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30 Grand’ Rue
67110 Zinswiller
03 88 53 23 00
Projet de Fin d’Etudes
Management d’un projet d’amélioration continue selon la méthode 5S
Nb de volume(s) : 2 Nb de pages : 61
Nb de références bibliographiques : 5
Résumé : Dans toute entreprise ayant une logique et une volonté d’Amélioration Continue, la
mise en place de la méthode des 5S permet de répondre parfaitement à divers objectifs
(implication des personnes, gain en productivité et meilleures conditions de travail…) voulus et
mesurés. Ce Projet de Fin d’Etudes présente la manière dont est mise en place la méthode, dont
elle est adaptée (aux bureaux, aux ateliers…) et dont on peut assurer sa pérennité.
Au travers de nombreux cas de management de projet et des personnes, ce mémoire permet de
comprendre les enjeux et les attentes de chacun face à un tel projet ainsi que l’intérêt pour tout
ingénieur de prêter attention au travail d’équipe et à l’importance du comportement des autres
et de soi-même.
Traduction: In jedem Betrieb der Logik und Willen einer kontinuierlichen Verbesserung
befürwortet erlaubt die Bereitsstellung der "5S" Methode verschiedene Ziele vollkommen zu
erreichen (Auswirkung der Personen, Gewinn in der Produktivität, bessere Arbeitsbedingungen,
und das alles mit Maß und Ziel.
Dieses Studiumsende Projekt zeigt die Methode in der Praxis wie sie angepasst ist sowohl in den
Büros wie in den Werkstätten und wie man Ihren Fortbestand gewährleistet.
Durch zahlreiche Fälle von Projekmanagement und Personen erlaubt diese Denkschrift die
Einsätze und die Erwartungen von jedem angesichts eines solchen Projektes zu verstehen sowie
das Interesse , das jeder Ingenieur haben sollte für die Teamarbeit und das Verhalten von
anderen und von sich selbst.
Remerciements
Sommaire
I. L’entreprise
se De Dietrich
A. Historique
orique
1761 : Jean Dee Dietrich, petit-fils du précédent, est anobli par Louis XV. Il devient le plus
grand propriétaire
taire terrien d’Alsace par l’acquisition de seigneuries
neuries et bâtit un empire
industriel en acquérant
cquérant ou en construisant des forges et des hauts
uts fourneaux.
1848 : De Dietrich
rich aborde l’ère industrielle en délaissant progressivement
gressivement la production
de fonte et de fers marchands et en transformant ses forges en ateliers de construction
de matériel ferroviaire
rroviaire et mécanique.
1896 : De Dietrich
rich se lance dans la construction automobile sous
ous licence Amédée Bollée,
puis embauchee Ettore Bugatti en 1902.
1992 : De Dietrich prend le contrôle du groupe Cogifer (Cogifer + Cogifer TF), spécialisé
dans les installations ferroviaires fixes, et cède le contrôle de son activité électroménager
à Thomson Electroménager, racheté depuis par le groupe espagnol Fagor.
1995 : De Dietrich cède le contrôle de son activité de matériel ferroviaire roulant (usine
de Reichshoffen) à Alstom.
2001 : En Juillet 2001, après 50 ans de cotation, De Dietrich sort de la bourse et poursuit
son développement dans ses différentes activités.
2002 : En Septembre 2002, De Dietrich cède le contrôle de ses filiales Cogifer et Cogifer
TF, au groupe industriel allemand Vossloh, spécialisé dans les équipements ferroviaires.
En Décembre 2002, SIH absorbe De Dietrich & Cie et reprend le nom « De Dietrich ».
B. Situation
tion de l’entreprise et du groupe
1) Spécificités
Le groupe De Dietrich,
Dietrich une S.A.S au capital de 150 Millions d’euros
uros compte 1145 employés
dont 483 sur le site dee Zinswiller. Son principal concurrent Pfaulder est
st essentiellement implanté
sur le sol américain et domine uniquement sur ce marché.
De Dietrich spécialisé
écialisé dans les
domaines faisant
ant appel aux
technologies dee l’acier vitrifié dont
Zinswiller est lee centre de compétence
Le site de Zinswiller
Rosenmund spécialisé
pécialisé dans les
domaines du séchage
échage et de la
filtration
QVF fournisseur
eur d’équipement en
verre borosilicaté
caté et disposant d’un
important savoir
oir-faire en ingénierie
de procédé
depuis
uis 1976 aux Etats Unis à
Union,
on, New Jersey
depuis
uis 1990 à Corpus Christi,
Texas
as
depuis
uis 1995 à Singapour avec un
atelier
ier d'émaillage
depuis
uis 1996 à Sao Paulo avec une
émaillerie
aillerie
depuis
uis 2000 en Afrique du Sud
avecc une émaillerie
depuis
uis 2006, en Chine avec une
usinee complète
L’activité s’étend
end de la conception à la fabrication d’équipements
uipements pour l’industrie
chimique et pharmaceutique,
utique, à savoir construction d’éléments chaudronnés
ronnés en acier au carbone
(réacteurs, citernes, colonnes,
olonnes, tuyauteries….) dont les surfaces en contact
act avec les produits traités
sont recouvertes d’unee couche d’Email (fabriqué sur place). Ces équipements
ements sont utilisés surtout
dans les procédés hautement
tement corrosifs et la production de principes actifs pharmaceutiques. Elle
réalise chaque année 400 cuves émaillées en moyenne selon les demandes ndes clients.
cli
- Less réacteurs
r : ils sont conçus pour répondre à une grande variété
v de
procédés chimiques
ques ou bien spécialement optimisés pour satisfaire à une exigence
particulière d’un procédé.
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- Less agitateurs
a : De Dietrich est devenu un fournisseur
urnisseur reconnu dans la
conception, la fabrication et la performance de ses systèmes es d’agitation.
d’ag De plus, en
combinant l’expertise
ertise des procédés et une parfaite maîtrise des procédés de fabrication, De
Dietrich a développé
oppé deux produits uniques au monde :
- Less ssécheurs : ce sont des sécheurs rotatifs à cuve biconique en acier vitrifié
ou
u inoxydable, d’une capacité de 100 à 6300 litres..
- Less citernes
c : conçues pour une pression de service
ce admissible à 3 bars maxi
et d’une capacitéé de 1.600 à 120.000 litres.
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3) Management de l’Entreprise
i. Structure et Organisation
De Dietrich a la volonté de satisfaire ses clients en leur offrant des produits et prestations
au plus haut niveau d’exigence et s’en donne les moyens :
D’une part, en offrant à ses clients des équipements d’une très grande fiabilité dans des
procédés hautement corrosifs, demandant une très grande propreté (pharmacie) et mettant en
œuvre des molécules de très haute valeur. Un service est prévu pour aider les clients à tirer profit
de leur investissement : assistance, supervision de l’installation des équipements, maintenance
préventive et curative sur site, formation, aide à la conception des installations et à l’optimisation
des équipements.
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En maîtrisant la technologie de l’acier vitrifié par des efforts investis en R&D permettant
d’élargir le domaine d’utilisation de ses matériaux. L’ambition est de produire des équipements
de géométrie plus complexe en vue d’accroître la performance des installations, et de dimension
croissante pour permettre aux clients de réaliser des économies d’échelle tout en leur assurant
les meilleures conditions d’exploitation en matière de sécurité et de respect de l’environnement.
La mise sur le marché de la gamme de réacteurs OptiMix en 2003 est une parfaite illustration de
leur capacité d’innovation. Tout comme la gamme de vannes CleanValve, qui a été conçue pour
les procédés les plus demandeurs en matière de sécurité et de « nettoyabilité ».
En se spécialisant dans des technologies très pointues, avec une clientèle constituée
essentiellement de grands groupes présents à l'échelle mondiale et exigeant de ses produits des
performances, une fiabilité et une sécurité très élevées, De Dietrich se doit de développer son
organisation sur le plan international avec 2 objectifs afin d’être reconnu comme leader pour la
fourniture des équipements, des systèmes et des services proposées :
être présents sur tous les continents au minimum pour le service, la maintenance et
la réparation, et là où le marché le permet, par une production locale.
atteindre pour chaque unité un niveau identique de qualité, sécurité, et respect de
l’environnement.
Le groupe est déterminé à développer la satisfaction de ses clients par une qualité
irréprochable adaptée aux exigences croissantes, notamment en termes de performance, de
sécurité, de pro-activité dans la recherche de solutions adaptées à leur besoin. Pour ce faire,
toute l’entreprise est concernée à tous les niveaux dans ses processus.
Les savoir-faire sont améliorés d'année en année dans les technologies spécialisées que
sont l'acier vitrifié, l'agitation des réacteurs, l'instrumentation vitrifiée, la réalisation
d’équipements en verre borosilicaté, et plus récemment l’accent a été mis sur les
compétences en ingénierie de procédés, et de mises en place d’installations complètes en
matériaux résistants à la corrosion.
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La volonté pourour De Dietrich est d’élargir son système qualité alité vers un système de
management intégré de la qualité, de la sécurité et de l’environnement, ment, basé sur l’écoute des
parties intéressées, la prévention des risques et l’amélioration continue. inue. Dans le cadre de cet
objectif, l’entreprise est st certifiée ISO 9001 et OHSAS 18001, et vise la certification ISO 14001.
Soucieux de continuer er à impliquer les collaborateurs de De Dietrich rich et l’ensemble de ses
partenaires (clients, fournisseurs,
ournisseurs, sous-traitants,
sous intervenants tiers) vers
ers une conception de plus
en plus globale de la qualité, le projet d'entreprise EFFICALITE 2010 a été construit autour de 5
piliers : l’innovation, l’implicat
implication des femmes et des hommes, les clients,
ents, l’entreprise citoyenne,
la pérennité par la performance.
formance. (Voir en annexe1)
14
II. Le projet
A. Sujett du PFE (les 5S qu’est-ce que c’est ??))
La méthode des 5 « S »,
» qui tire son origine de la première lettre de chacune
acune des cinq opérations
suivantes, est une technique
nique de management japonaise. Elle est tirée du Sys
Système de Production
Toyota (TPS) et repose sur cinq principes simples :
Seiri ) Débarrasser,
Seiton ) Ranger,
Seiso ) Tenir propre,
Seiketsu ) Standardiser,
Shitsuke ( ) Impliquer.
Le rôle des 5S
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1er S : Débarrasser
2ème S : Ranger
3ème S : Nettoyer
16
4ème S : Standardiser
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Impacts du projet sur les chantiers 5S : A travers la mise en place de ce projet d’amélioration
continue, on cherche he à assurer une certaine pérennité financière en diminuant les couts de
fonctionnement de chaque chantiers, ce qui sous entend de ne pas changer la technologie
utilisée, mais plutôtôt de travailler à l’amélioration du temps de passage des pièces sur les
chantiers, et à la réactivité
activité de chacun, en gérant au mieux les tempss hors ligne (voir annexe 2).
Impacts du projet sur le site : Le projet EFFICALITE 2010 a été mis en place dès 2007 pour
notamment fédérerr les projets à venir et ceux en cours, pour plus dee cohérence et d’efficacité.
Il s’agit également de respecter et d’afficher clairement les 5 valeurs
rs de De Dietrich, piliers du
développement de l’entreprise ((voir annexe 1), le tout bien évidemment
mment grâce à l’implication
de l’ensemble des collaborateurs et des partenaires de De Dietrich.. Ce projet a donné lieu à la
création de divers projets tels que EFFI’SECURITE, EFFI’5S et EFFI’E
EFFI’ENNERGIE. Le projet 5S s’inscrit
donc dans une démarche
marche volontaire de l’entreprise de former ses employés afin d’assurer une
stabilité du personnel
nel sur le site.
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Impacts du projet point de vue groupe DDPS (De Dietrich Processs Systems) : les objectifs du
groupe sont rappelés lés dans l’annexe 3 et l’annexe 4. On s’aperçoit
oit là encore que l’un des
objectifs principaux du groupe De Dietrich lors de la mise en place d’un tel projet s’inscrit dans
les vœux d’assurer l’implication de chacun pour garantir une stabilité
ité d
du personnel au sein de
l’entreprise, tout en
n influant évidemment sur la performance et l’efficacité
ficacité du groupe.
C. Situation
tion géographique dans l’entreprise
Figure IV
V : Plan d’implantation des zones 5S sur le site de De Dietrich
ich Zinswiller.
Les zones concernées ne couvrent pas une surface entière d’un atelier, car les 5S ont été réalisés
sur une « petite » surface
ace de l’atelier pour pouvoir ensuite procéder à un déploiement sur le reste
de la surface, sauf pourr les chantiers MPH (Montage Petit Hall) et AGI (Agitation)
Agitation) qui sont les
19
D. La démarche
émarche
20
Un guide sous forme dee classeur est présenté aux parrains, pilotes et copilotes
opilotes de chaque chantier
et détaille les différents
nts points de l’audit de la séquence en cours. (Voir dossier joint pour la
méthode bureaux et le e déploiement en 5séquences)
A la fin de la réalisation
n de cette première phase des 5S, on maintient les
es efforts et les progrès,
grâce à des audits de maintien mensuels.
E. Un projet
rojet d’Amélioration continue
Comme signalé dans lee titre de mon projet de fin d’études, il s’agit pourr moi de manager un projet
d’amélioration continue.
ue. Il m’a semblé intéressant de suivre alors la logique
gique de la roue de Deming
pour expliquer en quoi ce projet s’inscrit véritablement dans une logiqueue d’amélioration continue.
P : Plan,
n, Prévoir,
Planifier
er
C : Check,
eck, Vérifier,
Mesurer,
er, S’évaluer
A : Act,, Adapter,
Corriger,
er, Améliorer
La planification du projet
jet est de plusieurs ordres :
La planification
n des 9 séquences de la méthode appliquée quii nécessitent une durée de
mise en œuvree sur les chantiers de 2 à 3 semaines chacune, soit 18 à 27 semaines pour
chaque chantier,
er, un audit permettant de valider chaque séquence.
nce. (voir annexe 5)
La planification
n de réunions du comité de pilotage tous les mois ois environ afin de prendre
tous les accords
ds et toutes les décisions hiérarchiques nécessaires
es à l’avancée du projet.
21
L’organisation des journées 5S qui ont lieu à la fin de la séquence 4, et qui permettent la
remise en état des chantiers concernés (nettoyage, réparation, peinture…)
2) Do : Faire, Réaliser
22
Il est bien évidemment nécessaire de pouvoir mesurer les progrès réalisés lors de l’application de
la méthode des 5S aux chantiers concernés et on peut distinguer alors deux niveaux
d’indicateurs :
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Selon ces indicateurs, on peut relever sur certains chantiers une satisfaction déjà correcte au
début du projet, et ce résultat concerne en effet des chantiers qui étaient déjà rangés
régulièrement, qui avaient quelques habitudes de nettoyage au début de la mise en place du
projet. Le taux de satisfaction en fin de projet est globalement très concluant quant à l’efficacité
de la méthode sur l’amélioration des conditions de travail.
Le rapport entre actions proposées et actions réalisées étant très élevé, on note une implication
du personnel dans la réalisation de ces actions, et notamment un suivi continu de la part des
équipes parrains, pilotes et copilotes auprès des services annexes (Maintenance par exemple)
nécessaires à la mise en place de ces actions.
24
De la même façon, il a fallu adapter la méthode mise en place dans less ateliers aux bureaux dans
un souci d’étendre le projet à l’ensemble de l’entreprise (ateliers,
( bureaux
aux et magasins…).
J’ai alors réalisé une méthode pour l’application des 5S dans les bureaux,
aux, en tenant compte des
spécificités propres auxx services, donc en adaptant l’auto-évaluation, les audits et le guide au fur
et à mesure de l’avancéeée du projet.
Voir dossier des guidess 5S.
25
F. Avancée temporelle
Voici l’avancée par séquence de la réalisation du projet (voir avancée temporelle sur MS Project
en annexe 10).
G. Résultats visuels
1ère vague :
Usinage
27
Emaillerie Agitation
2ème vague :
28
Emaillerie Ressuage
29
3ème vague :
Tuyauterie
30
4ème vague :
Maintenance
Qualité
Dans le cas du service Qualité, l’un des objectifs de la mise en place des 5S dans ces locaux est
d’améliorer l’accueil des clients, un « show room » est à l’étude pour utiliser l’espace du hall
d’entrée pour présenter aux clients et aux visiteurs l’ensemble de la gamme produite par De
Dietrich Process Systems. Dans ce sens, lors de la journée 5S, des travaux de peinture ont été
réalisés dans le hall d’accueil, en essayant de respecter au mieux la charte graphique De Dietrich.
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A. Mon rôle
« Ressource » q
quand il s’agit d’expliquer les séquences dans less ateliers et les bureaux.
B. Domaines
aines d’application
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Pour la production,
ction, on agit sur les temps qui ne sont pas utiles
es à l’obtention de la valeur
ajoutée du prod
duit.
Pour la maintenance,
enance, il faut tenir compte des flux de pièces qui entrent, sont stockées,
traitées puis rendues.
endues.
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M. Bordier F., avec comme enjeu de lui expliquer le bien fondé du projet et de l’impliquer dans la
démarche.
2) Les bilans
La présentation du bilan est une réunion de 2 heures qui permet aux parrains, pilotes et copilotes
(à l’issue de la réalisation des 5S en 9 séquences sur leur chantier) de présenter aux membres de
la Direction, du comité de pilotage, du comité de management…leur travail concernant les 5S.
J’ai animé un bilan le 27 Février 2009, auquel 26 personnes environ étaient conviées.
Pour ce bilan, il n’avait pas été prévu d’invités extérieurs, mais il était prévu que le suivant en
comporte (représentants d’entreprises locales, collaborateurs du groupe…).
Cette présentation qui réunissait les 3 chantiers de la deuxième vague a été suivie d’un repas pris
en commun. Cette réunion a été l’occasion de soulever un problème à prendre en compte pour la
suite de la mise en place des 5S dans l’entreprise : les 3 chantiers ont réalisé leur projet 5S
pendant une année entière car l’un des 3 chantiers a dû chantier de parrain au bout de la 5ème
séquence, ce qui a retardé son travail. Dans l’esprit de l’intérêt de travailler en « vague », les deux
autres chantiers ont alors du ralentir leur avancée dans le projet. Il a alors été décidé de ne plus
faire attendre les chantiers pour lesquels le projet se déroule dans un délai correct quand l’un ou
l’autre de la même vague est en retard ou en difficulté. Initialement, l’intérêt de les faire travailler
en « vague » est de leur faire réaliser leur journée 5S le même jour, afin de pouvoir faire participer
les membres de la Direction sur tous les chantiers. On peut aussi utiliser une légère « mise en
concurrence » amicale entre les chantiers concernés, ce qui permet parfois de les faire réagir un
peu plus rapidement pour la réalisation d’une séquence et peut les aider à trouver des idées en
s’inspirant de ce qu’on réalisé les autres chantiers.
Le second bilan que j’ai animé a eu lieu le 20 Mai 2009. Il concernait les deux chantiers de la 3ème
vague (Ligne des Fonds et Tuyauterie) et a été suivi lui aussi d’un repas pris en commun. Lors de
ce bilan, aucunes difficultés particulières n’ont été présentées. En effet ces deux chantiers ont
respecté les délais de réalisation du projet (6 mois se sont écoulés entre la mise en place du projet
et le bilan) et la satisfaction de cette 3ème vague, mesurée grâce au questionnaire (voir annexe 9)
distribué aux opérateurs et dont voici la synthèse pour les 3 premières vagues :
34
3) La journée 5S
35
F
Figure XII : Participants à la dernière journée 5S du 23 Avrill 2009
4) Coté management
Au service
rvice Qualité :
Dans ce service règne également une mésentente constante et non dissimulée entre plusieurs
personnes, ce qui a tendance
ndance à ralentir la mise en place des 5S et à notamment
tamment allonger le temps
36
des réunions. En effet celles-ci dérivent trop souvent sur le sujet de la manière de travailler des
équipiers 5S et non sur la manière d’améliorer leurs conditions de travail et donc leur efficacité.
J’essaye alors de guider le pilote du chantier pour qu’il réussisse à gérer sa réunion, la limiter dans
le temps et la recadrer sur le (ou les) sujet(s) principal (aux). J’ai également demandé à M.
Guichard, mon tuteur, le directeur du service Qualité d’intervenir pour remettre les choses en
ordre.
D. Autres missions
o Durant la durée de mon stage, je me suis intéressée également à d’autres projets qui sont
mis en place par le service Qualité. J’ai alors participé à des visites du CHSCT (Comité
d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) lors de leur inspection hebdomadaire.
J’ai également réalisé un audit de sécurité pour un projet mis en place par Mme Guehl
Zita, animatrice sécurité dans l’entreprise et j’ai assisté à une formation sécurité
dispensée par la société De Facto.
o Après la journée 5S, j’ai écrit un article pour le journal interne de l’entreprise (voir annexe
12)
o J’ai aussi mis à profit mon statut « d’œil extérieur » pour suivre un travail qui a été réalisé
grâce aux 5S (inscription au plan d’actions, demande de devis et réalisation en interne…)
et qui nécessitait qu’il soit suivi pour s’assurer du lien entre les différents services mis en
œuvre dans cette action de réparation de vireurs à l’atelier Chaudronnerie petit hall.
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1) Le déploiement 5S
Il s’agit là de ce que l’on peut nommer la phase II du projet. Comme me représenté en figure 3,
l’objectif du projet est
st de s’étendre à toute l’entreprise. Comme il est ressorti des bilans
précédents et des remarques
arques faites à cette occasion par les équipes quii ont suivi la démarche en 9
38
séquences, il faut alors penser à une méthode plus rapide mais qui reprend la même « logique »
que pour la phase I afin d’étendre la zone 5S au reste des ateliers. Le délai plus court de cette
méthode est possible car les opérateurs composant la nouvelle équipe 5S ont déjà suivi la
première méthode en 9 séquences, ils ont donc déjà acquis la réflexion et les rouages de la
méthode.
Actuellement quatre chantiers sont en cours de mise en place de la nouvelle méthode en 5
séquences que j’ai créée.
Figure XVI : Plan d’implantation des zones 5S et de déploiement sur le site de De Dietrich Zinswiller.
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Pour avoir une idée de l’étendue du projet, il est intéressant de quantifier le nombre de
personnes qui participent au projet 5S :
FABRICATION
Chaudronnerie 27 3 101 28
Emaillerie 24 3 75 36
Montage /usinage 42 5 55 85
SERVICES SUPPORT
Maintenance 15 - 20 75
Assurance qualité 11 - 15 73,3
TOTAL
119 11 266 49
ZINSWILLER
Le déploiement permet alors d’intégrer près de 50% de l’effectif total du site De Dietrich
Zinswiller au projet EFFI’5S, sans compter la quinzaine de membres du comité de pilotage, qui
auditent les séquences, participent aux bilans, aux comités de pilotage… En comptant toutes ces
personnes, le pourcentage de salariés impliqués dans le projet après la phase I et le déploiement
s’élève à 54,5%.
2) L’AVP
Suite à la mise en place des 5S sur les chantiers de la 1ère vague (Agitation, Usinage et Montage
Petit Hall) deux d’entre eux (Agitation et Montage Petit Hall) sont devenus les chantiers pilotes
pour la mise en place de l’AVP (Amélioration Visuelle de la Performance). Le lien avec les 5S ? Et
bien il s’agit de profiter de l’implication des gens obtenue grâce aux 5S pour les faire participer à
un second projet d’amélioration continue. Grâce aux 5S, les opérateurs ont pris conscience qu’ils
pouvaient avoir un impact sur leur environnement de travail direct et avec l’AVP, c’est sur leur
productivité qu’ils se voient agir.
a) Le projet
40
La performance
mance des équipes
La qualité et l’efficacité des relations de travail
Figure XVII : Un
U animateur lors de la formation AVP et la maquette d’un
n tableau de bord.
41
Ainsi grâce à l’AVP ontt été relevés divers aléas qui ont pu être traités par la suite et notamment
les deux suivants.
b) Le mini projet
ojet
42
c) Le top 3
Le top 3 représente les es 2 ou 3 sujets marquants qui seront analysés sés par les pilotes dans la
réflexion sur l’originee du problème et exprimés sous forme d’indicateurs ndicateurs pour visualiser
l’avancement des problématiques
lématiques de manière mensuelle.
Le top 3 s’adresse plutôt
ôt à des sujets d’ordre organisationnel.
L’exemple présenté ci--dessous est issu d’un aléa remonté par l’atelier er Montage petit hall qui a
relevé plusieurs fois d’affilée
affilée un manque de pièces nécessaires parmi celles
elles qui doivent permettre
le montage des cuves es et qui arrivent du magasin jusqu’alors « en e vrac » dans une caisse
métallique. Les pièces fragiles étaient alors mélangées aux autres et souvent défectueuses (car
abimées) à leur arrivéee dans l’atelier.
Pour y remédier, un groupe de travail a été mis en place pour arriver river à ce que le matériel
nécessaire aux atelierss de montage
mo suive une logique de flux tiré au lieu
ieu d’une de flux poussé et
un support de pièces a été testé pour les trajets entre le magasin et l’atelier.
telier.
43
B. La
a planification de la suite du projet
L’estimation 1 concerne
ne le cas où le projet est suivi par une personne qui connaît le projet et qui
reprend en main le déroulement
éroulement des séquences de la phase I et celles elles du déploiement (mon
prédécesseur revient au u mois de Juillet pour assurer entre autre la suitee du projet EFFI’5S).
L’estimation 2 est celle
lle du cas dans lequel le projet est repris par une ne autre personne qui doit
s’approprier le projet, situation similaire à celle dans laquelle j’ai commencé
mmencé mon projet de fin
d’études.
Il faut également tenir compte de la période de vacances qui risquee de retarder le projet, la
période de reprise suivant
vant ces congés étant très difficile à gérer et à planifier.
anifier.
44
45
V. Bilan personnel
onnel
Malheureusement, less chantiers de travail ont encore besoin d’être suivi continuellement, il est
dommage que le projet ojet soit plus « poussé » par la Qualité que réellement « tiré » par les
chantiers. Mais il est impo
mportant de rappeler que pendant ces 6 mois de stage tous les chantiers
que j’ai suivi ont avancéé dans les temps et respecté les budgets impartis.
s.
La réalisation et l’animation
ation de nombreuses réunions (comités de pilotage,
tage, bilans…) m’ont permis
de m’affirmer encore plus dans mon rôle de manager et de responsable able de projet, ce qui n’est
pas toujours simple quand
uand on a le rôle de présenter la méthode et les résultats, le bien fondé
d’une telle démarche à l’un des futurs décideurs quant à la suite à donner
ner au pro
projet.
Ce projet de fin d’études
es m’a permis également de confirmer la branchehe de métier vers laquelle je
souhaite me diriger et qui comportera dans tous les cas ce coté « management
agement ».
46
JAULENT P. ; QUARES M.A. (2003). LES LEVIERS DE LA PERFORMANCE. Evry : Editions RISCUS
NELSON B. ; ECONOMY P. (2009). LE MANAGEMENT POUR LES NULS. Paris : FIRST Editions
LANGFORD-WOOD N.; SALTER B. (2007). COMMENT TRAVAILLER AVEC DES PERSONNALITES DIFFICILES….
Paris : Dunod.
O’CONNOR C. (2008). CONSTRUISEZ VOTRE LEADERSHIP. Paris : Dunod.
KREBS G. (2003). LA RELATION AUDITEUR/AUDITE. Paris : AFNOR.
1
DEBARRASSER
Réalisée
Rien que le nécessaire, le reste est à éliminer
Prévue
Prévue
L'IMPLANTATION Sem.16
Prévue
RANGER
Sem.18
4 LA REMISE A NIVEAU
Réalisée
Mobiliser les énergies autour de la journée 5S
Prévue
LE PARTAGE DE L’INFORMATION Sem.20
5 Structurer et identifier l’espace et l’information
Réalisée
Prévue
LES REGLES DE VIE Sem.22
6
TENIR PROPRE
Réalisée
Formaliser et appliquer les règles de fonctionnement de l’espace
Prévue
Sem.24
Sem.26
Sem.28
10
11
12
13