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UN STAGE AU BOURGET
L’entreprise 3AF :
L’Association Aéronautique et Astronautique de France (abrégé 3AF) est une
société savante reconnue d’utilité publique au service de l’aéronautique et de
l’astronautique civile et militaire.
Ses objectifs sont de rassembler des personnes physiques ou morales, favoriser les
contacts entre les membres de l’association, développer une importante base de données
se rattachant à son secteur d’activité et enfin de constituer une tribune ayant elle-même
pour but de faire connaître les points de vue et les travaux de ses membres, tout cela afin
de promouvoir le secteur d’activité que constituent les industries aéronautiques,
aérospatiales et astronautiques.
La 3AF représente ses membres auprès d’autres sociétés savantes françaises ou
étrangères. Elle fait partie du conseil des associations européennes de l’aéronautique et de
l’espace (CEAS) dont le but est de défendre les intérêts des associations qui la composent
sur le plan européen et de promouvoir leurs activités sur le plan international.
La 3AF est organisée en Groupes Régionaux dont les plus importants se trouvent à
Toulouse et à Bordeaux mais aussi à Marseille, en Languedoc, au Pays Basque, à Cannes,
à Poitiers, en région Centre, Bourgogne, Pays de la Loire, Normandie, Alsace, Nord et
enfin, un nouveau pôle s’est récemment monté en Ile de France.
Sur le plan national, la 3 AF est organisé en Commissions Techniques qui traitent
des sujets techniques comme l’aérodynamique mais aussi de produits comme les
hélicoptères ou encore l’aviation d’affaire.
Enfin la 3AF comprend trois Comités, le premier traite des affaires internationales,
le second des relations avec les petites et moyennes entreprise (PME), le dernier est le
Comité Jeunes qui rassemble tout les adhérents de moins de trente ans, majoritairement
des étudiants en école d’ingénieur et universités ou des jeunes professionnels.
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
Déroulement du stage :
La principale mission qui m’a été assignée lors de mon stage était de tenir le stand
du Comité Jeunes au quarante septième salon aéronautique du Bourget du 18 au 24 Juin.
Lors de la deuxième semaine, au siège social rue Galilée, j’ai tapé mon rapport et terminé
mes enquêtes sur les métiers de l’ingénierie et sur un sujet technique : les prises d’air des
véhicules volants.
Lors de ma première matinée sur le stand 3 AF, Gérard Laruelle, mon tuteur et
président du comité jeunes m’a présenté la 3 AF, ses missions, son fonctionnement, son
organisation, ses objectifs et son rayonnement (voir ci-dessus), il m’a expliqué plus en
détail le rôle et le fonctionnement du comité jeunes. Pour finir, il nous a confié, à Paulette
Beffare et à moi, le stand du comité.
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
Lors de mon stage, monsieur Laruelle m’a proposé de réaliser une enquête sur un
sujet technique de mon choix, choix qui s’est porté sur l’aérodynamique et plus
particulièrement les prises d’air.
La prise d’air est une pièce essentielle sur un avion : c’est elle qui assure la
captation de l’air nécessaire à un moteur aérobie (ayant besoin d’air pour fonctionner par
opposition aux moteurs de fusées dits anaérobie) et donc assure le déplacement de
l’appareil, le refroidissement des équipements de bord et du moteur et la climatisation de
l’appareil.
Mais quel que soit son type, son principe de fonctionnement reste le même : créer
une différence de pression entre l’avant du moteur (dépression) et l’arrière du moteur
(surpression). Pour une propulsion plus efficace, l’air qui traverse le moteur doit être
« pur » (à haute énergie et non perturbé). Or l’air qui frotte contre le fuselage de l’avion
perd de l’énergie (on appelle cette zone couche limite), il devient donc impropre à
l’utilisation du moteur car il entraîne des perturbations. Ces paramètres doivent être pris
en compte lors de la conception de la pièce et sont calculés grâce à la mécanique des
fluides, à l’utilisation de logiciels comme Catia créé par Dassault et expérimentés en
soufflerie.
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
le principe de vol diffère un peu : l’avion, au lieu d’être happé par une dépression (comme
en subsonique) est poussé vers le haut par une surpression mais concrètement cela ne
change pas grand-chose sur le vol de l’avion.
Ainsi, on voit apparaître trois autres types de prise d’air Pitot particulières:
• La prise d’air bidimensionnelle a la forme d’un rectangle. Sans entrer
dans les détails, voici comment elle fonctionne : à vitesse subsonique, le
moteur et son carénage est presque collé à l’aile (il y à un piège à couche
limite) à l’inverse du supersonique ; les panneaux laissent un accès plus
important à l’air alors qu’en supersonique, les panneaux s’abaissent pour
compresser l’air et la ralentir à vitesse subsonique. On la retrouve (entre autre)
sur le Concorde et l’Eurofighter Typhoon (ci-dessous).
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
De plus, sur les avions de chasse et les drones, les formes et les emplacements des
prises d’air ne sont pas souvent le fruit du hasard : une entrée d’air est une « aubaine »
pour un radar au sol car elle laisse une signature radar importante en emmagasinant une
énorme quantité d’électricité statique ce qui en fait une antenne radar indésirable. Elle est
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
donc facilement repérable surtout qu’elle est généralement positionnée sous le cockpit pour
compresser l’air (car il y a surpression sous l’avion pendant toutes les phases de vol
nominales). Ainsi les équipes techniques se sont mises au travail et ont trouvé plusieurs
solutions. En voici quelques unes :
2. Mettre des lignes brisées sur la prise d’air pour réduire l’émission
d’ondes électromagnétiques (comme sur le drone nEUROn à l’étude chez
Dassault aviation)
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
En conclusion :
Contrairement à se que l’on pourrait penser, le monde associatif à sa raison d’être
dans le milieu aéronautique et spatial : il m’a fait découvrir les métiers qui s’apparentent à
ce monde et ma montré que ces métiers ne sont pas cloisonnés à ce secteur d’activité. J’ai
pris conscience grâce à ce stage de l’importance capitale de la langue anglaise car c’est elle
et elle seule qui permet les échanges dans le milieu aéronautique. Toujours grâce à ce
stage, j’ai fait tomber dans mon esprit le cliché de l’ingénieur cloisonné dans son
laboratoire ou devant son ordinateur. Non, cela n’est pas que ça les métiers de l’ingénierie,
c’est aussi le commerce, la production… Enfin, j’ai rencontré des gens du métier qui m’ont
donné l’envie de travailler plus tard dans ces domaines d’activités.
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Pierre Gaucher 2°B / 1°S
Remerciements
http://esamultimedia.esa.int/images/bourget_09_H.jpg (page 1)
http://www.adhesion.fr/salondubourget/images/logo_BIL_gifas_date_mil.gif (page 2)
http://www.geo-trotter.com/europe/france/images/concorde.jpg (page 5 photo 1)
http://rafaleair.free.fr/photo2/mirage%202000-5%20F.jpg (page 6 photo 1)
http://www.atfx.org/photos/mig21c.jpg (page 6 photo 2)
http://www.cluny.ensam.fr/deveniringenieur/forma_ingenieur_clip_image002.gif
(diagramme en page 9)
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ANNEXE
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