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DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES

MODULE F413 1 & 2


BUREAU D’ETUDE : ASPECTS DIMENSIONNEMENT MECANIQUE

TRAVAUX PRATIQUES

FLAMBEMENT

2006 – 2007
A. BENNANI – V. BLANCHOT – G. LHERMET – M. MASSENZIO – S. RONEL

IUT B – LYON1 – GMP - DDS 1


F413 1 & 2

FLAMBEMENT DE STRUCTURES

1. Introduction
Un treillis est un constitué d’un assemblage de poutres. Ce type de structures est largement
utilisé car elles possèdent l’intérêt d’avoir une grande rigidité et résistance pour une faible
masse. On les retrouve dans de nombreuses applications.
• Génie civil :

Pont Structure de toiture Pylône EDF


Structure portante
• Transport :

Châssis auto Cadre moto


Lors d’un chargement statique, une structure mécanique peut être endommagée de différentes
manières. Il a été abordé au semestre 3 les critères de rupture pour une structure ayant un
comportement élastique linéaire. On utilise alors des critères tels que Von Mises ou Tresca. Dans
le cas de structures de type treillis, la rupture peut être liées à une instabilité : le flambement.

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Le TP est décomposé en deux parties.


La première partie concerne l’étude du flambement d’une poutre droite. Il s’agit de comparer les
contraintes critiques d'EULER et de DUTHEIL avec une mesure expérimentale. L’étude sera
faite sur deux éprouvettes d’élancements différents (L’éprouvette ‘1’ sera la plus élancée).
La seconde partie du TP s’intéresse au treillis déjà étudié en TP de mécanique. Il s’agit de
conduire une étude numérique afin de déterminer si sa rupture intervient de manière linéaire ou
bien par flambement local d’une de ses poutres.

2. PART I – Flambement de poutres droites


• Problème
Les éprouvettes sont encastrées à leurs extrémités. Leur diamètre vaut 6 mm. Le matériau est
un acier A60 étiré à froid (voir norme NF 37-401 pour la valeur de la limite élastique). Le module
de YOUNG est pris égal à 210 GPa. Les deux éprouvettes seront soumises à un effort croissant
de compression jusqu’à leur charge critique.

• Travail demandé

Relever la longueur "entre appuis" de l'éprouvette 1: L= mm

Relever la longueur "entre appuis" de l'éprouvette 2: L= mm

2.1. Mesure des contraintes critiques


Relever la charge critique de chacune des deux éprouvettes, en déduire leur contrainte critique
de flambement:

# Eprouvette 1 σcrit = Eprouvette 2 σcrit =

2.2. Calcul de la contrainte critique théorique pour les deux éprouvettes:


• Théorie d'EULER:
Calculer l'élancement λ de chacune des éprouvettes.

# Eprouvette 1 : λ1 = Eprouvette 2 : λ2 =

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Calculer l'élancement limite λlim de chacune des éprouvettes.

# Eprouvette 1 : λ1lim = Eprouvette 2 : λ2 lim =

La théorie d'EULER est-elle applicable? Justifiez votre réponse pour chacune des éprouvettes

# Eprouvette 1 :

# Eprouvette 2 :

Calculer la contrainte critique d'EULER de chacune des éprouvettes :

# Eprouvette 1 : σ 1k = Eprouvette 2 : σ 2k =

• Théorie de DUTHEIL:
Calculer la contrainte critique de DUTHEIL:

# Eprouvette 1 : σ 1Dutheil = Eprouvette 2 : σ 2 Dutheil =

2.3. Etude numérique


• RdM6
A l’aide du module Ossature spatiale de RdM6, modéliser l’éprouvette 1 et calculer sa charge
critique de flambement dans la configuration de liaisons de l’essai fait en TP.

# Eprouvette 1 : Charge Critique 1 =

Eprouvette 2 : Charge Critique 2 =

• COSMOSWorks
A l’aide COSMOSWorks , créer une étude en flambement avec un maillage volumique et calculer
sa charge critique de flambement dans la configuration de liaisons de l’essai fait en TP.

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# Eprouvette 1 : Charge Critique 1 =

Eprouvette 2 : Charge Critique 2 =

• Conclusion

2.4. Conclusion générale:


Calculer l'écart en % entre la théorie de DUTHEIL et la mesure en prenant la théorie de
DUTHEIL comme référence pour les deux éprouvettes.

# Eprouvette 1 : Ecart = %

Eprouvette 2 : Ecart = %

Quels sont les différents paramètres qui peuvent expliquer cet écart. Utilisez le diagramme de
traction d'un A60 Φ6 étiré à froid qui vous a été remis.

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2.5. Corolaire
Décrire l’évolution de la colonne décrite Figure 1 ci-dessous, quand les poids dépassent la charge
critique de la colonne.

Poids

Colonne

Figure 1

3. PART II – Treillis
Indiquer le N° du de la configuration d’étude qui vous a été remise.

# Trellis N° :

1.1. Introduction
Dans la première partie de ce TP le flambement de la structure est global : toute la structure se
déforme sous l’action d’un effort de compression. Il s’agit dans cette seconde partie de montrer
que le flambement peut apparaitre localement. Globalement, le chargement de la structure ne
semble pas générer des effets de compression. Mais l’architecture de la structure met en jeu
différentes poutres qui travaillent soit en traction, soit en compression. Ainsi, le flambement
peut apparaitre localement sur un élément en compression, ce qui se traduit en général par une
ruine de l’ensemble de la structure.

1.2. Etude numérique – MEF Poutre


A l’aide du logiciel RDM6 (Ossature), pour un treillis soudé, et pour un treillis articulé
Calculer (2 chiffres après la virgule) :

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# Treillis soudé :
La charge critique de flambement :
Localiser l’apparition du flambement – N° de la barre :

Treillis Articulé :
La charge critique de flambement :
Localiser l’apparition du flambement – N° de la barre :

1.3. Etude numérique – MEF volumique


Remarque : Le fichier CAO du treillis est disponible sur le répertoire (à copier dans le répertoire
de travail) :
Y:\\COMMUN\DDS\PRENDRE\F413\Treills.sldprt
A l’aide du logiciel CosmosWorks, Calculer (2 chiffres après la virgule) :

# La charge critique de flambement :


Localiser l’apparition du flambement – N° de la barre :

Conserver le fichier Cosmosworks. Il y en aura besoin pour le TP STATIQUE

1.4. Conclusions

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ANNEXE 1

FLAMBEMENT THEORIQUE D’EULER

(Résultats corrects pour des éprouvettes suffisamment élancées)

1-1 ) Longueur libre de flambement

L : longueur libre de flambement

l : distance entre les extrémités de la poutre

En notant L = μ l , le coefficient μ prend des valeurs différentes suivant le type de liaisons.

Type de liaisons Valeur de μ

Encastrée – Encastrée 1/2

Articulée - Articulée 1

Encastrée - Articulée 0. 7

Encastrée - Libre 2

1-2 ) Elancement de la poutre

Soit l’élancement λ d’une poutre (uniquement fonction de grandeurs géométriques):

L
λ=
ρ
avec, L la longueur libre de flambement

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I GZZ
ρ le rayon de giration de la section : ρ= (si la flexion se fait suivant l’axe (G,z))
S
I GYY
ou ρ= (si la flexion se fait suivant l’axe (G,y))
S
IGZZ , IGYY: moments quadratiques de flexion

S : aire de la section droite

Unités : IGZZ , IGYY: en mm4, S en mm2, ρ en mm, L en mm, et λ sans unité.

1-3 ) Elancement critique de la poutre

Soit l’élancement λc d’une poutre (uniquement fonction des caractéristiques du matériau):

E
λc = π
σe

Avec E : le module de Young du matériau et σe la contrainte limite d’élasticité.

1-4 ) Contrainte critique d’Euler

π 2 .E
σ Euler
= 2
λ
C

Avec E : le module de Young du matériau.

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FLAMBEMENT THEORIQUE DE DUTHEIL

2-1 ) Contrainte de Dutheil

1 1
σ Dutheil ≤ (σ cEuler + 1,3.σ e ) − (σ cEuler + 1,3.σ e ) 2 − 4.σ eσ cEuler
2 2

Avec σe la contrainte limite d’élasticité du matériau.

Remarque :

Cette expression de Dutheil est valable quel que soit l’élancement de la poutre.

Synthèse

Pour λ > λc (éprouvette suffisamment élancée), la théorie d’Euler est applicable et donne des
résultats corrects.

Pour λ < λc, il faut impérativement pousser le calcul jusqu’à la contrainte de Dutheil (dont
l’expression contient explicitement la contrainte d’Euler)

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ANNEXE 2

SUJET A TRAITER

I #8 H #7 G #6

#10 #12 #14 #5


#9 #11 #13 #15

A B C D E
#1 #2 #3 #4

N°1

I #8 H #7 G #6

#10 #12 #14 #5


#9 #11 #13 #15

A B C D E
#1 #2 #3 #4

N°2

I #8 H #7 G #6

#10 #12 #14 #5


#9 #11 #13 #15

A B C D E
#1 #2 #3 #4

N°3

IUT B – LYON1 – GMP - DDS 11


F413 1 & 2

I #8 H #7 G #6

#10 #12 #14 #5

#9 #11 #13 #15

A B C D E
#1 #2 #3 #4

N°4

I #8 H #7 G #6

#10 #12 #14 #5

#9 #11 #13 #15

A B C D E
#1 #2 #3 #4

N°5

I #8 H #7 G #6

#10 #12 #14 #5

#9 #11 #13 #15

A B C D E
#1 #2 #3 #4

N°6

I #8 H #7 G #6

#10 #12 #14 #5

#9 #11 #13 #15

A B C D E
#1 #2 #3 #4

N°7

IUT B – LYON1 – GMP - DDS 12


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ANNEXE 3

GEOMETRIE DU TREILLIS

Figure 1 : Treillis étudié – exemple de montage

Figure 2 : Treillis étudié – Mise en plan

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ANNEXE 4

MONTAGE DU TREILLIS

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