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Généralités sur la fibre optique

La fibre optique classique est constituée de trois éléments : un cœur, une gaine optique et un revêtement.
Fonctionnement :
- Le coeur : lieu de propagation de l’onde lumineuse, il est souvent à base de silice ou de plastique.

- La gaine optique qui entoure le cœur. Elle est constituée de matériaux présentant des propriétés optiques comparables à celles du cœur : pureté, transparence,...

La gaine sert à maintenir la lumière au sein du cœur ; elle a un effet miroir.

Le confinement de l’onde lumineuse dans le cœur de la fibre optique impose, pour éviter de trop grandes pertes, que l’indice de réfraction de ce dernier soit supérieur à celui de la gaine
optique :

Indice de réfraction du cœur > indice de réfraction de la gaine optique

- Le revêtement primaire : la lumière ne se propage pas dans le revêtement qui sert uniquement à protéger la fibre. Il est constitué d’une ou de plusieurs couches concentriques de
matériaux destinées à fournir à la fibre optique une protection et une meilleure résistance mécanique.

 
Structure d'une fibre optique

Conditions de propagation : indice de réfraction du coeur > indice de réfraction de la gaine optique

 
Selon le principe de réfraction de Descartes, lorsqu'un rayon de lumière atteint la surface séparant deux milieux
d'indice de réfraction différents, une partie du rayon incident est réfléchie et l’autre partie est déviée : il s'agit du
rayon réfracté.
 
La présence de la gaine autour du coeur de la fibre permet de canaliser les rayons réfléchis et réfractés dans le
coeur.  

Les variations de conditions de l’environnement (pression, température, contraintes mécaniques), se traduisent par
des modulations de l’intensité de l’onde lumineuse, des variations de phase et des modifications de longueurs
d’onde.
 

Divers :  

La mesure des phénomènes physiques et mécaniques est classiquement réalisée à l’aide d'un capteur associé à un transmetteur qui fournit un signal électrique proportionnel à la grandeur
mesurée. Cette technologie de mesure présente des limitations lorsque des interférences électromagnétiques viennent perturber le signal, ou lorsque les longueurs de câble en cuivre sont
telles qu’il y a altération  du signal électrique transmis ou bien encore lorsqu’il est, par exemple, question de mesurer la contrainte subie par du béton.

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C'est en cherchant à immuniser les transmissions de données par fibres optiques contre des perturbateurs externes, tels que les changements de température, les champs
électromagnétiques ou les vibrations, qu'est apparue l'idée d'utiliser les fibres optiques en tant que capteurs. Grâce à leurs très faibles dimensions, leur robustesse, leur flexibilité d'emploi
ainsi que grâce aux nombreux avantages inhérents à l'emploi de fibres optiques, ces capteurs ont été fortement développés au cours de ces années.

Les capteurs à fibre optique sont une excellente solution pour relever ces défis, faisant appel à la lumière plutôt qu'à l'électricité et aux fibres optiques standards plutôt qu'aux câbles en
cuivre.

Les innovations qui se sont multipliées ces 20 dernières années dans les industries des communications opto-électroniques et par fibre optique ont considérablement réduit le coût des
composants optiques tout en améliorant leur qualité. Bénéficiant de ces économies d'échelle, les instruments et capteurs à fibre optique sont passés du domaine de la recherche
expérimentale en laboratoire à un usage plus répandus dans le cadre des applications de terrain comme la surveillance des structures.

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