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Réalisé par :
Abd-Allah EL GHISSASSI
Maître de stage :
Mr. Jérôme VERIN
Tuteur enseignant :
SOUTENU LE : 26/06/2012 Mr. Khalid AMECHNOUE
Rapport de projet de fin d’études - EL GHISSASSI Abd-Allah
AVANT-PROPOS.
Encadrant professionnel : Mr. Jérôme VERIN, Responsable Q.H.S.E Région Nord & Est.
REMERCIEMENTS.
Avant d’aborder le cœur de mon projet de fin d’études, il m’est agréable d’exprimer
ma reconnaissance auprès de toutes les personnes, dont l’intervention au cours de ce projet, a
favorisé son bon déroulement.
J’exprime aussi mes sincères remerciements à tous le personnel de DAHER, pour leur
accueil convivial et leur coopération professionnelle. Je pense tout particulièrement à
Monsieur Gérard CHABAUD, Directeur régional Nord et Est, Monsieur Antony
DEMAULJEAN, Responsable du site de Crespin et à Monsieur Joseph NAHAS, Responsable
d’exploitation du site de Crespin.
Enfin je remercie les membres du jury pour leur bienveillance à vouloir juger mon
travail.
RESUME.
L’objectif de mon Projet de Fin d’Etudes consiste donc à encadrer cette démarche
qualité menée par DAHER. Il s’agit en tant qu’assistant qualité d’améliorer le système de
management de la qualité existant pour répondre aux exigences du référentiel IRIS.
ABSTRACT.
The present report is the result of the work i realized within my internship in DAHER.
As part of a new rail contract with the multinational Canadian Bombardier, the French
supplier DAHER has opened a site in Crespin, which ensures a complete performance of the
industrial services (Purchasse, Assembly, Delivery…). And to reach the high expectations of
quality concerning railway sector, DAHER compelled to obtain IRIS certification
(International Railway Industry Standard).
SOMMAIRE.
Page
AVANT-PROPOS. ...................................................................................................................................... 2
REMERCIEMENTS. ................................................................................................................................... 3
RESUME. .................................................................................................................................................. 4
SOMMAIRE. ............................................................................................................................................. 5
TERMINOLOGIE. ...................................................................................................................................... 7
LISTE DES FIGURES................................................................................................................................... 8
INTRODUCTION. ...................................................................................................................................... 9
CHAPITRE 1 : Présentation de l’organisme d’accueil ............................................................................ 10
1. Présentation de l’entreprise :........................................................................................................ 11
1.1 Présentation du groupe :....................................................................................................... 11
1.1.1 Historique : ........................................................................................................................... 11
1.1.2 Activités : .............................................................................................................................. 12
1.2 Présentation du site : .................................................................................................................. 15
1.2.1 Client principal : .................................................................................................................... 15
1.2.2 Activités : .............................................................................................................................. 16
CHAPITRE 2: Présentation du projet ....................................................................................................... 20
1. Contexte du stage :........................................................................................................................ 21
2. Présentation d’IRIS : ...................................................................................................................... 22
2.1 Contexte : .................................................................................................................................... 22
2.2 Méthodologie de cotation : ......................................................................................................... 23
2.3 Processus de certification :.......................................................................................................... 24
CHAPITRE 3 : Présentation de la démarche du projet........................................................................... 25
1. Démarche suivie : .......................................................................................................................... 26
1.1 Analyse de l’existant : .................................................................................................................. 26
1.2 Analyse du référentiel : ............................................................................................................... 30
1.3 Diagnostic : .................................................................................................................................. 32
1.4 Lancement de la mise en œuvre : ............................................................................................... 33
CHAPITRE 4 : Actions mises en place .................................................................................................... 35
1. Mise en œuvre :............................................................................................................................. 36
2. Préparation de l’audit blanc : ........................................................................................................ 40
3. Déroulement du GAP Analysis :..................................................................................................... 41
4. Ce qui reste à faire :....................................................................................................................... 44
TERMINOLOGIE.
INTRODUCTION.
CHAPITRE 1 : Présentation de
l’organisme d’accueil
Ce chapitre est consacré à la présentation de l’entreprise d’accueil et de ses activités.
1. Présentation de l’entreprise :
DAHER est notamment connu pour avoir transporté une locomotive de Marseille jusqu’au
Maroc par voie maritime au début du siècle dernier.
Aujourd’hui le groupe est présent dans 14 pays à travers ses 117 sites
opérationnels (avec 2 usines à Tanger et Casablanca), avec un chiffre
d’affaire de 1,2 milliards $ et un effectif de plus de 7000
collaborateurs. L’organigramme des entités du groupe est disponible
en annexe 1.
1.1.2 Activités :
Secteur Aéronautique :
DAHER maîtrise l’ensemble des savoir-faire d’un avionneur, en produisant le TBM850 qui
est l’avion d’affaire à mono-turbopropulseur le plus rapide du monde (593 Km/h).
DAHER produit plusieurs sous-ensembles complexes pour ses clients avionneurs, motoristes
et équipementiers (Airbus, ATR, Bombardier, Dassault, Embraer, Eurocopter) :
- Des tronçons équipés pour les avions d’affaires et les hélicoptères,
- Des aérostructures et systèmes pour les avions commerciaux et militaires.
Figure 6 : TBM850, 100% Produit DAHER. Figure 7 : Fuselage avant de l’Airbus 380.
Secteur Défense :
Equipementier historique du secteur, DAHER compte parmi ses clients de nombreux
ministères de la Défense (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suède…),
l’OTAN, l’ONU, et des groupes de premier plan comme Thalès, EADS, MBDA, Saab…
DAHER offre des solutions :
INDUSTRIE : Production de plusieurs équipements (Conteneurs spéciaux de stockage pour
missile, moteur, matériel de transmission, matériel sensible…)
SERVICE : intervention en théâtres d’opération pour assurer la projection des forces et leur
approvisionnement.
Figure 8 : Support logistique des forces armées. Figure 9 : Production de conteneurs missiles.
Secteur Nucléaire :
Toujours en se basant sur sa double culture Industrie & Service, DAHER joue un rôle majeur
dans la restructuration de la filière française des sous-traitants nucléaires qui se prépare à
gérer un doublement du parc de réacteurs d’ici 20 ans, en proposant des solutions :
INDUSTRIE : Production d’équipement clés : vannes de sectionnement, d’instrumentation, de
régulation et des équipements de sécurité…
SERVICE : Gestion des flux logistique de déchets nucléaires…
Secteur Industrie :
DAHER duplique dans le secteur industrie ses différents savoir-faire de services acquis en
tant qu’équipementier possédant ses propres sites de productions industrielles, et propose :
Solutions de transport : Transport multimodal international, optimisation douanière…
Services logistiques : Contrôle technique entrant, gestion d’entrepôt, kitting, livraison
synchrone, sourcing & achats, approvisionnement, emballage industriel, préparation
d’expéditions, management des stocks, flux rechanges…
Support industriel : Délégation de production et assemblage, différenciation retardée,
montage sur ligne de production, gestion des modifications, maintien en condition
opérationnelle…
Ouvert en 2011 ce site assure une prestation complète de services industriels pour le
compte de l’entreprise Bombardier. L’organigramme du site est disponible en annexe 2.
Sur son site de Crespin de 2000 salariés, Bombardier conçoit et fabrique plusieurs
types de trains, dont :
Le train PHD dont le client important est la SNCF, avec un contrat de plus de 800
trains, qui lui assure une activité de 15 ans. PHD appelé aussi Régio2N est le premier train
TER articulé extra large à deux niveaux permettant d’offrir un très haut niveau de capacité, de
confort et de flexibilité.
Le train NAT ou plus communément dénommé le Francilien est un train extra large et
ultramoderne conçu spécialement pour la problématique du réseau SNCF très chargé en Ile-
de-France. Le contrât avec la SNCF concerne 172 rames pour un montant de 1 milliard 850
millions d’euros.
1.2.2 Activités :
1.2.2.1 Assemblage :
L’assemblage des coques avant des trains NAT et PHD, se fait dans les locaux du site.
Avec plusieurs sous ensembles à monter sur la coque dont :
FOURNISSEURS APPRO
RECEPTION
Pointage
Réception Assurance qualité
Déchargement camion Contrôle Stockage
Edition EFI
1.2.2.2 MAF :
Le MAF (Magasin Avancé Fournisseur) est la deuxième prestation assurée par
DAHER. Cette solution logistique permet au fournisseur de servir Bombardier en juste à
temps depuis le stock de DAHER situé à proximité des lignes de montage. En provenance de
fournisseurs chinois et d’un spécialiste Saoudien des composites, du nom de BFG
International (qui compte cinq sites de production au Bahreïn, et aux philippines), plusieurs
pièces (700 références) destinées aux trains NAT et PHD transitent par le MAF de DAHER
de 5000 m².
Les pièces sont reçues dans des conteneurs en bois. Après contrôle de conformité, elles
sont stockées de façon à respecter le FIFO et leur emplacement de rangement est enregistré
dans l’ERP SAP. Selon l’ordre de fabrication de Bombardier, les pièces sont mises dans des
praticables et livrées pour être assemblées directement dans les lignes de montage voisines.
1. Contexte du stage :
IRIS est reconnue comme une norme à laquelle seules les entreprises ayant un système
qualité exigeant peuvent se conformer. Dès l’entretien de stage Mr. Jérôme VERIN m’avait
averti sur la difficulté de mener une telle démarche, et afin de réussir cette dernière plusieurs
moyens ont été mis à ma disposition : ordinateur portable, téléphone, accès à l’Intranet du
groupe et à Internet et accès au référentiel IRIS. En plus de ça une séance de suivi de 2 heures
est programmée chaque vendredi avec mon maître du stage, pour évaluer les travaux réalisés
et fixer les objectifs à atteindre afin d’assurer le bon déroulement de ma mission.
2. Présentation d’IRIS :
2.1 Contexte :
Créer par l’UNIFE en 2007 à l’initiative de quatre grands constructeurs du secteur des
transports ferroviaires : Alstom, AnsaldoBreda, Bombardier et Siemens, IRIS est un
référentiel de management de la qualité qui vise à établir une grande transparence dans les
relations entre fournisseurs et clients grâce à des règles de fonctionnement uniformes. Tous
les acteurs de l’industrie ferroviaire sont concernés par cette certification qu’ils soient
équipementiers, intégrateurs, constructeur ou opérateurs de chemin de fer.
Comparable à l’ISO/TS 16949 pour le secteur automobile, le référentiel IRIS est basé
sur la norme ISO 9001 et intègre toutes les exigences spécifiques au domaine ferroviaire telles
que la gestion des connaissances, la gestion de projet et la gestion de configuration, en
incluant la FAI, RAMS, LCC… et ceci tout au long du cycle de vie du produit.
Contrairement à l’ISO 9001, la certification IRIS ne fournit pas une réponse par oui ou
non de la conformité du SMQ avec les exigences, elle détermine un score pour chaque
entreprise qui permet d’évaluer la maturité de son SMQ. Les scores individuels ainsi que la
durée de validité du certificat sont publiés sur une base de données internet et sont
susceptibles d’être utilisées par des clients lors de la sélection des fournisseurs.
IRIS contient aussi 12 questions éliminatoires « KO ». En cas de non respect à une des
questions « KO », le site ne peut pas être certifié IRIS.
N.B : Les questions non applicables « N/A » ne sont pas cotées, et une explication
documentée doit être donnée pour celles-ci.
Pour obtenir le certificat il ne faut avoir aucune réponse négative pour les 12 questions
« KO », et avoir au moins 50% du score maximal. Si toute fois des écarts sont relevés, il faut
traiter et clôturer les non-conformités dans les 90 jours qui suivent l’audit.
Le certificat IRIS est valable pour 3 ans et son maintien requiert la réalisation d’un
audit annuel de surveillance. Le processus de certification est schématisé dans l’annexe 3.
CHAPITRE 3 : Présentation de la
démarche du projet.
Dans ce chapitre, je vais présenter la méthode suivie pour relever et corriger les
écarts par rapport au référentiel IRIS.
1. Démarche suivie :
Jusqu’à maintenant, j’ai présenté l’entreprise, ses activités, son client, les enjeux de la
certification et le référentiel IRIS. Maintenant je détaille les objectifs de ma mission lors de ce
PFE :
Effectuer un état des lieux et analyser les pratiques de l’entreprise et son SMQ
Prendre connaissance des exigences du référentiel IRIS
Relever les écarts
Elaborer un plan d’action
Mettre en œuvre les actions correctives
Former et sensibiliser l’ensemble du personnel
Préparer l’Audit blanc
Prendre en compte les recommandations des auditeurs.
DAHER dispose d’une solution logicielle qui permet à son personnel d’accéder à la
documentation du SMQ, cette base documentaire appelée BOX 4 est accessible via le logiciel
de travail collaboratif « Lotus Notes », qui permet entre autre de gérer les projets, les courriels
et les échanges d’informations. Ayant le statut d’assistant qualité, j’ai eu les droit d’accès à
l’ensemble des documents applicables du pôle Industries et Défense, dont le site de Crespin
fait partie.
Type : ORG pour organigramme, PRO pour Procédure, MOP pour Mode opératoire,
FOR pour Formulaire …
Codification : TRP pour Transport, FAB pour Fabrication, NUC pour Nucléaire…la
codification pour le site de Crespin (et tous les sites du département Nord Est) est AUT.
Un autre élément qui m’a aidé à comprendre la situation de l’entreprise, était le tableau
de bord. Affiché à l’entrée du site avec mise à jour mensuelle des KPI (indicateurs clés de
performances), ce tableau permet de connaitre les objectifs qualité du site, et de vérifier leur
atteinte. Les cibles du site de Crespin découlent directement de la politique générale
d’engagement de la direction, et sont donc regroupés suivant les 4 axes de la politique :
Comme expliqué précédemment, à part les produits et les clients, toute la matrice et
les outils de gestion du SMQ sont les mêmes pour tous les sites appartenant au processus R2 –
Réaliser les services. Décliné et mis en œuvre sur le site de Crespin, le tableau de bord
permet de confirmer encore une fois, l’efficacité de la logique de ce SMQ du pôle Industrie et
Défense de DAHER. En effet, hormis le suivi 5S, tous les indicateurs de ce jeune site sont
satisfaisants, et reflètent une réelle envie du personnel à contribuer à l’amélioration de la
performance de l’entreprise.
Gestion des offres : Avant de soumettre son devis, l’entreprise doit déterminer, gérer et
réviser toutes les exigences légales et celles du client grâce à des revues régulières, contrôlées
et enregistrées.
Gestion des projets : Le développement de nouveaux produits doit être effectué par
une équipe multidisciplinaire, sous forme de projet.
Gestion de configuration : L’identification des produits est requise, avec une totale
traçabilité et une gestion des modifications.
FAI : L’organisme doit contrôler la première série d’une nouvelle pièce, et effectue ce
contrôle si des changements affectent le processus de production.
Mise en service : L’organisme doit prévoir la mise en place d’actions si des problèmes
sont identifiés après la livraison des produits.
1.3 Diagnostic :
Après avoir pris connaissance des activités et des pratiques de l’entreprise, son SMQ,
et aussi des exigences du référentiel IRIS, j’ai aussitôt commencé la partie du diagnostic, qui
consiste à relever tous les écarts et les divergences entre ce que préconise le référentiel et ce
qui se pratique sur le site. Pour cela j’ai mené deux phases de diagnostic :
Diagnostic 2 : Pendant cette phase, j’ai repris la LDA du site de Crespin, un document
Excel qui liste les titres de tous les documents de ce site, et j’ai marqué à coté de chaque titre,
les numéros de chapitres et d’exigences du référentiel, auquel le document répond totalement
ou partiellement. En précisant ce qu’il faut ajouter dans le document pour répondre
intégralement aux exigences. Enfin pour finir cette phase j’ai vérifié sur le terrain si les
documents sont connus, compris et appliqués.
Après ces deux phases de diagnostic, j’ai présenté les résultats à mon maitre de stage,
afin de valider cette étape, et de se mettre d’accord sur les actions correctives qui serons mises
en place et pour approuver le planning du plan d’action.
voila pourquoi j’ai commencé par exclure toutes les exigences qui ne correspondent pas aux
métiers de l’entreprise. En effet DAHER ne participe pas à la conception des trains, ne
participe pas à des projets multi-sites, n’est pas concerné par tout ce qui touche à la
signalisation et la qualité logicielle, n’est pas censé couvrir les aspects de RAMS et LCC et
n’a fait appel à aucun transfert d’activité ou d’externalisation.
Le score obtenu suite à la première phase du diagnostic était de 74%, un bon résultat
qui se doit d’abord au professionnalisme de l’équipe projet qui a préparé le lancement des
activités sur ce site, au travail qui a été commencé par deux stagiaires avant moi, et aussi
grâce au système documentaire que Bombardier oblige ses fournisseurs à suivre et qui tire la
qualité vers le haut.
D’autre part toutes les questions éliminatoires ont été traitées avant moi. Par contre la
phase 2 du diagnostic a permis de détecter une certaine redondance, avec parfois plusieurs
documents qui répondent à la même exigence. Elle a permis de relever des documents
obsolètes ou incomplets, et aussi le non-respect de quelques instructions et procédures sur le
terrain.
SMQ Exigences
actuel IRIS
SMQ futur
conforme
à l'IRIS
Pour palier à tous les écarts, 2 réunions ont été programmées avec mon maitre du stage
pour se mettre d’accord sur les actions que je vais mettre en place : la création de nouvelles
procédures, la mise à jour de quelques documents, la formation des acteurs. En fait ces 2
réunions se sont avérées très bénéfiques pour ma démarche, la discussion qui a suivi la
présentation des écarts a permis de stimuler des idées et de proposer des pistes d’amélioration,
qui dépendent de la compréhension de chacun de nous, des exigences et de sa vision sur le
SMQ actuel.
Une fois les actions à mettre en place étaient déterminées, j’ai proposé un plan détaillé
sous forme d’un document Excel où je marque le nom de l’action, la description de l’action,
le responsable de l’action, la date d’engagement de réalisation, l’avancement de l’action et la
date de réalisation de l’action.
J’ai utilisé l’outil SWOT, pour aborder mon projet et réussir ma mission, sans perdre
de vue les éléments à prendre en compte.
Forces Faiblesses
- Implication de la direction - 1ére expérience ferroviaire de DAHER
- Soutien du client - Site à faible effectif
- Motivation des acteurs - Personnel peu disponible
SWOT
Certification IRIS
Opportunités Menaces
- Optimisation de la qualité - Echec de la démarche
- Obtention de nouveaux contrats - Alourdissement du SMQ
- Renforcement de l'image de DAHER - Résistance aux changements
1. Mise en œuvre :
Pour réussir la certification, il faut au moins atteindre le niveau « défini » pour touts
les items de la grille d’audit. Voila pourquoi j’ai commencé par traiter les questions où les
niveaux « insuffisant » et « défini » ne sont pas atteints. La gestion de la connaissance en est
une. Et pour répondre à cette exigence, j’ai rédigé une procédure, qui décrit comment gérer le
savoir-faire interne de l’entreprise, qui constitue sa principale richesse, et qui lui permet
d’améliorer sa réactivité et sa capacité à être innovante, et ainsi de faire face à la concurrence.
Gestion de la connaissance :
La gestion de connaissance chez DAHER va passer par la documentation, la
publication et la mise à jour régulière des bonnes pratiques tirées des REX projet, des REX
exploitation, des Clôtures des non-conformités, des méthodes/normes d’industrialisation et
des Résultats des méthodes de résolution de problème (tel que le 8D ou le QRQC, qui sont
très pratiqués dans le ferroviaire). Pour visualiser l’enchaînement des actions de cette
procédure, j’ai proposé le logigramme suivant :
La rédaction d’une procédure doit suivre le model proposé par DAHER. Pour chaque
procédure, il faut indiquer : la codification, la date de validité, l’objet de la procédure, le
domaine d’application, la liste de diffusion et les responsables de la rédaction, la vérification
et l’approbation. Etant administrateur de la BOX, mon responsable codifie et ajoute les
procédures approuvées dans le SMQ et s’assure de leur diffusion et de leur mise à jour.
Procédure de dérogation :
la demande
conformer aux exigences techniques du client.
Oui Revu de contrat
A la différence de la gestion des Traiter la
dérogation et
connaissances, la dérogation client n’était pas remplire le DLC
Maîtrise de l’enregistrement :
Dans le chapitre « Maîtrise de l’enregistrement », l’IRIS préconise des exigences, que
j’ai transcrites à travers une procédure décrivant les règles applicables concernant le stockage,
l’archivage, la protection et la destruction des enregistrements.
AMDEC :
Le référentiel exige une analyse par AMDEC de tous les processus internes,
susceptibles d’avoir un impact sur la conformité du produit. Pour répondre à ce point une
analyse AMDEC a été déjà réalisée pour identifier les défaillances potentielles lors de
l’assemblage des coques. J’ai donc été amené à faire une AMDEC Process pour l’activité
MAF. La première version de mon AMDEC contenait les causes et les effets de 40
défaillances possibles. Avec une cotation pour la Fréquence (F), la Gravité (G), la probabilité
de non-détéction (D) et des actions (recommandations ou solutions) pour les défaillances a
grande criticité (C), sachant que C = F x G x D.
Afin d’être le plus exhaustive possible dans cette démarche inductive, j’ai programmé
une réunion avec le responsable d’exploitation du site, qui connait plus que moi cette activité,
ce qui a permis d’obtenir une analyse AMDEC plus complète traitant 51 modes de
défaillance. (Disponible en annexe 6).
Manuel Qualité :
Le Manuel Qualité est le document le plus synthétique et global d’un système documentaire
qualité, et pour décrire l’approche qualité du site de Crespin, j’ai repris le MQ du groupe
DAHER, et j’ai ajouté les points suivants :
Description des activités du site, l’organigramme du site, une liste de référence des procédures
exigées par l’IRIS et enfin les exclusions par rapport au référentiel ( chapitres non-
applicables : conception, qualité logiciel, LCC …)
Actions correctives :
Le responsable du site et mon encadrant ont été sollicités pour travailler sur des
actions correctives afin de lever des non-conformités : la mise en place d’un indicateur du
temps de réponse aux réclamations clients qui permet de mesurer la réactivité du site, la mise
en œuvre d’une politique qualité du site qui précise les objectifs à atteindre pour chaque axe
de la politique d'engagement de la direction, la mise à jour de la matrice de poly-compétence
suite à l’arrivé d’un nouveau salarié, la définition des autorités aptes à traiter une non-
conformité pour chaque étape du processus de gestion du produit non-conforme (détection,
identification, isolement, enregistrement, traitement), la modification de la procédure de
transfert en ajoutant l’analyse des risques comme action à faire avant tout transfert.
Présentation à la direction :
5S :
Dans l’IRIS on peut trouver l’exigence suivante : « Tous les lieux de travail sont propres
et bien rangés, des instructions de nettoyage sont disponibles pour tous les lieux de travail ».
Pour cela la direction du site à lancer un chantier d’amélioration continue 5S, et a définit des
pilots pour chaque zone (assemblage, MAF et bureaux). La méthode des 5S est une technique
de management japonaise visant à l'amélioration continue des tâches effectuées dans les
entreprises. Élaborée dans le cadre du système de production de Toyota (en anglais Toyota
Production System ou TPS), elle tire son appellation de la première lettre de chacune de cinq
opérations constituant autant de mots d'ordre ou principes simples :
J’ai participé à un Audit 5S, qui avait pour but de pouvoir valider le premier S et de passer à
la préparation du deuxième S. Une fois le premier S validé, j’ai réalisé un traçage au sol afin
de marquer les zones prévus pour : l’assemblage des coques NAT, l’assemblage des coques
PHD, la passerelle NAT, la passerelle PHD et le transpalette.
J’ai aussi effectué le moussage pour définir un emplacement pour chaque outil dans les deux
servantes d’outils, ce qui a permis de valider le deuxième S et de passer à la mise en place du
troisième S qui est le nettoyage. Le moussage comme on peut voir en Annexe 7 à permis
d’atteindre les objectifs suivants :
Le choix s’est vite porté sur Mr.Dominique DAVID qui pouvait réaliser l’audit en juillet et
qui connaissait l’activité de DAHER, vu qu’il a travaillé chez un sous-traitant de
BOMBARDIER qui lui aussi est basé dans le parc d’activité Trans-Avenir.
Journée 1 : 18/07/2012
Visite du site
Responsabilité de la Direction
Processus M1 : Manager
Processus S1 : Communiquer
Processus S7 : Gérer les finances
Exigences applicables liées à la normalisation & la réglementation
Politique qualité / objectifs généraux
Plan d'activité / Processus de gestion des coûts
Planification de la qualité
Responsabilités et autorités
Revue de Direction
Satisfaction des clients
Plan de sécurisation
Processus relatif au client
Processus R0 : Développer et vendre
Détermination et revues des exigences clients
Management des offres
Management de projets
Processus S2 : Concevoir
Transfert des activités (KO)
Processus de gestion de projet (KO)
Processus de gestion des délivrables du projet (KO)
Procédure FAI (KO)
Programmes d'essais (KO)
Recherche et développement
Maîtrise des documents clients
Planification de la réalisation du produit
Gestion Projets
Processus Gestion des coûts
Processus Gestion des risques et opportunités
Gestion configuration
RAMS / LCC
Gestion Obsolescence
Conception des produits / Etudes
Processus S2 : Concevoir
Validation des nouvelles technologies/nouveaux produits (KO)
EE / ES / planification de la conception
Revues, vérification et validation de la conception
Environnement de travail
Modification de la conception
Achats
Processus S4 : Acheter
Processus spéciaux (KO)
Procédure FAI (KO)
Processus Achat
Evaluation et réévaluation des fournisseurs
Données d'achat
Vérification du produit acheté
Maîtrise du produit non-conforme
Ressources
Processus S3 : Développer els ressources humaines
Responsabilités et autorités
Formation (HSE, Métiers) Evaluation
Compétences en conception
Motivation et sensibilisation
Management performance (Entretiens individuels)
Journée 2 : 19/07/2012
SCM et Manufacturing
Processus R1 : Réaliser les services
Pilotage du processus
Processus pour la mise en service / service au client
Gestion des modifications (Procédure, processus, vérification,
validation)
Maîtrise des modifications du Processus de Production
Processus spéciaux
Processus des tâches anormales et décalées en production
Supply chain management (planing production, planning
forunisseurs, manquants)
Maîtrise de la production et préparation du service (Dossier
fabrication, PIC, PDP, goulots étranglement)
Identification
Propriété du client
Préservation du produit
Libération du produit
Maîtrise du produit non-conforme
Maîtrise des équipements et des outils (liste et maintenance des
outils)
Système de management de la qualité
Processus M2 : Auditer pour s'améliorer
Processus S5 : Maîtriser le SI
Maîtrise des processus non-conformes
Approche processus
Gestion de la documentation
Management de la connaissance
Ecoute clients - Attentes et besoins
Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesure (processus)
Maîtrise du produit non-conforme
Cet audit à blanc était un véritable entrainement de ce qui passera le jour de l’audit de
certification, et nous a permis de comprendre réellement le déroulement de l’audit. D’autre
part cet audit m’a permis de se rendre compte de la différence de maîtrise qu’apporte
l’expérience, en effet la riche expérience de l’auditeur, acquise au long de sa carrière lui
permet de comprendre rapidement le fonctionnement de l’entreprise et de poser les questions
pertinentes qui permettent de détecter les écarts.
Je tiens à préciser qu’il y avait quelques points qui n’ont pas été audités tel que la gestion de
projet et la gestion des offres, l’auditeur nous a donc conseillé de demander au chef de projet
et au commercial (qui ne travaillent pas sur le site de Crespin) d’être présents le jour de l’audit
afin de mieux présenter leurs processus et répondre intégralement aux questions de l’auditeur.
Bien évidement l’audit a été suivi par une synthèse, et on a reçu un rapport qui met en avant
les résultats. En plus de ça le consultant n’a pas été avare en conseils et des voies de solutions
ont été proposées pour corriger les 20 écarts et les points sensibles relevés.
Il est prévu que le consultant soit présent sur le site une journée en octobre, afin de
vérifier l’avancement du plan d’action et pour auditer le commercial et le chef de projet. Il est
aussi prévu que mon responsable assiste à une formation pour appréhender le référentiel IRIS
et pour pouvoir réaliser des audits internes. Enfin pour préparer l’audit de certification, il faut
prendre le temps de s’inscrire sur le portail Internet IRIS et payer les frais qui s’élèvent à 300
euros pour enregistrer le projet de certification et choisir l’organisme certificateur. Le choix
de ce dernier est déjà connu vu le contrat qui li DAHER et Bureau Veritas.
La vie ne s’arrête pas avec la certification, des audits de réévaluation viennent chaque
année vérifier que l’entreprise se conforme bien aux règles définies dans la norme qu’elle
souhaite conserver, avec une quête continue d’améliorer l’indice de performance. Voila
pourquoi il faut toujours évoluer et améliorer son système de management.
5. Activités secondaires :
Faire mon stage dans ce site à taille humaine, contrairement à ce que je pensais au
début, avait un grand avantage, en effet ça m’a permis d’avoir une vision global de l’activité
de l’entreprise, et ca m’a permis aussi de rencontrer plusieurs personnes que ce soit des
salariés de DAHER venant d’autre site ou tout simplement des représentant de clients et de
fournisseurs.
En rapport avec la qualité, j’ai assisté le 30/03/2012 à un audit interne du SMI effectué
par Mlle. Clara DEMAZEUX, Conseillère SSE et Système de Management au Pôle Industrie
& Défense de DAHER. Cette visite avait pour but d’auditer les processus de management, de
support et de réalisation appliqués sur le terrain en se basant sur la norme ISO 9001 : 2008. La
visite et les questions posées par l’auditrice pendant toute la journée ont été suivies par une
réunion de clôture, afin de rappeler les écarts constatés (au nombre de 5) puis pour proposer
des actions correctives. Cet audit qui est le premier sur le site a montré une grande conformité
vis-à-vis des exigences, et quelques semaines plus tard ont suffit pour traduire toutes les
recommandations en des plans d’action suivis par les acteurs concernés.
Ces deux expériences m’ont permis aussi d’apercevoir à quel point l’audit peut faire
progresser l’entreprise. En effet l’audit ne doit nullement être vu comme un examen à passer
pour avoir la certification, mais comme un outil pour renforcer l’efficacité des processus.
Ce stage m’a permis aussi de découvrir le contrôle qualité, (qui est un aspect important
de la gestion de la qualité), et ceci en me confiant quelque fois, le contrôle en entrée et le
contrôle finale des coques des trains assemblés. Voir PV de contrôle disponible en annexe 8.
Socrate
Un compagnon charpentier
A.Einstein
1. Introduction :
Parmi les exigences de l’IRIS auxquelles on doit répondre lors de l’audit de certification,
il y a la question 4.3-1 concernant la gestion de la connaissance, et afin d’apporter une
réponse simple et concrète à ce point nous avons décidé durant mon stage de dresser les
éléments suivants :
Lors du GAP ANALYSIS que nous avons organisé, l’auditeur à juger que ces éléments
sont largement suffisants pour justifier la présence d’une activité de gestion de la
connaissance que préconise l’IRIS. Mais suite à des recherches que j’ai effectué sur internet,
j’ai rapidement compris que la gestion de la connaissance (KM pour Knowledge
Management) est en effet un vaste sujet et un concept qui est de plus en plus utilisé par les
entreprises avec la nomination de responsables et la création de département dédiés à la
gestion des connaissances, en effet on prétend que l’avenir appartient aux entreprises qui
savent utiliser de manière stratégique leur connaissances. En voulant mieux découvrir cette
méthode managériale qui a aujourd’hui des enjeux stratégique pour un grand nombre
d’entreprise, j’ai décidé d’orienter ma note d’approfondissement vers ce sujet afin de pouvoir
définir le Knowledge Management, de présenter les différents enjeux de cet concept, de
montrer les grands axes et les principes de cette méthode, d’exposer les différents outils de la
2. Historique :
Ainsi, durant le siècle des lumières, Diderot a consacré 20 ans de sa vie pour le vaste
projet éditorial de l’Encyclopédie, un ouvrage qui consacre une partie aux métiers où il a
formalisé le savoir-faire des fabricants et des artisans.
Suite à la seconde guerre mondiale et à l’augmentation des défauts sur les produits,
apparaît la Démarche Qualité, William Edwards Deming a utilisé ses méthodes pour la
fabrication de munitions et d’autres produits d’importance stratégique, des méthodes qui
passe principalement par la formalisation des pratiques afin d’harmoniser les procédures
présentes au sein de l’entreprise.
On l’a donc compris les problématiques mettant d’une manière ou d’une autre la
connaissance au centre des préoccupations du management des organisations, sont tout sauf
récentes.
3. Définitions :
Donnée
Les données sont des éléments de description élémentaire fournis hors contexte
sémantique et interprétable via leur classement dans un système de gestion de données
(papier, image, son…).
Information
Connaissance
La connaissance est une démarche intellectuelle qui vise à aborder des phénomènes
dans le but de les comprendre, de les prévoir, de les capitaliser ou de les reproduire. Elle est
une prise de recul personnelle ou collective par rapport à l’information. Elle n’est donc pas
ponctuelle mais en construction permanente, durable. On comprend alors que l’information
peut être facilement capitalisée et transportée, alors que la connaissance est une démarche
humaine et subjective.
Nous pouvons recenser trois types de connaissances dans une entreprise, qui peuvent
être exploité par le Knowledge Management :
La gestion des connaissances distingue aussi deux grands types de connaissances qui
sont connu grâce à Ikujiro NONAKA, référence incontournable du Knowledge Management :
Savoir
La frontière entre les termes Connaissance et Savoir est peu aisée. Alors que la langue
française distingue ces deux notions, les anglo-saxon utilisent un seul mot « Knowledge ». En
général le savoir est définit comme quelque chose d’acquis, qui n’est pas sensée s’oublier ou
se perdre. Ainsi le savoir peut aussi bien faire référence au savoir-faire ou au savoir-être des
individus. Le premier s’apparente à la notion de compétence, il s’agit de l’expérience, des
connaissances pratiques mobilisées pour réaliser une activité. Le second fait référence à un
comportement, une conduite ou une habileté appropriée à l’emploi tel que l’initiative, l’esprit
critique, l’autonomie, etc.
Gestion de la connaissance
La gestion de la connaissance peut être définie ainsi : l’ensemble des initiatives, des
méthodes et des techniques permettant de percevoir, d’identifier, d’analyser, d’organiser, de
mémoriser et de partager des connaissances entre les membres des organisations, en
particulier les savoirs créés par l’entreprise elle-même (ex : marketing, recherche et
développement) ou acquis de l’extérieur (ex : intelligence économique) en vue d’atteindre
l’objectif fixé.
Dans ce cadre, les systèmes et les outils d’information (portails d’entreprise, outils de
travail collaboratif, intranet, outils de gestion de projet…) constituent un élément central pour
tout type de stratégie de gestion des connaissances.
- Définition utilitaire :
Elle définit le Knowledge Management comme une solution à la surabondance d’informations
caractéristique du Web. Il permet ainsi de fournir une réponse personnalisée et pertinente en
temps voulu, sans que la demande n’ait été clairement explicitée (réponse à une demande
tacite).
- Définition opérationnelle :
Il s’agit de « combiner les savoirs et savoir-faire dans les process, produits, organisations,
pour créer de la valeur ». En d’autres termes, l’amélioration de la performance d’une
entreprise passe par l’association de savoirs (explicites et diffusables) et de savoir-faire
(tacites et non-diffusables).
- Définition fonctionnelle :
C’est la définition la plus répandue qui consiste à décrire le Knowledge Management à travers
le « cycle de vie de la connaissance » (formalisation, validation, diffusion, etc.) et des
dispositifs nécessaires à sa mise en œuvre. Selon Jean-Yves PRAX, cette définition est limitée
car elle précise comment faire du Knowledge Management et non ce que c’est et pourquoi en
faire.
- Définition économique :
Il s’agit de valoriser le capital intellectuel de l’entreprise, c’est-à-dire l’ensemble des savoirs
et des savoir-faire, d’exploiter les compétences déjà présentes, en vue d’améliorer sa
productivité.
4. Enjeux du KM :
Le champ de la gestion des connaissances étant posé, il reste à en percevoir les enjeux
au niveau des entreprises. Le schéma suivant donne un aperçu de l’enjeu majeur du KM :
Système de Système de
Système de
Système qualité gestion des management
production
connaissances global
Optimisation de la productivité
Cette démarche peut aussi diminuer les coûts, grâce à la maîtrise du processus de
production suite à l’expertise développée par le KM, la connaissance du marché (fournisseurs,
produits…) et grâce à l’élimination de tous les couts de non-qualité après avoir tiré et partager
des enseignements pour éviter de reproduire des erreurs déjà commises. DAHER par exemple
s’engage à l’issue de la première année de production, de réduire annuellement ses prix de
1,5% par an pour la durée du contrat (4 ans).
Aide à la décision
Soutien à l’innovation
5. Principes du KM :
La gestion de la connaissance est un élément de management stratégique avec trois
stades d’action : la création, la capitalisation et enfin le partage des connaissances.
6. Outils du KM :
SECI
Parmi les outils les plus connu de la gestion des connaissances on trouve le modèle
SECI crée par le japonais Ikujiro Nonaka en 1988, et qui a pour but de théoriser le phénomène
de production, d’utilisation et de diffusion de connaissances, au sein d’une organisation, et
notamment dans le milieu industriel. Cet méthode tire son nom des quatre modes de
conversion de l’information. En passant par ces quatre étapes, le personnel d'une entreprise
peut agrandir son savoir, pour que celle-ci soit plus compétitive.
Tacite Tacite
Socialisation Externalisation
Tacite Explicite
Tacite Explicite
Assimilation Combinaison
Explicite Explicite
Traduire les
Apprendre les Standardiser ce Approprier le savoir
secrets tacites en
secrets tacites savoir en procédure au niveau individuel
savoir explicite
Retour d’expérience
L’outil logiciel
Aujourd’hui les outils d’échange et de partage sont très nombreux sur le marché et
ceci pour la production, la localisation, la diffusion, l’archivage et le partage des
connaissances. Ces outils informatiques permettent de valoriser et de faire circuler la
connaissance au sein de l’entreprise. Ils sont un lieu de fixation et de transmission des
connaissances. Ils doivent initier une communication et créer une dynamique de partage. On
peut distinguer quatre courants technologiques :
Les moteurs de recherche permettant la recherche, l’extraction, la classification et le
traitement.
Le web avec les sites, les portails et l’intranet.
Le travail collaboratif participant au partage et à la communication.
La GEIDE (Gestion Electronique d’Informations et de Documents pour l’Entreprise) qui
décrit, gère et stock les documents.
On peut aussi distinguer six familles de technologies du Knowledge Management :
Echanger les idées
Echanger de la connaissance
DAHER de son coté a choisit d’utiliser Lotus Notes qui est un logiciel de travail
collaboratif, qui permet de gérer les projets, les courriels, les échanges d’informations, elle
permet aussi de réaliser des réunions audio ou visio à distance, le chat électronique en plus du
partage de documents ou la rédaction collaborative de documents.
7. Mise en place du KM :
Parmi les freins principaux à l’implémentation du Knowledge Management on trouve
la faible compréhension des concepts, en effet la gestion de la connaissance est victime de son
effet de mode et de ses multiples emplois qui la rendent peu claire. Voila pourquoi une
entreprise qui souhaite développer une méthodologie de gestion de la connaissance afin de
capitaliser et valoriser les connaissances de ses salariés, va généralement faire appel à des
cabinets de prestations spécialisés dans le sujet. La mise en place d’une méthode de
Knowledge Management naît d’une volonté politique et managériale des dirigeants de
l’entreprise qui doivent d’abord préciser les objectifs recherchés avant de choisir ou de
commencer le déploiement des outils du KM. La réussite d’une telle démarche nécessite une
grande implication des salariés de l’entreprise est une réelle volonté de partager les
connaissances, certains seront résistants au changement et il faut donc les accompagner tout
au long de la démarche pour leur faire comprendre le bénéfice de la démarche, et c’est là où
on voit l’importance du facteur culturels et humains et non pas uniquement des outils et des
procédures, on prétend souvent que la culture, les coutumes et les valeurs des japonais aident
beaucoup à la réussite de cette démarche.
8. Résumé :
Le Knowledge Management est comme on l’a vu, est lié à plusieurs activités de
l’entreprise : la qualité, la gestion de projet, le management, la gestion documentaire et
l’informatique. En effet un Knowledge Manager doit posséder plusieurs compétences,
aptitudes et savoir-faire et doit surtout toujours s’adapter à son environnement (culture de
l’entreprise ou même du pays). Il faut aussi rappeler que tous les projets de mise en place de
gestion de la connaissance sont spécifiques et conceptualisées, et chaque outil est adapté en
fonction du besoin stratégique de l’entreprise.
CONCLUSION.
Mon expérience lors de ce stage, débutée par des doutes sur ce que je pouvais apporter
à une entreprise très performante en matière de qualité, a finalement connue un bon
déroulement grâce à la proximité du client et à l’implication des acteurs. Ceci l’a rendu très
enrichissante et formatrice.
Après 3 mois de stage, je peux dire que la plus grande difficulté que j’ai rencontré,
était lors de l’analyse du référentiel. En effet la lecture de la norme peut être parfois très
laborieuse et démoralisante, car ceci nécessite une grande concentration pour cerner le sens
des exigences qui sont parfois dures à interpréter et ne donne aucune indication sur les
livrables attendus.
Persuadé qu’elle sera un atout significatif pour atteindre mes ambitions et mes
objectifs professionnelles, cette expérience était l’occasion d’appréhender les métiers de
responsable qualité et de chef de projet, de connaitre les exigences et les bonne pratiques d’un
référentiel mondialement reconnu et aussi de découvrir les spécificités du secteur ferroviaire,
et quelques problématiques industrielles du numéro 1 mondial du ferroviaire.
Sur les rails de la certification depuis trois mois, je tâcherai pendant les trois mois qui
restent, de donner le meilleur de moi même pour achever avec succès mes missions et
atteindre les objectifs associés.
BIBLIOGRAPHIE.
WEBOGRAPHIE.
ANNEXES.
Avec :
Phase 1 : du 05/03/2012 au 30/03/2012 (20j) : Découvrir les activités de l’entreprise, ses pratiques, son SMQ actuel et le référentiel IRIS.
Phase 2 : du 02/04/2012 au 27/04/2012 (20j) : Relever les écarts (Diagnostic 1 & 2).
Phase 3 : du 09/05/2012 au 15/05/2012 (5j) : Préciser les livrables, les actions, les responsables d’actions et valider le plan d’action.
Phase 4 : du 16/05/2012 au 05/07/2012 (34j) : Lancer la mise en œuvre et suivre l’avancement des actions correctives.
Phase 5 : du 06/07/2012 au 10/07/2012 (3j) : Effectuer l’Audit Blanc.
Phase 6 : du 11/07/2012 au 31/08/2012 (22j) : Prendre en compte les recomndations post audit.
a : Rédaction du rapport.
b : Semaine des soutenances à Tanger.
c : Semaine des soutenances à Angers.
Date d'engagement de
Date de réalisation de
Description de l'action
N° de l'action
Statut de l'action
Responsable de
réalisation
l'action
l'action
Titre
Modification : Procédure
-inclure les autorités aptent à traiter une
14 de maîtrise du produit JVE S30 S29 R
NC PRO AUT 10738.
non-conforme
Gestion de la
16 PRO AUT 10789 JVE S31 A
documentation
Procédure de test EV
20 Rédiger la procédure. JNA S30 S30 R
pour NAT
26 Plan de charge Réaliser le plan de charge sur 6 mois. JNA S30 S30 R
revue de contrat
41 ADE S36
multidisciplinaire