler automatiquement une grandeur de telle sorte que celle-ci
garde constamment sa valeur ou reste proche de la valeur désirée, quelles que soient
les perturbations qui peuvent subvenir.
IV.1.1 Principe
Dans un dispositif technique, le procédé de régulation a pour rôle d'amener une grandeur
physique à prendre une valeur fixée à l'avance et de l'y maintenir. Cette grandeur physique
s'appelle : grandeur réglée elle peut être de nature très variable. Il peut s'agir par exemple:
de grandeurs électriques: tension, courant, puissance, etc.…
de grandeurs mécaniques ou hydrauliques: pression, nombre de tours/min,
débit, niveau, etc...
de grandeurs thermiques: température, quantité de chaleur etc...
de toute autre grandeur physique.
La valeur fixée à l'avance, à laquelle la régulation doit amener la grandeur réglée, s'appelle
consigne de régulation.
Dans une régulation, on mesure d'une manière continue la grandeur réglée et on la compare
à la consigne de régulation. Dés qu'on détecte un écart entre elles, on produit dans le système
une modification appropriée, qui doit ramener la grandeur réglée en accord avec la consigne
de régulation. La grandeur subissant cette modification s'appelle grandeur réglant.
Dans ce cas, le régulateur commande le système en instantané (TOUT ou RIEN) c'est à dire:
Y = 100 % si X < W
Y = 0% si X > W
La Sortie régulation ne prendra aucune valeur intermédiaire. La réponse du système
présentera, autour du point de consigne, des oscillations entretenues dues au temps mort
du système. Tant que la valeur de la mesure X est inférieure à la consigne W, la commande Y
est de 100 % (TOUT). Dès que la mesure X atteint et dépasse la consigne W, la commande Y
est de 0 % (RIEN).
Notre projet a été implémenté sur un environnement matériel constitué de différent bloc
présenté dans la figure (IV.3). Carte de
comman Afficheur
Capteur de à LCDde
Carte
Alimenta base de
tion puissanc
µC PIC e
Interfac
16F877 Radiat
e eur à
graphiq infrar
uesynoptique du projet ouge
Figure IV.24: Schéma
La mesure de la température se fait à l’aide d’un capteur adaptée au milieu inerte de la vague.
Le PIC 16F877 alimenté par une alimentation continue 5V traite cette mesure, l’affiche sur
un écran LCD et l’envoie vers l’interface utilisateur via une liaison RS232. Cette interface
affiche l’évolution des valeurs mesurées au cours du temps.
Dans le cas où il y a un dépassement détecté de l’intervalle programmé, le PIC conditionne
la température de zone de préchauffage par la commande des émetteurs IR à travers la carte de
puissance.
IV.2.1.1 Définition
Un PIC est un microcontrôleur c'est-à-dire une unité de traitement de l’information de type
microprocesseur à la quelle on ajout des périphériques interne permettant de réaliser
des montages sans ajout des composants externes.
Les Pics sont des composants dits RISC « Reducet Instruction Set Computer », appartiens
à la société Micro chip.
La famille des Pics est subdivisée à l’heure actuelle en trois grandes familles
Caractéristique :
Des mémoires :
Vive à 368 octets
EEPROM à 256 octets (pour sauver les paramètres)
Morte à 8 k mots de type FLASH (1 mot correspond à 14 bits)
une fréquence élevée : allant jusqu’à 20 MHz
33 broche (entrées /sorties).
Les sorties font sortir au maximum un courant de 25 mA
un Chien de garde WDT
Une entrée de capture et une entrée de comparaison avec PWM (Modulation
de largeur d’impulsions
Des temporisateurs :
TIMER 0 (à 8 bits et un pré diviseur)
TIMER 1(à 16 bits, un pré diviseur et l’utilisation possible d’une horloge
RC : réseau externe ou QUARTZ)
TIMER 2(à 8 bits avec pré et post diviseur)
Un convertisseur analogique/numérique à 10 bits utilisant 8 entrées
Des interfaces de communication :
Série synchrone /asynchrone (USART /SCI)
Série synchrone SSP, SPI et I2C
La tension d’alimentation variable de 2 à 5.5V selon l’utilisation.
Organisation externe :
Notre choix s’est dirigé vers le PIC 16F877, vu ses différentes caractéristiques qui paraissent
conformes aux exigences de notre application :
Port USART :
C’est un port série qui peut fonctionner de manière synchrone ou asynchrone selon
sa configuration. En mode asynchrone, on utilise les pins Tx DATA pour transmission et Rx
DATA pour la réception. Dans notre application, nous avons utilisé le port série pour :
Convertisseur Analogique-Numérique :
On a aussi utilisé le module ADC (10 bits) pour convertir le signal analogique délivré
par le capteur de température. Le convertisseur analogique numérique a deux tensions
de références qu’on peut choisir par programmation haute et basse tension, VDD, VSS, RA2
ou RA3. Le résultat de la conversion est stocké dans les registres ADRESH : ADRESEL.
[Annexe B].
Broch
e Signal Description E/S
Afin que les éléments communicants puissent se comprendre, il est nécessaire d'établir
un protocole de transmission. Ce protocole devra être le même pour les deux éléments afin
que la transmission fonctionne correctement. Les paramètres rentrant en jeu sont :
IV.2.3 Thermocouple
IV.2.3.1 Définition
Un thermocouple est un capteur qui mesure la température. Il se compose de deux métaux
de natures différentes reliés à une extrémité. Quand la jonction des métaux est chauffée
ou réfrigérée, une tension variable est produite, qui peut être ensuite transcrite en température.
Le plus souvent on utilise le platine car il permet de mesurer une plage étendue
de températures (-250 à 1100 °C) comme on peut utiliser d’autres métaux comme le nickel,
cuivre, fer et chrome.
K chromel+alumel -2501370
N nicrosil+nisil -2701300
T cuivre+constantan -200350
R Platine-Rhodium+platine 01650
S Platine-Rhodium+platine 01650
Pour un thermocouple de type K, nous utilisons un amplificateur AD595 qui fournit une pas
de 10 mV/°C.
IV.2.4.1 Définition
Les afficheurs à cristaux liquides, autrement appelés afficheurs LCD (Liquid Crystal Display),
sont des modules compacts intelligents et nécessitent peu de composants externes pour un bon
fonctionnement. Ils consomment relativement peu (de 1 à 5 mA), sont relativement bons
marchés et s'utilisent avec beaucoup de facilité. Ils sont très utilisés dans les montages
à microcontrôleur, et permettent une grande convivialité. Ils peuvent aussi être utilisés lors
de la phase de développement d'un programme, car on peut facilement y afficher les valeurs
de différentes variables.
Plusieurs afficheurs sont disponibles sur le marché et ne différent les uns des autres, non
seulement par leurs dimensions, (de 1 a 4 lignes de 6 a 80 caractères), mais aussi par leurs
caractéristiques techniques et leurs tension de service. Certains sont dotes d'un retro éclairage
de l'affichage. Cette fonction fait appel a des LED montées derrières l'écran du module,
cependant, cet éclairage est gourmand en intensité (250 mA max).
IV.2.4.3 Brochage
L’afficheur LCD comporte un circuit intégré de commande pour la gestion du module.
Il remplit une double fonction : la commande de l'affichage et la communication avec
l'extérieur.
Ces fonctions sont réalisées par les broches décrites dans le tableau (IV.3).
redresseur.
D’un régulateur de tension, dont le rôle est de stabiliser le potentiel de sortie
à une tension de 5V. Enfaite pour avoir cette tension, on a choisi le régulateur
de tension 7805.
Figure IV.32:
Schéma synoptique
α: Rapport cyclique
Par contre, la tension aux bornes de la charge pour un gradeur à train d’onde est alternative
sinusoïdale, donc le courant absorbé sera aussi alternatif sinusoïdal et la présence
d’harmonique de courant sera donc nulle. Pour cela, nous avons adopté le gradateur à train
d’onde.
Logiciel Fonctionnalité
La grande collection d’exemples pratiques qui mettent en œuvre les bibliothèques, ainsi
que la documentation étendue, permettent d'arriver rapidement à un programme fonctionnel
IV.3.2 PROTEUS
Le logiciel ISIS de Proteus Développé par la société Labcenter Electronics principalement
connu pour éditer des schémas électriques. Par ailleurs, le logiciel permet également
de simuler ces schémas ce qui permet de déceler certaines erreurs dès l'étape de conception.
Indirectement, les circuits électriques conçus grâce à ce logiciel peuvent être utilisé
dans des documentations car le logiciel permet de contrôler la majorité de l'aspect graphique
des circuits.
IV.3.4
Figure IV.38: VSPE
IV.3.4
IV.3.4
LabView
LabView
est un
environnement de programmation graphique utilisé par des millions d'ingénieurs et de
scientifiques pour développer des applications de mesures automatisées,
de tests et des systèmes de contrôle. Il offre une intégration inégalée avec des milliers
de périphériques et fournit des centaines de bibliothèques intégrées pour l'analyse avancée
Analyse et
et la visualisation de données le tout pour créer l'instrumentation virtuelle.
Interfaçage
La plate-forme LabView est évolutive sur plusieurstraitement
cibles et systèmes
de d'exploitation,
d’expérience:
et depuis son introduction en 1986 est devenu un produit leader de l'industrie.
données:
Contrôle
Traitement de
d’instrument
Acquisition des
Lab signal
données
Vie
Présentation Traitement
de
w de statistique
stockage
données:
Affichage courbe
Figure IV.39: Fonctionnent LabView
Stockage données
Année Universitaire 2012/2013 42
Chapitre IV: Etude conceptuelle Projet de Fin d’études
Conclusion
Au cours de ce chapitre, nous avons présenté notre système à l'aide d'une étude analytique
et conceptuelle. Dans le chapitre suivant, nous entamerons la description détaillée
de la réalisation de notre projet.
V. Réalisation
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter la phase de réalisation de la carte. En effet, nous allons
parler en premier lieu de notre choix de l'environnement du travail, ou on spécifiera
l'environnement matériel et l'environnement logiciel qu'on a utilisé pour réaliser notre projet.
Enfin, nous allons exposer l’interface de la carte.
V.1 Chronogramme
Nous souhaitons vous présenter à l’aide du chronogramme de la figure (V.1)
un découpage des tâches.
Un programme principal qui permet l’initialisation des entrées sorties du micro
contrôleur et des variables utilisées dans le programme.
Des sous-programmes: Init_Main, mesure_conversion, affiche, emission, reception.
Début
Init_Main ()
mesure_conversion ()
affiche ()
emission ()
Désactivatin IR reception ()
Début
Initialisation du convertisseur
Mesure_conversion
La fonction mesure_conversion portera sur la mesure signal analogique provenant
du capteur de température pour le convertir en une valeur numérique. La relation entre
la tension analogique convertie et la valeur numérique obtenue est décrite
par l’équation:
Avec:
Q: pas de quantification= (Vref+ - Vref-)/1024
Vref+ = 5V, Vref- = masse
Va: tension analogique à convertir du thermocouple type K en (V)
N: Valeur numérique obtenue
Il est déjà mentionné au par avant que le signal de sortie de thermocouple après
la conversion doit être devisé par un pas de 10 mV/°C pour obtenir la valeur
de température mesurée.
Début
Init_Main()
Va = 0
Va = ADC-GET-Simple (1)
Affiche
La fonction affiche assure la liaison entre l’utilisateur et notre système par l’affichage
de la variation de la température à l’aide de la fonction mesure_conversion.
Début
Init_Main()
Afficher texte
d’accueil
i = 24
Decaler texte
d’accueil
Delay_ms (500)
i - -
i = 0
Effacer l’affichage
Afficher température
mésurée
Delay_ms (500)
Fin
Emission
La fonction émission transmettre les valeurs de la température mesurées qui sont
stockées dans le registre tampon TXREG vers l’interface d’acquisition.
Cette transmission est contrôlée par le registre d’état et de contrôle TXSTA.
Début
Init_Main()
Buffer d’ émission
disponible
Delay_ms ()
Réception
Si la température mesurée est hors l’intervalle désirée la fonction réception contrôle
la commande de puissance de radiateur IR. Ce contrôle se fait par le registre d’état
RCSTA. Les commandes envoyées seront stockées dans le registre tampon RCREG.
Début
Init_Main()
Valeurs de pourcentage
de puissace reçus?
Lire le buffer de
reception
La connexion des différents blocks nous abouti à concevoir la carte de commande illustré
dans la figure (V.9)
Afin de réaliser les essais pratiques et vue le problème de subvention, on a conçue une carte
prototype. Nous avons remplacé le thermocouple type k par le circuit LM35 [Annexe E].
C’est un capteur de température de type circuit intégré à sortie analogique
linéairement proportionnelle à la température en °Celsius (10mV/°C, même pas que
le thermocouple). Le grand avantage de ces capteurs est qu'ils sont étalonnés en usine,
il ne nécessite aucun étalonnage externe. Il existe en plusieurs versions dont l'étendue
de mesure va de 2 à 150°C ou de -55°C à +150°C.
L’idée est de faire varier la puissance des radiateurs IR à l’aide d’un gradateur à train d’onde
via des triacs. La durée de train d’onde sera fixée par le microcontrôleur et un optotriac
qui jouera le rôle d’un isolateur.
Dans deux secondes ces émetteurs atteignent son température maximale (1200°C), ce qui
nous permet d’effectuer les rapports représentés par le tableau (V.1).
La carte de puissance repose sur un interrupteur commandé « triac ». Ce dispositif joue le rôle
d’un interrupteur fermé ; s’il est amorcé par un courant de gâchette positif ou négatif
qui dépasse une valeur seuil de déclenchement (IGT). Même si le courant de gâchette
s’annule, le triac peut rester passant, tant que le courant IT est supérieur à la valeur minimale
dite de maintien. Si le courant de gâchette est nul, le triac peut devenir passant pour
une tension supérieure (en valeur absolue) à la tension de retournement.
Si le taux d’augmentation de la tension d’anode du/dt excède une valeur critique, le triac
s’amorce à cause des courants de charge. Pour éviter ce phénomène d’amorçage indésirable,
on prévoie un circuit RC afin de diminuer du/dt. La résistance de 560 Ohm en série avec
un condensateur de 100nF sert à limiter le courant de l’anode à l’amorçage.
La carte de commande injecte un signal carré d’un rapport cyclique variable (selon
le pourcentage configuré dans l’interface) à l’optotriac. Ce signal traduit une commande
modulée du triac d’où la variation de la puissance des radiateurs IR comme le montre la figure
(V.14).
Notre interface comporte une courbe d’évolution de température de la zone préchauffage en temps
réel, des boutons de commande des différentes fonctionnalités du système, un champ contenant
les boutons de commande des radiateurs IR ainsi qu’un fichier Excel pour le stockage de l'historique
des valeurs de la température indexé par la date et l'heure et le nom de l'opérateur.
La structuration interne de cette partie repose sur deux boucles while imbriquées illustrées
par la figure (V.20).
La première boucle while est conditionnée par l’arrêt total du système, tandis que le deuxième
fait la coordination entre deux boucles case.
La première boucle case, gère les deux types d’affichage de la température ainsi
que l’enregistrement de son historique et la génération de la date et l’heure.
La deuxième boucle traite l’information introduite par l’utilisateur à travers les boutons
de pourcentage de puissance puis envoie une trame de commande vers le PIC pour varier
la puissance aux bornes des émetteurs IR.
V.4 Historique
Nous avons donné à l'utilisateur la possibilité de stocker les températures mesurées chaque
8 heurs sous un fichier Excel donc il pouvoir consulter à tout moment les températures
mesurées à une date antérieure.
Conclusion
Dans ce dernier chapitre, nous avons pu présenter l'environnement et le processus
de développement. Nous avons exposé ainsi le résultat de développement à l'aide
des imprimes écran. Nous avons clôturé par une évaluation du travail réalisé.
Nous avons abordé dans ce projet de fin d’études, un problème d’amélioration de la qualité
de productivité dans le secteur de fabrication des cartes électroniques au sein
de SAGEMCOM.
Dans ce projet, On a passé par les différentes étapes nécessaires pour la conception
et la réalisation d’un système de régulation, débutant de l’étude des besoins, au choix
de la solution la plus adéquate puis la conception de l’idée, finalisant par la simulation
et la réalisation.
Bibliographie
Nétographie
6. Aurélien Jarno. Les afficheurs à cristaux liquides. aurel32. [En ligne] 2008.
Annexe A
Annexe B
Annexe C
Carte de régulation
Circuit imprimé de la carte de commande
Annexe D
Prototype pour l’essai
Annexe E